- Séléné SaralondëElysionien.ne
- Messages : 754
Date d'inscription : 02/09/2011
Age : 32
Localisation : Peut-être juste derrière toi, peut-être n'importe où ailleurs
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 08/05/2757
Âge: 33
Branche(s): Alf - Phabienne
Lieu de vie: Inconnu
Occupation: Inconnue
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité: 8
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Archivé]L'art de la négociation [pv Luther]
Dim 13 Nov 2022 - 15:56
Elle lissa sa veste, la mâchoire verrouillée. Nous étions le 20 Nephtalien 2787, la guerre était officiellement déclarée depuis 5 jours. Cela faisait 5 jours qu’Ulrik avait usurpé le trône de Rhadamanthe. Et cela faisait cinq jours qu’un mélange de terreur et de rage inondait ses veines et son cerveau d’un feu brûlant qui lui ôtait toute possibilité de sommeil d’aucune sorte. Combien de temps avait-elle dormi, exactement, depuis cet événement ? Combien de temps avait-elle dormi, exactement, depuis que tout avait basculé ? Elle se demandait si on ne pouvait pas compter ses heures de sommeil sur les doigts des deux mains … Elle se sentait à la fois épuisée et douloureusement énergique, boostée complètement par les nouvelles, par la panique, par les enjeux, par ce qu'elle avalait aussi.
Missionnée par son gouvernement, elle avait dû se rendre sur Minos, et, très précisément à Efferias. Plus précisément encore, au siège de LutherCorp. Il lui fallait parler à Luther Delabost, elle avait des propositions à lui faire. Et pas en son nom …
Le positionnement de l’industriel avait quelque peu affolé en haut lieu. Là où on s’attendait à un soutien franc, il avait opté pour une vision surplombante pacifiste certes très jolie et pleine de bons sentiments, mais qui ne les arrangeait pas énormément. Elle soupira: elle s’attendait à une négociation un peu musclée (même si elle n’avait aucune intention de taper sur l’inventeur). Elle étouffa un bâillement. Efferias était grande, et elle n’était pas habillée de la meilleure des manières pour traverser une telle cité. Elle avait donc un peu chaud, et cela avait tendance à l’endormir. En plus de quoi, elle était, pour la première fois depuis des jours et des jours, dans une atmosphère calme, feutrée, sans personne qui s’agitait autour d’elle. Ce silence, qui lui faisait un effet ouaté, lui donnait envie de dormir. Elle résistait, cependant, et se concentrait sur ce qu’elle avait à dire à l’un des hommes les plus influents d’Efferias.
Lorsque la porte s'ouvrit, elle se redressa, passant une dernière fois sa main sur l’avant de sa veste, autant pour la lisser que pour se calmer un peu. Il y avait eu trop d'événements et pas assez de sommeil pour qu’elle affiche son calme de façade aussi efficacement que d'habitude. Elle entra dans le bureau du chef d’entreprise. la décoration efferianne était très différente de celle des surfaciens, et elle avait du mal à s’empêcher de regarder autour d’elle en permanence. De plus, tout lui semblait très lumineux, et elle avait la sensation que ça lui écorchait la cornée. A l’invitation de l’industriel, elle s’assit dans un fauteuil face à lui, croisa les jambes.
Bonjour, monsieur Delabost. Merci de prendre de votre temps pour me recevoir, surtout dans ces circonstances.
Elle posa sur le bureau de l’homme ses feuillets, le regarda droit dans les yeux, franche.
Je ne vais pas vous prendre pour un imbécile, et je vais aller droit au but. Vous le savez, la situation actuelle est critique. Nous avons déjà collaboré par le passé, et je sais à quel point vous êtes inventif, efficace, et à quel point vous faites un travail de qualité. Nous, l’Alliance, aurions besoin de vous. Nous pensons que vous pouvez être un élément décisif pour nous permettre de contrer l’Ombre, et ses séides.
Elle s’autorisa un sourire.
Je suppose que vous savez très bien pourquoi nous préférons nous adresser à vous, plutôt qu'à votre concurrent Salvadori. Nous savons que nous pouvons vous faire confiance, là où nous craignons que Salvadori se tourne vers notre ennemi, quitte à jouer sur les deux tableaux. Nous ne nous adresserons donc qu’à vous. Mais nous aimerions avoir recours à vos inventions, dans un but offensif.
Elle se redressa.
Vous seul êtes en mesure de nous fournir des équipements qui ne seront pas en mesure d’être perturbés par la magie, et vous seul pourrez nous permettre de résister aux stratagèmes magiques que mettra en place, n’en doutez pas, l’Ombre.
