[Archivé] Bienvenue chez moi [sp Pars]

Ulrik lui avait aimablement pris le bras et en un instant, leur environnement avait changé. Ils avaient quitté le parc bruyant et sentant bon les fleurs pour un gigantesque endroit qu’il appelait sa demeure. C’était un vrai château cet endroit. D’une élégance rare, tout en raffinement et sobriété. Cette demeure était à l’image même du galant qui l’avait amené ici. Ulrik évoqua son frère et sa sœur, mais Pars n’y prêta pas grande attention tant elle était subjuguée par ce qu’elle voyait. Et par l’envoutement que sa voix provoquait en elle. Elle était profonde, vibrant dans tout son corps, comme une drogue forte se diffusant lentement dans son organisme la forçant sans cesse à s’accrocher à la source de ce pouvoir d’attraction surpuissant.

D’un geste terriblement troublant, et que Pars n’arrivait pas comprendre dans sa grande naïveté, Ulrik lui effleura la joue et remis une mèche derrière son oreille. Toujours avec ce demi-sourire ravageur et sa voix enchanteresse, il l’invita dans une des chambres. Après un dédale de couloirs labyrinthiques, ils arrivèrent dans un couloir somptueux – à l’instar des précédents – mais avec une aura bien différente : le mal semblait être présent dans ces murs. Ils ralentirent devant une lourde porte de bois sculptée dont la source de l’aura maléfique semblait provenir mais ne stoppèrent que devant la porte suivante. Bien moins décorée, il l’ouvrit dans un geste souple, leste, élégant.

La pièce était tout ce qu’il y a de plus apaisante, ce qui contrastait totalement avec la sensation qu’elle avait éprouvée dans le couloir et devant la porte précédente : sur la droite, un imposant lit à baldaquin avec de fins rideau en soi blanche, un dessus de lit brodé de lys verts et des coussins gris perle, tandis qu’en face du lit reposait une armoire débordant de robes plus belles les unes que les autres. Pars papillonnait de joie. De sourires en sourires, d’émotions en émotions, elle sautillait sans faire aucun effort pour contenir sa joie. Elle regardait partout, tournait la tête sans arrêt, voulait voir tous les détails qui étaient à sa portée. Ulrik ne tarissait pas de compliments et Pars prenait tout au premier degré sans saisir les sous-entendus plutôt évidents pourtant.
Mais un mot en particulier retint son attention : un bain. Pars n’avait pas pris de vrai bain bien chaud depuis des lustres. Fait étrange, la vraie nature de ses cheveux avait repris le dessus et à la pensée du bain, ils s’étaient mis à onduler comme la surface de l’eau dans la brise matinale. De son pas rebondissant et avec un sourire encore plus large encore, elle se dirigea vers la porte derrière laquelle se cachait le bain tant apprécié, non sans frôler Ulrik au passage, de ses rondeurs nouvellement acquises et qu’elle ne maîtrisait pas encore.

Alors que l’eau chaude remplissant la baignoire, elle observa tous les flacons alignés sur le bord de la vasque. Toutes les couleurs et tailles se mélangeaient joyeusement, avec une préférence manifeste pour le rose,. Une odeur s’imposait sur toutes les autres, une odeur entêtante, forte mais délicieuse. Du lys. Aussi envoûtant que la voix d’Ulrik. Sur le flacon d’où se dégageait l’odeur la plus forte, était dessinée une multitude de petites bulles. Cela amusa beaucoup Pars qui décida d’en verser un peu dans le bain. Sans compter sur ses mains maladroites qui renversèrent tout le contenu dans le bain. L’odeur sublime envahit toute la pièce et une mousse rose commença à se former à la surface de l’eau fumante. Et de grossir dans la joie et l’allégresse tandis que Pars finissait de mettre son corps à nu. Ce qui ne prit pas franchement beaucoup de temps étant donné l’état de sa robe.
Elle enfonça son corps nu dans l’eau et regarda les bulles grossir et atteindre inexorablement l’ourlet de la baignoire. L’eau chaude lui caressait la peau et les bulles lui faisaient comme une couverture qui ne laissait pas s’échapper la chaleur brûlante du bain. Tout à son bonheur d’être parmi toutes ses bulles odorantes, elle en avait oublié de fermer le robinet.

