[Archivé] Petite frayeur dans la capitale [PV Odéline]
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- Morgane WaspRhadamantien.ne
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Date d'inscription : 12/01/2020
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[Archivé] Petite frayeur dans la capitale [PV Odéline]
Ven 6 Mar 2020 - 13:05
Cachée bien au chaud et en sécurité dans sa petite grotte confortable - pour elle - Morgane Wasp ouvrit les yeux réveillés par le chant des oiseaux et des autres petits bruits de la nature. Sa petite grotte bien cachée dans les montagnes de Rhadamanthe, la jeune femme n'avait aucunement envie de sortir de celle-ci. Elle se sentait en sécurité dans sa cachette dont personne n'avait trouvé. Malheureusement, elle n'eut pas le choix quand elle remarqua que la nourriture y manquait. Elle réussissait toujours à voler quelques petits trucs pour pouvoir survivre, mais toutes les semaines minimum elle devait redescendre dans la ville la plus proche qui était évidemment Cruor, la capitale. Elle n'aimait pas y descendre, il y avait beaucoup de monde, beaucoup trop pour son petit esprit fragile. La peur s'incrustait en elle à chaque fois qu'elle croisait une personne, alors imaginez la capitale. Mais c'était la seule ville proche de sa grotte et elle n'avait pas envie de quitter son confort. Morgane prenait donc son courage à deux mains pour y aller.
Avec un peu de regret et d'inquiétude elle quitta sa grotte pour prendre la direction de Cruor se laissant s'apaiser par les petits bruits des oiseaux, la douceur des arbres et les craquements des feuilles et des petites branches sous ses pieds. Mais ce confort la quitta une fois que ses pieds quittèrent les feuilles et les branches mortes pour atterrir sur des petits cailloux. Les bruits apaisant des oiseaux se transformèrent en un vacarme horrible de discutions de gens critiquant toujours quelque chose. De toute façon, les gens ne savent que critiquer ! Il ne se contente jamais de ce qu'ils ont, les humains veulent toujours plus. C'est l'une des raisons qui poussa Morgane à partir et s'isoler dans les montagnes.
La voilà presque en plein centre de la ville et la peur était bien présente, recouvrant l'esprit de la jeune femme, si elle pouvait se cacher dans un petit coin isolé de la ville elle le ferait sans hésitation. Mais elle n'avait pas le droit, elle n'en avait pas pour longtemps, juste trouver de quoi se nourrir, après elle repartirait. Rien que ça. Mais elle était loin de se douter que cette fois cela allez être différents.
Une fois arrivait à un stand de légume où se trouvait juste un jeune homme, la jeune femme pris son courage pour aller chercher de quoi prendre. Les jeunes personnes étaient ce qui lui faisait le plus peur. Ils étaient arrogants et se fichaient de la douleur des autres. Ses jambes avaient envie de trembler, mais elles se retenaient. Détestant parler à haute voix elle utilisa son dont pour parler au jeune homme dans sa tête, mais celui-ci n'était sûrement pas habituait à ça, et prit peur. La voix de la jeune femme dans la tête de l'inconnu était grave et effrayante. Elle disait des mots incompréhensibles au jeune homme. Celui-ci se tenait la tête essayant de faire partir les voix, et d'un coup, il se mit à parler tout seul. Une jeune femme essayait de le calmer en vain.
Se tenant à l'écart Morgane observait la scène. Le pauvre homme n'avait jamais eu ça auparavant et devait sûrement se prendre pour un fou. Il devait être seul au stand et Morgane avait en tête de profiter du moment ou plus personne ne surveillait le stand pour voler quelques légumes et les mettre dans son sac. Elle fit mine de s'inquiéter pour le jeune homme pour n'avoir rien de douteux auprès des témoins, de toute façon personne ne se concentrait sur elle. Elle repartirait de ce pas, mais cela ne s'était pas passé comme prévu. Un troupeau de monde s'avança vers elle, enfin, c'était surtout pour voir le jeune homme. Mais elle était dans le tas et trop de monde l'effrayait, s'en était trop pour elle et décida d'abandonner. Elle poussa tout le monde pour courir dans un petit coin isolé de tout. Elle s'était collée sur un mur pour souffler un peu. Son corps entier tremblotait, s'en était trop pour elle et tomba sur le sol puis cacha sa tête dans ses bras pour s'obliger à imaginer qu'elle était dans sa grotte afin d'oublier la tension et la trouille qu'elle avait eue en si peu de temps. La peur ne la quittait plus, alors qu'elle essayait de se calmer. En réalité, il n'y avait pas eu énormément de monde, cinq maximum, mais ayant peur d'eux, pour elle s'était beaucoup trop.
