[Terminé] Il peut arriver bien des choses lors d'une averse ... [libre]

22/05/2756

Une taverne, bruyante et enfumée. Autant dire mal famée de suite, c'est plus clair. Une taverne très mal famée, donc. Repère d'assassins, de mercenaires, de dealers et de tueurs en tous genres. Sauf que dehors, il pleut. Les rues sont pleines de boues, c'est encore plus moche que d'habitude. Ca pue, évidemment. Et les ruelles sont encore plus mal famées que cet endroit. Surtout pour une jeune fille apparemment inoffensive.
Eden n'était pas vraiment d'humeur à tuer aujourd’hui, alors, au lieu de passer par ces maudites petites rues pour rentrer sur sa planète, elle était allée dans cette taverne pour attendre la fin de l'averse. Ou au moins que le gros de l'averse ne passe. Pour ne pas être trop embêtée, elle avait mit une cape marron, pas toute neuve. Au moins, on ne la reluquait pas. Mais elle s'attendait à être abordée à tout instant. Elle ne serait pas surprise. Elle était nichée dans un recoin sombre, un verre d'alcool fort devant elle, auquel elle n'avait pas touché. Commandé pour éviter d'être embêtée par le patron; Elle consommait, comme tout le monde.
Les hommes parlaient fort. Trop fort. Cela faisait bourdonner ses oreilles. Elle se concentra pour les observer discrètement. C'est peut-être car elle était trop concentrée sur eux qu'elle ne vit pas ce qui arrivait près d'elle.

[le "ce" pouvant être hommes, femmes ou évènements hein ^^]

Une fois de plus, il pleuvait.

Lapis n’aimais pas la pluie.

Elle aimait se mouvoir reptiliennement dans des lacs ou des rivières, se baigner, mais n’aimait pas la pluie. La plus, ça décoiffait. Ca ternissait les cheveux. Et, pour celles qui se sentiraient concernées, ça faisait couler le maquillage. Non pas qu’elle en mette, pour le peu de son visage que l’on voyait sous sa cape à froufrous, ça n’en valait pas vraiment la peine.

Elle soupira. La pluie, cette sale pluie, l’avait poussée à rallier cet endroit nauséabonde et bruyant. Une taverne, et puis quoi encore ? Elle se jura que c’était la première et la dernière fois qu’elle y mettait les pieds. Une homme aux abois et capable de miracle, et les Lamias n’étaient pas si différentes de tout le monde que ça, se proverbe s’appliquait aussi à elles. Dès qu’elle eut franchi le seuil de la taverne, l’odeur d’alcool l’avait assaillie. Celle de la rue ne la dérangeait pas vraiment : une délicate odeur de sang et de cadavre là depuis plusieurs semaines, pas de quoi indisposer une créature carnivore se nourrissant d’hommes. Mais même si elle ne trouvait pas le goût de l’alcool désagréable, son odeur une fois mélangée à l’haleine de ces hommes primitifs lui soulevait le cœur, bien qu’elle ne fit rien paraître.

Soupirant une nouvelle fois, elle s’assit au comptoir. Le barman ouvrit grand les yeux, sa mâchoire pendante lorsqu’elle lui commanda un alcool de luxe digne d’un prince. Elle le dévisagea un instant, deux prunelles noires brillant sous l’ombre de sa cape, et le serveur ne proteste pas et alla lui chercher ce qu’elle avait demandé. Il était déjà en son pouvoir.

Une fois servie, elle dévisagea la foule. Aucun de ces hommes ne lui faisait vraiment envie, elle devrait patienter jusqu’à la fin de l’averse pour se mettre en quête de quelque chose à manger. C’est alors qu’elle remarqua une silhouette différente des autres. Une femme. Lapis jura. En plus de puer l’alcool, cette taverne abritait une femme ! Mais, après reconsidération de la chose, la reine Lamia se dit que ce n’était pas si mal. Les femmes avaient toujours été plus délicates et intelligentes que les hommes, peut-être pourrait elle être distraite en lui faisant la conversation.

Elle finit son verre puis se leva, s’approchant de la jeune femme également cachée sous une cape. Elle lui lança de sa vois la plus aimable :

-Bonjour, mademoiselle. Ravie de faire votre connaissance, vous n’avez qu’à m’appeler Lapis.

Elle s’assit à sa table sans attendre qu’on le lui propose et continua.

-Vous ne pouvez pas imaginer comme je suis heureuse de vous trouver ici, j’ai cru m’évanouir, seule dans cette taverne infecte.

Puis elle esquissa un large sourire rassurant. Toutes les précautions étaient à prendre pour cacher sa véritable nature, aussi elle fit bien attention à ne pas dévoiler ses dents.

22/05/2756

Lorsqu’une femme, encapuchonnée elle aussi, se posta face à elle, Eden sursauta, surprise. Elle ne l’avait pas entendue arriver le moins du monde. Trop concentrée sur ces hommes sûrement.
Elle avait une voix douce, assez envoutante. Pourtant, Eden se crispa. Cette façon, justement, d’être envoutante, lui donna immédiatement une mauvaise sensation.
Elle la salua, se présenta comme Lapis. Eden ne dit rien, la femme s’assit. Elle n’avait rien demandé. La jeune fille déglutit, soudain mal à l’aise. Cette femme était trop sûre d’elle, ça l’incommodait. Elle ne dit pourtant rien.
L’autre se dit heureuse de la trouver dans cet endroit infect. Apparemment, elle avait failli s’évanouir. Elle n’en avait pourtant pas l’air. Eden était d’accord avec elle sur la qualification de l’endroit. Infect, bruyant, puant, poussiéreux, sans visibilité. Un enfer sur Elysion. Elle regarda la femme, toujours cachée sous son capuchon, lui sourire. Elle cligna des yeux, se rendant compte qu’elle aussi était cachée. Peut-être que l’autre n’avait pas senti son malaise ?
Elle tenta de sourire aussi sans paraître trop crispée.

