Re: [Terminé] Bonne nouvelle ? [sp Eden]

22/05/2756

Elle sentit le tissu des draps sous elle, et vit Daël, d’abord trouble, puis en double et enfin normal. Il paraissait inquiet, ses traits étaient tirés. Elle le regarda et comprit à ses questions qu’il était non seulement inquiet pour elle, mais par elle. Elle se redressa, sourde aux hurlements de ses muscles endoloris. Elle semblait complètement perdue. Des larmes remplissaient ses yeux verts. Elle alla se blottir dans ses bras et se laissa aller. Des sanglots désordonnés secouaient son dos.

- Je t’aime, Daël. Je suis désolée, je sais pas ce qui s’est passé, ça a du être horrible je … je ne contrôle plus rien dans ces moments là …

Elle s’accrochait à sa chemise.

Eden était bien de retour, il la serra contre lui pour la rassurer.

"Non ce n'était pas si horrible, regarde Ulrik est parti, les murs et le toit sont encore là, nous sommes encore là, le bilan reste positif non ?... "

Il embrassa son front

"La calme toi, repose toi, dors et ça ira mieux je te le promet. si tu as besoin je dormirai sur le canapé."

Il la serra un peu plus fort et la souleva comme une enfant pour la mettre dans son lit doucement. Il lui déposa un autre baiser sur le front, essuya du pouces les larmes qui s'échappaient encore de ses deux émeraudes

"N'oublie pas je suis là pour toi... je, je t'aime beaucoup je ne veux pas que tu ais mal"

Il lui avait chuchoté ça avant de déposer un dernier baiser sur sa joue et partir s'allonger sur le canapé.

22/05/2756

Il la serra contre lui, partageant sa chaleur, sa force d’homme. Ses bras, sans la calmer, lui assuraient qu’il restait de l’espoir. Il embrassa la peau trempée de sueur glacée de se front livide. Il tentait de la calmer, par les mots, avant de la porter, tremblante, jusqu’à son lit. Elle avait l’étrange sensation d’être une enfant terrible. Elle n’arrivait pas à arrêter de pleurer, pas plus qu’elle ne parvenait à serrer ses bras autour de lui, ou à lui parler, ne serait-ce que pour le remercier. Il la coucha, essuya ses larmes. Il la regardait droit dans les yeux, et lui assura qu’il était là, et qu’elle avait tout son … affection. Ou bien tout son amour ? Elle, elle ne perçut pas l’éventuelle nuance, et se laissa embrasser, avant de le suivre des yeux jusqu’à la porte, qu’il ferma. Elle entendit le canapé craquer sous son poids d’homme, puis plus un bruit. De ses yeux grands ouverts elle fixait le plafond.
Elle ne se rendit compte qu’elle avait sombré que lorsqu’elle se réveilla, tremblante de froid, secouée de frissons, quelques cheveux trempés collés à son front. Elle se redressa, alla se passer de l’eau sur le visage et boire un peu. Elle aurait voulu pouvoir allumer un peu, mais … Mais il y avait Daël. Elle alla se glisser contre lui, sans bruit, sans brusquerie, juste pour pouvoir continuer à dormir.

Dim 16 Sep 2012 - 22:11

Daël ne dormait pas il avait beau en avoir terriblement besoin les images défilaient dans ça tête. Il pensait à tellement de choses et ce posaient tellement de question que même les yeux fermés son cerveau refusait de le laisser se reposer.

Il entendit le lit d'Eden grincer, elle venait de se lever. Elle aussi était prise d'insomnie ? Son pas léger à peine audible c'était arrêté un instant au milieu de la pièce avant de se diriger vers le canapé. Il sentit la belle brune se blottir contre lui. Son parfum léger attaquait son nez comme une armée de fleurs au parfum subtil armée de toute leur beauté.

"Eden, aucune fleur n'égale ton parfum..."

Il passa ses bras autour d'elle pour la coller à lui. Cette position lui rappelait les nuit ou Nathalia venait le rejoindre après un cauchemar juste pour être là et essayer de se rendormir en sécurité. En sécurité... Est ce qu'il était réellement capable de les protéger ? Plus il y pensait plus il en doutait... Il songeait à une remise à niveau avec la garde royale ou avec un petit séjour sur Rhadamanthe...

Il serra un peu plus Eden et embrassa le haut de son crâne.