Avec un peu de regret et d'inquiétude elle quitta sa grotte pour prendre la direction de Cruor se laissant s'apaiser par les petits bruits des oiseaux, la douceur des arbres et les craquements des feuilles et des petites branches sous ses pieds. Mais ce confort la quitta une fois que ses pieds quittèrent les feuilles et les branches mortes pour atterrir sur des petits cailloux. Les bruits apaisant des oiseaux se transformèrent en un vacarme horrible de discutions de gens critiquant toujours quelque chose. De toute façon, les gens ne savent que critiquer ! Il ne se contente jamais de ce qu'ils ont, les humains veulent toujours plus. C'est l'une des raisons qui poussa Morgane à partir et s'isoler dans les montagnes.
La voilà presque en plein centre de la ville et la peur était bien présente, recouvrant l'esprit de la jeune femme, si elle pouvait se cacher dans un petit coin isolé de la ville elle le ferait sans hésitation. Mais elle n'avait pas le droit, elle n'en avait pas pour longtemps, juste trouver de quoi se nourrir, après elle repartirait. Rien que ça. Mais elle était loin de se douter que cette fois cela allez être différents.
Une fois arrivait à un stand de légume où se trouvait juste un jeune homme, la jeune femme pris son courage pour aller chercher de quoi prendre. Les jeunes personnes étaient ce qui lui faisait le plus peur. Ils étaient arrogants et se fichaient de la douleur des autres. Ses jambes avaient envie de trembler, mais elles se retenaient. Détestant parler à haute voix elle utilisa son dont pour parler au jeune homme dans sa tête, mais celui-ci n'était sûrement pas habituait à ça, et prit peur. La voix de la jeune femme dans la tête de l'inconnu était grave et effrayante. Elle disait des mots incompréhensibles au jeune homme. Celui-ci se tenait la tête essayant de faire partir les voix, et d'un coup, il se mit à parler tout seul. Une jeune femme essayait de le calmer en vain.
Se tenant à l'écart Morgane observait la scène. Le pauvre homme n'avait jamais eu ça auparavant et devait sûrement se prendre pour un fou. Il devait être seul au stand et Morgane avait en tête de profiter du moment ou plus personne ne surveillait le stand pour voler quelques légumes et les mettre dans son sac. Elle fit mine de s'inquiéter pour le jeune homme pour n'avoir rien de douteux auprès des témoins, de toute façon personne ne se concentrait sur elle. Elle repartirait de ce pas, mais cela ne s'était pas passé comme prévu. Un troupeau de monde s'avança vers elle, enfin, c'était surtout pour voir le jeune homme. Mais elle était dans le tas et trop de monde l'effrayait, s'en était trop pour elle et décida d'abandonner. Elle poussa tout le monde pour courir dans un petit coin isolé de tout. Elle s'était collée sur un mur pour souffler un peu. Son corps entier tremblotait, s'en était trop pour elle et tomba sur le sol puis cacha sa tête dans ses bras pour s'obliger à imaginer qu'elle était dans sa grotte afin d'oublier la tension et la trouille qu'elle avait eue en si peu de temps. La peur ne la quittait plus, alors qu'elle essayait de se calmer. En réalité, il n'y avait pas eu énormément de monde, cinq maximum, mais ayant peur d'eux, pour elle s'était beaucoup trop.
_________________
Un jour, tu comprendras ton rôle dans ce monde
Un jour, tu sauras admirer la beauté de ce diamant qui t'enveloppe
Un jour, peut-être que le monde ne t'effraiera plus
À ce moment-là, ta confiance te reviendra, tu seras plus forte et sauras combattre les fantômes qui te veulent du mal.
Un jour même, tu ne les verras plus, qui sait ?
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- Odéline BelganMinosien.ne
- Messages : 559
Date d'inscription : 28/02/2012
Localisation : Dans sa maison, sur Minos.
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Date de naissance: Inconnue
Âge: Inconnu (apparence aux alentours de 20 ans)
Branche(s): Inconnue
Lieu de vie: Au Refuge, à Minos
Occupation: Créatrice et gestionnaire du Refuge
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Re: [Archivé] Petite frayeur dans la capitale [PV Odéline]
Dim 22 Mar 2020 - 15:48
Contre toutes recommandations, Odéline était à Rhadamanthe, et, pire encore, à Cruor. Si Siffroy l’apprenait, elle aurait droit à un sermon de plusieurs heures. Si Nathalia l’apprenait, ce serait sans doute pire. Mais la jeune fille s’en moquait bien, il fallait l’admettre. Car Odéline était inquiète.
