- Luther DelabostEaquien.ne
- Messages : 45
Date d'inscription : 31/01/2018
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Mer 8 Jan 2020 - 16:41
Nos recruteurs ont fini de compiler les dossiers pour les candidats potentiels. Ont été estimés pour chacun d’eux le poste optimal, la capacité d’adaptation aux autres postes, la compatibilité avec les autres candidats, ainsi que les chances d’accepter l’offre d’emploi et les leviers principaux à utiliser pour le recrutement. Conformément à votre demande, les dossiers portent sur des efferians et des surfaciens.
Il s’était déjà retourné vers les grandes baies vitrées de la salle de réunion pour admirer la baie d’Hypnos. Il savait que tous se déroulait comme il le souhaitait. Il avait l’habitude de travailler avec son conseil d’administration et savait repérer les signes d’un échec. Et aujourd’hui, il n’y en avait aucun.
Bien. Bon travail à tous. Nous sommes donc prêts à lancer la nouvelle ligne. LutherCorp va pouvoir franchir un cap à la surface.
Une vibration au niveau de son avant-bras droit lui signala l’arrivée d’Aëlia.
Il est temps de sonder les différents continents pour établir la réceptivité potentielle de chacun aux produits LutherCorp afin de mettre en place notre stratégie future.
La porte de la salle s’ouvrit pour laisser apparaitre l’ex-pirate.
Veuillez préparer les différents scénarios d’expansions possibles pour la prochaine réunion.
Bien, M. Delabost.
Luther salua son amie et se tourna vers elle en lui faisant signe d’approcher.
Bonjour, Aëlia. Mesdames, Messieurs, je vous présente le capitaine Merirosvo, notre nouvelle collaboratrice.
Les dix hologrammes du conseil d’administration hochèrent la tête en même temps en lâchant un « Capitaine » poli et en chœur.
Bien, cette réunion est terminée. Je vous remercie et vous souhaite une bonne journée.
Le chef d’entreprise éteignit la projection du conseil d’un geste de la main et sourit à Aëlia. Aujourd’hui était un jour particulier. Elle allait officiellement entrer en fonction au sein de l’entreprise. Il fit attention à bien fermer ses pensées pour ne pas gâcher la surprise qu’il avait préparée pour son amie et désormais collaboratrice.
Content de te voir ! J’espère que tu n’as pas eu trop de mal à arriver ici. Tu as pensé à prendre ton cadeau d’anniversaire ?
Il s’était déjà retourné vers les grandes baies vitrées de la salle de réunion pour admirer la baie d’Hypnos. Il savait que tous se déroulait comme il le souhaitait. Il avait l’habitude de travailler avec son conseil d’administration et savait repérer les signes d’un échec. Et aujourd’hui, il n’y en avait aucun.
Bien. Bon travail à tous. Nous sommes donc prêts à lancer la nouvelle ligne. LutherCorp va pouvoir franchir un cap à la surface.
Une vibration au niveau de son avant-bras droit lui signala l’arrivée d’Aëlia.
Il est temps de sonder les différents continents pour établir la réceptivité potentielle de chacun aux produits LutherCorp afin de mettre en place notre stratégie future.
La porte de la salle s’ouvrit pour laisser apparaitre l’ex-pirate.
Veuillez préparer les différents scénarios d’expansions possibles pour la prochaine réunion.
Bien, M. Delabost.
Luther salua son amie et se tourna vers elle en lui faisant signe d’approcher.
Bonjour, Aëlia. Mesdames, Messieurs, je vous présente le capitaine Merirosvo, notre nouvelle collaboratrice.
Les dix hologrammes du conseil d’administration hochèrent la tête en même temps en lâchant un « Capitaine » poli et en chœur.
Bien, cette réunion est terminée. Je vous remercie et vous souhaite une bonne journée.
Le chef d’entreprise éteignit la projection du conseil d’un geste de la main et sourit à Aëlia. Aujourd’hui était un jour particulier. Elle allait officiellement entrer en fonction au sein de l’entreprise. Il fit attention à bien fermer ses pensées pour ne pas gâcher la surprise qu’il avait préparée pour son amie et désormais collaboratrice.
Content de te voir ! J’espère que tu n’as pas eu trop de mal à arriver ici. Tu as pensé à prendre ton cadeau d’anniversaire ?
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Jeu 9 Jan 2020 - 8:59
Le coeur d’Aëlia battait fort dans sa poitrine. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas été aussi nerveuse.
Nous étions quelques jours après la Prodigalité, un peu avant la Fête du Couronnement. La bonne nouvelle de la victoire lors de la Bataille du Pendu avait inondé les médias, et l’on ne parlait plus que de ça, alors que le monde s’était transformé en une immense fête pour une semaine. La pirate n’était pas naïve, pourtant. Elle avait vu l’influence du Ténébreux sur son frère, sur son quotidien. Au fond d’elle, elle était persuadée que cette victoire n’était qu’une première étape dans une guerre faite pour durer et épuiser toutes leurs forces. Elle se demandait même dans les moments où elle laissait divaguer son esprit si ce n’était pas une stratégie pour mieux les écraser, mais la plupart du temps elle faisait en sorte de ne pas y penser. Ainsi, elle avait elle aussi beaucoup fait la fête.
Elle avait d'ailleurs fêté la Prodigalité avec Luther, réveillonnant en tête à tête (elle avait fait de son mieux pour ne pas se laisser envahir par les souvenirs de la Prodigalité de l’année d'avant, où ils s’étaient rencontrés), et le 25 tous deux avaient été conviés chez les Belgan. Aëlia avait trouvé l’attention absolument adorable, et accepté l’invitation. Elle avait aussi fait en sorte que Luther vienne avec elle au moins pour l'apéritif. Il n’avait en effet pas pu rester, pris par son travail, et était parti en même temps que Xerxès. Le duo fromé par elle et lui était arrivé les bras chargés de cadeaux, un peu pour tout le monde. Elle avait passé le repas et une grosse partie de l’après-midi avec Siffroy, Odéline, Nathalia, Noïa et Zel, avec l’étrange sensation de retrouver une famille de substitution dans cet assemblage de bric et de broc (et en faisant en sorte d’ignorer le sentiment qu’elle aurait été plus heureuse si Luther était resté: leur relation n’était en rien officielle, sans être un secret pour autant, ils n’en parlaient simplement jamais, ni entre eux, ni aux autres, et aucun d’entre eux n’avait jamais abordé ce qu’il ressentait pour l’autre, tout au fond; elle n'avait pas non plus fait en sorte d'explorer leurs émotions via son pouvoir de peur de ce qu'elle risquait de découvrir). Ils s’étaient racontés des histoires de Noël, avaient fait des mimes, des charades et des devinettes, et Odéline avait même réussi à les faire chanter entre deux jeux de société. Evidemment la jeune femme avait préparé un repas des plus consistant, et des tonnes de petits gâteaux, assistée par toute la famille.
Pour cette première Prodigalité ensemble cependant, Luther n’avait encore rien offert à Aëlia (elle lui avait quant à elle trouvé une bouteille de whisky bien trop rare), et lui avait promis une surprise qui arriverait dans la semaine. On en était donc au point de la semaine où il lui offrait son cadeau, et il avait réussi à l’amener à un niveau de stress et d’excitation conjugués rarement atteint chez elle. Il avait encore épaissi le mystère, et augmenté sa nervosité lorsqu’il lui avait demandé de le rejoindre à LutherCorp afin de la présenter au conseil d’administration. Elle n’avait encore qu’un statut très peu officiel dans l’entreprise de l’inventeur, n’étant qu’une collaboratrice, une consultante pour la création d'une flotte fonctionnelle. Elle n’était même pas sûre de figurer où que ce soit dans les listes d’employés et de partenaires, à vrai dire, et ne se sentait que fort peu légitime. Il ne lui avait rien dit sur ce qui l’attendait et elle sentait sa gorge se nouer un peu plus à chaque pas qu’elle faisait vers le siège hypnosien de LutherCorp, où elle avait rendez-vous avec son ami.
Elle avait fait un effort vestimentaire, portant des bottines noires qui couvraient ses chevilles. Ses jambes étaient moulées dans un pantalon noir dans lequel elle avait rentré une blouse d’un bleu argenté. Elle avait surmonté ceci d’une veste grise foncé, proche de l’anthracite. Les coupes étaient bien plus modernes et les tissus de meilleure qualité que ce qu’elle portait auparavant, et surtout dans cette étrange matière crée par Luther. Elle avait aussi fait l’effort suprême de se coiffer, signe de sa nervosité et de son envie de faire bonne impression. Où était donc passée la pirate qui n’avait peur de rien ?
*Engloutie dans un monde dont elle ne maîtrise pas les codes,en train de tout recommencer à l’aube de la trentaine, voyons, quelle question ?*
Sur son bras, il il avait le cadeau d'anniversaire que lui avait offert Luther quelques mois auparavant. C'était un canon de bras qui lui permettait de facilement utiliser la technologie efferiane, et ainsi de contrôler la maison, ou de communiquer avec lui. Cela semblait s'adapter à toutes ses tenues, c’était discret léger et pratique. Il lui avait demandé de l’emporter.
* Mais pourquoi donc ?*
Afin de cesser de le tripoter nerveusement, elle se mit à triturer le courrier qu’elle avait récupéré et gardé dans sa poche -une invitation pour l’anniversaire de Cathleen Asmodée au Temple quelques semaines plus tard. Enfin, elle arriva devant les portes du bâtiment. Elle expira un grand coup.
*C’est pas un rassemblement de friqués qui va te faire peur, on est où là ?*
Et elle entra. Elle se retrouva ainsi dans un hall d’accueil sobre, dénué de fioritures, face à une hôte souriant derrière un bureau aux lignes ultra-modernes signées Efferias.
Bonjour madame Merirosvo. Monsieur Delabost vous attend au dernier étage, dans la salle du conseil.
Elle fronça les sourcils, surprise qu’on l’ait si vite identifiée.
Comment savez-vous qui je suis ?
L’homme face à elle lui jeta un regard surpris.
Le canon à votre bras, madame. Comme celui de monsieur Delabost, il nous permet d’être prévenus de votre arrivée.
Oh. Je vois. Merci.
*Ca, va falloir qu’on en reparle mon Lulu.*
Quelque peu dérangée par l’idée qu’on puisse la suivre à la race, mais non moins nerveuse, elle se dirigea vers ce qui ressemblait assez à une grosse boîte de verre, et la mena tout droit à sa destination. A peine arrivée, et pas encore entrée dans la salle du conseil, elle prit un instant pour admirer la vue sur Hypnos qui s’offrait à elle. La ville bouillonnante l'impressionnait encore, son port toujours plus immense encore plus.
Puis elle arriva devant la porte, qui s’ouvrit devant elle, alors qu’elle expirait pour se calmer, ce qui la força à retrouver une contenance très vite. Elle eut cependant du mal à garder un visage convenable sous l’effet de la surprise. Luther était seul dans la salle. Enfin, pas exactement. Luther était le seul être de chair de la salle. Tout autour de lui -et donc d’elle- il y avait dix images parfaitement nettes mais intangibles d’hommes et de femmes, grandeur nature, qui bougeaient et parlaient. Elle n'avait jamais vu cela. Elle rejoignit le chef d’entreprise en se demandant si les gens des images sentiraient quelque chose si elle les touchait. Elle se plaça à une distance toute protocolaire de Luther, qui la présenta au conseil. Capitaine Merirosvo. Ce terme lui arracha une expression qui ressemblait à quelque chose entre la grimace et la surprise, qu’elle fit de son mieux pour camoufler.
*C’est quoi encore cette histoire ? J’ai jamais été capitaine, et il le sait très bien ! Pourquoi il me présente comme ça ? Bordel, Luther tu fous quoi ? Qu'est ce que tu as encore derrière la tête ?!*
Elle resta cependant très adulte et polie et répondit d’un signe de tête et d’un “Bonjour” au salut choral des êtres virtuels. Elle n’était pas sûre d’un jour s’habituer au étrangetés efferiannes. Puis, il mit fin à la réunion, et ils se retrouvèrent soudain seuls tous les deux dans une immense salle vide avec vue sur la baie d’Hypnos. Elle lui rendit son sourire, sentant sa nervosité redescendre d’un cran à présent que la présentation au conseil d'administration était passée.
*C’était bizarrement facile.*
Le fait d'être seule avec lui lui permettait également de se sentir un peu plus détendue, et elle s'autorisa même un rire bref mais franc en réponse à son salut et à ses questions.
Ne t'en fais pas, le bâtiment n’est pas très compliqué à trouver. Quant au cadeau, tu me l’as assez dit ces derniers jours, et je te rappelle que tu t’es débrouillé pour le faire bipper histoire que je ne l’oublie pas, alors même que tu n'étais pas là pour me le redire ce matin puisque tu es parti avant mon réveil !
Elle lui fit un clin d’oeil. Ce n'était même pas un reproche, plus une constatation: il partait très souvent tôt au travail, alors qu'elle aimait assez dormir le matin, ce n'était donc pas le moment où ils se voyaient le plus (elle avait cependant la sensation depuis quelques temps qu'il restait plus souvent). Elle ne tenta pas de s’approcher plus, car elle savait qu’il lui fermait ses pensées pour l’instant afin de ne pas gâcher la surprise. En effet, surprendre une Télépathe était un sacré défi pour quelqu’un qui n’était pas de sa race, aussi lui avait-il fait promettre de ne surtout pas chercher à fouiller dans ses pensées ou à en savoir plus. Elle savait qu’il tenait à son effet de surprise, et elle ne voulait lui gâcher son plaisir, même si cela devenait de plus en plus difficile au fur et à mesure que le moment approchait: il y pensait de plus en plus, et son excitation devenait palpable. Aussi faisait-elle bien attention non seulement à ne pas se laisser tenter à aller fouiller son esprit et outrepasser ses barrières, mais aussi à fermer son propre esprit au maximum afin d’éviter un accident. Cependant, elle se connaissait: lorsqu’elle entrait en contact avec quelqu’un, ne pas percevoir ses pensées et ses sentiments devenait plus compliqué, même si elle avait appris à se blinder pour éviter les désagréments dans les foules ou les combats par exemple. Jusque là, elle avait réussi à éviter les incidents lors de leurs contacts -plutôt prolongés, admettons-le- car elle comme lui ne pensaient pas à cette surprise à ces moments-là. Ici, si elle allait lui effleurer le bras ou la main comme elle en avait envie, soit tout se passait bien, et elle ne percevrait que son excitation et sa joie, alors qu’il aurait conscience de sa nervosité; a contrario si elle ne gérait pas bien, il y avait un risque qu’elle dévoile tout, ce qui serait bien dommage.
Bon alors, on en a bientôt fini de ces mystères, monsieur le comploteur ?
Elle avait un sourire en coin qui creusait ses fossettes.
Nous étions quelques jours après la Prodigalité, un peu avant la Fête du Couronnement. La bonne nouvelle de la victoire lors de la Bataille du Pendu avait inondé les médias, et l’on ne parlait plus que de ça, alors que le monde s’était transformé en une immense fête pour une semaine. La pirate n’était pas naïve, pourtant. Elle avait vu l’influence du Ténébreux sur son frère, sur son quotidien. Au fond d’elle, elle était persuadée que cette victoire n’était qu’une première étape dans une guerre faite pour durer et épuiser toutes leurs forces. Elle se demandait même dans les moments où elle laissait divaguer son esprit si ce n’était pas une stratégie pour mieux les écraser, mais la plupart du temps elle faisait en sorte de ne pas y penser. Ainsi, elle avait elle aussi beaucoup fait la fête.