- Bonjour. Moi, c’est Eden. En effet, l’ambiance n’est pas très agréable pour des femmes ici.

Comment éviter les banalités ?

Lapis élargit son sourire, et ce pour deux raison. De une, son interlocutrice, Eden si c’était bien ça, avait marqué un point, et deux, la jeune femme était visiblement mal à l’aise, et la reine aimait ça. N’ayant jamais eu les femmes dans son cœur, le fait de les indisposer, de les intimider, la ravissait à un plus haut point. Seulement, elle se rappela elle-même à l’ordre, se souvenant que son but n’était pas de la faire se poser des questions sur ses origines, bien au contraire.

Cependant, cette demoiselle semblait bien intelligente… trop intelligente. Elle se posait certainement déjà une grande quantité de questions. Prenant le risque d’être démasquée, Lapis pris une inspiration, et lui envoya une vague apaisante, destinée à calmer son cœur, et ses soupçons par la même occasion. Afin de voiler l’utilisation de sa magie, le temps que celle-ci fasse, effet, elle pris la parole, rajoutant des calmants à sa voix.

- Oui… seulement j’ai été prise de surprise par cette averse et je n’ai eu d’autres endroit où aller…

Elle faisait bien attention à choisir ses mots, bien que difficilement, afin que son langage ne la trahisse pas. Ah, tant d’effort pour une seule personne… décidément, Lapis détestait les femmes.

22/05/2756

Eden frissonna. Vraiment cette femme lui faisait un drôle d'effet. Qui était-elle ? Comment avait-elle atterri ici ? Pourquoi restait-elle cachée ? Pourquoi son sourire paraissait si mauvais ? Pourquoi lorsqu'elle lui avait souri, Eden avait eu l'impression de signer un contrat stipulant sa mort sous peu ? Elle déglutit, se força à se calmer.
Elle sentit alors une vague apaisante la submerger sans raison apparente. Quelque part, dans une part de son esprit, une voix tentait de lui hurler que son interlocutrice tentait de la manipuler, qu'elle était bien trop dangereuse pour elle. Son âme marchombre, toujours prête à la défense résistait à la vague apaisante. Son âme tarima tentait par tous les moyens d’identifier la magie. Mais ce combat ne dura que quelques secondes. Eden se savait douée. On le lui avait toujours dit. On ne connaissait pas son niveau de magie. Mais elle était trop jeune et pas assez entraînée pour résiste à cette forme de magie, forte et maléfique. Alors, les sentiments apaisants prirent le dessus sur ses soupçons. Mais pas entièrement. Ils tenaient le reste, mais elle continuait à réfléchir malgré tout. Les questions continuaient à tourbillonner dans soin esprit partagé, malis bien plus lentement.
La femme parla. Voix douce et envoutante, mots choisis. Frisson.
Eden hocha la tête.

- Oui. J’ai été moi aussi prise au piège.

Elle se tut un instant.

- Le temps change vite, ici.

Lapis acquiesça en hochant du chef.

-Je devrais pourtant y être habituée... Mais j'ai la tête ailleurs, en ce moment.

Oui, elle avait la tête ailleurs. Dernièrement, elle avait ressentit une vague d'énergie maléfique qui gagnait de plus en plus de terrain sur ce monde. Cette vague n'avait d'autre origine Hadès, la petite planète retenant "l'Ombre", terreur de tout les habitants de ce bas-monde. Sauf elle. Ayant toujours eu un fort amour-propre, elle plaçait les problèmes des autres bien en-dessous des siens. Aussi, leurs ennemis n'étaient pas pour autant ses ennemis. Dans sa logique, du moins. Après, allez demander à l'Ombre si il partage son avis...
Lapis releva la tête vers la jeune femme qui lui faisait face, revenant à la réalité, bien qu'elle eut préféré rester parmi ses songes. Elle soupira bruyamment à ses rêves perdus, comme dans ces tragédies qui se faisaient si rares voir inexistantes de nos jours au grand malheur de notre reine.
Elle releva une fois de plus la tête. Décidément, elle avait du mal à garder son attention focalisée sur cette fillette. Certainement car elle ne représentait aucun intérêt quelconque. Hormis la possibilité d'avoir une conversation cultivée, et non ponctuée de rots et braillements primitifs.
Lapis repoussa sous sa cape une mèche de cheveux qui tombait puis dévisagea son interlocutrice, pour la détailler, ce qu'elle prenait rarement le temps de faire lorsqu'elle s'adressait à des femmes. Elle se contenta ensuite de hausser les épaules et lancer :

-Vous n'êtes pas d'ici je me trompe ?

22/05/2756

La femme face à elle confirma. Puis, elle sembla se perdre dans ses pensée quelques instants où elle resta silencieuse tandis qu’Eden cherchait un moyen d’ouvrir une conversation plus intéressante. Tout à coup, l’autre releva la tête et il sembla à Eden qu’elle la déshabillait du regard. Elle détestait cette sensation, et elle détourna le regard. Lapis remit en place une mèche de cheveux rouges qui venait de tomber, puis lui demanda, ou plutôt affirma qu’elle n’était pas d’ici.
Eden secoua la tête.

- Pas vraiment, en effet.

Que dire d’autre ? Elle n’était en fait de nulle part et allait là où ses pas la menaient.

- Mais je ne suis de nulle part. Je suis un peu nomade.

Elle se tut un instant, réfléchissant à ce qu’elle venait de dire. Oui, une nomade. Sans attache, sans vie affective, sans identité réelle. Elle bougeait sans cesse, peut-être pour éviter de s’attacher justement. De tomber sous le charme trop longtemps.
Elle enleva son capuchon.

- Et vous, vous êtes d’ici ?

En secouant la tête, son interlocutrice lui répondit, bien qu'évasivement :

- Pas vraiment, en effet. Mais je ne suis de nulle part. Je suis un peu nomade.