Elle était inquiète pour Béhékine. Depuis la fois où elle avait appris ce que lui avait fait subir son mari -plaie qui n’avait toujours cicatrisé dans leur couple-, elle n’avait jamais pu lui parler de nouveau. Elle l’avait, évidemment, vu lors des Jeux Olympiques, mais n’avait pas réussi à l’approcher (en réalité,elle aurait été prête à parier qu’il la fuyait). Ceci l’avait turlupinée, certes, mais ce n’était rien comparé au cercle de pensées qui tournait en boucle dans son esprit depuis le début de la guerre. Elle craignait que son ami ne se mettre en danger, que, trahi par Siffroy, blessé par les humains, il ne se réfugie dans sa rage et son amertume. Elle craignait qu’il ne s'implique dans une lutte qui en le concernait pas, et ce, pour de mauvaises raisons. Elle craignait que motivée par sa haine et son désir de détruire Siffroy, il ne se détruise, lui. Elle n’avait même pas songé, évidemment, au mal qu’il pouvait faire aux humains, à un éventuel engagement du côté du Ténébreux, non. Elle craignait juste qu’il souffre, et voulait s’assurer qu’il ne se fasse pas de mal.
Alors, puisqu’elle n’avait pu parler de ce problème à personne, peu à peu ses angoisses étaient devenues suffisamment fortes pour la pousser à agir, et elle s’était mis en tête de le retrouver. Le problème était le suivant: elle n’avait absolument aucune idée de l'endroit où il pouvait bien être. Et, comme elle n’avait pas imaginé une seule seconde qu’il puisse vivre sur l’Archipel avec la femme en robe rouge qui l’avait accompagné lors des Jeux Olympiques, et qui, à en croire des rumeurs (elle était ce soir-là clouée au lit avec une grippe), était aussi avec lui lors de la Fête du Courage, elle s’était dit que le plus simple était très certainement de commencer par le continent où Béhékine ne risquait jamais de croiser Siffroy et pouvait se mener à des expériences diverses et variées: Rhadamanthe.
Odéline ne s’y était que très peu rendue, et en avait, il fallait l’avouer, un très mauvais souvenir, associé à un a priori assez négatif puisque c’était toujours ainsi qu'elle en entendait parler chez elle, entre Nathalia et Siffroy. Cependant, elle avait interrogé sa voix, qui l’avait renseignée un peu plus sur Rhadamanthe, son histoire, son climat. Forte de ce petit cumul de connaissances, elle avait pris son courage à deux mains, et avait payé très cher un Voyageur pour passer par un portail et se rendre à Cruor. Depuis, elle demandait à tout le monde s’ils n’avaient pas vu son ami, avec une description qui devait paraître des plus étranges, et un dessin réalisé par ses soins -plutôt ressemblant, mais enfin loin d’être digne de la splendeur bestiale de Béhékine.
Evidemment, elle n’avait que des réponses négatives, mais pour l'instant, elle avait eu la chance de ne tomber sur personne de méchant, dangereux ou agressif, et heureusement, car Odéline étant Odéline, elle n’était pas armée et n’avait aucun moyen de se défendre. Obstinée, elle ne désespérait cependant pas, et s’était rendue jusqu’à un marché, où, se disait-elle, il y aurait sans doute du monde même en ces temps de guerre, et où elle pourrait poser plus de questions.
Elle s’était approchée d’un stand de légumes tenu par un jeu homme à l'air aussi fier qu’arrogant, avec la ferme intention de lui montrer son dessin de son ami, mais à cet instant, le vendeur eut un air de panique, et se mit à se tenir la tête en prononçant des phrases incompréhensible. Odéline, en bonne minosienne, se précipita vers lui pour l’aider et le calmer, alors même qu’elle n'avait aucune idée de ce qui pouvait bien lui arriver. Evidemment, elle avait bien aperçu du coin de l’oeil une jeune femme très brune au teint pâle, manifestement mal à l’aise, mais elle était bien loin de faire le moindre lien entre eux. Les cris du jeune homme eurent cependant pour effet d’attirer du monde autour d’eux, du monde qui soupçonnait manifestement la jeune fille aussi blonde qu’innocente, de faire du mal au dit vendeur. Et, alors qu’on commençait à les entourer, et que son champ de vision se réduisait à un mur de torses, elle aperçut cette fameuse jeune femme brune, un air de panique sur le visage, s’extirper de la foule. Au même moment, le vendeur se calma, et ceci fit suffisamment diversion pour qu’Odélien se glisse elle aussi entre les gens, et puisse de nouveau respirer.
*Cette femme n’avait vraiment pas l’air bien. Peut-être a-t-elle besoin d’aide ? Où peut-elle bien être ?!*
Et c’est ainsi qu’après avoir rangé son dessin de Béhékine soigneusement plié dans une poche du manteau gris qui surmontait sa robe bleue pâle, Odéline se mit à la recherche le l'inconnue. Celle-ci, cependant, ne s’était pas réfugiée bien loin, et Odéline n’eut aucun mal à retrouver le pan de mur contre lequel elle était appuyée, assise, presque roulée en boule.
