[Terminé] L'Expédition
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L'Arbre-Monde
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- Xerxès AdamElysionien.ne
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Re: [Terminé] L'Expédition
Sam 13 Jan 2018 - 19:28
Xerxès avait fini par obtenir le nom de sa monture à force de demander au garde hypnotisé son patronyme. J’anf Rancisse. Depuis les premiers jours de l’expédition une amitié avait commencé à se nouer entre eux.
Et quand les cris avaient résonné pour annoncer l’arrivée de la meute, Xerxès avait senti son cœur se serrer. La peur était monté, impossible à endiguer alors qu’il avait sauté du chariot et était parti à la recherche de Monsieur Rancisse. Il l’avait cherché et cherché et finalement ils s’étaient retrouvé dans les derniers rangs des chariots où ils s’étaient étreints.
- Vite ! Monte !
- Comme toujours !
Le dialogue avait été concis, ils savaient chacun ce que pensait l’autre et Xerxès avait sauté sur le dos de J’anf alors qu’ils tentaient de suivre le rythme des chariots. Puis avait retentit le cri parlant des brûleurs. Soudain la monture s’était raidie.
- Xerxès, je dois protéger l’expédition, c’est mon cœur qui me le dicte. Sil’Galbor ne tiendra pas seul face à ces monstres
- Mais il nous a dit de nous replier ! Fait lui confiance. Mon cœur ne bat pas mais je sais que nous devons rester ensemble …
- Alors allons-y, je ne peux le laisser y aller seul.
- C’est bien parce que c’est toi que je dis oui …
J’anf avait serré la main de Xerxès avant de se mettre à foncer vers les brûleurs au loin, le Darah sur son dos hurlant un cri de guerre comme il ne l’avait jamais fait.
Alors que les forces allaient entrer en collision, Xerxès sentit un mouvement inhabituel sous lui, il connaissait pourtant par cœur les mouvements de son ami. Il commença à tomber et les bras musclés de Monsieur Rancisse l’attrapèrent sous les bras
- Qu-
- Je suis désolé, je ne supporterai pas l’idée que tu souffres pour moi !
- NON !
Soudain J’anf lança le Darah, aidé par sa force d’Augmenté et celui-ci atterrit quasiment parfaitement quoique brutalement sur un des chariots. Il était loin mais il voyait le sourire de J’anf sur ses lèvres qui sembla parler. Puis il se retourna et se jeta en arrière vers les ennemis.
- NON ! N’y vas p- !
Alors que le Darah essayait de descendre du chariot pour y repartir, il se rendit compte que son vêtement était coincé dans les planches qui constituaient le fond du véhicule. Son ami avait du être un sportif incroyable dans une autre vie pour réussir ce coup.
Il n’arriverait pas à temps. Si il avait pu pleurer, des larmes auraient couler le long de ses joues. A la place il se laissa choir contre le chariot, abattu. Il ne reverrait plus jamais J’anf.
Et quand les cris avaient résonné pour annoncer l’arrivée de la meute, Xerxès avait senti son cœur se serrer. La peur était monté, impossible à endiguer alors qu’il avait sauté du chariot et était parti à la recherche de Monsieur Rancisse. Il l’avait cherché et cherché et finalement ils s’étaient retrouvé dans les derniers rangs des chariots où ils s’étaient étreints.
- Vite ! Monte !
- Comme toujours !
Le dialogue avait été concis, ils savaient chacun ce que pensait l’autre et Xerxès avait sauté sur le dos de J’anf alors qu’ils tentaient de suivre le rythme des chariots. Puis avait retentit le cri parlant des brûleurs. Soudain la monture s’était raidie.
- Xerxès, je dois protéger l’expédition, c’est mon cœur qui me le dicte. Sil’Galbor ne tiendra pas seul face à ces monstres
- Mais il nous a dit de nous replier ! Fait lui confiance. Mon cœur ne bat pas mais je sais que nous devons rester ensemble …
- Alors allons-y, je ne peux le laisser y aller seul.
- C’est bien parce que c’est toi que je dis oui …
J’anf avait serré la main de Xerxès avant de se mettre à foncer vers les brûleurs au loin, le Darah sur son dos hurlant un cri de guerre comme il ne l’avait jamais fait.
Alors que les forces allaient entrer en collision, Xerxès sentit un mouvement inhabituel sous lui, il connaissait pourtant par cœur les mouvements de son ami. Il commença à tomber et les bras musclés de Monsieur Rancisse l’attrapèrent sous les bras
- Qu-
- Je suis désolé, je ne supporterai pas l’idée que tu souffres pour moi !
- NON !
