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- Beldura GlowMinosien.ne
- Messages : 598
Date d'inscription : 28/05/2011
Age : 31
Localisation : Au Palais de Minos
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 30/06/2758
Âge: 32
Branche(s): Fille du Feu
Lieu de vie: Palais de Minos
Occupation: Reine de Minos
Niveau de richesse: 9
Niveau de célébrité: 9
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Lun 24 Aoû 2015 - 18:23
16 Zabulonien.
Antoine secoua la tête. Cela faisait plusieurs mois qu’enflaient les rumeurs sur la prétendue liaison amoureuse de sa très chère reine, et aujourd’hui, il était fatigué.
Cette demoiselle était plus jeune que lui, d’environ vingt ans. Depuis sa nomination, il l’adorait. Il était prêt d’elle lorsqu’elle avait été appelée, et avait vu cette frêle jeune fille monter sur la scène. D’emblée, il s’était pris d’affection pour elle. Son cœur s’était gonflé d’amour paternel pour Beldura Glow qui lui avait semblé grandir sous ses yeux. Il avait la sensation de l’avoir vue s’épanouir, devenir plus femme et plus heureuse. Il souhaitait son bonheur, et pour cela, souhaitait son mariage, et espérait qu’elle devienne vite mère. C’était en effet pour lui la plus grande des sources de bonheur que d’avoir des enfants avec un homme aimé. Il lui souhaitait un mari grand et dort, doux et protecteur, autoritaire et calme, éclairé en politique comme en culture, fidèle et tendre, exemplaire en tous points. Ils formeraient un couple tout à fait idéal, le plus beau que l’on n’ait jamais vu, éclaboussant de bonheur tout leur peuple.
Mais depuis plusieurs mois déjà courraient des rumeurs sur la Reine et une éventuelle liaison. Elle avait été enlevée, ce qui avait beaucoup inquiété Antoine. Pendant un mois, leur douce Reine avait disparu, et avait été recherchée. A son retour, délivrée par équipe assez hétéroclite pensait-on, elle lui avait semblée fatiguée, changée, et il n’avait pas été le seul manifestement : de ce jour, on avait voulu la marier, et des rumeurs avaient commencé à arriver. Elles avaient été assez vagues, se concentrant sur ses sauveurs, ou bien sur des hommes du palais. Puis était arrivé le bal de la Couleur, et ce baiser surpris par les lumières. Alors, on avait cherché cet homme, encore et toujours. Mais c’était un bal costumé. Et comment, alors, retrouver un homme masqué, déguisé, qui pouvait avoir tout changé de lui ? Peut-être même était-ce une femme ? C’était une des rumeurs qui avait longtemps couru. Pourtant, depuis ce bal, les rumeurs avaient enflé, puis s’étaient diversifiées, tout en confirmant une chose : oui la reine avait une liaison. On disait que quelqu’un dormait dans sa chambre avec elle, quelqu’un qui entrait par la fenêtre, ou arrivait de nulle part, ou peut-être quelqu’un du palais. Personne ne savait qui c’était, pas même les domestiques, pas même les dames de compagnie. Le secret était total, la reine semblait se méfier. De quoi avait-elle peur ? Que craignait-elle ? Eux, son peuple qui l’aimait tant ? Antoine ne pouvait le concevoir. Peut-être était-ce cette personne qui la forçait au silence ? Cette seule pensée le hérissait. Ainsi peu à peu une idée saugrenue avait germé dans la tête du charpentier.
Il fallait que la reine officialise sa relation, pour son bonheur et le bonheur de son peuple, pour retrouver une tranquillité d’esprit. Quant à eux, ils voulaient savoir, pour se faire à l’idée d’un futur roi –et pour assouvir leur curiosité mais cela, il n’était pas question de l’avouer !-. Et si elle ne le voulait pas, il allait falloir la forcer ! Et pour la forcer, il ne voyait aujourd’hui plus qu’un moyen, puisqu’elle refusait de répondre à leurs questions : il fallait menacer de mourir. Leur reine les aimait trop pour les sacrifier sur l’autel du secret, si disait-il. Ainsi, Antoine sortit de chez lui.
Il alla en parler à ses amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, et rapidement, tout Elysée fut au courant. Rapidement, tout Elysée se rassembla sous les fenêtres du palais, et vinrent crier leur désir de savoir quelle était sa relation. Ils dirent aussi que tant qu’elle ne leur aurait rien dit ils cesseraient de manger. Antoine était en tête de file, et tenait son fils par la main. Il était prêt à se priver de nourriture afin que sa reine soit heureuse, il n’en démordrait pas.
Le peuple grondait sous les fenêtres, et la panique avait envahi Beldura Glow. Il était presque midi lorsque les premiers cris avaient retenti dans la cour du palais. Elle n’avait pas compris, croyant à une dispute, et envoya quelqu’un séparer les bagarreurs. Il était revenu en lui disant que son peuple avait décidé de faire une grève de la faim, tant qu’elle n’aurait pas officialisé sa relation et révélé le nom de l’élu de son cœur. Il avait ajouté qu’il suivait le mouvement, et était sorti, vite rejoint par d’autres du palais.
Elle avait commencé à manquer d’air, et avait dû s’asseoir. Elle avait contacté Isaac en urgence, ce qu’elle ne faisait jamais, par peur d’être découverte. Actuellement, elle l’attendait, prenant à respirer, incapable de parler, seule dans la grande salle dont tout le monde était parti, cachée derrière les rideaux des fenêtres, regardant parfois ses sujets massés si près d’elle, si menaçants soudain. Ils lui faisaient peur. Très peur.
Cela faisait plusieurs mois qu’Isaac et elle formaient un couple en secret. Secret éventé quelques temps plus tard de façon tout à fait vaudevillesque par Angel Dust et Sorga réunis. Cependant, elle était parvenue à les persuader de se taire : c’était sa vie et ses choix, la vie d’Isaac et ses choix, et personne d’autre n’avaient à s’en mêler. Elle ne se sentait pas prête à assumer cette liaison face à son peuple, ou face, d’ailleurs, qui que ce soit. L’amour la pétrifiait toujours, et elle avait du mal à imaginer conjuguer ainsi sa vie privée, amoureuse, intime, et une vie publique très envahissante. Ses prédécesseurs l’avaient fait, certes, mais elle, elle ne savait pas faire. Et Isaac, lui, était-il prêt à cela ? Elle n’en était pas sûre. Il n’était pas homme à s’engager, loin de là, et s’engager avec une Reine était sûrement le pire des engagements : si avec une femme on avait sa rancœur après la rupture, sa colère après l’infidélité, parfois aussi celle de ses amis, avec une reine, on avait celles de tout un peuple. Surtout avec un peuple comme le sien …
Evidemment, révéler leur relation lui avait déjà traversé l’esprit : elle serait ainsi plus tranquille, ils n’auraient plus à se cacher, on ne tenterait plus de la marier au premier venu, on ne la présenterait pas à tous les célibataires, à tous les veufs d’Elysion, on ne tenterait plus de la séduire, on ne lui vanterait plus les mérites de tel ou tel, il n’y aurait plus ces regards suspicieux … Oui, certes. Mais on la presserait encore de se marier, à Isaac, d’avoir des enfants, avec Isaac. Et, plus grave, c’était Isaac. Isaac, l’homme qui leur avait volé leur reine, un mois durant, qui l’avait séquestrée, qu’ils soupçonnaient de lui avoir fait les pires horreurs …
Elle regarda ses mains tremblantes et dut retourner s’asseoir, elle qui tournait dans la pièce, fébrile, depuis trop longtemps déjà, elle qui voyait des étoiles. Une fois assise, elle eut l’impression de perdre ses jambes. Des larmes coulèrent sur son visage, enfin, écho de mois à se cacher, à espérer, à être déçue, à avoir per, à se méfier, à se taire, écho, aussi de sa fatigue, de sa lassitude, écho, enfin, de sa peur face à ce peuple en colère, de ce malaise face à cette colère qu’elle trouvait injuste, de cette peur d’être cruelle, de les laisser mourir, écho surtout du déchirement qui s’opérait en elle.
Elle passa une main lasse dans ses cheveux roux détachés, se décoiffant, alors qu’une goutte tombait sur sa robe vert pâle. Elle ne savait plus quoi faire, tout en ayant tout à fait conscience qu’on ne lui laissait aucun choix : tuer son peuple pour continuer à cacher sa relation lui était tout à fait impossible. Et tous le savaient : ils avaient déjà gagné.
Soudain, du bruit. Isaac venait de se matérialiser dans la pièce aux rideaux clos. Elle se leva en vitesse, manquant de tomber, et se précipita vers lui, tremblante.
- Isaac … Par les Grands Rois, Isaac …
Elle avait du mal à s’exprimer. D’un côté, elle était soulagée qu’il soit là, de pouvoir être avec lui, avoir son soutien, sa présence. Il lui semblait toujours dominer les situations. Son instinct de survie semblait toujours le porter vers les bons choix. Sa force lui semblait lui permettre de se sortir de toutes les situations. Cela la rassurait. Mais d’un autre côté, elle savait parfaitement qu’il risquait fort de se mettre en colère, de ne pas comprendre ses décisions. La politique n’intéressait pas Isaac. Elle ne l’intéressait pas non plus, elle, mais elle n’avait pas le choix, et état forcée de composer. Elle ne savait pas comment lui expliquer la situation.
- Ne … n’allez pas aux fenêtres, ils vont vous voir, ils vont comprendre …
Ses yeux allaient partout, paniqués. Elle cherchait son soutien, moral tant que physique.
- Ils refusent de manger …
Ça ne voulait rien dire, elle en avait bien conscience. Il fallait qu’elle en dise plus.
- Ils refusent de manger, tant que je n’ai pas dit qui est celui que j’aime, tant que je ne le leur ai pas montré.
Elle se rendait bien compte que c’était embrouillé, confus. Elle tentait de s’accrocher à lui.
- Ils vont mourir, Isaac … Ils vont se laisser mourir … Si on ne leur dit rien, ils vont s’affamer …
Elle soupira, incapable d’en dire plus. Sa tête rousse se baissa. Elle était immobile, tentant de retrouver son calme.
Antoine secoua la tête. Cela faisait plusieurs mois qu’enflaient les rumeurs sur la prétendue liaison amoureuse de sa très chère reine, et aujourd’hui, il était fatigué.
Cette demoiselle était plus jeune que lui, d’environ vingt ans. Depuis sa nomination, il l’adorait. Il était prêt d’elle lorsqu’elle avait été appelée, et avait vu cette frêle jeune fille monter sur la scène. D’emblée, il s’était pris d’affection pour elle. Son cœur s’était gonflé d’amour paternel pour Beldura Glow qui lui avait semblé grandir sous ses yeux. Il avait la sensation de l’avoir vue s’épanouir, devenir plus femme et plus heureuse. Il souhaitait son bonheur, et pour cela, souhaitait son mariage, et espérait qu’elle devienne vite mère. C’était en effet pour lui la plus grande des sources de bonheur que d’avoir des enfants avec un homme aimé. Il lui souhaitait un mari grand et dort, doux et protecteur, autoritaire et calme, éclairé en politique comme en culture, fidèle et tendre, exemplaire en tous points. Ils formeraient un couple tout à fait idéal, le plus beau que l’on n’ait jamais vu, éclaboussant de bonheur tout leur peuple.
Mais depuis plusieurs mois déjà courraient des rumeurs sur la Reine et une éventuelle liaison. Elle avait été enlevée, ce qui avait beaucoup inquiété Antoine. Pendant un mois, leur douce Reine avait disparu, et avait été recherchée. A son retour, délivrée par équipe assez hétéroclite pensait-on, elle lui avait semblée fatiguée, changée, et il n’avait pas été le seul manifestement : de ce jour, on avait voulu la marier, et des rumeurs avaient commencé à arriver. Elles avaient été assez vagues, se concentrant sur ses sauveurs, ou bien sur des hommes du palais. Puis était arrivé le bal de la Couleur, et ce baiser surpris par les lumières. Alors, on avait cherché cet homme, encore et toujours. Mais c’était un bal costumé. Et comment, alors, retrouver un homme masqué, déguisé, qui pouvait avoir tout changé de lui ? Peut-être même était-ce une femme ? C’était une des rumeurs qui avait longtemps couru. Pourtant, depuis ce bal, les rumeurs avaient enflé, puis s’étaient diversifiées, tout en confirmant une chose : oui la reine avait une liaison. On disait que quelqu’un dormait dans sa chambre avec elle, quelqu’un qui entrait par la fenêtre, ou arrivait de nulle part, ou peut-être quelqu’un du palais. Personne ne savait qui c’était, pas même les domestiques, pas même les dames de compagnie. Le secret était total, la reine semblait se méfier. De quoi avait-elle peur ? Que craignait-elle ? Eux, son peuple qui l’aimait tant ? Antoine ne pouvait le concevoir. Peut-être était-ce cette personne qui la forçait au silence ? Cette seule pensée le hérissait. Ainsi peu à peu une idée saugrenue avait germé dans la tête du charpentier.
Il fallait que la reine officialise sa relation, pour son bonheur et le bonheur de son peuple, pour retrouver une tranquillité d’esprit. Quant à eux, ils voulaient savoir, pour se faire à l’idée d’un futur roi –et pour assouvir leur curiosité mais cela, il n’était pas question de l’avouer !-. Et si elle ne le voulait pas, il allait falloir la forcer ! Et pour la forcer, il ne voyait aujourd’hui plus qu’un moyen, puisqu’elle refusait de répondre à leurs questions : il fallait menacer de mourir. Leur reine les aimait trop pour les sacrifier sur l’autel du secret, si disait-il. Ainsi, Antoine sortit de chez lui.
Il alla en parler à ses amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, qui en parlèrent à leurs amis, et rapidement, tout Elysée fut au courant. Rapidement, tout Elysée se rassembla sous les fenêtres du palais, et vinrent crier leur désir de savoir quelle était sa relation. Ils dirent aussi que tant qu’elle ne leur aurait rien dit ils cesseraient de manger. Antoine était en tête de file, et tenait son fils par la main. Il était prêt à se priver de nourriture afin que sa reine soit heureuse, il n’en démordrait pas.
Le peuple grondait sous les fenêtres, et la panique avait envahi Beldura Glow. Il était presque midi lorsque les premiers cris avaient retenti dans la cour du palais. Elle n’avait pas compris, croyant à une dispute, et envoya quelqu’un séparer les bagarreurs. Il était revenu en lui disant que son peuple avait décidé de faire une grève de la faim, tant qu’elle n’aurait pas officialisé sa relation et révélé le nom de l’élu de son cœur. Il avait ajouté qu’il suivait le mouvement, et était sorti, vite rejoint par d’autres du palais.
Elle avait commencé à manquer d’air, et avait dû s’asseoir. Elle avait contacté Isaac en urgence, ce qu’elle ne faisait jamais, par peur d’être découverte. Actuellement, elle l’attendait, prenant à respirer, incapable de parler, seule dans la grande salle dont tout le monde était parti, cachée derrière les rideaux des fenêtres, regardant parfois ses sujets massés si près d’elle, si menaçants soudain. Ils lui faisaient peur. Très peur.