Soudain, la jeune fille eut l’impression d'être face à un animal sauvage, blessé et paniqué. Dangereux. Elle n’eut cependant pas peur: elle avait toujours réussi à calmer ces animaux, à en prendre soin. Elle n’avait jamais subi d’attaque, alors, elle ne se rendait pas compte du danger.
Alors, elle se baissa légèrement, et approcha toute doucement.
Madame …? Madame …? Vous allez bien ? Vous avez besoin d’aide ?
Sa voix était claire et douce, plutôt calme et apaisante. On sentait un réel souci de sa part. Elle était bien évidemment totalement sincère dans sa volonté d’apporter de l’aide.
Elle était inquiète pour Béhékine. Depuis la fois où elle avait appris ce que lui avait fait subir son mari -plaie qui n’avait toujours cicatrisé dans leur couple-, elle n’avait jamais pu lui parler de nouveau. Elle l’avait, évidemment, vu lors des Jeux Olympiques, mais n’avait pas réussi à l’approcher (en réalité,elle aurait été prête à parier qu’il la fuyait). Ceci l’avait turlupinée, certes, mais ce n’était rien comparé au cercle de pensées qui tournait en boucle dans son esprit depuis le début de la guerre. Elle craignait que son ami ne se mettre en danger, que, trahi par Siffroy, blessé par les humains, il ne se réfugie dans sa rage et son amertume. Elle craignait qu’il ne s'implique dans une lutte qui en le concernait pas, et ce, pour de mauvaises raisons. Elle craignait que motivée par sa haine et son désir de détruire Siffroy, il ne se détruise, lui. Elle n’avait même pas songé, évidemment, au mal qu’il pouvait faire aux humains, à un éventuel engagement du côté du Ténébreux, non. Elle craignait juste qu’il souffre, et voulait s’assurer qu’il ne se fasse pas de mal.
Alors, puisqu’elle n’avait pu parler de ce problème à personne, peu à peu ses angoisses étaient devenues suffisamment fortes pour la pousser à agir, et elle s’était mis en tête de le retrouver. Le problème était le suivant: elle n’avait absolument aucune idée de l'endroit où il pouvait bien être. Et, comme elle n’avait pas imaginé une seule seconde qu’il puisse vivre sur l’Archipel avec la femme en robe rouge qui l’avait accompagné lors des Jeux Olympiques, et qui, à en croire des rumeurs (elle était ce soir-là clouée au lit avec une grippe), était aussi avec lui lors de la Fête du Courage, elle s’était dit que le plus simple était très certainement de commencer par le continent où Béhékine ne risquait jamais de croiser Siffroy et pouvait se mener à des expériences diverses et variées: Rhadamanthe.
Odéline ne s’y était que très peu rendue, et en avait, il fallait l’avouer, un très mauvais souvenir, associé à un a priori assez négatif puisque c’était toujours ainsi qu'elle en entendait parler chez elle, entre Nathalia et Siffroy. Cependant, elle avait interrogé sa voix, qui l’avait renseignée un peu plus sur Rhadamanthe, son histoire, son climat. Forte de ce petit cumul de connaissances, elle avait pris son courage à deux mains, et avait payé très cher un Voyageur pour passer par un portail et se rendre à Cruor. Depuis, elle demandait à tout le monde s’ils n’avaient pas vu son ami, avec une description qui devait paraître des plus étranges, et un dessin réalisé par ses soins -plutôt ressemblant, mais enfin loin d’être digne de la splendeur bestiale de Béhékine.
Evidemment, elle n’avait que des réponses négatives, mais pour l'instant, elle avait eu la chance de ne tomber sur personne de méchant, dangereux ou agressif, et heureusement, car Odéline étant Odéline, elle n’était pas armée et n’avait aucun moyen de se défendre. Obstinée, elle ne désespérait cependant pas, et s’était rendue jusqu’à un marché, où, se disait-elle, il y aurait sans doute du monde même en ces temps de guerre, et où elle pourrait poser plus de questions.
Elle s’était approchée d’un stand de légumes tenu par un jeu homme à l'air aussi fier qu’arrogant, avec la ferme intention de lui montrer son dessin de son ami, mais à cet instant, le vendeur eut un air de panique, et se mit à se tenir la tête en prononçant des phrases incompréhensible. Odéline, en bonne minosienne, se précipita vers lui pour l’aider et le calmer, alors même qu’elle n'avait aucune idée de ce qui pouvait bien lui arriver. Evidemment, elle avait bien aperçu du coin de l’oeil une jeune femme très brune au teint pâle, manifestement mal à l’aise, mais elle était bien loin de faire le moindre lien entre eux. Les cris du jeune homme eurent cependant pour effet d’attirer du monde autour d’eux, du monde qui soupçonnait manifestement la jeune fille aussi blonde qu’innocente, de faire du mal au dit vendeur. Et, alors qu’on commençait à les entourer, et que son champ de vision se réduisait à un mur de torses, elle aperçut cette fameuse jeune femme brune, un air de panique sur le visage, s’extirper de la foule. Au même moment, le vendeur se calma, et ceci fit suffisamment diversion pour qu’Odélien se glisse elle aussi entre les gens, et puisse de nouveau respirer.