22/05/2756

Il l’enlaça, ce qui provoqua chez elle un long frisson le long de sa colonne vertébrale. Elle était tout contre lui, chacun de ses membres frottait contre les siens. Elle enfouit sa tête dans son cou. C’est cet instant qu’il choisit pour la complimenter, et lui faire monter les larmes aux yeux en lui embrassant le haut du crâne. Elle leva les yeux, puis la tête vers lui, et passa ses bras autour de son cou, s’accrochant à lui comme un naufragé à une bouée dans une tempête.

- Daël je … J’ai froid.

Elle tremblait un peu, et se serra un peu plus contre lui.

- J’ai besoin de toi … Je peux plus vivre seule je deviens folle avec tous ces hommes tout ce bruit je ne comprends plus rien j’ai mal des fois j’ai si mal la magie pulse dans mon sang elle fait explose mes veines elle me fait du mal et elle me contrôle complètement c’est dangereux Daël pour moi et pour les autres je pourrais tout détruire et tuer le monde entier j’ai déjà handicapé, et ravagé comme ça je ne sais pas maitriser je ne sais pas quoi faire je n’ai jamais sui a me scie la tête ça m’atrophie le cerveau je ne me souviens plus de rien c’est un trou noir juste plein de rage et de douleur je deviens aveugle et plus rien d’autre n’a d’importance que de satisfaire la cruauté d’Inferno c’est affreux je ne comprends pas je ne peux rien faire j’ai besoin de quelqu’un avec moi j’ai besoin de toi je crois tu es le seul qui puisse m’aider seule je ne peux plus rien on ne peut pas me soigner si tu savais le nombre de personnes mortes de moi …

Les mots sortaient en cascade dans un murmure affolé, ils se percutaient, ne semblaient même pas liés entre eux. Il n’y avait ni ton ni ponctuation. Elle avait besoin de parler, de déverser sa peur, sa trouille immense, intense, incommensurable.

- … je suis dangereuse Daël en restant avec moi tu risques ta vie entière je pourrais te tuer sans le vouloir promets moi de m’achever avant jure le moi ne me laisse pas faire de mal à Nathalia ou à toi j’ai besoin de vous moi sas vous je ne suis plus rien sans vous je n’aurais plus qu’à sombrer dans la folie je ne sais pas ce que j’ai fait à Ulrik j’aurais pu le tuer je ne m’en souviendrais pas plus et pourtant je tenais à lui Daël tu sais je tenais à lui vous les hommes vous êtes les pivots de ma vie sans vous et vos regards je ne suis plus rien j’ai besoin de toi pour ne pas sombrer Daël pour me protéger de moi et du reste Daël je suis désolée de tout ce que je t’ai fait vivre je veux plus vivre comme ça daël je veux plus que tu sois mon client je ne peux plus faire ça tu es trop beaucoup trop pour moi Daël je t’aime je peux plus faire sans toi c’est fini ça sans toi je meurs reste avec moi serre moi et ne me quitte plus s’il te plait s’il te plait s’il te plait prends ma main et emmène moi au fond de moi aide moi à aimer ce que j’y vois sans toi je peux plus rien faire je ne veux pas te perdre Daël je …

Elle aurait ou continuer ainsi des heures sûrement.

Mer 3 Oct 2012 - 19:37

Il la coupa d'un baiser, un baiser qui disait à lui seul " je t'aime Eden je t'aime au point de tout abandonner pour te protéger de toi, de lui de tout du mieux que je puisse. Je suis là et je veux rester."
Quand il décolla à peine ses lèvres de celles d'Eden. Il lui susurra

"Eden je le sais tout ça mais risquer ma vie avec toi vaut mieux que de vivre loin de toi... Je t'aime"

22/05/2756

Elle fut coupée dans sa logorrhée par des lèvres qui se posèrent sur les siennes, les empêchant de bouger plus. Elle en fut d’abord étonnée mais, reconnaissant le gout de Daël au milieu de celui de ses larmes, elle s’y abandonna complètement, profitant du contact de ce corps chaud et rassurant. Son baiser en disait bien plus que tous les mots de la Terre. Il se décolla légèrement d’elle, si peu qu’elle sentait encore son souffle sur sa peau. Il lui susurra quelques mots, tout doucement, mais qui résonnèrent aux oreilles de la jeune fille comme des tambours battants. Simples mais beaux, l’attachant à l’homme face à elle, ils lui firent monter les larmes aux yeux. Elle s’accrocha à Daël plus fort et d’une voix rendue rauque elle lui murmura :

- Moi aussi je t’aime, Daël …

Elle l’embrassa pour l’empêcher de répondre, et de voir ses larmes, encore, ses larmes qu’elle ne réussissait jamais à retenir.