Cela faisait plusieurs mois qu’Isaac et elle formaient un couple en secret. Secret éventé quelques temps plus tard de façon tout à fait vaudevillesque par Angel Dust et Sorga réunis. Cependant, elle était parvenue à les persuader de se taire : c’était sa vie et ses choix, la vie d’Isaac et ses choix, et personne d’autre n’avaient à s’en mêler. Elle ne se sentait pas prête à assumer cette liaison face à son peuple, ou face, d’ailleurs, qui que ce soit. L’amour la pétrifiait toujours, et elle avait du mal à imaginer conjuguer ainsi sa vie privée, amoureuse, intime, et une vie publique très envahissante. Ses prédécesseurs l’avaient fait, certes, mais elle, elle ne savait pas faire. Et Isaac, lui, était-il prêt à cela ? Elle n’en était pas sûre. Il n’était pas homme à s’engager, loin de là, et s’engager avec une Reine était sûrement le pire des engagements : si avec une femme on avait sa rancœur après la rupture, sa colère après l’infidélité, parfois aussi celle de ses amis, avec une reine, on avait celles de tout un peuple. Surtout avec un peuple comme le sien …
Evidemment, révéler leur relation lui avait déjà traversé l’esprit : elle serait ainsi plus tranquille, ils n’auraient plus à se cacher, on ne tenterait plus de la marier au premier venu, on ne la présenterait pas à tous les célibataires, à tous les veufs d’Elysion, on ne tenterait plus de la séduire, on ne lui vanterait plus les mérites de tel ou tel, il n’y aurait plus ces regards suspicieux … Oui, certes. Mais on la presserait encore de se marier, à Isaac, d’avoir des enfants, avec Isaac. Et, plus grave, c’était Isaac. Isaac, l’homme qui leur avait volé leur reine, un mois durant, qui l’avait séquestrée, qu’ils soupçonnaient de lui avoir fait les pires horreurs …
Elle regarda ses mains tremblantes et dut retourner s’asseoir, elle qui tournait dans la pièce, fébrile, depuis trop longtemps déjà, elle qui voyait des étoiles. Une fois assise, elle eut l’impression de perdre ses jambes. Des larmes coulèrent sur son visage, enfin, écho de mois à se cacher, à espérer, à être déçue, à avoir per, à se méfier, à se taire, écho, aussi de sa fatigue, de sa lassitude, écho, enfin, de sa peur face à ce peuple en colère, de ce malaise face à cette colère qu’elle trouvait injuste, de cette peur d’être cruelle, de les laisser mourir, écho surtout du déchirement qui s’opérait en elle.
Elle passa une main lasse dans ses cheveux roux détachés, se décoiffant, alors qu’une goutte tombait sur sa robe vert pâle. Elle ne savait plus quoi faire, tout en ayant tout à fait conscience qu’on ne lui laissait aucun choix : tuer son peuple pour continuer à cacher sa relation lui était tout à fait impossible. Et tous le savaient : ils avaient déjà gagné.
Soudain, du bruit. Isaac venait de se matérialiser dans la pièce aux rideaux clos. Elle se leva en vitesse, manquant de tomber, et se précipita vers lui, tremblante.
- Isaac … Par les Grands Rois, Isaac …
Elle avait du mal à s’exprimer. D’un côté, elle était soulagée qu’il soit là, de pouvoir être avec lui, avoir son soutien, sa présence. Il lui semblait toujours dominer les situations. Son instinct de survie semblait toujours le porter vers les bons choix. Sa force lui semblait lui permettre de se sortir de toutes les situations. Cela la rassurait. Mais d’un autre côté, elle savait parfaitement qu’il risquait fort de se mettre en colère, de ne pas comprendre ses décisions. La politique n’intéressait pas Isaac. Elle ne l’intéressait pas non plus, elle, mais elle n’avait pas le choix, et état forcée de composer. Elle ne savait pas comment lui expliquer la situation.
- Ne … n’allez pas aux fenêtres, ils vont vous voir, ils vont comprendre …
Ses yeux allaient partout, paniqués. Elle cherchait son soutien, moral tant que physique.
- Ils refusent de manger …
Ça ne voulait rien dire, elle en avait bien conscience. Il fallait qu’elle en dise plus.
- Ils refusent de manger, tant que je n’ai pas dit qui est celui que j’aime, tant que je ne le leur ai pas montré.
Elle se rendait bien compte que c’était embrouillé, confus. Elle tentait de s’accrocher à lui.
- Ils vont mourir, Isaac … Ils vont se laisser mourir … Si on ne leur dit rien, ils vont s’affamer …
Elle soupira, incapable d’en dire plus. Sa tête rousse se baissa. Elle était immobile, tentant de retrouver son calme.
_________________
Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Mar 29 Sep 2015 - 17:27
Beldura venait de le contacter d'urgence.
Rien que cette phrase sonnait faux dans la tête d'Isaac Eksezkiel, qui fouillait dans la paperasse de son bureau à la recherche d'une Voyageuse. Depuis que leur relation avait commencé, la Reine n'avait jamais réclamé sa présence. Il essayait de lui rendre visite le plus régulièrement possible mais ce n'était pas toujours évident, entre son travail et la discrétion dont il devait faire preuve à chacune de leurs entrevues. Il savait que Beldura n'en était pas forcément heureuse mais elle n'avait pas le choix. Leur amour était bien trop inavouable pour qu'ils puissent l'afficher au public. Quoique...Il aurait donné beaucoup pour voir la tête de ces imbéciles de Minosiens s'ils découvraient que leur Reine a choisi son ravisseur comme compagnon. Qu'est ce que la situation serait cocasse! Riant tout seul à cette pensée, le Revenu finit par sentir glisser entre ses doigts l'objet sphérique qu'il cherchait avec impatience. N'attendant pas une seconde, il l'utilisa pour se rendre aux côtés de sa chère et tendre.
Sa surprise fut grande quand une petite boule de nerfs rousse vint se loger dans ses bras dès son apparition. La voix de la jeune femme était fébrile et il eut besoin d'un temps d'adaptation pour comprendre ce qu'elle voulait lui dire. Elle finit par se calmer et son discours devint légèrement plus clair. Ainsi les Minosiens menaçaient de se laisser mourir de faim si Beldura ne leur révélait pas l'identité de celui qu'elle aimait? Vraiment? Ils étaient stupides à ce point là?! Décidément ce peuple ne cesserait jamais de l’énerver...Ils n'avaient pas besoin de connaître son identité, cela concernait la vie privée de leur Reine. Tant qu'il n'y avait pas de fiançailles, ils n'avaient techniquement rien à réclamer. Finalement, peut être que cette grève de la faim était une belle opportunité...
"Mais c'est formidable!"Le Revenu attrapa les mains de la demoiselle, avec un grand sourire "Laissez les donc faire leur grève, dans un mois, ils sont tous morts et nous serons enfin libre de vivre la vie que nous voulons! Je vous amènerai visiter les autres continents, vous verrez, il y a des endroits sublimes même sur Rhadamante!"
Il s'éloigna de la jeune femme et s'approcha prudemment des fenêtres, pour apercevoir la foule qui était au pied du palais sans se faire lui-même remarquer. Ils avaient l'air déterminés! Il aurait presque pu croire en eux pour une fois...
"Et si vraiment avoir leur mort sur la conscience vous dérange, rassurez vous: on parle de Minos, je suis sûr que dans une semaine, ils auront retrouvé leur naturel glouton!"
Rien que cette phrase sonnait faux dans la tête d'Isaac Eksezkiel, qui fouillait dans la paperasse de son bureau à la recherche d'une Voyageuse. Depuis que leur relation avait commencé, la Reine n'avait jamais réclamé sa présence. Il essayait de lui rendre visite le plus régulièrement possible mais ce n'était pas toujours évident, entre son travail et la discrétion dont il devait faire preuve à chacune de leurs entrevues. Il savait que Beldura n'en était pas forcément heureuse mais elle n'avait pas le choix. Leur amour était bien trop inavouable pour qu'ils puissent l'afficher au public. Quoique...Il aurait donné beaucoup pour voir la tête de ces imbéciles de Minosiens s'ils découvraient que leur Reine a choisi son ravisseur comme compagnon. Qu'est ce que la situation serait cocasse! Riant tout seul à cette pensée, le Revenu finit par sentir glisser entre ses doigts l'objet sphérique qu'il cherchait avec impatience. N'attendant pas une seconde, il l'utilisa pour se rendre aux côtés de sa chère et tendre.
Sa surprise fut grande quand une petite boule de nerfs rousse vint se loger dans ses bras dès son apparition. La voix de la jeune femme était fébrile et il eut besoin d'un temps d'adaptation pour comprendre ce qu'elle voulait lui dire. Elle finit par se calmer et son discours devint légèrement plus clair. Ainsi les Minosiens menaçaient de se laisser mourir de faim si Beldura ne leur révélait pas l'identité de celui qu'elle aimait? Vraiment? Ils étaient stupides à ce point là?! Décidément ce peuple ne cesserait jamais de l’énerver...Ils n'avaient pas besoin de connaître son identité, cela concernait la vie privée de leur Reine. Tant qu'il n'y avait pas de fiançailles, ils n'avaient techniquement rien à réclamer. Finalement, peut être que cette grève de la faim était une belle opportunité...
"Mais c'est formidable!"Le Revenu attrapa les mains de la demoiselle, avec un grand sourire "Laissez les donc faire leur grève, dans un mois, ils sont tous morts et nous serons enfin libre de vivre la vie que nous voulons! Je vous amènerai visiter les autres continents, vous verrez, il y a des endroits sublimes même sur Rhadamante!"
Il s'éloigna de la jeune femme et s'approcha prudemment des fenêtres, pour apercevoir la foule qui était au pied du palais sans se faire lui-même remarquer. Ils avaient l'air déterminés! Il aurait presque pu croire en eux pour une fois...
"Et si vraiment avoir leur mort sur la conscience vous dérange, rassurez vous: on parle de Minos, je suis sûr que dans une semaine, ils auront retrouvé leur naturel glouton!"
- Beldura GlowMinosien.ne
- Messages : 598
Date d'inscription : 28/05/2011
Age : 31
Localisation : Au Palais de Minos
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 30/06/2758
Âge: 32
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Lieu de vie: Palais de Minos
Occupation: Reine de Minos
Niveau de richesse: 9
Niveau de célébrité: 9
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Mar 29 Sep 2015 - 18:24
Il lui attrapa les mains. Manifestement, ils ne concevaient pas du tout les choses de la même manière. Elle pâlit. A vrai dire, elle était carrément livide, voire cadavérique. Ses yeux de feu faisaient dans son visage deux énormes flaques oranges, cernées de rouge et de bleu dans l’immensité du blanc de son visage. Des mèches s’échappaient de partout, il y avait du roux, partout. Elle le vit aller vers la fenêtre, et ses jambes flageolèrent. Elle dut s’asseoir, de nouveau, alors que ses mains tremblaient visiblement. Elle ne pouvait pas contrôle ces mouvements. Les larmes reprirent. Il revint vers elle, manifestement enthousiaste, et pas inquiet pour un sou. Elle se sentit se décomposer devant ses yeux, mit ses mains sur ses yeux. Non, elle était incapable de penser ainsi.
- Je ne peux pas Isaac … Ce … Ce que vous proposez est impossible. Je ne peux pas laisser mourir mon peuple, qui m’aime et que j’aime.
Sa voix était brisée.
- Et … Et quand bien même … Jamais tous ne mourront, je serai jugée comme criminelle, et vous serez en danger comme moi …
Elle était pétrifiée par la peur, et par le choc d’arriver à raisonner ainsi. Non, c’était impossible. Elle passa une main dans ses cheveux, totalement paniquée, les yeux écarquillés.
- Je … ne peux que … que leur céder Isaac … S’ils meurent pour ça, jamais plus je ne pourrai les gouverner, et je ne peux passer la main : une autre fille que moi vivra … la même torture. Personne n’est formé à la suite.
Un sanglot l’interrompit.
- Personne … Isaac …
Elle savait qu’ils avaient gagné, qu’elle devrait céder, puisqu’ils étaient déterminés : nier ferait continuer ses rencontres arrangées, officialiser la rumeur selon laquelle elle n’était plus cœur à ravir ne servirait à rien, puisque tous semblaient déjà en être persuadés. Ce qu’ils voulaient, c’’était voir cette personne, pouvoir l’accabler de leur amour. Si seulement ils savaient … Oh si seulement … Elle aurait tant voulu pouvoir partir avec lui … Mais c’était impossible : on comptait sur elle, son peuple tout entier comptait sur elle.
En même temps, elle était incapable d’imaginer leur relation se vivre au grand jour, de s’imaginer le forcer à un engagement, car c’était là ce qui, implicitement, lui était demandé.
Elle était bloquée dans ses contradictions.
- Je ne peux pas Isaac … Ce … Ce que vous proposez est impossible. Je ne peux pas laisser mourir mon peuple, qui m’aime et que j’aime.
Sa voix était brisée.
- Et … Et quand bien même … Jamais tous ne mourront, je serai jugée comme criminelle, et vous serez en danger comme moi …
Elle était pétrifiée par la peur, et par le choc d’arriver à raisonner ainsi. Non, c’était impossible. Elle passa une main dans ses cheveux, totalement paniquée, les yeux écarquillés.
- Je … ne peux que … que leur céder Isaac … S’ils meurent pour ça, jamais plus je ne pourrai les gouverner, et je ne peux passer la main : une autre fille que moi vivra … la même torture. Personne n’est formé à la suite.
Un sanglot l’interrompit.
- Personne … Isaac …
Elle savait qu’ils avaient gagné, qu’elle devrait céder, puisqu’ils étaient déterminés : nier ferait continuer ses rencontres arrangées, officialiser la rumeur selon laquelle elle n’était plus cœur à ravir ne servirait à rien, puisque tous semblaient déjà en être persuadés. Ce qu’ils voulaient, c’’était voir cette personne, pouvoir l’accabler de leur amour. Si seulement ils savaient … Oh si seulement … Elle aurait tant voulu pouvoir partir avec lui … Mais c’était impossible : on comptait sur elle, son peuple tout entier comptait sur elle.
En même temps, elle était incapable d’imaginer leur relation se vivre au grand jour, de s’imaginer le forcer à un engagement, car c’était là ce qui, implicitement, lui était demandé.
Elle était bloquée dans ses contradictions.
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Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Mer 30 Sep 2015 - 22:36
Isaac écouta sagement, pour une fois, le discours de la jeune demoiselle. Il s'était accoudé contre le mur à côté de la fenêtre. Il voyait ce peuple imbécile qui restait là, au pied du palais, à attendre que leur Reine cède. Étaient-ils conscients que cette conduite n'était pas possible que dans leur pays pathétique? Mais...Si Beldura et lui officialisaient leur relation...Il devrait venir vivre ici. Comment pourrait-il supporter ces gens plus d'une semaine? Il n'arrivait pas à se l'imaginer...
Il entendit plus qu'il ne vit Beldura s'assoir. Elle allait mal et il pouvait le sentir. Il n'aimait pas cette sensation. Il avait envie de tous les tuer pour oser la faire souffrir. Comment pouvait-elle aimer une patrie aussi capricieuse?!
"Admettons que vous acceptez d'officialiser notre relation...Qu'est ce qu'ils vous réclameront ensuite? Que je vive ici? Que nous nous marions? Le mariage n'a aucun intérêt pour moi, à part peut-être pour la nuit de noces..."
Se reculant de la fenêtre, il vint s'agenouiller devant elle. Il lui attrapa de nouveau les mains et glissa ses doigts entre les siens.
" Et s'ils n'acceptent pas? S'ils refusent notre relation, que ferez vous? Pensez vous qu'ils aiment assez pour accepter votre choix sans vous contredire?"
Il se demandait bien si Minos serait prêt à accepter ce choix là mais cela ne l'aurait presque pas étonné. Après tout, ils étaient des imbéciles.
"Ce rôle qui est une torture pour vous ne le serait pas pour la majorité des jeunes filles. Beaucoup aimerait votre place. Partons. Laissez moi vous amener ailleurs. Ils se remettront de votre départ. Et vous serez libre de votre rôle."