*Cette femme n’avait vraiment pas l’air bien. Peut-être a-t-elle besoin d’aide ? Où peut-elle bien être ?!*
Et c’est ainsi qu’après avoir rangé son dessin de Béhékine soigneusement plié dans une poche du manteau gris qui surmontait sa robe bleue pâle, Odéline se mit à la recherche le l'inconnue. Celle-ci, cependant, ne s’était pas réfugiée bien loin, et Odéline n’eut aucun mal à retrouver le pan de mur contre lequel elle était appuyée, assise, presque roulée en boule.
Soudain, la jeune fille eut l’impression d'être face à un animal sauvage, blessé et paniqué. Dangereux. Elle n’eut cependant pas peur: elle avait toujours réussi à calmer ces animaux, à en prendre soin. Elle n’avait jamais subi d’attaque, alors, elle ne se rendait pas compte du danger.
Alors, elle se baissa légèrement, et approcha toute doucement.
Madame …? Madame …? Vous allez bien ? Vous avez besoin d’aide ?
Sa voix était claire et douce, plutôt calme et apaisante. On sentait un réel souci de sa part. Elle était bien évidemment totalement sincère dans sa volonté d’apporter de l’aide.
- Morgane WaspRhadamantien.ne
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Re: [Archivé] Petite frayeur dans la capitale [PV Odéline]
Mar 26 Mai 2020 - 19:07
Morgane se laissait porter par les souvenirs vécus dans sa grotte, les calmes chants des oiseaux, des feuilles et des branches craquant sous ses pieds et... Et du vent sifflant dans les arbres et caressant son doux visage. Elle essayait, du mieux qu'elle pouvait, d'oublier l'endroit où elle se trouvait en réalité. L'endroit stressant et remplie de monde qu'était la capitale. Même si elle était "cachée" dans un endroit presque isolé, Morgane savait au fond d'elle, que la tranquillité n'allait pas durer.
Son corps entier tremblait encore et son imagination n'était pas assez puissante pour durée très longtemps alors la réalité la retrouva très vite. Le vacarme serte un peu moins fort des gens avaient finit par revenir. Calme toi Morgane ça va aller, tu peux y arriver... Calme toi, calme toi... Même avec ses mots de réconfort la jeune femme n'arrivait pas à se calmer d'autant plus qu'une voix douce s'était soudainement montré. Morgane sursauta, relava la tête et essayait de se caler le plus possible au mur, toujours assise. Elle faisait tout pour cacher sa peur tout en regardant l'inconnue dans les yeux.
C'était une jeune femme à la chevelure dore. Une jeune femme qui avait l'air si jeune et si douce. Sa voix était calme, presque rassurante. Peut-être pas assez pour Morgane qui voyait le mal en tout le monde. La demoiselle essayait de se montrer rassurante en s'approchant d'elle doucement, comme si c'était un petit animal effrayé.
Revenue à ses esprits, Morgane baissa la tête souriant légèrement. Elle finit par se relever. Montra sa maigreur et son teint très pâle. Ses yeux, ses lèvres et ses cheveux étaient tous de couleurs noirs. En se relevant, Morgane avait montré son visage où était placé des grains de beauté ainsi que de nombreux piercings. En se relevant Morgane avait montré son visage et il n'aurait pas été étonnant que la jeune femme eu des frissons en la voyant. Difficile de croire qu'un visage aussi dure limite effrayant pour les âmes sensibles caché en réalité une âme terrifiée dépourvue de sentiment d'amour. Une âme où la confiance n'existait plus ni en elle, ni aux autres.
Mais Morgane se sentait bête. Bête d'avoir eu peur d'une demoiselle, peur du monde autour d'elle. Mais elle se sentait surtout bête d'avoir montré sa faiblesse devant tout le monde et d'avoir réussi rien d'autre que se coller contre un mur éloigné pensant que personne ne la verrait. Elle se sentait bête, tout simplement.
- Tout va bien... Merci quand même.
De sa voix un peu hésitante, Morgane n'avait trouvé que ça à dire. Ses paroles au ton grave et rock résonnèrent alors dans la tête de la demoiselle pourtant si douce. C'était la seule façon qu'avait Morgane pour communiquer. Son corps ne tremblait plus, on pouvait d'ailleurs lire un tout léger sourire sur ce visage sombre mais pâle à la fois. Un sourire presque invisible, mais tout de même là. Ce n'était pas souvent que Morgane souriait, mais là, c'était sûrement un sourire gêné. Elle voulait partir et laisser en plan la demoiselle, mais quelque chose d'inconnu en elle ne voulait pas. Elle détestait les gens de tous les types et de tous les caractères, elle les détestait et s'en méfier comme personne, c'est peut-être à cause de ça que son corps refusait de bouger. Peut-être que si elle partait, elle serait obligée de lui tourner le dos et tout le monde sait qu'il ne faut jamais tourner le dos à ses ennemis comme tout le monde sait qu'il faut jamais se fier aux apparences et même si cette fille avait l'air si douce et gentille elle ne faisait pas partie des exceptions aux yeux de Morgane et pouvait très bien cacher son jeu et être en réalité une femme dangereuse. Qui sait ?
Son corps entier tremblait encore et son imagination n'était pas assez puissante pour durée très longtemps alors la réalité la retrouva très vite. Le vacarme serte un peu moins fort des gens avaient finit par revenir. Calme toi Morgane ça va aller, tu peux y arriver... Calme toi, calme toi... Même avec ses mots de réconfort la jeune femme n'arrivait pas à se calmer d'autant plus qu'une voix douce s'était soudainement montré. Morgane sursauta, relava la tête et essayait de se caler le plus possible au mur, toujours assise. Elle faisait tout pour cacher sa peur tout en regardant l'inconnue dans les yeux.
C'était une jeune femme à la chevelure dore. Une jeune femme qui avait l'air si jeune et si douce. Sa voix était calme, presque rassurante. Peut-être pas assez pour Morgane qui voyait le mal en tout le monde. La demoiselle essayait de se montrer rassurante en s'approchant d'elle doucement, comme si c'était un petit animal effrayé.
Revenue à ses esprits, Morgane baissa la tête souriant légèrement. Elle finit par se relever. Montra sa maigreur et son teint très pâle. Ses yeux, ses lèvres et ses cheveux étaient tous de couleurs noirs. En se relevant, Morgane avait montré son visage où était placé des grains de beauté ainsi que de nombreux piercings. En se relevant Morgane avait montré son visage et il n'aurait pas été étonnant que la jeune femme eu des frissons en la voyant. Difficile de croire qu'un visage aussi dure limite effrayant pour les âmes sensibles caché en réalité une âme terrifiée dépourvue de sentiment d'amour. Une âme où la confiance n'existait plus ni en elle, ni aux autres.
Mais Morgane se sentait bête. Bête d'avoir eu peur d'une demoiselle, peur du monde autour d'elle. Mais elle se sentait surtout bête d'avoir montré sa faiblesse devant tout le monde et d'avoir réussi rien d'autre que se coller contre un mur éloigné pensant que personne ne la verrait. Elle se sentait bête, tout simplement.
- Tout va bien... Merci quand même.
De sa voix un peu hésitante, Morgane n'avait trouvé que ça à dire. Ses paroles au ton grave et rock résonnèrent alors dans la tête de la demoiselle pourtant si douce. C'était la seule façon qu'avait Morgane pour communiquer. Son corps ne tremblait plus, on pouvait d'ailleurs lire un tout léger sourire sur ce visage sombre mais pâle à la fois. Un sourire presque invisible, mais tout de même là. Ce n'était pas souvent que Morgane souriait, mais là, c'était sûrement un sourire gêné. Elle voulait partir et laisser en plan la demoiselle, mais quelque chose d'inconnu en elle ne voulait pas. Elle détestait les gens de tous les types et de tous les caractères, elle les détestait et s'en méfier comme personne, c'est peut-être à cause de ça que son corps refusait de bouger. Peut-être que si elle partait, elle serait obligée de lui tourner le dos et tout le monde sait qu'il ne faut jamais tourner le dos à ses ennemis comme tout le monde sait qu'il faut jamais se fier aux apparences et même si cette fille avait l'air si douce et gentille elle ne faisait pas partie des exceptions aux yeux de Morgane et pouvait très bien cacher son jeu et être en réalité une femme dangereuse. Qui sait ?
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Un jour même, tu ne les verras plus, qui sait ?
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- Odéline BelganMinosien.ne
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Re: [Archivé] Petite frayeur dans la capitale [PV Odéline]
Dim 23 Aoû 2020 - 17:44
Odéline vit la femme se renfoncer encore plus dans la ruelle, comme si elle à cherchait à y disparaître, à fusionner avec le mur afin de lui échapper. Elle n’avait jamais eu conscience d’être si effrayante, et,alors que la personne face à elle se relevait, elle se tâta le visage, afin de vérifier que tout y soit normal.
*Peut-être qu’on m’a jeté un sort et que je suis horrible, que je ressemble à une méchante?*
Pourtant, elle ne sentit rien de particulier et ceci, étrangement, augmenta encore son trouble: pourquoi donc aurait-on peur d’elle ? Etait-ce ses grands yeux bleus ? Sa peau pâle ? Ses longs cheveux blonds ? Son air d’enfant candide ? Etait-ce sa voix, sa posture ? Ou bien était-ce car on était sur Rhadamanthe, et que les gens d’ici ne connaissaient rien d'autre que la méchanceté, la mesquinerie, le trouble, le mensonge, la violence, et donc la peur ?
*Quelle tristesse …*
Non, non elle ne pouvait pas croire à une telle chose ! Il était impossible que toute une catégorie de personne, aussi nombreuses qui plus est, soit ainsi réduite à ces qualificatifs. Il y avait forcément des gens bons parmi les rhadamantiens, comme il y avait évidemment des gens moins bons parmis les minosiens (elle ne pouvait cependant décemment pas imaginer un minosien mauvais). Cependant, et même si elle avait du mal à y croire, il lui semblait plausible que la personne face à elle n’ait été confrontée qu’au pire de leur monde (cela pouvait bien arriver, et l’histoire de leur Souveraine bien-aimée Beldura Glow avant son accession au trône en était une illustration). Ceci pouvait ainsi expliquer la réaction de cette inconnue, qui ne serait donc pas liée à Odéline elle-même, ou à une quelconque modification de son apparence.
*Oui, ça semble plus logique.*
Lorsque la personne fut debout face à elle Odéline eut, non pas un frisson, mais plusieurs clignement d’yeux écarquillés de surprise. C’était, à vrai dire, la première fois qu'elle voyait une personne avec autant de bijoux sur le visage,surtout des bijoux qui n’avaient manifestement rien à voir avec une pratique rituelle, ou clanique !
*Comme c’est beau !! Est-ce-que ça fait mal ?
- Le perçage à l'aiguille est très doux et précis, et peu traumatisant pour le corps. Le ressenti ne sera pas le même d'une personne à l'autre, et change aussi en fonction de la zone percée. Un piercing au lobe de l’oreille sera très peu douloureux, alors qu’un au téton fera bien plus mal, par exemple.
- Oh … Et tout ce noir sur son visage, crois-tu que ce soit naturel ? *
Cette question n’était manifestement quelque chose à laquelle sa Voix avait une réponse, car elle n'entendit rien, et fut donc bien obligée de redonner toute son attention à la femme devant elle. Odeline ne la trouvait pas effrayante, mais ce ne serait très certainement asp el cas d’autre personnes: sa naïveté et sa confiance absolue en la nature humaine l’empêchaient tout simplement de voir le danger qui pouvait émaner de ses semblables. Si elle avait croisé un des Réprouvés ou même l’Ombre, elle leur aurait très certainement proposé des biscuits, un toit et un câlin. Elle crut d’ailleurs voir une ombre de sourire trembler sur ce visage aux contrastes si marqués et aux yeux fuyants, mais ,n’eut pas le loisir de s’y attarder: une voix rauque et grave venait de résonner dans sa tête, causant une sursaut assez impressionnant chez la jeune fille qui se retourna, afin de vérifier qu’Aëlia n’était pas derrière elle à lui faire un blague de son cru. Puis elle compris que c’était la personne face à elle qui communiquait ainsi. Elle rit alors.
- Oh excusez-moi, j’ai cru que c’était une amie à moi qui me faisait une blague ! Je n’ai pas trop l’habitude qu'on me parle directement dans ma tête ! Enfin, si, mais pas des gens que je ne connais pas ! En tous cas, vous avez une jolie voix ! Elle ne fonctionne pas comme les autres ?
Elle avait légèrement penché la tête sur le côté en posant sa question, l’air réellement très concernée: en effet, elle ne voyait pas vraiment d’autre explication que celle du mutisme, ou de la maladie pour justifier qu’on lui parle ainsi directement dans sa tête. Il n’y avait pas vraiment de bruit autour d’elles, et elles n’avaient aucun secret à se dire.
- Vous êtes sûre que tout va bien ? Vous n’avez pas l’air dans votre assiette ... Je m’appelle Odéline, et je me ferai un plaisir de vous aider si vous en avez besoin ! Vous voulez boire un peu d’eau ?
Elle lui souriait, et en parlant elle avait décroché une petite gourde de sa ceinture, qu’elle tendait à la femme face à elle, appuyant sa proposition.
[Désolée de cette longue absence ! Avec la reprise du boulot puis la préparation d’un gros déménagement, le déménagement lui-même, et une vie quotidienne assez chargée, j’ai pas eu le temps de me remettre à mes réponses ! J’espère que celle-ci te convient ! N’hésite surtout pas à me MP pour que je modifie des trucs si besoin ! ]
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le faire déverrouiller ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de déverrouiller le sujet.