Puis après un silence, elle lui retourna la question.
Lapis esquissa un sourire, en prenant garde de ne pas dévoiler ses dents. Il faut dire qu'elle n'avait pas grand chose de différent à dire. Elle aussi ne venait pas d'ici. Elle ne venait d'aucun endroit présent en ce monde encore aujourd'hui. Et elle n'avait pas de port d'attache. Elle voyageait de planètes en planètes, de façon mystérieuse, bien qu'elle ne se soit encore jamais aventurée sur Hadès. Peut-être juge-t-elle cette planète trop petite pour sa grandeur ? Elle pris la parole, la jeune fille allait certainement s'impatienter, ou du moins se demander à quoi elle pouvait bien penser.

- Eh bien, je suis un peu comme vous, ma chère...

Argh. Il était sortit tout seul, celui-là. De nos jours, peu de personnes s'exprimaient encore comme ça... elle allait la prendre pour une folle. Et encore, ce serait acceptable. Après tout, ce n'était pas comme si ça ne courait pas les rues...
Elle décida de jouer l'attitude de la fille de bonne famille, pour donner une espèce de raison à ce "ma chère" mal placé. Décidément, il était temps que la pluie s'arrête.

22/05/2756

Un silence répondit à la question d'Eden. Même si ici le silence était tout à fait relatif. Comment qualifier de silencieux un endroit où les gens autour étaient ivres ? Il était presque impossible de faire taire tous ces hommes. Eden fronça ses sourcils bruns.
Elle se demanda soudain si elle avait bien fait d'enlever son capuchon. Après tout, ,il y avait là plusieurs dizaines d'hommes et ... deux femmmes. Dangereux. Pour elles en apparence. Pour eux sûrement un peu aussi. un peu, beaucoup. Oui. Eden savait qu'elle pouvait sans peine en tuer plus de la moité de façon froide et détachée même si elle s'effrayait elle-même lorsqu'elle réagissait ainsi.
Mais pour l'instant, c'était son intrerlocutrice qui lui glaçait le sang. Sûrement son esprit était-il en train de gagner la bataille et de chasser la magie apaisante dont Lapis -qui d'autre ?- venait de faire usage sur elle. Les sens d'Eden s'éveillaient de nouveau, surtout sa méfiance.
Ce sourire, si hermétiquement fermé, cachait-il quelque chose ? Cette façon de parler si douce, dissimulait-elle un danger ? Elle avait aussi remarqué que Lapis ne montrait jamais ses dents, même en parlant, ce qui était perturbant. Jamais elle n'avait apperçu un éclair blanc. Pourquoi ? Qu'avaient ces dents de particulier ? Et son visage, pourquoi continuait-elle à le cacher sous cette cape ?

- Eh bien, je suis un peu comme vous, ma chère...

Eden déglutit. "Ma chère" ... Il n'y avait pas cinquante solutions. Jeune fille de bonne famille, folle bloquée dans le temps ou bien ... race ancienne, dangereuse. "Ma chère" ... Elle n'avait pas entendu cette expression depuis des années. Pourtant, elle avait fréquenté nombre de gens cultivés. Mais jamais personne ne lui avait dit ceci. Sa méfiance se renforça. Lapis navait pas l'air d'une folle. Une jeune fille de bonne famille auait été la bonne solution si Eden avait confiance dans les gens. Sauf que la confiance n'était pas vraiment un de ces traits de caractères. Elle n'était pas assez naïve. Elle fit donc comme si elle y croyait. Mais quelque chose en elle lui soufflait que la femme n'était pas dupe.

- Oh, vraiment ? Vous connaissez beaucoup des endroits de ce monde alors, n'est ce pas ?

Elle jeta un regard furtif vers la fenêtre. On n'y voyait pas à deux mètres, le rideau de pluie était opaque. La porte ? Son accès était bouché par les hommes. Aucune sortie de secours facilement accessible. Si jamais ...

Lapis fronça ses sourcils sous son capuchon. Elle était passablement irritée. Envers elle-même. Elle-même qui avait été assez idiote pour laisser échapper un seul petit mot de rien du tout qui risquait de faire s'écrouler tout ses efforts pour passer incognito. De plus, la jeune femme qui lui faisait face était très résistance. Sa vague appaisante était déjà passée ? Elle savait que ses sorts étaient moins efficaces contre les femmes, et qu'elle n'avait employé qu'une infime quantité de magie -la plus faible possible, en fait-, mais quand même...
Il fallait dire qu'elle était tombée sur une fille relativement méfiante. Tout ce manège commança à agacer la reine orgueilleuse. Pourtant, la brune relança la conversation sur une autre question :

- Oh, vraiment ? Vous connaissez beaucoup des endroits de ce monde alors, n'est ce pas ?

Lapis remarqua qu'elle regardait du côté des ouvertures, toutes bloquées, et fronça encore plus les sourcils. Heureusement que son visage était caché, car son expression était à présent dure, énervée, et noire, comme la couleur à laquelle tournaient ses yeux. Même son sourire avait disparut. Elle fit mine de tousser, pour expliquer cette soudaine tension, même si elle se doutait bien que ça ne servait pas à grand chose. Elle ne perdrait pas la face !

- Hm... oui en effet... je voyage souvent de planète en planète, bien que je ne sois encore jamais passée par Hadès, j'ai visiter presque tout les lieux des trois planètes principales.

Elle tenta d'afficher un nouveau sourire douceureux, mais celui-ci décrivait un message clair, malgrès elle : "Si tu continues de résister, je te tue". Même Lapis ne se rendait pas compte de l'aura meurtrière que dégageait son propre sourire.

