[Terminé] Appel à l'aide [pv Séléné]

Deus se leva rapidement lorsqu’il entendit quelqu’un frapper à la porte de sa princière suite de Minos. Il alla ouvrir, et se retrouva face à … Simca ? La voluptueuse rousse qui lui servait d’amante avait un drôle d’air, mais il n’en tint pas compte et l’attrapa entrer ses bras pour la mener vers … bref. Bref car c’est à ce moment là qu’une main vont s’écraser en plein sur sa joue. Son bond fut intense, et il lâcha Simca pour mettre sa main sur sa peau cuisante.

- Simca ? Mais que …
- Ne me touche plus, ne pense même plus à moi. Je ne veux plus entendre parler de toi, je ne veux que ma liberté et l’oubli de nous.
- Mais … Pourquoi mon hirondelle ?
- Mais t’as pas compris, idiot ? je ne suis plus ton hirondelle ! Laisse-moi !

Et sur ce, elle sortit en claquant la porte. Deus mit un instant à comprendre qu’il s’était fait larguer, puis lorsqu’enfin il ingurgita l’information, il émit ce mot magnifique, accompagné d’une onomatopée puissante :

- Oh, merde.

Il venait de se faire larguer, pour la première fois de sa vie. Il et soudain mal au ventre, et une sensation de vide léger dans la poitrine, avant de sentir son cerveau s’emballer un peu.
C’est alors que le visage de Séléné, son amie, s’imposa à lui comme une évidence. Il devait la voir, et vite, pour mettre des mots sur ce qui venait de se passer et ce qui lui arriver soudain. Et puis, sans qu’il se l’avoue, il y avait autre chose, de plus … diffus au fond de son estomac bien plein.
Il sortit donc du palais, se téléporta jusqu’à chez son amie et frappa à la porte massive. Un :

« Entre, Deus ! »

Lui répondit, et il fut surpris, avant de comprendre qu’elle usait de magie. Il entra donc, et alla dans le salon, où se trouvait le canapé et une table base où trônait un classeur bien rempli mais fermé.

- Je suis dans le salon, Séléné ! Je t’attends.
- D’accord !

Mas où était-elle donc ?

08/05/2757

Séléné ferma le classeur d’un coup sec. Elle avait la tête pleine de ces visages, de tous ces visages qui tournaient, tournaient, associés à des noms qu’elle connaissait désormais tous. De la balle reçue dans l’épaule, il ne restait qu’une vilaine cicatrice. Une cicatrice qui avait mis du temps à se former, elle avait dû aller voir son ami Lucor pour qu’il l’aide. Le travail effecrué par elle et Deus, à qui elle devait une fière chandelle –et un sourire bizarrement attendri en viyabnt les mots lumineux dans l’air de sa chambre-, n’avait pas été sufisant, ayant juste soppé l’hémorragie. En effet, les balles comportaient bien une substance, qu’il avait eu du mal à vaincre. Un poison lent, et quelque chose pour empêche la cicatrisation. Ce gars était vraiment tordu. Oui, tordu. Elle en était là de ses réflexions en faisant couler l’eau de son bain.
Un bain ... Elle en avait tant besoin, pour se détendree un peu, avant le Grand Jour. Celui, où, enfin, elle allait venger les morts … Un sourire sadique étira ses lèvres rouges alors qu’elle se déshabillait. Elle entra doucement dans l’eau tiède, pleine de mousse, s’immergera, et ferma les yeux.
Il s’appelait Angel Dust. Il était tueur depuis huit ans. Sa famille avait été sa première mission. On ne savait rien de ses parents. Des tonnes de gens le connaissaient. On a pu lui dire qu’il avait eu un frère, mort après avoir recueilli une jeune fille rousse, dont elle n’avait découvert l’identité que plus tard. Beldura Glow, l’actuelle reine de Minos. Elle savait également qu’il n’avait aucun lien avec cette femme. Il ne semblait plus rien devoir en personne, parfaitement en règle. Il avait quelques missions en cours. Elle semblait être la seule survivante de ses massacres organisés. Il avait déjà une réputation dans le milieu, lui avait-on dit, l’un des meilleurs. Elle avait mis du temps, beaucoup de temps à trouver un point faible à cet être froid, dur, cruel, un poil sadique, méthodique, organisé, qui tuait aussi vite qu’il respirait. Mais elle avait trouvé. Une fille, aux cheveux de feu, qu’il voyait régulièrement, et pas que pour affaires. Il semblait être son professer et son amant, et en être sérieusement épris. Elle l’avait entendu chuchoter son nom, une nuit qu’elle l’observait. Elle se nommait Nathalia Koneko, métamorphe chat. Elle connaissait pas mal de monde, et Séléné elle-même l’avait rencontrée. Elle savait qu’elle était la seule manière de piéger cet homme. Même de façon détournée. Et elle avait trouvé.
Les visages dansaient devait ses yeux clos, elle des détendait peu à peu, et les visages s’évanouirent.

Tout à coup, on frappa. Elle sursauta, se réveillant, avalant un peu d’eau aussi. Elle activa la porte, et vit Deus. Elle sourit.

- Entre, Deus !
- Je suis dans le salon, Séléné ! Je t’attends.
- D’accord !

Rapidement, car elle ne voulait pas qu’il reste seul chez elle, et qu’il découvre ce qu’elle cachait –bon, ok, aussi parce qu’elle voulait le voir-, elle sortit de l’eau, se sécha sommairement. Elle enfila ce qu’elle trouva dans la salle de bains, autrement dit des sous-vêtements, un short, une chemise d’homme, empruntée à Ewann lors de leur dernière entrevue. Elle sentait encore lui, et elle sourit. Elle aimait l’odeur de son ami. Son corps encore humide mouilla la chemise à certains endroits. Alors qu’elle la fermait, elle se regarda. On ne voyait pas le short, on aurait pu penser que sous ce tissu, il n’y avait rien d’autre qu’elle. Elle sourit. Bon, de toute façon, Deus s’en fichait, non ? Elle était sa « fille » et surtout son amie, et il était en couple, n’est-ce pas ? Elle sortit de la salle de bains, et arriva devant lui. Elle lui sourit. Et vint lui faire la bise.