*Peut-être qu’on m’a jeté un sort et que je suis horrible, que je ressemble à une méchante?*
Pourtant, elle ne sentit rien de particulier et ceci, étrangement, augmenta encore son trouble: pourquoi donc aurait-on peur d’elle ? Etait-ce ses grands yeux bleus ? Sa peau pâle ? Ses longs cheveux blonds ? Son air d’enfant candide ? Etait-ce sa voix, sa posture ? Ou bien était-ce car on était sur Rhadamanthe, et que les gens d’ici ne connaissaient rien d'autre que la méchanceté, la mesquinerie, le trouble, le mensonge, la violence, et donc la peur ?
*Quelle tristesse …*
Non, non elle ne pouvait pas croire à une telle chose ! Il était impossible que toute une catégorie de personne, aussi nombreuses qui plus est, soit ainsi réduite à ces qualificatifs. Il y avait forcément des gens bons parmi les rhadamantiens, comme il y avait évidemment des gens moins bons parmis les minosiens (elle ne pouvait cependant décemment pas imaginer un minosien mauvais). Cependant, et même si elle avait du mal à y croire, il lui semblait plausible que la personne face à elle n’ait été confrontée qu’au pire de leur monde (cela pouvait bien arriver, et l’histoire de leur Souveraine bien-aimée Beldura Glow avant son accession au trône en était une illustration). Ceci pouvait ainsi expliquer la réaction de cette inconnue, qui ne serait donc pas liée à Odéline elle-même, ou à une quelconque modification de son apparence.
*Oui, ça semble plus logique.*
Lorsque la personne fut debout face à elle Odéline eut, non pas un frisson, mais plusieurs clignement d’yeux écarquillés de surprise. C’était, à vrai dire, la première fois qu'elle voyait une personne avec autant de bijoux sur le visage,surtout des bijoux qui n’avaient manifestement rien à voir avec une pratique rituelle, ou clanique !
*Comme c’est beau !! Est-ce-que ça fait mal ?
- Le perçage à l'aiguille est très doux et précis, et peu traumatisant pour le corps. Le ressenti ne sera pas le même d'une personne à l'autre, et change aussi en fonction de la zone percée. Un piercing au lobe de l’oreille sera très peu douloureux, alors qu’un au téton fera bien plus mal, par exemple.
- Oh … Et tout ce noir sur son visage, crois-tu que ce soit naturel ? *
Cette question n’était manifestement quelque chose à laquelle sa Voix avait une réponse, car elle n'entendit rien, et fut donc bien obligée de redonner toute son attention à la femme devant elle. Odeline ne la trouvait pas effrayante, mais ce ne serait très certainement asp el cas d’autre personnes: sa naïveté et sa confiance absolue en la nature humaine l’empêchaient tout simplement de voir le danger qui pouvait émaner de ses semblables. Si elle avait croisé un des Réprouvés ou même l’Ombre, elle leur aurait très certainement proposé des biscuits, un toit et un câlin. Elle crut d’ailleurs voir une ombre de sourire trembler sur ce visage aux contrastes si marqués et aux yeux fuyants, mais ,n’eut pas le loisir de s’y attarder: une voix rauque et grave venait de résonner dans sa tête, causant une sursaut assez impressionnant chez la jeune fille qui se retourna, afin de vérifier qu’Aëlia n’était pas derrière elle à lui faire un blague de son cru. Puis elle compris que c’était la personne face à elle qui communiquait ainsi. Elle rit alors.
- Oh excusez-moi, j’ai cru que c’était une amie à moi qui me faisait une blague ! Je n’ai pas trop l’habitude qu'on me parle directement dans ma tête ! Enfin, si, mais pas des gens que je ne connais pas ! En tous cas, vous avez une jolie voix ! Elle ne fonctionne pas comme les autres ?
Elle avait légèrement penché la tête sur le côté en posant sa question, l’air réellement très concernée: en effet, elle ne voyait pas vraiment d’autre explication que celle du mutisme, ou de la maladie pour justifier qu’on lui parle ainsi directement dans sa tête. Il n’y avait pas vraiment de bruit autour d’elles, et elles n’avaient aucun secret à se dire.
- Vous êtes sûre que tout va bien ? Vous n’avez pas l’air dans votre assiette ... Je m’appelle Odéline, et je me ferai un plaisir de vous aider si vous en avez besoin ! Vous voulez boire un peu d’eau ?
Elle lui souriait, et en parlant elle avait décroché une petite gourde de sa ceinture, qu’elle tendait à la femme face à elle, appuyant sa proposition.
[Désolée de cette longue absence ! Avec la reprise du boulot puis la préparation d’un gros déménagement, le déménagement lui-même, et une vie quotidienne assez chargée, j’ai pas eu le temps de me remettre à mes réponses ! J’espère que celle-ci te convient ! N’hésite surtout pas à me MP pour que je modifie des trucs si besoin ! ]
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