Il entendit plus qu'il ne vit Beldura s'assoir. Elle allait mal et il pouvait le sentir. Il n'aimait pas cette sensation. Il avait envie de tous les tuer pour oser la faire souffrir. Comment pouvait-elle aimer une patrie aussi capricieuse?!
"Admettons que vous acceptez d'officialiser notre relation...Qu'est ce qu'ils vous réclameront ensuite? Que je vive ici? Que nous nous marions? Le mariage n'a aucun intérêt pour moi, à part peut-être pour la nuit de noces..."
Se reculant de la fenêtre, il vint s'agenouiller devant elle. Il lui attrapa de nouveau les mains et glissa ses doigts entre les siens.
" Et s'ils n'acceptent pas? S'ils refusent notre relation, que ferez vous? Pensez vous qu'ils aiment assez pour accepter votre choix sans vous contredire?"
Il se demandait bien si Minos serait prêt à accepter ce choix là mais cela ne l'aurait presque pas étonné. Après tout, ils étaient des imbéciles.
"Ce rôle qui est une torture pour vous ne le serait pas pour la majorité des jeunes filles. Beaucoup aimerait votre place. Partons. Laissez moi vous amener ailleurs. Ils se remettront de votre départ. Et vous serez libre de votre rôle."
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Jeu 1 Oct 2015 - 16:42
Il l’écoutait, calmement, ce qui était étonnant. Puis, il se tourna vers elle, et parla, lui montrant son désintéressement pour la vie de couple, ou la vie maritale, illustrant ce qu’elle savait déjà. Ses larmes ne tarirent pas.
Ensuite, il vint vers elle, se mit à sa hauteur, lui prit les mains, entremêla leurs doigts. De nouveau, il lui parla, sans la rassurer vraiment, posant les mêmes questions que celles qui tournaient en elle depuis longtemps déjà. Il voulait l’emmener, partir avec elle. Elle secoua la tête, doucement, faiblement.
- Je ne peux pas faire ça … Isaac, ils comptent sur moi, ils ont besoin de moi. Ils m’aiment Isaac, ils m’aiment vraiment … S’ils veulent savoir qui vous êtes, c’est pour pouvoir se réjouir avec moi de mon bonheur. S’ils savent que vous êtes là, jamais ils ne tenteront plus de me présenter qui que ce soit, ils sauront et … Et ça devrait leur suffire car ils sauront que je suis … avec vous, et … Heureuse de l’être et … Oh Isaac ! Lorsque … Lorsque j’ai disparu, lorsque j’étais avec vous, ils n’ont jamais pensé à me remplacer, ils n’y ont pas même … pas même pensé. Lors de la Fête de la Créativité, chacun d’entre eux a envoyé un message aux Dieux pour moi. Ils n’envisagent pas de me remplacer. Mon départ … mon départ serait comme leur donner à tous un coup de couteau je … je ne peux pas faire ça. Je leur ferais tant de mal … Personne n’est prêt à mon départ, et personne n’est formé à ma succession … Personne ne sait rien sur la situation du pays, je ne peux pas les laisser ainsi, Isaac, c’est impossible …
Elle fit une pause, tentant de retrouver un peu du souffle qu’elle avait très court, à cause de l’émotion qui la submergeait. Elle passa une main lasse sur son visage.
- Ils m’aiment Isaac, ils ne veulent que mon bonheur … Je ne peux choisir entre eux et vous … Le mariage n’a pas d’autre intérêt pour moi que de pouvoir vous protéger. On ne tentera jamais de nuire par une application des lois à un roi. Mais nous ne sommes pas forcés de nous marier, il n’y a pas de lois et …
Elle soupira, tentant d’essuyer ses larmes, en vain, puisque celles-ci coulaient toujours.
- Ils accepteront parce qu’ils n’ont pas d’autres choix … Je vous ai choisi, Isaac. Vous. Ils veulent savoir, et ils sauront, si vous acceptez mais …
De nouveau elle soupira, désespérée.
- Cela risque effectivement de nous forcer, non à pas à nous marier, ni à …
Elle pensait « avoir un enfant » mais n’arrivait pas à formuler ceci : ça impliquait trop de choses … avant. Et après. ET d'un coté, tout au fond, elle avait conscience qu'ils risquaient d'y être contraint, au bout d'un moment. Mais cela la terrorisait. Alors elle continua, la voix étranglée, une main entre les siennes, des larmes plein le visage.
- Mais … à vivre … ici. Je … refuse que vous vous y forciez pour eux et … Si vous préférez partir maintenant je … comprendrai.
Sa voix était brisée, cassée, trop aigue, pleine de larmes. Elle était à sa merci, comprendrait, accepterait sa décision.
Ensuite, il vint vers elle, se mit à sa hauteur, lui prit les mains, entremêla leurs doigts. De nouveau, il lui parla, sans la rassurer vraiment, posant les mêmes questions que celles qui tournaient en elle depuis longtemps déjà. Il voulait l’emmener, partir avec elle. Elle secoua la tête, doucement, faiblement.
- Je ne peux pas faire ça … Isaac, ils comptent sur moi, ils ont besoin de moi. Ils m’aiment Isaac, ils m’aiment vraiment … S’ils veulent savoir qui vous êtes, c’est pour pouvoir se réjouir avec moi de mon bonheur. S’ils savent que vous êtes là, jamais ils ne tenteront plus de me présenter qui que ce soit, ils sauront et … Et ça devrait leur suffire car ils sauront que je suis … avec vous, et … Heureuse de l’être et … Oh Isaac ! Lorsque … Lorsque j’ai disparu, lorsque j’étais avec vous, ils n’ont jamais pensé à me remplacer, ils n’y ont pas même … pas même pensé. Lors de la Fête de la Créativité, chacun d’entre eux a envoyé un message aux Dieux pour moi. Ils n’envisagent pas de me remplacer. Mon départ … mon départ serait comme leur donner à tous un coup de couteau je … je ne peux pas faire ça. Je leur ferais tant de mal … Personne n’est prêt à mon départ, et personne n’est formé à ma succession … Personne ne sait rien sur la situation du pays, je ne peux pas les laisser ainsi, Isaac, c’est impossible …
Elle fit une pause, tentant de retrouver un peu du souffle qu’elle avait très court, à cause de l’émotion qui la submergeait. Elle passa une main lasse sur son visage.
- Ils m’aiment Isaac, ils ne veulent que mon bonheur … Je ne peux choisir entre eux et vous … Le mariage n’a pas d’autre intérêt pour moi que de pouvoir vous protéger. On ne tentera jamais de nuire par une application des lois à un roi. Mais nous ne sommes pas forcés de nous marier, il n’y a pas de lois et …
Elle soupira, tentant d’essuyer ses larmes, en vain, puisque celles-ci coulaient toujours.
- Ils accepteront parce qu’ils n’ont pas d’autres choix … Je vous ai choisi, Isaac. Vous. Ils veulent savoir, et ils sauront, si vous acceptez mais …
De nouveau elle soupira, désespérée.
- Cela risque effectivement de nous forcer, non à pas à nous marier, ni à …
Elle pensait « avoir un enfant » mais n’arrivait pas à formuler ceci : ça impliquait trop de choses … avant. Et après. ET d'un coté, tout au fond, elle avait conscience qu'ils risquaient d'y être contraint, au bout d'un moment. Mais cela la terrorisait. Alors elle continua, la voix étranglée, une main entre les siennes, des larmes plein le visage.
- Mais … à vivre … ici. Je … refuse que vous vous y forciez pour eux et … Si vous préférez partir maintenant je … comprendrai.
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Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Jeu 1 Oct 2015 - 19:26
Il l'écouta, encore une fois, sagement. Cela devenait une mauvaise habitude. Il n'aimait pas ses arguments mais ils étaient en concordance avec le raisonnement minosien. C'était sans doute pour cela qu'il ne les aimait pas. Poussant un soupir, Isaac finit par se relever et tourna le dos à Beldura. Il réfléchissait.
Est ce que ça valait vraiment le coup? Est ce qu'il devait vraiment mettre fin à sa vie sur Cruor qui était, certes, mouvementée mais qui lui convenait parfaitement, juste pour une femme ? Et une Reine qui plus est? Le pouvoir n'avait jamais intéressé Isaac, cela impliquait trop de responsabilités qui lui donnaient mal à la tête rien que d'y penser. Il n'aurait absolument pas sa place dans ce palais. Il ne supporterait pas de voir les Minosiens tous les jours, s'étalant dans leur niaiserie. Il ne supporterait pas de croiser régulièrement cette espèce de lézard insignifiant qui osait prétendre à la protection de Beldura.
Il se passa les mains sur le visage, se frottant les yeux. Et le mariage alors! Il n'était pas un homme bon à marier. Cela était trop contraignant. Et puis cela commençait par le mariage et après ils allaient leur demander des enfants...Et puis quoi encore!
Mais en même temps...Maintenant qu'elle était entrée dans sa vie, sa deuxième vie qui plus est, est ce qu'il pouvait la faire aussi simplement disparaitre? Il avait l'impression qu'elle le rendait tellement meilleur...Mais avait il besoin d'être meilleur pour exister? Elle disait qu'elle comprendrait s'il partait mais, au vu de son état, elle n'était absolument pas prête à comprendre. Et est ce que partir était le bon choix? Il poussa un nouveau soupir et rentra ses mains dans ses poches.
" Bien."
Il retourna s'accouder à la fenêtre. Ces imbéciles n'avaient toujours pas bougé...Évidemment.
"Mettons les au courant. Je ferai ramener mes affaires dans la semaine."
Est ce que ça valait vraiment le coup? Est ce qu'il devait vraiment mettre fin à sa vie sur Cruor qui était, certes, mouvementée mais qui lui convenait parfaitement, juste pour une femme ? Et une Reine qui plus est? Le pouvoir n'avait jamais intéressé Isaac, cela impliquait trop de responsabilités qui lui donnaient mal à la tête rien que d'y penser. Il n'aurait absolument pas sa place dans ce palais. Il ne supporterait pas de voir les Minosiens tous les jours, s'étalant dans leur niaiserie. Il ne supporterait pas de croiser régulièrement cette espèce de lézard insignifiant qui osait prétendre à la protection de Beldura.
Il se passa les mains sur le visage, se frottant les yeux. Et le mariage alors! Il n'était pas un homme bon à marier. Cela était trop contraignant. Et puis cela commençait par le mariage et après ils allaient leur demander des enfants...Et puis quoi encore!
Mais en même temps...Maintenant qu'elle était entrée dans sa vie, sa deuxième vie qui plus est, est ce qu'il pouvait la faire aussi simplement disparaitre? Il avait l'impression qu'elle le rendait tellement meilleur...Mais avait il besoin d'être meilleur pour exister? Elle disait qu'elle comprendrait s'il partait mais, au vu de son état, elle n'était absolument pas prête à comprendre. Et est ce que partir était le bon choix? Il poussa un nouveau soupir et rentra ses mains dans ses poches.
" Bien."
Il retourna s'accouder à la fenêtre. Ces imbéciles n'avaient toujours pas bougé...Évidemment.
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Jeu 1 Oct 2015 - 19:58
Il se leva dans un soupir, puis lui tourna le dos. Elle sentait venir l’instant où il partait. Elle tenta de se raisonner. Ce n’était peut-être pas si grave, elle s’en remettrait très certainement et puis … Non. Elle serait juste un fantôme errant sans but. Comme avant, en pire. Elle le vit se passer les mains sur le visage, silencieusement, alors que ses larmes coulaient sur son joli minois, déformé par l’angoisse, la peur, la tristesse aussi. Son souffle heurté état de plus en plus difficile, il y avait comme une oppression sur sa poitrine menue. Une douleur.
Puis soudain, il parla.
Elle eut comme un gros froid, un énorme glaçon dans les poumons. Comme si tout s’arrêtait. Mêmes ses larmes s’arrêtèrent un instant avant de reprendre. Elle était assommée. Sonnée.
Elle cligna des yeux, de ces yeux rougis. Elle aurait voulu se lever, aller le rejoindre. Mais ses jambes ne répondaient plus, ni ses bras, ni plus rien.
Les larmes coulaient de nouveau.
Puis elle parla de nouveau, d’une voix blanche, minuscule, sans air.
- Vous êtes … sûr ? Je … Je ne peux pas garantir leur réaction si vous … changez d’avis et …
*Je vous aime tant, Isaac. Je vous aime … tant.*
Elle avait l’air d’une toute petite chose minuscule, perdue, blanche, si blanche, livide, perdue dans une marée vert pâle et rousse. Fragile. A la merci de tout. Incroyablement fragile. Incroyablement perdue.
Puis soudain, il parla.
Elle eut comme un gros froid, un énorme glaçon dans les poumons. Comme si tout s’arrêtait. Mêmes ses larmes s’arrêtèrent un instant avant de reprendre. Elle était assommée. Sonnée.
Elle cligna des yeux, de ces yeux rougis. Elle aurait voulu se lever, aller le rejoindre. Mais ses jambes ne répondaient plus, ni ses bras, ni plus rien.
Les larmes coulaient de nouveau.
Puis elle parla de nouveau, d’une voix blanche, minuscule, sans air.
- Vous êtes … sûr ? Je … Je ne peux pas garantir leur réaction si vous … changez d’avis et …
*Je vous aime tant, Isaac. Je vous aime … tant.*
Elle avait l’air d’une toute petite chose minuscule, perdue, blanche, si blanche, livide, perdue dans une marée vert pâle et rousse. Fragile. A la merci de tout. Incroyablement fragile. Incroyablement perdue.
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Jeu 1 Oct 2015 - 20:31
Est ce qu'elle le questionnait vraiment sur la décision qu'il venait de prendre? Elle ne pouvait pas prendre l'information comme elle venait? Non, évidemment...Elle doutait plus facilement que lui, ce qui n'était pas bien difficile en soi. Mais après tout, vivre au palais aurait sans doute des avantages. Déjà, il pourrait la voir tous les jours. Et Cynn arrêterait de le contrarier avec son attitude soit disant pas convenable. Et puis il n'aurait plus vraiment besoin de travailler. Quoique son travail lui manquerait peut être. Il est toujours très drôle de parcourir la nature à la recherche de sa victime.
Beldura semblait toujours aussi le choc et pourtant, il n'était sans doute pas le mieux placé pour la rassurer. Après tout, son choix était relativement forcé, il ne voulait pas vivre sur Minos mais cela était sans doute mieux que de finir sa relation avec la jeune femme.
" Oh croyez moi, quand vous me verrez dans votre lit tous les soirs, c'est vous qui changerait d'avis la première."
Il eut un rire. Il commençait à se montrer assez impatient sur ce point là de leur relation et s'il la voyait tous les jours, cette impatience n'allait clairement pas se calmer.
"Je suis sûr de moi, dans le sens où cette décision est la meilleure à prendre dans le cas présent. "
Beldura semblait toujours aussi le choc et pourtant, il n'était sans doute pas le mieux placé pour la rassurer. Après tout, son choix était relativement forcé, il ne voulait pas vivre sur Minos mais cela était sans doute mieux que de finir sa relation avec la jeune femme.
" Oh croyez moi, quand vous me verrez dans votre lit tous les soirs, c'est vous qui changerait d'avis la première."
Il eut un rire. Il commençait à se montrer assez impatient sur ce point là de leur relation et s'il la voyait tous les jours, cette impatience n'allait clairement pas se calmer.
