[Terminé] Une visite à la famille. [Libre]

Sorga marqua une pause dans sa marche, pour admirer le paysage depuis une petite corniche surplombant la vallée.
Le décor était identique au souvenir qu'il avait de son dernier passage : le village pittoresque de montagne enchâssé au pied du volcan majestueux, recouvert en bonne partie par une forêt de pins.
Le cratère n'avait pas craché de fumée ni de lave depuis des lustres, et le mont endormi semblait veiller sur ceux qui vivaient à son pied.

Non, le paysage n'avait pas changé.
C'était Sorga qui avait changé : à sa première venue dans la région, il était un peu perdu, vêtu d'un vieux pagne et armé d'un simple bâton pointu ; aujourd'hui, il se sentait bien plus sûr de lui et ressemblait à un guerrier des temps anciens avec son armure de cuir noire et sa lance stylisée.
Il venait dans la région pour les mêmes raisons. Au moins, cette fois-ci il savait où il allait.

L'homme-lézard but une gorgée d'eau depuis sa gourde, avant de se remettre en route, usant de sa lance comme d'une canne de marche dans la descente.
Il voulait regagner le tombeau de sa famille, revoir son frère Zyrwatil qui, en tant que mort-vivant, faisait office de gardien du tombeau. Il avait des questions à lui poser, des histoires à lui raconter et surtout, de l'huile à lui offrir pour son armure grinçante.

Il progressait vite, appréciant le chant des oiseaux et la chaleur du soleil sur ses écailles.
L'homme-lézard avait usé ses derniers congés pour ce voyage, mais ça semblait être une bonne idée jusque là.
Soudain, il plissa les yeux et ralentit sensiblement son pas. Étais-ce son imagination, ou y avait-il effectivement quelqu'un qui le suivait ?
Sorga se retourna brusquement, regardant dans la direction du bruit qu'il avait cru entendre. Mais, entre les arbres, il ne vit rien.

Sorga repartit, mais le bruit qu'il entendait régulièrement derrière lui ne le quittait pas, ce qui le mettait un peu mal à l'aise.
Ce n'était pas si rare, que quelqu'un le suive, alerté par son aspect sans pour autant oser se montrer...
Tout de même, c'était bizarre...

Vanah regardait le temps passer depuis la fenêtre de sa chambre, elle savait que Sorga allait partir très prochainement et elle voulait lui faire plaisir. Elle avait observé lorsqu’il avait préparé ses bagages. Elle passait le voir de temps en temps mais penser qu'il ne serait plus dans les parages lui faisait tout drôle. Elle avait remarqué que la gourde d'eau de Sorga était toute usée et vieillissante. Elle décida donc de prendre son salaire et de faire un cadeau de vacance à son amis. Elle était partie chez le meilleur tanneur et le meilleur forgerons de la ville, le tanneur lui fabriqua une gourde de deux litres. Le forgeron la renforca de telle sorte que jamais rien ne puisse la détruire. Une fois rentrée chez elle, elle l'avait remplie d'eau et avait enroulé un magnifique ruban pour l'offrir à Sorga. Elle voulait lui donner avant qu'il parte le lendemains.

Elle se réveilla tranquillement au lever du soleil et attendit au moins une heure à l'entrée du palais. Le garde lui annonça que Sorga était partit il y avait vingt minutes, par la porte des domestiques... Vanah partit donc en courant sur la piste de Sorga. Elle arriva au portail qu'il devait utiliser, elle demanda s'il avaient vu un homme lézard et où il allait. Elle prit le même arrêt, montagne Héraclès.

Elle continua de courir sur ses traces jusqu'à midi, le soleil était haut dans le ciel. elle sentait qu'elle touchait au but. Au bout d'un moment, elle l’aperçut au bas d'une descente, fort heureuse de le rattraper enfin, elle redoubla de vitesse pour le rattraper. Soudain, une racine.... Elle trébucha et finit la descente en roulé boulé. Quand elle releva les yeux elle était juste derrière un buisson. De l'autre coté Sorga. Elle se redressa d'un bon mais chuta immédiatement, sa magnifique robe noire était en lambeaux, elle était coupée sur son coté droit jusqu'à sa hanche, son genoux droit était en sang et il semblait commencer à enfler.