Elle avait d'ailleurs fêté la Prodigalité avec Luther, réveillonnant en tête à tête (elle avait fait de son mieux pour ne pas se laisser envahir par les souvenirs de la Prodigalité de l’année d'avant, où ils s’étaient rencontrés), et le 25 tous deux avaient été conviés chez les Belgan. Aëlia avait trouvé l’attention absolument adorable, et accepté l’invitation. Elle avait aussi fait en sorte que Luther vienne avec elle au moins pour l'apéritif. Il n’avait en effet pas pu rester, pris par son travail, et était parti en même temps que Xerxès. Le duo fromé par elle et lui était arrivé les bras chargés de cadeaux, un peu pour tout le monde. Elle avait passé le repas et une grosse partie de l’après-midi avec Siffroy, Odéline, Nathalia, Noïa et Zel, avec l’étrange sensation de retrouver une famille de substitution dans cet assemblage de bric et de broc (et en faisant en sorte d’ignorer le sentiment qu’elle aurait été plus heureuse si Luther était resté: leur relation n’était en rien officielle, sans être un secret pour autant, ils n’en parlaient simplement jamais, ni entre eux, ni aux autres, et aucun d’entre eux n’avait jamais abordé ce qu’il ressentait pour l’autre, tout au fond; elle n'avait pas non plus fait en sorte d'explorer leurs émotions via son pouvoir de peur de ce qu'elle risquait de découvrir). Ils s’étaient racontés des histoires de Noël, avaient fait des mimes, des charades et des devinettes, et Odéline avait même réussi à les faire chanter entre deux jeux de société. Evidemment la jeune femme avait préparé un repas des plus consistant, et des tonnes de petits gâteaux, assistée par toute la famille.
Pour cette première Prodigalité ensemble cependant, Luther n’avait encore rien offert à Aëlia (elle lui avait quant à elle trouvé une bouteille de whisky bien trop rare), et lui avait promis une surprise qui arriverait dans la semaine. On en était donc au point de la semaine où il lui offrait son cadeau, et il avait réussi à l’amener à un niveau de stress et d’excitation conjugués rarement atteint chez elle. Il avait encore épaissi le mystère, et augmenté sa nervosité lorsqu’il lui avait demandé de le rejoindre à LutherCorp afin de la présenter au conseil d’administration. Elle n’avait encore qu’un statut très peu officiel dans l’entreprise de l’inventeur, n’étant qu’une collaboratrice, une consultante pour la création d'une flotte fonctionnelle. Elle n’était même pas sûre de figurer où que ce soit dans les listes d’employés et de partenaires, à vrai dire, et ne se sentait que fort peu légitime. Il ne lui avait rien dit sur ce qui l’attendait et elle sentait sa gorge se nouer un peu plus à chaque pas qu’elle faisait vers le siège hypnosien de LutherCorp, où elle avait rendez-vous avec son ami.
Elle avait fait un effort vestimentaire, portant des bottines noires qui couvraient ses chevilles. Ses jambes étaient moulées dans un pantalon noir dans lequel elle avait rentré une blouse d’un bleu argenté. Elle avait surmonté ceci d’une veste grise foncé, proche de l’anthracite. Les coupes étaient bien plus modernes et les tissus de meilleure qualité que ce qu’elle portait auparavant, et surtout dans cette étrange matière crée par Luther. Elle avait aussi fait l’effort suprême de se coiffer, signe de sa nervosité et de son envie de faire bonne impression. Où était donc passée la pirate qui n’avait peur de rien ?
*Engloutie dans un monde dont elle ne maîtrise pas les codes,en train de tout recommencer à l’aube de la trentaine, voyons, quelle question ?*
Sur son bras, il il avait le cadeau d'anniversaire que lui avait offert Luther quelques mois auparavant. C'était un canon de bras qui lui permettait de facilement utiliser la technologie efferiane, et ainsi de contrôler la maison, ou de communiquer avec lui. Cela semblait s'adapter à toutes ses tenues, c’était discret léger et pratique. Il lui avait demandé de l’emporter.
* Mais pourquoi donc ?*
Afin de cesser de le tripoter nerveusement, elle se mit à triturer le courrier qu’elle avait récupéré et gardé dans sa poche -une invitation pour l’anniversaire de Cathleen Asmodée au Temple quelques semaines plus tard. Enfin, elle arriva devant les portes du bâtiment. Elle expira un grand coup.
*C’est pas un rassemblement de friqués qui va te faire peur, on est où là ?*
Et elle entra. Elle se retrouva ainsi dans un hall d’accueil sobre, dénué de fioritures, face à une hôte souriant derrière un bureau aux lignes ultra-modernes signées Efferias.
Bonjour madame Merirosvo. Monsieur Delabost vous attend au dernier étage, dans la salle du conseil.
Elle fronça les sourcils, surprise qu’on l’ait si vite identifiée.
Comment savez-vous qui je suis ?
L’homme face à elle lui jeta un regard surpris.
Le canon à votre bras, madame. Comme celui de monsieur Delabost, il nous permet d’être prévenus de votre arrivée.
Oh. Je vois. Merci.
*Ca, va falloir qu’on en reparle mon Lulu.*
Quelque peu dérangée par l’idée qu’on puisse la suivre à la race, mais non moins nerveuse, elle se dirigea vers ce qui ressemblait assez à une grosse boîte de verre, et la mena tout droit à sa destination. A peine arrivée, et pas encore entrée dans la salle du conseil, elle prit un instant pour admirer la vue sur Hypnos qui s’offrait à elle. La ville bouillonnante l'impressionnait encore, son port toujours plus immense encore plus.
Puis elle arriva devant la porte, qui s’ouvrit devant elle, alors qu’elle expirait pour se calmer, ce qui la força à retrouver une contenance très vite. Elle eut cependant du mal à garder un visage convenable sous l’effet de la surprise. Luther était seul dans la salle. Enfin, pas exactement. Luther était le seul être de chair de la salle. Tout autour de lui -et donc d’elle- il y avait dix images parfaitement nettes mais intangibles d’hommes et de femmes, grandeur nature, qui bougeaient et parlaient. Elle n'avait jamais vu cela. Elle rejoignit le chef d’entreprise en se demandant si les gens des images sentiraient quelque chose si elle les touchait. Elle se plaça à une distance toute protocolaire de Luther, qui la présenta au conseil. Capitaine Merirosvo. Ce terme lui arracha une expression qui ressemblait à quelque chose entre la grimace et la surprise, qu’elle fit de son mieux pour camoufler.
*C’est quoi encore cette histoire ? J’ai jamais été capitaine, et il le sait très bien ! Pourquoi il me présente comme ça ? Bordel, Luther tu fous quoi ? Qu'est ce que tu as encore derrière la tête ?!*
Elle resta cependant très adulte et polie et répondit d’un signe de tête et d’un “Bonjour” au salut choral des êtres virtuels. Elle n’était pas sûre d’un jour s’habituer au étrangetés efferiannes. Puis, il mit fin à la réunion, et ils se retrouvèrent soudain seuls tous les deux dans une immense salle vide avec vue sur la baie d’Hypnos. Elle lui rendit son sourire, sentant sa nervosité redescendre d’un cran à présent que la présentation au conseil d'administration était passée.
*C’était bizarrement facile.*
Le fait d'être seule avec lui lui permettait également de se sentir un peu plus détendue, et elle s'autorisa même un rire bref mais franc en réponse à son salut et à ses questions.
Ne t'en fais pas, le bâtiment n’est pas très compliqué à trouver. Quant au cadeau, tu me l’as assez dit ces derniers jours, et je te rappelle que tu t’es débrouillé pour le faire bipper histoire que je ne l’oublie pas, alors même que tu n'étais pas là pour me le redire ce matin puisque tu es parti avant mon réveil !
Elle lui fit un clin d’oeil. Ce n'était même pas un reproche, plus une constatation: il partait très souvent tôt au travail, alors qu'elle aimait assez dormir le matin, ce n'était donc pas le moment où ils se voyaient le plus (elle avait cependant la sensation depuis quelques temps qu'il restait plus souvent). Elle ne tenta pas de s’approcher plus, car elle savait qu’il lui fermait ses pensées pour l’instant afin de ne pas gâcher la surprise. En effet, surprendre une Télépathe était un sacré défi pour quelqu’un qui n’était pas de sa race, aussi lui avait-il fait promettre de ne surtout pas chercher à fouiller dans ses pensées ou à en savoir plus. Elle savait qu’il tenait à son effet de surprise, et elle ne voulait lui gâcher son plaisir, même si cela devenait de plus en plus difficile au fur et à mesure que le moment approchait: il y pensait de plus en plus, et son excitation devenait palpable. Aussi faisait-elle bien attention non seulement à ne pas se laisser tenter à aller fouiller son esprit et outrepasser ses barrières, mais aussi à fermer son propre esprit au maximum afin d’éviter un accident. Cependant, elle se connaissait: lorsqu’elle entrait en contact avec quelqu’un, ne pas percevoir ses pensées et ses sentiments devenait plus compliqué, même si elle avait appris à se blinder pour éviter les désagréments dans les foules ou les combats par exemple. Jusque là, elle avait réussi à éviter les incidents lors de leurs contacts -plutôt prolongés, admettons-le- car elle comme lui ne pensaient pas à cette surprise à ces moments-là. Ici, si elle allait lui effleurer le bras ou la main comme elle en avait envie, soit tout se passait bien, et elle ne percevrait que son excitation et sa joie, alors qu’il aurait conscience de sa nervosité; a contrario si elle ne gérait pas bien, il y avait un risque qu’elle dévoile tout, ce qui serait bien dommage.
Bon alors, on en a bientôt fini de ces mystères, monsieur le comploteur ?
Elle avait un sourire en coin qui creusait ses fossettes.
- Luther DelabostEaquien.ne
- Messages : 45
Date d'inscription : 31/01/2018
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Ven 10 Jan 2020 - 9:04
Luther sentait bien qu’Aëlia s’était détendue dès qu’il avait mis fin à la réunion. Il se doutait qu’elle n’était pas très à l’aise avec l’idée d’être présentée officiellement au conseil d’administration de LutherCorp. C’est pourquoi il avait choisi de la présenter simplement comme « Capitaine Merirosvo et nouvelle collaboratrice » avant de couper court à la réunion pour éviter l’interrogatoire auquel son amie se risquait.
He ! Je t’avais dit que j’avais cette réunion tôt aujourd’hui !
En réalité, cette réunion avait débuté il n’avait durée qu’un peu plus d’une heure. Il voulait surtout s’assurer que tous les détails étaient prêts pour le cadeau d’Aëlia.
Et puis je suis sûr que tu aurais été capable de dormir jusqu’à cet après-midi si j’avais pas envoyé de rappels.
Une étincelle taquine était apparue dans ses yeux lors de cette dernière remarque. Il doutait d’ailleurs lui-même de la véracité de celle-ci. Il était assez proche d’Aëlia, bien que rien ne soit officiel entre eux, pour remarquer qu’elle était apprêtée pour l’occasion. Il ne l’avait jamais vu prendre le temps de se coiffer réellement en dehors des grandes occasions.
Un peu de patience, moussaillon. Il te faut encore te montrer digne en plongeant dans l’inconnu et en affrontant les brumes du mystère, affermir ta résolution et affuter ton esprit ! Mouhahahahaha !
Il prit un air des plus grandiloquent pour cette déclaration, avant de partir dans un rire dément, le tout avec une pose de génie du mal.
Allez, suis-moi si tu veux avoir ton cadeau.
Il mena alors son amie dans l’ascenseur avant de commander la descente en déclarant simplement « en bas ! ». Ils ne s’arrêtèrent pas au rez-de-chaussée, mais continuèrent pendant encore quelques étages. La porte de l’ascenseur s’ouvrit sur une petite pièce avec une dizaine d’exosquelettes flambant neufs rangés derrière des grilles ainsi que des casiers. En face d’eux se trouvait une porte plus large que la normale pour permettre le passage de personnes équipées des exosquelettes. La pièce était éclairée par un petit cristal qui s’était allumé progressivement à leur arrivée pour diffuser une lumière blanche assez vive.
J’ai pas encore installé de haut-parleur dans l’ascenseur, alors…
Il se racla la gorge avant d’imiter une voix synthétique.
4ème sous-sol, vestiaire.
He ! Je t’avais dit que j’avais cette réunion tôt aujourd’hui !
En réalité, cette réunion avait débuté il n’avait durée qu’un peu plus d’une heure. Il voulait surtout s’assurer que tous les détails étaient prêts pour le cadeau d’Aëlia.
Et puis je suis sûr que tu aurais été capable de dormir jusqu’à cet après-midi si j’avais pas envoyé de rappels.
Une étincelle taquine était apparue dans ses yeux lors de cette dernière remarque. Il doutait d’ailleurs lui-même de la véracité de celle-ci. Il était assez proche d’Aëlia, bien que rien ne soit officiel entre eux, pour remarquer qu’elle était apprêtée pour l’occasion. Il ne l’avait jamais vu prendre le temps de se coiffer réellement en dehors des grandes occasions.
Un peu de patience, moussaillon. Il te faut encore te montrer digne en plongeant dans l’inconnu et en affrontant les brumes du mystère, affermir ta résolution et affuter ton esprit ! Mouhahahahaha !
Il prit un air des plus grandiloquent pour cette déclaration, avant de partir dans un rire dément, le tout avec une pose de génie du mal.
Allez, suis-moi si tu veux avoir ton cadeau.
Il mena alors son amie dans l’ascenseur avant de commander la descente en déclarant simplement « en bas ! ». Ils ne s’arrêtèrent pas au rez-de-chaussée, mais continuèrent pendant encore quelques étages. La porte de l’ascenseur s’ouvrit sur une petite pièce avec une dizaine d’exosquelettes flambant neufs rangés derrière des grilles ainsi que des casiers. En face d’eux se trouvait une porte plus large que la normale pour permettre le passage de personnes équipées des exosquelettes. La pièce était éclairée par un petit cristal qui s’était allumé progressivement à leur arrivée pour diffuser une lumière blanche assez vive.
J’ai pas encore installé de haut-parleur dans l’ascenseur, alors…
Il se racla la gorge avant d’imiter une voix synthétique.
4ème sous-sol, vestiaire.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Ven 10 Jan 2020 - 11:31
Elle roula des yeux en souriant.
Mais oui je sais, tu as toujours du travail tôt de toute manière. Et tu sais très bien que c’est faux, saligaud, j’aurais pas tant dormi ! Je te rappelle que quand tu ne travailles pas tôt, c’est toi la marmotte.
Elle lui fit un clin d’oeil, puis assista médusée à son spectacle de grand méchant prêt à dominer le monde, qui la fit éclater de rire, finissant de la détendre tout à fait. Ce qui l’acheva ce fut l’absence totale de transition avec le moment où il l’entraîna à la suivre pour avoir son cadeau. Le génie du mal avait disparu, et l’entrepreneur s'était effacé pour laisser place à l’ami. C’était un peu troublant de le voir ainsi passer de rôle en rôle, se glisser dans tous les costumes.