- Tu fais une drôle de tête ... Qu'est ce qui t'emmène ?

Le gros classeur sur la table basse capta son regard , il lui tendait presque les bras , Deus fit de même et approcha ses doigts de la couverture : un classeur si bien rempli , c'était trop tentant , il n'allait pas le laisser agoniser tout seul sur cette pauvre table . Sa main l'effleura juste au moment où Séléné entra , il la rangea très vite dans sa poche comme si de rien n'était .

- Tu fais une drôle de tête ... Qu'est ce qui t'emmène ?

La première chose qu'il pensa quand elle apparut fut qu'elle était belle mais il évinça tout de suite cette pensée de son esprit , elle était son amie et rien de plus . Deuxièmement il se remémora tout ce qu'il s'était passé la dernière fois qu'ils s'étaient vu , le soir du Bal : Ses blessures et les soins qu'il lui avait prodigué tant bien que mal flottaient dans son esprit comme un lointain souvenir après la mort de la Reine . Il était venu parler de ses propres inquiétudes et du fait qu'il venait de se faire lâcher par son amante mais est-ce qu'elle n'avait pas elle aussi ses propres problèmes , peut-être plus graves que les siens ...

- Oh ... moi ... je venais juste voir ce qu'il t'étais arrivé après l'autre soir , tu sais la balle ...

Et puis il capta sa tenue , cerveau un peu lent , il ne pouvait rien y faire , elle sortait du bain et sa chemise blanche laissait apparaître un peu trop de peau à cause de l'eau et surtout elle portait une chemise d'homme et avait l'air nue dessous .

- Mais tu étais peut-être avec quelqu'un , je te dérange ?

"Avec quelqu'un dans ton bain ... un homme ... et tu es nue ..." Il chassa encore ses pensées à coup de savate mentale , ça lui arrivait de plus en plus souvent quand il était avec elle

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Séléné le regarda esquiver. Pour la balle disait-il ? Elle lui sourit. Puis, il sembla remarquer la façon dont elle était habillée. Ceci ajouta à son sourire. Puis, il dut en déduire quelque chose d’étrange, puisqu’il lui demanda si elle était avec quelqu’un. Elle fonça les sourcils.

- Non, non. Je suis toute seule, si l’on t’excepte.

Elle lui sourit. Elle enleva un bouton de la chemise, un de ceux du haut, puis baissa le col, et fit glisser le tissu sur son épaule, en même temps que la bretelle de son soutien-gorge.

- Au niveau de la balle, rien à signaler. Un ami m’a fini les soins. Regarde, c’est plutôt correct, non ?

Elle lui sourit, avant de remonter nonchalamment la chemise, sans prendre la peine de refermer le bouton. Elle le regarda ensuite.

- Mais tu n’es pas venu que pour ça, non ? Tu n’as vraiment pas l’air dans ton assiette, et tu ne sais pas me mentir. Qu’est ce qui se passe Deus ?

Elle ne bougeait pas. Elle attendait sa réponse.

- Mais tu n’es pas venu que pour ça, non ? Tu n’as vraiment pas l’air dans ton assiette, et tu ne sais pas me mentir. Qu’est ce qui se passe Deus ?

Pourquoi fallait-il qu'elle soit aussi perspicace , il avait finalement décidé de ne pas lui en parler pour ne pas lui poser de problèmes et c'est elle qui allait chercher le baton pour se faire battre ... ou quelque chose comme ça .

J'avais juste besoin de ... de parler . C'est que je me sens un peu seul au château , si on met à part toute la gente féminine qui me court après .

Pirouette stratégique pour esquiver la question , il se sentait fier de lui et de sa géniale capacité à parler .

Mais sinon , c'est super que la blessure ne se soit pas aggravée !

Pirouette stratégique : Deuxième édition ! On change de sujet pour mieux déstabiliser l'adversaire . Il avait envie de rire à sa probable supériorité .

[Ca c'est ce que j'appelle de la réponse inutile !]

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Elle le regarda, amusée par ses … pirouettes. C’était nul, qu’est ce que c’était nul ! Et surtout c’était visible comme le nez au milieu de la figure. Ne s’en rendait-il pas compte ? Elle sourit. Il parlerait sûrement plus tard.

- Seul, hein ? pourtant, avec ton nouveau poste, tu dois avoir pas mal de gens autour de toi. Mais pas vraiment d’amis, c’est ça ?

Elle avait ignoré sa remarque au niveau de la blessure. Elle se dirigea sur le canapé, s’assit sur un accoudoir. Tout en tripotant l'anneau d’argent offert par Darkame, elle regarda son ami.

- Viens t’asseoir, tu paieras pas plus cher tu sais.

Elle lui sourit, et son regard revint sur la bague.

*C’est bizarre, on dirait une bague de fiançailles … En plus à ce doigt … Faudrait que je la change d’endroit, mais elle est jolie.*

Elle lissa un peu le tissu de la chemise du plat de la main, la plaquant un peu à elle, et faisant s’étaler, sans s’en apercevoir d’autres gouttelettes.

*Faudra que je la lui rende celle-là, tiens …*

Elle avait ignoré sa remarque au niveau de la blessure . Avait-elle remarqué qu'il avait esquivé sa question en manoeuvrant avec les mots comme un professionnel ? Naaaaaaan pas possible , il était trop doué pour que ce soit aussi visible .
Il prit place comme elle le lui proposait , en fait maintenant qu'elle en parlait il sentait plus ou moins ses jambes , contrecoup d'un larguage sans explication ? Il se laissa presque tomber en s'asseyant .

-C'est vrai qu'en ce moment , je suis plutôt seul et je ne me sens pas forcément super en forme .

Son regard dériva jusqu'à elle pour la détailler plus précisément , il ne porta pas plus d'intêret que ça à l'anneau , elle portait ce qu'elle voulait par contre le fait que les auréoles mouillées sur la chemise blanche s'étalent attirèrent un peu plus son attention , il restait un homme . Finalement , l'anneau était un bon sujet de conversation , elle le portait à l'annulaire comme une bague de fiançailles ... cette idée lui donnait étrangement mal au ventre sans qu'il ne sache pourquoi . Encore un mauvais sujet de conversation

Sinon , il t'es arrivé quoi de beau depuis la dernière fois ?