"Je suis sûr de moi, dans le sens où cette décision est la meilleure à prendre dans le cas présent. "
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Jeu 1 Oct 2015 - 20:57
Elle eut un petit rire nerveux entre ses larmes. Il est vrai que le sujet du lit était toujours assez … sensible. Elle était incapable de faire autre chose que le laisser faire, comme elle avait toujours fait. Elle ne tremblait pas, ne pleurait pas, se séparait juste d’elle-même pour regarder la scène, spectatrice impuissante.
Elle tenta ensuite de se calmer, respirant doucement, alternant son regard entre lui et le sol. Puis elle finit par se fixer sur lui. Elle tremblait. Beaucoup. Son corps tout entier était secoué de spasmes, entre sanglots, stress, fatigue, peur, émotion. Il aurait fallu sortir. Elle posa ses pieds au sol, et tenta de se lever. Elle poussa sur ses bras. Et retomba. Souffla. Retenta. Retomba. Ses tremblements s’accentuèrent. Elle le regarda.
- Il faudrait qu’on sorte, mais …
De nouveau, il y eut ce rire nerveux. S’ils la voyaient comme ça, ils allaient supputer on ne sait quoi. Elle était bien trop mal pour sortir.
- Je … Je peux venir dans vos bras ?
Elle ne le regardait pas en disant ceci. Ce n’était pas dans leurs habitudes, mais là, elle sentait que c’était l’une des seules choses qui pourraient la calmer assez pour leur permettre de sortir, sans qu’une monstruosité ne soit soupçonnée. Sa voix était minuscule.
Elle tenta ensuite de se calmer, respirant doucement, alternant son regard entre lui et le sol. Puis elle finit par se fixer sur lui. Elle tremblait. Beaucoup. Son corps tout entier était secoué de spasmes, entre sanglots, stress, fatigue, peur, émotion. Il aurait fallu sortir. Elle posa ses pieds au sol, et tenta de se lever. Elle poussa sur ses bras. Et retomba. Souffla. Retenta. Retomba. Ses tremblements s’accentuèrent. Elle le regarda.
- Il faudrait qu’on sorte, mais …
De nouveau, il y eut ce rire nerveux. S’ils la voyaient comme ça, ils allaient supputer on ne sait quoi. Elle était bien trop mal pour sortir.
- Je … Je peux venir dans vos bras ?
Elle ne le regardait pas en disant ceci. Ce n’était pas dans leurs habitudes, mais là, elle sentait que c’était l’une des seules choses qui pourraient la calmer assez pour leur permettre de sortir, sans qu’une monstruosité ne soit soupçonnée. Sa voix était minuscule.
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Jeu 1 Oct 2015 - 21:22
Il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel en entendant sa requête. Comment pouvait-elle encore lui demander la permission pour ce genre de chose? Elle n'avait pas besoin de son autorisation. Il s'approcha d'elle, la surplombant de sa grande taille. C'est vrai qu'elle semblait en très mauvais état. Elle tremblait de tout son être et semblait même être secouée de spasme. Isaac s'agenouilla à son niveau et l'enlaça tendrement.
Il n'était clairement pas prêt à un tel engagement. Mais il n'avait plus le choix désormais, s'il voulait rester avec elle. Il la sentait, toute menue, trembler contre lui et hoqueter à cause des larmes. Il ne lui en fallait pas plus pour avoir envie d'elle. Mais ce n'était clairement ni le moment ni l'endroit. Il embrassa doucement son cou, guettant le moment où elle se serait enfin calmée.
" C'est quand vous voulez"
Dans quelle folie était-il entrain de s'engager?
[c'est court, navrée ><]
Il n'était clairement pas prêt à un tel engagement. Mais il n'avait plus le choix désormais, s'il voulait rester avec elle. Il la sentait, toute menue, trembler contre lui et hoqueter à cause des larmes. Il ne lui en fallait pas plus pour avoir envie d'elle. Mais ce n'était clairement ni le moment ni l'endroit. Il embrassa doucement son cou, guettant le moment où elle se serait enfin calmée.
" C'est quand vous voulez"
Dans quelle folie était-il entrain de s'engager?
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Ven 2 Oct 2015 - 11:22
[Oh, mais ne t’en fais pas … ]
Il s’approcha lentement d’elle, avant de se baisser, et de, tendrement, l’entourer de ses bras, de sa chaleur, de sa force, la ramenant contre lui, presque à la porter finalement. Elle ferma les yeux, et se laissa aller dans cette étreinte, glissant autour du coup du Revenu ses bras minces. Juste le fait d’être là, les yeux fermés, dans ses bras, l’apaisait déjà. Doucement, il embrassa sn cou, alors que peu à peu, sa respiration retrouvait un rythme plus normal. Elle hocha la tête, avec une sorte de gémissement étouffé à ses paroles. Lentement, très lentement, elle parvint à se calmer. Ses tremblement diminuèrent, puis cessèrent, tout comme ses hoquets, et ses larmes. Ils restèrent un certain temps ainsi. Elle se sentait en sécurité dans les bras d’Isaac. Rares avaient été les fois où elle avait eu cette sensation. Elle l’aimait. Elle l’aimait à un point fou.
Et elle ne le lui avait jamais dit.
Elle détacha ses bras du cou de son amant, et l’embrassa.
- Je …
Non. Elle ne parvenait pas à le formuler.
- Merci.
Elle parvint à se lever, et il se leva avec elle.
- Allons-y.
Disant cela, elle glissa sa main dans la sienne, celle qui était vraie, et serra. Elle avait tant besoin de lui, de sa force, pour oser sortir sur le balcon, face à un peuple en colère qui grondait sous ses fenêtres.
La reine prit une grande inspiration, puis marcha vers les fenêtres, dont elle écarta les rideaux. A cet instant, ses longs cheveux roux lâchés dégringolant, cascade de feu, dans son dos, vêtue d’une robe vert pâle peu ornée s’élargissant dès sa taille mince soulignée, épiant derrière le rideau, tenant la main de l’homme qu’elle aimait, elle ressemblait à une jeune fille de son âge, qui guettait avec angoisse le retour de ses parents.
Puis, elle se redressa, et ouvrit en grand les rideaux de la salle, inondant celle-ci de soleil, et provoquant un instant de flottement dans la foule. En pleine lumière, elle avait soudain l’air d’une apparition divine.
Elle ouvrit les fenêtres, et toujours accrochée à la main d’Isaac, elle sortit, avec lui, sur le balcon dédié aux Annonces, devant eux, devant son peuple rassemblé. Elle paraissait calme, décidée, son visage calme, doux, les regardant, paraissant même regarder chacun d’entre eux avec tendresse. Elle était royale, noble. Intérieurement, pourtant, elle tremblait, liquéfiée. Si elle restait silencieuse, c’est car sa voix était partie se cacher tout au fond d’elle, coupée. Eux ne pouvaient sentir sa tension, mais son partenaire lui devait sentir ses légers tremblements de petite feuille morte dans le vent d’automne. Il devait aussi sentir sa main fine presser la sienne, s’y arrimer comme on arrimerait une barque à un port, à s’en faire blanchir toutes les jointures, à s’en faire mal. Elle se servait de lui comme d’une béquille, rempart contre la foule qui la terrorisait.
Cette foule, soudain silencieuse, comme morte.
Antoine avait guetté chacun des mouvements de sa très chère Reine. Il avait observé bouger les rideaux, les avait surtout observés ne pas bouger. Il n’avait jamais faibli dans sa détermination, ne s’était pas laissé flancher, malgré la faim, puisqu’il avait déjà sauté son repas du midi. Puis, la Reine, leur Reine, sa Reine était apparue derrière la fenêtre. Elle était haute, et ils ne voyaient personne avec elle. La foule se tut. Antoine la trouvait belle. Elle ouvrit la fenêtre et sortit. Le soleil brillait sur sa magnifique chevelure, flot de lave libérée, qui le fascinait tant. Elle ne portait pas de couronne, et n’en avait pas besoin. Il se dégageait d’elle une autorité naturelle, étrange mélange de sa fragilité, de sa beauté, de son intelligence, de sa douceur, de sa force et de leur amour pour elle. Ils la regardaient, fascinés, oubliant un instant de regarder celui à ses côtés.
C’était bien là un homme, un homme immense, qui paraissant encore plus grand par sa minceur et sa carrure athlétique. Il semblait totalement la dominer de sa grande taille. Sa peau pâle, si pâle, était mise en valeur par des cheveux de jais coupés courts, très lisses et brillants sous le soleil. De si loin, il distinguait pourtant des traits réguliers et fins, un nez très droits, et des yeux d’ambre. Vêtu de noir, l’inconnu semblait tenir la main de leur vénérée Reine et les regardait, dur.
Il lui semblait l’avoir déjà vu. Mais où ? Où ? Où avait-il pu voir ce visage, singulier de beauté froide ? Ce fut sa voisine qui, dans un souffle lui donna la réponse :
- Grands Rois … Isaac Eksezkiel …
C’était un souffle horrifié. Contrairement à toutes les rumeurs, ce n’était pas un de ses libérateurs qu’avait choisi la jeune reine. Non. C’était son tortionnaire. Oui, c’était bien l’homme des affiches, celui dont la tête avait été mise à prix, quelques mois auparavant. L’homme qui la leur avait ravie, un mois. Et …
Et Antoine regarda sa Reine, à l’instant où son regard s’emplissait d’angoisse. Elle les regardait, et il vit qu’elle les craignait, eux, qui l’aimaient tant, qu’elle craignait leur réaction, comme une adolescente aurait craint la réaction de ses parents lors de la présentation de son petit ami. Elle semblait diminuer, devenir toute petite, vouloir disparaitre face à leur silence pesant. Et Antoine se dit que si elle l’avait choisi, et osait le leur présenter, c’est qu’il avait quelque chose. Quoi, il l’ignorait. Mais si elle l’aimait, ils n’avaient rien, non, rien à dire.
Alors, Antoine poussa un cri de joie, suivi, repris, devant une acclamation générale de la foule massée.
« Vive la Reine ! Vive Beldura Glow ! Longue vie à notre Reine ! »
S’y mêlaient des cris d’amour, des vœux de bonheur pour le couple, de bienvenue pour celui qu'ils considéraient déjà comme leur futur roi, des acclamations nombreuses et variées.
Beldura Glow, du haut de son balcon, sourit, et serra la main d’Isaac, les yeux pleins de larmes, statufiée par cette réaction, pétrifiée par l’amour que son peuple lui portait, attendant d’Isaac une réaction, puisque son cerveau lui semblait tourner à vide.
Il s’approcha lentement d’elle, avant de se baisser, et de, tendrement, l’entourer de ses bras, de sa chaleur, de sa force, la ramenant contre lui, presque à la porter finalement. Elle ferma les yeux, et se laissa aller dans cette étreinte, glissant autour du coup du Revenu ses bras minces. Juste le fait d’être là, les yeux fermés, dans ses bras, l’apaisait déjà. Doucement, il embrassa sn cou, alors que peu à peu, sa respiration retrouvait un rythme plus normal. Elle hocha la tête, avec une sorte de gémissement étouffé à ses paroles. Lentement, très lentement, elle parvint à se calmer. Ses tremblement diminuèrent, puis cessèrent, tout comme ses hoquets, et ses larmes. Ils restèrent un certain temps ainsi. Elle se sentait en sécurité dans les bras d’Isaac. Rares avaient été les fois où elle avait eu cette sensation. Elle l’aimait. Elle l’aimait à un point fou.
Et elle ne le lui avait jamais dit.
Elle détacha ses bras du cou de son amant, et l’embrassa.
- Je …
Non. Elle ne parvenait pas à le formuler.
- Merci.
Elle parvint à se lever, et il se leva avec elle.
- Allons-y.
Disant cela, elle glissa sa main dans la sienne, celle qui était vraie, et serra. Elle avait tant besoin de lui, de sa force, pour oser sortir sur le balcon, face à un peuple en colère qui grondait sous ses fenêtres.
La reine prit une grande inspiration, puis marcha vers les fenêtres, dont elle écarta les rideaux. A cet instant, ses longs cheveux roux lâchés dégringolant, cascade de feu, dans son dos, vêtue d’une robe vert pâle peu ornée s’élargissant dès sa taille mince soulignée, épiant derrière le rideau, tenant la main de l’homme qu’elle aimait, elle ressemblait à une jeune fille de son âge, qui guettait avec angoisse le retour de ses parents.
Puis, elle se redressa, et ouvrit en grand les rideaux de la salle, inondant celle-ci de soleil, et provoquant un instant de flottement dans la foule. En pleine lumière, elle avait soudain l’air d’une apparition divine.
Elle ouvrit les fenêtres, et toujours accrochée à la main d’Isaac, elle sortit, avec lui, sur le balcon dédié aux Annonces, devant eux, devant son peuple rassemblé. Elle paraissait calme, décidée, son visage calme, doux, les regardant, paraissant même regarder chacun d’entre eux avec tendresse. Elle était royale, noble. Intérieurement, pourtant, elle tremblait, liquéfiée. Si elle restait silencieuse, c’est car sa voix était partie se cacher tout au fond d’elle, coupée. Eux ne pouvaient sentir sa tension, mais son partenaire lui devait sentir ses légers tremblements de petite feuille morte dans le vent d’automne. Il devait aussi sentir sa main fine presser la sienne, s’y arrimer comme on arrimerait une barque à un port, à s’en faire blanchir toutes les jointures, à s’en faire mal. Elle se servait de lui comme d’une béquille, rempart contre la foule qui la terrorisait.
Cette foule, soudain silencieuse, comme morte.
Antoine avait guetté chacun des mouvements de sa très chère Reine. Il avait observé bouger les rideaux, les avait surtout observés ne pas bouger. Il n’avait jamais faibli dans sa détermination, ne s’était pas laissé flancher, malgré la faim, puisqu’il avait déjà sauté son repas du midi. Puis, la Reine, leur Reine, sa Reine était apparue derrière la fenêtre. Elle était haute, et ils ne voyaient personne avec elle. La foule se tut. Antoine la trouvait belle. Elle ouvrit la fenêtre et sortit. Le soleil brillait sur sa magnifique chevelure, flot de lave libérée, qui le fascinait tant. Elle ne portait pas de couronne, et n’en avait pas besoin. Il se dégageait d’elle une autorité naturelle, étrange mélange de sa fragilité, de sa beauté, de son intelligence, de sa douceur, de sa force et de leur amour pour elle. Ils la regardaient, fascinés, oubliant un instant de regarder celui à ses côtés.
C’était bien là un homme, un homme immense, qui paraissant encore plus grand par sa minceur et sa carrure athlétique. Il semblait totalement la dominer de sa grande taille. Sa peau pâle, si pâle, était mise en valeur par des cheveux de jais coupés courts, très lisses et brillants sous le soleil. De si loin, il distinguait pourtant des traits réguliers et fins, un nez très droits, et des yeux d’ambre. Vêtu de noir, l’inconnu semblait tenir la main de leur vénérée Reine et les regardait, dur.
Il lui semblait l’avoir déjà vu. Mais où ? Où ? Où avait-il pu voir ce visage, singulier de beauté froide ? Ce fut sa voisine qui, dans un souffle lui donna la réponse :
- Grands Rois … Isaac Eksezkiel …
C’était un souffle horrifié. Contrairement à toutes les rumeurs, ce n’était pas un de ses libérateurs qu’avait choisi la jeune reine. Non. C’était son tortionnaire. Oui, c’était bien l’homme des affiches, celui dont la tête avait été mise à prix, quelques mois auparavant. L’homme qui la leur avait ravie, un mois. Et …
Et Antoine regarda sa Reine, à l’instant où son regard s’emplissait d’angoisse. Elle les regardait, et il vit qu’elle les craignait, eux, qui l’aimaient tant, qu’elle craignait leur réaction, comme une adolescente aurait craint la réaction de ses parents lors de la présentation de son petit ami. Elle semblait diminuer, devenir toute petite, vouloir disparaitre face à leur silence pesant. Et Antoine se dit que si elle l’avait choisi, et osait le leur présenter, c’est qu’il avait quelque chose. Quoi, il l’ignorait. Mais si elle l’aimait, ils n’avaient rien, non, rien à dire.