22/05/2756

Eden sentit la femme agité, nerveuse. Nerveuse ? Elle ? Non, impossible/. Elle sembla bien trop confiante en elle-même pour faire preuve d’une quelconque nervosité. Mais d’énervement … Eden sentait une sorte d’aura négative. Elle ne voulait pas activer ses pouvoirs de tarima, pour plusieurs raisons. L première était simple : elle les maîtrisait mal et ne connaissait pas leur niveau. Elle risquait donc de détruire toute l’auberge alors qu’elle cherchait juste à neutraliser quelqu’un par exemple. Et ensuite car la femme semblait tout de même maîtriser la magie. ET qu’Eden sentait le danger qui émanait d’elle : sui jamais elle faisait mine d’activer sa propre magie, elle ne serait pas « tranquille » longtemps. Pour l’instant, elle resterait « humaine ». Le sourire sur le visage avait disparu lorsqu’elle lui répliqua que la seule planète qu’elle ne connaissait pas était Hadès.
Il revint pourtant assez vite. Doucereux, menaçant. Eden comprit le message très vite. Elle lui résistait, elle la dérangeait. Si elle continuait, elle était … morte. Elle déglutit. Bon, au moins, c’était … clair. On ne peut plus clair. Mais les questions subsistaient. Qui était-elle, hormis son prénom ? De quelle race ? Avec quels pouvoirs ? Avec quelle puissance ? Et quelle dangerosité ?
Eden se força à se calmer. Elle afficha un sourire de circonstance, et fit semblant d’être calme.

- OH … Je ne connais pas encore tous les lieux, je connais plutôt les trois capitales et les grandes étendues vides de population. Quant à Hadès, je n’ai encore jamais eu une occasion d’y aller.

Je mettais installé à une table dans une taverne sur Rhadamanthe. Une jolie petite taverne tranquille, calme, dans laquelle il fait bon vivre. Taverne dans laquelle l'alcool est pas fort, afin d'éviter tout abus. Une taverne animé emplie de gentilles personnes ici présentent pour discuter entre amis, et boire un petit pot.
J'étais installé à une table, seul, non loin d'un endroit sombre. J'avais envi de gouter l'alcool qui ce disait fameux.... Et, ça fait depuis longtemps que je n'avais pas un bu.
Une jeune fille vint s'asseoir non loin de moi, sur une table dans l'ombre, comme si elle ne voulait pas etre dérangée. Elle était vêtue d'une cape longue et brune, comme pour se cacher. La plus part des bonnes gens ne la remarqua pas. Elle commanda un alcool doux. Une femme quoi. Ca boit des choses légères. Une autre femme vint la voir et engagea une conversation banale. Jusqu'à ce qu'elles parlent de Hadès. Ma chère petite planète.

- OH … Je ne connais pas encore tous les lieux, je connais plutôt les trois capitales et les grandes étendues vides de population. Quant à Hadès, je n’ai encore jamais eu une occasion d’y aller.

-"Haaaaaa...... Hadès. C'st une ravissante petite planète où il fait bon vivre. Elle ressemble fort à cette planète qu'est Rhamadanthe, mais en plus joviale." Dis-je de ma voix grave.

Lapis se mordit la lèvre inférieure. Cette fille se méfiait de plus en plus ! Alors elle se rendit comte de l'hostilité de son sourire et hoqueta de surprise. Elle était en trainde la menacer sans s'en rendre compte. Elle plaça sa main devant sa bouche, songeuse. Pourtant, la demoiselle ne fit mine de rien, certainement avait-elle compris qu'elle devait faire profil bas, et se contenta de répondre :

- Oh... Je ne connais pas encore tout les lieux je connais plutôt les trois capitales et les grandes étendues vides de population. Quant à Hadès, je n'ai encore jamais eut l'occasion d'y aller.

Lapis allait poursuivre, quand une personne, sur une table voisine, prit la parole :

- Haaaaaa...... Hadès. C'est une ravissante petite planète où il fait bon vivre. Elle ressemble fort à cette planète qu'est Rhadamanthe, mais en plus joviale.

Il s'agissait d'un vieillard -enfin, qui était-elle pour dire de lui qu'il était vieux-. Il dégageait quelque chose de maléfique, mais c'est à peine si Lapis le sentit, car niveau maléfique, elle avait droit à une palme, elle aussi, il n'y en n'a pas que pour l'ombre et ses engeances, hein ! Elle le dévisagea un instant. Il fallait vraiment être tordu pour parler ainsi de cette planète que tout le monde considère presque comme maudite.

Ignorant sa compagne actuelle, la reine tira sa chaise jusqu'à la table de l'homme et s'y accouda, et fixant de ses grands yeux à présent rouges, toujours cachés sous son capuchon.

- Vraiment ? Vous y êtes déjà allé ? Ou peut-être en venez-vous ? Pouvez-vous m'en dire plus ? J'ai toujour souhaiter y aller. Oh mais que suis-je sotte, j'en oublie les convenances. Je m'appelle Lapis. Lapis Lazuli, enchantée, mon chère.

Elle était tant exitée à l'idée d'en savoir plus sur la petite planète qu'elle ne retenait même plus son vocabulaire et parlait de manière fluide et surtout un peu ancienne, bien qu'elle ait un vocabulaire un peu actuel, grace à écouter les autres parler.

Le jeune femme encapuchonnée laissa sa compagne pour venir à ma table avec une nonchalance, pas dissimulée. Elle semblait intéressée par ma petite planète Hadès. Elle s'accouda comme si elle y était permis à ma table, et me fixa de ses yeux rouges qui brillaient sous sa capuche. Elle croyait me faire peur?

- Vraiment ? Vous y êtes déjà allé ? Ou peut-être en venez-vous ? Pouvez-vous m'en dire plus ? J'ai toujour souhaiter y aller. Oh mais que suis-je sotte, j'en oublie les convenances. Je m'appelle Lapis. Lapis Lazuli, enchantée, mon chère.

Pour qui elle se prenait cette femme? Elle vient à ma table sans permission, s'accoude comme un homme, et me parle avec une familiarité qu'y ne me plait guère. Et pour emplir le vase déjà plein, elle me fixe de son regard. "Chère"! Nan mais franchement. une femme qui me parle ainsi, j'aurais tout vu. Et elle n'a aucun sens du respect.... Pfff! Garder sa capuche dans un établissement.
Je bu une gorgée lentement, et tranquillement.... avec un brin de défi et de menace. mmmmh... Dommage.... L'alcool est doux... même si le tavernier m'avait assuré que c'était le plus fort, et que seuls les plus fous en buvait. Je reposa mon verre violemment sur la table. Il me semblait que les conversations se faisaient de plus en plus rares. Puis darda un regard de tueur sur cette femme.