Ils entrèrent tous les deux dans l'ascenseur, et fur et à mesure qu'ils descendaient, la courbe de nervosité et d’excitation d’Aëlia remontait. On se rapprochait du but elle le sentait. Rah, que pouvait-il bien lui avoir préparé ?!
Lorsque la porte s’ouvrit sur une petite salle tapissée d’exosquelettes, elle ne put empêcher une moue déçue d'apparaître sur son visage. Elle avait espéré se retrouver nez à nez avec son cadeau. Lorsque Luther imita la voix du haut parleur, elle rit cependant, puis dit:
Si c’est ça mon cadeau, je suis au regret de t’annoncer que tu te plantes complètement dans mes goûts vestimentaires !
Elle lui sourit, goguenarde.
Vos modes efferianes sont vraiment étranges tu sais, et j’imagine même pas la galère pour les voyages avec ce genre de garde-robe.
Elle lui fit un clin d’oeil. Tout sentait le neuf ici, c’était un peu entêtant.
Du coup, comment ça se passe, il faut que je me change immédiatement sous ton oeil attentif, ou ..?
Elle souriait toujours, le regard rivé sur lui. Faire de l’humour était, comme toujours, une bonne manière de mettre le schoses à distance, et de juguler sa nervosité.
Mais oui je sais, tu as toujours du travail tôt de toute manière. Et tu sais très bien que c’est faux, saligaud, j’aurais pas tant dormi ! Je te rappelle que quand tu ne travailles pas tôt, c’est toi la marmotte.
Elle lui fit un clin d’oeil, puis assista médusée à son spectacle de grand méchant prêt à dominer le monde, qui la fit éclater de rire, finissant de la détendre tout à fait. Ce qui l’acheva ce fut l’absence totale de transition avec le moment où il l’entraîna à la suivre pour avoir son cadeau. Le génie du mal avait disparu, et l’entrepreneur s'était effacé pour laisser place à l’ami. C’était un peu troublant de le voir ainsi passer de rôle en rôle, se glisser dans tous les costumes.
Ils entrèrent tous les deux dans l'ascenseur, et fur et à mesure qu'ils descendaient, la courbe de nervosité et d’excitation d’Aëlia remontait. On se rapprochait du but elle le sentait. Rah, que pouvait-il bien lui avoir préparé ?!
Lorsque la porte s’ouvrit sur une petite salle tapissée d’exosquelettes, elle ne put empêcher une moue déçue d'apparaître sur son visage. Elle avait espéré se retrouver nez à nez avec son cadeau. Lorsque Luther imita la voix du haut parleur, elle rit cependant, puis dit:
Si c’est ça mon cadeau, je suis au regret de t’annoncer que tu te plantes complètement dans mes goûts vestimentaires !
Elle lui sourit, goguenarde.
Vos modes efferianes sont vraiment étranges tu sais, et j’imagine même pas la galère pour les voyages avec ce genre de garde-robe.
Elle lui fit un clin d’oeil. Tout sentait le neuf ici, c’était un peu entêtant.
Du coup, comment ça se passe, il faut que je me change immédiatement sous ton oeil attentif, ou ..?
Elle souriait toujours, le regard rivé sur lui. Faire de l’humour était, comme toujours, une bonne manière de mettre le schoses à distance, et de juguler sa nervosité.
- Luther DelabostEaquien.ne
- Messages : 45
Date d'inscription : 31/01/2018
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Sam 11 Jan 2020 - 23:52
Tu as plutôt l’air de t’acclimater aux modes efferianes pourtant. A moins que ce soit uniquement pour faire bonne figure devant l’entreprise. Après, si maintenant qu’il n’y a plus que toi et moi tu veux absolument te changer, vas-y, je t’en prie.
Luther rendit son sourire à Aëlia et s’accouda sur le bord de l’ascenseur comme s’il attendait effectivement qu’elle se change. Puis après quelques instants, il lui désigna de la tête la porte située de l’autre côté de la salle.
Allez, Ô grande aventurière, il nous faut encore traverser la caverne aux merveilles et la voie du sel avant d’atteindre le trésor que tu convoites.
Il mena alors sa comparse dans une nouvelle salle, bien plus grande. Celle-ci s’étendait sous toute la surface du bâtiment et faisait l’équivalent de deux étages de haut. Divers marquages au sol délimitaient différents emplacement et couloirs de circulation pour permettre aux futurs employés de se déplacer de façon optimale. Cette pièce servirait à regrouper et stocker les marchandises de LutherCorp produites sur Eaque avant des les réorienter vers leurs destinataires par les transports adéquats.
Bon, ok, il manque encore les merveilles. Mais au moins il y a la caverne !
On trouvait sur les bords de la salle de grandes portes doubles par lesquelles transiteraient les marchandises, ainsi que le personnel si besoin. Luther se dirigea vers la porte la plus éloignée. Celle-ci s’ouvrit à son approche pour laisser apparaitre deux rails parallèles. Sur le premier de ces rails se trouvait un grand wagon fermé dans lequel il invita Aëlia à monter. A l’intérieur se trouvaient les mêmes marquages que précédemment pour les marchandises ainsi qu’un compartiment séparé pour les passagers. Deux strapontins sortirent de la cloison et s’abaissèrent à leur approche. L’inventeur resta debout. Il était trop excité à l’idée d’offrir son cadeau à Aëlia et de voir sa réaction pour s’assoir.
Cela faisait un an qu’ils se connaissaient et plusieurs mois qu’il l’hébergé dans son appartement. Au fur et à mesure que leur complicité grandissait, ni l’un ni l’autre n’avait semblé pressé de mettre fin à leur cohabitation. Il appréciait la présence de son amie au quotidien. Leur relation avait évolué au fil du temps, sans jamais qu’ils n’en parlent. Il s’était récemment interrogé sur cette relation et sur l’éventualité qu’elle évolue vers quelque chose d’autre. Il avait coupé court à sa réflexion de peur que la télépathe ne l’intercepte et faisait en sorte de confiner ce début de réflexion et le trouble que cela avait emmené dans les confins de son esprit. Aëlia lui avait certes appris à dresser des barrières mentales pour se protéger des intrusions, et il savait qu’elle ne fouillait pas son esprit sans son consentement. Mais il savait aussi que lors de leurs contacts, de plus en plus réguliers au demeurant, elle ne pouvait pas empêcher toutes les pensées de passer. Alors il faisait en sorte que son trouble soit bien enfoui et que d’autre pensées affleurent dans ces cas-là.
Encore une petite minute de patience avant la délivrance !
Il s’adressait autant à Aëlia qu’à lui-même. Il lança alors le wagon qui, poussé par les forces magnétiques, fila à toute vitesse dans le tunnel.
Luther rendit son sourire à Aëlia et s’accouda sur le bord de l’ascenseur comme s’il attendait effectivement qu’elle se change. Puis après quelques instants, il lui désigna de la tête la porte située de l’autre côté de la salle.
Allez, Ô grande aventurière, il nous faut encore traverser la caverne aux merveilles et la voie du sel avant d’atteindre le trésor que tu convoites.
Il mena alors sa comparse dans une nouvelle salle, bien plus grande. Celle-ci s’étendait sous toute la surface du bâtiment et faisait l’équivalent de deux étages de haut. Divers marquages au sol délimitaient différents emplacement et couloirs de circulation pour permettre aux futurs employés de se déplacer de façon optimale. Cette pièce servirait à regrouper et stocker les marchandises de LutherCorp produites sur Eaque avant des les réorienter vers leurs destinataires par les transports adéquats.
Bon, ok, il manque encore les merveilles. Mais au moins il y a la caverne !
On trouvait sur les bords de la salle de grandes portes doubles par lesquelles transiteraient les marchandises, ainsi que le personnel si besoin. Luther se dirigea vers la porte la plus éloignée. Celle-ci s’ouvrit à son approche pour laisser apparaitre deux rails parallèles. Sur le premier de ces rails se trouvait un grand wagon fermé dans lequel il invita Aëlia à monter. A l’intérieur se trouvaient les mêmes marquages que précédemment pour les marchandises ainsi qu’un compartiment séparé pour les passagers. Deux strapontins sortirent de la cloison et s’abaissèrent à leur approche. L’inventeur resta debout. Il était trop excité à l’idée d’offrir son cadeau à Aëlia et de voir sa réaction pour s’assoir.
Cela faisait un an qu’ils se connaissaient et plusieurs mois qu’il l’hébergé dans son appartement. Au fur et à mesure que leur complicité grandissait, ni l’un ni l’autre n’avait semblé pressé de mettre fin à leur cohabitation. Il appréciait la présence de son amie au quotidien. Leur relation avait évolué au fil du temps, sans jamais qu’ils n’en parlent. Il s’était récemment interrogé sur cette relation et sur l’éventualité qu’elle évolue vers quelque chose d’autre. Il avait coupé court à sa réflexion de peur que la télépathe ne l’intercepte et faisait en sorte de confiner ce début de réflexion et le trouble que cela avait emmené dans les confins de son esprit. Aëlia lui avait certes appris à dresser des barrières mentales pour se protéger des intrusions, et il savait qu’elle ne fouillait pas son esprit sans son consentement. Mais il savait aussi que lors de leurs contacts, de plus en plus réguliers au demeurant, elle ne pouvait pas empêcher toutes les pensées de passer. Alors il faisait en sorte que son trouble soit bien enfoui et que d’autre pensées affleurent dans ces cas-là.
Encore une petite minute de patience avant la délivrance !
Il s’adressait autant à Aëlia qu’à lui-même. Il lança alors le wagon qui, poussé par les forces magnétiques, fila à toute vitesse dans le tunnel.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Dim 12 Jan 2020 - 11:38
Aëlia rit en voyant la réaction de Luther. Bien, sûr évidemment !
Pour que les caméras de sécurité enregistrent le tout ? Tu peux toujours courir mon coco !
Elle lui fit un clin d’oeil, et le suivit, amusée, lorsqu'il la guida vers ce qu’il appelait donc la caverne aux merveilles. ELle découvrit ainsi un immense entrepôt, vide, ce qui le faisait paraître encore plus immense. Lorsque Luther parla, sa voix sembla résonner de partout.
*Bon sang de bois vermoulu …*
Elle avait beaucoup de mal à se rendre compte de tout ce qui pouvait être produit par l’entreprise de son ami, et des quantités qu’il était possible de produire. ELle se demandait au fond, comment il comptait remplir ces entrepôts, tout en sachant très bien qu’ils seraient pleins bien plus vite qu’elle n’aurait pu l’imaginer, de choses dont elle ne connaissait même pas l'existence. Elle le suivit, sans rien dire amis un sourire amusé flottant sur son visage, jusqu’au wagon. Les strapontins s’abaissèrent, et elle se serait bien assise, en tous cas au début, mais voyant que son ami n’en faisait rien, elle l’imita. Elle n’aimait pas être assise lorsque les autres étaient debout. Au moment où le wagon se lança, il lui indiqua qu’il ne restait plus qu'une petite minute, et elle ne put s’empêcher de se dire que c’était à la fois très long et très court, une minute.
Ah oui, on en est au stade d’une délivrance tout de même !
Elle lui sourit, goguenarde.
Je ne savais pas que tu avais l’intention d’accoucher.
Son sourire se fit un peu plus large, moqueur, espiègle.
Ceci dit, je trouvais aussi que tu mettais beaucoup d’efforts pour une demande en mariage. Ou alors tu sors de très très très gros diamants d’un endroit inconnu ?
Clairement, à ce stade, elle se fichait de lui ouvertement. Elle ne comptait évidemment absolument pas sur une demande en mariage, ils n’en étaient pas là du tout dans leur relation, et n’y seraient sans doute jamais.
*Soyons réalistes, en plus de quoi ça ne fait pas du tout partie de tes ambitions.*
Le wagon filait à toutes vitesse, ce qui l’impressionnait d’autant plus qu’il ne faisait aucun bruit, semblant flotter. Elle avait encore un certain nombre de choses à apprendre sur la mécanique et l physique, c’était assez évident.
Pour que les caméras de sécurité enregistrent le tout ? Tu peux toujours courir mon coco !
Elle lui fit un clin d’oeil, et le suivit, amusée, lorsqu'il la guida vers ce qu’il appelait donc la caverne aux merveilles. ELle découvrit ainsi un immense entrepôt, vide, ce qui le faisait paraître encore plus immense. Lorsque Luther parla, sa voix sembla résonner de partout.
*Bon sang de bois vermoulu …*
Elle avait beaucoup de mal à se rendre compte de tout ce qui pouvait être produit par l’entreprise de son ami, et des quantités qu’il était possible de produire. ELle se demandait au fond, comment il comptait remplir ces entrepôts, tout en sachant très bien qu’ils seraient pleins bien plus vite qu’elle n’aurait pu l’imaginer, de choses dont elle ne connaissait même pas l'existence. Elle le suivit, sans rien dire amis un sourire amusé flottant sur son visage, jusqu’au wagon. Les strapontins s’abaissèrent, et elle se serait bien assise, en tous cas au début, mais voyant que son ami n’en faisait rien, elle l’imita. Elle n’aimait pas être assise lorsque les autres étaient debout. Au moment où le wagon se lança, il lui indiqua qu’il ne restait plus qu'une petite minute, et elle ne put s’empêcher de se dire que c’était à la fois très long et très court, une minute.
Ah oui, on en est au stade d’une délivrance tout de même !
Elle lui sourit, goguenarde.
Je ne savais pas que tu avais l’intention d’accoucher.
Son sourire se fit un peu plus large, moqueur, espiègle.
Ceci dit, je trouvais aussi que tu mettais beaucoup d’efforts pour une demande en mariage. Ou alors tu sors de très très très gros diamants d’un endroit inconnu ?
Clairement, à ce stade, elle se fichait de lui ouvertement. Elle ne comptait évidemment absolument pas sur une demande en mariage, ils n’en étaient pas là du tout dans leur relation, et n’y seraient sans doute jamais.
*Soyons réalistes, en plus de quoi ça ne fait pas du tout partie de tes ambitions.*
Le wagon filait à toutes vitesse, ce qui l’impressionnait d’autant plus qu’il ne faisait aucun bruit, semblant flotter. Elle avait encore un certain nombre de choses à apprendre sur la mécanique et l physique, c’était assez évident.
- Luther DelabostEaquien.ne
- Messages : 45
Date d'inscription : 31/01/2018
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Dim 12 Jan 2020 - 21:34
*Ok, c’est l’heure de mettre à profit tes talents de comédien*
Luther marqua une pause à la mention d’une demande en mariage par Aëlia. Il avait l’air complètement embarrassé lorsqu’il répondit à son amie.
Une demande en mariage ? Mais non, voyons ! Où est-ce que tu vas chercher tout ça ? Haha !
Son plan se déroulait encore mieux que prévu. Aëlia venait de lui tendre une perche qu’il avait allègrement saisit. Il prit même soin de porter la main à sa poche comme par reflexe pour vérifier que la petite boîte qui s’y trouvait y était encore. Il avait fait promettre à la télépathe de ne pas fouiller dans sa tête pour garder la surprise, et il avait affiner chaque détail de son plan au fil des jours. Il scruta discrètement le regard de son amie à la recherche d’un doute qui s’y installerait.