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Elle le vit se laisser tomber sur le canapé, blanc limite gris. Elle fronça les sourcils. Elle se serait bien mise à côté de lui pour lui toucher le front, voir s’il allait bien, mais elle renonça en voyant son regard sur elle. Elle recula un peu inconsciemment.

- Moi ? Oh, pas grand-chose … J’ai fait quelques recherches, et rencontré quelques... personnes.

En disant cela elle tourna l’anneau autour de son doigt tout en le regardant –l’anneau pas Deus-, sans se rendre compte de ce que cela pouvait induire.

- Et toi ?

Puis, quelque chose la frappa, un peu à retardement.

- Seul ? Comment ça, seul ? Mais … et ton amie là … euh … Simca ?

Etrangement, elle avait un pressentiment.

Elle avait fait des rencontres ... un anneau ... à l'annulaire ... mal de ventre ...

- Seul ? Comment ça, seul ? Mais … et ton amie là … euh … Simca ?

Il avait l'impression qu'elle lisait en lui comme dans un livre ouvert et était au courant de tout ce qu'il pouvait penser ou essayer de cacher . Il se trouvait obligé d'avouer pour le coup , si il continuait à mentir , même de façon aussi géniale que d'habitude , elle le sentirait .

Oh , Simca ... elle est ... partie , pfuit , envolée , comme une hirondelle

Finalement , c'était dit et ça lui dénouait sacrément l'estomac mais restait quand meme poids pour quelques sombres raisons

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Il grimaça, avant de lui annoncer que Simca était partie. Elle mit un moment à comprendre, et lorsqu’enfin ça fit tilt elle resta souffle coupé. Simca avait largué Deus ?

- Partie … Partie ?

Elle cligna des yeux. Puis elle se glissa contre son ami, lui entoura le cou de ses bras et lui posa un bisou sur la joue.

- Je suis désolée Deus je … J’ai mis les pieds dans le plat en plus et …

Elle soupira et lui fit un autre bisou, avant de resserrer un peu ses bras autour de lui. Mais elle sentit son cœur battre un peu plus vite, aussi, avant qu’il ne puisse esquisser un quelconque mouvement, elle le lâcha, t se leva.

*Mais qu’est ce qui m’arrive, enfin ?!*

La réponse était toute trouvée, mais elle ne se l’avouerait pas si facilement, ça non … Elle le regarda un instant.

- Tu as vraiment l’air crevé, Deus. Claqué, vidé, lessivé, mort.

*Et je comprends pourquoi. Mais c’est pas pour autant que tu vas rester comme ça, ça non !*

- Un voyage à deux jusqu’à la mer, ça te tenterait ?

Elle lui sourit. Le grand air, la liberté, échapper à ses contraintes royales et à ses problèmes de couple juste quelques jours pour lui, échapper à ses fantômes, à ses plans de mort quelques jours pour elle. Ca ne pouvait que leur faire du bien.

Ven 6 Jan 2012 - 22:58

Elle se serra contre lui

- Je suis désolée Deus je … J’ai mis les pieds dans le plat en plus et …

En effet elle avait sauté dedans à pieds joints et avait éclaboussé tout ce qui était au tour avant de pousser ce qui restait au fond du plat en dehors de celui-ci . Elle lui fit une bise de plus avant de se coller encore un peu plus avant de se relever d'un seul coup

- Tu as vraiment l’air crevé, Deus. Claqué, vidé, lessivé, mort.

*T'as pas idée à quel point , je veux juste faire la loque , dormir et ne plus rien sentir*

- Un voyage à deux jusqu’à la mer, ça te tenterait ?

- Bien sur !

Il n'avait même pas réfléchi , il avait accepté automatiquement malgré ses dernières pensées et même lui ne savait pas pourquoi : Son coeur battait légèrement plus vite et il commençait juste légèrement à saisir ce qui lui arrivait .

08/05/2757

Il accepta, avec enthousiasme. Elle sourit.

- Parfait ! Attends-moi là. Je vais m’habiller, récupérer la tente et on y va.

Elle disparut dans sa chambre. Elle enleva rapidement sa chemise et son short, et jeta distraitement un regarda à son corps dans le miroir, sans voir la porte encore entrouverte. Elle ne put retenir une grimace devant toutes les cicatrices dessus. Elles étaient plutôt fines et propres pour la plupart, presque invisibles même mis à part leur pâleur. La plus impressionnante était cependant celle de son dos, et la plus étonnante celle de son épaule. Elle trouvait ça affreux. On trouvait cela attirant. Elle soupira, et enfila le cuir. Il glissait sur elle, c’était un plaisir. Elle attacha ses cheveux, avant de les détacher. Elle se préférait ainsi. Elle prit ensuite une besace ou elle mit quelques choses de première nécessité qui se trouvaient partout dans la maison, avant de retourner récupérer la tente et ses armes. Puis elle sourit à son ami.

- Tu viens ?

Elle n’attendit pas de réponse et sortit par la porte de derrière. Elle détacha sa jument qu’elle flatta. Elle la scella, accrocha la tente.

- Tu préfères la diriger ou tu me la laisse pour l’instant ?

Elle sourit à Deus. Oui, une tente et un cheval pour deux. Cela ne la choquait même pas. Elle l’avait déjà fait.

- Parfait ! Attends-moi là. Je vais m’habiller, récupérer la tente et on y va.