Elle était si près du but, elle essaya de ramper mais sans succès.

- Sorga ?? Est-ce que t'es là ?

Elle espérait qu'il ne serait pas loin.

Un bruit de chute - ou plutôt, une ribambelle de bruits de chute - fit aussitôt faire volte-face à Sorga, qui serra un peu plus fort sa lance.
La surprise l'avait inconsciemment fait devenir gris pierre.
On aurait dit qu'une armée entière était en train de chuter dans la pente, au dessus de lui...
Puis, la voix de Vanah...

L'homme-lézard bondit en avant, écarta les branches d'un revers, et découvrit la métamorphe blessée au sol, couverte de terre et de feuilles, sa robe déchirée sur tout un côté et son genou ensanglanté.
Il s'agenouilla à côté d'elle, posa sa lance au sol et fouilla dans son sac à la recherche du baume cicatrisant qu'il avait toujours sur lui.

- Vanah ! Qu'est-ce que tu fais ici ?

L'inquiétude rendait son ton plutôt abrupt.
Il lui tendit un bout de tissu propre pour qu'elle puisse se nettoyer le visage.

- Regarde dans quel état tu es ! Tu aurais pu te blesser gravement ! Fais-moi voir ce genou, il faut que je désinfecte.

Vanah venait de se faire réprimander par Sorga... Son coeur s'arrêta de battre... Elle avait son cadeau caché dans le dos et d'un coup, elle était prise de trac. Le trac de lui offrir ce présent, alors qu'elle avait une vilaine foulure au genou, que sa robe était bonne à jeter et que d'ailleur, elle ne cachait plus la partie droite de sa magnifique courbe postérieure. (Ghihi! Un peu de fan service ne peut pas faire de mal 8p) Et tout ce qu'elle avait en tête c'était...

- Est-ce que ma gourde vas lui plaire...

Barf, qu'une seule façon d'en avoir le cœur net. Elle releva les bras avec la gourde en magnifique état.

- CADEAU DE DÉPART!

Elle avait machinalement fermé les yeux et baissé la tête. Malheureusement pour elle, elle ne pouvait pas le dire autrement qu'en criant, merci dame Stress.

Sorga était en train d'appliquer un peu de son baume sur un bandage, lorsque Vanah lui tendit la gourde en criant et en baissant la tête. Il s'immobilisa, abasourdi.

- Tu m'as suivi depuis Minos pour me faire un cadeau ? Tu n'étais pas obligée d'aller jusque-là tu sais !

Amusé malgré lui par l'expression de la métamorphe, il sourit en prenant la gourde qui, il devait bien l'admettre, semblait de bien meilleure qualité que celle qu'il trainait avec lui depuis des années.

- Merci, Vanah, elle est très belle. Tu l'as remplie avec de l'eau ? Alors on va l'inaugurer en s'en servant pour nettoyer ta plaie. Laisse-moi deviner... c'était une racine c'est ça ?

Après avoir retiré le ruban et vérifié que c'était bien de l'eau qui se trouvait dans la gourde, il s'en servit pour nettoyer la blessure que Vanah avait au genou.
Il espérait qu'elle ne s'était pas faite si mal que ça.
Et cette robe qui était bonne à jeter, et qui ne couvrait même plus... hmm...
Détournant les yeux, Sorga cessa un instant ses premiers soins pour sortir de son sac son vieux manteau de voyage, roulé en boule.

- Tiens, couvre-toi. Ça fait un moment que je n'ai pas sorti ce manteau, il doit sentir un peu la poussière.
Tu es prête ? Je vais désinfecter ton genou, ça risque de piquer un peu.