-"Pour qui te prends tu femme pour me parler ainsi?! Baisses les yeux lorsque tu m'adresses la paroles. *je baissais la voix.... menaçant.* A moins que tu préfères recevoir une correction et souffrir."

L'homme en face d'elle ne sembla pas apprécier qu'elle se permette ainsi de venir le déranger à sa table -et c'était plus ou moins normal, après tout, Lapis n'avait pas vraiment déjà appris les bonnes manières. Il but son verre d'alcool et le reposa violemment sur la table. Lapis ne bougea pas d'un cil. Il lui jeta un regard meurtrier et lui lança :

- "Pour qui te prends-tu, femme, pour me parler ainsi ?! Baisse les yeux lorsque tu m'adresses la parole. *il baisse le ton, menacent* A moins que tu préfères recevoir une correction et souffrir... "

Là, oui, Lapis était surprise. Ses yeux devinvent blanc éclatant, un instant, avant de virer à une couleur plus sombre. Comment pouvait-il dire ça ? Lui, en tout cas, il ne se prenait pas pour de la ~~merde~~ ! Certes, il ignorait qui était Lapis... mais il y avait des limites au manque de savoir-vivre !
Lapis en regretta presque d'avoir laissé son ancienne "compagne" sur l'autre table -ce n'est pas un objet, Lapis...- elle au moins était mieux élevée. Ce vieillard la mettait vraiment sur les nerfs, elle qui s'efforçait, depuis qu'elle avait mis les pieds ici, d'être aimable, et de ne pas tuer tout le monde ! Et lui il allait tout gâcher. D'autant plus qu'elle sentait que son estomac n'allait pas tarder à lui rappeler qu'il était là...

Elle décida de ne pas craquer. Ce n'était pas digne d'elle. Elle se releva, avec la ferme intention de retourner à sa table d'origine.

- Hm. L'amabilité n'est pas d'usage à ce que je vois... remarquez, rien d'étonnant de la part de quelqu'un venant d'une planète aussi sauvage et sale... Je vais vous laisser, je n'ai pas l'intention de respirer le même air plus longtemps...

Puis elle se détourna.

[hey, on devrait peut-être laisser un peu Eden parler, naa ? =_=]

22/05/2756

[Eden qui s’est sentie à l’Ouest xD Blonde que je suis ^^ Désolée Lapis ^^ Je crois que j’ai eu un bug de lecture/cervical hier soir … ]

Cet homme, Eden ne l’avait pas remarqué. Ou plutôt, si, mais n’y avait prêté qu’une attention minime. Il était si calme … Et, alors qu’elles avaient engagé une conversation sut Hadès, il intervint.

-Haaaaaa...... Hadès. C'st une ravissante petite planète où il fait bon vivre. Elle ressemble fort à cette planète qu'est Rhamadanthe, mais en plus joviale.

Une voix grave, forte. Apparemment, il était vraiment un fou de cette planète. Eden en conclut donc très justement que cet homme n’était pas un enfant de chœur. Et sûrement un tordu, puisque la réputation d’Hadès n’était pas vraiment celle d’une planète joviale, tout comme Rhadamanthe. Un fou, oui. Mais un fou qui avait l’apparence d’un sage.
Eden ne savait pas trop comment réagir à cette phrase étrange. Sa voisine, elle, semblait bien plus à l’aise. Si à l’aise qu’elle l’abandonna aussi sec, ce qui ne manqua pas de lui faire serrer les dents. Mais aussi de la soulager un peu. L’attention de cette tueuse –il fallait bien des rendre à l’évidence- s’était détournée d’elle. Au moins, elle n’aurait pas à faire étal de ses pouvoirs. Lapis commença à parler au vieillard.

- Vraiment ? Vous y êtes déjà allé ? Ou peut-être en venez-vous ? Pouvez-vous m'en dire plus ? J'ai toujours souhaité y aller. Oh mais que suis-je sotte, j'en oublie les convenances. Je m'appelle Lapis. Lapis Lazuli, enchantée, mon chère.

De nouveau ce langage un peu ampoulé, vieillliot. Mais bon sang, qui était-elle ? Eden serra les dents. Cette femme était un mystère. Elle fixait d’un regard qu’Eden pouvait facilement imaginer de braise le vieil homme. Il but très tranquillement une gorgée d’alcool, avant de reposer violemment son verre sur la table. Ce geste lui rappela celui d’un de ses maîtres et elle secoua la tête pour le chasser de son esprit. Pas le moment, vraiment pas le moment. Les conversations dans la salle se firent soudain plus rares.
Eden sursauta lorsque celui-ci s’énerva.

- Pour qui te prends-tu, femme, pour me parler ainsi ?! Baisse les yeux lorsque tu m'adresses la parole.

Puis, il baissa le ton.

- A moins que tu préfères recevoir une correction et souffrir...

Un regard de tueur, des paroles dures. Fou, malveillant et machiste. Ahem. Ca faisait beaucoup pour un seul homme, non ? Etrangement, il paraissait très vivace pour un vieil homme. La méfiance de la jeune fille n’avait pas fini d’être mise à l’épreuve. Il ne parlait pas fort, non. Mais l’aura meurtrière qui se dégageait de lui était terriblement forte. Eden serra les poings. OK, zen. Mais Lapis, apparemment, n’était pas du même avis qu’elle.

- Hm. L'amabilité n'est pas d'usage à ce que je vois... remarquez, rien d'étonnant de la part de quelqu'un venant d'une planète aussi sauvage et sale... Je vais vous laisser, je n'ai pas l'intention de respirer le même air plus longtemps...