Soudain J’anf lança le Darah, aidé par sa force d’Augmenté et celui-ci atterrit quasiment parfaitement quoique brutalement sur un des chariots. Il était loin mais il voyait le sourire de J’anf sur ses lèvres qui sembla parler. Puis il se retourna et se jeta en arrière vers les ennemis.
- NON ! N’y vas p- !
Alors que le Darah essayait de descendre du chariot pour y repartir, il se rendit compte que son vêtement était coincé dans les planches qui constituaient le fond du véhicule. Son ami avait du être un sportif incroyable dans une autre vie pour réussir ce coup.
Il n’arriverait pas à temps. Si il avait pu pleurer, des larmes auraient couler le long de ses joues. A la place il se laissa choir contre le chariot, abattu. Il ne reverrait plus jamais J’anf.
- Zel SayrenNomade
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Localisation : ... Eh, mais... j'suis où ?
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Re: [Terminé] L'Expédition
Dim 14 Jan 2018 - 0:11
Un galop proche fait perdre sa concentration à Zel. Qu'est-ce que c'est, les monstres sont déjà là ? Mais non, ce n'est qu'un cheval. Et un cavalier, évidemment. Enfin, non, une cavalière. D'ailleurs, c'est...
"Salut. Bon, on a pas vraiment le temps pour les présentations approfondies. J'espère que tu es sûr de ton truc parce que ces grosses bestioles ne pardonnent pas et que l'on a aucune chance de les abattre dans la configuration actuelle. Alors je te laisse le temps de balancer ta mixture et ensuite tu sautes et on se barre fissa. Prépare-toi, ils arrivent."
-... Ah, la cavalière aux cheveux noirs !
Zel l'a reconnue. C'est la femme qu'il a vu passer devant lui au galop quand il est tombé. Et sur son épaule, ce serait pas...
-Ah, le tout petit bonhomme ! ... Euh... La toute petite fille, pardon.
Effectivement, de plus près, ses traits sont résolument féminins. Les deux filles doivent être amies.
... Au fait, elle lui a pas demandé quelque chose ?
-Ah, oui, ma potion ? Euh... D'accord !
Sans perdre une seconde de plus, il se redresse, vise et lance sa fiole qui se brise quelques mètres devant le troupeau de bêtes. Propulsé par la réaction chimique, une masse visqueuse noire s'étale en une flaque qui déborde de part et d'autre du chemin.
Le garçon ne prend même pas le temps de vérifier si les effets se font sentir et saute sur la croupe du cheval.
-Ouïlle... Faut retravailler l’atterrissage, maugrée-t-il. Ma colle a des propriétés particulière. Elle va remonter le long des pattes des créatures et les ralentir. Avec un peu de chance, elles tomberont même dedans et seront entièrement engluées. Ça marche sur le même principe que la capillarité de l'eau, mais en plus visqueux, et...
Le garçon se rend tout à coup comte que ses deux sauveuses n'en ont probablement rien à faire. Et de toute façon, la potion parle pour elle-même : les premières créatures s'avancent dedans et commencent déjà à patauger tandis qu'une masse visqueuse noire leur remonte le long des pattes. Zel espère juste qu'il y aura assez de produit pour que les brûleurs soient empêtrés aussi... et qu'ils y seront sensibles.
Il finit par secouer la tête :
-Moi, c'est Zel Sayren, alchimiste. Oh, et merci. Pour le sauvetage.
"Salut. Bon, on a pas vraiment le temps pour les présentations approfondies. J'espère que tu es sûr de ton truc parce que ces grosses bestioles ne pardonnent pas et que l'on a aucune chance de les abattre dans la configuration actuelle. Alors je te laisse le temps de balancer ta mixture et ensuite tu sautes et on se barre fissa. Prépare-toi, ils arrivent."
-... Ah, la cavalière aux cheveux noirs !
Zel l'a reconnue. C'est la femme qu'il a vu passer devant lui au galop quand il est tombé. Et sur son épaule, ce serait pas...
-Ah, le tout petit bonhomme ! ... Euh... La toute petite fille, pardon.
Effectivement, de plus près, ses traits sont résolument féminins. Les deux filles doivent être amies.
... Au fait, elle lui a pas demandé quelque chose ?
-Ah, oui, ma potion ? Euh... D'accord !
Sans perdre une seconde de plus, il se redresse, vise et lance sa fiole qui se brise quelques mètres devant le troupeau de bêtes. Propulsé par la réaction chimique, une masse visqueuse noire s'étale en une flaque qui déborde de part et d'autre du chemin.
Le garçon ne prend même pas le temps de vérifier si les effets se font sentir et saute sur la croupe du cheval.