Alors, Antoine poussa un cri de joie, suivi, repris, devant une acclamation générale de la foule massée.
« Vive la Reine ! Vive Beldura Glow ! Longue vie à notre Reine ! »
S’y mêlaient des cris d’amour, des vœux de bonheur pour le couple, de bienvenue pour celui qu'ils considéraient déjà comme leur futur roi, des acclamations nombreuses et variées.
Beldura Glow, du haut de son balcon, sourit, et serra la main d’Isaac, les yeux pleins de larmes, statufiée par cette réaction, pétrifiée par l’amour que son peuple lui portait, attendant d’Isaac une réaction, puisque son cerveau lui semblait tourner à vide.
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Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Beldura Glow
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Ven 2 Oct 2015 - 19:42
Je vous hais. Je vous hais tous.
Isaac n'accorda pas un sourire au peuple rassemblé sous le balcon royal. Beldura serrait très fort sa main, sans doute rongée par le stress, et il la laissa faire. Evidemment que ces imbéciles avaient eu un tête horrifiée en le voyant. Ils l'avaient reconnu. Il était celui qui avait enlevé leur précieuse Reine et qui lui avait fait subir mille et un tourments. Et pourtant...Pourtant ils finirent par les acclamer. Ils félicitaient Beldura et lui souhaitait la bienvenue, à lui qu'ils ne connaissaient pas ou seulement pour ses crimes.
Cela lui donnait envie de vomir.
Mais il ne réagit pas, retenant toutes les diatribes qui tournaient dans sa bouche. Il passa un bras autour de la taille de la jeune femme et l'attira contre lui, provoquant encore plus d'acclamations dans la foule. Il ne retint pas un soupir désespéré, que seule Beldura allait entendre de toute façon.
"Qu'est ce que je ne fais pas par amour..." dit-il, plus pour lui que pour elle.
Comment pouvaient-ils être heureux de la situation? Enfin! Il était son tortionnaire, son kidnappeur...Il n'était pas le prince charmant dont ils rêvaient sans doute tous d'avoir pour Roi! Il n'était rien de tout cela, ils auraient du rester dans l'horreur et ne même pas envisager ressentir la joie à un seul moment. Il les détestait tellement. Puis il se pencha pour embrasser tendrement la jeune Reine, provoquant les rires gênés de certains et les soupirs rêveurs des autres.
" Voilà, ils savent. On peut se retirer maintenant?" lâcha-t-il sur un ton sec, à la fin de son baiser.
Il en avait déjà marre de les entendre si heureux. Il se demandait bien comment il allait les faire pour supporter leur niaiserie tous les jours.
- Beldura GlowMinosien.ne
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Ven 2 Oct 2015 - 20:26
Il la serra contre lui, et elle crut sentir quelque chose en elle s’embraser. Elle l’aimait, c’était lui. Lui, et lui seul. Et cette fois … cette fois plus besoin de se cacher. Cette fois, tous savaient.
Il venait de prononcer le mot amour.
Le brasier augmenta, alors qu’elle se détendait. Qui sait ce qui, demain serait dans les journaux ? qui sait ce que pensait réellement cette foule ? Qui sait ce que pensait Isaac lui-même ? Comment vivrait-il, ici ? Comment ferait-il ? Il y avait tat de questions qu’elle ne s’était jamais posées, qu’ils ne s’étaient jamais posées. Oh certes ce ne serait pas simple et …
Il l’embrassa.
Au fond d’elle, on lui souffla que s’il l’embrassait toujours ainsi, ce serait toujours simple.
Il lui parla, et elle lui adressa un sourire rayonnant. C’était un instant rare ; peut-être n’avait-elle jamais souri ainsi. Elle l’aimait, et on l’acceptait. Plus de prétendant, plus de harcèlement à propos du mariage. Plus rien.
Lui.
Juste lui.
Elle se colla à lui un instant, pour mieux finir leur étreinte.
- Oui, chuchota-t-elle.
Avant que de rentrer, elle se tourna une dernière fois vers son peuple, leur sourit, les salua de la main. Puis, ils rentrèrent.
La salle du trône était belle, lumineuse. A peine entrés, Belle se jeta dans les bras de l’homme qu’elle aimait, et l’embrassa, sur la pointe des pieds, ses bras autour de son cou, ses mains dans ses cheveux coupés courts, mais plus ras. Des larmes de joie perlaient au coin de ses yeux, suspendues dans ses cils, attrapant un instant la lumière du soleil.
- Merci, souffla-t-elle. Merci mille fois …
Et de nouveau elle l’embrassa, tendre et passionnée pourtant, follement amoureuse. Les questions avaient arrêté de tourbillonner pour laisser place à cette seule certitude : ils s’aimaient, et, dorénavant, ils étaient ensemble. Il ne partirait plus, ne la laisserait plus seule.
Oh, bien sûr, les questions reviendraient. Bien sûr, bien sûr. Mais Belle savourait cet instant, leur instant, la foule calmée, et le palais encore désert ou presque. Ils étaient seuls, avaient droit à une parenthèse tranquille, douce aussi. Ils réfléchiraient un peu plus tard. Un tout petit peu plus tard, lorsqu’elle aurait cessé d’éclabousser de bonheur, lorsque ses yeux auraient cessé de bruler, et de paraitre jeune fille normale.
Il venait de prononcer le mot amour.
Le brasier augmenta, alors qu’elle se détendait. Qui sait ce qui, demain serait dans les journaux ? qui sait ce que pensait réellement cette foule ? Qui sait ce que pensait Isaac lui-même ? Comment vivrait-il, ici ? Comment ferait-il ? Il y avait tat de questions qu’elle ne s’était jamais posées, qu’ils ne s’étaient jamais posées. Oh certes ce ne serait pas simple et …
Il l’embrassa.
Au fond d’elle, on lui souffla que s’il l’embrassait toujours ainsi, ce serait toujours simple.
Il lui parla, et elle lui adressa un sourire rayonnant. C’était un instant rare ; peut-être n’avait-elle jamais souri ainsi. Elle l’aimait, et on l’acceptait. Plus de prétendant, plus de harcèlement à propos du mariage. Plus rien.
Lui.
Juste lui.
Elle se colla à lui un instant, pour mieux finir leur étreinte.
- Oui, chuchota-t-elle.
Avant que de rentrer, elle se tourna une dernière fois vers son peuple, leur sourit, les salua de la main. Puis, ils rentrèrent.
La salle du trône était belle, lumineuse. A peine entrés, Belle se jeta dans les bras de l’homme qu’elle aimait, et l’embrassa, sur la pointe des pieds, ses bras autour de son cou, ses mains dans ses cheveux coupés courts, mais plus ras. Des larmes de joie perlaient au coin de ses yeux, suspendues dans ses cils, attrapant un instant la lumière du soleil.
- Merci, souffla-t-elle. Merci mille fois …
Et de nouveau elle l’embrassa, tendre et passionnée pourtant, follement amoureuse. Les questions avaient arrêté de tourbillonner pour laisser place à cette seule certitude : ils s’aimaient, et, dorénavant, ils étaient ensemble. Il ne partirait plus, ne la laisserait plus seule.
Oh, bien sûr, les questions reviendraient. Bien sûr, bien sûr. Mais Belle savourait cet instant, leur instant, la foule calmée, et le palais encore désert ou presque. Ils étaient seuls, avaient droit à une parenthèse tranquille, douce aussi. Ils réfléchiraient un peu plus tard. Un tout petit peu plus tard, lorsqu’elle aurait cessé d’éclabousser de bonheur, lorsque ses yeux auraient cessé de bruler, et de paraitre jeune fille normale.
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Beldura Glow
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Ven 2 Oct 2015 - 20:58
Enfin, ils se détournèrent de cette foule imbécile. Isaac se sentait soulagé et pressa même un peu Beldura pour pouvoir retourner plus vite dans la salle du conseil. Quelle ne fut pas sa surprise quand la jeune femme se jeta à son cou pour l'embrasser passionnément. Dans ses souvenirs, elle n'avait jamais fait preuve d'autant de ferveur. Cela n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire.
Il la trouvait si belle, si désirable...Comment pouvait-on résister à une femme comme ça? Ses cheveux flamboyants son visage, aux traits si harmonieux, aux yeux si brûlants...Il continua leur baiser, évidemment, la poussant contre la table de la salle du trône. Il se servit de sa grande taille pour la forcer à s'allonger sur cette table immense, s'appuyant sur ses avants bras pour rester au dessus d'elle sans interrompre ni leur baiser ni leur étreinte.
Puis ses mains décidèrent d'être plus baladeuses et vinrent s'égarer avec douceur sur la poitrine, la taille frêle, les cuisses de sa jolie compagne. Sa bouche alla s'aventurer dans le cou gracile de la jeune femme, descendant petit à petit vers sa clavicule et son décolleté.
Avec n'importe quelle autre femme, il aurait déjà arraché cette robe futile et fait ce qu'il avait à faire mais il tenait pas une parfaite inconnue dans ses bras. Cette fois, il avait contre lui une femme bien plus précieuse que toutes celles qu'il avait déjà connu. Alors il guettait ses réactions, il guettait le moment où elle deviendrait complètement inerte, moment qui signifierait qu'il s'arrêterait. Mais pour l'instant, ils n'en étaient pas arriver là.
Alors il continuait. Embrassant sa nuque, son menton, sa bouche, il s'était déjà pourtant glissé entre ses jambes, ses mains caressant doucement les cuisses fines de la demoiselle. Elle semblait tellement menue, tellement minuscule sous lui, qui la dominait de toute sa grande taille.
La foule s'était dispersée et le palais semblait vide. Il n'y avait qu'elle et lui, qui brûlait d'envie pour elle et qui n'avait pas envie de stopper cette étreinte. Mais il se rappela encore une fois de la créature fragile qu'il tenait contre lui alors ses mains quittèrent les jambes de la jeune fille et il appuya de nouveau ses avants bras de chaque côté de la tête rousse pour l'embrasser doucement, essayant pour une fois de se montrer rassurant. Il ne voulait plus l'effrayer. Il voulait juste être avec elle.
Il la trouvait si belle, si désirable...Comment pouvait-on résister à une femme comme ça? Ses cheveux flamboyants son visage, aux traits si harmonieux, aux yeux si brûlants...Il continua leur baiser, évidemment, la poussant contre la table de la salle du trône. Il se servit de sa grande taille pour la forcer à s'allonger sur cette table immense, s'appuyant sur ses avants bras pour rester au dessus d'elle sans interrompre ni leur baiser ni leur étreinte.
Puis ses mains décidèrent d'être plus baladeuses et vinrent s'égarer avec douceur sur la poitrine, la taille frêle, les cuisses de sa jolie compagne. Sa bouche alla s'aventurer dans le cou gracile de la jeune femme, descendant petit à petit vers sa clavicule et son décolleté.
Avec n'importe quelle autre femme, il aurait déjà arraché cette robe futile et fait ce qu'il avait à faire mais il tenait pas une parfaite inconnue dans ses bras. Cette fois, il avait contre lui une femme bien plus précieuse que toutes celles qu'il avait déjà connu. Alors il guettait ses réactions, il guettait le moment où elle deviendrait complètement inerte, moment qui signifierait qu'il s'arrêterait. Mais pour l'instant, ils n'en étaient pas arriver là.
Alors il continuait. Embrassant sa nuque, son menton, sa bouche, il s'était déjà pourtant glissé entre ses jambes, ses mains caressant doucement les cuisses fines de la demoiselle. Elle semblait tellement menue, tellement minuscule sous lui, qui la dominait de toute sa grande taille.
La foule s'était dispersée et le palais semblait vide. Il n'y avait qu'elle et lui, qui brûlait d'envie pour elle et qui n'avait pas envie de stopper cette étreinte. Mais il se rappela encore une fois de la créature fragile qu'il tenait contre lui alors ses mains quittèrent les jambes de la jeune fille et il appuya de nouveau ses avants bras de chaque côté de la tête rousse pour l'embrasser doucement, essayant pour une fois de se montrer rassurant. Il ne voulait plus l'effrayer. Il voulait juste être avec elle.
- Beldura GlowMinosien.ne
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Ven 2 Oct 2015 - 21:35
Il l’embrassait, lui rendant son baiser avec au moins autant de passion, de tension que lorsqu’elle avait commencé. Il la fit se déplacer, et elle le suivit, sans résister, sans protester, sans paniquer non plus. Non, elle le suivit volontairement, et si elle n’eut pas le choix de s’allonger ou pas sur la table de la grande salle du conseil, elle ne tenta pas de ne pas s’y allonger, ce qui était déjà énorme. Il restait au-dessus d’elle, alors qu’elle sentait s’accentuer le brasier en elle et s’accélérer son cœur. De plus en plus. Il la surplombait, la dominait totalement. Elle se savait à sa merci, mais étonnamment, elle n’était pas inquiète. Elle n’avait pas peur.
Beldura Glow n’avait pas peur.
Elle ne le lâchait pas, lui rendant, un à un, tous ses baisers. Ses mains commencèrent à s’égarer, il pesait sur elle et sa respiration commença à se hacher, peu à peu, à se faire plus profonde. Sa bouche se sépara de celle de la jeune fille, s’égarant dans son cou, provoquant une chair de poule, la clavicule, déclenchant un frisson, le décoller, enclenchant un soupir. Peu à peu, alors que les baisers remontaient vers sa nuque, et es mains descendaient vers ses cuisses, sa respiration se fit rauque, pas difficile, non, mais rauque.
Elle ne s’étonnait même pas de ne pas paniquer, de ne pas avoir peur, de ne pas devenir spectatrice, de ressentir toutes ces sensations, nouvelles ; non : elle n’y pensait même pas, savourant l’instant, savourant la bouche d’Isaac sur sa peau, savourant son gout dans sa bouche, savourant les mains de l’homme qu’elle aimait sur elle, savourant le toucher de sa peau, elle dont les mains étaient passées sou la chemise d’Isaac et caressaient son dos puissant, du bout des doigts, ou plus franchement.
Autour d’eux, c’était le silence. La foule s'était dispersée et le palais semblait vide. Il n'y avait que lui et elle, qui, pour la première fois, brûlait d'envie pour lui et qui n'avait pas envie de stopper cette étreinte. Elle lui caressait le dos, ce dos immense, une main était allée se perdre dans ses cheveux, alors qu’il mit ses bras autour d’elle, l’embrassant doucement, tendrement. Elle lui rendit cette tendresse les yeux fermés. Ses mains, elles, lui servirent à se rapprocher de lui, comme pour se fondre en lui.
Et, pour la toute première fois de sa vie, elle prit une initiative, lui donnant, quelque part, le feu vert, déboutonnant sa chemise de ses doigts fins, qui tremblaient un peu, de tension, sûrement, de désir aussi. Sa tête lui tournait un peu aussi. Elle l’embrassait avec ferveur, avec passion, comme jamais elle ne l’avait embrassé, comme si elle avait voulu manger ses lèvres. Evidemment, elle ne le mordait, ni ne le griffait, ignorant que ça pouvait procurer du plaisir. Sa respiration était rauque, profonde, entrecoupée, altérée. Elle était un peu maladroite –après tout, c’était la première chemise qu’elle déboutonnait- mais finalement, la chemise fut ouverte. Elle vit les cicatrices, elle vit la main pyrogravée. Elle passa la main dessus, et peu à peu, ses baisers se déportèrent des lèvres de l’homme vers sa mâchoire, puis vers son cou, et enfin, son torse. Elle tremblait un peu, tout son corps semblait brûler, fourmiller. Elle se sentait brûlante, bruler. Elle revint vers ses lèvres, sans cesser de caresser son torse, soupirant sous son étreinte, gémissant presque.