Elle lui avait dit ça et n'avait même pas pris la peine de fermer la porte . Attends-la là . Il était toujours là , sur le canapé , les deux mains l'une sur l'autre . Attends-la là . Une goutte de sueur perla sur son front alors qu'il essayait de se retenir d'aller vers la porte entrouverte . Attends-la là . Elle était marrante , c'était beaucoup trop tentant , il se leva d'un seul coup et s'approcha avec sa légendaire discrétion , se plaqua contre le mur à côté et laissa son regard glisser vers la droite . Elle était là , en ... sous-vêtement , mais ce n'est pas ce qui importait , il ne l'avait jamais vu aussi dénudée et ne pouvait se rendre compte que maintenant de tout ce qu'elle avait dû traverser : Des cicatrices parsemant son corps faisaient ressortir légèrement sa peau hâlée , il n'avait jamais pris la peine de s'interroger sur le passé de Séléné alors qu'il la considérait comme une seconde famille .
Il s'éloigna de la porte , elle sortit vite de la chambre et attrapa des vivres et autres nécessaires à voyages avant de lui sourire tout simplement . Il la suivit comme elle le lui proposait , une réponse était presque superflue , une fois dehors elle détacha un cheval qu'elle prépara , elle semblait visiblement plus s'y connaître que lui dans ce genre de travaux , puis vint la question fatidique .

- Tu préfères la diriger ou tu me la laisse pour l’instant ?

Encore un sourire sincère . Une tente et un cheval pour deux ... Cela ne la choquait même pas ? Tant pis

- C'est moi qui conduit !

Il sauta en selle avant de capter en attrapant fébrilement la bride qu'il n'avait jamais su monter à cheval , c'était la honte pour un prince en effet mais ces bêtes là ne l'aimaient pas . Ils étaient partis pour un voyage plutôt chaotique .

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Séléné sourit à la réaction de Deus, et sauta derrière lui. Il attrapa assez fébrilement la bride, et elle fronça un sourcil. Elle ne l’avait jamais vu sur une bête. Savait-il au moins … ? Vu la réaction de la jument, non. Elle sourit, et flatta la bête, pour la rassurer. Ce cavalier maladroit ne lui voulait aucun mal.

- C’est tout droit. De toute façon, elle se laissera guider, et elle connaît le chemin.

Elle passa un bras autour de la taille de Deus, se plaqua à lui, prête à reprendre les rênes si quelque chose allait mal.

- Ca va ? Je ne te serre pas trop ?

Sa bouche était à peu près à la hauteur de l’épaule de deus. Elle lui sourit.

La métisse s'assit derrière lui et se colla à l'elfe , l'attrapant par la taille , il commençait à douter du genre de leur relation , elle était peut-être un peu trop proche

- Ca va ? Je ne te serre pas trop ?

Il sentait son souffle chaud près de sa nuque .

- Tout roule comme sur des roulettes , et puis c'est comme si j'avais fait ça toute ma vie , je suis super à l'aise ça se voit pas ?

Il mit un coup sec sur les rênes et la jument parti trop vite , beaucoup trop vite , désarçonnant presque Deus . Il se coucha sur l'encolure et s'accrocha à la crinière de la jument , les yeux fermés et réprimant juste un "Mamaaaaaaaaaaan" pour garder sauf le peu d'honneur qu'il lui restait

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Alors qu’il l’assurait de son assurance, il donna un mauvais coup de rênes. La jument partit au galop ce qui aurait ravi la belle métisse dans toute autre occasion. Elle aurait éclaté de rire et savouré le vent qui fouettait son visage et la vitesse qui faisait oublier. Mais pas là. Là, elle était derrière un piètre cavalier qui e risquait pas de rattraper la situation et avait de grandes chances de tomber et de finir la cervelle broyée sous les sabots de la bête.

*Si tant est qu’il en ait une, de cervelle.*

Elle plaqua sa main dans le dos du roi de Rhadamanthe, tout en passant par-dessus lui d’un mouvement souple, et reprenant les rênes. Elle ralentit, puis arrêta la jument, très calmement, un pied dans un étrier, l’autre jambe dans le vide, une main derrière Deus pour empêcher la chute. Lorsque la bête fut immobile, elle fit passer sa jambe libre par-dessus sa tête, et se retrouva sur le bord de la selle, à califourchon, face à Deus, ses cuisses par-dessus les siennes. Elle était très près, et s’en serait bien passé –ils étaient plaqués l’un à l’autre-, surtout parce que son cœur battait un peu trop vite et que d’étranges images défilaient dans son cerveau. Elle les chassa sans pitié, et ne pouvant reculer, resta où elle était. Elle regarda fixement Deus.

- Tu n’es jamais monté, n’est ce pas ?

Elle lui sourit, et secoua la tête.

- T’auras du me le dire. Je vais t’apprendre à conduite. Ca pourra toujours te servir. Et puis c’est un peu pourri pour un roi de pas savoir monter à cheval.

Elle le regarda encore, puis détourna un peu les yeux.

- Bon. Je vais rester devant, pour reprendre les rennes s‘il y a un problème. Tu vas suivre mes consignes, d’accord ? Déjà, tiens-toi droit, ne fais pas de gestes brusques, et rappelle-toi que c’est toujours toi qui doit avoir le contrôle, jamais la bête, d’accord ? Mais attention : l’animal doit aussi être un ami.

Elle se tourna, le força à reculer un peu pour être aussi en selle, plaquant sans le vouloir ses hanches aux siennes.

- Le voyage va durer toute la journée et le début de la journée de demain. On s’arrêtera pour dormir, et on se relaiera, d’accord ?

Elle sourit.

- Allez, vas-y.

Les débuts fuirent un peu laborieux, mais dès qu’il eut compris comment ça marchait, cela se passa plutôt bien. C’est d’ailleurs pour cela qu’avant la première pause elle repassa derrière, remettant son bras autour de Deus, ce qui la stabilisait.
Ils s’arrêtèrent ensuite pour boire et manger un peu, avant de repartir. Ils parlèrent un peu, de choses et d’autres, plutôt futiles et sans intérêt, mais au moins, ils étaient ensemble. C’était mieux que rien, du moins du point de vue de Séléné. Lorsque le soir commença à tomber, la mer n’était plus qu’à quelques heures de trot, mais la métisse sentait qu’ils ne tiendraient pas, ni lui ni elle. Aussi, elle stoppa sa jument dans une clairière, et, souplement en descendit, sans se soucier plus que ça de son compagnon de route –qui devait commencer à se sentir courbaturé-. Elle lui sourit pourtant, et prit la tente, qu’ils montèrent, avec quelques difficultés. Séléné se demandait si Deus avait déjà bivouaqué. Elle le regarda, et décida que non. Tout en bavardant, elle sortit de son sac quelques provisions, qu’elle installa sur un feu que Deus avait allumé –allez savoir comment-. Ils mangèrent leur repas comme s’ils n’avaient pas mangé depuis trois jours. Lorsqu’il ne resta que des os et des braises éteintes, la jolie métisse alluma une lanterne, qu’elle mit dans la tente.