Ploc… Ploc… Ploc…

De la porte qu’elle avait laissée ouverte, elle apercevait une partie du lit et elle se disait que cet Ulrik était vraiment une bien belle personne et que ce manoir était le Paradis sur Terre. Qu’en était-il de son frère et de sa sœur ? Il lui avait dit qu’il ne valait mieux pas qu’elle les croise mais quand même. Être frère ou sœur d’une personne avec un aussi grand cœur que ce Maître aux cheveux Gris, ne pouvait faire de nous que quelqu’un de bien ! Cela lui tardait terriblement. Elle se demandait aussi s’il y avait un jardin attenant à cette merveilleuse demeure. Ce serait fantastique ! Elle s’imaginait déjà gambader dans une roseraie, les pieds nus dans l’herbe verte et grasse, le soleil caressant son visage…

Ploc… Ploc… Ploc…

- Ulrik ? Ulrik ! Venez voir toutes ces bulles comme c’est joli !!

Elle se dirigea vers la salle de bains, ses cheveux ondulant à nouveau, manifestement ravie de l’idée du bain, qui ravissait Ulrik également. Il s’assit pour l’attendre, se demandant comment l’attirer au mieux dans ses filets, lorsqu’elle lui donna une solution toute trouvée.
Un sourire étira ses lèvres fines, et il se leva lentement, et alla la rejoindre à la salle de bains, après avoir laissé son manteau sur le fauteuil où il était assis. Il marcha jusqu’à la salle de bains, et eut le plaisir de pouvoir contempler cette magnifique créature à la peau luisante d’eau, submergée par les bulles, et manifestement émerveillée.

Oui. Très joli …

Ce faisant, il enlevait sa chemise.

Vous permettez ? Il fait un peu chaud par ici.

Déjà, on voyait son torse marmoréen aux muscles parfaits. Il lui souriait.

"ULRIK !"

Une voix tonitruante et trop peu féminine fit trembler tout le manoir jusque dans ses fondations.

Ulrik rentra dans la pièce et tout d'un coup les bulles parurent insignifiantes à Pars - qui pourtant s'émerveillait de peu. Mais, ce bel homme, ce rêve éveillé remplissait à lui seul tout l'espace et perdait totalement Pars qui ne pouvait que l'admirait. Il sourirait.

Ce faisant, il enlevait sa chemise.

Oh bien sûr que Pars le lui permettait. Qu'il se mette donc à son aise, il était chez lui après tout. Elle allait d'ailleurs lui proposer de venir le rejoindre pour profiter des bulles lorsqu'un cri tonitruant à en faire trembler les murs se fit entendre.

"ULRIK !"

Pars se leva d'un bon de son bain, toute inquiétée de se cri qui venait d'on ne sait où et qui semblait bien en colère. Les bulles avaient jailli hors de l'eau en même temps qu'elle [aspergeant Ulrik au passage (si tu me le permets bien sûr!)] et dégoulinaient à présent sur son corps nu.

Whirling..whirl...whirl...a sudden wind was gusting like tornado, sweeping Anhydre. up. Fierce wind dispersed her body, air running through her constituent. An invisible gust was turned into yellow spiral in few seconds, spinning through the sky. It all came in the blink of an eye. Too late to be a pile of sand, she was afraid there might be a missing. She tried her best to grasp herself firmly but it was as hard as putting two like poles magnets together. Fast speed made her dizzy and wanted to vomit.

"BOMB!" like a pack of sand bag being threw on the ground, it's HER. Anhydre. was nearly throttled by her own weight. Hardly could she remember how the whole thing happened but one thing she could sure was a man and a girl taking a walk in the park. They seemed to be an affectionate couple. Because of being far from them, she couldn't see them clearly. The girl was rather adorable and the man was tall and charming. They were match as a picture being taken on the shore. With mixed blue and white clothes, the elegance emitted from the girl was as soft as waves embracing the hard rock as she stood beside him. Blank cut the memory into pieces. Multi-colored scene was pierced by a cutting eyesight from that man. When he turned himself off the girl, his sight met hers.  Afterwards, she couldn't call up anything. Anhydre. tried to move her body and rolled to the wall to help herself to stand up. Looking around the room, she found this chamber was very delicate. It suppose to be an artist's studio. Several paintings were hung on the wall or placed on the floors. Though they were not pleasant at all-all about fires, guns, wars and explosions-still, she could feel the painter was quite literate in arts. Some pictures were so real that made she step back or almost push her left hand out to put out the fire. She knew she was gonna be crazy if she stayed here too long.

She walked at the door and made sure there was no one outside. Just when she flew through the slit under the door, she heard a man talking.

