- KyrilNomade
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Mar 10 Sep 2019 - 0:46
Le faciès tout blanc de Kyril sembla s'étirer tandis qu'il souriait :
- Haha, d'accord d'accord... Pas de Grosbillator. Ce n'était pas une si bonne idée que ça d'ailleurs. Cette potion donne un sacré booste de puissance, mais la redescente est aussi violente que la montée, voire plus.
Maintenant que le décollage est derrière nous, on va monter et mettre le cap sur Elysée. On pourra profiter de l'immensité du ciel pour que tu t'entraines avec les commandes. Laisse-moi juste aller prendre de quoi tenir...
Sur ces mots, il disparut dans les ponts inférieurs pendant quelques minutes, pour ensuite remonter avec un thermos de café chaud et deux grandes tasses. Il remplit les deux, en offrit une à Aélia puis alla s'installer confortablement sur cet endroit très précis sur le pont.
Une grande lampée de café plus tard, il se plongea dans les enchantements du navire. Il était toujours un peu fatigué après l'intense épreuve de sauvetage d'Odéline, mais il pouvait cette fois laisser à Aélia ce qu'elle pouvait gérer depuis le gouvernail, ce qui lui permettrait de s'économiser. De plus, le soleil hivernal avait bien fait fonctionner les voiles solaires, et le kitsune sentait le générateur vibrer d'énergie au fond du navire. C'était autant qu'il n'aurait pas à fournir lui-même, le Marikshar pouvant puiser dans ces réserves pour fonctionner.
Se sentant prêt, il fit remonter l'ancre avant de crier à Aélia :
- Cap vers le col que l'on aperçoit au sud-ouest ! Anticipe bien pour la hauteur et on continuera à grimper doucement après !
Ils auraient pu reprendre le chemin déjà parcouru à pied, mais Kyril avait préféré choisir un itinéraire plus direct vers Elysée. Le col qu'il visait les ferait sortir des montagnes Déméter plus rapidement. Une fois loin des parois de granite enneigées, un voyage au dessus de collines boisées et de plaines serait bien moins stressant pour Aélia. Et pour lui.
La pirate joua du gouvernail pour les positionner face à leur objectif et Kyril libéra les voiles qui se gonflèrent aussitôt sous le vent constant à cette hauteur. Le démarrage fut assez brusque et grinçant, la pression soudaine sur les voiles et les mâts occasionnant un véritable concert dans le bois. Suite à cela, le Marikshar atteignit très vite une allure respectable et le kitsune guida Aélia en criant pour qu'elle puisse leur faire gagner la bonne altitude.
Une fois le col passé, ils se retrouvèrent dans une vallée qui allait s'élargissant sur une dizaine de kilomètres, jusqu'à sortir complètement des montagnes Déméter. Le Marikshar sur la bonne voie et loin de toute paroi rocheuse, Kyril put se détendre en buvant son café, appréciant simplement d'être sur son navire, de l'avoir retrouvé après tant de péripéties.
Hormis le grincement des mâts, celui des cordages et le son assez lointain du vent, ils volaient dans un silence presque absolu, ce qui était reposant. Et le paysage des montagnes enneigées, sauvages et immaculées était grandiose.
Finalement, cette aventure allait bien se terminer.
Il se reprit immédiatement après avoir eu cette pensée, se mettant à observer les environs avec suspicion. Il connaissait trop d'histoires où les choses tournaient mal dès que quelqu'un pensait ou disait "ça va bien se terminer finalement." Du coup, il se méfiait.
Pure superstition sans doute, mais tout de même.
Kyril reprit du café pour lutter contre sa tendance à se faire des ascenseurs émotionnels. Il les détestait pourtant, mais son cerveau voyait toujours le verre à moitié vide juste après le voir à moitié plein, et vice et versa. Il se concentra ensuite sur le navire lui-même, plongeant dans les enchantements familiers et effectuant avec Aélia diverses manœuvres pour l'entrainer et la préparer à la prochaine étape du voyage. Il s'agissait d'un amerrissage, ce qui n'était pas anodin après tout.
La journée passa rapidement et, tandis que le ciel se colorait d'ocre et de rose avec le soleil qui descendait sérieusement sur l'horizon, ils arrivèrent en vue de la capital de Minos : Elysée.
Quelques nuages épars, un timide croissant de lune, les lumières de la ville qui s'allumaient peu à peu. De son poste, Kyril ne voyait au final pas grand chose - ils étaient en altitude et volaient sans inclinaison, donc il n'apercevait que les objets les plus lointains et l'horizon - mais il pouvait aisément imaginer quel beau spectacle la capitale devait offrir.
Il avait visité beaucoup de villes lors de ses voyages, mais le kitsune devait reconnaitre qu'il aimait bien Elysée. C'était du bel ouvrage, mêlant merveilles botaniques à merveilles architecturales avec brio, sans afficher la dichotomie pauvres contre riches de Cruor, ou le joyeux chaos tout juste contenu de Hypnos.
Véritable cerise sur le gâteau, le palais était un condensé de toutes les plus belles facettes de la ville. Kyril ne voyait que les tours les plus hautes depuis sa position allongée au milieu du pont, mais rien que cela valait le détour avec le ciel crépusculaire en fond.
Ils progressèrent encore un moment et Odéline ne tarda pas à réapparaître sur le pont, son petit air ensommeillé fondant comme neige au soleil lorsqu'elle découvrit le panorama offert par Elysée. Tandis que Aélia la charriait gentiment - la pirate n'ayant pas l'air de s'émouvoir tant que ça de la vue - le kitsune fit voler deux bouts de corde vers elles, nouant les autres extrémités aux mâts les plus proches pour faire des lignes de sureté.
- Tenez, mettez ça autour de votre taille. Le retour en eau est toujours un vrai rodéo. Mais pour l'heure... pause !
D'une pensée, le kitsune ferla les voiles du Marikshar qui ralentit progressivement avant de s'arrêter au milieu du ciel. Le générateur était à bloc, il pouvait donc s'accorder un peu de repos. Pour faire bonne mesure, il largua également l'ancre, qui alla dans un fracas de chaine pendre sous la coque de navire et jouer le rôle de stabilisateur.
Kyril se leva ensuite, s'étira avec divers grognements de soulagement/douleur lorsque ses articulations craquèrent avant de se tourner vers Odéline :
- Mais j'en oublie mes bonnes manières. Tu as bien dormi Odéline ? Comment va ta bosse ? Il me reste un peu de café si tu veux, même si j'ai omis de remonter une troisième tasse de la cuisine.
Aélia ! On fait une petite pause ! Tu peux aller aux toilettes si tu veux !
Tout en restant attentif aux filles, Kyril entreprit d'aller allumer les différentes lanternes, lampions et lampe-tempêtes qui se trouvaient disséminées ça et là sur les ponts, le long des balustrades, accrochées aux mâts, etc... ce qui donna progressivement au Marikshar des allures de sapin de Noël.
- Haha, d'accord d'accord... Pas de Grosbillator. Ce n'était pas une si bonne idée que ça d'ailleurs. Cette potion donne un sacré booste de puissance, mais la redescente est aussi violente que la montée, voire plus.
Maintenant que le décollage est derrière nous, on va monter et mettre le cap sur Elysée. On pourra profiter de l'immensité du ciel pour que tu t'entraines avec les commandes. Laisse-moi juste aller prendre de quoi tenir...
Sur ces mots, il disparut dans les ponts inférieurs pendant quelques minutes, pour ensuite remonter avec un thermos de café chaud et deux grandes tasses. Il remplit les deux, en offrit une à Aélia puis alla s'installer confortablement sur cet endroit très précis sur le pont.
Une grande lampée de café plus tard, il se plongea dans les enchantements du navire. Il était toujours un peu fatigué après l'intense épreuve de sauvetage d'Odéline, mais il pouvait cette fois laisser à Aélia ce qu'elle pouvait gérer depuis le gouvernail, ce qui lui permettrait de s'économiser. De plus, le soleil hivernal avait bien fait fonctionner les voiles solaires, et le kitsune sentait le générateur vibrer d'énergie au fond du navire. C'était autant qu'il n'aurait pas à fournir lui-même, le Marikshar pouvant puiser dans ces réserves pour fonctionner.
Se sentant prêt, il fit remonter l'ancre avant de crier à Aélia :
- Cap vers le col que l'on aperçoit au sud-ouest ! Anticipe bien pour la hauteur et on continuera à grimper doucement après !
Ils auraient pu reprendre le chemin déjà parcouru à pied, mais Kyril avait préféré choisir un itinéraire plus direct vers Elysée. Le col qu'il visait les ferait sortir des montagnes Déméter plus rapidement. Une fois loin des parois de granite enneigées, un voyage au dessus de collines boisées et de plaines serait bien moins stressant pour Aélia. Et pour lui.
La pirate joua du gouvernail pour les positionner face à leur objectif et Kyril libéra les voiles qui se gonflèrent aussitôt sous le vent constant à cette hauteur. Le démarrage fut assez brusque et grinçant, la pression soudaine sur les voiles et les mâts occasionnant un véritable concert dans le bois. Suite à cela, le Marikshar atteignit très vite une allure respectable et le kitsune guida Aélia en criant pour qu'elle puisse leur faire gagner la bonne altitude.
Une fois le col passé, ils se retrouvèrent dans une vallée qui allait s'élargissant sur une dizaine de kilomètres, jusqu'à sortir complètement des montagnes Déméter. Le Marikshar sur la bonne voie et loin de toute paroi rocheuse, Kyril put se détendre en buvant son café, appréciant simplement d'être sur son navire, de l'avoir retrouvé après tant de péripéties.
Hormis le grincement des mâts, celui des cordages et le son assez lointain du vent, ils volaient dans un silence presque absolu, ce qui était reposant. Et le paysage des montagnes enneigées, sauvages et immaculées était grandiose.
Finalement, cette aventure allait bien se terminer.
Il se reprit immédiatement après avoir eu cette pensée, se mettant à observer les environs avec suspicion. Il connaissait trop d'histoires où les choses tournaient mal dès que quelqu'un pensait ou disait "ça va bien se terminer finalement." Du coup, il se méfiait.
Pure superstition sans doute, mais tout de même.
Kyril reprit du café pour lutter contre sa tendance à se faire des ascenseurs émotionnels. Il les détestait pourtant, mais son cerveau voyait toujours le verre à moitié vide juste après le voir à moitié plein, et vice et versa. Il se concentra ensuite sur le navire lui-même, plongeant dans les enchantements familiers et effectuant avec Aélia diverses manœuvres pour l'entrainer et la préparer à la prochaine étape du voyage. Il s'agissait d'un amerrissage, ce qui n'était pas anodin après tout.
La journée passa rapidement et, tandis que le ciel se colorait d'ocre et de rose avec le soleil qui descendait sérieusement sur l'horizon, ils arrivèrent en vue de la capital de Minos : Elysée.
Quelques nuages épars, un timide croissant de lune, les lumières de la ville qui s'allumaient peu à peu. De son poste, Kyril ne voyait au final pas grand chose - ils étaient en altitude et volaient sans inclinaison, donc il n'apercevait que les objets les plus lointains et l'horizon - mais il pouvait aisément imaginer quel beau spectacle la capitale devait offrir.
Il avait visité beaucoup de villes lors de ses voyages, mais le kitsune devait reconnaitre qu'il aimait bien Elysée. C'était du bel ouvrage, mêlant merveilles botaniques à merveilles architecturales avec brio, sans afficher la dichotomie pauvres contre riches de Cruor, ou le joyeux chaos tout juste contenu de Hypnos.
Véritable cerise sur le gâteau, le palais était un condensé de toutes les plus belles facettes de la ville. Kyril ne voyait que les tours les plus hautes depuis sa position allongée au milieu du pont, mais rien que cela valait le détour avec le ciel crépusculaire en fond.
Ils progressèrent encore un moment et Odéline ne tarda pas à réapparaître sur le pont, son petit air ensommeillé fondant comme neige au soleil lorsqu'elle découvrit le panorama offert par Elysée. Tandis que Aélia la charriait gentiment - la pirate n'ayant pas l'air de s'émouvoir tant que ça de la vue - le kitsune fit voler deux bouts de corde vers elles, nouant les autres extrémités aux mâts les plus proches pour faire des lignes de sureté.
- Tenez, mettez ça autour de votre taille. Le retour en eau est toujours un vrai rodéo. Mais pour l'heure... pause !
D'une pensée, le kitsune ferla les voiles du Marikshar qui ralentit progressivement avant de s'arrêter au milieu du ciel. Le générateur était à bloc, il pouvait donc s'accorder un peu de repos. Pour faire bonne mesure, il largua également l'ancre, qui alla dans un fracas de chaine pendre sous la coque de navire et jouer le rôle de stabilisateur.
Kyril se leva ensuite, s'étira avec divers grognements de soulagement/douleur lorsque ses articulations craquèrent avant de se tourner vers Odéline :
- Mais j'en oublie mes bonnes manières. Tu as bien dormi Odéline ? Comment va ta bosse ? Il me reste un peu de café si tu veux, même si j'ai omis de remonter une troisième tasse de la cuisine.
Aélia ! On fait une petite pause ! Tu peux aller aux toilettes si tu veux !
Tout en restant attentif aux filles, Kyril entreprit d'aller allumer les différentes lanternes, lampions et lampe-tempêtes qui se trouvaient disséminées ça et là sur les ponts, le long des balustrades, accrochées aux mâts, etc... ce qui donna progressivement au Marikshar des allures de sapin de Noël.
- Spoiler:
- On arrive au bout du bout !
A) Pause, oui, et briefing aussi.
B) Pause oui, et flâneries devant le panorama.
C) Non, pas de pause, vous devez repartir tout de suite sous la pression des filles !
D) La réponse D.
- Odéline BelganMinosien.ne
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Localisation : Dans sa maison, sur Minos.
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Date de naissance: Inconnue
Âge: Inconnu (apparence aux alentours de 20 ans)
Branche(s): Inconnue
Lieu de vie: Au Refuge, à Minos
Occupation: Créatrice et gestionnaire du Refuge
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Sam 14 Sep 2019 - 17:26
Toilettes !!
Sur cet élégant cri, Aëlia s’éclipsa et descendit à toute vitesse les escaliers grinçants pour aller se réfugier aux toilettes. Elle buvait moins depuis qu’elle était sur le bâteau, mais tout de même, sa vessie demandait manifestement grâce.
Odélien se tourna vers Kyril avec un air surpris:
Elle n’y est pas allée de tout ce temps ? Avec tout ce qu’elle a bu ? Elle doit être au bord de l’explosion, la pauvre !
Puis, elle s’accouda à la rambarde de nouveau, en souriant.
Tu imagines la trouille des gens en dessous ? Sur le coucher de soleil, en plein ciel, un bateau volant, voiles ferlées, qui est éclairé par des loupiotes, et a une ancre qui pend dans le vide ? Ils doivent avoir du mal à y croire !
Elle eut soudain un air un peu plus rêveur.
Je crois que j’ai lu une histoire, une fois, avec un bateau qui volait … C’est vraiment joli, comme ça. Tu avais déjà vu Elysée de si haut ?
Elle regarda le kitsune.
En tous cas, oui, j’ai bien dormi. Je n’ai presque plus mal à la tête !
La jeune fille laissa échapper un grand baillement.
Et du coup, comment et où comptes-tu nous faire atterrir ?
C’est une question qui m'intéresse aussi !