- Personnellement, je vois plutôt bien la nuit. Je vais me laver et me changer près du ruisseau. Je te laisse la tente et la lumière pour l’instant. Je reviens d’ici dix minutes.

Et elle sortit. L’eau, froide, lui fit du bien, et lui permit de se remettre les idées en place. Elle enfila ensuite une chemise d’Ewann en guise d veste par-dessus ses sous-vêtements. Ses cheveux encore humides noués en une tresse serrée dont quelques mèches s’échappaient, elle revint vers la tente. Deus y était toujours, puisque la lumière y était allumée. Elle se signala puis entra.

- La place est libre si tu veux.

Elle s’assit de son côté du matelas, là où elle avait mis toutes ses affaires. En effet, elle n’avait qu’un matelas double, assorti d’une couverture plutôt chaude, pour tous les deux. Elle lui sourit, et rangea rapidement ses affaires, sans trop le regarder.

La journée avait été lourde en évènements , il n'avait pas eu une minute pour flemmarder entre l'apprentissage de l'équitation qui en avait mangé une grande partie avec le voyage et les pauses qui avaient été trop courtes pour un Roi , peut-être trop habitué aux traitements de luxe . Il avait l'impression que quand Séléné était là , il se remettait en question , chose qu'il ne faisait jamais à un autre moment . Après avoir mangé et s'être installés sur décision de la métisse -Il lui en était d'ailleurs bien reconnaissant- , elle se leva

- Personnellement, je vois plutôt bien la nuit. Je vais me laver et me changer près du ruisseau. Je te laisse la tente et la lumière pour l’instant. Je reviens d’ici dix minutes.

Elle allait se laver , se laver dans le ruisseau , dans la nature , sauvage et hostile , complètement désarmée , il pouvait lui arriver quelque chose , le temps qu'il y réfléchisse pour lui dire que ce n'étai pas nécessaire ,elle était déjà partie et avant d'aller la rattraper , il réfléchit au second aspect des choses , elle allait se laver , se laver dans le ruisseau , elle allait se laver nue . Il arrêta ses pensées en tentant de chasser les images qui assaillaient son esprit , il fallait qu'il arrete de la voir nue , c'est le genre de choses qui ne lui étaient aussi jamais arrivées avant , il rougit , il resta donc assis dans la tente , les genoux croisés et attendit , attendit , attendit . Les dix minutes prévues lui semblèrent durer des heures et il eu tout le temps de réfléchir au voyage qu'ils entreprenaient , pourquoi avec lui ? Elle avait ce Ewann rencontré dans le bar à Cruor , dont il ne savait que penser , et sûrement beaucoup d'autres hommes qu'il ne connaissait pas , en vérité il en ignorait trop de Séléné et c'est surement ce qui lui donnait envie d'en savoir autant sur elle . Et puis il repensa au trajet , il s'était senti bien avec elle ,vraiment bien
Elle signala alors sa présence .

- La place est libre si tu veux.

Elle lui sourit peu après son entrée et s'installa , alors il se leva d'un seul coup , droit comme un piquet et sortit

- A moi alors , je risque de prendre un peu plus de temps en tant que noble , ne m'attend pas pour dormir .

Il alla jusqu'au ruisseau et se déshabilla , avança doucement sa jambe près de l'eau et y trempa le bout de son orteil avant de frissonner , elle était beaucoup trop froide pour une personne de son rang , il se retourna dans l'idée de ne pas y aller et glissa sur une feuille par terre , tombant dans l'eau avec un cri .
...
Il était dedans maintenant alors autant se laver , l'eau froide inhibait ses pensées . Après une bonne vingtaine de minutes , il sortit de l'eau , éternua et remit ses vêtements derrière un séchage sommaire . Il entendit alors in craquement et un grognement dans les fourrés sur le côté , il recula doucement , s'éloignant des buissons de peur de voir surgir une bête , un autre craquement le fit déguerpir à la vitesse de la lumière vers les tentes , entendant le monstre derrière lui , ayant des foulées très rapides et presque aussi rapide que lui . Il déboula dans le campement en criant

- A l'aide ! Je suis attaqué par une bête sauvage !

Avant de se retourner pour voir sur ses pas un jeune chien , plus vraiment chiot mais pas encore complètement adulte qui grognait doucement .

08/05/2757

Il la regarda entrer ave un drôle d’air, puis sortit, arguant qu’il prendrait sûrement plus de temps, qu’il ne fallait pas l’attendre. Elle ne répliqua pas et haussa les épaules. Elle finit de ranger ses affaires, mit ses armes à portée de main, pour pouvoir les protéger tous les deux efficacement en cas … d’imprévu. Elle soupira, remit se cheveux en place, et s’allongea, les yeux grand ouverts. C’est à cet instant, ou presque qu’elle entendit un cri, aigu. Elle se leva immédiatement, attrapa sa dague et sortit, histoire d’aller mettre une dérouillée à celui qui osait attaquer son prince.
Heu.
Son prince ? D’abord il n’était plus prince, il était roi. Ensuite il ne lui appartenait pas. Donc, reprenons.
Elle se leva immédiatement, attrapa sa dague et sortit, histoire d’aller mettre une dérouillée à celui qui osait attaquer le roi. Elle se faufila à une vitesse elfique entre les arbres, aussi silencieuse qu’une ombre. Elle se cacha derrière un peuplier et observa à la lumière de la lune la formation de l’attaque, afin de trouver le meilleur moyen de passer à l’offensive. Ce qu’elle vit l surprit d’abord. Il n’y avait rien, personne. Il était dans l’eau et se lavait. Pourquoi, alors, avait-il crié ? Elle remit les choses à leur place en voyant l’état de la terre. Cet imbécile avait sans doute trouvé l’eau trop froide et … elle rougit jusqu’à la pointe des oreilles. Il était là, et se lavait. Dos à elle, heureusement mais … Elle repassa derrière son arbre. Elle se raisonna.
Elle en avait vu d’autres des homes et … Et rien du tout. Les situations étaient différentes. Soit c’était de l’urgence extrême, pour des bandages et autres ou bien c’était tout à fait autre chose. Or Deus était un ami. Et il n’était pas en danger. Elle repartit sans bruit et retourna dans la tente. Elle s’allongea sur le dos, les jambes repliées, le dos à plat, et regarda le plafond, sans bouger. Elle attendait qu’il revienne pour éteindre. C’est alors qu’elle l’entendit crier à l’aide. Cette fois, ça avait l’air sérieux. Elle se leva d’un bond, attrapa dague et arc et sortit. Il était déjà là, l’air terrifié d’un gamin peint sur soin visage. Elle allait passer devant lui, prête à attaquer –et à tuer- lorsqu’un jeune chien émergea de derrière les fourrés, en grignant vaguement. Aucun danger donc. Elle pouvait l’effrayer à coup de magie ou tout simplement … Elle jeta un regard exaspéré à Deus. Puis, elle se baissa, à la hauteur de l’animal.