Faisant attention à ne pas trop appuyer et en essayant de faire le plus vite possible, Sorga plaça le bandage recouvert de baume sur l'articulation écorchée de Vanah.

Après les soins, vint la question fatidique :

- Tu peux marcher ?

[Avant, j'étais un aventurier, comme vous. Et puis... j'ai pris une racine dans le genou...]

[HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA... *tousse* putain... *prends son souffle* Hahahahahahahahahahahahahaa !!!]

Une racine....

- Décidément ces racines et moi, c'est vraiment pas une histoire d'amour. Mais ce coup-ci je n'ai pas eu la chance que tu me rattrape.

Vanah lui sourit lorsqu'il montra de la satisfaction pour son cadeau, elle rougit légèrement quand il lui tendit son manteau de voyage. Elle l'attrapa et l'enfila, il sentait l'odeur de Sorga, ce qui faisait s'accélérer le cœur de Vanah sans qu'elle comprenne pourquoi. Il désinfecta ensuite son genoux, mais elle ne sourcilla pas, elle s'était déjà bléssée auparavant, sa magie ne fonctionnant pas sur elle même, elle avait appris à endurer la douleur que lui causaient toutes ces racines... xD... Puis Sorga lui demanda si elle pouvait marcher.

- Y'as qu'une seule façon de le savoir.

Elle tenta de se redresser sur sa jambe gauche et se leva sans problèmes. Elle posa ensuite son pied droit et perdit l'équilibre. Elle retombait... Encore ;p.

[ Je suis Mach-euhya-vélique ! xD ]

Sorga retint Vanah par les épaules pour éviter qu'elle finisse une deuxième fois la tête dans l'humus.

- Bon, n'insiste pas. Le prochain village n'est plus très loin, mais si tu ne peux pas marcher...

L'homme-lézard soupira, rassembla ses affaires, puis tourna le dos à Vanah avant de s'accroupir.

- Allez, grimpe sur mon dos.

Il n'y avait pas vraiment d'autres solutions. Porter la métamorphe sur un ou deux kilomètres devait être dans ses cordes...

Vanah avec un sourire timide grimpa sur le dos de Sorga, elle se demandait où il se rendait, mais elle ne voulait certainement pas être un fardeau pour lui. Vanah passa ses bras autours du cou de Sorga et posa son menton sur son bras.

- Je suis désolé Sorga, je ne pensais pas...

Elle ne finit pas sa phrase, elle se sentit rougir après avoir observé que son corp entier était posé sur le dos de Sorga ne laissant plus aucune imagination sur ses formes. Elle durcit donc, poitrine et cuisses avec ses écailles.

- J'espère que je ne suis pas trop lourde.

Au moins une chose était sur, elle ne risquait pas de l'être.

Avec son armure, Sorga avait un peu de mal à sentir la métamorphe sur son dos. Elle était plus légère qu'il ne l'aurait cru.
L'homme-lézard se mit en route, sa lance comme bâton de marche, le pas régulier mais lent de ceux qui ne tiennent pas vraiment à glisser sur le sentier de montagne.
Il sourit après les paroles de Vanah, amusé malgré lui.

- Ce n'est pas grave, mon frère peut bien attendre encore un peu...

Il se tut aussitôt, ne sachant pas s'il voulait mettre la métamorphe dans le secret de son tombeau familial, de sa destination.
Même s'il ne l'avait pas promis à Zyrwatil, il tenait à garder au maximum l'existence du tombeau secrète, à la fois pour protéger ce qu'il renfermait, mais aussi ceux qui auraient l'envie de le visiter.
Bien sûr, il ne doutait pas de Vanah, et savait qu'elle saurait garder le secret...
De toute façon, il ne se voyait pas porter la métamorphe sur son dos jusqu'à l'intérieur du tombeau ; il se souvenait trop bien des escaliers en colimaçon qui se trouvaient à l'entrée !