Puis, soudain, un bruit. Une porte, qui claquait, des voix heureuses, chantantes. Le personnel revenait dans le palais. Beldura se figea, bloquée, immobile, statufiée, les yeux grand ouverts. Tout s’était, d’un coup, évanoui. Elle mit sa main à plat sur le torse d’Isaac. Ses grands yeux le fixèrent, le suppliant de cesser, de la libérer. Elle se sentait incapable de faire ça si … Si on pouvait les surprendre.
Beldura Glow n’avait pas peur.
Elle ne le lâchait pas, lui rendant, un à un, tous ses baisers. Ses mains commencèrent à s’égarer, il pesait sur elle et sa respiration commença à se hacher, peu à peu, à se faire plus profonde. Sa bouche se sépara de celle de la jeune fille, s’égarant dans son cou, provoquant une chair de poule, la clavicule, déclenchant un frisson, le décoller, enclenchant un soupir. Peu à peu, alors que les baisers remontaient vers sa nuque, et es mains descendaient vers ses cuisses, sa respiration se fit rauque, pas difficile, non, mais rauque.
Elle ne s’étonnait même pas de ne pas paniquer, de ne pas avoir peur, de ne pas devenir spectatrice, de ressentir toutes ces sensations, nouvelles ; non : elle n’y pensait même pas, savourant l’instant, savourant la bouche d’Isaac sur sa peau, savourant son gout dans sa bouche, savourant les mains de l’homme qu’elle aimait sur elle, savourant le toucher de sa peau, elle dont les mains étaient passées sou la chemise d’Isaac et caressaient son dos puissant, du bout des doigts, ou plus franchement.
Autour d’eux, c’était le silence. La foule s'était dispersée et le palais semblait vide. Il n'y avait que lui et elle, qui, pour la première fois, brûlait d'envie pour lui et qui n'avait pas envie de stopper cette étreinte. Elle lui caressait le dos, ce dos immense, une main était allée se perdre dans ses cheveux, alors qu’il mit ses bras autour d’elle, l’embrassant doucement, tendrement. Elle lui rendit cette tendresse les yeux fermés. Ses mains, elles, lui servirent à se rapprocher de lui, comme pour se fondre en lui.
Et, pour la toute première fois de sa vie, elle prit une initiative, lui donnant, quelque part, le feu vert, déboutonnant sa chemise de ses doigts fins, qui tremblaient un peu, de tension, sûrement, de désir aussi. Sa tête lui tournait un peu aussi. Elle l’embrassait avec ferveur, avec passion, comme jamais elle ne l’avait embrassé, comme si elle avait voulu manger ses lèvres. Evidemment, elle ne le mordait, ni ne le griffait, ignorant que ça pouvait procurer du plaisir. Sa respiration était rauque, profonde, entrecoupée, altérée. Elle était un peu maladroite –après tout, c’était la première chemise qu’elle déboutonnait- mais finalement, la chemise fut ouverte. Elle vit les cicatrices, elle vit la main pyrogravée. Elle passa la main dessus, et peu à peu, ses baisers se déportèrent des lèvres de l’homme vers sa mâchoire, puis vers son cou, et enfin, son torse. Elle tremblait un peu, tout son corps semblait brûler, fourmiller. Elle se sentait brûlante, bruler. Elle revint vers ses lèvres, sans cesser de caresser son torse, soupirant sous son étreinte, gémissant presque.
Puis, soudain, un bruit. Une porte, qui claquait, des voix heureuses, chantantes. Le personnel revenait dans le palais. Beldura se figea, bloquée, immobile, statufiée, les yeux grand ouverts. Tout s’était, d’un coup, évanoui. Elle mit sa main à plat sur le torse d’Isaac. Ses grands yeux le fixèrent, le suppliant de cesser, de la libérer. Elle se sentait incapable de faire ça si … Si on pouvait les surprendre.
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- InvitéInvité
Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Ven 2 Oct 2015 - 22:03
Il n'en revenait pas. Serait-ce ses petites mains fines qu'il sentait dans son dos, le caressant avec timidité? Il se grisa de cette sensation, appréciant cette caresse délicate et des plus agréables. Il continua de l'embrasser, toujours avec la même tendresse, s'étonnant de voir qu'elle ne tremblait pas, qu'elle ne se tétanisait pas.
Et, au moment, où elle commença à déboutonner sa chemise, il comprit. Enfin! Enfin, elle avait envie de lui comme il avait envie d'elle. Alors il la laissa faire, ne voulant en rien interrompre cette initiative. Il s'amusa intérieurement de sa maladresse face à la résistance des boutons mais il n'en dit rien et la laissa faire. Quand le dernier bouton fut ouverte, exposant cicatrices et main pyrogravée, il laissa la chemise tomber sur le côté de la table, n'ayant aucun problème à se montrer torse nu devant elle. Il apprécia sentir ses mains parcourir son torse, sentir ses lèvres si douces parcourir son menton, son cou et même son torse. Evidemment elle tremblait un peu mais ce n'était pas les habituels tremblements de peur qu'il lui connaissait. Alors, quand elle revint à sa bouche, il commença à descendre cette maudite robe, dévoilant un peu plus cette peau qu'il avait envie de dévorer.
Et puis il y avait eu des bruits à l'extérieur de la salle. Cela n'avait pas perturber le Revenu, il se fichait bien d'écouter ce qu'il se passait en dehors de cette salle. Mais ce ne fut pas le cas de sa jolie compagne. Il sentit une main se plaquait et deux yeux qui le fixaient, exprimant une demande muette. Et voilà...C'était le moment idéal et il avait été assassiné par les Minosiens. Sa haine envers ce peuple était décidément très justifiée. Avant de se redresser, il remonta un peu la robe qu'il avait descendu plus tôt et passa un bras dans le dos de la jeune femme pour la faire se relever en même temps que lui. Il attrapa ensuite sa chemise pour l'enfiler et commença à la boutonner.
" J'espère que vous aurez autant de motivation ce soir" lui répondit-il, riant jaune.
Il commençait à se demander si la grève de la faim qui aurait exterminé le peuple de Minos n'aurait pas été plus bénéfique à leur vie, au final.
Et, au moment, où elle commença à déboutonner sa chemise, il comprit. Enfin! Enfin, elle avait envie de lui comme il avait envie d'elle. Alors il la laissa faire, ne voulant en rien interrompre cette initiative. Il s'amusa intérieurement de sa maladresse face à la résistance des boutons mais il n'en dit rien et la laissa faire. Quand le dernier bouton fut ouverte, exposant cicatrices et main pyrogravée, il laissa la chemise tomber sur le côté de la table, n'ayant aucun problème à se montrer torse nu devant elle. Il apprécia sentir ses mains parcourir son torse, sentir ses lèvres si douces parcourir son menton, son cou et même son torse. Evidemment elle tremblait un peu mais ce n'était pas les habituels tremblements de peur qu'il lui connaissait. Alors, quand elle revint à sa bouche, il commença à descendre cette maudite robe, dévoilant un peu plus cette peau qu'il avait envie de dévorer.
Et puis il y avait eu des bruits à l'extérieur de la salle. Cela n'avait pas perturber le Revenu, il se fichait bien d'écouter ce qu'il se passait en dehors de cette salle. Mais ce ne fut pas le cas de sa jolie compagne. Il sentit une main se plaquait et deux yeux qui le fixaient, exprimant une demande muette. Et voilà...C'était le moment idéal et il avait été assassiné par les Minosiens. Sa haine envers ce peuple était décidément très justifiée. Avant de se redresser, il remonta un peu la robe qu'il avait descendu plus tôt et passa un bras dans le dos de la jeune femme pour la faire se relever en même temps que lui. Il attrapa ensuite sa chemise pour l'enfiler et commença à la boutonner.
" J'espère que vous aurez autant de motivation ce soir" lui répondit-il, riant jaune.
Il commençait à se demander si la grève de la faim qui aurait exterminé le peuple de Minos n'aurait pas été plus bénéfique à leur vie, au final.
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Sam 3 Oct 2015 - 0:00
L’accélération de son rythme cardiaque avait changé de ton. Ce n’était plus cette émotion inconnue, étrange, de tout à l’heure, mais de la panique. Elle vit dans son regard la déception, la résignation aussi. Il remonta la robe qu’il avait commencé à descendre, découvrant par-là plus de peau en dessous des épaules qu’elle ne lui en avait jamais montré. Cette fois, cet acte l’avait fait s’enflammer toute entière, torche humaine. Et puis ce bruit, ce bruit … Elle baissa les yeux, alors qu’il la redressait. Il commença à reboutonner sa chemise, et rit jaune. Elle eut un rire nerveux, et l’embrassa tendrement, puis boutonna les boutons restants, en ayant poussé ses doigts. Il fallait bien qu’elle répare ce qu’elle venait de faire.
- Si seulement …
*… c’était si simple.*
Elle eut un sourire mi- contrit, mi- gêné, rougissante. Il ne savait pas ce qu’elle avait vécu ; depuis le soir de l’irruption vaudevillesque d’Angel Dust dans sa chambre, ils n’avaient jamais ré abordé le sujet, comme s’il y avait eu une sorte de parole magique qui risquait de le faire revenir.
De nouveau, elle l’embrassa. Elle aurait préféré passer sa journée avec lui. Toute sa journée. Elle s’éloigna un peu de lui
Il était quinze heures.
Elle passa ses doigts dans ses cheveux, qu’elle rabattit en arrière, et lissa du plat de la main sa robe. Il était temps de reprendre ses fonctions de Reine.
- Vous … pouvez donner les ordres que vous voulez à mes gens. Vos affaires peuvent être là ce soir.
Elle lui souriait. Sa tendresse pour lui transparaissait dans cette petite voix douce.
- Si seulement …
*… c’était si simple.*
Elle eut un sourire mi- contrit, mi- gêné, rougissante. Il ne savait pas ce qu’elle avait vécu ; depuis le soir de l’irruption vaudevillesque d’Angel Dust dans sa chambre, ils n’avaient jamais ré abordé le sujet, comme s’il y avait eu une sorte de parole magique qui risquait de le faire revenir.
De nouveau, elle l’embrassa. Elle aurait préféré passer sa journée avec lui. Toute sa journée. Elle s’éloigna un peu de lui
Il était quinze heures.
Elle passa ses doigts dans ses cheveux, qu’elle rabattit en arrière, et lissa du plat de la main sa robe. Il était temps de reprendre ses fonctions de Reine.
- Vous … pouvez donner les ordres que vous voulez à mes gens. Vos affaires peuvent être là ce soir.
Elle lui souriait. Sa tendresse pour lui transparaissait dans cette petite voix douce.
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Sam 3 Oct 2015 - 10:37
Isaac la laissa finir de boutonner sa chemise, lui accordant un sourire. Inutile de faire des commentaires sur ce qu'il venait de se passer, cela ne servirait à rien. Il savait qu'elle avait un blocage et, même s'il n'en connaissait pas la cause, il devait faire avec.
L'embrassant une dernière fois, il la laissa retourner à ses occupations de Reine. Lui, il devait organiser son installation ici. Il trouva rapidement des gens à qui demander de lui rapporter ses affaires, même si cela ne plaisait absolument pas de laisser ses biens entre les mains de Minosiens.
"...Et vous prenez aussi tout ce que vous trouverez dans le bureau. Prévoyez de quoi tout emporter."
"Bien, Monsieur. Voulez vous que nous vous montrions vos quartiers, Monsieur?"
Il leur jeta un regard interrogateur avant d'acquiescer d'un air blasé. Ils n'étaient pas supposés savoir qu'Isaac connaissait très bien les quartiers de la Reine vu qu'il y allait très régulièrement. Mais...Sur le chemin, il s'étonna. Il n'avait pas beaucoup circulé dans le palais évidemment mais assez pour avoir l'impression qu'on ne l'amenait pas dans la bonne direction. Et pour cause: la chambre qu'on lui présenta était aussi sublime qu'immense...Mais ce n'était pas celle de Beldura. Il se retourna vers ceux qui l'accompagnait, d'un air mi interrogateur mi énervé.
" Le protocole veut que vous fassiez chambre à part, Monsieur."
Levant les yeux au ciel, le Revenu s'empressa de tourner les talons et d'aller trouver la principale intéressée. Faire chambre à part? Et puis quoi encore? Comme s'il en avait quelque chose à faire, du protocole! Ces règles stupides inventées par des gens tout aussi simples d'esprit ne l'intéressaient pas. Ouvrant la porte de la salle où se trouvait la Reine et ses conseillers, qui lui jetèrent un regard inquisiteur. Comme s'il avait peur de ces vieux croulants!
" Beldura, j'aurais besoin de vous parler cinq minutes à propos d'un certain protocole complètement stupide."
Il accorda un sourire à toutes les personnes face à lui et aucune n'osa broncher. Qui ose broncher contre un homme d'un mètre quatre vingt quinze qui a comme profession reconnue celui d'assassiner les gens qu'on lui commande?
L'embrassant une dernière fois, il la laissa retourner à ses occupations de Reine. Lui, il devait organiser son installation ici. Il trouva rapidement des gens à qui demander de lui rapporter ses affaires, même si cela ne plaisait absolument pas de laisser ses biens entre les mains de Minosiens.
"...Et vous prenez aussi tout ce que vous trouverez dans le bureau. Prévoyez de quoi tout emporter."
"Bien, Monsieur. Voulez vous que nous vous montrions vos quartiers, Monsieur?"
Il leur jeta un regard interrogateur avant d'acquiescer d'un air blasé. Ils n'étaient pas supposés savoir qu'Isaac connaissait très bien les quartiers de la Reine vu qu'il y allait très régulièrement. Mais...Sur le chemin, il s'étonna. Il n'avait pas beaucoup circulé dans le palais évidemment mais assez pour avoir l'impression qu'on ne l'amenait pas dans la bonne direction. Et pour cause: la chambre qu'on lui présenta était aussi sublime qu'immense...Mais ce n'était pas celle de Beldura. Il se retourna vers ceux qui l'accompagnait, d'un air mi interrogateur mi énervé.
" Le protocole veut que vous fassiez chambre à part, Monsieur."
Levant les yeux au ciel, le Revenu s'empressa de tourner les talons et d'aller trouver la principale intéressée. Faire chambre à part? Et puis quoi encore? Comme s'il en avait quelque chose à faire, du protocole! Ces règles stupides inventées par des gens tout aussi simples d'esprit ne l'intéressaient pas. Ouvrant la porte de la salle où se trouvait la Reine et ses conseillers, qui lui jetèrent un regard inquisiteur. Comme s'il avait peur de ces vieux croulants!
" Beldura, j'aurais besoin de vous parler cinq minutes à propos d'un certain protocole complètement stupide."
Il accorda un sourire à toutes les personnes face à lui et aucune n'osa broncher. Qui ose broncher contre un homme d'un mètre quatre vingt quinze qui a comme profession reconnue celui d'assassiner les gens qu'on lui commande?