- Hey, salut toi … D’où tu sors ?

Elle lui tendit la main en souriant ; Elle appréciait assez les animaux, surtout car ils pouvaient se révéler assez utiles dans toutes sortes de situations. L’animal s’approcha d’elle d’un air méfiant, en geignant légèrement. Elle ne bougeait pas, souriait juste.

- Du calme … On ne te veut aucun mal, tu sais …

Peu à peu, il s’approcha d’elle, puis la renifla, avant de japper et de se frotter contre elle en remuant la queue. Elle sourit et lui frotta la tête.

- Belle bête sauvage, en effet, très cher prince. Une femelle d’environ un an et des poussières à mon avis.

Elle lui fit un clin d’œil.

- Je crois qu’on ne risque rien.

Elle se releva, et l’animal resta collé à elle. Elle attrapa un bout de viande, le lui donna, avec un sucre.

- Cadeau, juste pour l’animation.

Elle la caressa encore un peu.

- Elle est toute douce !

Elle rit.

- Si tu veux t’n occuper, tu fais ce que tu veux, mais moi, je rentre ! Si tu viens, pense à fermer, j’ai pas envie de retrouver ton monstre au lit.

Elle lui fit un clin d’œil, et retourna à la tente, mettre se armes en ordre, l’attendre et peut-être, pourquoi pas, dormir à un moment ou à un autre.

- Hey, salut toi … D’où tu sort. Du calme … On ne te veut aucun mal, tu sais. Belle bête sauvage, en effet, très cher prince. Une femelle d’environ un an et des poussières à mon avis. Je crois qu’on ne risque rien Cadeau, juste pour l’animation Elle est toute douce ! Si tu veux t’en occuper, tu fais ce que tu veux, mais moi, je rentre ! Si tu viens, pense à fermer, j’ai pas envie de retrouver ton monstre au lit.

Elle avait ponctué ses répliques d'actions diverses et variées , allant de la caresse à lui donner de la nourriture . Il y avait des moments comme ça où il aurait aimé être à la place de ... l'animal ? Déclic final. A partir de maintenant il était fixé , il savait ce qu'il ressentait pour la belle métisse et il s'en sentait presque coupable , tomber pour elle alors qu'il venait juste d'être lâché par une autre , il se trouvait presque dégoûtant ... Presque. Pour Simca il n'avait pas ressenti ça de la même façon , sa relation avec l'hirondelle lui semblait trop superficielle alors que celle qu'il avait avec Séléné pour le moment lui paraissait plus vraie et honnête . D'ailleurs honnête il devrait l'être avec la belle fille aux cheveux blancs maintenant qu'il l'était un peu plus avec lui-même mais plus tard , pour l'instant ils étaient bien tous les deux dans la forêt et il n'allait pas gâcher l'instant .
Il s'agenouilla près du chien et passa sa main dans sa fourrure légère , l'animal grogna et fit mine de lui mordre la main qu'il retira

Hola ! Tout doux saleté !

Lui par contre les animaux ne l'aimaient pas , peut-être dû au fait qu'il mettait des parfums un peu trop subtils pour des êtres aux narines inférieures .

Tant pis , si tu veux pas de moi , je vais en retrouver une autre

Il tira la langue aux chien en s'éloignant qui n'avait probablement pas compris le geste , la bestiole s'en serait surement allée le lendemain matin. C'est ce qu'il pensait mais au moment où il s'apprêtait à entrer dans la tente , un éclair s'y jeta en passant sous lui et se précipitant sur Séléné . Sale bête ! Il le rattrapa au vol et le jeta dehors avant de fermer vite la porte après être entré

VOila je suis tout à toi !

08/05/2757

Séléné entendit deus parler au chien, de loin, et comprit que ça ne se passait pas comme prévu. Elle secoua la tête. Ce gars n’était vraiment pas doué. Oui, mais … Elle secoua la tête une nouvelle fois. Elle ferma les yeux, soupira. Elle était trop bête, vraiment. Il venait de se faire larguer et elle, elle ne pensait qu’à … Oh, et puis zut. Elle se secoua, et rangea ses armes. Elle remit le tout en place et s’apprêtait à se coucher lorsque Deus ouvrit la tente. Soudain tout alla très vite. Un éclair blanc entra, fut attrapé par Deus alors qu’elle attrapait son arme la plus proche. Deus vira le pauvre animal. La scène fut ponctuée d’un éclat de rire de la métisse, qui avait toujours son arme blanche en main. Puis, deus lui dit une phrase bizarre, après avoir refermé la tente. Tout à elle, hein ? Elle eut un sourire ambigu, et, toujours en chemise d’homme et sous vêtements, elle l’attira en l’attrapant par sa chemise. C’est ainsi qu’il se retrouva couché, avec elle contre lui. Etrange scène... ; Elle-même, alors qu’elle savait où elle allait, sentait son cœur battre vite, très vite, trop vite, et son corps avoir envie de réagir seul. Surtout ses lèvres, qui mourraient manifestement d’envie d’aller gouter celles du roi. Ses mains fines étaient sur sa chemise de soie, prêtes à défaire les boutons lorsque soudain, elle attrapa le coussin, et l’enfouit dessous.

