[Terminé] Les Zozios gazouillaient [Libre]

- GrooooHumph... Graaaooorr ? Humph ! Groooooaaaaarr !

... Garmyr n'avait rien saisi. Il fixait Lampion béat la tête incliné sur le coté.

- Je suis désolé mon amis, mais mes oreilles ne sont pas faites pour comprendre tes mots ou les interpréter.

Garmyr observait à présent Maeko et son cube. Quand elle se moqua de Lampion sur sa décevante trouvaille, Garmyr ne put s'empêcher de tenter de réconforter Lampion.

- T'en fais pas mon vieux, tu trouveras d'autres trésors un jours.

Dans le coffre, au fond se trouvait une carte.

- Bin tu vois Lampion ça c'en est surement un!

Garmyr se retourna vers Maeko pour savoir ce qu'elle faisait et si elle serait intéressée par la carte.

De dépit, Lampion envoya une pichenette de son énorme patte sur le plus petit des coffres, qui se transforma instantanément en projectile à haute vélocité et termina sa course dans un cratère sur la colline la plus proche, à cinq cent mètres de là.

- Joli coup, mon petit maître. Mais ça ne vaut pas le vol plané de ce bourgeois coureur de jupons...
Je me demande s'il a touché terre depuis ?

Jonglant avec son cube, Maeko vint regarder la carte par-dessus l'épaule de Garmyr.

- C'est une carte, des Champs Elysées. Vous pouvez la garder, elle vous sera sûrement utile. Par contre, je vais prendre ça...

La femme plongea la main dans le coffre, et en sortit un volume de petite taille en cuir noir qu'elle rangea aussitôt dans son sac.
Elle se tourna ensuite vers le dragon, toujours bougon :

- Allons mon petit maître, réjouissez-vous. Nous avons gagné sur tous les tableaux, et je compte bien vous laisser festoyer tant qu'il vous plaira pour fêter ça ! Enfin, tout d'abord...

Elle pianota sur son cube, il y eut un flash puissant... et le dragon retrouva sa taille de dragonnet.
Il vint se blottir dans les bras ouverts de Maeko, perdant peu à peu son air déçu.

- Criouuuu !
- Comme il dit, je crois qu'il est temps de nous dire au revoir, Garmyr. Si vous voulez, je peux vous emmener quelque part. N'importe où, du moment qu'on reste dans la même dimension. Ou alors une pas trop éloignée, à la rigueur...

Garmyr réfléchis à la demande. Il regarda le Dragon. Il avait l'air très lier c'était un un joli spectacle.

- Hmm. Je dois me rendre sur Eaque, plus précisément à la mer d'orphée. Mai avant, il vaudrait mieux que je sois passé par Hypnos. Donc si tu pouvais m'emmener sur Hypnos ça serait super.

Garmyr réfléchis quelque instants.

- Venez avec moi je vous offre le repas tout les deux.

Garmyr avait un air amusé, après tout c'était pas tout les jour qu'on voyait un Dragonnet. Encore moins un dragonnet qui faisait un câlin à sa maitresse... Non, à sa serviteur, semblerais que Maeko ne soit pas la dominante de ce binôme.

- Huhu... ça, c'est un coup à se retrouver avec une note salée...
- Criouuuuurrp !
- Mouais, c'est vrai que tu as déjà mangé quelques brigands ; tu ne peux plus délivrer ton plein potentiel...

Après cet échange plein d'élégance et de finesse, Maeko sourit à Garmyr :

- J'aime bien Hypnos, les toits sont sympas.
Si vous invitez, va pour une auberge d'Hypnos alors.

Elle déposa Lampion sur ses épaules, et reprit une fois de plus son cube.
Plusieurs symboles appuyés plus tard, l'objet se mit à bourdonner. Elle tendit la main vers Garmyr, son sourire devenant malicieux :

- Quand vous voulez. Comprenez que je préfère quand ce sont les hommes qui font le premier pas ; fierté oblige.

Garmyr sortis une bourse contenant une dizaine de rubis.

- La dernière fois j'ai trouvé des bandits très généreux...

En réponse à la dernière phrase de Maeko, Garmyr lui fit la révérence et lui tendit la mains.

- Voulez-vous me faire l'honneur de nous téléporter à Hypnos ?

Garmyr avait un air joueur et moqueur, il aimait bien l'idée de demander la permission avec galanterie. Après tout elle lui avait demandé.

- Mais bien ent...
*Pouf*
Sa voix disparut en même temps qu'elle, Lampion et Garmyr. A l'instant précis où ses doigts avaient effleuré ceux du métamorphe, il y avait eu un flash bleu et... mais vous connaissez la suite.

Il ne restait du campement de brigands que quelques traces dans l'herbe, le cratère où la tente du chef avait explosé et les coffres de "butin".
Bien malin serait celui qui devinerait ce qui s'était passé ici. Au moins, il repartirait avec de quoi remplir son vaisselier.

A Hypnos, on peut supposer que l'arrivée soudaine d'une femme, d'un homme et d'un dragonnet dans la salle principale d'une auberge provoqua une belle pagaille.
Ou pas, car les habitants d'Eaque sont assez blasés question magie après tout.
Dans tous les cas, c'est une autre histoire, et dans les Champs Elysées, les oiseaux peuvent se remettre à chanter.

[Topic Fini ? Oui, on me souffle dans l'oreillette que c'est bon. ^^]