- On devrait bientôt apercevoir le village au pied du volcan. Il devrait bien s'y trouver un guérisseur qui te remettra vite sur pied. Si non, il n'y aura que le repos. Je ne sais pas si on avait besoin de toi au palais, tu risques de te faire passer un savon par l'intendant à ton retour si c'est le cas.

L'idée du fonctionnaire très à cheval sur la ponctualité devenant vert de rage fit sourire plus franchement Sorga.

Vanah sur le dos de Sorga, il lui posait plusieurs questions auxquelles elle se décida à vite répondre.

- En faites, je suis là sur mon temps libre, je suis en vacances depuis que j'ai commencé à faire faire ton présent.

Elle commença à réfléchir aussi à la première chose qu'il avait dite.

- Je suis désolé de te déranger Sorga... Ton frère, je ne savais pas que tu avais un frère, je me demandes à quoi il ressembles.

Elle avait prononcé ces mots innocemment.

- Dame Chance t'a au moins laissée ça.

Sorga se concentra un instant sur sa marche avant de répondre.

- Tu ne me déranges pas. C'est juste que je ne m'attendais pas à te voir apparaître, surtout de cette façon-là ! Je ne m'attendais pas à voir qui que ce soit apparaître, en fait...
Si tu veux le rencontrer, je lui demanderai d'abord son accord, et tu dois bien comprendre que ce que tu apprendras par la suite devra rester secret.

Demander à Zyrwatil s'il pouvait amener quelqu'un d'autre dans le tombeau semblait être la solution la plus sage.
Après un dernier lacet, ils arrivèrent en vue des premiers chalets du village. Sorga vit plusieurs visages surpris les observer depuis l'intérieur des maisons, mais il poursuivit sa route en direction du centre du village, espérant trouver quelqu'un de suffisamment sociable pour leur indiquer l'adresse d'un médecin.
Leur aspect à tous les deux avait de quoi surprendre aussi ; l'homme-lézard se souvenait de la surprise générale provoquée par son apparition dans la taverne de ce même village, à sa première visite...

La place du village était déserte, à l'exception d'une vieille dame occupée à tirer de l'eau d'un vieux puits.
Elle leur tournait le dos, et Sorga s'approcha en la hélant :

- Bonjour madame. Connaitriez-vous l'adresse d'un médecin ou d'un guérisseur pour mon amie ?

La vieille femme se retourna et plissa ses yeux myopes en les détaillant.

- Oui, je sais où le guérisseur habite. Je peux même vous dire que c'est moi, et que donc c'est ma maison que vous cherchez. Qu'est-ce qui ne va pas ?

Sorga sourit, soulagé par leur chance d'avoir trouvé la bonne personne.
Une explication et une centaine de mètres parcourus plus tard, Sorga aidait Vanah à descendre de son dos et à s'asseoir dans un lit de malade, chez la vieille guérisseuse, pour qu'elle puisse être examinée et soignée.

[Je te laisse les descriptions qui manquent. Joyeux Noël ! ]

[Tch]

Sorga amena Vanah à une guérisseuse, elle les entraina vers sa petite cabane en bout de ville, elle examina la cheville de Vanah, marmonna diverses incantation, plaça une atelle et reprit son dialogue.

- Bien, elle ne devra pas marcher pendant deux jours, mais passé ce délai elle devrait être comme neuve.

Elle casse pas des barriques cette guérisseuse. Mais au moins ça permettrait à Vanah de rester flemmarder sur le dos de Sorga. [NAH]

- Je suis sûr que tu seras sur pied avant ces deux jours, Vanah. Peut-être plus vite même si tu arrives à faire pousser tes écailles sur ta jambe blessée.

Sorga connaissait bien les avantages d'avoir du sang de reptile dans les veines. Certes, il était plus sensible aux températures extrêmes, mais il guérissait plus vite que les "peaux roses".
Et il ne doutait pas que Vanah possédait ce talent aussi grâce à ses pouvoirs de métamorphe.