-Ouïlle... Faut retravailler l’atterrissage, maugrée-t-il. Ma colle a des propriétés particulière. Elle va remonter le long des pattes des créatures et les ralentir. Avec un peu de chance, elles tomberont même dedans et seront entièrement engluées. Ça marche sur le même principe que la capillarité de l'eau, mais en plus visqueux, et...
Le garçon se rend tout à coup comte que ses deux sauveuses n'en ont probablement rien à faire. Et de toute façon, la potion parle pour elle-même : les premières créatures s'avancent dedans et commencent déjà à patauger tandis qu'une masse visqueuse noire leur remonte le long des pattes. Zel espère juste qu'il y aura assez de produit pour que les brûleurs soient empêtrés aussi... et qu'ils y seront sensibles.
Il finit par secouer la tête :
-Moi, c'est Zel Sayren, alchimiste. Oh, et merci. Pour le sauvetage.
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- TapahariEaquien.ne
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Re: [Terminé] L'Expédition
Dim 21 Jan 2018 - 20:52
Tapahari s'était retrouvée un peu interdite, suite au départ du jeune homme. Hésitant entre le suivre et courir le plus vite possible pour s'éloigner du troupeau qui lui fonçait toujours dessus, elle n'avait au final pas bougé d'un iota.
Jusqu'à ce qu'un gorille arrive de nul part et ne l'embarque manu militari comme un sac de pommes de terre !
La chamane se débattit tout d'abord, mais s'avéra tout simplement incapable de déplacer ne serait-ce qu'un petit doigt du primate qui la tenait par la taille. Ce ne fut qu'après plusieurs secondes qu'elle reconnut le gorille qui faisait également partie de l'Expédition ; elle l'avait aperçue de loin, toujours assis au calme ou en train d'aider d'une manière ou d'une autre.
Au loin, à moitié couvert par le grondement des sabots du troupeau, Tapahari entendit le cri annonçant la raison qui poussait les bêtes à fuir ainsi, menaçant le convoi - et plus directement ceux sur leur route, dont elle.
Brûleurs.
Le mot résonna dans son esprit, réveillant le souvenir des récits effrayés des marins de passage sur son île, évoquant le monstre aux multiples rangées de dents acérés, plus rapide qu'un cheval et dont les flagelles mortelles lui donnaient son nom.
Le prédateur ultime.
Le gorille qui la portait se mit en branle à cet instant, tournant bride et fonçant en direction du convoi, courant et sautant sur trois pattes, la dernière bloquant son fardeau contre son torse. La chamane était ballottée douloureusement dans tous les sens, mais en apercevant entre deux secousses les monstres qui terrorisaient le troupeau, elle ne souhaita que de voir le gorille accélérer davantage, quitte à lui rompre les os !
Un groupe de soldats descendait le long de la route, usant de magie pour protéger les derniers chariots. Le chef de l'Expédition marchait à leur tête, criant des ordres et armes brandies. tous semblaient prêt à faire face aux bêtes, que ce soient le troupeau terrifié ou les prédateurs qui les talonnaient.
Après avoir rejoint les soldats, le gorille la reposa au sol, et la chamane termina sur les fesses, le souffle court et les membres tremblants après ce transport express.
- Merci, parvint-elle tout de même à souffler, sans être certaine de pouvoir être entendue dans le vacarme ambiant.
Elle triturait ses amulettes et talismans, nerveusement.
Un soldat vint s'enquérir de son état, repartit bien vite lorsqu'il la vit indemne, après lui avoir conseillée de rejoindre le convoi, tant que le chemin n'était pas totalement bloqué. Tapahari hésita en voyant les soldats avancer en ligne vers le troupeau, la laissant derrière, songeant sérieusement à obéir.
Puis elle se souvint du jeune homme et de la cavalière, restés à hauteur du troupeau.
Comme frappée par la foudre, elle bondit sur ses pieds, cherchant les inconscients du regard.
Deux silhouettes et un cheval derrière un rocher, au loin, puis cette masse noire et visqueuse qui commençait à piéger les sabots des bêtes à l'avant du troupeau, ne tardant pas à créer un véritable chaos de beuglements et un carambolage de sabots lorsque les bêtes à l'arrière percutent celles ralenties par le piège chimique.
Tapahari connaissait assez bien l'art des potions pour deviner à peu près ce qu'il se passait, et elle espérait que le temps ainsi gagné leur laisserait le temps de tous se regrouper et de regagner le reste du convoi.
Pourtant, elle ressentait également avec une grande force la terreur des animaux piégés, et son empathie de chamane lui criait de tenter quelque chose pour empêcher les Brûleurs de faire un massacre dans les rangs des animaux immobilisés !