Le wagon s’arrêta alors qu’ils arrivaient à destination. La porte s’ouvrit sur une salle plongée dans l’obscurité. Il y faisait plutôt frai et l’air avait un goût salé. Il s’avança dans la salle obscure en faisant signe à Aëlia de le suivre d’un air nerveux. Il s’immobilisa après quelques pas et se retourna pour lui faire face. Le wagon se referma alors, les laissant dans le noir. Un spot de lumière s’alluma au bout de quelques secondes pour n’éclairer qu’eux. Luther se trouvait un genou à terre et tendait la fameuse boîte à sa compagne. Sans dire un mot, comme s’il était rendu muet par le stress, il ouvrit la boîte. A l’intérieur se trouvait un anneau argenté finement décoré reposant sur un rembourrage en tissu rouge dans lequel il avait pris soin de dissimuler les clés attachées à l’anneau. Il fixait Aëlia sans un mot avec un air solennel. Il attendait sa réaction avec impatience.
*Meilleur plan de ma vie*
Luther marqua une pause à la mention d’une demande en mariage par Aëlia. Il avait l’air complètement embarrassé lorsqu’il répondit à son amie.
Une demande en mariage ? Mais non, voyons ! Où est-ce que tu vas chercher tout ça ? Haha !
Son plan se déroulait encore mieux que prévu. Aëlia venait de lui tendre une perche qu’il avait allègrement saisit. Il prit même soin de porter la main à sa poche comme par reflexe pour vérifier que la petite boîte qui s’y trouvait y était encore. Il avait fait promettre à la télépathe de ne pas fouiller dans sa tête pour garder la surprise, et il avait affiner chaque détail de son plan au fil des jours. Il scruta discrètement le regard de son amie à la recherche d’un doute qui s’y installerait.
Le wagon s’arrêta alors qu’ils arrivaient à destination. La porte s’ouvrit sur une salle plongée dans l’obscurité. Il y faisait plutôt frai et l’air avait un goût salé. Il s’avança dans la salle obscure en faisant signe à Aëlia de le suivre d’un air nerveux. Il s’immobilisa après quelques pas et se retourna pour lui faire face. Le wagon se referma alors, les laissant dans le noir. Un spot de lumière s’alluma au bout de quelques secondes pour n’éclairer qu’eux. Luther se trouvait un genou à terre et tendait la fameuse boîte à sa compagne. Sans dire un mot, comme s’il était rendu muet par le stress, il ouvrit la boîte. A l’intérieur se trouvait un anneau argenté finement décoré reposant sur un rembourrage en tissu rouge dans lequel il avait pris soin de dissimuler les clés attachées à l’anneau. Il fixait Aëlia sans un mot avec un air solennel. Il attendait sa réaction avec impatience.
*Meilleur plan de ma vie*
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Dim 12 Jan 2020 - 22:19
Il y eut un moment réellement très étrange: il tâta sa poche avec un air embarrassé par sa question, comme si …
*Nooooooon … Quand même ! il a la tête sur les épaules, lui, non ? On a jamais parlé de nos sentiments, il ferait asp ce genre de trucs … Ou alors c’est une coutume efferiane ? Non, c’est idiot, j’en aurais enetndu parler ! Tu te fais des idées ma vieille, l’âge te court sur le haricot ma fille !*
Et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent dans une grand pièce sombre, où la fraîcheur de l'air se disputait à son goût salé. Il y avait les odeurs aussi, les sons, bref, tous ses sens étaient en éveil pour comprendre où ils étaient et ce que diable ils fichaient là.Tous ses sens sauf un, et elle se laissa donc surprendre comme une bleue lorsque la lumière s’alluma, un spot révélant Luther un genou à terre, un écrin où reposait un anneau tendu vers elle. Il ne disait rien, comme pétrifié par le stress, semblait très solennel.
Elle resta extrêmement silencieuse, mais devint très pâle, et eut un léger mouvement de recul, très nettement perceptible.
*Fuis. Il s’est trompé de personne, fuis.*
Déjà ses yeux semblaient chercher les issues.
*Non, arrête, tu ne peux pas faire ça, tu dois lui expliquer que c’est pas comme ça qu’on fait les choses, que c’est trop tôt, que tu ne l’aimes pas, que votre relation n'est pas assez avancée.*
ELle regardait Luther.
*C’est vrai, ça ? T’es sûre de ça ? De pas l’aimer? Que votre relation est pas assez sérieuse ? Il t’a sauvé le cul plusieurs fois. Vous vivez ensemble depuis un an, couchez ensemble depuis six mois. Vous en vous êtes jamais disputés. il te respecte, prend en compte ton avis, tes opinions, et t’estime. Tu ne t’es jamais sentie aussi bien et à l’aise avec quelqu’un. Oui, même Garmyr. Oui, même ALban. Si ça se trouve, c’est lui. c’est peut-être ta seule chance ! Oui, mais ta seule chance de quoi ? Est-ce que c’est vraiment ton but, de te marier ? Est-ce que tu veux vraiment te lier à vie à quelqu’un ? De ce que t’en sais, et t’en sais pas grand chose, le mariage est peut-être différent, sur Efferias. Si ça se trouve, lui, il a des tonnes d’autres filles, en plus de toi. Roh, arrête de psychoter. Ca suffit. Regarde ses yeux, son visage.*
Elle le regardait attentivement. Même là, elle en cherchait pas à fouiller ses pensées. Elle avait, c'était évident, bien trop peur de qu’elle pourrait y trouver. Dans sa bouche, se mêlaient le goût du sel, l’amertume de son propre stress, une certaine sècheresse, et …
*Eh … C’est quoi, ça ? c’est acidulé, et pétillant, c’est … Il n’est pas stressé, il …*
Elle le regarda plus attentivement. Ses yeux pétillaient un peu. Il la regardait avec une intensité qui lui donnait des frissons dans le dos mais …
*Non … il me mènerait pas en bateau quand même ? Et d’ailleurs, pourquoi … *
L’odeur, cette odeur … Ce goût … La mer, il y avait la mer pas loin. Alors que faisaient-ils dans une pièce sombre ? Elle porta la main à son canon de bras, tenta d’allumer les lumières. Rien. Pourtant, elle faisait comme il lui avait montré, mais …
*il aurait quand même pas prévu son coup à ce point ? Si, si c’est tout à fait son genre mais …*
De nouveau son regard se reporta sur lui. Elle le sondait, sans chercher à fouiller son esprit, se refusant à outrepasser les termes de leur accord.
*Y a un truc qui ne colle pas. Ca va pas. Il ne me ferait pas ça.*
Elle en était persuadée à présent.
Luther … Allume les lumières, s'il te plaît.
alors qu’elle prononçait ces mots d’une voix encore peu assurée, elle s’avança vers lui, et prit la bague.Elle ne s’en rendait pas vraiment compte, mais elle tremblait. Les clés et le bijou rendaient tout cela très visible, et Luther pouvait alors très clairement voir l’état de confusion dans lequel elle se trouvait. Elle était persuadée qu’il lui cachait quelque chose et que le bijou était la clé; c’était ce sur quoi elle se focalisait.
Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il y des clés attachées. Elle regarda le porte clé, interdite.
Qu’est ce que …
*Nooooooon … Quand même ! il a la tête sur les épaules, lui, non ? On a jamais parlé de nos sentiments, il ferait asp ce genre de trucs … Ou alors c’est une coutume efferiane ? Non, c’est idiot, j’en aurais enetndu parler ! Tu te fais des idées ma vieille, l’âge te court sur le haricot ma fille !*
Et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent dans une grand pièce sombre, où la fraîcheur de l'air se disputait à son goût salé. Il y avait les odeurs aussi, les sons, bref, tous ses sens étaient en éveil pour comprendre où ils étaient et ce que diable ils fichaient là.Tous ses sens sauf un, et elle se laissa donc surprendre comme une bleue lorsque la lumière s’alluma, un spot révélant Luther un genou à terre, un écrin où reposait un anneau tendu vers elle. Il ne disait rien, comme pétrifié par le stress, semblait très solennel.
Elle resta extrêmement silencieuse, mais devint très pâle, et eut un léger mouvement de recul, très nettement perceptible.
*Fuis. Il s’est trompé de personne, fuis.*
Déjà ses yeux semblaient chercher les issues.
*Non, arrête, tu ne peux pas faire ça, tu dois lui expliquer que c’est pas comme ça qu’on fait les choses, que c’est trop tôt, que tu ne l’aimes pas, que votre relation n'est pas assez avancée.*
ELle regardait Luther.
*C’est vrai, ça ? T’es sûre de ça ? De pas l’aimer? Que votre relation est pas assez sérieuse ? Il t’a sauvé le cul plusieurs fois. Vous vivez ensemble depuis un an, couchez ensemble depuis six mois. Vous en vous êtes jamais disputés. il te respecte, prend en compte ton avis, tes opinions, et t’estime. Tu ne t’es jamais sentie aussi bien et à l’aise avec quelqu’un. Oui, même Garmyr. Oui, même ALban. Si ça se trouve, c’est lui. c’est peut-être ta seule chance ! Oui, mais ta seule chance de quoi ? Est-ce que c’est vraiment ton but, de te marier ? Est-ce que tu veux vraiment te lier à vie à quelqu’un ? De ce que t’en sais, et t’en sais pas grand chose, le mariage est peut-être différent, sur Efferias. Si ça se trouve, lui, il a des tonnes d’autres filles, en plus de toi. Roh, arrête de psychoter. Ca suffit. Regarde ses yeux, son visage.*
Elle le regardait attentivement. Même là, elle en cherchait pas à fouiller ses pensées. Elle avait, c'était évident, bien trop peur de qu’elle pourrait y trouver. Dans sa bouche, se mêlaient le goût du sel, l’amertume de son propre stress, une certaine sècheresse, et …
*Eh … C’est quoi, ça ? c’est acidulé, et pétillant, c’est … Il n’est pas stressé, il …*
Elle le regarda plus attentivement. Ses yeux pétillaient un peu. Il la regardait avec une intensité qui lui donnait des frissons dans le dos mais …
*Non … il me mènerait pas en bateau quand même ? Et d’ailleurs, pourquoi … *
L’odeur, cette odeur … Ce goût … La mer, il y avait la mer pas loin. Alors que faisaient-ils dans une pièce sombre ? Elle porta la main à son canon de bras, tenta d’allumer les lumières. Rien. Pourtant, elle faisait comme il lui avait montré, mais …
*il aurait quand même pas prévu son coup à ce point ? Si, si c’est tout à fait son genre mais …*
De nouveau son regard se reporta sur lui. Elle le sondait, sans chercher à fouiller son esprit, se refusant à outrepasser les termes de leur accord.
*Y a un truc qui ne colle pas. Ca va pas. Il ne me ferait pas ça.*
Elle en était persuadée à présent.
Luther … Allume les lumières, s'il te plaît.
alors qu’elle prononçait ces mots d’une voix encore peu assurée, elle s’avança vers lui, et prit la bague.Elle ne s’en rendait pas vraiment compte, mais elle tremblait. Les clés et le bijou rendaient tout cela très visible, et Luther pouvait alors très clairement voir l’état de confusion dans lequel elle se trouvait. Elle était persuadée qu’il lui cachait quelque chose et que le bijou était la clé; c’était ce sur quoi elle se focalisait.
Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il y des clés attachées. Elle regarda le porte clé, interdite.
Qu’est ce que …
- Version alternative 1: "We're looking for something dumb to do: hey baby, I think I wanna marry you !:
Il y eut un moment réellement très étrange: il tâta sa poche avec un air embarrassé par sa question, comme si …
*Nooooooon … Quand même ! il a la tête sur les épaules, lui, non ? On a jamais parlé de nos sentiments, il ferait asp ce genre de trucs … Ou alors c’est une coutume efferiane ? Non, c’est idiot, j’en aurais entendu parler ! Tu te fais des idées ma vieille, l’âge te court sur le haricot ma fille !*
Et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent dans une grand pièce sombre, où la fraîcheur de l'air se disputait à son goût salé. Il y avait les odeurs aussi, les sons, bref, tous ses sens étaient en éveil pour comprendre où ils étaient et ce que diable ils fichaient là.Tous ses sens sauf un, et elle se laissa donc surprendre comme une bleue lorsque la lumière s’alluma, un spot révélant Luther un genou à terre, un écrin où reposait un anneau tendu vers elle. Il ne disait rien, comme pétrifié par le stress, semblait très solennel.
Elle le regarda, médusée.
*Ah, si.*
Elle sentait son coeur battre à en faire exploser sa poitrine, son sang tambouriner à ses oreilles. Elle était d’ailleurs sourde à tout autre bruit, et s’il avait parlé, elle ne l’aurait simplement pas entendu. Elle cligna des yeux, tentant de décrypter ses propres sentiments.
Elle le connaissait depuis un peu plus d’un an. Il lui avait déjà sauvé la mise, plusieurs fois, voire la vie lorsqu’il l’avait extraite de l’Envolée et gardée chez lui. Il était pour elle plein d’attentions, et ils riaient beaucoup ensemble. Mais ils ne faisaient pas que rire: ils travaillaient aussi, et c’était dans ce contexte qu’il l’impressionnait le plus, et qu’elle se rendait compte qu’il l’estimait également. Evidemment, s'il étaient aussi amis, et elle avait rarement eu une relation aussi franche et entière avec quelqu’un, s’était rarement sentie aussi proche, intellectuellement, d’une autre personne. Il savait beaucoup sur elle, et, même s’il conservait des parts d’ombre, elle en savait aussi beaucoup sur lui. Et malgré ça, ils s'appréciaient toujours, en vivant ensemble depuis un an. Depuis six mois, leurs rapports avaient changé, après qu’ils se soient longtemps tourné autour. Et même là, elle continuait à l’apprécier. ils ne se disputaient pas, s'entendaient bien, s’accordaient bien, sur tous les points. Elle n’avait jamais eu une telle connivence, ni même une telle aisance, et ne s’était jamais sentie aussi proche de quelqu'un.
Elle avait terriblement peur de le perdre, et lorsqu’il lui souriait, elle avait envie de le faire sourire en permanence, jusqu’à ce qu’il soit vieux et édenté.
*Alors ... C’est peut-être ça. Ca que t’attendais sans le savoir. *
Ils n’avaient jamais mis les mots sur rien, mais il était manifestement possible qu’il en soit au même stade qu'elle.
D’accord.
Elle lui sourit. Son coeur battait toujours très fort, mais elle était sûre de sa décision. Si elle avait auparavant plaisanté à ce sujet, elle était à présent sérieuse, et déterminée, même si c’était un coup de tête.
Un sourire espiègle fendit malgré tout son visage.
Mais je garde mon nom ! Il y a “mer” dedans, ce serait dommage qu’elle ne soit plus toujours avec moi.
Elle lui fit un clin d’oeil, et écrasa une larme qui perlait un coin de son oeil. Elle ne savait pas vraiment comment réagir ensuite, même si elle mourrait d’envie de le faire se relever et de l’embrasser passionnément.
- Version alternative 2: la fuite:
Il y eut un moment réellement très étrange: il tâta sa poche avec un air embarrassé par sa question, comme si …
*Nooooooon … Quand même ! il a la tête sur les épaules, lui, non ? On a jamais parlé de nos sentiments, il ferait asp ce genre de trucs … Ou alors c’est une coutume efferiane ? Non, c’est idiot, j’en aurais enetndu parler ! Tu te fais des idées ma vieille, l’âge te court sur le haricot ma fille !*
Et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent dans une grand pièce sombre, où la fraîcheur de l'air se disputait à son goût salé. Il y avait les odeurs aussi, les sons, bref, tous ses sens étaient en éveil pour comprendre où ils étaient et ce que diable ils fichaient là.Tous ses sens sauf un, et elle se laissa donc surprendre comme une bleue lorsque la lumière s’alluma, un spot révélant Luther un genou à terre, un écrin où reposait un anneau tendu vers elle. Il ne disait rien, comme pétrifié par le stress, semblait très solennel.