L'homme-lézard remercia ensuite la vieille guérisseuse, et entreprit de l'aider dans diverses tâches quotidiennes pour passer le temps.
Dans un coin de sa tête, Sorga pensait à la proximité du tombeau de sa famille. Il mourait d'envie d'y aller, mais il rongeait son frein, pour Vanah.
Il sentait aussi que, même s'il allait y faire un tour pour aller demander à Zyrwatil s'il pouvait amener la métamorphe dans le tombeau familial, il oublierait le temps qui passe et aussi Vanah.

Vanah se demandait si elle avait vraiment cette faculté là. Elle suivit le conseil de Sorga et fit apparaitre des écailles sur sa cheville.

- Sorga, si tu dois aller en quelque part, ne t'en fais pas, laisse moi ici, je saurais retrouver mon chemin.

Vanah se sentait mal à l'aise d'avoir été aussi maladroite, elle ne pouvait pas se permettre de gêner Sorga pendant ses vacances.

- Je suis désolé d'être encore une fois un boulet que tu dois trainer Sorga.

Vanah posa doucement sa tête sur le dos de l'armure de Sorga.

L'homme-lézard soupira.

- Ne dis pas de bêtises Vanah. Je respecte les choix de Dame Chance ; si nos chemins se sont croisés aujourd'hui, c'est qu'il faut que nous restions ensemble. Soit, je t'emmène voir mon frère. Qui sait ? Peut-être qu'il pourrait apprécier ta musique ?

Sorga se releva, rassembla ses affaires puis mit sa lance dans son dos avant de se tourner vers la métamorphe. Il fit craquer l'articulation de son cou, fit jouer un peu les muscles de ses épaules et déclara :

- Si cela ne te dérange pas, et si tu es prête, j'aimerais prendre la route tout de suite. J'aimerais aussi te porter devant moi, plutôt que sur mon dos, cette fois. J'arriverais mieux à garder mon équilibre, là où nous allons.

Vanah sourit, elle se sentit même rougir. Lentement elle se laissa glisser du dos de Sorga. Elle tituba lentement pour lui passer devant et demanda.

- Comment veux-tu t'y prendre ? Je fais comme quand je te montes sur le dos? Ou alors tu me portes sur tes bras?

Vanah imaginait la scène puis remarqua que dans les deux cas, son visage serait très près de celui de Sorga. Elle baissa lentement les yeux attendant sa réponse.

[Post écrit avec les ronflements de mon chien en fond sonore. Epique ! ]

Sorga sourit, en imaginant le ridicule de la première hypothèse.

- Le plus pratique serait la deuxième possibilité, non ? Par contre, tu devras t'occuper de l'éclairage ; là où nous allons, il nous faut de la lumière.
Si tu permets...

Sans vraiment attendre la réponse, l'homme-lézard prit la métamorphe dans ses bras, un peu à la façon dont faisaient les mariés avec leurs femmes, tout en prenant soin de ne pas trop secouer la jambe blessée.
Il salua ensuite la guérisseuse - qui les regarda partir en souriant - et sortit de la maison.

Après avoir traversé le village toujours aussi calme, il s'enfonça dans la forêt, suivant un sentier peu fréquenté qui remontait doucement dans les hauteurs.
Le souffle régulier et concentré sur son effort, il ne parla pas et garda les yeux rivés sur le chemin. Un portail de fer usé et un vieux muret en pierre apparut après un détour. Derrière, des tombes, par dizaines, étalées sur plusieurs niveaux, le sol de la forêt et du cimetière recouverts de feuilles mortes étouffant les sons.

Sorga parcourut le lieu d'une traite, avant de s'arrêter devant l'entrée d'un caveau adossé à la montagne, peu différent des autres pourtant.

- Nous voici arrivés à la maison des morts. Je te le répète Vanah : ce que tu vas voir et entendre maintenant doit rester un secret. Promet-le moi s'il te plait, que je puisse avancer la conscience tranquille.