Elle s’était levée violemment, et venait de se détourner. Eden mordit sa lèvre tendre. Et à ça, comment réagir ? Lapis était entre le vieillard et elle. Les deux tueurs –comment l’homme pourrait-il ne pas en être un ?- étaient maintenant face à elle. Elle respira tranquillement. Et sourit. Histoire de faire bonne mesure.

- Sale et sauvage vous dites ? Joviale et ravissante ? Apparemment, vous en savez tous deux plus que moi.

Elle soupira. Elle aurait voulu qu’ils lui en parlent. Ou qu’ils l’y emmènent. Mais le tout, sans déclencher un nouvel esclandre. Délicate affaire. Elle passa une mèche soyeuse derrière son oreille.

- Hm. L'amabilité n'est pas d'usage à ce que je vois... remarquez, rien d'étonnant de la part de quelqu'un venant d'une planète aussi sauvage et sale... Je vais vous laisser, je n'ai pas l'intention de respirer le même air plus longtemps...

Cette femme n'était pas du genre..... soumise.

-"Haaaa.... Quelle triste époque dans laquelle nous sommes si les jeunes ne respectent plus les anciens, et où les femmes ne sont plus à leur place..... *je me renifla ironiquement* Qui c'est qui est sale? Je ne sens qu'une odeur dérangeante ici, et elle provient de là." Lâchais je dans un soupir. Surement qu'elle l'avait entendu, car je n'avais pas fait en sorte d'être discret, j'avais bien pointé la jeune femme du doigt lors de ma dernière réplique.

- Sale et sauvage vous dites ? Joviale et ravissante ? Apparemment, vous en savez tous deux plus que moi.

Je fis craquer une allumette en la frottent sur la table. Quoi? C'est pas parce qu'on est un élémentaire de feu qu'on est obligé d'utiliser son pouvoir. J'alluma ainsi une cigarette, mis mes pieds comme si de rien était sur la table, comme si j'étais permis de le faire.... Mais, je suis permis! Tira une bouchée tranquillement, souffla en faisant des ronds de fumées, puis souris à l'autre demoiselle, comme si de rien ne s'était passé avec l'autre. D'ailleurs je l'ignoré complètement.

-"Biensur qu'elle est ravissante! D'ailleurs, si tu le veux, je vais t'en parler plus."

Je me leva et m'installa aux cotés de la jeune femme, tournant le dos à l'autre, faisant en sorte qu'elle n'entende pas. Je m'accouda nonchalamment.

-"Tu sais, comme je l'ai dit avant, elle ressemble fort à cette Rhamadanthe, aussi verdoyante, quoiqu'un peu plus. Les habitants sont tus sympathiques, et accueillants, à la manière de cette misérable planète. C'est vraiment l'endroit que je te conseil pour des vacances reposantes."

La jeune femme, toujours restée sur l'autre table, pris la parole, comme pour détendre l'athmosphère :

- Sale et sauvage vous dites ? Joviale et ravissante ? Apparemment, vous en savez tous deux plus que moi.

Mais Lapis avait très bien entendu d'autre gromeler, volontairement assez fort :

-"Haaaa.... Quelle triste époque dans laquelle nous sommes si les jeunes ne respectent plus les anciens, et où les femmes ne sont plus à leur place..... Qui c'est qui est sale? Je ne sens qu'une odeur dérangeante ici, et elle provient de là."

Non mais à la fin, pour qui il se prenait, hein ? En plus il l'avait montrée du doigt, et la reine avait horreur de ça. Les jeunes ? Pff... il avait mal choisi la personne à qui il avait dit ça.
Et voilà que, mainteant, il répondait à l'autre, bien aimablement, et s'accudant à leur table.

-"Biensur qu'elle est ravissante! D'ailleurs, si tu le veux, je vais t'en parler plus."

Et en plus, il lui tournait le dos pour que Lapis n'entende pas ! Mais son ouie était on ne peut plus développée que la moyenne, quel idiot. Et puis elle s'en fichait, après tout, elle irait bien là-bas un jour, quand elle n'aurait rien d'autre à faire? Elle s'assit à la table, ne prenant pas note de la présence du vieillard, et remit son capuchon en place ou il n'allait pas tarder à se faire la malle... Elle se commanda d'autres verres d'alcool, en faisait un petit croche patte au serveur, au passage, qui renversa le contenu de son plateau sur le vieux malpoli. C'était vraiment un chose basse et pas digne de son rang, mais Lapis était vraiment vexée, et puis, personne ne le connaissait, ici, son rang. Elle émit un petit rire satisfait. Satisfait ? Elle se satisfaisait de ce genre de choses maintenant ? Elle était tombée bien bas... mais qu'importe. Elle se rattrapperait plus tard.

22/05/2756

Eden fit, évidemment, semblant de ne pas entendre le grommellement du vieux avant sa réplique lorsqu’il vint nonchalamment s’accouder à sa table. Cet homme aussi avait l’air sûr de lui. Quelques minutes plus tôt, il faisait comme si tout lui était permis : allumette craquée sur le bois, cigarette fumante et pieds sur la table, et ronds de fumée. Il lui avait ensuite souri, avec une sacrée dose de charisme, avant de venir la rejoindre. Etonnement, cela stressait Eden de se retrouver entre deux personnes si sûres d’elles même. Qui savait ce dont elles étaient capables ? Eden, elle, doutait toujours. C’était, elle le savait, et on le lui avait bien, répété, son plus grand défaut, sûrement celui qui la perdrait. Le vieil homme lui parlait de Rhadamanthe comme elle aurait pu parler d’un camp de vacances et d’Hadès comme elle aurait pu parler de tranquilles vacances loin de tout. Etait-ce elle qui était obtus ou bien n'avait-il pas la même conception qu’elle des vacances « reposantes » ?
Pourtant, malgré ses doutes, Eden était intéressée par ce que lui disait l’homme. Très intéressée, même. Au moment précis où elle ouvrait la bouche pour une autre question, Lapis vint se rasseoir, ce qui la surprit assez. Elle tressaillit. Maintenant, elle était face à deux machines de mort. Si jamais ils s’énervaient, elle était vraiment très très mal. Et elle le savait parfaitement. Elle déglutit alors que Lapis commandait d’autres alcools. Eden ne boirait pas le sien. A ce stade embryonnaire de ses pensées, elle fuit interrompue par la chute (involontaire, évidemment, mais volontairement provoquée …) du serveur, ave son plateau sur le vieillard –dont elle ignorait toujours le nom-. Si elle avait pu, Eden aurait éclaté d’un rire, entre amusé –de la tête actuelle du serveur- et moqueur –envers Lapis, qui, décidemment, venait de faire un sacré coup bas, bête, puéril et méchant-. Mais Eden ne voulait pas provoquer un esclandre. Aussi se tût elle et serra-t-elle discrètement les dents, redoutant la réaction de l’habitant d’Hadès, auquel elle n‘avait pas fini de poser ses questions. Pourtant, elle préférait bizarrement encore attendre un instant avant d’assouvir sa curiosité.