Comme les deux personnes près du troupeau qui tentaient d'aider, elle avait maintenant envie de trouver quelque chose, n'importe quoi, pour aider à la situation.
Triturant toujours ses amulettes accrochées à sa robe, elle fit un inventaire rapide des rituels qu'elle pouvait accomplir. La grande majorité était long à mettre en place, et nécessitaient des ingrédients qu'elle ne possédait pas.
Ce fut finalement la vision des Brûleurs approchant de leur proie sans une once d'hésitation, et la terreur qu'elle sentait émaner du troupeau qui lui apporta l'inspiration : les prédateurs ne connaissaient rien de cette terreur qu'ils provoquaient chez leurs proies, de cette crainte de la mort imminente s'approchant sans pitié. S'ils pouvaient ressentir ne serait-ce qu'une fraction de cette peur...
Tapahari baissa les yeux sur ses amulettes, en saisit deux, ferma les yeux... et se mit à chanter.
En tant que chamane, son contact avec le Voile lui permettait d'entrer en contact avec n'importe quelle espèce, de partager leurs ressentis et leurs émotions, pour leur offrir de l'aide ou des services, en échange d'un savoir ou d'un individu à chasser pour sa communauté.
Le partage d'émotions était parfois difficile à gérer, surtout dans le cas d'émotions puissantes, et Tapahari espérait ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre avec ce qu'elle cherchait à faire. Porter la peur d'un animal seul était parfois épuisant mentalement pour elle, alors un troupeau entier...
Elle se ressaisit néanmoins, et son chant se fit plus fort, plus assuré. Sa voix grave et gutturale portait des mots d'une ancienne langue magique, autrefois courante partout mais presque oubliée aujourd'hui, déformée par l'apprentissage uniquement oral.
Tapahari se sentit glisser dans la Transe du Voile, les sensations de son corps disparaissant peu à peu, tandis que son esprit se détachait progressivement de son enveloppe physique. Elle gardait assez de présence d'esprit pour ne pas totalement partir en voyage Astral - ce n'était pas l'objectif - et finit par ouvrir ses sens.
Elle n'était pas entièrement dans le Voile, grâce notamment aux amulettes qui lui servaient d'ancre.
Le soleil avait disparu, de même que sa lumière, remplacée par une teinte grise uniforme. Les nuages étaient figés dans le ciel, parcourus par des stryges, ces esprits d'oiseaux inoffensifs habitant les hauteurs du Voile. Les soldats devant elle n'étaient plus que des silhouettes sans consistance, déformées par des courants qui n'étaient que leurs pensées et leurs émotions. Le troupeau lui apparaissait comme une masse immense de terreur difficilement contenue, rougeoyante tel un incendie qui menaçait de consumer les âmes de ceux qui s'y retrouvaient piégés.
La chamane en transe marqua une infime hésitation devant l'ampleur de ce qu'elle allait devoir faire et se lança finalement.
Son chant augmenta en force, changeant de tonalité, devenant une supplique envers les âmes des animaux du troupeau. Avec bonté, elle leur demanda de partager avec elle leur peur, pour les soulager, pour ne plus se sentir seuls devant c qui les menaçait. Son Esprit s'étendit en direction des âmes des animaux terrorisés comme une mère se penche au-dessus de son enfant pour veiller sur lui, son corps toujours immobile derrière les soldats, son chant montant de plus en plus haut.
Un premier animal accepta de partager avec elle sa peur, et elle ressentit sa crainte mortelle des Brûleurs, son inconfort d'être entouré d'autres animaux qu'il ne connaissait pas, sa peur des hommes...
Une goutte de sueur perla sur le front de la Chamane.
Un à un, les animaux suivirent le mouvement, et son esprit se fit bientôt engloutir par la masse d'émotions pure qui tournait autour du troupeau. Elle partagea la terreur de chaque individu, et le force des sensations combinées lui fit l'impression que son âme se déchirait.
Son corps poussa un cri de douleur entre deux chants, ses dents claquèrent et elle se mit à trembler.
C'était trop ! Beaucoup trop !
Dans le monde physique, les animaux du troupeau ralentirent leurs mouvements, comme si la peur qui les habitait plus tôt et les forçait à fuir avait disparu...
La chamane se sentit faiblir rapidement dans ce maelstrom de terreur pure. Elle devait accomplir la fin de son rituel, et envoyer cette énergie aux Brûleurs le plus vite possible, sous peine d'être écrasée et détruite par le poids de toute cette terreur qui lui tournait autour comme une tempête furieuse !