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Sam 3 Oct 2015 - 12:02
Après un dernier baiser d’Isaac, qui la laissa un peu rêveuse, celui-ci sortit. Elle tenta alors de reprendre une contenance. Aujourd’hui était le jour du Conseil. Aussi, elle en décréta le début. Au moins, ils s’écharperaient, et elle arbitrerait, et elle n’aurait sûrement pas trop à prendre de décisions. Elle ne raisonnait pas ainsi d’habitude, mais aujourd’hui, elle n’avait vraiment pas la tête à la politique. Aujourd’hui, elle aurait aimé faire visiter à Isaac le Palais tout entier, qu’il puisse y circuler aisément, et surtout, connaisse ses lieux de prédilection, et plus encore, lui montrer la Bibliothèque, ou ce pour quoi être Reine lui plaisait.
Rapidement, ils furent tous là, manifestement surexcités, soit de joie, soit de mauvaise humeur, mais surexcités. Elle, pourtant, semblait étrangement lasse, un peu éteinte, elle les salua, ils s’assirent, et l’ordre du jour fut annoncé.
Elle retint un soupir. Cela concernait les travaux en cours aujourd’hui que la guerre était terminée. Certains voulaient qu’ils continent, d’autres qu’ils cessent. Et cela faisait déjà trois fois qu’ils recommençaient. Elle se contentait d’arbitrer sagement, n’osant jamais les couper. Les arguments fusaient, toujours un peu les mêmes, et on tournait en rond. De toute façon, elle voulait que ces travaux se poursuivent, et se terminent. D’une part, le nombre de réfugiés était considérable, et elle avait un mauvais pressentiment. D’autre part, cela permettait un accès à l’éducation, à la santé, et à la défense, donc, à la sécurité et à la paix. Le royaume avait assez pour se permettre ce que certains appelaient une folie, alors qu’ils étaient prêts à dépenser peut-être di fois plus pur un mariage royal. Elle les écoutait d’une oreille distraite, pensait à Isaac, et sa chambre, où il devait être en train de s’installer.
Ah non. Il venait de rentrer, donc manifestement, il ne s’y installait pas.
Des regards courroucés se tournèrent vers lui, alors qu’elle le regardait comme elle l’avait regardé quelques mois auparavant, lorsqu’il était venu, au bal, l’arracher des bras de ses prétendants. Elle fronça les sourcils devant son air courroucé puis son sourire froid.
Le … protocole ?
Ses sourcils se haussèrent. Jusque-là, cette drôle de bête ne lui avait jamais posé problème. Même la volonté de la marier tenait de la coutume plus que du protocole.
Elle se leva.
- Messieurs, la séance est levée, et j’ajoute que le débat est clos. Les travaux se continueront malgré la fin de la guerre jusqu’à ce qu’ils soient conformes aux plans établis. Nous sommes loin d’être surpeuplés, et nos coutumes ne sont pas immuables. J’ajouterai que, comme prévu, les murs seront crème, les toits de tuile rouges, et les volets de la couleur plaisant aux locataires ou aux propriétaires ; laissez-les donc naturels pour l’instant, et protégez-les contre les intempéries. C’est un sujet dont je ne veux plus entendre parler. Bonne journée messieurs.
Un ou deux sourcils se levèrent, mais il n’y eut pas de protestations, et ils partirent. Elle soupira, et d’un ait las, d’une voix fatiguée, elle dit, plus pour elle que pour lui :
- Ils m’épuisent … Leurs débats sont si stériles, parfois. Enfin …
Elle se tourna vers lui, et lui sourit, un peu inquiète.
- Le protocole, vous disiez ? Que se passe-t-il ?
Elle sentait l’angoisse se nouer au creux de son ventre.
Rapidement, ils furent tous là, manifestement surexcités, soit de joie, soit de mauvaise humeur, mais surexcités. Elle, pourtant, semblait étrangement lasse, un peu éteinte, elle les salua, ils s’assirent, et l’ordre du jour fut annoncé.
Elle retint un soupir. Cela concernait les travaux en cours aujourd’hui que la guerre était terminée. Certains voulaient qu’ils continent, d’autres qu’ils cessent. Et cela faisait déjà trois fois qu’ils recommençaient. Elle se contentait d’arbitrer sagement, n’osant jamais les couper. Les arguments fusaient, toujours un peu les mêmes, et on tournait en rond. De toute façon, elle voulait que ces travaux se poursuivent, et se terminent. D’une part, le nombre de réfugiés était considérable, et elle avait un mauvais pressentiment. D’autre part, cela permettait un accès à l’éducation, à la santé, et à la défense, donc, à la sécurité et à la paix. Le royaume avait assez pour se permettre ce que certains appelaient une folie, alors qu’ils étaient prêts à dépenser peut-être di fois plus pur un mariage royal. Elle les écoutait d’une oreille distraite, pensait à Isaac, et sa chambre, où il devait être en train de s’installer.
Ah non. Il venait de rentrer, donc manifestement, il ne s’y installait pas.
Des regards courroucés se tournèrent vers lui, alors qu’elle le regardait comme elle l’avait regardé quelques mois auparavant, lorsqu’il était venu, au bal, l’arracher des bras de ses prétendants. Elle fronça les sourcils devant son air courroucé puis son sourire froid.
Le … protocole ?
Ses sourcils se haussèrent. Jusque-là, cette drôle de bête ne lui avait jamais posé problème. Même la volonté de la marier tenait de la coutume plus que du protocole.
Elle se leva.
- Messieurs, la séance est levée, et j’ajoute que le débat est clos. Les travaux se continueront malgré la fin de la guerre jusqu’à ce qu’ils soient conformes aux plans établis. Nous sommes loin d’être surpeuplés, et nos coutumes ne sont pas immuables. J’ajouterai que, comme prévu, les murs seront crème, les toits de tuile rouges, et les volets de la couleur plaisant aux locataires ou aux propriétaires ; laissez-les donc naturels pour l’instant, et protégez-les contre les intempéries. C’est un sujet dont je ne veux plus entendre parler. Bonne journée messieurs.
Un ou deux sourcils se levèrent, mais il n’y eut pas de protestations, et ils partirent. Elle soupira, et d’un ait las, d’une voix fatiguée, elle dit, plus pour elle que pour lui :
- Ils m’épuisent … Leurs débats sont si stériles, parfois. Enfin …
Elle se tourna vers lui, et lui sourit, un peu inquiète.
- Le protocole, vous disiez ? Que se passe-t-il ?
Elle sentait l’angoisse se nouer au creux de son ventre.
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Dim 4 Oct 2015 - 12:59
Isaac écouta la jeune femme mettre fin à la réunion du conseil. Il s'étonnait qu'une demoiselle si peureuse puisse faire preuve d'autant d'autorité devant toutes cette bande sur la pente raide. Il les regarda quitter la pièce en leur accordant un sourire mauvais et volontairement forcé. Il s'approcha ensuite de sa compagne, décelant la fatigue dans sa voix. Il eut un rire en l'entendant se plaindre des débats de ce conseil qui ne semblaient pas avancer.
« Cela ne me surprend guère, vous connaissez mon opinion sur ce peuple que vous adorez. Cela m'aurait étonné qu'un seul d'entre eux soit capable de décisions. »
Elle semblait inquiète de son apparition dans ce conseil, cela se décelait dans son rire. Il s'approcha d'elle et il passa un bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui. Il était un homme qui appréciait le contact.
« Avez vous entendu parler d'un certain protocole qui veut que nous fassions chambre à part ? »
Il leva les yeux au ciel en repensant à cela. Même les Eksezkiel n'appliquaient pas de ce genre d'étiquette et Dieu sait que la leur était poussée ! Mais leur cas était particulier et il va sans dire que la plupart des femmes de la famille auraient préféré ne pas à avoir à subir leur conjoint chaque soir. Mais dans le cas présent, ce protocole suintait la stupidité.
« J'accepte déjà de supporter ces imbéciles pour chaque jour de l'année désormais alors il n'est pas question que je doive dormir dans un autre lit que le vôtre, est ce clair ? »
Il lui sourit, autoritaire. Il serait intransigeant sur ce point.
« Cela ne me surprend guère, vous connaissez mon opinion sur ce peuple que vous adorez. Cela m'aurait étonné qu'un seul d'entre eux soit capable de décisions. »
Elle semblait inquiète de son apparition dans ce conseil, cela se décelait dans son rire. Il s'approcha d'elle et il passa un bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui. Il était un homme qui appréciait le contact.
« Avez vous entendu parler d'un certain protocole qui veut que nous fassions chambre à part ? »
Il leva les yeux au ciel en repensant à cela. Même les Eksezkiel n'appliquaient pas de ce genre d'étiquette et Dieu sait que la leur était poussée ! Mais leur cas était particulier et il va sans dire que la plupart des femmes de la famille auraient préféré ne pas à avoir à subir leur conjoint chaque soir. Mais dans le cas présent, ce protocole suintait la stupidité.
« J'accepte déjà de supporter ces imbéciles pour chaque jour de l'année désormais alors il n'est pas question que je doive dormir dans un autre lit que le vôtre, est ce clair ? »
Il lui sourit, autoritaire. Il serait intransigeant sur ce point.
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Dim 4 Oct 2015 - 15:35
Il fit une petite remarque acerbe sur les habitants de Minos, avant de la rapprocher de lui, lui faisant, de fait ravaler la protestation qu’elle allait émettre. Son odeur l’entoura, et elle se sentit moins inquiète. Elle lui mit une main sur le torse … et haussa bien haut les sourcils lorsqu’il lui annonça le protocole.
Elle eut un rire.
- Vous … Vous plaisantez n’est-ce pas ?
Non, il avait l’air tout à fait sérieux. Elle devint un peu plus pâle, alors que ses joues rosissaient. S’ils étaient dans le même lit, ils allaient très certainement … Elle eut un léger frisson. Ce qui s’était passé peu avant ne lui avait pas ôté ses peurs pour autant. Mais elle était d’accord sur un point : hors de question de dormir séparément. Elle voulait pouvoir s’endormir dans ses bras chaque soir, et se réveiller contre lui chaque matin. Cela adoucirait considérablement ses journées.
- Le protocole peut être modifié par la Reine, ne vous en faites pas.
Sa voix tremblait un peu, mais elle lui sourit.
- Il fait juste que … Que je rappelle le conseil.
Elle soupira. Cette seule pensée l’ennuyait. Puis elle réfléchit. Non. Elle ne rappellerait pas le conseil. Zut à la fin. Elle voulait rester avec lui.
- Oubliez ça … Je ne me suis jamais préoccupée du protocole, car il ne m’a jamais gênée jusque-là, mais … Si vous voulez, nous verrons ça ensemble ce soir, et je ferai les modifications à la prochaine réunion du conseil. D’ici là, elles seront juste provisoires et … Bref. Ce n’est pas un problème.
Elle lui sourit.
- Je voudrais rester avec vous aujourd’hui … Voulez-vous visiter le Palais avec moi ? Ainsi, si vous voulez faire des modifications, vous le saurez. Et puis, nous pourrons décider d’où établir nos appartements si vous le voulez.
Ses yeux brillaient. Elle voulait passer son temps avec lui. Mais son sourire s’effaça soudain. Elle ne voulait pas qu’il se sente forcé, ou étouffé ou …
- Mais si vous préférez rester seul, vous le pouvez je … Je comprends, ça ne me dérange pas …
Elle était toujours proche de lui.
Elle eut un rire.
- Vous … Vous plaisantez n’est-ce pas ?
Non, il avait l’air tout à fait sérieux. Elle devint un peu plus pâle, alors que ses joues rosissaient. S’ils étaient dans le même lit, ils allaient très certainement … Elle eut un léger frisson. Ce qui s’était passé peu avant ne lui avait pas ôté ses peurs pour autant. Mais elle était d’accord sur un point : hors de question de dormir séparément. Elle voulait pouvoir s’endormir dans ses bras chaque soir, et se réveiller contre lui chaque matin. Cela adoucirait considérablement ses journées.
- Le protocole peut être modifié par la Reine, ne vous en faites pas.
Sa voix tremblait un peu, mais elle lui sourit.
- Il fait juste que … Que je rappelle le conseil.
Elle soupira. Cette seule pensée l’ennuyait. Puis elle réfléchit. Non. Elle ne rappellerait pas le conseil. Zut à la fin. Elle voulait rester avec lui.
- Oubliez ça … Je ne me suis jamais préoccupée du protocole, car il ne m’a jamais gênée jusque-là, mais … Si vous voulez, nous verrons ça ensemble ce soir, et je ferai les modifications à la prochaine réunion du conseil. D’ici là, elles seront juste provisoires et … Bref. Ce n’est pas un problème.
Elle lui sourit.
- Je voudrais rester avec vous aujourd’hui … Voulez-vous visiter le Palais avec moi ? Ainsi, si vous voulez faire des modifications, vous le saurez. Et puis, nous pourrons décider d’où établir nos appartements si vous le voulez.
Ses yeux brillaient. Elle voulait passer son temps avec lui. Mais son sourire s’effaça soudain. Elle ne voulait pas qu’il se sente forcé, ou étouffé ou …
- Mais si vous préférez rester seul, vous le pouvez je … Je comprends, ça ne me dérange pas …
Elle était toujours proche de lui.
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Dim 4 Oct 2015 - 22:01
Il fut rassuré de voir qu'ils avaient la même opinion sur ce protocole datant d'une autre époque. Et il s'amusa quand elle changea d'avis sur le fait de rappeler ses conseillers. Elle lui proposa ensuite de visiter le palais. Le Revenu trouva l'idée très bonne. Après tout, il ne connaissait vraiment de ce palais que la chambre royale et il se demanda s'il arriverait à s'y diriger sans que quelqu'un ne lui fasse la visite. Et si c'était Beldura qui la faisait, cela était encore mieux.
Il n'entendit pas la dernière phrase qu'elle prononça mais peu importe. Si cela était important, elle la répéterait. Il lui attrapa la main, glissant comme d'habitude ses doigts entre les siens. Il se dirigea ensuite vers la sortie de la salle du conseil.
« Allons-y ! De toute façon, j'aurais fais n'importe quoi pour vous éloigner de ces vieux croulants ! »
Même si l'histoire du protocole l'avait contrarié, il se sentait à nouveau de bonne humeur. Enfin...Le fait de croiser des Minosiens au visage niais dans le couloir le fit se sentir blasé. Est ce qu'il allait vraiment réussir à supporter ça tous les jours, sans avoir envie de tous les tuer ? Il n'en était pas si sûr. Mais peut-être que Beldura arriverait à calmer ses pulsions meurtrières en les remplaçant par d'autres pulsions. Et cette idée raviva à nouveau son humeur.
« Nous sommes d'accord qu'en attendant que nous ayons de nouveaux quartiers, je viendrai dormir dans votre chambre ? N'est ce pas ? »
Il lui posait la question plus par principe que parce qu'il voulait son autorisation. Il viendrait dans sa chambre tous les soirs, dans tous les cas.
Il n'entendit pas la dernière phrase qu'elle prononça mais peu importe. Si cela était important, elle la répéterait. Il lui attrapa la main, glissant comme d'habitude ses doigts entre les siens. Il se dirigea ensuite vers la sortie de la salle du conseil.
« Allons-y ! De toute façon, j'aurais fais n'importe quoi pour vous éloigner de ces vieux croulants ! »
Même si l'histoire du protocole l'avait contrarié, il se sentait à nouveau de bonne humeur. Enfin...Le fait de croiser des Minosiens au visage niais dans le couloir le fit se sentir blasé. Est ce qu'il allait vraiment réussir à supporter ça tous les jours, sans avoir envie de tous les tuer ? Il n'en était pas si sûr. Mais peut-être que Beldura arriverait à calmer ses pulsions meurtrières en les remplaçant par d'autres pulsions. Et cette idée raviva à nouveau son humeur.