Odéline sourit en voyant la pirate, manifestement plus détendue, revenir. Kyril les laissa se rassembler, puis il dit:
On va viser le fleuve, en plein milieu pour éviter de se manger un autre navire ou un toit de bâtiment. Il va falloir toucher l'eau le plus délicatement possible pour éviter de rebondir et, si on peut, avec un très léger angle vers l'avant pour limiter le choc. Odéline, tu voudras bien aller à la proue pour nous guider et nous dire à peu près quand on entrera au contact de l'eau ? Comme je ne verrai pas grand chose depuis mon poste, et Aélia non plus, tu serais nos yeux. Aélia, suis bien mes instructions et manipule les cristaux comme s'il s'agissait de la chose la plus précieuse au monde. Tu pourras même oublier le gouvernail pendant la manoeuvre : seuls compteront l'altitude et l'inclinaison. Quand vous êtes prêtes, vous me dites et on y va.
Soudain, Odéline sentit sa gorge s’assécher. Elle avait un rôle à jouer, et pas des plus anodins. Elle commençait à angoisser, craignant de faire une erreur, et de les envoyer en pleine ville, d'abîmer le bateau, de faire peur à des gens, ou pire de leur faire du mal. Puis une main se posa sur son épaule, et la serra doucement.
*Tout ira bien tu verras.*
Sur cet élégant cri, Aëlia s’éclipsa et descendit à toute vitesse les escaliers grinçants pour aller se réfugier aux toilettes. Elle buvait moins depuis qu’elle était sur le bâteau, mais tout de même, sa vessie demandait manifestement grâce.
Odélien se tourna vers Kyril avec un air surpris:
Elle n’y est pas allée de tout ce temps ? Avec tout ce qu’elle a bu ? Elle doit être au bord de l’explosion, la pauvre !
Puis, elle s’accouda à la rambarde de nouveau, en souriant.
Tu imagines la trouille des gens en dessous ? Sur le coucher de soleil, en plein ciel, un bateau volant, voiles ferlées, qui est éclairé par des loupiotes, et a une ancre qui pend dans le vide ? Ils doivent avoir du mal à y croire !
Elle eut soudain un air un peu plus rêveur.
Je crois que j’ai lu une histoire, une fois, avec un bateau qui volait … C’est vraiment joli, comme ça. Tu avais déjà vu Elysée de si haut ?
Elle regarda le kitsune.
En tous cas, oui, j’ai bien dormi. Je n’ai presque plus mal à la tête !
La jeune fille laissa échapper un grand baillement.
Et du coup, comment et où comptes-tu nous faire atterrir ?
C’est une question qui m'intéresse aussi !
Odéline sourit en voyant la pirate, manifestement plus détendue, revenir. Kyril les laissa se rassembler, puis il dit:
On va viser le fleuve, en plein milieu pour éviter de se manger un autre navire ou un toit de bâtiment. Il va falloir toucher l'eau le plus délicatement possible pour éviter de rebondir et, si on peut, avec un très léger angle vers l'avant pour limiter le choc. Odéline, tu voudras bien aller à la proue pour nous guider et nous dire à peu près quand on entrera au contact de l'eau ? Comme je ne verrai pas grand chose depuis mon poste, et Aélia non plus, tu serais nos yeux. Aélia, suis bien mes instructions et manipule les cristaux comme s'il s'agissait de la chose la plus précieuse au monde. Tu pourras même oublier le gouvernail pendant la manoeuvre : seuls compteront l'altitude et l'inclinaison. Quand vous êtes prêtes, vous me dites et on y va.
Soudain, Odéline sentit sa gorge s’assécher. Elle avait un rôle à jouer, et pas des plus anodins. Elle commençait à angoisser, craignant de faire une erreur, et de les envoyer en pleine ville, d'abîmer le bateau, de faire peur à des gens, ou pire de leur faire du mal. Puis une main se posa sur son épaule, et la serra doucement.
*Tout ira bien tu verras.*
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Sam 14 Sep 2019 - 17:27
Aëlia sourit à Odéline, qu’elle sentait soucieuse, puis lui tendit la corde donnée par Kyril.
Tiens attache-toi. Histoire que tu nous refasse pas une grosse frayeur.
Elle lui fit un clin d'oeil, afin qu’elle sache que c’était une plaisanterie, et s’attaqua à sa propre attache. Elle vit à peine le sourire un peu tremblant qu’elle lui renvoya. Elle avait tout à fait confiance dans les capacités de la jeune fille à les guider. Dans sa capacité à elle à être délicate, un peu moins, mais elle ne dit rien. De toute manière, il faudrait qu’elle assure.
*C’est pas vraiment comme si j’avais le choix, sinon on va aller s’écraser sur tout le quartier, et ça va craindre du boudin. En plus ça serait dommage de transformer le bateau en planches pour le feu après tout ce qu’on a galéré à le trouver !!*
Une fois sa corde bien attachée, elle se permit de vérifier celle d’Odéline, un peu soucieuse tout de même depuis la plongée dans le ciel quelques heures avant. Elle fit des moulinets avec ses bras, s’étira un peu, bougea la tête, comme si elle cherchait à remettre toute la machinerie en place. Puis, elle revint au niveau du gouvernail et de ses cristaux.
Prête !
Prête aussi !
C’est quand tu veux, capitaine.
Elle fit un clin d’oeil au kitsune.
Tiens attache-toi. Histoire que tu nous refasse pas une grosse frayeur.
Elle lui fit un clin d'oeil, afin qu’elle sache que c’était une plaisanterie, et s’attaqua à sa propre attache. Elle vit à peine le sourire un peu tremblant qu’elle lui renvoya. Elle avait tout à fait confiance dans les capacités de la jeune fille à les guider. Dans sa capacité à elle à être délicate, un peu moins, mais elle ne dit rien. De toute manière, il faudrait qu’elle assure.
*C’est pas vraiment comme si j’avais le choix, sinon on va aller s’écraser sur tout le quartier, et ça va craindre du boudin. En plus ça serait dommage de transformer le bateau en planches pour le feu après tout ce qu’on a galéré à le trouver !!*
Une fois sa corde bien attachée, elle se permit de vérifier celle d’Odéline, un peu soucieuse tout de même depuis la plongée dans le ciel quelques heures avant. Elle fit des moulinets avec ses bras, s’étira un peu, bougea la tête, comme si elle cherchait à remettre toute la machinerie en place. Puis, elle revint au niveau du gouvernail et de ses cristaux.
Prête !
Prête aussi !
C’est quand tu veux, capitaine.
Elle fit un clin d’oeil au kitsune.
- Spoiler:
- Et z’est bartiiiiii !
1- Allez hop, on descend !
2- Allez hop, on … remonte ? Comment ça on remonte ? Qu’est-ce qui se passe encore, c’est quoi ce binz ?
3- Non, en fait vous avez besoin de repos.
4- C’est mon cerveau qu’a besoin de repos, alors triturez le vote non mais !
- KyrilNomade
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Ven 20 Sep 2019 - 1:56
Kyril répondit à Odéline en riant lorsque Aélia partit faire son arrêt au stand :
- Haha, oui ! Elle a battu un record là ! Plus que l'abus d'eau, je pencherai plutôt pour le stress du pilotage.
Il rejoignit la Déesse du Savoir, se dressa sur ses pattes arrières pour pouvoir regarder comme elle par-dessus la balustrade. C'était vraiment une vue privilégiée qu'ils avaient d'Elysée.
- Ah mais je suis certain que ce n'est pas une vision si rare que ça. Je ne dois pas être le seul hurluberlu à voir eu l'idée de faire s'envoler un navire. Après... on est encore plutôt haut, pas sûr qu'on soit bien repérables par ceux d'en bas.Je m'attends plus à faire tourner des têtes lorsqu'on va venir se poser sur le fleuve.
C'était quoi comme histoire ? Tu t'en souviens ?
Il rit de nouveau lorsqu'il la vit bailler, arguant gentiment qu'elle semblait prête à repartir dans les bras de Morphée.
Puis il bailla à son tour, contaminé, ce qui l'amusa plus encore.
Le kitsune se remit sur ses quatre pattes lorsque, Aélia revenue, les deux filles demandèrent comment exactement ils allaient atterrir. Retrouvant son sérieux, il leur expliqua du mieux qu'il pouvait puis, les laissant se préparer et s'encorder, il alla à son tour faire un arrêt au stand.
Le double cri enthousiaste qu'il reçut en plein museau à son retour le fit sourire de toutes ses dents et il rendit à Aélia son clin d'oeil.
Taquin, il alla se placer à son poste au milieu du pont et fit mine de chercher dans un de ses sacs qui trainaient dans le coin.
- Laissez-moi juste reprendre un peu de Grosbillator 3000...
Dans un bel ensemble, les deux filles réagirent en lui criant un "Non !" véhément.
Kyril leur tira la langue en faisant la grimace.
Il n'avait pas conscience de sa métamorphose physique plutôt inquiétante lors de son utilisation de la potion. Mais il se rappelait que, dans l'euphorie provoquée par le gain de puissance, il avait été assez déstabilisant pour les filles. Pour le kitsune, la réaction d'Aélia et d'Odéline était seulement due à son comportement fantasque.
Il avait bien noté la réaction de la pirate un pu plus tôt dans la journée, quand il avait remis sur la table le Grosbillator 3000.
Son trait d'humour n'était certes pas du meilleur goût - il s'amusait à leur dépens de leur inquiétude - mais ce n'était que cela : une blague. L'amerrissage était une manœuvre qui demandait patience, bon sens et précision. Or, il ne maitrisait pas ses pouvoirs décuplés sous l'effet du Grosbillator. Et puis il n'y en avait quasiment plus ; mieux valait garder la potion pour des situations d'urgence.
- Bien, on est partis donc... profitons des dernières lueurs du jour ! Chacune à son poste et surtout, détendez-vous ! On va descendre plus lentement qu'une feuille d'automne !
Plongeant dans les enchantements du navire, il releva l'ancre et déferla les voiles du grand mât, gardant toutes les autres soigneusement pliées. Le Marikshar entama tout doucement la dernière partie de son trajet. Se criant des instructions les uns les autres, ils manœuvrèrent le navire volant pour l'amener dans le sens d'écoulement du fleuve et, à partir de là, la descente proprement dite commença.
Deux cent mètres.
Les lumières de la ville s'allumaient, les lueurs se reflétant dans les eaux, brouillant la limite entre terre et fleuve dans l'ambiance crépusculaire.
Cent mètres.
Ils pouvaient discerner les badauds dans les rues et même ce mouvement de la foule qui, les découvrant, s'amorça vers les bords du fleuve.
Quatre vingt mètres.
Kyril demanda à Aélia de doucement incliner le navire vers l'avant et de ralentir encore davantage la descente. Ils pouvaient presque voir les expressions sur les visages de leurs spectateurs ; surprise, inquiétude, émerveillement...
Soixante mètres.
Kyril réduisit la voilure et resta prêt à intervenir sur les commandes des enchantements en cas d'urgence. Odéline leur annonçait leur altitude approximative à mesure qu'ils s rapprochaient des eaux.
Quarante mètres.
Il n'y avait plus grand chose d'autre à faire, à part laisser le navire suivre son mouvement, et surveiller au cas où quelque chose d'inattendu arrivait.
Vingt mètres.
Kyril hocha la tête et, presque malgré lui, il se dit que tout se passait incroyablement bien.
Le Marikshar toucha la surface.
Et...
- Haha, oui ! Elle a battu un record là ! Plus que l'abus d'eau, je pencherai plutôt pour le stress du pilotage.
Il rejoignit la Déesse du Savoir, se dressa sur ses pattes arrières pour pouvoir regarder comme elle par-dessus la balustrade. C'était vraiment une vue privilégiée qu'ils avaient d'Elysée.
- Ah mais je suis certain que ce n'est pas une vision si rare que ça. Je ne dois pas être le seul hurluberlu à voir eu l'idée de faire s'envoler un navire. Après... on est encore plutôt haut, pas sûr qu'on soit bien repérables par ceux d'en bas.Je m'attends plus à faire tourner des têtes lorsqu'on va venir se poser sur le fleuve.
C'était quoi comme histoire ? Tu t'en souviens ?
Il rit de nouveau lorsqu'il la vit bailler, arguant gentiment qu'elle semblait prête à repartir dans les bras de Morphée.
Puis il bailla à son tour, contaminé, ce qui l'amusa plus encore.
Le kitsune se remit sur ses quatre pattes lorsque, Aélia revenue, les deux filles demandèrent comment exactement ils allaient atterrir. Retrouvant son sérieux, il leur expliqua du mieux qu'il pouvait puis, les laissant se préparer et s'encorder, il alla à son tour faire un arrêt au stand.
Le double cri enthousiaste qu'il reçut en plein museau à son retour le fit sourire de toutes ses dents et il rendit à Aélia son clin d'oeil.
Taquin, il alla se placer à son poste au milieu du pont et fit mine de chercher dans un de ses sacs qui trainaient dans le coin.
- Laissez-moi juste reprendre un peu de Grosbillator 3000...
Dans un bel ensemble, les deux filles réagirent en lui criant un "Non !" véhément.
Kyril leur tira la langue en faisant la grimace.
Il n'avait pas conscience de sa métamorphose physique plutôt inquiétante lors de son utilisation de la potion. Mais il se rappelait que, dans l'euphorie provoquée par le gain de puissance, il avait été assez déstabilisant pour les filles. Pour le kitsune, la réaction d'Aélia et d'Odéline était seulement due à son comportement fantasque.
Il avait bien noté la réaction de la pirate un pu plus tôt dans la journée, quand il avait remis sur la table le Grosbillator 3000.
Son trait d'humour n'était certes pas du meilleur goût - il s'amusait à leur dépens de leur inquiétude - mais ce n'était que cela : une blague. L'amerrissage était une manœuvre qui demandait patience, bon sens et précision. Or, il ne maitrisait pas ses pouvoirs décuplés sous l'effet du Grosbillator. Et puis il n'y en avait quasiment plus ; mieux valait garder la potion pour des situations d'urgence.
- Bien, on est partis donc... profitons des dernières lueurs du jour ! Chacune à son poste et surtout, détendez-vous ! On va descendre plus lentement qu'une feuille d'automne !
Plongeant dans les enchantements du navire, il releva l'ancre et déferla les voiles du grand mât, gardant toutes les autres soigneusement pliées. Le Marikshar entama tout doucement la dernière partie de son trajet. Se criant des instructions les uns les autres, ils manœuvrèrent le navire volant pour l'amener dans le sens d'écoulement du fleuve et, à partir de là, la descente proprement dite commença.
Deux cent mètres.
Les lumières de la ville s'allumaient, les lueurs se reflétant dans les eaux, brouillant la limite entre terre et fleuve dans l'ambiance crépusculaire.
Cent mètres.
Ils pouvaient discerner les badauds dans les rues et même ce mouvement de la foule qui, les découvrant, s'amorça vers les bords du fleuve.
Quatre vingt mètres.
Kyril demanda à Aélia de doucement incliner le navire vers l'avant et de ralentir encore davantage la descente. Ils pouvaient presque voir les expressions sur les visages de leurs spectateurs ; surprise, inquiétude, émerveillement...
Soixante mètres.
Kyril réduisit la voilure et resta prêt à intervenir sur les commandes des enchantements en cas d'urgence. Odéline leur annonçait leur altitude approximative à mesure qu'ils s rapprochaient des eaux.
Quarante mètres.
Il n'y avait plus grand chose d'autre à faire, à part laisser le navire suivre son mouvement, et surveiller au cas où quelque chose d'inattendu arrivait.
Vingt mètres.
Kyril hocha la tête et, presque malgré lui, il se dit que tout se passait incroyablement bien.
Le Marikshar toucha la surface.
Et...
- Spoiler:
- Héhé ^^
A) Le navire touche l'eau, et flotte comme le font les navires. Victoire ! Vous êtes arrivés !