Rassemblant ses dernières forces, elle créa un courant avec un dernier chant dans lequel toute la terreur des animaux du troupeau s'engouffra, avant de le diriger vers les âmes des deux Brûleurs qui n'avaient cessé de se rapprocher.
Au moment où elle prononça les derniers mots du Rituel, elle sentit son corps flancher, et son esprit réintégra de force son enveloppe physique.
Tapahari s'écroula, pâle et en sueur, ses yeux révulsés, inconsciente avant même d'avoir touché le sol.
Jusqu'à ce qu'un gorille arrive de nul part et ne l'embarque manu militari comme un sac de pommes de terre !
La chamane se débattit tout d'abord, mais s'avéra tout simplement incapable de déplacer ne serait-ce qu'un petit doigt du primate qui la tenait par la taille. Ce ne fut qu'après plusieurs secondes qu'elle reconnut le gorille qui faisait également partie de l'Expédition ; elle l'avait aperçue de loin, toujours assis au calme ou en train d'aider d'une manière ou d'une autre.
Au loin, à moitié couvert par le grondement des sabots du troupeau, Tapahari entendit le cri annonçant la raison qui poussait les bêtes à fuir ainsi, menaçant le convoi - et plus directement ceux sur leur route, dont elle.
Brûleurs.
Le mot résonna dans son esprit, réveillant le souvenir des récits effrayés des marins de passage sur son île, évoquant le monstre aux multiples rangées de dents acérés, plus rapide qu'un cheval et dont les flagelles mortelles lui donnaient son nom.
Le prédateur ultime.
Le gorille qui la portait se mit en branle à cet instant, tournant bride et fonçant en direction du convoi, courant et sautant sur trois pattes, la dernière bloquant son fardeau contre son torse. La chamane était ballottée douloureusement dans tous les sens, mais en apercevant entre deux secousses les monstres qui terrorisaient le troupeau, elle ne souhaita que de voir le gorille accélérer davantage, quitte à lui rompre les os !
Un groupe de soldats descendait le long de la route, usant de magie pour protéger les derniers chariots. Le chef de l'Expédition marchait à leur tête, criant des ordres et armes brandies. tous semblaient prêt à faire face aux bêtes, que ce soient le troupeau terrifié ou les prédateurs qui les talonnaient.
Après avoir rejoint les soldats, le gorille la reposa au sol, et la chamane termina sur les fesses, le souffle court et les membres tremblants après ce transport express.
- Merci, parvint-elle tout de même à souffler, sans être certaine de pouvoir être entendue dans le vacarme ambiant.
Elle triturait ses amulettes et talismans, nerveusement.
Un soldat vint s'enquérir de son état, repartit bien vite lorsqu'il la vit indemne, après lui avoir conseillée de rejoindre le convoi, tant que le chemin n'était pas totalement bloqué. Tapahari hésita en voyant les soldats avancer en ligne vers le troupeau, la laissant derrière, songeant sérieusement à obéir.
Puis elle se souvint du jeune homme et de la cavalière, restés à hauteur du troupeau.
Comme frappée par la foudre, elle bondit sur ses pieds, cherchant les inconscients du regard.
Deux silhouettes et un cheval derrière un rocher, au loin, puis cette masse noire et visqueuse qui commençait à piéger les sabots des bêtes à l'avant du troupeau, ne tardant pas à créer un véritable chaos de beuglements et un carambolage de sabots lorsque les bêtes à l'arrière percutent celles ralenties par le piège chimique.
Tapahari connaissait assez bien l'art des potions pour deviner à peu près ce qu'il se passait, et elle espérait que le temps ainsi gagné leur laisserait le temps de tous se regrouper et de regagner le reste du convoi.
Pourtant, elle ressentait également avec une grande force la terreur des animaux piégés, et son empathie de chamane lui criait de tenter quelque chose pour empêcher les Brûleurs de faire un massacre dans les rangs des animaux immobilisés !
Comme les deux personnes près du troupeau qui tentaient d'aider, elle avait maintenant envie de trouver quelque chose, n'importe quoi, pour aider à la situation.
Triturant toujours ses amulettes accrochées à sa robe, elle fit un inventaire rapide des rituels qu'elle pouvait accomplir. La grande majorité était long à mettre en place, et nécessitaient des ingrédients qu'elle ne possédait pas.
Ce fut finalement la vision des Brûleurs approchant de leur proie sans une once d'hésitation, et la terreur qu'elle sentait émaner du troupeau qui lui apporta l'inspiration : les prédateurs ne connaissaient rien de cette terreur qu'ils provoquaient chez leurs proies, de cette crainte de la mort imminente s'approchant sans pitié. S'ils pouvaient ressentir ne serait-ce qu'une fraction de cette peur...