Elle resta extrêmement silencieuse, mais devint très pâle, et eut un léger mouvement de recul, très nettement perceptible.
*Fuis. Il s’est trompé de personne, fuis.*
Déjà ses yeux semblaient chercher les issues. Il n’y en avait qu’une qui lui soit visible: le wagon par lequel elle était arrivée. paniquée, elle commença à reculer en ne le voyant pas bouger, pas ciller, pas sourire, pas nier, pas retirer sa demande. ses yeux cherchaient partout, mais rien, rien d’autre que l'obscurité, et cet homme, un genou à terre bague à la main, l’air stressé et solennel, espérant d’elle un oui, imaginant qu’il lui faisait le plus beau cadeau au monde.
Une nouvelle bouffée de panique monta, et d’un pas raide et rapide, elle s’avança vers lui, le contourna, et remonta dans le wagon, qu’elle activa de son canon, et qui la ramena à la caverne aux merveilles vide qu’elle traversa en jugulant les tremblements de ses mains, puis elle arriva aux vestiaires où elle reprit l'ascenseur. Elle s’y défit de son canon de bras, et sortit, toujours très raide, du bâtiment.
La panique montait avec la nausée, et soudain elle eut un hoquet, se retrouva à quatre pattes, et vomit en pleine rue, incapable de se retenir. Lorsqu’elle se releva, maculée de bile, le front en sueur, les larmes aux yeux, tremblante, elle vit sur elle le regard des passants, et un homme qui tenta de s’approcher, pour l’aider sans doute. Elle percevait leur surprise, leur dégout. Elle se dégouta elle-même, et prit ses jambes à son cou. Elle courut, courut jusqu’au port. Là, entre deux navires, elle s’assit, se permit de respirer.
Il y avait l’odeur de la mer, des algues, du bois. Celle des poissons, de la sueur, et des marchandises. Il y avait le vent, le bruit des oiseaux, le brouhaha de la foule. Il y avait tout ce qu’elle connaissait, depuis toujours, tout ce qu’elle avait abandonné dix mois avant, tout ce qu’elle aspirait à retrouver. Elle se releva, s’essuya la bouche de nouveau. Elle avait tout laissé chez Luther, et n’y retournerait pas. Elle avait trop honte, elle se détestait trop. Elle fit le tour du port, et trouva ce qu’elle cherchait.
Quelques heures plus tard, elle prenait la mer, pour une destination inconnue, décidée à ne plus s’approcher de Delabost par aucun moyen, décidée à disparaître.
- Version alternative 3: le foutage de gueule:
Il y eut un moment réellement très étrange: il tâta sa poche avec un air embarrassé par sa question, comme si …
*Nooooooon … Quand même ! il a la tête sur les épaules, lui, non ? On a jamais parlé de nos sentiments, il ferait asp ce genre de trucs … Ou alors c’est une coutume efferiane ? Non, c’est idiot, j’en aurais entendu parler ! Tu te fais des idées ma vieille, l’âge te court sur le haricot ma fille !*
Et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent dans une grand pièce sombre, où la fraîcheur de l'air se disputait à son goût salé. Il y avait les odeurs aussi, les sons, bref, tous ses sens étaient en éveil pour comprendre où ils étaient et ce que diable ils fichaient là.Tous ses sens sauf un, et elle se laissa donc surprendre comme une bleue lorsque la lumière s’alluma, un spot révélant Luther un genou à terre, un écrin où reposait un anneau tendu vers elle. Il ne disait rien, comme pétrifié par le stress, semblait très solennel.
*Nooooooon …*
Elle le jaugea d’un air moqueur, ses yeux pétillants. Elle sentait le piège. Il y avait quelque chose qui clochait.
*L’odeur. Ca sent la mer. Pourquoi il me ferait une demande en mariage, alors qu’on couche juste ensemble dans un entrepôt vide qui sent la mer ?*
Elle eut un sourire moqueur.
* Certes, ça nous ressemble, ça fait une bonne association de nous deux. Mais tout de même ! Non, et puis il y a un truc dans ses yeux, dans ses gestes dans … Son goût ... *
Soudain son regard se fit plus perçant alors qu'elle souriait en le regardant.
Tu te fous de ma gueule c’est ça ? Ca fait partie d’un putain de plan, et t’essaie de me faire marcher, hein ?
sa voix était amusée, on sentait le rire venir.
Bordel, t’aurais été bien emmerdé si je t’avais dit oui ! Bon allez, il est où mon cadeau ?!
Elle rit, et avança vers lui, prit la bague. Soudain, sa mine se fit surprise.
Des … clés ?
Elle le regarda, alors qu'il se relevait, haussant un sourcil surpris.
C’est quoi cette histoire, qu’est-ce que tu mijotes ?
- Version alternative 4: l'attaque:
- Il y eut un moment réellement très étrange: il tâta sa poche avec un air embarrassé par sa question, comme si …
*Nooooooon … Quand même ! il a la tête sur les épaules, lui, non ? On a jamais parlé de nos sentiments, il ferait pas ce genre de trucs … Ou alors c’est une coutume efferiane ? Non, c’est idiot, j’en aurais entendu parler ! Tu te fais des idées ma vieille, l’âge te court sur le haricot ma fille !*
Et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent dans une grand pièce sombre, où la fraîcheur de l'air se disputait à son goût salé. Il y avait les odeurs aussi, les sons, bref, tous ses sens étaient en éveil pour comprendre où ils étaient et ce que diable ils fichaient là.Tous ses sens sauf un, et elle se laissa donc surprendre comme une bleue lorsque la lumière s’alluma, un spot révélant Luther un genou à terre, un écrin où reposait un anneau tendu vers elle. Il ne disait rien, comme pétrifié par le stress, semblait très solennel.
Qu’est-ce que tu fous, bordel ?
Elle eut un instant de panique, durant lequel elle ne fut plus capable de réfléchir normalement, de contrôler normalement. Elle entra. Elle força toutes les barrières qu’il pouvait avoir érigée, quitte à lui faire mal, quitte à lui donner des migraines fulgurantes, quitte à ce qu’il se sente mal. Elle réagit de la manière la plus animale, la plus instinctive qui soit pour une Télépathe, elle entra dans son esprit, sans se soucier de son consentement, sans se soucier de leurs accords. Elle lui avait appris à ériger des barrières, mais lui avait toujours dit qu’elles tiendraient difficilement face à un Télépathe à pleine puissance et très décidé. Elle était une Télépathe à pleine puissance, très décidée et pas mal paniquée. Elle n’eut que très peu de difficultés à se frayer un chemin, accédant à tout.
Elle revit par flashs rapides, des morceaux de sa vie à lui, qui n’avaient rien à voir, dont elle ne voulait pas, déclenchés par son intrusion. Enfance, rues d’Efferias, école, adolescence, travail, études, cerveau suractif, pensées rapides, associations, premiers succès, premiers échecs, les autres. Des choses qu’il ne lui avait jamais dites, des visages jamais évoqués. Elle les ignora, alors même qu'elle-même devait lui implanter sa peur soudaine, et des souvenirs personnels, de son frère, de ses parents, des choses vagues, désagréables. Le bateau, la mer, al découverte du roulis. Elle sentit son excitation, vit des fragments de plans, se vit. Elle revit des souvenirs partagés, les ignora. Des moments de bonheur, des sourires, des frôlements, des baisers. Ce n’était pas ce qu’elle cherchait. Elle sentit sa confusion, et la tempête réprimée de sentiments. Toutes ses choses, verrouillées, ignorées, mises sous cloche. La violence d’une vie sous contrôle. Elle trouva enfin la trace de ce qu’elle cherchait. un premier cadeau. Son sourire, sa joie, une idée qui avait déjà existé, qui se faisait plus présente. Des sentiments repoussés, des sensations exacerbées. Tout en se sentant rougir, elle repoussa les images. Elle ne voulait pas se voir comme il la voyait, pas dans ces situations. Elle continua. Elle le sentait tenter de la repousser, mais elle allait trop vite, trop fort, et il n’avait jamais vécu une telle attaque. Cela ne faisait que quelques secondes qu’elle était entrée, mais déjà, son front perlait de sueur. Enfin. Le plan, mis sur pied de longue date, peaufiné des mois. La création gigantesque, et l’espièglerie de sa découverte. L’envie de la tester, de la rouler, de s’amuser. L’inconscience totale et manifeste, aussi, des réactions qu’une telle situation pouvait déclencher.
Un plan. Ce n’était qu’un plan, une façade pour un vrai cadeau, quelque chose de plus gros et plus petit à la fois. Il ne voulait pas vraiment l’épouser. Il ne voulait pas lier leurs vies et leurs destins. Il voulait qu’elle travaille pour lui, avec lui. Il voulait la garder près de lui l’aimer, lui faire plaisir, la voir épanouie, la faire rire. Mais pas l’épouser. Il voulait l’associer à sa vie, mais pas ainsi.
Elle sortit de son esprit, aussi vite qu’elle y était entrée, soulagée autant que penaude et honteuse. Elle était trempée de sueur, sa tête la lançait, mais elle se précipita vers lui, se mit à sa hauteur, le prit dans ses bras. Elle savait les effets secondaires de ce genre d’attaque. Elle savait à quel point il était désagréable, horrible même, de voir ainsi forcée son intimité, de voir son individualité, ses décisions reniées. Elle savait aussi la douleur physique que cela pouvait provoquer, la sensation d’écrasement, les mots de tête et les tremblements. Elle s’accrocha à lui, en murmurant à quel point elle était désolée, en s’excusant, platement, dix fois, cent fois, mille fois.
Excuse-moi, je suis désolée, pardon, pardon, pardon, j’ai paniqué, j’ai eu peur, je n’ai pas réfléchi, j’ai eu besoin de savoir, je suis désolée … J’ai cru que … Que … Que tu voulais vraiment et moi … Je ne me sens pas prête, j’ai eu peur … Je ne suis pas habituée à ce que … A ce qu’on … m’aime et me fasse ce genre de choses … Je suis désolée, je n’aurais pas du réagir comme ça, j’aurais du te … Te poser la question, te demander, te … Je ne t’ai pas fait trop mal ? Je suis désolée je ne recommencerai plus ... Pardon, excuse-moi, je …
Elle reprenait son souffle à intervalles réguliers, avec une certaine difficulté.
Ton idée de cadeau était géniale, Luther mais … mais y a pas idée de … de présenter les choses comme ça, j’ai eu si peur, je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée, je n’aurais jamais du réagir de cette manière je … Si tu veux que je m’en aille, ne plus jamais travailler avec moi, que je déménage, que je disparaisse, je peux,je le ferai, je comprendrai je suis désolée …
- Luther DelabostEaquien.ne
- Messages : 45
Date d'inscription : 31/01/2018
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Lun 13 Jan 2020 - 16:37
Aëlia avait pali et avait eu un mouvement de recul. Ce n’était pas vraiment la réaction qu’attendait Luther. Il s’attendait à la voir hésiter, se moquer de lui, voire à le réprimander pour l’avoir faite marcher une fois le vrai cadeau dévoilé. Mais pas à la voir reculer. Il ne voulait pas l’épouser. C’était juste censé être une simple blague, une manière de la faire tourner en bourrique (un prank, comme on disait à l’époque). Ils vivaient ensemble depuis plusieurs mois et s’étaient rapprochés depuis l’anniversaire d’Aëlia. Il n’était pas prêt à s’engager, pas comme ça, avec le mariage. Sauf que pendant cette très longue seconde, il avait entrevu la possibilité de la perdre. Et il n’était pas prêt pour ça non plus. Il tenait trop à elle et à cet instant, il se demandait s’il n’était pas aller trop loin.
Luther … Allume les lumières, s'il te plaît.
Luther pouvait voir la confusion sur le visage d’Aëlia. Mais au moins elle n’était pas partie comme il l’avait craint un instant auparavant. Elle voulait allumer la lumière. Donc elle commencer à comprendre qu’il y avait une supercherie.
*A tes ordres*
Alors qu’il s’apprêtait à lancer l’éclairage, Aëlia s’approcha pour se saisir du bijou et des clés qui y étaient accrochées. Elle tremblait. Elle fixait le porte-clé.
Qu’est ce que …
Alors la lumière fut. Le hangar tout entier s’était éclairé. On pouvait voir un immense bassin remplit d’eau de mer. Le trajet les avait menés au port d’Hypnos. Le hangar tout entier était un immense quai. Amarré à ce quai se trouvait un navire. Semblable à celui qui était venu les chercher après leur fuite de l’Envolée. Également blanc immaculé, il était plus grand que son prédécesseur mais tout aussi effilé. Il portait sur chaque flanc le logo de LutherCorp. Il n’attendait plus que sa nouvelle capitaine pour lui donner un nom.
Luther essaya de s’exprimer d’une voix sûre, mais une certaine hésitation percée malgré tout.
Heu… Joyeux Nawel, Aëlia.
Luther … Allume les lumières, s'il te plaît.
Luther pouvait voir la confusion sur le visage d’Aëlia. Mais au moins elle n’était pas partie comme il l’avait craint un instant auparavant. Elle voulait allumer la lumière. Donc elle commencer à comprendre qu’il y avait une supercherie.
*A tes ordres*
Alors qu’il s’apprêtait à lancer l’éclairage, Aëlia s’approcha pour se saisir du bijou et des clés qui y étaient accrochées. Elle tremblait. Elle fixait le porte-clé.
Qu’est ce que …
Alors la lumière fut. Le hangar tout entier s’était éclairé. On pouvait voir un immense bassin remplit d’eau de mer. Le trajet les avait menés au port d’Hypnos. Le hangar tout entier était un immense quai. Amarré à ce quai se trouvait un navire. Semblable à celui qui était venu les chercher après leur fuite de l’Envolée. Également blanc immaculé, il était plus grand que son prédécesseur mais tout aussi effilé. Il portait sur chaque flanc le logo de LutherCorp. Il n’attendait plus que sa nouvelle capitaine pour lui donner un nom.
Luther essaya de s’exprimer d’une voix sûre, mais une certaine hésitation percée malgré tout.
Heu… Joyeux Nawel, Aëlia.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Mar 14 Jan 2020 - 10:38
Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase, rendue muette de sidération. Il y avait sous ses yeux un immense vaisseau, à quai. C’était ça, l’odeur qu’elle sentait. C’était ça, le silence. Luther avait privatisé une partie du port d’Hypnos, et y avait construit un quai pour son entreprise. Un quai sans vagues, donc.
Elle perdit son souffle, et toute contenance en même temps, incapable de savoir comment réagir. Lentement, il montait dans son cerveau une information cruciale: Luther venait de lui offrir un bateau, et ainsi, elle l’avait bien compris, la tête de sa flotte.