B) Le navire touche l'eau et s'y enfonce sans faire mine de ralentir ou de flotter. Ha !
C) La garde d'Elysée vous prend pour des envahisseurs - ou des extraterrestres - et vous tire dessus ! Joie !
D) La réponse D.
- Odéline BelganMinosien.ne
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Lun 21 Oct 2019 - 15:11
*OK c’est parti.*
Odéline tentait de se rassurer comme le pouvait, car vraiment, elle n’en menait pas large. Même la plaisanterie de Kyril sur le grosbillator n’avait pas suffi à dissiper son angoisse ! Nerveuse, elle regardait sans cesse au-dessus de la balustrade, afin de se donner une idée de leur hauteur. Elle suivait les instructions du kitsune à la lettre, et faisait réellement très très très attention. Mais en effet, comme l’avait dit Kyril, ils descendaient doucement, tout doucement, avec une grande fluidité. La ville se rapprochait tranquillement, alors que la nuit tombait, les enveloppant d’obscurité, et faisant scintiller mille lumières. Il lui semblait n’avait jamais rien vu d’aussi féérique. La jeune fille faisait attention à ce que faisaient Aëlia et Kyril, afin de leur donner les bonnes indications au bon moment. il ne s’agirait pas d’aller s’encastrer dans une maison pour une difficulté de compréhension. La surface de l’eau se rapprochait, doucement, doucement, tout doucement, et soudain, sans pour autant qu’il n’y ait aucun choc, aucun changement de rythme, ils fendirent la surface de l’eau. Elle eut un instant de panique, se demandant si ils allaient oui ou non s’arrêter. Manifestement d’autres qu’eux se posaient aussi la question.
Odéline tentait de se rassurer comme le pouvait, car vraiment, elle n’en menait pas large. Même la plaisanterie de Kyril sur le grosbillator n’avait pas suffi à dissiper son angoisse ! Nerveuse, elle regardait sans cesse au-dessus de la balustrade, afin de se donner une idée de leur hauteur. Elle suivait les instructions du kitsune à la lettre, et faisait réellement très très très attention. Mais en effet, comme l’avait dit Kyril, ils descendaient doucement, tout doucement, avec une grande fluidité. La ville se rapprochait tranquillement, alors que la nuit tombait, les enveloppant d’obscurité, et faisant scintiller mille lumières. Il lui semblait n’avait jamais rien vu d’aussi féérique. La jeune fille faisait attention à ce que faisaient Aëlia et Kyril, afin de leur donner les bonnes indications au bon moment. il ne s’agirait pas d’aller s’encastrer dans une maison pour une difficulté de compréhension. La surface de l’eau se rapprochait, doucement, doucement, tout doucement, et soudain, sans pour autant qu’il n’y ait aucun choc, aucun changement de rythme, ils fendirent la surface de l’eau. Elle eut un instant de panique, se demandant si ils allaient oui ou non s’arrêter. Manifestement d’autres qu’eux se posaient aussi la question.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Lun 21 Oct 2019 - 15:12
Au nom de la Reine, je vous ordonne de vous arrêter !
*Et merde.*
Aëlia grimaça. Ca, ils auraient peut-être dû s’y attendre. Ils arrivaient en bateau volant au dessus de la cité royale. Evidemment, on allait croire qu’ils attaquaient. Evidemment ! Elle crispa ses mains autour des cristaux, Hésitant à les faire redécoller et s’en aller vite et loin pour ré-amérir ensuite en leur faisant la nique. Elle avait fait ça plus d’une fois, en bonne pirate. Elle était très très forte pour faire la nique à des gardes, et c'était une compétence qu’elle améliorait de jour en jour, la travaillant presque au quotidien. Cependant, elle n’était pas certaine que Kyril apprécierait qu’elle, si douce et délicate, empoigne les cristaux à pleines mains pour leur faire soudain changer de direction et les faire fuir. Aussi, elle ne fit rien, attendant les ordres.
Ce que ne fit pas Odéline.
*Et merde.*
Aëlia grimaça. Ca, ils auraient peut-être dû s’y attendre. Ils arrivaient en bateau volant au dessus de la cité royale. Evidemment, on allait croire qu’ils attaquaient. Evidemment ! Elle crispa ses mains autour des cristaux, Hésitant à les faire redécoller et s’en aller vite et loin pour ré-amérir ensuite en leur faisant la nique. Elle avait fait ça plus d’une fois, en bonne pirate. Elle était très très forte pour faire la nique à des gardes, et c'était une compétence qu’elle améliorait de jour en jour, la travaillant presque au quotidien. Cependant, elle n’était pas certaine que Kyril apprécierait qu’elle, si douce et délicate, empoigne les cristaux à pleines mains pour leur faire soudain changer de direction et les faire fuir. Aussi, elle ne fit rien, attendant les ordres.
Ce que ne fit pas Odéline.
- Odéline BelganMinosien.ne
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Lun 21 Oct 2019 - 15:14
Le bateau s’était bel et bien arrêté, oui. ils flottaient, doucement, tranquillement, sous le regard des passants ébahis, doucement enrobés par les lumières de la ville se parant contre le crépuscule. Le ciel au-dessus deux rougeoyait. Et il y avait les armes de la garde d’Elysée braquées sur eux. Cette constatation fit s’emballer son cerveau à une vitesse assez incroyable, et elle ne fut elle-même plus en mesure de suivre la vitesse de ses propres pensées. Elle avait toujours été une citoyenne honnête, sans soucis, qui en se faisait pas remarquer -si l’on mettait de côté le fait qu'elle se baladait avec un hippogriffe et des kiwis en permanence-. Evidemment, le fait d’être ainsi menacée par les forces de l'ordre de sa propre ville lui faisait un peu perdre les pédales.
Ne tirez pas !
elle faisait de grands gestes des bras.
Ne tirez pas ! Je suis la euh … la compagne de Siffroy Belgan, premier conseiller de Sa Majesté !
il y eut un moment de flottement, comme s’ils se demandaient ce qu’elle disait, si c’était vrai, et comment le savoir. Cependant ils avaient abaissé leurs armes, et elle déclina une seconde fois son identité, de manière plus assurée, et cherchant un moyen de prouver qui elle était, de manière à ce qu’ils les laissent partir. On n’emprisonnait pas la femme d’un officiel, encore moins sur Minos. Ce qui faisait qu’elle avait au moins le bénéfice du doute. Elle crut entendre un des hommes parler de quelque chose de “bizarre” et d' “hippogriffe”. Elle sut à ce moment là qu’elle avait gagné: des personnes bizarres qui se baladaient avec un hippogriffe ? il n’y avait qu’elle ! elle décida donc de continuer sur sa lancée.
je suis avec des amis, nous sommes allés récupérer un bateau dans des montagnes, parce que quelqu’un nous avait fait une farce !
Son sourire d’une absolue candeur associé à ses propos un peu étranges sembla les rendre perplexes un instant. Elle se retourna vers Kyril et Aëlia et leur fit signe de la tête: ils devaient continuer à avancer, tant que personne ne les en empêchait.
Ne tirez pas !
elle faisait de grands gestes des bras.
Ne tirez pas ! Je suis la euh … la compagne de Siffroy Belgan, premier conseiller de Sa Majesté !
il y eut un moment de flottement, comme s’ils se demandaient ce qu’elle disait, si c’était vrai, et comment le savoir. Cependant ils avaient abaissé leurs armes, et elle déclina une seconde fois son identité, de manière plus assurée, et cherchant un moyen de prouver qui elle était, de manière à ce qu’ils les laissent partir. On n’emprisonnait pas la femme d’un officiel, encore moins sur Minos. Ce qui faisait qu’elle avait au moins le bénéfice du doute. Elle crut entendre un des hommes parler de quelque chose de “bizarre” et d' “hippogriffe”. Elle sut à ce moment là qu’elle avait gagné: des personnes bizarres qui se baladaient avec un hippogriffe ? il n’y avait qu’elle ! elle décida donc de continuer sur sa lancée.
je suis avec des amis, nous sommes allés récupérer un bateau dans des montagnes, parce que quelqu’un nous avait fait une farce !
Son sourire d’une absolue candeur associé à ses propos un peu étranges sembla les rendre perplexes un instant. Elle se retourna vers Kyril et Aëlia et leur fit signe de la tête: ils devaient continuer à avancer, tant que personne ne les en empêchait.
- Spoiler:
- tadaaaa on est revenue sur la terre … euh … l’eau ferme !
1- On vous laisse passer, victoire ! Odéline a réussi son jet de Persuasion !
2- Odéline les a sonnés, ils ne font plus attention à vous, vous pouvez donc avancer.
3- Non, définitivement, ça n’a pas fonctionné. Vous êtes toujours nez à nez avec la garde, et ils ne sont manifestement pas très contents, surtout pour des minosiens.
4- LIBEEREEEEE DELIVREEEEE JE SUIS EN VACANNNNNNCES LIBEREEE DELIVREEE MAINTENANT JE PEUX DORMIIIIIIIIIIIR
- KyrilNomade
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Sam 9 Nov 2019 - 1:14
L'amerrissage se déroula parfaitement bien. Kyril ressentit avec plaisir sous ses pattes le changement d'angle du navire qui venait d'entrer dans l'eau, le retour rapide à l'horizontale suivi de ce léger roulis accompagné par le clapotis si agréable le long de la coque...
Une bonne partie de la tension accumulée pendant cette fin de voyage lui échappa dans un long soupir soulagé. D'une pensée, il replia la grand-voile, pour leur laisser tranquillement le temps de trouver où s'amarrer. Puis il sursauta au cri des gardes, son souffle se bloquant dans sa poitrine pendant un court instant.
Nom d'un gorille géant, il détestait vraiment les ascenseurs émotionnels ! Kyril fit un effort mental pour s'extirper des enchantements du Marikshar et ainsi être plus à même de réagir à la situation.
Odéline s'était déjà avancée, les bras levés en criant aux gardes armés qui elle était et ce qu'ils faisaient là, en une poignée de mots très bien choisis.
Le kitsune pria pour qu'elle soit convaincante car il ne pourrait pas la protéger si elle devait servir de cible pour des gardes trop nerveux. La déviation des tirs par la télékinésie était un art qu'il maitrisait mal, même en pleine forme. Au pire, il pourrait toujours pousser Odéline hors de vue même si, dans l'urgence et avec son poids plume, il courrait le risque de lui faire mal.
Fort heureusement, il vit les gardes baisse peu à peu leurs armes, ses grands oreilles tournées vers eux captant les mots qui s'échangèrent dans le groupe :
- C'est la femme qui vit chez le conseiller Siffroy. Elle sort toujours avec un hippogriffe sauvage ou un troupeau de kiwis...
La situation évoluait dans le bon sens grâce à Odéline - elle était vraiment forte, leur future Déesse du Savoir - mais Kyril préféra ajouter en criant depuis sa position pour la soutenir :
- Oui, comme elle dit ! Je me nomme Kyril et je suis le capitaine de ce navire ! Navré d'être descendu ainsi en pleine ville, mais nous ne pouvions pas poursuivre jusqu'à la mer avec un aussi maigre équipage. Nous ne sommes que trois à bord.
L'un des gardes portant galons, torche et moustache impressionnante - sans doute un officier - lui cria en retour :
- Et d'où venez-vous comme ça ?
Le kitsune n'ayant plus besoin de rester là où il était sur le pont, se leva et rejoignit Odéline du côté du bastingage pour poursuivre cette drôle de conversation criée :
- Nous venons de Déméter !
- Et où comptez-vous aller ?
- A l'embarcadère le plus proche pouvant accueillir mon navire, pour pouvoir nous reposer du voyage !
- Il y en a un à une centaine de mètres sur ce côté de la berge !
- Parfait ! Permission de nous y rendre ?
- J'aurais d'autres questions à vous poser !
- Je vous propose de nous rejoindre là-bas et de poursuivre cette discussion sans devoir en faire profiter la ville entière !
Il y eut un court silence qui permit à tout le monde - l'officier, les gardes, les badauds curieux et Kyril - d'apprécier l'absurdité de cette discussion criée par dessus le fleuve.
Passé la tension d'être tenu en joue par la garde, le kitsune s'amusait de cette scène ubuesque. Il espérait tout de même ne pas passer la soirée à subir un interrogatoire.
Le résumé concis d'Odéline était suffisant pour tout expliquer et il n'avait pas de grand chose de plus à dire sur leur voyage. Mais un garde soupçonneux et tatillon pourrait leur gâcher leur soirée sans sourciller.
Kyril sourit et s'adressa à Odéline à voix basse :
- Bien jouée avec ton intervention rapide, Odéline. Tu as pris des risques et ça a payé. En espérant qu'ils nous laissent vite passer la soirée tranquille...
- Très bien ! Je vous retrouve là-bas ! Et pas de blagues !
- C'est entendu ! A tout de suite !
Cet échange terminé, Kyril prit le temps de s'étirer et de se secouer avant de lancer d'un ton presque enjoué en gardant un oeil sur les gardes qui s'éloignaient dans les rues, prenant visiblement le chemin de l'embarcadère qui devait être leur point de rendez-vous :
- Bon, on va aller les rejoindre tranquillement, histoire de profiter des lumières de la ville. Haaaa... Sentir ce roulis sous mes pattes... tu ne peux pas savoir à quel point ça m'avait manquéééééééé !
Le kitsune termina ses mots par une série de glapissements enjoués. Il partit courir sur le pont, ses queues se balançant frénétiquement derrière lui. Après avoir bondi avec excitation un peu partout, il se mit à rire, fit un clin d'oeil à Odéline et alla rejoindre en quelques autres bonds Aélia sur la dunette.
- Retour à la civilisation signifie aussi retour de l'administration. J'espère qu'ils seront aussi conciliants que les chauve-souris et les loups. C'est un peu l'ultime épreuve de ce voyage on dirait. Dans tous les cas, on va pouvoir naviguer à l'ancienne jusqu'à ce fameux embarcadère. Je m'occupe des voiles et tu gères le gouvernail Aélia ? Tu peux laisser de côté les cristaux, il n'y en a pas beaucoup qui pourraient aider sur l'eau et à faible allure.
Il ne faisait pas encore tout à fait nuit mais l'ambiance "entre chien et loup" commençait à rendre difficile l'évaluation des distances. Et ils avaient vraiment une belle vue de la cité depuis le fleuve, avec les lumières qui apparaissaient dans les rues, sur les toits, aux fenêtres...
Kyril leva les yeux vers les voiles et en ouvrit une petite partie, se concentrant sur celles qu'il pourrait le plus facilement manipuler pour les amener plus ou moins sous le vent, afin d'économiser ses forces et d'ajuster au mieux l'allure. Après un instant, le Marikshar se remit en marche, à une vitesse d'à peine quelques noeuds.
Une chose était certaine : ils arriveraient bien après les gardes, même avec la faible distance à parcourir.
- Pendant que j'y pense, tu n'es pas particulièrement "connue" des gardes d'Elysée au moins ?
Une bonne partie de la tension accumulée pendant cette fin de voyage lui échappa dans un long soupir soulagé. D'une pensée, il replia la grand-voile, pour leur laisser tranquillement le temps de trouver où s'amarrer. Puis il sursauta au cri des gardes, son souffle se bloquant dans sa poitrine pendant un court instant.
Nom d'un gorille géant, il détestait vraiment les ascenseurs émotionnels ! Kyril fit un effort mental pour s'extirper des enchantements du Marikshar et ainsi être plus à même de réagir à la situation.
Odéline s'était déjà avancée, les bras levés en criant aux gardes armés qui elle était et ce qu'ils faisaient là, en une poignée de mots très bien choisis.
Le kitsune pria pour qu'elle soit convaincante car il ne pourrait pas la protéger si elle devait servir de cible pour des gardes trop nerveux. La déviation des tirs par la télékinésie était un art qu'il maitrisait mal, même en pleine forme. Au pire, il pourrait toujours pousser Odéline hors de vue même si, dans l'urgence et avec son poids plume, il courrait le risque de lui faire mal.
Fort heureusement, il vit les gardes baisse peu à peu leurs armes, ses grands oreilles tournées vers eux captant les mots qui s'échangèrent dans le groupe :
- C'est la femme qui vit chez le conseiller Siffroy. Elle sort toujours avec un hippogriffe sauvage ou un troupeau de kiwis...
La situation évoluait dans le bon sens grâce à Odéline - elle était vraiment forte, leur future Déesse du Savoir - mais Kyril préféra ajouter en criant depuis sa position pour la soutenir :
- Oui, comme elle dit ! Je me nomme Kyril et je suis le capitaine de ce navire ! Navré d'être descendu ainsi en pleine ville, mais nous ne pouvions pas poursuivre jusqu'à la mer avec un aussi maigre équipage. Nous ne sommes que trois à bord.
L'un des gardes portant galons, torche et moustache impressionnante - sans doute un officier - lui cria en retour :
- Et d'où venez-vous comme ça ?
Le kitsune n'ayant plus besoin de rester là où il était sur le pont, se leva et rejoignit Odéline du côté du bastingage pour poursuivre cette drôle de conversation criée :
- Nous venons de Déméter !
- Et où comptez-vous aller ?
- A l'embarcadère le plus proche pouvant accueillir mon navire, pour pouvoir nous reposer du voyage !
- Il y en a un à une centaine de mètres sur ce côté de la berge !
- Parfait ! Permission de nous y rendre ?
- J'aurais d'autres questions à vous poser !
- Je vous propose de nous rejoindre là-bas et de poursuivre cette discussion sans devoir en faire profiter la ville entière !
Il y eut un court silence qui permit à tout le monde - l'officier, les gardes, les badauds curieux et Kyril - d'apprécier l'absurdité de cette discussion criée par dessus le fleuve.
Passé la tension d'être tenu en joue par la garde, le kitsune s'amusait de cette scène ubuesque. Il espérait tout de même ne pas passer la soirée à subir un interrogatoire.
Le résumé concis d'Odéline était suffisant pour tout expliquer et il n'avait pas de grand chose de plus à dire sur leur voyage. Mais un garde soupçonneux et tatillon pourrait leur gâcher leur soirée sans sourciller.
Kyril sourit et s'adressa à Odéline à voix basse :
- Bien jouée avec ton intervention rapide, Odéline. Tu as pris des risques et ça a payé. En espérant qu'ils nous laissent vite passer la soirée tranquille...
- Très bien ! Je vous retrouve là-bas ! Et pas de blagues !
- C'est entendu ! A tout de suite !
Cet échange terminé, Kyril prit le temps de s'étirer et de se secouer avant de lancer d'un ton presque enjoué en gardant un oeil sur les gardes qui s'éloignaient dans les rues, prenant visiblement le chemin de l'embarcadère qui devait être leur point de rendez-vous :
- Bon, on va aller les rejoindre tranquillement, histoire de profiter des lumières de la ville. Haaaa... Sentir ce roulis sous mes pattes... tu ne peux pas savoir à quel point ça m'avait manquéééééééé !
Le kitsune termina ses mots par une série de glapissements enjoués. Il partit courir sur le pont, ses queues se balançant frénétiquement derrière lui. Après avoir bondi avec excitation un peu partout, il se mit à rire, fit un clin d'oeil à Odéline et alla rejoindre en quelques autres bonds Aélia sur la dunette.
- Retour à la civilisation signifie aussi retour de l'administration. J'espère qu'ils seront aussi conciliants que les chauve-souris et les loups. C'est un peu l'ultime épreuve de ce voyage on dirait. Dans tous les cas, on va pouvoir naviguer à l'ancienne jusqu'à ce fameux embarcadère. Je m'occupe des voiles et tu gères le gouvernail Aélia ? Tu peux laisser de côté les cristaux, il n'y en a pas beaucoup qui pourraient aider sur l'eau et à faible allure.
Il ne faisait pas encore tout à fait nuit mais l'ambiance "entre chien et loup" commençait à rendre difficile l'évaluation des distances. Et ils avaient vraiment une belle vue de la cité depuis le fleuve, avec les lumières qui apparaissaient dans les rues, sur les toits, aux fenêtres...
Kyril leva les yeux vers les voiles et en ouvrit une petite partie, se concentrant sur celles qu'il pourrait le plus facilement manipuler pour les amener plus ou moins sous le vent, afin d'économiser ses forces et d'ajuster au mieux l'allure. Après un instant, le Marikshar se remit en marche, à une vitesse d'à peine quelques noeuds.
Une chose était certaine : ils arriveraient bien après les gardes, même avec la faible distance à parcourir.
- Pendant que j'y pense, tu n'es pas particulièrement "connue" des gardes d'Elysée au moins ?
- Spoiler:
- On arrive au bout ! On y arrive ! Je suis comme Kyril à pousser de petits glapissements ! Sisi !
A) Joie ! Tout va bien ! Vous rejoignez l'embarcadère sans soucis, les gardes sont plutôt sympas en vrai et la soirée est à vous !
B) Oops ! L'embarcadère vous fonce dessus ! Je vous jure monsieur l'agent, c'était de la légitime défense !
C) Des idées ? Allez-y, profitez-en, mangez-en !
D) La réponse D.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
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Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
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Niveau de richesse: 7
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Lun 11 Nov 2019 - 12:31
Aëlia observait d’un air légèrement goguenard la situation. Ah, ça ! Odéline qui s’interposait soudain comme une héroïne elle ne s’y attendait pas. Et à ce qu’elle use de sa position de “femme de” sans aucun scrupule encore moins ! Cette jeune fille avait plus de ressources que la pirate ne l’aurait deviné, et venait de les tirer d’un sacré mauvais pas. Un instant, elle tenta de l’imaginer dans son équipage et dut s’empêcher de pouffer de rire, ce qui aurait sans aucun doute été très malvenu alors que Kyril discutait avec un officier.
*Ils doivent en voir des trucs bizarres au quotidien, parce qu’un renard qui parle, et est manifestement le capitaine d’un bateau qui vole et flotte avec juste deux filles dessus, dont une femme de conseiller, ça les étonne même pas … Ou alors c’est parce que c’est des Minosiens … *
Son sourire s’élargissait à chaque échange crié, car chacun rendait la situation plus drôle encore, et amassait un peu plus de badauds. En même temps, voir un bateau amerrir sur le fleuve, et un gros renard blanc discuter avec les gardes ça ne devait pas arriver tous les jours. Même à Minos.
*Bon sang de bois, heureusement qu’on est à Minos !*
L’ ”amie” de Kyril avait eu une riche idée que de cacher le navire dans les montagnes minosiennes, et pas sur Eaque ou Rhadamanthe. L’opération y aurait été bien plus compliquée, du fait de la topographie, certes, des créatures endémiques, également, mais aussi et surtout de l’arrivée en eau. A Rhadamanthe, leur navire aurait été détruit, brûlé, attaqué. A Eaque, elle était prête à parier qu'ils auraient été immobilisés, forcés de s’amarrer, de descendre, et mis en garde à vue puis questionnés. Ici, non. Ici, on échangeait quelques mots par dessus le bastingage, et on les sommait de s'arrêter plus loin avec un “pas de blagues hein !” digne d’un tonton à un repas de famille qui avait l’habitude que l’on mette des coussins péteurs sur sa chaise. Ils n’auraient pas été honnêtes, ils auraient juste fui. Là, elle le savait, ils allaient sagement s’arrêter, et parlementer. Elle hocha la tête face aux indications de Kyril, et suivit ses instructions. Elle était bien plus à son aise là qu’en altitude, et retrouvait elle aussi avec plaisir le roulis, la légère résistance de l’eau, le vent, les odeurs, les bruits. Cependant, elle était habituée aux longues traversées en pleine mer, et si ce n’était le clapotis de l’eau contre la coque, elle aurait presque pu se croire sur la terre ferme tant ils bougeaient peu.
Elle lui sourit lorsqu’il lui posa LA question.
Ne t'inquiète pas. De l’équipage, je suis peut-être celle qu’on expose le moins. Et on vient rarement embêter les minosiens, il n’y a pas assez de challenge, on gagne toujours.
Elle lui fit un clin d’oeil.
Ils ne me reconnaîtront pas, ou en tous cas, pas en tant que pirate, parce qu’ils ne m’ont jamais vue au travail.
*Je vais juste éviter le tricorne, c’est tout. De toute façon, je l’ai pas sur moi, alors …*
Lorsqu’ils arrivèrent à l’embarcardère, les gardes étaient évidemment déjà là, mais Aëlia prit un certain plaisir à faire durer l’amarrage, à faire comme si elle en pouvait pas aller plus vite, comme s’il lui fallait prendre son temps pour être suffisamment précise. Elle se permit même de leur faire une petite frayeur ou deux en passant un peu trop près, comme si elle ne maîtrisait pas bien les manoeuvres, ou le bâtiment, et risquait d’emboutir le ponton, ou de faire tomber les gardes.
Enfin, ils furent fixés, et purent descendre rejoindre les gardes minosiens -et la petite masse de curieux rassemblée derrière eux- afin d’expliquer le pourquoi du comment de leur arrivée ici.
*Ils doivent en voir des trucs bizarres au quotidien, parce qu’un renard qui parle, et est manifestement le capitaine d’un bateau qui vole et flotte avec juste deux filles dessus, dont une femme de conseiller, ça les étonne même pas … Ou alors c’est parce que c’est des Minosiens … *
Son sourire s’élargissait à chaque échange crié, car chacun rendait la situation plus drôle encore, et amassait un peu plus de badauds. En même temps, voir un bateau amerrir sur le fleuve, et un gros renard blanc discuter avec les gardes ça ne devait pas arriver tous les jours. Même à Minos.
*Bon sang de bois, heureusement qu’on est à Minos !*
L’ ”amie” de Kyril avait eu une riche idée que de cacher le navire dans les montagnes minosiennes, et pas sur Eaque ou Rhadamanthe. L’opération y aurait été bien plus compliquée, du fait de la topographie, certes, des créatures endémiques, également, mais aussi et surtout de l’arrivée en eau. A Rhadamanthe, leur navire aurait été détruit, brûlé, attaqué. A Eaque, elle était prête à parier qu'ils auraient été immobilisés, forcés de s’amarrer, de descendre, et mis en garde à vue puis questionnés. Ici, non. Ici, on échangeait quelques mots par dessus le bastingage, et on les sommait de s'arrêter plus loin avec un “pas de blagues hein !” digne d’un tonton à un repas de famille qui avait l’habitude que l’on mette des coussins péteurs sur sa chaise. Ils n’auraient pas été honnêtes, ils auraient juste fui. Là, elle le savait, ils allaient sagement s’arrêter, et parlementer. Elle hocha la tête face aux indications de Kyril, et suivit ses instructions. Elle était bien plus à son aise là qu’en altitude, et retrouvait elle aussi avec plaisir le roulis, la légère résistance de l’eau, le vent, les odeurs, les bruits. Cependant, elle était habituée aux longues traversées en pleine mer, et si ce n’était le clapotis de l’eau contre la coque, elle aurait presque pu se croire sur la terre ferme tant ils bougeaient peu.
Elle lui sourit lorsqu’il lui posa LA question.
Ne t'inquiète pas. De l’équipage, je suis peut-être celle qu’on expose le moins. Et on vient rarement embêter les minosiens, il n’y a pas assez de challenge, on gagne toujours.
Elle lui fit un clin d’oeil.
Ils ne me reconnaîtront pas, ou en tous cas, pas en tant que pirate, parce qu’ils ne m’ont jamais vue au travail.
*Je vais juste éviter le tricorne, c’est tout. De toute façon, je l’ai pas sur moi, alors …*
Lorsqu’ils arrivèrent à l’embarcardère, les gardes étaient évidemment déjà là, mais Aëlia prit un certain plaisir à faire durer l’amarrage, à faire comme si elle en pouvait pas aller plus vite, comme s’il lui fallait prendre son temps pour être suffisamment précise. Elle se permit même de leur faire une petite frayeur ou deux en passant un peu trop près, comme si elle ne maîtrisait pas bien les manoeuvres, ou le bâtiment, et risquait d’emboutir le ponton, ou de faire tomber les gardes.
Enfin, ils furent fixés, et purent descendre rejoindre les gardes minosiens -et la petite masse de curieux rassemblée derrière eux- afin d’expliquer le pourquoi du comment de leur arrivée ici.
- Odéline BelganMinosien.ne
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Localisation : Dans sa maison, sur Minos.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: Inconnue
Âge: Inconnu (apparence aux alentours de 20 ans)
Branche(s): Inconnue
Lieu de vie: Au Refuge, à Minos
Occupation: Créatrice et gestionnaire du Refuge
Niveau de richesse: 6
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Lun 11 Nov 2019 - 12:33
Tu t’es bien amusée ?
Odéline regardait Aëlia avec un sourire complice et amusé. Même elle avait bien compris que la pirate faisait semblant d’être en difficulté avec le gouvernail -dont elle avait jusque là prouvé sa maîtrise- juste pour faire un peu bisquer les gardes. Elle était cependant sûre que ces derniers n’avaient, eux, vu que du feu à l’opération (ou plutôt que de l’eau, mais là n’était pas la question). La pirate la laissa passer entre elle et Kyril, et ils allèrent rejoindre les gardes. Odéline fit quelques petits signes à des visages connus dans les passants rassemblés non loin, très occupés à observer la scène. Elle en connaissait en effet quelques uns, à force.
Il lui était, en réalité, difficile de se croire revenue à Elysée, de retour à la maison, à la terre ferme, et au quotidien, après toute cette aventure. Elle avait beau savoir que ce n’était pas encore tout à fait terminé, elle ne pouvait s’empêcher de déjà ressentir une certaine nostalgie. Il s’était passé tant de choses en quelques jours ! Tant d’émotions, d’aventures, de sensations fortes, et de découvertes ! Evidemment, elle était heureuse de voir Kyril si heureux glapir et bondir sur le pont -scène adorable s’il en était-, évidemment, elle était contente qu’ils aient réussi, mais cela signifiait retourner à la maison, à la routine, et si elle était contente de retrouver Siffroy, Gadyan et les kiwis, elle avait cependant un peu de mal à se faire à l’idée de se replonger dans le quotidien aussi sec. Elle s’était d’ailleurs absorbée dans la contemplation d’Elysée sous un angle qu’elle ne connaissait pas, afin de ne pas avoir à y penser. Elle songeait rarement à la chance qu’elle avait de vivre dans un si bel endroit, mais à cet instant, cela la frappait, et elle comptait en profiter.
Il n’était évidemment pas question de laisser ce sentiment se mettre en travers de leur route, et elle était bien décidée à faire sa part face aux gardes. Contrairement à Aëlia, qui avait l’habitude de ce genre de situations, la rencontre avec les autorités la rendait toujours un peu nerveuse -d’ailleurs, elle avait soudain une vague envie de faire pipi. Elle était décidée cependant à faire face à leurs questions.
Bonsoir !
Cette entrée en matière sur un ton léger parut les surprendre.
Je suis Odéline, la compagne de Siffroy Belgan, et voici Aëlia, notre navigatrice, et Kyril le capitaine du navire. Enchantée !
Elle tendit la main à l’officier manifestement désarçonné par cette entrée en matière peu commune, qui de fait, tendit la sienne et la lui serra.
Patrick Goethel, capitaine de la … Erm, bref. Que faites-vous là, et d’où venez-vous ?
De nouveau ce fut Odéline qui prit la parole.
Comme nous vous l'avons dit, nous sommes partis dans les montagnes Déméter, récupérer le navire volant de mon ami Kyril, qui avait été dissimulés là-bas par une amie à lui qui avait voulu lui faire une farce. je vous déconseille d’ailleurs de jouer à cache-cache avec elle, elle est très douée ! Enfin, nous l’avons récupéré, après plusieurs jours de marche, et nous avons volé jusqu’ici. En réalité, c’est la mer des Bienheureux qui est visée, mais, comme notre capitaine vous l’a dit, nous en sommes que trois sur ce superbe bâtiment, et nous avons déjà marché plusieurs jours, et vécu nombre d’aventures. Même voler jusqu'ici, cela a eu beau en pas nous prendre beaucoup de temps, ça nous a beaucoup fatigués ! Je suis même tombée dans le ciel, imaginez … Alors, il était dangereux de faire le trajet ainsi, d’un seul tenant, donc nous avons décidé de nous poser ici, à Elysée, sur le fleuve, afin d’aller tranquillement jusqu’à la mer, vous comprenez ? Ne pas le faire aurait été dangereux, nous ne sommes pas assez nombreux pour nous relayer, et nous aurions risqué de nous endormir. Vous imaginez les dégâts avec un navire volant ? On aurait pu heurter des maisons, ou même des oiseaux !
A l'intonation d’Odéline, il était assez clair qu’heurter un oiseau la préoccupait plus qu’effleurer une maison (peut-être car elle avait conscience que l’oiseau de n’en sortirait sans doute pas, alors que la maison était réparable).
Bref, voilà pourquoi nous sommes là. En réalité, nous en cherchons qu’à nous reposer, et à mettre tout le monde en sécurité. On ne veut pas vous envahir, ou vous embêter, et encore moins vous menacer ou vous faire peur ! Nous ne sommes même pas armés !
La garde semblait un peu abasourdie par cette verve soudaine, sur un ton candide et un débit rapide. Tout ce qu’Odéline disait semblait couler de source, alors même que cela frôlait l’absurde. Elle ne voyait pas la mine amusée d’Aëlia derrière elle, et les gardes qui clignaient des yeux à toute vitesse, se demandant manifestement que sens avait tout cela, et tentant de retrouver leurs esprits après cette attaque verbale.
Euh … Fort … Fort bien.
Patrick Goethel sembla peu à peu retrouver de sa fermeté.
Je n’ai pas d’autres questions. Mais gare à vous si j’apprends que vous avez causé du grabuge !
Odéline sourit.
Merci monsieur Goethel ! Bonne soirée ! Bonne soirée messieurs !
Puis, alors qu'ils partaient, elle se tourna avec un sourire étincelant vers Aëlia et Kyril.
Et voilààààà ! Du coup, on fait quoi ? On va manger ? On continue ?
Odéline regardait Aëlia avec un sourire complice et amusé. Même elle avait bien compris que la pirate faisait semblant d’être en difficulté avec le gouvernail -dont elle avait jusque là prouvé sa maîtrise- juste pour faire un peu bisquer les gardes. Elle était cependant sûre que ces derniers n’avaient, eux, vu que du feu à l’opération (ou plutôt que de l’eau, mais là n’était pas la question). La pirate la laissa passer entre elle et Kyril, et ils allèrent rejoindre les gardes. Odéline fit quelques petits signes à des visages connus dans les passants rassemblés non loin, très occupés à observer la scène. Elle en connaissait en effet quelques uns, à force.
Il lui était, en réalité, difficile de se croire revenue à Elysée, de retour à la maison, à la terre ferme, et au quotidien, après toute cette aventure. Elle avait beau savoir que ce n’était pas encore tout à fait terminé, elle ne pouvait s’empêcher de déjà ressentir une certaine nostalgie. Il s’était passé tant de choses en quelques jours ! Tant d’émotions, d’aventures, de sensations fortes, et de découvertes ! Evidemment, elle était heureuse de voir Kyril si heureux glapir et bondir sur le pont -scène adorable s’il en était-, évidemment, elle était contente qu’ils aient réussi, mais cela signifiait retourner à la maison, à la routine, et si elle était contente de retrouver Siffroy, Gadyan et les kiwis, elle avait cependant un peu de mal à se faire à l’idée de se replonger dans le quotidien aussi sec. Elle s’était d’ailleurs absorbée dans la contemplation d’Elysée sous un angle qu’elle ne connaissait pas, afin de ne pas avoir à y penser. Elle songeait rarement à la chance qu’elle avait de vivre dans un si bel endroit, mais à cet instant, cela la frappait, et elle comptait en profiter.
Il n’était évidemment pas question de laisser ce sentiment se mettre en travers de leur route, et elle était bien décidée à faire sa part face aux gardes. Contrairement à Aëlia, qui avait l’habitude de ce genre de situations, la rencontre avec les autorités la rendait toujours un peu nerveuse -d’ailleurs, elle avait soudain une vague envie de faire pipi. Elle était décidée cependant à faire face à leurs questions.
Bonsoir !
Cette entrée en matière sur un ton léger parut les surprendre.
Je suis Odéline, la compagne de Siffroy Belgan, et voici Aëlia, notre navigatrice, et Kyril le capitaine du navire. Enchantée !
Elle tendit la main à l’officier manifestement désarçonné par cette entrée en matière peu commune, qui de fait, tendit la sienne et la lui serra.
Patrick Goethel, capitaine de la … Erm, bref. Que faites-vous là, et d’où venez-vous ?
De nouveau ce fut Odéline qui prit la parole.
Comme nous vous l'avons dit, nous sommes partis dans les montagnes Déméter, récupérer le navire volant de mon ami Kyril, qui avait été dissimulés là-bas par une amie à lui qui avait voulu lui faire une farce. je vous déconseille d’ailleurs de jouer à cache-cache avec elle, elle est très douée ! Enfin, nous l’avons récupéré, après plusieurs jours de marche, et nous avons volé jusqu’ici. En réalité, c’est la mer des Bienheureux qui est visée, mais, comme notre capitaine vous l’a dit, nous en sommes que trois sur ce superbe bâtiment, et nous avons déjà marché plusieurs jours, et vécu nombre d’aventures. Même voler jusqu'ici, cela a eu beau en pas nous prendre beaucoup de temps, ça nous a beaucoup fatigués ! Je suis même tombée dans le ciel, imaginez … Alors, il était dangereux de faire le trajet ainsi, d’un seul tenant, donc nous avons décidé de nous poser ici, à Elysée, sur le fleuve, afin d’aller tranquillement jusqu’à la mer, vous comprenez ? Ne pas le faire aurait été dangereux, nous ne sommes pas assez nombreux pour nous relayer, et nous aurions risqué de nous endormir. Vous imaginez les dégâts avec un navire volant ? On aurait pu heurter des maisons, ou même des oiseaux !
A l'intonation d’Odéline, il était assez clair qu’heurter un oiseau la préoccupait plus qu’effleurer une maison (peut-être car elle avait conscience que l’oiseau de n’en sortirait sans doute pas, alors que la maison était réparable).
Bref, voilà pourquoi nous sommes là. En réalité, nous en cherchons qu’à nous reposer, et à mettre tout le monde en sécurité. On ne veut pas vous envahir, ou vous embêter, et encore moins vous menacer ou vous faire peur ! Nous ne sommes même pas armés !
La garde semblait un peu abasourdie par cette verve soudaine, sur un ton candide et un débit rapide. Tout ce qu’Odéline disait semblait couler de source, alors même que cela frôlait l’absurde. Elle ne voyait pas la mine amusée d’Aëlia derrière elle, et les gardes qui clignaient des yeux à toute vitesse, se demandant manifestement que sens avait tout cela, et tentant de retrouver leurs esprits après cette attaque verbale.
Euh … Fort … Fort bien.
Patrick Goethel sembla peu à peu retrouver de sa fermeté.
Je n’ai pas d’autres questions. Mais gare à vous si j’apprends que vous avez causé du grabuge !
Odéline sourit.
Merci monsieur Goethel ! Bonne soirée ! Bonne soirée messieurs !
Puis, alors qu'ils partaient, elle se tourna avec un sourire étincelant vers Aëlia et Kyril.
Et voilààààà ! Du coup, on fait quoi ? On va manger ? On continue ?
- Spoiler:
- Au bout de 5 ans et 134 messages on va y arriver mouhahahahahahahahaha !
1- Passez votre soirée tranquillement. Vous pouvez même embarquer le foyer Belgan jusqu’à la mer tiens ! Ou des copains d’Elysée !
2- Finalement les gardes ont d’autres questions, les revoilouuuu !
3- Votre bateau fait des envieux ! On essaie de vous le voler.
4- Woup woup woup wouuuup !
- KyrilNomade
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Mer 27 Nov 2019 - 1:01
La promenade jusqu'à l'embarcadère fut un moment de calme plus que bienvenu après les événements de leur expédition et le kitsune en apprécia chaque seconde.
Comme Odéline, il lança un regard et un sourire en coin à Aélia pendant les manoeuvres, certain de la voir s'amuser à faire peur aux gardes présents sur les pontons en feignant d'être moins douée qu'elle l'était.
Kyril ne lui en voulait pas : il aurait certainement fait de même à sa place.
Et une pirate n'était pas vraiment pirate si elle n'embêtait pas des gardes à la première occasion !
Le Marikshar fut donc bientôt en panne au bon endroit, voiles ferlées, amarres amarrées, ancre ancrée et la passerellepasserellée positionnée et sécurisée.
Kyril, en tant que capitaine, prit la tête des filles pour rejoindre les gardes sur le quai. De près, la moustache de l'officier était encore plus impressionnante !
Le kitsune laissa Odéline expliquer plus n détails ce qu'ils faisaient là, écrasant le pauvre homme sous un débit de paroles enthousiaste. Pour avoir déjà été plusieurs fois la cible d'une explication de la future Déesse du Savoir, Kyril se sentait compatissant envers l'officier dont la pilosité faciale tressautait sous l'assaut acoustique. Lorsqu'il voyait qu'ils risquaient de perdre le pauvre homme, il intervenait pour ajouter un détail ici et là, faisant un effort pour garder un ton sérieux et professionnel malgré son envie de rire.
Satisfaits - ou ne trouvant plus de raisons pour les retenir - les gardes partirent, dispersant une bonne partie des badauds par la même occasion.
Kyril se gratta l'oreille avec une patte arrière en observant tout ce beau monde s'éloigner, puis répondit à Odéline :
- Tu es sûre que tu n'es pas disponible à plein temps pour m'accompagner et jouer les négociatrices ? Tu as un vrai talent avec les gardes et j'ai vu ds endroits où ça aurait été plus qu'utile ! Héhé...
En tout cas, il était marrant cet officier.
Quelques secondes de silence, puis le kitsune eut l'air de réaliser quelque chose de très important :
- Hé ! Notre expédition est terminée et c'est un succès complet ! Bravo à vous et merci du fond du coeur pour votre aide et votre soutien. Bien sûr, vous êtes les bienvenues ad vitae eternam sur le Marikshar, et je vous invite dans un premier temps à profiter du navire pour la soirée et cette nuit. Je ne sais plus trop où on en est niveau provisions mais si vous voulez, on peut se trouver de quoi manger en ville et revenir diner sur le navire ?
Il était, en vrai, trop fatigué pour apprécier une sortie trop longue en ville. Faire voler le Marikshar lui avait vraiment coûté après ces deux jours déjà éprouvants dans les montagnes.
Kyril gardait aussi un oeil sur les quelques passants qui étaient restés dans le coin pour observer le Marikshar ou son maigre équipage. Ils étaient sur Minos, certes, mais il se méfiait : un navire volant, ça avait de quoi attiser la curiosité, et il n'avait pas envie d'avoir des clandestins. Pas ce soir.
Roublard, il garda ses inquiétudes pour lui et changea soudain de sujet en tournant la tête vers Aélia :
- Je ne t'ai pas oubliée, chère navigatrice. Tu t'es débrouillée comme une cheffe. Comme promis...
Le kitsune se contorsionna et alla fouiller avec sa gueule dans la fourrures de ses queues, sa t^te disparaissant presque toute entière dans l'épaisseur de son pelage blanc d'hiver. Il en ressortit avec une bourse en cuir de belle taille, qu'il lança à Aélia d'un mouvement de tête. Le bruit tintant en disait long sur ce qu'elle pouvait contenir.
- Tiens, ton salaire. J'ai rajouté un peu d'extra, pour les munitions tirées et les dangers imprévus de la route.
Comme Odéline, il lança un regard et un sourire en coin à Aélia pendant les manoeuvres, certain de la voir s'amuser à faire peur aux gardes présents sur les pontons en feignant d'être moins douée qu'elle l'était.
Kyril ne lui en voulait pas : il aurait certainement fait de même à sa place.
Et une pirate n'était pas vraiment pirate si elle n'embêtait pas des gardes à la première occasion !
Le Marikshar fut donc bientôt en panne au bon endroit, voiles ferlées, amarres amarrées, ancre ancrée et la passerelle
Kyril, en tant que capitaine, prit la tête des filles pour rejoindre les gardes sur le quai. De près, la moustache de l'officier était encore plus impressionnante !
Le kitsune laissa Odéline expliquer plus n détails ce qu'ils faisaient là, écrasant le pauvre homme sous un débit de paroles enthousiaste. Pour avoir déjà été plusieurs fois la cible d'une explication de la future Déesse du Savoir, Kyril se sentait compatissant envers l'officier dont la pilosité faciale tressautait sous l'assaut acoustique. Lorsqu'il voyait qu'ils risquaient de perdre le pauvre homme, il intervenait pour ajouter un détail ici et là, faisant un effort pour garder un ton sérieux et professionnel malgré son envie de rire.
Satisfaits - ou ne trouvant plus de raisons pour les retenir - les gardes partirent, dispersant une bonne partie des badauds par la même occasion.
Kyril se gratta l'oreille avec une patte arrière en observant tout ce beau monde s'éloigner, puis répondit à Odéline :
- Tu es sûre que tu n'es pas disponible à plein temps pour m'accompagner et jouer les négociatrices ? Tu as un vrai talent avec les gardes et j'ai vu ds endroits où ça aurait été plus qu'utile ! Héhé...
En tout cas, il était marrant cet officier.
Quelques secondes de silence, puis le kitsune eut l'air de réaliser quelque chose de très important :
- Hé ! Notre expédition est terminée et c'est un succès complet ! Bravo à vous et merci du fond du coeur pour votre aide et votre soutien. Bien sûr, vous êtes les bienvenues ad vitae eternam sur le Marikshar, et je vous invite dans un premier temps à profiter du navire pour la soirée et cette nuit. Je ne sais plus trop où on en est niveau provisions mais si vous voulez, on peut se trouver de quoi manger en ville et revenir diner sur le navire ?
Il était, en vrai, trop fatigué pour apprécier une sortie trop longue en ville. Faire voler le Marikshar lui avait vraiment coûté après ces deux jours déjà éprouvants dans les montagnes.
Kyril gardait aussi un oeil sur les quelques passants qui étaient restés dans le coin pour observer le Marikshar ou son maigre équipage. Ils étaient sur Minos, certes, mais il se méfiait : un navire volant, ça avait de quoi attiser la curiosité, et il n'avait pas envie d'avoir des clandestins. Pas ce soir.
Roublard, il garda ses inquiétudes pour lui et changea soudain de sujet en tournant la tête vers Aélia :
- Je ne t'ai pas oubliée, chère navigatrice. Tu t'es débrouillée comme une cheffe. Comme promis...
Le kitsune se contorsionna et alla fouiller avec sa gueule dans la fourrures de ses queues, sa t^te disparaissant presque toute entière dans l'épaisseur de son pelage blanc d'hiver. Il en ressortit avec une bourse en cuir de belle taille, qu'il lança à Aélia d'un mouvement de tête. Le bruit tintant en disait long sur ce qu'elle pouvait contenir.
- Tiens, ton salaire. J'ai rajouté un peu d'extra, pour les munitions tirées et les dangers imprévus de la route.
- Spoiler:
- La fin approche ! La fin approche ! Ça sort les bourses cachées dans les queues !
A) Après l'effort du voyage, le réconfort ! Repas de fête, faites-vous livrer ou juste les restes des restes des restes, c'est vous qui voyez !
B) Des curieux se montrent trop curieux, et veulent ab-so-lu-ment visiter ce su-per-be navire vôôôlant !
C) Gasp ! Vous devez vous servir de votre imagination !
D) La réponse D.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Jeu 5 Déc 2019 - 10:57
Les filles écoutèrent avec attention ce que dit Kyril. Odéline, à côté de la pirate semblait rayonner de fierté et de joie, prête à exploser de bonheur. A vrai dire, Aëlia était assez étonnée qu’elle ne soit pas encore en train de bondir dans tous les sens en poussant des petits cris de joie suraigus, mais passons.
Lorsque Kyril lui lança la bourse, Aëlia la soupesa et émit un petit sifflement admiratif entre ses dents.
Eh bien, tu ne t’es pas moqué de moi, c’est plus qu’à la hauteur de ce que tu m’avais promis ! Par contre, attention, dégainer ainsi ses bourses de sous ses queues devant d'innocentes jeunes filles pourrait être très mal vu, l’ami.
Elle lui fit un clin d’oeil. Coup de chance, Odéline ne sembla pas entendre, ou en tous les cas, ne pas comprendre la plaisanterie. Alors que la pirate empochait la rondelette somme, Odéline s'exclama:
Oh oui à manger ! Sur le bateau ! Avec plein de jolies lumières !
Elle battait des mains et sautillait sur place.
*Ouh, l’explosion est proche !*
J’admets que mon estomac serait tout à fait d’accord avec cette option !
Son ton était amusé, mais elle était cependant sérieuse. Elle avait l’estomac dans les talons avec toutes ces aventures !
Je connais un super endroit où je peux nous récupérer plein de bonnes choses à manger !
Il y eut un temps. Puis:
Mais je crois que j’aurais besoin qu’on vienne avec moi, je ne pourrais pas tout porter sinon.
L’air penaud d’Odélien fit éclater de rire la pirate. Manifestement la Déesse du savoir comme l’appelait Kyril avait faim aussi, et il était possible qu’elle ait les yeux plus gros que le ventre !
T’inquiète, on va venir avec toi. Quelqu’un reste pour garder le bateau peut-être ? Chef Kyril ? Que préfères-tu ? Participer à une épique quête de victuailles en compagnie d’une déesse naissante, ou bien rester proche de notre trésor retrouvé aux planches craquantes ?
Elle lui fit un clin d’oeil.
Lorsque Kyril lui lança la bourse, Aëlia la soupesa et émit un petit sifflement admiratif entre ses dents.
Eh bien, tu ne t’es pas moqué de moi, c’est plus qu’à la hauteur de ce que tu m’avais promis ! Par contre, attention, dégainer ainsi ses bourses de sous ses queues devant d'innocentes jeunes filles pourrait être très mal vu, l’ami.
Elle lui fit un clin d’oeil. Coup de chance, Odéline ne sembla pas entendre, ou en tous les cas, ne pas comprendre la plaisanterie. Alors que la pirate empochait la rondelette somme, Odéline s'exclama:
Oh oui à manger ! Sur le bateau ! Avec plein de jolies lumières !
Elle battait des mains et sautillait sur place.
*Ouh, l’explosion est proche !*
J’admets que mon estomac serait tout à fait d’accord avec cette option !
Son ton était amusé, mais elle était cependant sérieuse. Elle avait l’estomac dans les talons avec toutes ces aventures !
Je connais un super endroit où je peux nous récupérer plein de bonnes choses à manger !
Il y eut un temps. Puis:
Mais je crois que j’aurais besoin qu’on vienne avec moi, je ne pourrais pas tout porter sinon.
L’air penaud d’Odélien fit éclater de rire la pirate. Manifestement la Déesse du savoir comme l’appelait Kyril avait faim aussi, et il était possible qu’elle ait les yeux plus gros que le ventre !
T’inquiète, on va venir avec toi. Quelqu’un reste pour garder le bateau peut-être ? Chef Kyril ? Que préfères-tu ? Participer à une épique quête de victuailles en compagnie d’une déesse naissante, ou bien rester proche de notre trésor retrouvé aux planches craquantes ?
Elle lui fit un clin d’oeil.
- Spoiler:
1- Bon finalement on y va à trois, mais gare aux surprises au retour !
2- PLACE AU FESTIN !
3- Oups, une vague.
4- Youp là là youpiiiii
- KyrilNomade
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Ven 13 Déc 2019 - 1:14
Kyril tira la langue à Aélia :
- Innocente ? Vraiment ? Pour Odéline, je le crois volontiers mais pour toi, j'ai des doutes ! Pas avec les chants de marin que tu as entonné hier soir dans notre terrier improvisé !
Bref, je mets la fermeture centralisée du Marikshar et on y va. Tuit ! Tuit !
Tout en produisant deux sons aigus et courts ressemblant à une étrange imitation de chant d'oiseau, il tourna la tête vers le navire et ses queues dansèrent dans son dos. Il y eut un grand claquement puis les accès aux ponts inférieurs et à la cabine de la dunette se fermèrent violemment. La passerelle remonta sur le pont, isolant le Marikshar des quais.
- Voilà. On peut y aller tranquille. Nous vous suivons, Ô Déesse du Savoir.
Guidés par une ODéline qui bondissait plus qu'elle ne marchait, ils partirent donc faire leurs courses.
La nuit était définitivement tombée lorsqu'ils revinrent sur ce petit quai, et les températures se faisaient déjà particulièrement fraîches. Rien de comparable avec ce qu'ils avaient expérimenté le matin même sur les sommets de Déméter mais ils furent tout de même soulagés de pouvoir de nouveau profiter de l'atmosphère isolée qui régnait sur le Marikshar.
Ce fut dans une agréable chaleur confortable qu'ils descendirent dans le salon-cuisine-séjour-salle de réunion du pont inférieur.
Odéline n'avait pas mentie : elle n'aurait pas pu tout porter seule. Ils avaient ramené une sélection de plats tous plus appétissants les uns que les autres, et le tout prenait une belle place sur la table. Soupe de légumes de saison, crémeuse et odorante. Tourte à la viande et aux épinards. Riz blanc aux champignons, accompagné au choix d'une viande de siffleur cuite dans du caramel. Salade de fleurs aux céréales. Purée de patate douce.
Les yeux du kitsune brillaient en admirant les plats.
- Ces cuisiniers sont des génies ! Ou alors complètement fous de proposer autant de plats différents avec un service aussi rapide. Et je jurerai avoir vu les cheveux de la cuisinière à la forte carrure s'allonger et devenir plus clairs quand elle t'a aperçue Odéline !
Bon appétit !
Kyril laissa les filles commencer à manger pour aller préparer thé et café.
L'Expédition était un succès. Il avait retrouvé le Marikshar. Mais maintenant, sa mission première le rattrapait. Maeko avait repris une avance de plusieurs semaines avec ce tour. Elle le connaissait vraiment bien ; il n'aurait jamais laissé son navire, même s'il avait pu l'arrêter en échange.
Retrouver la trace de Maeko serait difficile, très difficile.
La réalisation le saisit au moment où la théière commença à siffler : il avait besoin de renfort.
L'idée fit son chemin rapidement. Il devait trouver un endroit tranquille, loin des regards, pour pouvoir appeler la cavalerie. Aller au large semblait la solution la plus simple. Une fois que ses compagnonnes de voyage seraient descendues, bien sûr.
Le kitsune amena théière, cafetière et pichet sur la table en souriant :
- Voilà ! Je ne garantis rien pour le thé, il n'a jamais le même goût quand je le prépare. J'y pense, Odéline, tu veux envoyer un message chez toi pour prévenir que tu es rentrée en un seul morceau ? Même question pour toi Aélia !
Kyril se servit un peu de tout, mangeant tranquillement et se régalant de chaque bouchée. Même s'il y avait un peu trop de légumes à son goût, il ne pouvait nier la qualité des préparations.
Le diner fut un moment très agréable. Le voyage et les épreuves traversées ensemble les avait rapprochés.
Il espérait vraiment avoir l'occasion de les revoir, une fois cette Expédition véritablement close et sa mission première de nouveau dans sa ligne de mire.
La tension accumulée pendant la dernière étape du voyage était définitivement retombée. Combiné avec son ventre plein, Kyril sentit bientôt la fatigue l'attaquer de plein fouet et il ne tarda pas à voir des signes de fatigue chez les filles. Il baîlla à s'en décrocher la mâchoire :
- Wouuuaaaaooouu ! Je ne sais pas vous, mais je ne vais pas faire long feu ce soir. Vous pourrez choisir la cabine dans laquelle dormir, si vous voulez. Ne vous en faites pas pour moi, je pourrai même dormir sur la vigie cette nuit.
[Pas trop d'ellipse et de PG j'espère ˆˆ mais on va pouvoir terminer le sujet après ta prochaine réponse si tu fais pareil ! C'est ouf guedin, non ?]
- Innocente ? Vraiment ? Pour Odéline, je le crois volontiers mais pour toi, j'ai des doutes ! Pas avec les chants de marin que tu as entonné hier soir dans notre terrier improvisé !
Bref, je mets la fermeture centralisée du Marikshar et on y va. Tuit ! Tuit !
Tout en produisant deux sons aigus et courts ressemblant à une étrange imitation de chant d'oiseau, il tourna la tête vers le navire et ses queues dansèrent dans son dos. Il y eut un grand claquement puis les accès aux ponts inférieurs et à la cabine de la dunette se fermèrent violemment. La passerelle remonta sur le pont, isolant le Marikshar des quais.
- Voilà. On peut y aller tranquille. Nous vous suivons, Ô Déesse du Savoir.
Guidés par une ODéline qui bondissait plus qu'elle ne marchait, ils partirent donc faire leurs courses.
La nuit était définitivement tombée lorsqu'ils revinrent sur ce petit quai, et les températures se faisaient déjà particulièrement fraîches. Rien de comparable avec ce qu'ils avaient expérimenté le matin même sur les sommets de Déméter mais ils furent tout de même soulagés de pouvoir de nouveau profiter de l'atmosphère isolée qui régnait sur le Marikshar.
Ce fut dans une agréable chaleur confortable qu'ils descendirent dans le salon-cuisine-séjour-salle de réunion du pont inférieur.
Odéline n'avait pas mentie : elle n'aurait pas pu tout porter seule. Ils avaient ramené une sélection de plats tous plus appétissants les uns que les autres, et le tout prenait une belle place sur la table. Soupe de légumes de saison, crémeuse et odorante. Tourte à la viande et aux épinards. Riz blanc aux champignons, accompagné au choix d'une viande de siffleur cuite dans du caramel. Salade de fleurs aux céréales. Purée de patate douce.
Les yeux du kitsune brillaient en admirant les plats.
- Ces cuisiniers sont des génies ! Ou alors complètement fous de proposer autant de plats différents avec un service aussi rapide. Et je jurerai avoir vu les cheveux de la cuisinière à la forte carrure s'allonger et devenir plus clairs quand elle t'a aperçue Odéline !
Bon appétit !
Kyril laissa les filles commencer à manger pour aller préparer thé et café.
L'Expédition était un succès. Il avait retrouvé le Marikshar. Mais maintenant, sa mission première le rattrapait. Maeko avait repris une avance de plusieurs semaines avec ce tour. Elle le connaissait vraiment bien ; il n'aurait jamais laissé son navire, même s'il avait pu l'arrêter en échange.
Retrouver la trace de Maeko serait difficile, très difficile.
La réalisation le saisit au moment où la théière commença à siffler : il avait besoin de renfort.
L'idée fit son chemin rapidement. Il devait trouver un endroit tranquille, loin des regards, pour pouvoir appeler la cavalerie. Aller au large semblait la solution la plus simple. Une fois que ses compagnonnes de voyage seraient descendues, bien sûr.
Le kitsune amena théière, cafetière et pichet sur la table en souriant :
- Voilà ! Je ne garantis rien pour le thé, il n'a jamais le même goût quand je le prépare. J'y pense, Odéline, tu veux envoyer un message chez toi pour prévenir que tu es rentrée en un seul morceau ? Même question pour toi Aélia !
Kyril se servit un peu de tout, mangeant tranquillement et se régalant de chaque bouchée. Même s'il y avait un peu trop de légumes à son goût, il ne pouvait nier la qualité des préparations.
Le diner fut un moment très agréable. Le voyage et les épreuves traversées ensemble les avait rapprochés.
Il espérait vraiment avoir l'occasion de les revoir, une fois cette Expédition véritablement close et sa mission première de nouveau dans sa ligne de mire.
La tension accumulée pendant la dernière étape du voyage était définitivement retombée. Combiné avec son ventre plein, Kyril sentit bientôt la fatigue l'attaquer de plein fouet et il ne tarda pas à voir des signes de fatigue chez les filles. Il baîlla à s'en décrocher la mâchoire :
- Wouuuaaaaooouu ! Je ne sais pas vous, mais je ne vais pas faire long feu ce soir. Vous pourrez choisir la cabine dans laquelle dormir, si vous voulez. Ne vous en faites pas pour moi, je pourrai même dormir sur la vigie cette nuit.
[Pas trop d'ellipse et de PG j'espère ˆˆ mais on va pouvoir terminer le sujet après ta prochaine réponse si tu fais pareil ! C'est ouf guedin, non ?]
- Odéline BelganMinosien.ne
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Ven 13 Déc 2019 - 18:29
Lorsque ses deux amis et compagnons de route acceptèrent de la suivre, Odéline ne put s’empêcher de sautiller sur place en battant des mains avec des petits couinements de joie. Décidément, mieux valait ne pas lui donner de sucre ce soir. Elle émit un “Waaaaah” d'admiration fascinée lorsque Kyril fit ce drôle de bruit, qui assorti d’un claquement, fit se fermer toutes les entrées du navire. Ca c’était vraiment incroyable ! Puis enfin ils partirent, et son aps était si élastique qu’elle bondissait à chaque enjambée et se força à retourner en arrière auprès de ses amis plusieurs fois afin de ne pas les perdre. Ils arrivèrent dans un restaurant où on la reconnut immédiatement, et où elle n’eut qu’à demander “Tout ce que j’aime, s’il vous plaît !” avec un immense sourire pour que la nourriture à l’odeur alléchante n’arrive rapidement. En voyant les plats, elle sentit son estomac gargouiller vivement, protestant par avance, sans aucun doute, face à la cruauté de l’attente: comment supporter de devoir rentrer au navire avec tout ceci … sans toucher à rien ? C’était digne d’un des exploits d'Hercule !
Et pourtant, ils y parvinrent. Lorsqu’ils disposaient les plats sur la table, Odéline salivait ant qu’elle était persuadée qu’elle allait s’en baver sur le menton, et elle dut vraiment prendre sur elle pour mettre la table.
Ouiiiii ! Ce sont des génies là-bas, et Bouboule, leur cuisinière n’y est pas pour rien ! Je les adore ! Bon appétiiiiiiiiit !
Elle en se rendait sans doute pas compte que sa voix était plus haut perchée que d’habitude, et son débit plus rapide, modifiés par l’excitation et la fatigue. Au fur et à mesure où Kyril faisait le thé et le café, d’autres effluves emplirent la salle, et lentement, à force de manger chaud et riche, Odéline se sentit un peu plus calme. Elle goûta le thé, qui avait un merveilleux goût de marrons et de miel, et sourit à Kyril:
En tous cas il est très bon ! Et pas besoin de message, je leur ferai la surprise de mon retour ! Gadyan sera ravi de me revoir ! Par contre, j’espère que Siffroy voudra bien me reprendre ! Parce qu’il a dû se sentir sacrément tranquille ces jours-ci …
Elle eut soudain un air soucieux, qui fit éclater de rire la pirate près d’elle, qui lui ébouriffa les cheveux.
Oh mais t’inquiète donc pas, je suis sûre que personne là-bas ne peut se passer de toi, même ton vieux grincheux ! Et pour le message, c’est bon t’en fais pas. Ils sont pas inquiets pour moi, et on a rendez-vous dans quelques jours pour qu’ils me récupèrent de toute façon.
Elle leur sourit, et enfourna une énorme cuillérée de purée avec un marmonnement de bonheur. Odéline aussi se remit à manger, et en ralentit le rythme que lorsqu’elle commença à se sentir rassasiée, parfaitement heureuse. Rapidement, cependant, une certaine torpeur l’envahit, et lorsque Kyril parla d’aller se coucher, elle hocha vigoureusement la tête. Elle imita d’ailleurs son bâillement, suivie d’Aëlia, et ils débarassèrent la table, avant de regagner les cabines. C’est au moment de pousser la porte de celle qu’elle avait choisi qu’elle sentit une drôle de vague de sentiments la submerger.
Elle réalisait soudain qu’ils étaient proches de la fin, et que chacun devrait ensuite regagner son quotidien. Elle espérait pouvoir revoir souvent ses nouveaux compagnons, et retrouver un jour cette ambiance de franche camaraderie, mais en doutait fort. Soudain, il y eut une boule dans sa gorge, et elle sentit ses yeux s’humidifier un peu. Elle se sentait complètement idiote. Elle n’allait pas les perdre ! Et puis, elle allait rentrer chez elle ! Elle était heureuse de retrouver Siffroy, Gadyan, et les kiwis, évidemment mais …
Une main se posa sur son épaule. Elle sursauta, et se retourna, pour découvrir Aëlia qui lui souriait.
Tu veux que je dorme avec toi ? Ce n’est jamais facile la fin de la première quête, je le sais.
Elle avait une expression plus douce et sincère que d'habitude, avait laissé tomber toute attitude bravache, il n’y avait pas d’humour dans son ton et il y avait même une certaine douceur qui émanait d’elle. Elle était manifestement parfaitement sincère. Cette attention rasséréna Odéline, qui l’enserra de ses bras, alors que la pirate lui caressait les cheveux, comme on l’aurait fait avec une petite soeur, et elle accepta.
Les filles s’établirent donc dans la cabine avec la grosse bestiole, qu’Odéline trouvait étrangement rassurante. Elles se couchèrent l’une contre l’autre dans le lit, tournée vers la fenêtre d’où on voyait le ciel étoilé, et un morceau de la Lune. Odéline avait failli choisir la cabine du capitaine, de Béhékine, mais s’était retenue. Elle avait la sensation que ce n’aurait pas été correct: après tout, c’était déjà celle de quelqu’un.
Beaucoup de pensées tournaient dans sa tête cependant, mais la pirate la prit vraiment dans ses bras, et lui caressa les cheveux en chantant une berceuse. Sentant des ondes de calme inonder son cerveau, elle ne résista pas bien longtemps, et s’endormit.
Et pourtant, ils y parvinrent. Lorsqu’ils disposaient les plats sur la table, Odéline salivait ant qu’elle était persuadée qu’elle allait s’en baver sur le menton, et elle dut vraiment prendre sur elle pour mettre la table.
Ouiiiii ! Ce sont des génies là-bas, et Bouboule, leur cuisinière n’y est pas pour rien ! Je les adore ! Bon appétiiiiiiiiit !
Elle en se rendait sans doute pas compte que sa voix était plus haut perchée que d’habitude, et son débit plus rapide, modifiés par l’excitation et la fatigue. Au fur et à mesure où Kyril faisait le thé et le café, d’autres effluves emplirent la salle, et lentement, à force de manger chaud et riche, Odéline se sentit un peu plus calme. Elle goûta le thé, qui avait un merveilleux goût de marrons et de miel, et sourit à Kyril:
En tous cas il est très bon ! Et pas besoin de message, je leur ferai la surprise de mon retour ! Gadyan sera ravi de me revoir ! Par contre, j’espère que Siffroy voudra bien me reprendre ! Parce qu’il a dû se sentir sacrément tranquille ces jours-ci …
Elle eut soudain un air soucieux, qui fit éclater de rire la pirate près d’elle, qui lui ébouriffa les cheveux.
Oh mais t’inquiète donc pas, je suis sûre que personne là-bas ne peut se passer de toi, même ton vieux grincheux ! Et pour le message, c’est bon t’en fais pas. Ils sont pas inquiets pour moi, et on a rendez-vous dans quelques jours pour qu’ils me récupèrent de toute façon.
Elle leur sourit, et enfourna une énorme cuillérée de purée avec un marmonnement de bonheur. Odéline aussi se remit à manger, et en ralentit le rythme que lorsqu’elle commença à se sentir rassasiée, parfaitement heureuse. Rapidement, cependant, une certaine torpeur l’envahit, et lorsque Kyril parla d’aller se coucher, elle hocha vigoureusement la tête. Elle imita d’ailleurs son bâillement, suivie d’Aëlia, et ils débarassèrent la table, avant de regagner les cabines. C’est au moment de pousser la porte de celle qu’elle avait choisi qu’elle sentit une drôle de vague de sentiments la submerger.
Elle réalisait soudain qu’ils étaient proches de la fin, et que chacun devrait ensuite regagner son quotidien. Elle espérait pouvoir revoir souvent ses nouveaux compagnons, et retrouver un jour cette ambiance de franche camaraderie, mais en doutait fort. Soudain, il y eut une boule dans sa gorge, et elle sentit ses yeux s’humidifier un peu. Elle se sentait complètement idiote. Elle n’allait pas les perdre ! Et puis, elle allait rentrer chez elle ! Elle était heureuse de retrouver Siffroy, Gadyan, et les kiwis, évidemment mais …
Une main se posa sur son épaule. Elle sursauta, et se retourna, pour découvrir Aëlia qui lui souriait.
Tu veux que je dorme avec toi ? Ce n’est jamais facile la fin de la première quête, je le sais.
Elle avait une expression plus douce et sincère que d'habitude, avait laissé tomber toute attitude bravache, il n’y avait pas d’humour dans son ton et il y avait même une certaine douceur qui émanait d’elle. Elle était manifestement parfaitement sincère. Cette attention rasséréna Odéline, qui l’enserra de ses bras, alors que la pirate lui caressait les cheveux, comme on l’aurait fait avec une petite soeur, et elle accepta.
Les filles s’établirent donc dans la cabine avec la grosse bestiole, qu’Odéline trouvait étrangement rassurante. Elles se couchèrent l’une contre l’autre dans le lit, tournée vers la fenêtre d’où on voyait le ciel étoilé, et un morceau de la Lune. Odéline avait failli choisir la cabine du capitaine, de Béhékine, mais s’était retenue. Elle avait la sensation que ce n’aurait pas été correct: après tout, c’était déjà celle de quelqu’un.
Beaucoup de pensées tournaient dans sa tête cependant, mais la pirate la prit vraiment dans ses bras, et lui caressa les cheveux en chantant une berceuse. Sentant des ondes de calme inonder son cerveau, elle ne résista pas bien longtemps, et s’endormit.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Ven 13 Déc 2019 - 18:29
La pirate fut soulagée en sentant Odéline s’endormir dans ses bras. Elle avait eut peur qu’elle n’en soit pas capable, comme elle à la fin de ses premières quêtes, ses premières expéditions, ses premières aventures.
Elle avait l’habitude dire que la vie de pirate était une aventure permanente. Cependant, elle savait très bien que c’était faux. Dans la vie de pirate, il y avait des centaines d’heure où … l’on s'ennuyait, où l’on ne faisait rien, où l’on faisait passer le temps, où l’on fixait l’horizon, où l’on briquait le pont, où l’on jouait aux cartes, où l’on affutait ses armes, où l’on cherchait des formes dans les nuages. Il y avait toujours une certaine routien qui s’installait. Il y avait toujours de l’ennui sur un bateau. Mais Aëlia vibrait toujours lorsqu’ils passaient à l'abordage, lorsqu'ils avaient une quête, un but. Elle se souvenait de ses toutes premières aventures, celles où d’autres équipages s’étaient joints à eux, et se souvenait surtout de la sensation d’ébètement à la fin, lorsque tout le monde repartait de son côté et que les liens si étroitement tissés se relâchaient soudain. Il y avait des marins qu'elle n’avait jamais revus, dont elle n’avait jamais eu de nouvelles, et pourtant, elle serait morte pour eux lors des grands voyages. Avec les années, elle avait appris à faire face à ce sentiment, à cette nostalgie, et à s’endurcir, à toujours regarder devant elle. Mais elle savait à quel point cela devait être dur pour Odéline, surtout que contrairement à la pirate ou au kitsune, elle avait le reste du temps une vie très rangée, très tranquille. Cette excursion hors de son quotidien devait être grisante, et son arrêt soudain un choc douloureux. C’était car elle aurait aimé que quelqu’un soit là pour elle à ces moments là qu’elle s’était couchée avec Odéline.
Lorsqu’elle fut certaine que la jeune fille dormait tout à fait, elle se dégagea, et sortit doucement de la chambre. Elle remonta sur le pont, et s’accouda au bastingage, prit le temps d'observer la ville la nuit, cette ville douce, calme et brillante. Puis elle monta à la vigie, et contempla l’étendue sublime sous elle, avec un sourire de satisfaction. Elle en savait pas vraiment où était Kyril, mais en tous cas elle était seule là-haut, et elle prit un certain plaisir à cet isolement total, à ce silence. Les sons étaient toujours très différents la nuit. Elle adorait cela.
Puis elle redescendit, traficota quelques choses, et remonta, avant de regagner le pont et sa cabine. Elle dormit quelques heures, et lorsqu’elle s’éveilla, elle fut satisfaite de constater que son horloge biologique ne l’avait pas trahie. Il faisait encore nuit, mais si on était attentif, on pouvait constater une très fine ligne un peu plus claire à l’horizon. Le matin arrivait. Elle secoua Odéline doucement.
Eh, debout. Réveille-toi.
Elle avait l’habitude dire que la vie de pirate était une aventure permanente. Cependant, elle savait très bien que c’était faux. Dans la vie de pirate, il y avait des centaines d’heure où … l’on s'ennuyait, où l’on ne faisait rien, où l’on faisait passer le temps, où l’on fixait l’horizon, où l’on briquait le pont, où l’on jouait aux cartes, où l’on affutait ses armes, où l’on cherchait des formes dans les nuages. Il y avait toujours une certaine routien qui s’installait. Il y avait toujours de l’ennui sur un bateau. Mais Aëlia vibrait toujours lorsqu’ils passaient à l'abordage, lorsqu'ils avaient une quête, un but. Elle se souvenait de ses toutes premières aventures, celles où d’autres équipages s’étaient joints à eux, et se souvenait surtout de la sensation d’ébètement à la fin, lorsque tout le monde repartait de son côté et que les liens si étroitement tissés se relâchaient soudain. Il y avait des marins qu'elle n’avait jamais revus, dont elle n’avait jamais eu de nouvelles, et pourtant, elle serait morte pour eux lors des grands voyages. Avec les années, elle avait appris à faire face à ce sentiment, à cette nostalgie, et à s’endurcir, à toujours regarder devant elle. Mais elle savait à quel point cela devait être dur pour Odéline, surtout que contrairement à la pirate ou au kitsune, elle avait le reste du temps une vie très rangée, très tranquille. Cette excursion hors de son quotidien devait être grisante, et son arrêt soudain un choc douloureux. C’était car elle aurait aimé que quelqu’un soit là pour elle à ces moments là qu’elle s’était couchée avec Odéline.
Lorsqu’elle fut certaine que la jeune fille dormait tout à fait, elle se dégagea, et sortit doucement de la chambre. Elle remonta sur le pont, et s’accouda au bastingage, prit le temps d'observer la ville la nuit, cette ville douce, calme et brillante. Puis elle monta à la vigie, et contempla l’étendue sublime sous elle, avec un sourire de satisfaction. Elle en savait pas vraiment où était Kyril, mais en tous cas elle était seule là-haut, et elle prit un certain plaisir à cet isolement total, à ce silence. Les sons étaient toujours très différents la nuit. Elle adorait cela.
Puis elle redescendit, traficota quelques choses, et remonta, avant de regagner le pont et sa cabine. Elle dormit quelques heures, et lorsqu’elle s’éveilla, elle fut satisfaite de constater que son horloge biologique ne l’avait pas trahie. Il faisait encore nuit, mais si on était attentif, on pouvait constater une très fine ligne un peu plus claire à l’horizon. Le matin arrivait. Elle secoua Odéline doucement.
Eh, debout. Réveille-toi.
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Ven 13 Déc 2019 - 18:30
La jeune fille blonde eut du mal à émerger, et Aëlia fit visiblement son possible pour ne pas la brusquer. Sans lui donner d'explications, mais sans non plus l’inquiéter, elle la fit s’habiller, se chausser, se couvrir. Puis elle l’emmena sur le pont, et lui présenta fière d’elle, une échelle pour monter à la vigie, accrochée en haut et en bas.
Allez, grimpe. Ca t’ouvrira l’appétit, et tu vas voir, ça en vaut le coup.
Elle l’encouragea, et la suivit, prête à la rattraper. Enfin, elles arrivèrent en haut, et s’installèrent ensemble au poste de la vigie.
Regarde devant toi, comme c’est beau.
Le soleil se levait doucement, nuançant le ciel qui passait du bleu nuit où pâlissaient les étoiles, à un bleu bien plus clair, virant au blanc, puis au rosé, et enfin, passant par le doré pour aller vers l’orangé au fur et à mesure que l’astre paraissait. La ville semblait alors nimbée d’or, sublime. Tout scintillait, le fleuve, la mer au loin, les toits des bâtiments délicatement givrés.
Odélien en eut le souffle coupé. rien, absolument rien en pouvait préparer à une telle beauté, et sie lel n’avait pas été ravie d’être réveillée aux aurores, elle était à présent bien incapable d’en vouloir à Aëlia, envers qui elle était même reconnaissante. Pouvoir contempler la ville ainsi était une chance unique, qui ne reviendrait sans doute jamais. Elle bénéficiait d’un angle de vue inédit et redécouvrait ainsi son lieu de vie. Elle frissonna, et resta immobile et silencieuse sous la couverture apportée par al pirate jusqu'à ce que le soleil soit complètement levé, et que les nuances incroyables du ciel aient disparu, cédant la place à un joli camaïeu de bleu, et aux lumières du petit matin. Alors, seulement, et un peu à contrecoeur, elle accepta de descendre.
Allez, grimpe. Ca t’ouvrira l’appétit, et tu vas voir, ça en vaut le coup.
Elle l’encouragea, et la suivit, prête à la rattraper. Enfin, elles arrivèrent en haut, et s’installèrent ensemble au poste de la vigie.
Regarde devant toi, comme c’est beau.
Le soleil se levait doucement, nuançant le ciel qui passait du bleu nuit où pâlissaient les étoiles, à un bleu bien plus clair, virant au blanc, puis au rosé, et enfin, passant par le doré pour aller vers l’orangé au fur et à mesure que l’astre paraissait. La ville semblait alors nimbée d’or, sublime. Tout scintillait, le fleuve, la mer au loin, les toits des bâtiments délicatement givrés.
Odélien en eut le souffle coupé. rien, absolument rien en pouvait préparer à une telle beauté, et sie lel n’avait pas été ravie d’être réveillée aux aurores, elle était à présent bien incapable d’en vouloir à Aëlia, envers qui elle était même reconnaissante. Pouvoir contempler la ville ainsi était une chance unique, qui ne reviendrait sans doute jamais. Elle bénéficiait d’un angle de vue inédit et redécouvrait ainsi son lieu de vie. Elle frissonna, et resta immobile et silencieuse sous la couverture apportée par al pirate jusqu'à ce que le soleil soit complètement levé, et que les nuances incroyables du ciel aient disparu, cédant la place à un joli camaïeu de bleu, et aux lumières du petit matin. Alors, seulement, et un peu à contrecoeur, elle accepta de descendre.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Ven 13 Déc 2019 - 18:31
Aëlia fut assez impressionnée du calme de la jeune fille. Elle se dit que mis à part dans son sommeil, elle ne l’avait jamais connue silencieuse aussi longtemps. Elle l’aida de nouveau pour la descente. Elle savait que ces ascensions étaient toujours éprouvantes la première fois. Lorsqu’elles eurent regagné le pont, elles descendirent, et préparèrent le petit déjeuner, avant que Kyril n’ait le temps de les rejoindre. Celui-ci fut donc accueilli par une douce odeur de café frais qui flottait dans l’air, étrangement mêlées aux senteurs du repas de la veille et aux effluves de fumée et de sardines inhérentes à la pièce.
J’ai emmené la petite admirer le lever de soleil à la vigie ! J’ai été surprise de pas t’y trouver, d’ailleurs !
Elle fit un clin d’oeil au kitsune, et le repas se déroula dans la bonne humeur, et un certain entrain, comme s’ils repoussaient l’inévitable séparation. Lorsque tout fut rangé, Aëlia se racla un peu la gorge, et alla faire un brin de toilette, et rassembler ses affaires. Elle vait encore, elle le savait, des tonnes de questions pour le kitsune, amis savait aussi qu’il lui faudrait les réserver à une prochaine entrevue. Là, il devait reprendre la mer, Odéline devait rentrer chez elle, et elle-même devait retourner sur son bateau.
Lorsqu’elle remonta sur le pont, les deux autres y étaient déjà.
Bon, c’est l’heure donc ?
Elle leur sourit, et vit le visage un peu tremblant d’Odéline.
J’ai emmené la petite admirer le lever de soleil à la vigie ! J’ai été surprise de pas t’y trouver, d’ailleurs !
Elle fit un clin d’oeil au kitsune, et le repas se déroula dans la bonne humeur, et un certain entrain, comme s’ils repoussaient l’inévitable séparation. Lorsque tout fut rangé, Aëlia se racla un peu la gorge, et alla faire un brin de toilette, et rassembler ses affaires. Elle vait encore, elle le savait, des tonnes de questions pour le kitsune, amis savait aussi qu’il lui faudrait les réserver à une prochaine entrevue. Là, il devait reprendre la mer, Odéline devait rentrer chez elle, et elle-même devait retourner sur son bateau.
Lorsqu’elle remonta sur le pont, les deux autres y étaient déjà.
Bon, c’est l’heure donc ?
Elle leur sourit, et vit le visage un peu tremblant d’Odéline.
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Ven 13 Déc 2019 - 18:32
Odéline avait du mal à garder son calme, et sa sérénité. La nuit lui avait fait du bien, la présence de la pirate aussi, et le lever de soleil avait été sublime. Mais maintenant …
Eh pleure pas ! Tu vas retrouver notre vieux grincheux préféré, tes tonnes d’oiseau, et ton cheval extraordinaire !
Cette pensée fit revenir un peu son sourire.
Oui mais … on se reverra bientôt hein ? Vous me donnerez des nouvelles dans vos escapades ?
La pirate éclata de rire.
Evidemment, bécassine ! On va pas t’oublier comme ça, hein, vieux roublard ?
Aëlia fit un clin d’oeil à Kyril.
*Comment fait-elle pour être aussi joyeuse ?*
Le temps des au revoir vint alors, et Odéline serra fort Kyril dans ses bras.
Merci de m’avoir emmenée Kyril !
Elle se permit même de lui faire un bisou. Puis, après une dernière plaisanterie d'Aëlia, elles descendirent du Marishkar. Odélien se retourna une dernière fois, fit un grand coucou de la main à Kyril, puis accompagnée d’Aëlia, elles tournèrent et le navire disparut de leur vue. La pirate la raccompagna jusqu’à sa porte, lui souhaita bonne continuation après avoir refusé poliment d’entrer, et continua sa route jusqu’au prochain portail qui lui permettrait de repartir vers Eaque et son port.
Des souvenirs plein la tête, le corps encore vibrant d’émotions, elle franchit sa porte, et fut accueillie par des pépiement de joie des kiwis, un grand hennissement de Gadyan, qui n’attendait que des câlins de sa part, et les bras de Siffroy, dans lesquels elle courut immédiatement.
Il lui tardait de tout leur raconter, et cette perspective effaçait déjà un peu la peine qu’elle avait à quitter ses compagnons d’aventure.
Eh pleure pas ! Tu vas retrouver notre vieux grincheux préféré, tes tonnes d’oiseau, et ton cheval extraordinaire !
Cette pensée fit revenir un peu son sourire.
Oui mais … on se reverra bientôt hein ? Vous me donnerez des nouvelles dans vos escapades ?
La pirate éclata de rire.
Evidemment, bécassine ! On va pas t’oublier comme ça, hein, vieux roublard ?
Aëlia fit un clin d’oeil à Kyril.
*Comment fait-elle pour être aussi joyeuse ?*
Le temps des au revoir vint alors, et Odéline serra fort Kyril dans ses bras.
Merci de m’avoir emmenée Kyril !
Elle se permit même de lui faire un bisou. Puis, après une dernière plaisanterie d'Aëlia, elles descendirent du Marishkar. Odélien se retourna une dernière fois, fit un grand coucou de la main à Kyril, puis accompagnée d’Aëlia, elles tournèrent et le navire disparut de leur vue. La pirate la raccompagna jusqu’à sa porte, lui souhaita bonne continuation après avoir refusé poliment d’entrer, et continua sa route jusqu’au prochain portail qui lui permettrait de repartir vers Eaque et son port.
Des souvenirs plein la tête, le corps encore vibrant d’émotions, elle franchit sa porte, et fut accueillie par des pépiement de joie des kiwis, un grand hennissement de Gadyan, qui n’attendait que des câlins de sa part, et les bras de Siffroy, dans lesquels elle courut immédiatement.
Il lui tardait de tout leur raconter, et cette perspective effaçait déjà un peu la peine qu’elle avait à quitter ses compagnons d’aventure.
- KyrilNomade
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Re: [Terminé] Les petits bâteaux qui vont sur l'eau ont-ils des ailes... Quoi ? [Libre]
Dim 15 Déc 2019 - 15:34
Odéline avait choisie cette cabine-là.
Kyril leur souhaita bonne nuit, souriant à Aélia lorsqu'elle s'invita avec Odéline pour semblait-il la rassurer : la pirate avait plusieurs fois été perdue devant les instants d'émotions de la Déesse du Savoir, mais là elle faisait preuve d'une grande prévenance et réagissait parfaitement.
Le kitsune rejoignit sa propre cabine, celle avec les fleurs sauvages impeccablement rangées en pots. Celle qu'il partageait avec sa Dame. Sautant sur la couchette, il prit le temps de renifler les draps, l'oreiller, percevant les infimes traces de l'odeur de sa Dame. Rassuré presque comme un enfant ayant retrouvé un doudou, Kyril disparut sous les draps, se roula en boule et ne tarda pas à s'endormir.
Son sommeil sans rêve s'acheva lorsqu'une odeur de café vint lui titiller le museau. Porté par la piste odorifère, il quitta à regret la chaleur de son nid pour rejoindre les filles déjà réveillées et en plein petit-déjeuner.
- Bonjour bonjour... tu as bien fait Aélia, c'est la meilleure vue depuis un navire. Et non, cette nuit, je me suis contenté d'un lit, héhé...
Les restes de la veille - vue la quantité, pouvaient-ils vraiment parler de restes ? - étaient toujours aussi bons, et la discussion se maintint surtout sur la qualité gustative des produits acquis dans ce restaurant dont Odéline était une cliente régulière. Discuter ainsi de petits rien semblait repousser l'échéance de leur séparation.
Mission ou pas mission, Kyril savait qu'il aurait aussi dû mal à mettre les voiles avec sa fourrure pour seule compagnie.
Lorsqu'il fut évident qu'ils ne pourraient plus repousser le départ des filles, Kyril et Odéline se retrouvèrent sur le pont, attendant qu'Aélia ait terminée de se préparer et de rassemble ses affaires.
Une fois n'était pas coutume, il supporta de bonne grâce l'embrassade de la future Déesse du Savoir, répondit même à son baiser par un coup de museau sur son nez.
- Boop ! De rien Déesse. Merci à vous d'avoir accepté. Prenez soin de vous et ne faites pas trop de bêtises !
Kyril les regarda partir avec lui aussi une boule dans la gorge.
Finalement, il soupira, ravala sa tristesse et partit se préparer. Moins d'une heure plus tard, le Marikshar se décollait du quai et, les voiles s'ouvrant comme par magie, il entama sa route vers l'océan. Assis sur le panneau de contrôle au milieu des cristaux de commande, ses trois queues enroulées dans le gouvernail, le kitsune chantait un hymne de marin.
When first I landed in Liverpool, I went upon the spree
With money at last I spent it fast, I got drunk as drunk could be
But when my money was all gone, it was then that I wanted more
But a man must be blind to make up his mind to go to sea once more
Once more, once more, go to sea once more
But a man must be blind to make up his mind to go to sea once more
So as I walked down London road, I met with a Rapper Brown
I asked him if he'd take me in, and he looked at me with a frown
He said "Last time you was paid off, to me you chalked no score,
but I'll give you a chance and I'll take your advance and I'll send you to sea once more."
Once more, once more, send you to sea once more
Well I'll give you a chance and I'll take your advance and I'll send you to sea once more
I shipped on board of a whaling bark, we were bound for the Greenland seas
Where cold winds blow, through frost and snow, our Jamaica rum would freeze
Worse to bear I'd no hard weather gear, as I'd spent all my money ashore
It was then that I wished that I was dead and could go to sea no more
No more, no more, go to sea no more
It was then that I wished that I was dead and could go to sea no more
Sometimes we're catching whales my lads, sometimes we're catching none
With a twenty foot oar stuck in your paw from four o'clock in the morn
And as the shades of night roll on and you rest on your weary oar
It was then that I wished that I was dead and could go to sea no more
No more, no more, go to sea no more
It was then that I wished that I was dead and could go to sea no more
So come all of you hard weather sailing lads who listen to my song
When you get back from those long trips I'd have you not go wrong
Take my advice, drink no strong drink, don't you knock on that brothel door
But get married instead, and spend all night in bed, and go to sea no more
No more, no more, go to sea no more
But get married instead, and spend all night in bed, and go to sea no more
Sujet terminé (l'émotion bordel, l'émotion !), sujet archivé !
Kyril leur souhaita bonne nuit, souriant à Aélia lorsqu'elle s'invita avec Odéline pour semblait-il la rassurer : la pirate avait plusieurs fois été perdue devant les instants d'émotions de la Déesse du Savoir, mais là elle faisait preuve d'une grande prévenance et réagissait parfaitement.
Le kitsune rejoignit sa propre cabine, celle avec les fleurs sauvages impeccablement rangées en pots. Celle qu'il partageait avec sa Dame. Sautant sur la couchette, il prit le temps de renifler les draps, l'oreiller, percevant les infimes traces de l'odeur de sa Dame. Rassuré presque comme un enfant ayant retrouvé un doudou, Kyril disparut sous les draps, se roula en boule et ne tarda pas à s'endormir.
Son sommeil sans rêve s'acheva lorsqu'une odeur de café vint lui titiller le museau. Porté par la piste odorifère, il quitta à regret la chaleur de son nid pour rejoindre les filles déjà réveillées et en plein petit-déjeuner.
- Bonjour bonjour... tu as bien fait Aélia, c'est la meilleure vue depuis un navire. Et non, cette nuit, je me suis contenté d'un lit, héhé...
Les restes de la veille - vue la quantité, pouvaient-ils vraiment parler de restes ? - étaient toujours aussi bons, et la discussion se maintint surtout sur la qualité gustative des produits acquis dans ce restaurant dont Odéline était une cliente régulière. Discuter ainsi de petits rien semblait repousser l'échéance de leur séparation.
Mission ou pas mission, Kyril savait qu'il aurait aussi dû mal à mettre les voiles avec sa fourrure pour seule compagnie.
Lorsqu'il fut évident qu'ils ne pourraient plus repousser le départ des filles, Kyril et Odéline se retrouvèrent sur le pont, attendant qu'Aélia ait terminée de se préparer et de rassemble ses affaires.
Une fois n'était pas coutume, il supporta de bonne grâce l'embrassade de la future Déesse du Savoir, répondit même à son baiser par un coup de museau sur son nez.
- Boop ! De rien Déesse. Merci à vous d'avoir accepté. Prenez soin de vous et ne faites pas trop de bêtises !
Kyril les regarda partir avec lui aussi une boule dans la gorge.
Finalement, il soupira, ravala sa tristesse et partit se préparer. Moins d'une heure plus tard, le Marikshar se décollait du quai et, les voiles s'ouvrant comme par magie, il entama sa route vers l'océan. Assis sur le panneau de contrôle au milieu des cristaux de commande, ses trois queues enroulées dans le gouvernail, le kitsune chantait un hymne de marin.
When first I landed in Liverpool, I went upon the spree
With money at last I spent it fast, I got drunk as drunk could be
But when my money was all gone, it was then that I wanted more
But a man must be blind to make up his mind to go to sea once more
Once more, once more, go to sea once more
But a man must be blind to make up his mind to go to sea once more
So as I walked down London road, I met with a Rapper Brown
I asked him if he'd take me in, and he looked at me with a frown
He said "Last time you was paid off, to me you chalked no score,
but I'll give you a chance and I'll take your advance and I'll send you to sea once more."
Once more, once more, send you to sea once more
Well I'll give you a chance and I'll take your advance and I'll send you to sea once more
I shipped on board of a whaling bark, we were bound for the Greenland seas
Where cold winds blow, through frost and snow, our Jamaica rum would freeze
Worse to bear I'd no hard weather gear, as I'd spent all my money ashore
It was then that I wished that I was dead and could go to sea no more
No more, no more, go to sea no more
It was then that I wished that I was dead and could go to sea no more
Sometimes we're catching whales my lads, sometimes we're catching none
With a twenty foot oar stuck in your paw from four o'clock in the morn
And as the shades of night roll on and you rest on your weary oar
It was then that I wished that I was dead and could go to sea no more
No more, no more, go to sea no more
It was then that I wished that I was dead and could go to sea no more
So come all of you hard weather sailing lads who listen to my song
When you get back from those long trips I'd have you not go wrong
Take my advice, drink no strong drink, don't you knock on that brothel door
But get married instead, and spend all night in bed, and go to sea no more
No more, no more, go to sea no more
But get married instead, and spend all night in bed, and go to sea no more
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