Tandis que je parlais avec les jeunes demoiselles, l'encapuchonnée s'assit à la même table. Elle me provoqué ou quoi? Si elle savais qui j'étais, elle ne ferais moins la maligne.... Mais, sous-estimer son adversaire est une très grave erreur..... Ce qu'elle fit. Je cru tout d'abord qu'elle commandé simplement de l'alcool supplémentaire. Mais, ce qu'elle fit en réalité était tout autre. D'un croche patte "malencontreux", elle fit tombé le serveur, renversant ainsi son plateau sur moi. L'alcool m’aspergea. J'eu juste le temps d'attraper au vol un des verres qui allé bien me tomber dessus. J'étais entièrement trempé.
L'alcool s'évapora rapidement. Ma température corporelle était augmenté, faisant ainsi chauffer le liquide. Je n'étais plus vraiment de bonne humeur. Cette gamine se prenait pour qui pour agir de la sorte. Je commençais à serrer le verre que j'avais attrapé. Il commença à se fissuré.... Mais j'arrêta. A quoi bon utiliser la violence contre quelqu'un de sournois, et qui aime agir comme elle le fait. Il semblerait qu'elle ne veuille pas laisser voir son visage..... Bien, très bien. Cependant, je ne voulais pas impliquer la jolie, et gentille demoiselle à mes cotés. D'ailleurs, je ne l'avais pas vraiment examinée, mais cette charmante jeune femme avait tous les atouts pour plaire aux hommes. Des courbes gracieuses et rondes. Une poitrine parfaite, et un visage de rêve, entouré de long cheveux tombant en cascades sur ses épaules.... Mais revenons à nos moutons.... A notre brebis surtout.
Je créa une bourrasque de vent, légère, mais assez puissante pour faire basculer la capuche de l'autre femme, dévoilant un visage encadré de cheveux rouges. Je fis un sourire à mon "adversaire", un sourire moqueur.

-"On dirait qu'il y a des courants d'air."

Je me retournais vers la ravissante demoiselle à mes cotés.

-"Suis je bête! Veuillez me pardonner. Je ne me suis pas présenté! Je me nomme Ulrik, et c'est un véritable plaisir que de vous avoir à mes cotés, ravissante.... Mademoiselle?"

22/05/2756

L’odeur d’alcool se fit plus forte lorsque le liquide s’évapora. C’est à cet instant qu’Eden comprit qu’elle avait affaire à un fils du Feu. Méfiance … Ils étaient réputés comme violents et fougueux … Il serra son v erre jusqu’à la fissure, ce qu’Eden observa, lèvres soudées. Si jamais le verre explosait, que se passerait-il ? Il y avait tant d’options !
Les yeux de l’homme se posèrent sur elle, et elle se sentit mal à l’aise. Il la détaillait, sûrement comme l’auraient fait tant d’autres. Mais pour elle, c’était différent. Déjà, il paraissait bien plus âgé qu’elle. Ensuite, il paraissait extrêmement dangereux. Et la jeune fille se connaissait … Elle détourna le regard, tout en se maudissant. Peut-être préférait-il les prudes, les timides ?
Une bourrasque légère fit relever la tête à la jeune fille. Du vent, un jour de pluie, dans une auberge dont toutes les issues étaient fermées ? Evidemment, oui elle aussi y croyait. C’était le vieillard qui venait de faire ça, c’était évident. Son sourire moqueur envers lapis, au capuchon maintenant sur ses épaules était tout à fait évocateur. Son commentaire goguenard était une preuve de plus.
C’était la première fois qu’elle voyait le visage de la femme. Un seul mot s’imposa à elle : séductrice. Ses cheveux rouges encadraient un visage aux traits fins, où deux yeux noirs lançaient des éclairs. Elle semblait à peine plus vieille qu’elle.
Etrangement, Eden était persuadée qu’elle était bien plus vieille que ce qu’elle laissait paraître et pressentait l’ "accident diplomatique ". Aussi fut-elle surprise lorsque le vieil homme se retourna vers elle.

- Suis-je bête! Veuillez me pardonner. Je ne me suis pas présenté! Je me nomme Ulrik, et c'est un véritable plaisir que de vous avoir à mes cotés, ravissante.... Mademoiselle?

Eden baissa les yeux. Ahem … Comment devait-elle prendre ça ? Continuer à faire la dinde, la poupée chiffon ou commencer à être elle ? Elle prit le parti de la poupée. C’était chouette une poupée. C’était sécurisant. Elle ne voulait pas faire monter la mayonnaise tout de suite … Et si elle pouvait éviter les éclairs, ce serai plutôt cool. Alors, elle sourit.

- Eden. Je m'appelle Eden.

Elle passa un doigt entre ses mèches souples pour les remettre en place.

Elle baissa les yeux, comme génées. Et après un cours instant, elle me répondit, et me donna son nom: Eden. Cette jeune demoiselle s'appellée donc Eden. Je me courba, et fit une révérence.