Putain, c’est tellement mieux que n’importe quelle demande en mariage …
C’était soufflé, puisqu’elle était bien incapable d’utiliser plus de ressources de son corps. Elle fut capable de se tourner vers lui, détachant sa vue du bateau qui l’hypnotisait, dont elle n’osait pas s’approcher, pas encore. Il pu ainsi profiter de son visage nimbé de larmes, et de l’expression de déroute et de félicité qui régnait sur son visage à présent. Elle put quant à elle voir la culpabilité, l’hésitation au fond de son regard. Elle eut un léger mouvement vers lui, amis se retint. On était dans son domaine à lui après tout, il pouvait y avoir des caméras partout, et … Et qu’est ce que les gens savaient d’eux ? Pour tout ce qu’elle en savait, il était très secret sur ces sujets-là, et ne devait pas vouloir que tout ça s’ébruite. Et puis, il y avait ce bateau, immense, énorme juste … pour elle.
Elle fit un pas en avant, vers le navire, puis un autre, et encore un autre. Un dernier, et elle arriva à son but. Des doigts, elle effleura la coque, hésitante, comme on aurait touché pour la première fois un cheval. Elle retira ses doigts immédiatement, comme électrocutée, surprise par la réalité du contact. Elle avança de nouveau la main, et cette fois, elle posa toute sa paume sur la coque. La froideur du métal lui faisait un effet étrange, mais en se concentrant, elle pouvait percevoir le doux mouvement de l’eau en dessous. Il venait de lui faire le plus beau cadeau qui soit, il venait de lui rendre tout ce à quoi elle avait dû s'arracher, tout ce dont elle avait été amputée. Il venait de lui redonner accès à ce qu’elle avait toujours connu, à ce qu’elle avait toujours cru vouloir pour toute une vie. Elle ferma les yeux, respira profondément. Puis elle se tourna vers Luther. Cette fois, elle vit son sourire, encore nerveux, encore hésitant face à sa réaction.
*Et puis merde. Il assumera.*
Alors, ses barrières tombèrent, et elle lui envoya un sourire éclatant au milieu de ses larmes. Elle s’élança vers lui, se jeta dans ses bras, contre son torse. Elle se jeta sur sa bouche, l’embrassa avec une passion, un entrain, une détermination comme elle n’en avait démontrés et comme il en avait sans doute peu vu, encore décuplés par l’abaissement total de toutes ses barrières, par le contact de la peau nue et fraîche de ses mains avec celle, tiède et douce, du cou de l’inventeur. Toutes ses pensées, toutes ses émotions pouvaient passer vers lui avec une facilité déconcertante, puisqu'elle le voulait ainsi. Il serait capable, elle le savait, de saisir la joie, le soulagement, le coeur qui battait, la sidération, la reconnaissance, la fierté, la joie, la surprise, l’amour, le sang qui pulsait, l’esprit qui s’emballait, la joie, l’excitation, l’impatience, l’émerveillement, la passion … Il serait capable oui, de sentir tout ça, grâce à son esprit qui s’ouvrait et se dévoilait, grâce à l’électricité sur leurs peaux, grâce à sa bouche, sa langue qui dansait. Il y avait un empressement, presque une violence, une rage dans ce baiser, comme pour s’assurer qu’il était là, et qu’il arrêtait les secrets, les conneries, et les plaisanteries douteuses. Pour lui assurer aussi qu’elle ne partirait pas, pas sans lui.
Merci …
Elle l'embrassa de nouveau, se serrant contre lui, vibrant d’émotions contenues. Elle venait de passer d’un extrême à l’autre de manière soudaine et se sentait à la fois épuisée et exaltée soudain. Elle le remercia encore, plusieurs fois, le lui murmurant à l’oreille, le glissant entre ses lèvres, s’assurant aussi d'une certaine manière de la réalité de la situation.
Me refais jamais, jamais un coup pareil, salaud, promets-moi que tu me referas jamais ça, que si un jour tu remets un genou à terre, ce sera vraiment pour …
Elle ne finit pas sa phrase, elle savait qu’il saurait, mais ne put s’empêcher d’ajouter:
Ca ou pour refaire tes lacets, mais y a pas de raison que t’aies de bague, hein ?
Ses yeux brillaient, tant de joie que de larmes. Elle l’embrassa de nouveau, et s’il était un tant soit peu malin, il saurait trouver dans ses baisers, dans les émotions qu’elle lui transmettait les mots qu’elle ne lui disait pas.
Elle perdit son souffle, et toute contenance en même temps, incapable de savoir comment réagir. Lentement, il montait dans son cerveau une information cruciale: Luther venait de lui offrir un bateau, et ainsi, elle l’avait bien compris, la tête de sa flotte.
Putain, c’est tellement mieux que n’importe quelle demande en mariage …
C’était soufflé, puisqu’elle était bien incapable d’utiliser plus de ressources de son corps. Elle fut capable de se tourner vers lui, détachant sa vue du bateau qui l’hypnotisait, dont elle n’osait pas s’approcher, pas encore. Il pu ainsi profiter de son visage nimbé de larmes, et de l’expression de déroute et de félicité qui régnait sur son visage à présent. Elle put quant à elle voir la culpabilité, l’hésitation au fond de son regard. Elle eut un léger mouvement vers lui, amis se retint. On était dans son domaine à lui après tout, il pouvait y avoir des caméras partout, et … Et qu’est ce que les gens savaient d’eux ? Pour tout ce qu’elle en savait, il était très secret sur ces sujets-là, et ne devait pas vouloir que tout ça s’ébruite. Et puis, il y avait ce bateau, immense, énorme juste … pour elle.
Elle fit un pas en avant, vers le navire, puis un autre, et encore un autre. Un dernier, et elle arriva à son but. Des doigts, elle effleura la coque, hésitante, comme on aurait touché pour la première fois un cheval. Elle retira ses doigts immédiatement, comme électrocutée, surprise par la réalité du contact. Elle avança de nouveau la main, et cette fois, elle posa toute sa paume sur la coque. La froideur du métal lui faisait un effet étrange, mais en se concentrant, elle pouvait percevoir le doux mouvement de l’eau en dessous. Il venait de lui faire le plus beau cadeau qui soit, il venait de lui rendre tout ce à quoi elle avait dû s'arracher, tout ce dont elle avait été amputée. Il venait de lui redonner accès à ce qu’elle avait toujours connu, à ce qu’elle avait toujours cru vouloir pour toute une vie. Elle ferma les yeux, respira profondément. Puis elle se tourna vers Luther. Cette fois, elle vit son sourire, encore nerveux, encore hésitant face à sa réaction.
*Et puis merde. Il assumera.*
Alors, ses barrières tombèrent, et elle lui envoya un sourire éclatant au milieu de ses larmes. Elle s’élança vers lui, se jeta dans ses bras, contre son torse. Elle se jeta sur sa bouche, l’embrassa avec une passion, un entrain, une détermination comme elle n’en avait démontrés et comme il en avait sans doute peu vu, encore décuplés par l’abaissement total de toutes ses barrières, par le contact de la peau nue et fraîche de ses mains avec celle, tiède et douce, du cou de l’inventeur. Toutes ses pensées, toutes ses émotions pouvaient passer vers lui avec une facilité déconcertante, puisqu'elle le voulait ainsi. Il serait capable, elle le savait, de saisir la joie, le soulagement, le coeur qui battait, la sidération, la reconnaissance, la fierté, la joie, la surprise, l’amour, le sang qui pulsait, l’esprit qui s’emballait, la joie, l’excitation, l’impatience, l’émerveillement, la passion … Il serait capable oui, de sentir tout ça, grâce à son esprit qui s’ouvrait et se dévoilait, grâce à l’électricité sur leurs peaux, grâce à sa bouche, sa langue qui dansait. Il y avait un empressement, presque une violence, une rage dans ce baiser, comme pour s’assurer qu’il était là, et qu’il arrêtait les secrets, les conneries, et les plaisanteries douteuses. Pour lui assurer aussi qu’elle ne partirait pas, pas sans lui.
Merci …
Elle l'embrassa de nouveau, se serrant contre lui, vibrant d’émotions contenues. Elle venait de passer d’un extrême à l’autre de manière soudaine et se sentait à la fois épuisée et exaltée soudain. Elle le remercia encore, plusieurs fois, le lui murmurant à l’oreille, le glissant entre ses lèvres, s’assurant aussi d'une certaine manière de la réalité de la situation.
Me refais jamais, jamais un coup pareil, salaud, promets-moi que tu me referas jamais ça, que si un jour tu remets un genou à terre, ce sera vraiment pour …
Elle ne finit pas sa phrase, elle savait qu’il saurait, mais ne put s’empêcher d’ajouter:
Ca ou pour refaire tes lacets, mais y a pas de raison que t’aies de bague, hein ?
Ses yeux brillaient, tant de joie que de larmes. Elle l’embrassa de nouveau, et s’il était un tant soit peu malin, il saurait trouver dans ses baisers, dans les émotions qu’elle lui transmettait les mots qu’elle ne lui disait pas.
- Luther DelabostEaquien.ne
- Messages : 45
Date d'inscription : 31/01/2018
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Dim 19 Jan 2020 - 21:17
La lumière avait coupé Aëlia dans sa phrase. Elle avait mis un moment avant de comprendre ce qui venait de se passer, ce que Luther venait de lui offrir.
Putain, c’est tellement mieux que n’importe quelle demande en mariage …
C’était sorti comme un réflexe. Luther n’était pas sûr qu’Aëlia ai eu conscience de prononcer cette phrase à voix haute. Une vague de soulagement le parcouru cependant en entendant cette phrase. Il regarda Aëlia s’approcher lentement du navire et le toucher pour s’assurer qu’il était bien réel. La scène avait l’air de se passer au ralenti, comme si le temps lui-même retenait son souffle avant d’être sûr de l’existence du vaisseau.
Alors elle se retourna, un sourire rayonnant sur son visage et ses yeux luisants de larmes, se jeta dans ses bras, et l’embrassa. Alors, tout le temps qui s’était compressé se libéra et reprit son cours avec une rage pareil à celle du baiser d’Aëlia. Il n’y avait plus qu’elle. Ses lèvres, le goût de sa langue, ses mains dans le cou de Luther, son corps serré contre le sien. Il y avait aussi la cascade d’émotions qui le submergait. Pas seulement les siens, mais aussi ceux de sa compagne. Joie, excitation, surprise, reconnaissance, amour… Tout cela passait en lui, et il aimait ça. C’était fatigant de recevoir autant d’émotions de quelqu’un d’autre, mais celles-ci le rendaient heureux. Et il savait que ses propres émotions se déversaient en Aëlia. Soulagement, joie, amour. Il n’avait jamais été aussi content qu’elle soit télépathe, car il aurait bien été incapable de mettre des mots sur la marée de sentiments qui montaient en lui. Il les laissait simplement passer en elle, et s’imprégnait des siens.
Me refais jamais, jamais un coup pareil, salaud, promets-moi que tu me referas jamais ça, que si un jour tu remets un genou à terre, ce sera vraiment pour …
Il savait parfaitement ce qu’elle voulait dire et fut incapable d’empêcher son sourire de prendre un air espiègle.
Ça ou pour refaire tes lacets, mais y a pas de raison que t’aies de bague, hein ?
Malgré le moment de panique précédent, il était fier de son coup, et il savait qu’Aëlia ressentirait cette fierté lorsqu’elle l’embrassa de nouveau. Lorsqu’il se lâchèrent enfin, lui aussi avait les yeux brillants.
Promis, plus de coup comme celui-là.
*En même temps j'aurais bien du mal à remonter un tel coup*
Tu veux l’inspecter peut-être, Capitaine ?
Il avait vraiment hâte de lui faire découvrir son nouveau navire, et encore plus de voir la réaction d’Aëlia au fur et à mesure de la visite.
Putain, c’est tellement mieux que n’importe quelle demande en mariage …
C’était sorti comme un réflexe. Luther n’était pas sûr qu’Aëlia ai eu conscience de prononcer cette phrase à voix haute. Une vague de soulagement le parcouru cependant en entendant cette phrase. Il regarda Aëlia s’approcher lentement du navire et le toucher pour s’assurer qu’il était bien réel. La scène avait l’air de se passer au ralenti, comme si le temps lui-même retenait son souffle avant d’être sûr de l’existence du vaisseau.
Alors elle se retourna, un sourire rayonnant sur son visage et ses yeux luisants de larmes, se jeta dans ses bras, et l’embrassa. Alors, tout le temps qui s’était compressé se libéra et reprit son cours avec une rage pareil à celle du baiser d’Aëlia. Il n’y avait plus qu’elle. Ses lèvres, le goût de sa langue, ses mains dans le cou de Luther, son corps serré contre le sien. Il y avait aussi la cascade d’émotions qui le submergait. Pas seulement les siens, mais aussi ceux de sa compagne. Joie, excitation, surprise, reconnaissance, amour… Tout cela passait en lui, et il aimait ça. C’était fatigant de recevoir autant d’émotions de quelqu’un d’autre, mais celles-ci le rendaient heureux. Et il savait que ses propres émotions se déversaient en Aëlia. Soulagement, joie, amour. Il n’avait jamais été aussi content qu’elle soit télépathe, car il aurait bien été incapable de mettre des mots sur la marée de sentiments qui montaient en lui. Il les laissait simplement passer en elle, et s’imprégnait des siens.
Me refais jamais, jamais un coup pareil, salaud, promets-moi que tu me referas jamais ça, que si un jour tu remets un genou à terre, ce sera vraiment pour …
Il savait parfaitement ce qu’elle voulait dire et fut incapable d’empêcher son sourire de prendre un air espiègle.
Ça ou pour refaire tes lacets, mais y a pas de raison que t’aies de bague, hein ?
Malgré le moment de panique précédent, il était fier de son coup, et il savait qu’Aëlia ressentirait cette fierté lorsqu’elle l’embrassa de nouveau. Lorsqu’il se lâchèrent enfin, lui aussi avait les yeux brillants.
Promis, plus de coup comme celui-là.
*En même temps j'aurais bien du mal à remonter un tel coup*
Tu veux l’inspecter peut-être, Capitaine ?
Il avait vraiment hâte de lui faire découvrir son nouveau navire, et encore plus de voir la réaction d’Aëlia au fur et à mesure de la visite.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Dim 26 Jan 2020 - 11:35
Elle sentait tout ce qu’il ressentait, amplifié encore par l’écho que cela faisait à ses propres sentiments, à ses propres pensées. Elle fut soulagée de sentir de l’amour aussi, là-dedans, pas juste une affection certaine. Il serait temps, sans doute, de discuter de leur relation, de mettre des choses à plat. Elle se rendait compte qu’elle voulait, cette fois, avoir des mots qui lui assureraient de la réalité de ce qu’elle percevait là. Elle voulait qu’ils définissent ce à quoi ils voulaient ressembler, ensemble, comment ils voulaient pouvoir se présenter au reste du monde. IL serait bientôt temps, oui, mais là, il y avait un immense bateau à explorer, un cadeau énorme, inimaginable sous son nez, et des bras qui la retenaient. Elle sentait la fierté de Luther face à ce qu’il venait de lui faire vivre, son impatience face à ce qui restait encore à venir et elle sourit un peu plus largement. Lorsqu’il lui proposa d’explorer le navire, elle rit.
Un peu que j’veux mon vieux !