Elle se renfonça un peu dans son fauteuil, y croisa les jambes, joignant ses doigts par leur sommet avec un sourire à l’inventeur.
Évidemment, et même si je sais que vous ne courrez pas après l’argent ou la renommée, vous serez aussi grassement payé que crédité pour votre contribution. Ne doutez pas que nous sommes prêts à beaucoup, pour vous avoir à nos côtés, monsieur Delabost.
Elle avait abattu ses cartes; à présent, elle attendait sa réponse.
Missionnée par son gouvernement, elle avait dû se rendre sur Minos, et, très précisément à Efferias. Plus précisément encore, au siège de LutherCorp. Il lui fallait parler à Luther Delabost, elle avait des propositions à lui faire. Et pas en son nom …
Le positionnement de l’industriel avait quelque peu affolé en haut lieu. Là où on s’attendait à un soutien franc, il avait opté pour une vision surplombante pacifiste certes très jolie et pleine de bons sentiments, mais qui ne les arrangeait pas énormément. Elle soupira: elle s’attendait à une négociation un peu musclée (même si elle n’avait aucune intention de taper sur l’inventeur). Elle étouffa un bâillement. Efferias était grande, et elle n’était pas habillée de la meilleure des manières pour traverser une telle cité. Elle avait donc un peu chaud, et cela avait tendance à l’endormir. En plus de quoi, elle était, pour la première fois depuis des jours et des jours, dans une atmosphère calme, feutrée, sans personne qui s’agitait autour d’elle. Ce silence, qui lui faisait un effet ouaté, lui donnait envie de dormir. Elle résistait, cependant, et se concentrait sur ce qu’elle avait à dire à l’un des hommes les plus influents d’Efferias.
Lorsque la porte s'ouvrit, elle se redressa, passant une dernière fois sa main sur l’avant de sa veste, autant pour la lisser que pour se calmer un peu. Il y avait eu trop d'événements et pas assez de sommeil pour qu’elle affiche son calme de façade aussi efficacement que d'habitude. Elle entra dans le bureau du chef d’entreprise. la décoration efferianne était très différente de celle des surfaciens, et elle avait du mal à s’empêcher de regarder autour d’elle en permanence. De plus, tout lui semblait très lumineux, et elle avait la sensation que ça lui écorchait la cornée. A l’invitation de l’industriel, elle s’assit dans un fauteuil face à lui, croisa les jambes.
Bonjour, monsieur Delabost. Merci de prendre de votre temps pour me recevoir, surtout dans ces circonstances.
Elle posa sur le bureau de l’homme ses feuillets, le regarda droit dans les yeux, franche.
Je ne vais pas vous prendre pour un imbécile, et je vais aller droit au but. Vous le savez, la situation actuelle est critique. Nous avons déjà collaboré par le passé, et je sais à quel point vous êtes inventif, efficace, et à quel point vous faites un travail de qualité. Nous, l’Alliance, aurions besoin de vous. Nous pensons que vous pouvez être un élément décisif pour nous permettre de contrer l’Ombre, et ses séides.
Elle s’autorisa un sourire.
Je suppose que vous savez très bien pourquoi nous préférons nous adresser à vous, plutôt qu'à votre concurrent Salvadori. Nous savons que nous pouvons vous faire confiance, là où nous craignons que Salvadori se tourne vers notre ennemi, quitte à jouer sur les deux tableaux. Nous ne nous adresserons donc qu’à vous. Mais nous aimerions avoir recours à vos inventions, dans un but offensif.
Elle se redressa.
Vous seul êtes en mesure de nous fournir des équipements qui ne seront pas en mesure d’être perturbés par la magie, et vous seul pourrez nous permettre de résister aux stratagèmes magiques que mettra en place, n’en doutez pas, l’Ombre.
Elle se renfonça un peu dans son fauteuil, y croisa les jambes, joignant ses doigts par leur sommet avec un sourire à l’inventeur.
Évidemment, et même si je sais que vous ne courrez pas après l’argent ou la renommée, vous serez aussi grassement payé que crédité pour votre contribution. Ne doutez pas que nous sommes prêts à beaucoup, pour vous avoir à nos côtés, monsieur Delabost.
Elle avait abattu ses cartes; à présent, elle attendait sa réponse.
- Luther DelabostEaquien.ne
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Date d'inscription : 31/01/2018
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Re: [Archivé]L'art de la négociation [pv Luther]
Dim 13 Nov 2022 - 16:33
Luther s'attendait a cette entrevue dès l'annonce de la guerre. Il ne s'attendait cependant pas à ce que ce soit Séléné Saralondë en personne qui vienne le rencontrer dans son bureau pour lui demander de l'aide. Il s'attendait à une armée de négociateurs, mais pas à l'Alliance incarnée. Il ne comptait pas perdre son temps, ressource qui s'amenuisait au fil des jours, à rencontrer des grattes papiers serviles et obséquieux en personne.