« Nous sommes d'accord qu'en attendant que nous ayons de nouveaux quartiers, je viendrai dormir dans votre chambre ? N'est ce pas ? »
Il lui posait la question plus par principe que parce qu'il voulait son autorisation. Il viendrait dans sa chambre tous les soirs, dans tous les cas.
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Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Mer 7 Oct 2015 - 10:15
Sa réaction la rassura, et cela déclencha un sourire. Rares avaient été les jours où elle était ainsi passée du désarroi profond à la joie avec facilité. Elle serra ses doigts autour des siens lorsqu’il entremêla leurs mains, et elle se laissa entraîner sagement vers l’immense porte ouvragée qui séparait la salle du conseil du couloir. Il détestait manifestement ses conseillers ; il devrait pourtant s’y habituer : elle ne pouvait les renvoyer et avait absolument besoin d’eux pour exercer ses fonctions correctement. Elle lui caressa doucement le revers de la main du pouce.
- Oui, je vous le promets.
*Même si pour cela je dois m’opposer à tout le château.*
Sa voix était douce. Elle leva la main, et embrassa la sienne, ouvrant de l’autre la porte. Un pas, et ils étaient dans le couloir. Ses jolis yeux souriaient pour elle.
- Venez, commençons la visite.
Ils furent dehors, et elle l’entraîna à sa suite, lui faisant découvrir tour à tour les différentes pièces du palais, havre de douceur et de tranquillité. Il y avait quantité d’immenses volumes très lumineux grâce aux immenses fenêtres et aux nombreux miroirs, avec des plafonds souvent très ronds. Le style qui est entre le XVII ème italien, le XIXème français et l’Art Nouveau, avec beaucoup de rondeurs et de bois, donnait une impression de sérénité, accentuée par les lumières naturelles, et l’absence de feu qui l’effrayait tant. Successivement, ils passèrent dans les différentes salles de bal, les salons. Elle lui fit visiter les cuisines également, replies de bonnes odeurs et gens affairées, les chambres des courtisans, dans lesquelles ils n’entrèrent pas, mais devant lesquelles ils passèrent. Elle lui montra également la salle du trône, avec cet immense fauteuil si écrasant, et l’emmena dans les tours. Elle lui montra aussi comment aller à sa chambre, leur chambre, qu’il connaissait déjà bien. Elle lui fit vor les extraordinaires paysages par les fenêtres, où mer et montagnes se mêlaient, fusionnant presque. Il vit, peu à peu, toutes les pièces du Palais, sans en excepter une seule, quitte à se téléporter, ou emprunter des portails. Cette partie-là de la visite leur prit un certain temps, puis elle l’emmena dans ses lieux favoris : les jardins du palais, particulièrement luxurieux, peuplés d’animaux de toutes sortes, tous pacifistes. Les plantes exotiques pullulaient, il y avait du vert et de la couleur partout. Ils passèrent dans les serres, et de là, elle lui montra les autres jardins, sans les visiter. Il ne leur restait plus qu’une pièce. Jusque-là, elle lui avait tout détaillé, lui racontant des anecdotes. Cette fois, elle lui tint juste fort la main, et ouvrit la porte. Devant eux se dévoilèrent des milliers de livres. Un instant silencieuse, elle finit par lui sourire.
- Voilà. Vous avez … tout vu.
Elle se serra contre lui.
- Vous pourrez y passer tout le temps que vous voudrez. C’est la plus belle bibliothèque d’Elysion, la plus complète. Toutes les autres n’ont que des copies de ces ouvrages.
Elle les entraina ensuite dans une salle de travail toute de bois, où les attendaient les plans complets du Palais, dépliés sur la table. Ils pourraient les regarder le plus près. De là où ils étaient, ils voyaient toute la bibliothèque, la surplombant. Elle se sentait bien, ici, au milieu des livres, comme en sécurité. Le fait qu’il soit là n’y gâchait rien. Elle s’assit, assez fatiguée. Elle lui laissa la liberté de commenter ou non cette visite, et de parler des plans, de leurs appartements, de changements de décoration ou d’architecture dans le Palais, qui lui plairaient plus.
- Oui, je vous le promets.
*Même si pour cela je dois m’opposer à tout le château.*
Sa voix était douce. Elle leva la main, et embrassa la sienne, ouvrant de l’autre la porte. Un pas, et ils étaient dans le couloir. Ses jolis yeux souriaient pour elle.
- Venez, commençons la visite.
Ils furent dehors, et elle l’entraîna à sa suite, lui faisant découvrir tour à tour les différentes pièces du palais, havre de douceur et de tranquillité. Il y avait quantité d’immenses volumes très lumineux grâce aux immenses fenêtres et aux nombreux miroirs, avec des plafonds souvent très ronds. Le style qui est entre le XVII ème italien, le XIXème français et l’Art Nouveau, avec beaucoup de rondeurs et de bois, donnait une impression de sérénité, accentuée par les lumières naturelles, et l’absence de feu qui l’effrayait tant. Successivement, ils passèrent dans les différentes salles de bal, les salons. Elle lui fit visiter les cuisines également, replies de bonnes odeurs et gens affairées, les chambres des courtisans, dans lesquelles ils n’entrèrent pas, mais devant lesquelles ils passèrent. Elle lui montra également la salle du trône, avec cet immense fauteuil si écrasant, et l’emmena dans les tours. Elle lui montra aussi comment aller à sa chambre, leur chambre, qu’il connaissait déjà bien. Elle lui fit vor les extraordinaires paysages par les fenêtres, où mer et montagnes se mêlaient, fusionnant presque. Il vit, peu à peu, toutes les pièces du Palais, sans en excepter une seule, quitte à se téléporter, ou emprunter des portails. Cette partie-là de la visite leur prit un certain temps, puis elle l’emmena dans ses lieux favoris : les jardins du palais, particulièrement luxurieux, peuplés d’animaux de toutes sortes, tous pacifistes. Les plantes exotiques pullulaient, il y avait du vert et de la couleur partout. Ils passèrent dans les serres, et de là, elle lui montra les autres jardins, sans les visiter. Il ne leur restait plus qu’une pièce. Jusque-là, elle lui avait tout détaillé, lui racontant des anecdotes. Cette fois, elle lui tint juste fort la main, et ouvrit la porte. Devant eux se dévoilèrent des milliers de livres. Un instant silencieuse, elle finit par lui sourire.
- Voilà. Vous avez … tout vu.
Elle se serra contre lui.
- Vous pourrez y passer tout le temps que vous voudrez. C’est la plus belle bibliothèque d’Elysion, la plus complète. Toutes les autres n’ont que des copies de ces ouvrages.
Elle les entraina ensuite dans une salle de travail toute de bois, où les attendaient les plans complets du Palais, dépliés sur la table. Ils pourraient les regarder le plus près. De là où ils étaient, ils voyaient toute la bibliothèque, la surplombant. Elle se sentait bien, ici, au milieu des livres, comme en sécurité. Le fait qu’il soit là n’y gâchait rien. Elle s’assit, assez fatiguée. Elle lui laissa la liberté de commenter ou non cette visite, et de parler des plans, de leurs appartements, de changements de décoration ou d’architecture dans le Palais, qui lui plairaient plus.
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Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Jeu 10 Mar 2016 - 12:28
Il devait reconnaître que le château était une petite merveille. Loin des sombres recoins de celui du Cruor ou de l'aspect tape à l'oeil du manoir des Eksezkiel, le bâtiment qu'il parcourait avec la jeune femme respirait la sérénité. Il s'étonna d'abord l'absence de torches, souvent présentes dans ce genre d'endroits puis il se rappela l'étrange phobie de sa compagne et comprit également le nombre important de fenêtres, qui palliaient l'absence de feu dans chaque pièce. Les jardins étaient aussi sublimes et devaient être un bonheur lors des chauds jours d'été. Enfin...A supposer que Minos connaisse la canicule. Il n'en était même pas sûr, ne se souvenant avoir ne serait ce ressenti qu'une sensation de chaud ou de froid sur ce continent. Il faudrait qu'il commence à ré-ouvrir ses livres de géographie.
Et en parlant de livres...Quand la jeune femme ouvrit la porte de la dernière pièce, Isaac ne trouva pas de mots pour mentionner le sentiment qui emplit son torse à ce moment là. Alors que la jeune femme se serrait contre lui, il lui embrassa le sommet de sa tête, un peu assomé. Puis il lui lâcha la main pour s'avancer un peu plus dans ce qui lui semblait être le paradis sur Terre. Il détaillait chaque recoin de l'immense bibliothèque qui lui faisait face, admirant chaque tranche de livre, essayant parfois d'en saisir le titre. Il avait l'impression d'avoir toute la connaissance du monde face à lui et surtout, à sa disposition. La petite collection de livres qu'il avait chez lui lui sembla tout d'un coup bien fade.
"Combien de siècles a-t-il fallu pour rassembler autant de trésors?" murmura-t-il, plus pour lui que pour elle, en passant un doigt sur une rangée de livres.
Il suivit ensuite sa compagne dans une petite salle de travail, balayant une dernière fois la bibliothèque du regard. Il toussa légèrement pour retrouver contenance et se retourna pour faire face à Beldura. Il fallait au moins qu'il lui touche quelques mots sur le palais qu'elle venait gracieusement de lui faire visiter.
"Votre palais est vraiment...Très beau. Vous avez vu ma maison, je ne suis pas un grand expert en architecture, je n'ai rien à redire sur le style de ce château. Ma seule exigeance concerne notre chambre, vu que je tiens à ce qu'elle soit commune. Il n'y a bien que des vieux conseillers proches de la tombe pour vouloir que l'on fasse chambre à part."
Il regarda les plans. Il était plus familier avec les dessins d'êtres vivants qu'avec ceux des bâtiments. Il tourna la tête plusieurs fois afin de saisir le détail de chaque coup de crayon.
"Il serait appréciable que nous ayons une belle vue sur les jardins, vous ne pensez pas?"
Et en parlant de livres...Quand la jeune femme ouvrit la porte de la dernière pièce, Isaac ne trouva pas de mots pour mentionner le sentiment qui emplit son torse à ce moment là. Alors que la jeune femme se serrait contre lui, il lui embrassa le sommet de sa tête, un peu assomé. Puis il lui lâcha la main pour s'avancer un peu plus dans ce qui lui semblait être le paradis sur Terre. Il détaillait chaque recoin de l'immense bibliothèque qui lui faisait face, admirant chaque tranche de livre, essayant parfois d'en saisir le titre. Il avait l'impression d'avoir toute la connaissance du monde face à lui et surtout, à sa disposition. La petite collection de livres qu'il avait chez lui lui sembla tout d'un coup bien fade.
"Combien de siècles a-t-il fallu pour rassembler autant de trésors?" murmura-t-il, plus pour lui que pour elle, en passant un doigt sur une rangée de livres.
Il suivit ensuite sa compagne dans une petite salle de travail, balayant une dernière fois la bibliothèque du regard. Il toussa légèrement pour retrouver contenance et se retourna pour faire face à Beldura. Il fallait au moins qu'il lui touche quelques mots sur le palais qu'elle venait gracieusement de lui faire visiter.
"Votre palais est vraiment...Très beau. Vous avez vu ma maison, je ne suis pas un grand expert en architecture, je n'ai rien à redire sur le style de ce château. Ma seule exigeance concerne notre chambre, vu que je tiens à ce qu'elle soit commune. Il n'y a bien que des vieux conseillers proches de la tombe pour vouloir que l'on fasse chambre à part."
Il regarda les plans. Il était plus familier avec les dessins d'êtres vivants qu'avec ceux des bâtiments. Il tourna la tête plusieurs fois afin de saisir le détail de chaque coup de crayon.
"Il serait appréciable que nous ayons une belle vue sur les jardins, vous ne pensez pas?"
- Beldura GlowMinosien.ne
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Date d'inscription : 28/05/2011
Age : 31
Localisation : Au Palais de Minos
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 30/06/2758
Âge: 32
Branche(s): Fille du Feu
Lieu de vie: Palais de Minos
Occupation: Reine de Minos
Niveau de richesse: 9
Niveau de célébrité: 9
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Jusqu'à ce que la faim nous sépare [sp Isaac]
Sam 12 Mar 2016 - 20:26
Elle ne put s’empêcher de sourire devant sa réaction face à la bibliothèque, si belle, si pleine. C’était là presque une réaction d’enfant. Sa remarque sur le palais élargit son sourire. Manifestement, la bibliothèque ‘avait trop choqué pour qu’il parvienne à s’exprimer de façon plus élaborée.
Elle hocha par la suite la tête à ses mots.
- Je suis d’accord. Elle sera commune, ne vous en faites pas. Il y a un espace qui m’intéresse, depuis un certain temps, sans que je ne sache qu’en faire. Il est dans les hauteurs du palais, c’est l’un des derniers niveaux avant les tours. A une époque, c’était là que se trouvait la bibliothèque, puis on en a fait une salle de bal, mais aujourd’hui ce n’est qu’une immense salle vide, qui parcourt le palais sur tout sa largeur. Elle a la particularité d’être fichée entre les montagnes, tout en laissant voir la mer. D’ailleurs, cela forme une fenêtre naturelle assez impressionnante. Voyez, ici.
Elle lui montra la fameuse pièce sur le plan. C’était immense, à vrai dire.
- Ici, ils aiment le grandiose, et autant leur permettre de s’en donner à cœur joie tant que cela nous plait, qu’en pensez-vous ? Nous pourrions faire faire la chambre orientée vers les jardins, et nous pourrions ainsi voir la coté entière, qui est très belle de nuit, et sur l’autre partie, que penseriez-vous d’une salle de bains ? Nous serions entourés de montagne de chaque côté, et au travers, nous pourrions voir la mer.
*Et il y a encore de la place sur les côtés, ça les rassurera : dans leur tête, on pourra y mettre un enfant, je suppose.*
Elle savait que c’était là l’utilité de certaines pièces vides non loin de son actuelle chambre, mais préférait ne pas trop y penser. Cela l’effrayait, évidemment.
Elle lui sourit, espérant qu’il serait d’accord.
Elle hocha par la suite la tête à ses mots.
- Je suis d’accord. Elle sera commune, ne vous en faites pas. Il y a un espace qui m’intéresse, depuis un certain temps, sans que je ne sache qu’en faire. Il est dans les hauteurs du palais, c’est l’un des derniers niveaux avant les tours. A une époque, c’était là que se trouvait la bibliothèque, puis on en a fait une salle de bal, mais aujourd’hui ce n’est qu’une immense salle vide, qui parcourt le palais sur tout sa largeur. Elle a la particularité d’être fichée entre les montagnes, tout en laissant voir la mer. D’ailleurs, cela forme une fenêtre naturelle assez impressionnante. Voyez, ici.
Elle lui montra la fameuse pièce sur le plan. C’était immense, à vrai dire.
- Ici, ils aiment le grandiose, et autant leur permettre de s’en donner à cœur joie tant que cela nous plait, qu’en pensez-vous ? Nous pourrions faire faire la chambre orientée vers les jardins, et nous pourrions ainsi voir la coté entière, qui est très belle de nuit, et sur l’autre partie, que penseriez-vous d’une salle de bains ? Nous serions entourés de montagne de chaque côté, et au travers, nous pourrions voir la mer.
*Et il y a encore de la place sur les côtés, ça les rassurera : dans leur tête, on pourra y mettre un enfant, je suppose.*
Elle savait que c’était là l’utilité de certaines pièces vides non loin de son actuelle chambre, mais préférait ne pas trop y penser. Cela l’effrayait, évidemment.
Elle lui sourit, espérant qu’il serait d’accord.
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Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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