- T’es tout au lit, oui !

Elle le chatouilla un instant.

- Allez, dodo, roi, sinon, demain tu seras complètement rétamé.

Elle lui sourit, l’embrassa sur la joue, et souffla la lanterne. Puis, elle se tourna dos à lui, en position fœtale, et fixa longtemps la nuit. Elle entendit la respiration de deus se régulariser, après un laps de temps indéfinissable. Elle se tourna, et le regarda dormir un instant. Il était beau, avec ses cheveux blonds, et son air d’enfant sage. Elle lui effleura le visage. Elle sourit. Il ressemblait au Petit Prince. Séléné était pleine de tendresse et les larmes lui montèrent aux yeux. Elle se tourna sur le dos, et finit peu à peu par sombrer dans un sommeil hanté.

Des rires, des rires d’enfants.

Son visage se crispe.

Des rires de petites filles, aigus et cristallins, puis tout à coup, des yeux de sang face à elle, au milieu de flammes. Et des cris, de la douleur face à quoi elle ne pouvait rien. Impuissante face à ces yeux sanglants qui la fixaient, face à ce rire affreux qui résonnait partout, partout.

Elle gémit.

Et soudain des larmes qui mouillaient ses joues, le souffle du vent sur son visage malgré son immobilité totale.

Elle pleure.

De l’herbe, une odeur de brulé et de chair calcinée. La peur au ventre.

Elle se débat.

Des hommes face à elle. Pendus, tous morts. Tous ces visages, tous ces visages … Un tourbillon de voix, un tourbillon de hurlements, de nouveaux hurlements qui sortaient de ces corps aux faces bleuies, noircies, mangées par les corbeaux.

Elle crie encore, se tourne, s’accroche à lui, s’accroche à lui comme un futur noyé à une providentielle bouée.

Et un cri, un cri immense, insoutenable de douleur, un appel à l’aide. Son regarda vers la droite, et voit cette couronne de cheveux blonds. Il est emporté, et il crie son prénom. Et elle ne peut rien faire.

- Deus ! Deus !

Elle crie, elle veut l’attraper mais ses jambes sont figées.

Elle pleure, bouge, s’accroche, plante ses ongles, gémit.

Et les pendus qui crient encore. Et ce rire, ce rire, ce rire.

Et elle dort pourtant toujours. Elle ne sait pas sortir seule d’un cauchemar, elle n’en sort pas seule avant de mourir. Alors elle pleure, elle se débat, et s’accroche à lui, encore, encore, encore. Comme s’il y pouvait quelque chose.

Moment de flottement , ses lèvres étaient là , il hésita , il y avait comme une sorte d'aimant , il en avait envie même si il venait de se dire qu'il le lui avouerait plus tard , il ne le fit pas , à la place il se pris un coussin dans la figure

- T’es tout au lit, oui !

Partie de chatouille , il s'était à peine fait avoir pour le coup , elle lui conseilla de dormir , il s'y attela , si il ne s'endormait pas ça risquait bien de dégénérer et il allait tout lui dire , peut-être trop tôt , il ne voulait pas risquer de briser le moment. Pas maintenant , il eut quand même droit à un baiser déposé sur sa joue .
Il s'endormit vite comme toujours et comme toujours le prince avait le sommeil lourd , très lourd et il lui arrivait même de bouger dans son sommeil mais tant pis .

Il était en armure rutilante , une épée sertie à la main et le Soleil brillant au dessus de lui , main dans la main avec sa princesse sous les traits de Séléné , tout était beau mais tout à coup elle gémit doucement et la craqua comme un visage se déformant sous la douleur ou la colère , une main attrapa la belle princesse aux cheveux blancs et un troll grand comme dix hommes sortit de l'ombre en s'enfuyant avec elle , visage couvert de larme .

Il bougea un peu violemment , toujours endormi

Il s'élança à la poursuite du monstre et le rattrapa vite , sa princesse dans une cage un peu plus loin , toujours en train de pleurer . Il entama une lutte au corps à corps contre la chose géante , après quelques coups échangés le troll poussa un mugissement violent et l'attrapa , s'accrochant à lui violemment et s'apprêta à le jeter

- Deus ! Deus !

Sa princesse venait de l'appeler , il devait vaincre le troll alors il lui planta son poing dans la figure avant qu'il n'explose dans des gerbes d'éclaboussures malsaines

Il lui planta son poing dans la figure assez fort pour réveiller la plupart des personnes normales , toujours endormi

Prends-ça méchant ! Hahaha !

Il la libéra et l'attrapa , la serrant dans ses bras et la faisant tourner , finissant par l'embrasser

C'était lui qui se serrait contre elle cette fois , toujours endormi

... Princesse ... Mmmmh ...

Toujours endormi , il la voyait dans ses rêves et toujours endormi il tendit les lèvres vers sa belle .

08/05/2757

Et les pendus qui crient encore. Et ce rire, ce rire, ce rire. Et un coup, un coup soudain et inattendu.

La belle ouvre les yeux en sursaut et finit de planter ses ongles dans la chemise du prince qui vient manifestement de lui mettre un coup. Elle entendit son rire, et milieu des larmes de son visage, un sourire fit son apparition. Elle tremblait pourtant toujours, comme une feuille sous le vent de l’hiver, lorsque soudain Deus, toujours en plein sommeil, se tourna vers elle, et l’enserra, l’enlaça. Une princesse sortit de ses lèvres, lèvres qui se tendaient vers les siennes alors qu’elle se laissait aller à l’étreinte. Ce fut ceci qui la fit réagir. Elle sursauta, comme électrocutée. Se laisser embrasser par un homme endormi, surtout un homme tel que Deus était une mauvaise idée, une très mauvaise idée même. Une idée à ne pas mettre en œuvre. Elle décida qu’il était temps pour elle d’aller monter la garde à l’extérieur. Elle enleva doucement les bras de Deus de son corps, et sortit du lit. Elle défi la fermeture, puis jeta un regard au roi endormi. Elle sourit. Toujours cet air d’enfant. Elle alla vers lui de nouveau, remit la couverture en place sur lui, avec tendresse. Elle lui caressa doucement la tête, embrassa son front.