Elle lui ébouriffa les cheveux, l’embrassa de nouveau, une dernière fois, et décolla son corps du sien, ne gardant que sa main dans la sienne. Il pouvait continuer à suivre ainsi ce qu’elle ressentait, tout ce qu’elle pensait. Elle ne le lâcherait pas. Elle se dirigea ainsi droit vers la passerelle qui menait au pont, tout en longeant la coque, la suivant du bout des doigts, impressionnée par ce contact si lisse et froid. Comment donc cela pouvait-il flotter ? Ca devait être sacrément lourd !
Elle posa un pied sur la passerelle, et un long frisson d’exaltation la parcourut, que Luther put sans aucun doute sentir. Elle serra sa main un peu plus fort alors qu’elle montait à bord. Son coeur battait à tout rompre, et son imagination fonctionnait à une vitesse folle, se figurant tout ce qu’elle pourrrait trouver à l'intérieur.
Un peu que j’veux mon vieux !
Elle lui ébouriffa les cheveux, l’embrassa de nouveau, une dernière fois, et décolla son corps du sien, ne gardant que sa main dans la sienne. Il pouvait continuer à suivre ainsi ce qu’elle ressentait, tout ce qu’elle pensait. Elle ne le lâcherait pas. Elle se dirigea ainsi droit vers la passerelle qui menait au pont, tout en longeant la coque, la suivant du bout des doigts, impressionnée par ce contact si lisse et froid. Comment donc cela pouvait-il flotter ? Ca devait être sacrément lourd !
Elle posa un pied sur la passerelle, et un long frisson d’exaltation la parcourut, que Luther put sans aucun doute sentir. Elle serra sa main un peu plus fort alors qu’elle montait à bord. Son coeur battait à tout rompre, et son imagination fonctionnait à une vitesse folle, se figurant tout ce qu’elle pourrrait trouver à l'intérieur.
- Luther DelabostEaquien.ne
- Messages : 45
Date d'inscription : 31/01/2018
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Lun 13 Avr 2020 - 17:28
Sans lâcher sa main, Aëlia se dirigea vers la passerelle comme si c’était elle qui allait faire visiter le navire. Elle marqua un temps d’arrêt une foi sur le pont. Elle observer son nouveau bâtiment et Luther pouvait sentir les questions qu’elle se posait. Il voulu dans un premier temps répondre à son amie. Puis il réalisa que ce n’était peut-être pas le meilleur moment pour un cours de physique. Alors il laissa simplement les explications se former dans son esprit pour rejoindre Aëlia.
L’alliage qui composait le navire n’était en réalité pas si lourd que ça. Efferias était une cité riche en cristaux, métaux et autres ressources du sous-sol. Bien sûr, les plus connus étaient les cristaux qui constituaient le socle de la technologie efferiane. Mais la cité possédait d’autre ressources aux propriété physiques étonnantes. La coque du navire était constituée d’un alliage mis au point par les laboratoires de LutherCorp, et possédait une structure particulière lui conférant à la fois légèreté et solidité. Luther avait également ajouté quelques cristaux à l’intérieur même de la coque afin de rajouter de la flottabilité. Ceux-ci avaient une propriété aussi étrange que pratique : ils repoussaient l’eau. En les disposants dans la bonne configuration dans la coque, ils assuraient une meilleure flottabilité.
De la taille d’une frégate, le navire présentait un pont quasiment plat. La seule chose qui dépassait était le poste de pilotage. Il était installé à la poupe, tous comme les quartiers de l’équipage et toute la machinerie. Luther mena son amie vers l’escalier pour grimper sur le poste de pilotage.
Le navire se pilote de l’intérieur, juste en dessus. Ça permet d’être à l’abri des intempéries et d’avoir accès à beaucoup d’informations sur le navire, la météo, la cargaison tout. Mais bon…
L’inventeur fit un geste de la main et un gouvernail métallique sorti du pont devant Aëlia.
Je me suis dit que tu aimerais pouvoir naviguer depuis l’extérieur !
Le canon de bras d’Aëlia s’alluma et se synchronisa de lui-même avec le navire.
Tu pourras gérer le pilotage avec ça. Toutes les informations du poste de pilotage sont accessibles sur ton canon de bras.
Il fit une pause avant de proposer à Aëlia d’aller visiter l’intérieur.
L’alliage qui composait le navire n’était en réalité pas si lourd que ça. Efferias était une cité riche en cristaux, métaux et autres ressources du sous-sol. Bien sûr, les plus connus étaient les cristaux qui constituaient le socle de la technologie efferiane. Mais la cité possédait d’autre ressources aux propriété physiques étonnantes. La coque du navire était constituée d’un alliage mis au point par les laboratoires de LutherCorp, et possédait une structure particulière lui conférant à la fois légèreté et solidité. Luther avait également ajouté quelques cristaux à l’intérieur même de la coque afin de rajouter de la flottabilité. Ceux-ci avaient une propriété aussi étrange que pratique : ils repoussaient l’eau. En les disposants dans la bonne configuration dans la coque, ils assuraient une meilleure flottabilité.
De la taille d’une frégate, le navire présentait un pont quasiment plat. La seule chose qui dépassait était le poste de pilotage. Il était installé à la poupe, tous comme les quartiers de l’équipage et toute la machinerie. Luther mena son amie vers l’escalier pour grimper sur le poste de pilotage.
Le navire se pilote de l’intérieur, juste en dessus. Ça permet d’être à l’abri des intempéries et d’avoir accès à beaucoup d’informations sur le navire, la météo, la cargaison tout. Mais bon…
L’inventeur fit un geste de la main et un gouvernail métallique sorti du pont devant Aëlia.
Je me suis dit que tu aimerais pouvoir naviguer depuis l’extérieur !
Le canon de bras d’Aëlia s’alluma et se synchronisa de lui-même avec le navire.
Tu pourras gérer le pilotage avec ça. Toutes les informations du poste de pilotage sont accessibles sur ton canon de bras.
Il fit une pause avant de proposer à Aëlia d’aller visiter l’intérieur.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Dim 26 Avr 2020 - 11:53
Grâce à sa nature de Télépathe, elle percevait directement ce que Luther pensait, puisque chacun avait ouvert son esprit, et que cette connexion était renforcée par le contact entre leurs peaux. Elle ne lui lâchait pas la main, et le suivait dans ses déplacements, avant de faire en sorte qu’il la suive alors qu’elle gambadait joyeusement sur le pont, comprenant grâce aux explications de Luther, comment une telle machinerie pouvait flotter (ce qui lui rappelait étrangement les explications de Kyril !), et s’extasiant sur tout ce qu’elle trouvait, tout ce qu’elle voyait. Elle n’avait jamais vu un tel navire, jamais rien ne lui avait jamais ressemblé lui semblait-il, et pourtant, elle en avait vu des dizaines et des dizaines lors de toutes ces années passées sur les flots.
En moins d’un an, elle s’était totalement réinventée, contrainte et forcée. mais LUther venait de lui offrir la possibilité de retourner à tout ce qu'elle aimait, à tout ce dont elle avait besoin, et c’était là tout ce qui lui importait: elle pourrait voguer à nouveau, et cette fois, elle serait son propre capitaine.
Capitaine ? Mais alors … Alors elle allait avoir un équipage ! Il allait falloir qu’elle engage des hommes, et les commande ? En était-elle seulement capable ? Elle en doutait soudain, elle qui un instant plus tôt se sentait prête à tout.
Pourtant, lorsqu’un gouvernail apparut sur le pont, ceci balaya toutes ses peurs, au moins pour un temps, et elle poussa un cri d joie, avant de se précipiter sur l'objet, lâchant de ce fait la main de l'inventeur, qu’elle tenait jusque là serrée dans la sienne. Elle alla faire tourner le gouvernail, constatant un mouvement facile et fluide -il allait falloir qu’elle fasse attention afin de ne pas envoyer la bête dans les récifs !-. Elle remarqua alors que Luther lui en parlait que son canon de bars brillait et vibrait : il se synchronisait donc au navire, et cela lui permettrait de piloter et d’avoir toutes les informations nécessaires à portée de main ! Elle poussa un nouveau cri de joie et sauta dans les bars de son ami, se pendant à son cou.
Oh merci, merci Luther ! C’est tellement incroyable, merci !
Elle blottit énergiquement sa tête dans son cou, avant d’y apposer un baiser, là où la peau était si tendre,:
C’est … parfait.
Elle lui sourit, se serra de nouveau contre lui, avant de lui reprendre la main:
Tu me fais visiter l'intérieur ?
En moins d’un an, elle s’était totalement réinventée, contrainte et forcée. mais LUther venait de lui offrir la possibilité de retourner à tout ce qu'elle aimait, à tout ce dont elle avait besoin, et c’était là tout ce qui lui importait: elle pourrait voguer à nouveau, et cette fois, elle serait son propre capitaine.
Capitaine ? Mais alors … Alors elle allait avoir un équipage ! Il allait falloir qu’elle engage des hommes, et les commande ? En était-elle seulement capable ? Elle en doutait soudain, elle qui un instant plus tôt se sentait prête à tout.
Pourtant, lorsqu’un gouvernail apparut sur le pont, ceci balaya toutes ses peurs, au moins pour un temps, et elle poussa un cri d joie, avant de se précipiter sur l'objet, lâchant de ce fait la main de l'inventeur, qu’elle tenait jusque là serrée dans la sienne. Elle alla faire tourner le gouvernail, constatant un mouvement facile et fluide -il allait falloir qu’elle fasse attention afin de ne pas envoyer la bête dans les récifs !-. Elle remarqua alors que Luther lui en parlait que son canon de bars brillait et vibrait : il se synchronisait donc au navire, et cela lui permettrait de piloter et d’avoir toutes les informations nécessaires à portée de main ! Elle poussa un nouveau cri de joie et sauta dans les bars de son ami, se pendant à son cou.
Oh merci, merci Luther ! C’est tellement incroyable, merci !
Elle blottit énergiquement sa tête dans son cou, avant d’y apposer un baiser, là où la peau était si tendre,:
C’est … parfait.
Elle lui sourit, se serra de nouveau contre lui, avant de lui reprendre la main:
Tu me fais visiter l'intérieur ?
- Luther DelabostEaquien.ne
- Messages : 45
Date d'inscription : 31/01/2018
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Lun 1 Juin 2020 - 11:02
Luther et Aëlia descendirent quelques marches pour visiter l’intérieur du poste de pilotage. Ils se retrouvèrent dans une salle plutôt spacieuse qui sembla s’éveiller à leur entrée. Côté proue, on retrouvait un gouvernail identique à celui qui était apparu au-dessus d’eux. Il se trouvait devant une immense vitre qui donnait une vue imprenable sur le pont et l’océan devant eux (enfin la porte du hangar pour l’instant…). De part et d’autre du gouvernail se trouvaient de nombreux écrans. Certains servaient à commander le navire, alors que d’autres affichaient des informations. Il y avait ici une carte du navire indiquant sa cargaison, son état et celle des différentes sections du navire. On trouvait là tout un tas d’informations sur la météo, les conditions de navigations, les marées… On trouvait également une combinaison de trois écrans qui diffusaient une image d’Elysion en donnant l’impression qu’une planète lumineuse flottait dans le vide. A la surface de la sphère se trouvait des reproductions très précises de Minos et Eaque, alors qu’une tache floue se trouvait à la place de Rhadamanthe. Luther savait que ce détail titillerait la curiosité de son amie et il attendait qu’elle fasse une remarque avant de se lancer dans des explications. C’est qu’il tenait à ses effets !
Le reste de la pièce était plutôt vide de tout ameublement et décoration, à l’exception d’un logo de LutherCorp évidemment.
Alors, Capitaine, ce poste de travail ? Je te laisse le soin de l’aménager comme tu veux.
Il désigna alors du menton une porte à l’opposé, côté poupe.
Idem pour tes quartiers. Pour l’instant il y a juste un lit, une table, une chaise et quelques rangements. Si tu veux aller faire un tour. Dit-il avec un clin d’œil à Aëlia.
Le reste de la pièce était plutôt vide de tout ameublement et décoration, à l’exception d’un logo de LutherCorp évidemment.
Alors, Capitaine, ce poste de travail ? Je te laisse le soin de l’aménager comme tu veux.
Il désigna alors du menton une porte à l’opposé, côté poupe.
Idem pour tes quartiers. Pour l’instant il y a juste un lit, une table, une chaise et quelques rangements. Si tu veux aller faire un tour. Dit-il avec un clin d’œil à Aëlia.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Dim 23 Aoû 2020 - 18:58
Répondant à sa demande, Luther mena Aëlia jusqu’à l’intérieur du poste de pilote qui n’avait absolument rien à voir avec ce qu’elle avait connu jusque-là. Ici point de bois qui craquait, point de carte épinglées, de sextants, et de complexes calculs. On y retrouvait certes le vue sur ce qui serait un jour l’océan mais n’était aujourd’hui que la porte du hangar, et le gouvernail, mais c’était bien les seuls points communs. En effet, dans la salle, il y avait des écrans. Énormément d’écrans. Sur ces écrans, qu’elle imaginait être d’une part tactiles, d’autre part reliés à son canon de bras, qui vibrait toujours comme un beau diable et ne cessait de briller, s’affichaient toutes les informations utiles à la navigation -y compris certaines auxquelles l’accès était habituellement fort compliqué. Elle émit un sifflement admiratif entre ses dents: tout ça allait sacrément lui simplifier la tâche (une fois qu’elle aurait maîtrisé la bête). Son attention fut attirée assez rapidement par la sphère lumineuse flottant dans le néant qui représentait Elysion, ornée de reproductions très précises des différents continents …
*Bon sang, mais avec quoi il a fait ça?!*
… A l’exception de Rhadamanthe, qui n’était qu’une tâche floue. Au petite sourire roublard de Luther devant son expression intéressée, elle comprit qu’il savait très bien que cela piquerait sa curiosité, et que c’était là un nouvel effet de manches qu’il lui réservait. Espiègle, elle décida donc de le laisser un peu mariner dans son jus avant de lui faible la joie de lui poser la question.
La pièce restait très dépouillée, et elle savait que ce serait à elle d’y apporter sa touche personnelle. Mis à part de logo de LutherCorp, rien n’indiquait une quelconque provenance ou appartenance du navire,e t il était hors de question que cela reste aussi neutre. Un peu de panache, que diable ! Il lui fit alors une remarque qui correspondait très exactement à ses pensées à cet instant là, et elle lui fit un clin d’oeil.
Les grands esprit se rencontrent ! J’y pensais justement. Compte sur moi pour ça.
Elle lui sourit, et son sourire s’élargit lorsqu’il lui proposa de visiter ses appartements.
Oh mais ce sera avec plaisir, monsieur l’ingénieur ! Tu viens avec moi ?