Tapahari baissa les yeux sur ses amulettes, en saisit deux, ferma les yeux... et se mit à chanter.
En tant que chamane, son contact avec le Voile lui permettait d'entrer en contact avec n'importe quelle espèce, de partager leurs ressentis et leurs émotions, pour leur offrir de l'aide ou des services, en échange d'un savoir ou d'un individu à chasser pour sa communauté.
Le partage d'émotions était parfois difficile à gérer, surtout dans le cas d'émotions puissantes, et Tapahari espérait ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre avec ce qu'elle cherchait à faire. Porter la peur d'un animal seul était parfois épuisant mentalement pour elle, alors un troupeau entier...
Elle se ressaisit néanmoins, et son chant se fit plus fort, plus assuré. Sa voix grave et gutturale portait des mots d'une ancienne langue magique, autrefois courante partout mais presque oubliée aujourd'hui, déformée par l'apprentissage uniquement oral.
Tapahari se sentit glisser dans la Transe du Voile, les sensations de son corps disparaissant peu à peu, tandis que son esprit se détachait progressivement de son enveloppe physique. Elle gardait assez de présence d'esprit pour ne pas totalement partir en voyage Astral - ce n'était pas l'objectif - et finit par ouvrir ses sens.
Elle n'était pas entièrement dans le Voile, grâce notamment aux amulettes qui lui servaient d'ancre.
Le soleil avait disparu, de même que sa lumière, remplacée par une teinte grise uniforme. Les nuages étaient figés dans le ciel, parcourus par des stryges, ces esprits d'oiseaux inoffensifs habitant les hauteurs du Voile. Les soldats devant elle n'étaient plus que des silhouettes sans consistance, déformées par des courants qui n'étaient que leurs pensées et leurs émotions. Le troupeau lui apparaissait comme une masse immense de terreur difficilement contenue, rougeoyante tel un incendie qui menaçait de consumer les âmes de ceux qui s'y retrouvaient piégés.
La chamane en transe marqua une infime hésitation devant l'ampleur de ce qu'elle allait devoir faire et se lança finalement.
Son chant augmenta en force, changeant de tonalité, devenant une supplique envers les âmes des animaux du troupeau. Avec bonté, elle leur demanda de partager avec elle leur peur, pour les soulager, pour ne plus se sentir seuls devant c qui les menaçait. Son Esprit s'étendit en direction des âmes des animaux terrorisés comme une mère se penche au-dessus de son enfant pour veiller sur lui, son corps toujours immobile derrière les soldats, son chant montant de plus en plus haut.
Un premier animal accepta de partager avec elle sa peur, et elle ressentit sa crainte mortelle des Brûleurs, son inconfort d'être entouré d'autres animaux qu'il ne connaissait pas, sa peur des hommes...
Une goutte de sueur perla sur le front de la Chamane.
Un à un, les animaux suivirent le mouvement, et son esprit se fit bientôt engloutir par la masse d'émotions pure qui tournait autour du troupeau. Elle partagea la terreur de chaque individu, et le force des sensations combinées lui fit l'impression que son âme se déchirait.
Son corps poussa un cri de douleur entre deux chants, ses dents claquèrent et elle se mit à trembler.
C'était trop ! Beaucoup trop !
Dans le monde physique, les animaux du troupeau ralentirent leurs mouvements, comme si la peur qui les habitait plus tôt et les forçait à fuir avait disparu...
La chamane se sentit faiblir rapidement dans ce maelstrom de terreur pure. Elle devait accomplir la fin de son rituel, et envoyer cette énergie aux Brûleurs le plus vite possible, sous peine d'être écrasée et détruite par le poids de toute cette terreur qui lui tournait autour comme une tempête furieuse !
Rassemblant ses dernières forces, elle créa un courant avec un dernier chant dans lequel toute la terreur des animaux du troupeau s'engouffra, avant de le diriger vers les âmes des deux Brûleurs qui n'avaient cessé de se rapprocher.
Au moment où elle prononça les derniers mots du Rituel, elle sentit son corps flancher, et son esprit réintégra de force son enveloppe physique.
Tapahari s'écroula, pâle et en sueur, ses yeux révulsés, inconsciente avant même d'avoir touché le sol.
Re: [Terminé] L'Expédition
Dim 21 Jan 2018 - 20:52
Le membre 'Tapahari' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'25 Faces' : 24, 14, 19, 11
'25 Faces' : 24, 14, 19, 11
- Nao Mui et LisaNomade
- Messages : 194
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 31
Localisation : dans son armure/quelque part autour de nao
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
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Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
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Re: [Terminé] L'Expédition
Dim 21 Jan 2018 - 22:16
Lorsqu'un soldat se mit à hurler le nom de la menace, la fourrure de Nao se dressa imperceptiblement.