"Voudriez-vous peut-être vous changer ? Je vais vous mener à une de nos chambres."
"Gosh!......"(she thought)

Shocking nerve messed up her train of thought. she stopped herself right away. Feeling the sound of steps drawing near, she wished they wouldn't discover one third of herself outside the door. According to the sound, she suspected there were two people but she didn't know the other one's gender. Waiting for their passing took her a thousand-year patience. Finally, when she came out completely, she only saw two figures disappear behind a corner.

Following or leaving, these two options tore her heart apart. Her mind told her to follow them while her reason dragged her to leave. This was a quite exquisite castle. Everything here was beyond the description. The scattered meaning of words would definitely darkened the colors and quality. If it wasn't because of a bit of dark aura, this mansion would be perfect. However, Since the terrifying experience a moment ago, she dared not to enter in any room. It's as big as a forest and as complicated as a maze. Anhydre. kept going and seeing without any specific direction. She was surprised she didn't run into anyone during her visiting . Suddenly......

"ULRIK!"

A loud and sharp voice with following striking door, Anhydre. hided behind the wall and saw a woman standing in front of the room door in a fury. She had a long hair and slim figure. From her dressing and imposing manner, she ought to be a badass. Noticing her approaching, Anhydre. dart down the stairs and found a column, which could hide herself, at random. Few minutes later, a man walked down and said:

"Bonjour, très chère Soeur. Toujours aussi discrète, délicate et raffinée à ce que je vois !
Que veux-tu ? J’ai là-haut quelque chose qui supporte mal l’attente."

Anhydre. peeped behind the column and gasped at the the ghastly sight.

"Tat man......Ulrik."

That man is exactly the same as the one she saw in the park, the same deadly sight.

Pars était perdue. L'électricité avait quitté la pièce en même temps qu'Ulrik et à présent elle se sentait seule et abandonnée. Non pas que ce soit mauvais! Elle sortit du bain - bain dans lequel il ne restait plus beaucoup d'eau d'ailleurs - et se rendit dans la chambre, toujours nue comme un ver.
Ses cheveux ondulaient de plaisir et formaient comme un halo autour de sa tête. Comme l'avait annoncé Ulrik, il y avait en effet sur la coiffeuse, tout ce dont une coquette pourrait rêver. Tout ce que Pars Immony ignorait. Elle fouilla dans la penderie à la recherche d'habits confortables. Ce qu'elle ne trouva pas. Il n'y avait que des robes cintrées plus longues les unes que les autres, toujours plus parées de broderies de perles et de pampilles. Elle ne savait plus où donner de la tête. Toutes ces étoffes, toutes ces couleurs! Elle était subjuguée. Elle ferma les yeux et laissa ses doigts courir le long des habits, ses sens emplis par les odeurs et les sensations qu'elle éprouvait au contact de ces tissus si précieux.
Son choix se porta de façon tout à fait hasardeuse sur une robe bustier bleu nuit orné d'un voile tellement léger qu'il en était presque transparent, partant du bustier et courant jusqu'à ses pieds. De longs gants blancs venaient finir la tenue. Ce que Pars n'avait pas vu - mais dont elle finirait bien par se rendre compte - c'est que la robe était fendue de sa cheville gauche jusqu'à son haut de cuisse gauche, révélant tout le sexy de la cheville, le galbe du mollet et la délicatesse de la cuisse. Sexy? Mmmmmh, oui, sans conteste!
Pour finir de s'habiller, Pars, n'ayant aucune idée de comment agrémenter une telle tenue (et n'ayant pas plus conscience qu'une telle tenue se doit de l'être), décida de descendre à la rencontre d'Ulrik et sa soeur ainsi.
Sans chaussures.
Sans coiffure.
Sans parure.

Ulrik, devant elle. Ça faisait longtemps.

"Rien. Je ne veux rien. Enfin, rien que t'embêter un peu, mon frère. Amuses-toi avec ta gueuse, j'ai des choses importantes à faire et je ne voulais pas y aller sans un petit bisou de mon frangin préféré."

Elle lui tendit la joue.

Eve se fit soudain sèche en tournant la tête vers la femme qui accaparait son frère et son manoir.

"Je n'ai aucune envie d'avoir affaire avec les coureuses de mon délicieux frère. J'espère ne plus avoir le déplaisir de vous croiser encore ici."

Elle tourna les yeux vers Ulrik, avec un sourire éclatant :

"Adieu. J'ai quelques tâches à accomplir qui risquent de m'occuper un moment. Mais je serai entière pour toi à mon retour !"

Elle lui fit un clin d’œil et s'en retourna comme elle était venue.