Il fut donc fort surpris quand on lui annonça que Séléné Saralondë s'était présentée au siège de LutherCorp. L'alliance voulait vraiment son aide et Saralondë comptait faire le job elle même. C'est une chose que le chef d'entreprise respectait et appréciait. Il renvoya donc son porte-parole vers d'autres taches où il serait plus utile et demanda à faire monter la représentante de l'Alliance directement dans son bureau.
Il attendit qu'elle soit dans l'ascenseur pour préparer deux tasses de cafés, avant d'en poser une de chaque coté de son bureau. Il était lui-même fatigué d'avoir réorganiser toute son entreprise pour la préparer à une économie de guerre, et ce n'était pas une mince affaire pour une entreprise aussi tentaculaire. Il sentait ses traits tirés, mais c'était l'avatar de la fatigue qu'il attendait dans son bureau. Lorsque la porte s'ouvrit pour laisser entrer l’envoyée alliée, Luther se dit qu'il lui faudrait trouver une métaphore plus forte encore.
L'inventeur invita son invitée à s’assoir avant de faire de même. Il l'écouta attentivement, sans un mot, puis bu une gorgée de café.
Non.
Il fut donc fort surpris quand on lui annonça que Séléné Saralondë s'était présentée au siège de LutherCorp. L'alliance voulait vraiment son aide et Saralondë comptait faire le job elle même. C'est une chose que le chef d'entreprise respectait et appréciait. Il renvoya donc son porte-parole vers d'autres taches où il serait plus utile et demanda à faire monter la représentante de l'Alliance directement dans son bureau.
Il attendit qu'elle soit dans l'ascenseur pour préparer deux tasses de cafés, avant d'en poser une de chaque coté de son bureau. Il était lui-même fatigué d'avoir réorganiser toute son entreprise pour la préparer à une économie de guerre, et ce n'était pas une mince affaire pour une entreprise aussi tentaculaire. Il sentait ses traits tirés, mais c'était l'avatar de la fatigue qu'il attendait dans son bureau. Lorsque la porte s'ouvrit pour laisser entrer l’envoyée alliée, Luther se dit qu'il lui faudrait trouver une métaphore plus forte encore.
L'inventeur invita son invitée à s’assoir avant de faire de même. Il l'écouta attentivement, sans un mot, puis bu une gorgée de café.
Non.
- Séléné SaralondëElysionien.ne
- Messages : 754
Date d'inscription : 02/09/2011
Age : 32
Localisation : Peut-être juste derrière toi, peut-être n'importe où ailleurs
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 08/05/2757
Âge: 33
Branche(s): Alf - Phabienne
Lieu de vie: Inconnu
Occupation: Inconnue
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité: 8
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé]L'art de la négociation [pv Luther]
Dim 13 Nov 2022 - 17:07
Attendant sa réponse, elle prit la tasse de café, en le remerciant d’un mouvement de tête. Elle n’eut pas à attendre longtemps, ceci dit, et autant dire que sa réponse donna un goût plus amer que de coutume au café.
Comment ça, “Non” ?
Elle n’était pas vraiment habituée à être confrontée à des refus, surtout aussi franc et massif. Ceci dit, elle avait déjà pu constater que l’entrepreneur était très entier, justement. Elle aurait peut-être du s’en douter, mais si ça avait été le cas, cela aurait voulu dire que toute sa tirade, son travail de présentation n’avait servi à … Rien. Elle se força à reprendre une gorgée de café, sans le quitter du regard. Elle aurait bien aimé qu’il développe un peu, pour tenter de lui opposer d’autres arguments.
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le faire déverrouiller ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de déverrouiller le sujet.
Comment ça, “Non” ?
Elle n’était pas vraiment habituée à être confrontée à des refus, surtout aussi franc et massif. Ceci dit, elle avait déjà pu constater que l’entrepreneur était très entier, justement. Elle aurait peut-être du s’en douter, mais si ça avait été le cas, cela aurait voulu dire que toute sa tirade, son travail de présentation n’avait servi à … Rien. Elle se força à reprendre une gorgée de café, sans le quitter du regard. Elle aurait bien aimé qu’il développe un peu, pour tenter de lui opposer d’autres arguments.
Sujet verrouillé
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le faire déverrouiller ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de déverrouiller le sujet.
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