Il avait déjà eu affaires à ces monstres et ne s'en était sortit que par le salut du saut magistrale du haut d'une falaise dans un grand lac. En l'absence de ces éléments, il choisit de passer au plan B.
Il passa à l'action lorsque que l'homme qu'il avait vu se cacher derrière un rocher plutôt lança un fiole sur le chemin. Sans attendre d'en connaitre les effets, le gorille se retourna et pris la direction des chariots. Il ralentit l'espace d'un instant pour attraper la religieuse, la tenant contre lui en espérant qu'elle s'accrocherais à son armure. Si elle n'en fit rien, l’agrandissement de ses yeux à la vue des prédateurs infernaux poussa Nao à accélérer.
Pourquoi fallait-t-il que ce soit des brûleurs? N'importe quoi d'autre aurait fait l'affaire, même en surnombre. Il fallait que l'univers leur envoie ses pires dévoreurs dès les premiers jours de l'expédition. Les marques d'un humour plus que douteux de la part des dieux.
La dame posé près des chariots, il repartit vers la cohorte de soldat non loin. Ce n'est pas parce qu'il était brave qu'il devait mourir aussi stupidement.
Son flair le guidant vers ceux qui sentaient le plus la transpiration, il attrapa 3 gardes, dont les chausses mouillées de l'un ne laissait aucun doute quand à son sentiment, et les ramena à toute vitesse vers le convoi. Avisant des mages télékinétiques, il en pris un à part et lui expliqua un plan pour sauver les soldats qui confondaient bravoure et invincibilité.
Retournant auprès de l'arrière garde, il se mit à lancer dans de grands ahanements les gardes vers le reste de l'expédition, comptant sur les mages pour arrêter leur chute, il ne fit une brève pause pour vérifier l’atterrissage de ses paquets qu'après le 10 ème.
Il avait déjà eu affaires à ces monstres et ne s'en était sortit que par le salut du saut magistrale du haut d'une falaise dans un grand lac. En l'absence de ces éléments, il choisit de passer au plan B.
Il passa à l'action lorsque que l'homme qu'il avait vu se cacher derrière un rocher plutôt lança un fiole sur le chemin. Sans attendre d'en connaitre les effets, le gorille se retourna et pris la direction des chariots. Il ralentit l'espace d'un instant pour attraper la religieuse, la tenant contre lui en espérant qu'elle s'accrocherais à son armure. Si elle n'en fit rien, l’agrandissement de ses yeux à la vue des prédateurs infernaux poussa Nao à accélérer.
Pourquoi fallait-t-il que ce soit des brûleurs? N'importe quoi d'autre aurait fait l'affaire, même en surnombre. Il fallait que l'univers leur envoie ses pires dévoreurs dès les premiers jours de l'expédition. Les marques d'un humour plus que douteux de la part des dieux.
La dame posé près des chariots, il repartit vers la cohorte de soldat non loin. Ce n'est pas parce qu'il était brave qu'il devait mourir aussi stupidement.
Son flair le guidant vers ceux qui sentaient le plus la transpiration, il attrapa 3 gardes, dont les chausses mouillées de l'un ne laissait aucun doute quand à son sentiment, et les ramena à toute vitesse vers le convoi. Avisant des mages télékinétiques, il en pris un à part et lui expliqua un plan pour sauver les soldats qui confondaient bravoure et invincibilité.
Retournant auprès de l'arrière garde, il se mit à lancer dans de grands ahanements les gardes vers le reste de l'expédition, comptant sur les mages pour arrêter leur chute, il ne fit une brève pause pour vérifier l’atterrissage de ses paquets qu'après le 10 ème.
Re: [Terminé] L'Expédition
Dim 21 Jan 2018 - 22:16
Le membre 'Nao Mui et Lisa' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'25 Faces' : 18, 13, 12, 1, 23, 2, 2, 11, 18, 25
'25 Faces' : 18, 13, 12, 1, 23, 2, 2, 11, 18, 25
Re: [Terminé] L'Expédition
Mer 24 Jan 2018 - 18:45
De l’autre côté de la montagne, une majorité des chariots avait déjà réussi à passer au travers du tunnel et à arriver sur le plateau visiblement calme. Restait essentiellement les quelques chariots qui n’auraient plus le temps de traverser et l’arrière-garde qui tenait face au danger.