-"Eden... Eden, l'Eden d'Adam et Eve, la pomme de l'arbre sacré. Le fruit interdit, le fruit maudit. L'objet de la tentation, le pécher universel. Ce nom est magnifique, et vous convient à ravir."

Oui, en effet, comme le fruit de la tentation, Eden ne devait pas laisser indifférent les hommes. La preuve avec moi... qui suis pourtant pas très impressionné, ni attiré par les femmes, sauf si elles sont splendides, cette Eden m'émerveillait, et m'attiré par sa beauté divine. Mais comme la pomme d'Eden, cette jeune femme semblait cacher quelque chose derrière un masque de jeune fille timide.
J'en oubliais la politesse, et la courtoisie.

-"Chère Eden, voulez vous que je vous offre un verre, ou préférez vous faire un tour dehors pour discuter, loin des oreilles indiscrètes, et barbares?"

Sur ces derniers mots, je tourna un regards noir vers la jeune femme (qui ne devait pas faire son age) aux cheveux rouges.

22/05/2756

[Bon, ben puisque Lapis reste silencieuse Wink

]

Lorsqu’elle lui donna son nom, il lui fit une révérence, et Eden vira à la rouge pivoine. Il lui parla d’Adam et Eve, du fruit sacré et interdit, de la tentation. Du pécher universel. Et il lui dit que son nom, magnifique, lui allait à ravir. Eden passa une mèche derrière son oreille, et baissa les yeux, un peu gênée mais flattée.

- Merci … chuchota-t-elle.

Peut-être ne l’entendit-il pas, ou peut-être préféra-t-il l’ignorer. Il la regarda un court instant avant de lui proposer un verre ou de sortir, qualifiant Lapis d’oreille barbare. Eden lui sourit.

- A vrai dire, je crois que j’ai bien assez bu pour aujourd’hui … La pluie s’arrête … Nous pouvons sortir, si vous voulez !

Elle lui sourit, tête un peu sur le côté, prête à le suivre.

[Si tu sors dans ta réponse, pas de problème pour un PG pour qu’Eden sorte aussi, hein]

[Lapis étant en train de roupiller, je continu.]

Eden répondit timidement à mon compliment par un tout petit "Merci", presque silencieux. Puis elle me sourit, d'un sourire ravissant, qui a presque fait chavirer mon pauvre petit coeur de mignon de l'ombre. J'ai cru fondre sous son visage angelique et complètement innocent.

- A vrai dire, je crois que j’ai bien assez bu pour aujourd’hui … La pluie s’arrête … Nous pouvons sortir, si vous voulez !

Et sur cette phrase, elle me sourit de plus belle, et j'ai cru que j'allais complètement fondre. Est ce possible qu'une femme comme elle fasse un tel effet? Quoi qu'il en soit, c'est avec plaisir que je l'accompagneré, et je serais complètement idiot de décliner son invitation, et de ne pas rester le plus longtemps possible au près de cette ange.
C'est avec un profond respect que je m'incliné.

-"Se sera avec un immense plaisir que je vous accompagnerais. J'irais là où vous voudrez."

Je lui présenta ma main, et heureux comme tout, le sourire radieux au lèvre, je sortit avec ma ravissante compagne. En effet, il ne pleuvait plus, et, surement du au fait d'etre au coté d'Eden, je trouvais cette journée magnifique, tout comme Rhadamante.

-"Vous voulez allé a un endroit en particulier? Ou bien, vous voulez juste vous promener et discuter tranquillement?"

22/05/2756

[Peut-être reviendra-t-elle bientôt Wink

En attendant, je continue ^^]
[Ils sont de quelle couleur les yeux d’Ulrik ?]

Eden vit dans ses yeux une expression qu’elle avait déjà vue ailleurs … Dans d’autres yeux, en d’autres lieux. Elle détourna le regard. Cela la gênait autant que cela la flattait. Et puis, elle savait aussi que cette expression, ce sentiment au fond des yeux des hommes, dès lors qu’elle le lisait, elle était troublée et finissait presque inévitablement par l’avoir aussi, cette étrange lueur. Elle savait que cette lumière dans les yeux signifiait l’effervescence dans ses veines, la chamade de son cœur, le rouge à ses joues et surtout, la pagaille dans son cerveau. Elle savait que tout cela ne se combattait pas. Alors, elle céda, et sourit de nouveau à Ulrik, ses yeux piqués d’étoiles nouvelles exprimant une joie nouvelle.
Il s’inclina devant elle, et le blanc de sa peau vira au rouge pivoine de nouveau. Elle remarqua qu’elle était très douée pour ça. Il lui dit qu’il irait là où elle voudrait et le cœur d’Eden s’emballa, même si tout ça, on le lui avait déjà dit. C’était une inscription à la craie sur un tableau noir. Si facile à dire. Bien moins à ressentir. Pourtant, toutes ces phrases types, un peu toutes faites lui faisaient toujours cet effet là. Elle baissa les yeux, les releva, les planta dans ceux d’Ulrik. Elle glissa sa main fine et blanche dans celle, étrangement jeune et puissante, de l’homme mûr face à elle.
D’un coup, cela la frappa. Quel âge avait-il ? Cinquante ? Soixante-dix ? Quatre-vingt peut-être ? En tout cas, c’est ce que son visage suggérait. Mais ses muscles, ou ce qu’elle en voyait, lui faisaient penser à un jeune homme, entre vingt et trente-cinq ans. Elle déglutit. Elle n’avait que dix-sept petites années (et un lourd passé). Mais elle chassa ces étranges idées de son cerveau. Elle sourit à Ulrik lorsqu’il lui présenta les différentes possibilités qui s’offraient à eux une fois dehors. Il ne pleuvait plus, et le ciel était même dégagé. Elle regarda son partenaire.

- Je crois que vous connaissez mieux cette planète que moi, Ulrik. Si nous devons aller quelque part, c’est vous qui m’y mènerez. Mais pour l’instant une promenade me conviendrait tout à fait ! Je crois que j’ai besoin de respirer après cette auberge enfumée !

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