- Dors bien, petit prince.

Et elle s’en fut par la tente ouverte.
Elle alla marcher jusqu’à la rivière, où elle débarrassa son visage des traces de larmes et son corps de la sueur du cauchemar. Cela faisait longtemps qu’un rêve comme celui-là n’était pas venu perturber ses nuits. Elle se força à calmer sa respiration, ses tremblements et retourna jusqu’à la tente. La lune brillait hait dans le ciel. Il restait encore plusieurs heures de nuit. La sienne était finie. Sa chemise, encore à moitié ouverte, laissait l’air de la nuit venir caresser sa peau et ses cicatrices.

- Dors bien, petit prince.

Le prince se réveilla en sursaut, cherchant Séléné autour de lui, quelle heure était-il ? En tout cas elle n'était pas là. Il capta la lumière ambiante, le matin, il avait passé une nuit pleine de rêves mouvementés qu'il avait déjà oublié.
Il s'assit, s'étira, bailla, se frotta le visage, se leva, sorti de la tente pour regarder où se trouvait la belle métisse et se prit une grosse boule de poil dans la figure qui le fit tomber encore une fois. La chienne ! Mais non pas la belle métisse ! L'animal ! L'animal lui avait sauté dessus à sa sortie de la tente comme montée sur des ressorts et lui grognait sur le torse

-Alors tu veux te battre sale bête !

Il roula avec et le chien lui mit des coups de patte en pleine poire, il lui fit de petites tapes sur le ventre, n'ayant pas pour but de la blesser. Il se battit avec pendant quelques minutes et fini par se relever, vainqueur ou presque

Tu fus un bon adversaire mais je suis incontestablement le meilleur

Il fit un pas et glissa sur la queue du chien qui se baladait pour s'aplatir sur le sol, il avait l'impression de passer sa vie couché en ce moment.
Bref ! Il retrouva Séléné vite fait, elle n'était pas loin, partagea petit-déjeuner avec elle, fit sa toilette à la rivière trop froide puis ils se mirent en route vers de nouvelles aventures en montant sur la fière monture que Deus commençait à peu près à maîtriser, voyage rapide jusqu'à la mère, ni une ni deux ils étaient sur une plage de sable fin et le chien avait osé les suivre.
Séléné lui demanda de leur trouver un bon endroit pour planter la tente ce qu'il commença à chercher, sa première idée fut dans un cocotier pour avoir de l'air mais il n'arriva pas à monter en haut avec la tente et le matériel alors il se rabattit sur la tente sous l'eau, après tout elle était pleine d'air si elle restait fermée il pourraient se retrouver à dormir sous l'eau et ça ce serait trop cool !
En maillot de bain il plongea avec la tente et commença à planter les piquets sous l'eau en retenant son souffle, c'était pas facile !

08/05/2757

Séléné l’entendit se battre avec le pauvre chien et secoua la tête d’un air désespéré. Un gosse. Un gamin, un vrai, un pur un dur. Et ce truc était sur un trône. Génial. Ca allait mal finir tout ça, elle le sentait gros comme une maison. Puis il arriva près d’elle, et ils prirent leur petit déjeuner ensemble, plutôt silencieusement. Elle replia tout, alors qu’il se préparait, et lorsqu’il revint de sa toilette les chevaux l’attendaient, ainsi que le chien ont elle n’avait pas réussi à se débarrasser.
Deus commençait, mine de rien, à maîtriser son cheval, sans pouvoir empêcher la métisse de sourire, amusée par sa maladresse, et de lui lancer quelques boutades. Cependant, cette relative aisance leur permit d’arriver à la mer relativement rapidement. Elle descendit de sa jument, qu’elle attacha à un arbre, puis demanda à Deus de trouver un endroit pour planter la tente sans risque d’envol intempestif, alors qu’elle allait chercher de quoi faire du feu, et éventuellement, économiser les denrées qu’elle avait emportées avec elle. Il était 16 heures, et lorsqu’elle revint deux heures plus tard, Deus avait … disparu. Seul le chien demeurait là, à se laisser rôtir sur le sable fin. La belle s’approcha, lui donna une ou deux caresses en cherchant une trace de son compagnon de voyage. C4Est alors qu’elle remarqua ses vêtements abandonnés sur la plage, et qu’elle nota que la tente avait disparu avec lui. Puis, une tête blonde émergea de l’eau, avant de replonger aussitôt.

*Mais … Mais … Mais qu’est ce qu’il fabrique ?!*

Elle ne réfléchit même pas et se jeta à l’eau tout habillée, afin d’aller le chercher. Elle le chercha, indifférente au sel dans ses yeux, et finit par le trouver, en train de planter la tente au fond de l’eau. Elle le rejoignit, lui tapa sur l’épaule, et lui fit signe de remonter. ; En quelques battements de jambes, et malgré le cuir qui l’alourdissait, elle fut à la surface. Elle rejeta en arrière ses cheveux blancs.

- T peux m’expliquer ce que tu fabriques ?

- Ben je plante la tente dans un endroit où elle s'envolera ! En plus ce sera vachement agréable sous l'eau !

Et puis la tente qu'il n'avait pas fini de fixer se détacha du sable sous l'eau et remonta sur lui, elle se déploya comme une méduse autour d'eux deux petit à petit en remontant et sans qu'ils aient le temps d'esquisser un mouvement ils étaient empêtrés dans le tissu complètement mouillé.
Il commença à bouger un peu en essayant de sortir, c'était pas la chose la plus facile qu'il ai faite. Il attrapa Séléné par la taille comme un secouriste attrape un noyé ou presque et commença à se dépétrer de la tente pour en sortir

Bon d'accord c'était pas la meilleure des idées ... Tu m'en veux pas trop ?

Il furent vite sortis de la tente piège. Il lui fit son regard implorant de chien battu en espérant qu'elle n'était pas en colère. il essaierai de se racheter dés qu'ils seraient sortis de l'eau

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