Et, sans réellement lui demander son avis, elle lui prit la main et franchit la porte qui les menait à ses quartiers. Ceux-ci étaient attenants au poste de pilotage, ce qui était un bon point, et manifestement éloignés du reste de l’équipage. Elle repéra immédiatement des fenêtres. Ce pluriel lui indiqua aussi qu’ils étaient grands;, plus spacieux que sur les bateaux sur lesquels elle avait déjà navigué. Si aujourd’hui ils ne lui permettaient de voir que le hangar, bientôt espérait-elle, elle pourrait profiter des flots et de l’horizon à perte de vue. Cependant, Luther n’avait pas menti. L’ameublement, quoique pratique, était sommaire, et épuré -rappelant d’ailleurs la manière dont l’appartement d’Hypnos était décoré. Il n’y avait en effet qu’un lit -fait-, un bureau et des rangements. Si c’était actuellement parfaitement propre et rangé, elle pouvait déjà parier qu’en quelques jours d’occupation la pièce n’aurait plus rien à voir avec ce qu’elle était aujourd’hui: elle avait une tendance à en mettre un partout, quoiqu’elle s’y retrouve généralement facilement (ce “généralement” était important car cette manie lui avait déjà fait des frayeurs et donné lieu à un certain nombre d’anecdotes concernants des objets importants perdus, voire dérobés, qui étaient en fait enfouis dans le fourbi qu’était et avait toujours été sa cabine, ou sa chambre). Elle avisa une autre porte, qui donnait sur une salle de bain, elle aussi aménagée de manière très neutre,avec des lignes claires et des matériaux qu’elle peinait parfois à identifier, ressemblant donc toujours aux créations de Luther, et d’Efferias en général. Elle constata avec un sourire qu’il avait inclus une baignoire, une sorte de petit réfrigérateur et une armoire à pharmacie dans la pièce, confirmant ainsi qu’il la connaissait parfaitement.
C’est … très impressionnant.
Elle vint se blottir dans ses bras et l’embrasser doucement, plusieurs fois à la suite.
Depuis combien de temps es-ce que tu prépares ça, dis-moi ? lui murmura-t-elle à l’oreille entre deux baisers.
*Bon sang, mais avec quoi il a fait ça?!*
… A l’exception de Rhadamanthe, qui n’était qu’une tâche floue. Au petite sourire roublard de Luther devant son expression intéressée, elle comprit qu’il savait très bien que cela piquerait sa curiosité, et que c’était là un nouvel effet de manches qu’il lui réservait. Espiègle, elle décida donc de le laisser un peu mariner dans son jus avant de lui faible la joie de lui poser la question.
La pièce restait très dépouillée, et elle savait que ce serait à elle d’y apporter sa touche personnelle. Mis à part de logo de LutherCorp, rien n’indiquait une quelconque provenance ou appartenance du navire,e t il était hors de question que cela reste aussi neutre. Un peu de panache, que diable ! Il lui fit alors une remarque qui correspondait très exactement à ses pensées à cet instant là, et elle lui fit un clin d’oeil.
Les grands esprit se rencontrent ! J’y pensais justement. Compte sur moi pour ça.
Elle lui sourit, et son sourire s’élargit lorsqu’il lui proposa de visiter ses appartements.
Oh mais ce sera avec plaisir, monsieur l’ingénieur ! Tu viens avec moi ?
Et, sans réellement lui demander son avis, elle lui prit la main et franchit la porte qui les menait à ses quartiers. Ceux-ci étaient attenants au poste de pilotage, ce qui était un bon point, et manifestement éloignés du reste de l’équipage. Elle repéra immédiatement des fenêtres. Ce pluriel lui indiqua aussi qu’ils étaient grands;, plus spacieux que sur les bateaux sur lesquels elle avait déjà navigué. Si aujourd’hui ils ne lui permettaient de voir que le hangar, bientôt espérait-elle, elle pourrait profiter des flots et de l’horizon à perte de vue. Cependant, Luther n’avait pas menti. L’ameublement, quoique pratique, était sommaire, et épuré -rappelant d’ailleurs la manière dont l’appartement d’Hypnos était décoré. Il n’y avait en effet qu’un lit -fait-, un bureau et des rangements. Si c’était actuellement parfaitement propre et rangé, elle pouvait déjà parier qu’en quelques jours d’occupation la pièce n’aurait plus rien à voir avec ce qu’elle était aujourd’hui: elle avait une tendance à en mettre un partout, quoiqu’elle s’y retrouve généralement facilement (ce “généralement” était important car cette manie lui avait déjà fait des frayeurs et donné lieu à un certain nombre d’anecdotes concernants des objets importants perdus, voire dérobés, qui étaient en fait enfouis dans le fourbi qu’était et avait toujours été sa cabine, ou sa chambre). Elle avisa une autre porte, qui donnait sur une salle de bain, elle aussi aménagée de manière très neutre,avec des lignes claires et des matériaux qu’elle peinait parfois à identifier, ressemblant donc toujours aux créations de Luther, et d’Efferias en général. Elle constata avec un sourire qu’il avait inclus une baignoire, une sorte de petit réfrigérateur et une armoire à pharmacie dans la pièce, confirmant ainsi qu’il la connaissait parfaitement.
C’est … très impressionnant.
Elle vint se blottir dans ses bras et l’embrasser doucement, plusieurs fois à la suite.
Depuis combien de temps es-ce que tu prépares ça, dis-moi ? lui murmura-t-elle à l’oreille entre deux baisers.
- Luther DelabostEaquien.ne
- Messages : 45
Date d'inscription : 31/01/2018
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Sam 3 Avr 2021 - 16:48
Luther rendit ses baisers à Aëlia, et lui répondit avec un sourire espiègle.
Ça dépend, tu parles du bateau ou du cadeau ? Le navire est un projet de longue date, d’ailleurs tu as déjà été sur le prototype.
Il faisait évidemment référence au jour où ils avaient quitté l’Envolée. Le jour où elle avait tout laissé derrière elle. Et le jour où leurs destins se sont liés. Les deux compagnons ne s’étaient pas quittés depuis, et n’avaient de toute évidence pas l’intention de le faire.
Quant à t’en faire cadeau, disons que j’y réfléchis depuis quelques temps.
Il ponctua sa phrase d’un clin d’œil.
Allez, viens, on continue la visite !
Ils sortirent donc des quartiers des nouveaux quartiers d’Aëlia et du poste de pilotage pour retourner sur le pont. De là un escalier les mena dans les entrailles du navire et débouchait sur un couloir. La soute se trouvait coté proue. Coté poupe, on trouvait six portes de chaque côté ainsi qu’une troisième au bout du couloir. Luther expliqua à sa compagne que l’équipage n’avait besoin que de cinq membres pour faire fonctionner le navire, l’entretenir, s’occuper de la cargaison et faire des réparations si cela s’avère nécessaire. Il avait cependant prévu plus de cabine pour permettre d’accueillir un plus grand équipage et organiser des quarts de travail. Il y avait également la possibilité d’accueillir une ou deux personnes supplémentaires si une mission nécessitant des compétences particulières était affectée à Aëlia. Le chef d’entreprise avait fait en sorte que chacun possède une cabine individuelle afin de permettre à chacun de conserver une intimité. Chaque cabine comprenait un lit intégré à la paroi pour gagner de la place, une petite douche individuelle, un petit casier pour les affaires ainsi qu’un bureau (dans la paroi également) et une chaise.
La salle des machines se trouvé derrière la dernière porte au bout du couloir. Elle abritait également les cristaux qui assuraient le fonctionnement de tout le navire. Ceux-ci venaient s’insérer dans des cadres insérés dans des râteliers dans une sorte de grande armoire qui permettait ensuite de les lire et d’en extraire les différentes capacités. Celle-ci, une fois en marche, émettait une sorte de bourdonnement sourd accompagné de vibrations constantes. Une console permettait de suivre l’état des cristaux en mesurant différents paramètres comme la science efferianne savait si bien le faire. Pour finir, deux petites trappes, à bâbord et à tribord, permettaient d’accéder à des coursives qui couraient tout le long du navire et permettaient d’accéder aux cristaux de la coque. On trouvait deux autres trappes dans la soute au cas où les accès seraient bloqué dans la salle des machines.
Il faudra que tu suives une petite formation pour apprendre quel cristal fait quoi, lesquels peuvent être échanger sans problèmes et ceux qu’il ne faut SURTOUT pas échanger, tout ça tout ça. T’inquiètes, pas besoin de maitriser la cristallographie, la cinétisation de la lumière ou la résolution du paradoxe de Bob, hein ! Il faut juste que tu sois capable de faire des réparations d’urgence en cas de soucis.
Ça dépend, tu parles du bateau ou du cadeau ? Le navire est un projet de longue date, d’ailleurs tu as déjà été sur le prototype.
Il faisait évidemment référence au jour où ils avaient quitté l’Envolée. Le jour où elle avait tout laissé derrière elle. Et le jour où leurs destins se sont liés. Les deux compagnons ne s’étaient pas quittés depuis, et n’avaient de toute évidence pas l’intention de le faire.
Quant à t’en faire cadeau, disons que j’y réfléchis depuis quelques temps.
Il ponctua sa phrase d’un clin d’œil.
Allez, viens, on continue la visite !
Ils sortirent donc des quartiers des nouveaux quartiers d’Aëlia et du poste de pilotage pour retourner sur le pont. De là un escalier les mena dans les entrailles du navire et débouchait sur un couloir. La soute se trouvait coté proue. Coté poupe, on trouvait six portes de chaque côté ainsi qu’une troisième au bout du couloir. Luther expliqua à sa compagne que l’équipage n’avait besoin que de cinq membres pour faire fonctionner le navire, l’entretenir, s’occuper de la cargaison et faire des réparations si cela s’avère nécessaire. Il avait cependant prévu plus de cabine pour permettre d’accueillir un plus grand équipage et organiser des quarts de travail. Il y avait également la possibilité d’accueillir une ou deux personnes supplémentaires si une mission nécessitant des compétences particulières était affectée à Aëlia. Le chef d’entreprise avait fait en sorte que chacun possède une cabine individuelle afin de permettre à chacun de conserver une intimité. Chaque cabine comprenait un lit intégré à la paroi pour gagner de la place, une petite douche individuelle, un petit casier pour les affaires ainsi qu’un bureau (dans la paroi également) et une chaise.
La salle des machines se trouvé derrière la dernière porte au bout du couloir. Elle abritait également les cristaux qui assuraient le fonctionnement de tout le navire. Ceux-ci venaient s’insérer dans des cadres insérés dans des râteliers dans une sorte de grande armoire qui permettait ensuite de les lire et d’en extraire les différentes capacités. Celle-ci, une fois en marche, émettait une sorte de bourdonnement sourd accompagné de vibrations constantes. Une console permettait de suivre l’état des cristaux en mesurant différents paramètres comme la science efferianne savait si bien le faire. Pour finir, deux petites trappes, à bâbord et à tribord, permettaient d’accéder à des coursives qui couraient tout le long du navire et permettaient d’accéder aux cristaux de la coque. On trouvait deux autres trappes dans la soute au cas où les accès seraient bloqué dans la salle des machines.
Il faudra que tu suives une petite formation pour apprendre quel cristal fait quoi, lesquels peuvent être échanger sans problèmes et ceux qu’il ne faut SURTOUT pas échanger, tout ça tout ça. T’inquiètes, pas besoin de maitriser la cristallographie, la cinétisation de la lumière ou la résolution du paradoxe de Bob, hein ! Il faut juste que tu sois capable de faire des réparations d’urgence en cas de soucis.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Essaie de ne pas rayer la peinture ! (Aëlia et Luther)
Lun 12 Avr 2021 - 15:40
Elle avait la sensation de savourer chaque instant, dans un pétillement de sens et de joie qui la ravissait. D’une manière ou d’une autre, il y avait toujours un bout d’elle en contact avec lui, même le bout des doigts avec le dos d’une main alors qu’elle le suivait dans les couloirs, séduite à l’idée que c’était leur rencontre qui lui avait, entre autres, inspiré ce monument. Il y avait quelque chose de grisant dans le fait de fréquenter quelqu’un qui avait tant d’idées et surtout qui était capable de les mettre en oeuvre, de les réaliser, rebondissant sans cesse et sans difficultés apparentes. Elle amira l'organisation du navire, l'ingéniosité dans l’utilisation de l’espace, et la logique avec laquelle la répartition des cabines était pensée, tout en se disant que cinq personnes, c’était vraiment peu et que si des navires comme celui-ci se répandaient et devenaient plus ordinaires, un grand nombre de marins allaient se retrouver au chômage.
Ceci dit; c’est évidemment la salle des machines qui vint la cueillir et lui fit émettre un sifflement admiratif et impressionné. Ca ne ressemblait à rien, absolument rien de ce qu’elle connaissait. Les cristaux insérés partout donnaient un aspect complètement surréaliste à cette scène en l’éclairant de manière indirecte, et les vibrations y ajoutaient un fond sonore des plus étranges. Elle hocha la tête, un peu ébahie devant tout ça, alors que Luther lui parlait de la formation à suivre. ca lui semblait indispensable en effet, ou elle aurait été capable d’encastrer le navire quelque part, de le transformer en machine volante ou en bombe, se connaissant.
Erm, j’aimerais bien maîtriser un peu plus que les réparations d’urgence … Te connaissant, tu ne m'accompagneras pas à chaque voyage, et j'aimerais bien savoir comment ça marche tous ces machins là tout de même. Note bien que ta présence et ta compagnie ne me déplairaient pas du tout ceci !
Elle assortit sa dernière remarque d’un clin d’oeil complice (de ceux qui permettaient de se sortir de n’importe quelle situation). Elle se permit d’aller fureter un peu plus dans la salle des machines, assez impressionnée par la débauche de matières.
Bon, et dis-moi, mon cher … C’est un très beau cadeau, mais je te connais ! Ca n’a rien d’une péniche de plaisance. Quel rôle tu nous réserves, à lui et moi ?
Elle était revenue près de lui, le regardant, un brin moqueuse, un brin séduisante.
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le faire déverrouiller ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de déverrouiller le sujet.
Ceci dit; c’est évidemment la salle des machines qui vint la cueillir et lui fit émettre un sifflement admiratif et impressionné. Ca ne ressemblait à rien, absolument rien de ce qu’elle connaissait. Les cristaux insérés partout donnaient un aspect complètement surréaliste à cette scène en l’éclairant de manière indirecte, et les vibrations y ajoutaient un fond sonore des plus étranges. Elle hocha la tête, un peu ébahie devant tout ça, alors que Luther lui parlait de la formation à suivre. ca lui semblait indispensable en effet, ou elle aurait été capable d’encastrer le navire quelque part, de le transformer en machine volante ou en bombe, se connaissant.
Erm, j’aimerais bien maîtriser un peu plus que les réparations d’urgence … Te connaissant, tu ne m'accompagneras pas à chaque voyage, et j'aimerais bien savoir comment ça marche tous ces machins là tout de même. Note bien que ta présence et ta compagnie ne me déplairaient pas du tout ceci !
Elle assortit sa dernière remarque d’un clin d’oeil complice (de ceux qui permettaient de se sortir de n’importe quelle situation). Elle se permit d’aller fureter un peu plus dans la salle des machines, assez impressionnée par la débauche de matières.
Bon, et dis-moi, mon cher … C’est un très beau cadeau, mais je te connais ! Ca n’a rien d’une péniche de plaisance. Quel rôle tu nous réserves, à lui et moi ?
Elle était revenue près de lui, le regardant, un brin moqueuse, un brin séduisante.
Sujet verrouillé
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le faire déverrouiller ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de déverrouiller le sujet.
- [Archivé]L'art de la négociation [pv Luther]
- [Archivé] Accastillage et compagnie. [pv Aëlia et son équipage]
- [Archivé] "Je le veux" [sp Siffroy, Kyril, Béhékine, Aurore, Beldura, Isaac, Aëlia, Angel, etc.][Fête du Courage 2781]
- [Terminé] Viens Aëlia, marchons vers la fatalité. [pv Aëlia]
- Luther Delabost
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum