[Terminé] Heu... Qu'est-ce que je fais là moi ? [libre]

Encore une fois on passeras sur l’originalité de Garmyr.... Broff... je le comprends mais faut admettre que là il a fait fort. Il s'est perdu dans le Château d'Elysée... Dire que le pire c'est qu'il se croyait en route pour le port. Bref. Replaçons l'histoire. Garmyr à enfin remplis son objectif principal. Donc, il se retrouve sans rien faire, une nouvelle fois. Il voulait comme d'habitude se promener mais, comme d'habitude il c'est perdu.

- Où est que je suis encore tombé moi....

Le fait qu'il croise des gardes à chaque coins de couloir ne le firent pas penser un instant qu'il se trouvait dans le château. Il marchait donc aléatoirement cherchant désespérément une sortie. Il trouva finalement un porte énorme, croyant que c'était l'entrée, il bondit de joie et si jeta à corps perdu mais malheureusement pour lui, il se trouva étalé au pied d'un lit... Quelqu'un paraissait se réveiller à cet instant même et hurla! Garmyr redressa la tête, regarda le pieds du lit et s'écria.

- Oh, bravo... Où est-ce que je suis tombé moi. ><

Il se releva, couru vers la fenêtre grande ouverte qui laissait le soleil entrer et tenta d'y sauter , mais, il se trouvait être beaucoups trop haut pour pouvoir survivre à la chute. Il s'assit sur le rebords de la fenêtre et entendit les gardes débouler dans un fracas de bruits métalliques et grinçant.

- Qu'est-ce que je suis censé faire maintenant moi... ><

Il se frappa le front d'un air de dire mais quel idiot d'être venu ici alors qu'il a un devoir à rendre aux montagnes Deimos.

- Quel idiot...

Il se refrappa le front et fixa le ciel devant lui d'un air (*fait caca*<---WTF? XD) b.o.u.d.e.u.r. xD

Garmyr avait le regard perdu dans le ciel pensant des juron vis-à-vis de son sens de l'orientation il finit par dire...

- Humm, c'est définitivement pas par là.

Il se retourna et sursauta quand il vit la femme derrière lui. Il fit un bon défensif en arrière et passa par dessus la balustrade... Il s'y rattrapa au dernier moment...

- Roo...

Poussa-t'il d'un air blazé. Il tira sur son bras et remonta sur le balcon...

- Heum, pardonnez moi de vous avoir réveillé mais je pensais enfin avoir trouvé la sortie... Je pensais être au port mais il semblerais que ce ne soit pas le cas.

Garmyr ne savant pas en face de qui il se trouvait tendit la mains arbora son plus joli sourire et dit.

- Pardonnez aussi mon impolitesse... Je suis Oroboros D. Garmyr, ravi de vous rencontrer.

Il lui fit un dernier clin d’œil et attendit sa réponse. C'est alors qu'il remarqua que la femme était à a fois jolie, et en tenue de nuit... Il détourna le visage les joues rougissantes.

L’homme parut surpris de la voir là, aussi il passa par-dessus la balustrade. Le cœur de Belle battit plus vite lorsqu’elle le vit, la peur sûrement. Après une sorte de grognement, il revint près d’elle. Le port ? Elle écarquilla les yeux. Ce n’était absolument pas par là, et … Il lui tendit la main, pour se présenter. Garmyr. Elle le regarda fixement, à l’instant où il détournait les yeux d’elle, manifestement un peu gêné de la voir ainsi au saut du lit. Du haut de ses seize ans, la rousse Beldura ne voyait absolument pas ce que cela faisait. Sa chemise de nuit était longue, vraiment longue, et ressemblait plus à une robe qu’à autre chose. Mais elle avait un peu peur, malgré tout. Le manque de panique était sûrement dû au fait qu’elle était dans son palais et que les gardes surgiraient à la moindre alerte. Pourtant, elle sentait ses mains commencer à trembler. Elle déglutit, et ne lui tendit pas la main. Un joli sourire s’esquissa sur ses lèvres, ce sourire poli qu’elle employait toujours.

- Beldura Glow.

Elle n’ajouta rien. Son nom peut-être lui évoquerait quelque chose. Sinon, oui, elle aussi était plutôt contente de le rencontrer. Enfin une nouvelle tête, et qui ne s’inclinait pas devant la sienne couronnée. Mettrait-il du piquant dans sa vie rangée ?

Beldura Glow !? Ce nom aurait du invoquer quelque chose chez Garmyr mais il resta de marbre a femme se trouvait en pyjama en face de lui, même si il était long et épais, c'était quand même un bond dans l’intimité d'une femme que Garmyr n'étais pas prêt à prendre.

- Beldura Glow?? C'est un très joli nom.

En détournant les yeux, Garmyr s’aperçut qu'elle avait vraiment une grande chambre ornée ici et là.

- Excusez moi, mais vous êtes quelqu'un d'important, je suppose, pour avoir une chambre pareille.

Garmr avait toujours la mains tendue vers elle, il attendait qu'elle la prenne. Pour lui montrer qu'elle ne risquait rien, il lui fit un sourire qui se voulait rassurant. De sa mains gauche il déposa ses armes au sol. Sauf Fridya qui prit une forme liquide et qui se fixa à sa jambe droite.

Garmyr ne comprenait pas la timidités. Il observait les manières de
Beldura comme si elle venait d'un autre planète. Sur Radhamantes, ce
repaire de vil et méchante personnes, il n'y avait pas la place pour la
bontés ou la gentillesse. Elle fascinait Garmyr. Il ne savait pas quoi
dire alors il bégaya un compliment.

- Heum... Vous êtes... Bel..Jol.. Heuuum intéressante.

Garmyr fut surpris par sa propre phrase..

-
Pardonnez-moi je n'ai pas l'habitude de briser la glace... Vous êtes
donc Minosienne ? Le seul Minosiens que je connais c'est Deus wise. Je
ne connais pas bien les usages et les coutumes locales donc je ne sais
pas de quoi parler avec vous pour vous mettre à l'aise.

Il se laissa tomber en arrière et s'assit sur le sol. Son estomac se mit à gronder bruyament.

Garmyr voyait son air gentil, le fait qu'elle essayait de ne pas le regarder l'amusait. Il mangea le petit aliment recouvert de ce qui paraissait être de la farine, et fut surpris par con étonnant gout. Il ferma les yeux et dessina un sourire gourmand sur sa bouche.

- C'est délicieux ! Qu'est ce que c'est?

Il fixa alors Beldura dans les yeux, du moins quand elle tournera la tête c'est là qu'il la regarderas. Décidément toutes les femmes qu'il croisait avaient des yeux magnifiques et chacune une expression différente. Maeko, il l'avait senti plutôt neutre, Eden, plutôt bienveillante, Nathalia, joueuse et maintenant Beldura, timide. Il était stupéfait par la diversitée des émotions. Chez les ours, on mange, on chahute, et on dors. Garmyr lui sourit et attendit qu'elle parle à son tours.

Elle lui sourit, timidement, comme toujours. Elle haussa les épaules.

- A vrai dire, je n’en sais rien.

Elle hausa légèrement les épaules.

- On me donne à manger, alors je prends, parfois je garde aussi. Personne ne veut de mal à personne ici.

Elle le regarda attentivement. Il était frêle mais dégageait une force immense. Comment, pourquoi ?

- Personne ne veut de mal à personne ici.

C'était marrant qu'elle dise ça, car il y a quelques temps Maeko, Garmyr et Lampion avaient débarrassé la planète d'un éminent groupes de bandits avec un mage à sa tête. Il tentaient de dérégler les réseaux de téléportation.

- Personne ne veut de mal à personne ? Depuis mon dernier passage sur Minos, ça doit être on ne peut plus vrais.

Garmyr s'étira le dos, sa colonnes vertébrale et quelques articulations craquèrent aussi.

- La dernière fois que je suis venus, j'ai été encollés par une femme amusante qui s'appelle Maeko, pour débarrasser la planète d'un groupe de bandits. C'était à quelques miles à l'est des champ élysées.

Garmyr fixa Beldura dans les yeux.

- Vous voulez voir quelque chose d'amusant ?

Garmyr fit apparaitre ses oreilles d'ours qui logèrent en haut de son crâne. De oreilles ronde et couverte d'un blanche fourrure. Il rit d'un rire rassurant.

Belle sourit, légèrement. Les articulations qui craquèrent le firent s’évanouir. Cela l’impressionnait. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? Qu’éprouvait-il en faisant cela ? Elle frissonna.

*Il existe des individus affreux partout. *

Son regard avait sûrement dû s’obscurcir un instant. Elle réprima des tremblements, ne laissant paraître qu’un frisson assez intense. C’est alors qu’il lui proposa de voir quelque chose d’amusant, ses yeux plantés dans les siens. Elle n'eut pas le temps de répondre que deux oreilles rondes, couverte d’une fourrure blanche qui semblait des plus douces firent leur apparition sur le haut du crâne de Garmyr. La jeune reine écarquilla les yeux, paniqua un instant, et lorsqu’elle entendit son rire se calma instantanément. Elle le fixait, intensément, et peu à peu son sourire s’élargit, s’élargit, faisant briller ses yeux.

- C’est … Vous …

Elle rit légèrement un instant. Cela l’amusait, la fascinait, l’impressionnait.

- Vous êtes... métamorphe ?

Elle lui sourit, avec un air d’enfant.

Garmyr avait enfin calmé la demoiselle. Elle lui souriait. Il se releva.

- Je vais prendre forme animale, prommettez moi de ne pas avoir peur, je serais aussi doux qu'une peluche. Croyez moi.

Garmyr se changea très lentement en un ours polaire énorme. Il s'assit par terre.

- Ne vous méprenez pas, les ours sauvages seront différents de moi. Alors prenez garde si vous en croisez un. Avec vous, je serais comme une grosse peluche.

Garmyr se montra sous cet forme pour faire plaisir à Beldura, mais était-ce cas ?

Il lui annonça qu’il allait prendre une forme animale, et qu’il serait alors aussi doux qu’une peluche. Et, alors qu’elle restait muette de surprise, elle eut face à elle un énorme ours polaire. Apeurée elle recula soudain, et tomba de son siège. C’est alors que la bête se mit à parler, avec une voix plus grave que celle de l’homme qui précédemment se tenait devant elle. Elle ouvrit la bouche pour hurler lorsque le sens des paroles lui arriva. Son coeur battait à tout rompre, elle avait la sensation que ses tempes allaient exploser et tremblait de tous ses frêles membres. Elle regarda l’ours de ses yeux écarquillés.

- Ga … Ga … Garmyr ?

S voix déraillait un peu. Elle avait la sensation que son cœur allait finir par lâcher. Un ours dans sa chambre ? Un ours parlant ? Un ours qui était un homme ? Un homme qui lui avait promis d’être doux comme une peluche ? Un homme qui lui avait promis d’être doux comme une peluche … Son cœur se calma soudain, et elle cessa de reculer, se mettant à genoux, prête à avancer.

Garmyr se laissa tomber sur le dos.

- Je ne te ferais rien t'en fais pas. C'est toujours Garmyr. L'ours c'est moi. Je n'ai pas une seconde conscience pour quand je sis transformé.

La position de l'ours les jambes croisées et les bras derrière la tête.

- Tu peux venir te coucher sur mon ventre je suis très confortable.Tu me fais penser à une de mes sœur adoptive. J'ai vécu de deux à dix ans sous forme animale. J'avais une petite sœur oursonne. Tu m'y ais énormément penser. Elle était timide, généreuse, et avait le pelage rouge comme tes cheveux. Elle été magnifique. Je me souviens d'un groupe de braconnier qui étaient venus me voler ma famille. Bref. Je n'aime pas raconter cet épisode me ma vie.

Sa voix bien que caverneuse se faisait quand même douce et un peu mélancolique. Il ferma les yeux et un sourire se dessina sur les cotés du museaux qui se rappelait sa vie sauvage. C'était une image très insolite.

L’ours se laissa tomber sur le dos, à son grand étonnement. Il lui parla, changeant de position. Il lui parla de sa sœur, une oursonne rousse, qui lui avait été enlevée. Cela fit monter les larmes aux yeux de la jeune reine. Elle entendait la tristesse et la mélancolie dans sa voix, elle crut aussi distinguer un sourire sur son museau. Toujours à terre, elle alla vers lui, et grimpa sur l’énorme mammifère, se blottissant dans sa chaleur, dans ses longs poils blancs, si doux.
Elle lui faisait un câlin.

- Je suis désolée pour vous, Garmyr.

Elle passa ses bras autour du cou de l’ours, mettant sa tête dans le creux de son cou, tout poilu. Elle sourit.

*Si quelqu’un rentre … !*

Sorga rangea son casse-tête.
Après avoir réfléchi dessus pendant presque vingt minutes, il se sentait tout drôle.
Sans se presser, il redescendit la tour où il s'était perché pour prendre un peu de la chaleur faiblarde du soleil hivernal... ça n'avait pas été très efficace au final, mais bon, il tenait à son rituel.
Il était encore tôt. La plupart des occupants du palais étaient encore couchés.
Aussi l'homme-lézard fut fort surpris lorsqu'il aperçut un attroupement de gardes dans le couloir des appartements de la Reine.
Inquiet, il apprit de l'un d'eux qu'un inconnu avait été repéré et était entré dans la chambre de la Reine, mais que celle-ci avait chassé les gardes lorsqu'ils avaient voulu intervenir...

La surprise fit changer l'homme-lézard de couleur.
Son inquiétude diminua pourtant à un niveau raisonnable lorsqu'un des gardes déclara avoir vu que l'homme portait plusieurs armes, dont une grande faux d'aspect terrifiant... bizarrement, il savait maintenant qui se trouvait avec la Reine...
Enfin, il fallait peut-être tout de même signaler sa présence à la Reine, qui devait sans doute se sentir "un peu" nerveuse.

Sorga se dirigea d'un pas vif vers la porte de la chambre, frappa trois coups...

- Dame Beldura ? C'est Sorga. Puis-je entrer ?

L'homme-lézard plissa un instant les yeux : il avait l'impression de manquer un détail...
Ce n'était sûrement pas très important...

Garmyr avait tout de suite reconnu la voix de Sorga. Son cœur s'emplit soudains de joie. Il garda Beldura dans ses Grand et forts bras d'ours, se releva, repris forme humaine et la déposa sur son lit. Il sauta devant la porte, attrapa les poignées à pleins mains, et ouvrit la porte avec force et excitation.

- SORGAA !!

Garmyr l'attrapa dans ses bras! Son amis à sang froid lui avait terriblement manqué. C'était tout de même son premier amis. Il finit par relâcher son étreinte et dit

- Sorga! Mon amis! Je suis si content de te revoir! Hey mais attends... Qu'est ce que tu fais là ?

Garmyr observa les gardes qui lui jetaient un regards mauvais. Mais il s'en foutait, il avait Sorga devant lui. Garmyr eut aussi un éclair qui lui traversa la tête.

- Tu conjugues les verbes ????

Garmyr était on ne peu plus surpris et heureux...

Alors que Garmyr refermait ses bras sur elle, accélérant considérablement le rythme cardiaque de Belle, on frappa : c’était Sorga, ou plutôt sa voix. Mais il ne parlait pas comme d’habitude … C’est alors que l’ours blanc se leva, et redevint humain, elle toujours dans ses bras. Elle poussa un cri de surprise. Il la posa sur son lit, avant de se précipiter vers la porte avec un cri bestial et de prendre Sorga dans ses bras. Belle les regarda, plus que surprise, ses grands yeux de feu liquide écarquillés. Garmyr lui demanda ce qu’il faisait là. Ah oui, c’est vrai. Il ne savait pas. Belle baissa la tête un instant. Comment régirait-il en l’apprenant ?
Mais lui aussi semblait avoir remarqué l’étrange changement de langage de Sorga.

Suffoquant presque, Sorga s'appuya sur la porte d'une main et se palpa les côtes, craignant de sentir un os cassé quelque part.
Fort heureusement, il n'avait pas de fracture... par contre, il allait sûrement avoir des ecchymoses !
Il parvint enfin à sourire :

- Sorga content revoir Garmyr aussi. Comment être arriver ici ?
Sorga être serviteur Dame Beldura.

L'homme-lézard remarqua la fenêtre ouverte, et la Reine assise sur le lit, qui semblait plus que surprise.
Pourquoi diable la fenêtre était-elle ouverte avec le temps qu'il faisait dehors ? Et la Reine qui était encore en chemise de nuit !
Réflexe de domestique : Sorga se précipita vers la fenêtre pour la refermer.

- Sorga pas comprendre raison Garmyr parler manière Sorga parler. Ce jamais changer.

Enfin, il s'inclina devant la Reine, cachant son étonnement derrière le rôle de domestique.

- Sorga souhaiter bonjour à Dame Beldura. Espérer passer bonne nuit.

[Huhu
Ça me rappelle ce que j'avais dit sur la chatbox : un Sorga qui parle normalement, ce n'est plus Sorga, mais quelqu'un qui lui a piqué son identité.]

Garmyr était béat, pas parce que Sorga agissait étrangement, mais parce qu'il l'avait retrouvé ici. Puis vint les...

- Sorga être serviteur Dame Beldura..

.- Sorga souhaiter bonjour à Dame Beldura. Espérer passer bonne nuit.

Garmyr était perplex, mais son amis lui avait posé une question à laquelle il allait répondre dans l'instant.

- Bin, je suis arrivé ici.... A vrais dire, il c'est passé énormément de choses sur Radhamantes qui m'ont conféré une place plus ou moins au sein de la cours. Mais j'avais pas envie de m'occuper de ça tout de suite. Donc je suis allé au port. J'me suis endormis dans un bateaux. Et pouf, me voilà perdu sur Minos. Ensuite je suis venu à Elysée pour trouver le port et repartir mais... Je suis malencontreusement entré dans le palais. Donc j'ai avancé aléatoirement dans le palais jusqu'à ce que je tombe sur Beldura.

Garmyr repensa qu'il devrait vraiment arrêter de se perdre partout. Maintenant il pouvait en venir aux question qui lui trottait dans la tête.

- ''Dame'' Beldura ? Elle est mariée ????

Garmyr tenta de retourner l'histoire aussi vite que possible dans sa tête. Il ne se souvenait plus si Sorga avait mentionné un lieux de travail quelconque.

- Et heuu... Pourquoi son domestique ?

Garmyr traversa la chambre et revint s'assoir ou il était posé la minute précédente en ours.

Beldura les regarda faire, se parler. Sorga la faisait sourire, elle aimait sa présence solide, cela la rassurait. Quant à Garmyr, elle sentait pour lui une empathie certaine mais … C’était assez étrange. Elle les laissa parler. Sorga ferma la fenêtre, et elle se redit alors compte qu’elle avait froid. Puis, il se tourna vers elle, et parfait dans le rôle du domestique, lui demanda comment s’était passée sa nuit. Elle allait répondre lorsque Garmyr, s’asseyant non loin d’elle, la coupa. Elle attendit qu’il en ait fini avec les questions la concernant et parlant d’elle comme si elle était à l’autre bout du château, avant de regarder son domestique.

- Elle a été très bonne. Un peu courte, interrompue par ce monsieur, mais peu importe.

Elle lui sourit.

- Non, non, je ne suis pas mariée. Je suis … Reine de Minos.

Elle baissa les yeux, et passa une mèche derrière son oreille, rougissante. Elle comprendrait que cela paraisse incroyable. Une gamine en chemise de nuit, reine ?

Garmyr pour qui les titre de noblesse ne voulaient rien dire répondit naturellement.

- Je pensais que pour une femme non mariée on disait: Lady ou demoiselle ? Aurais-je tort ?

Garmyr avait les idées fixes par rapport à se sujet car un jours, quelqu'un à la taverne avait dit à Mjoll qu'elle était une lady depuis la mort de Thür. Bon, le type c'était fais écraser par son marteau. Elle préférait se dire dame, pour ne pas que des prétendant viennent l'importuner.

- Vous savez. Je n'y connais rien en royauté. Tout ce que je sais c'est que reine ou pas, vous êtes très aimable.

Garmyr se retourna vers Sorga.

- Alors mon amis, qu'est-ce que tu deviens depuis le temps où on ne s'est pas vus ? T'as réussi à ouvrir le casse-tête? T'as été revoir Zyrwatil ?

Finir dans le château en cherchant le port...
Décidément, Garmyr était très fort ! Comme lors de leur aventure précédente, Sorga était surpris par la capacité qu'avait le métamorphe à se perdre avec autant d'efficacité... et à poser des questions sans jamais attendre les réponses.
L'homme-lézard se surprit à sourire :

- Sorga dire Dame Beldura car pas connaitre autre mot. Comme Garmyr être premier faire remarque, Sorga supposer dire Dame être bon. Être possible Sorga faire erreur, et dire bêtises depuis travailler ici.

Devinant que la Reine devait avoir du mal à suivre - et qu'il était aussi assez peu poli de ne pas l'intégrer à la discussion puisqu'ils étaient dans sa chambre, après tout - il se tourna vers elle pour résumer :

- Sorga rencontrer Garmyr dans montagnes, quand prendre semaine après fête Noël. Garmyr aider Sorga faire... quête.

Il n'avait parlé à personne du tombeau où son frère mort-vivant veillait sur les restes de sa famille et de son créateur, pour plusieurs raisons. Et il espérait que Garmyr éviterait de déballer l'histoire avec moults détails...
L'homme-lézard se remit à penser au casse-tête qui se trouvait dans son sac et, tandis que les formes complexes des différentes pièces s'imposaient à son esprit, il se sentit de nouveau un peu bizarre...

Beldura les regarda parler avec un sourire. Qu’on ne l’intègre pas dans la conversation ne la gênait somme toute pas plus que cela. Mais Sorga se tourna vers elle et lui parla. Elle hocha la tête.

- D’accord. Je comprends.

Elle resta silencieuse un instant puis posait la question qui l’intéressait.

- De quel casse-tête parlez-vous ?

La jeune reine avait toujours été douée à ce genre de choses.