Pour chaque personne qui posait le pied sur le plateau, un soupir de soulagement avait à peine le temps de franchir les lèvres que déjà les contremaîtres de l’Expédition les mettaient au travail. Les blessés de la cavalcade, tombés, jetés ou autre, étaient étendus et recevaient les premiers soins et des couvertures dans le froid. Les nains essentiellement visitaient l’endroit, vérifiant l’absence de danger et toquant sur les pierres à la recherche d’un village de congénères qui pourraient les aider à traverser sans danger les montagnes.
De ce côté-ci en tout cas, le froid régnait et une fine couche de neige tapissait le sol à cette altitude. Malheureusement on ne voyait pas bien loin à cause du brouillard et n’étaient discernables que les autres pics au loin. Le plateau sur lequel ils étaient donnait au final l’impression de flotter dans le brouillard, au milieu de rien avec quelques roches servant de murs épars et l’entrée du tunnel d’où ils venaient.
La vice-chef de l’Expédition, Morena Hauterres rongeait son frein, attendant autant que possible avant de sonner la retraite des gens restés de l’autre côté. Finalement il fut temps, elle désespérait de devoir laisser des chariots là-bas mais la plupart des vies devaient avoir été sauvées maintenant.
Elle leva la main et fit signe à un Alf gris qui attendait son heure et qui, levant les bras au ciel et criant une incantation, envoya une sphère de lumière haut dans les airs, alors que les enfants de la Terre refermaient la brèche. Si haut qu’elle culmina juste au dessus du pic et si brillante qu’elle illumina les plaines Enéides au pied des montagnes. Un signal.
Au pied de ladite montagne, la lumière fut. Volgrim Sil’Galbor sonna la retraite, il serait le dernier à partir en se téléportant et si tous avaient suivi ses ordres, seules les personnes pouvant fuir étaient venu l’aider.
Les barricades avaient bien dévié une partie des bêtes et celles qui avaient pu continuer à fuir vers les chariots dans une peur frénétique s’étaient engluées dans les concoctions d’un des membres de l’Expédition. Etonnamment, plusieurs personnes avaient volé et ce visiblement sans leur consentement, ce qui avait causé plusieurs blessures graves ou moins graves. A peu près la moitié étaient chanceux et avaient atterris sans se blesser grâce à un postérieur et des jambes solides ou à des mages attentifs et réactifs.
Soudain les bêtes s’étaient calmées, comme en un instant. Pas toute mais certaines avaient arrêté de fuir, comme abandonnées par leur hargne à survivre face aux brûleurs.
Là où deux brûleurs poursuivaient les chariots, maintenant il n’y en avait plus qu’un. Le second avait d’un seul coup hurlé à la mort avant de bifurquer dans une autre direction et de disparaître au loin ou sous le sol après avoir creusé un terrier. C’était difficile à discerner d’ici mais quelque chose l’avait effrayé.
Et Volgrim ne comptait pas rester là pour découvrir ce qui avait fait peur à un Brûleur, ce qui le motiva encore plus à sonner la retraite.
- Repliez-vous ! Repliez-vous ! Que les téléporteurs prennent autant de gens que possible avec eux et passent de l’autre côté ! Vite !
La mine sombre, il attendait que tout le monde ait disparu de son champ de vision avant de se téléporter lui-même. Ensuite il faudrait compter les blessés qui les ralentiraient et peut-être même les morts … Cela leur prit du temps. Cet incident leur avait cassé le moral, en plus de leur faire perdre du matériel, et des vivres, sans compter les pertes humaines. Il n’avait pas vraiment prévu ça, d’autant qu’il trouvait bien étrange d’ainsi croiser deux brûleurs. Ces monstres étaient très rares, quelles étaient les chances d’en croiser deux, ensembles, dans les plaines ?! C’est à vrai dire une idée qui le préoccupa des jours durant, dans leur traversée des montagnes. Il se demanda en galvanisant ses troupes si on n’essayait pas de les empêcher d’arriver à bon port. Il se questionna en pansant son cheval aux raisons qui expliquait que personne ne soit jamais revenu de cette forêt maudite. En mangeant sa soupe de plus en plus claire, il tenta de sonder les raisons qui l’avaient poussé à accepter une mission comme celle-ci. En poussant un chariot, il s’interrogea sur ce qui poussait le gouvernement à soudain demander d’aller découvrir la forêt. En observant les étoiles dans le froid, incapable de s’endormir, il se demanda ce qu’ils allaient bien pouvoir trouver de l’autre côté des montagnes. Qu’est-ce que les entrailles de cette forêt leur cachaient ? Y avait-il quelque chose ne fallait pas découvrir ?
Cela faisait à présent presque un mois qu’ils étaient partis. La traversée des montagnes était plus complexe qu’il n’y paraissait. Ils étaient très nombreux, et tous n’avaient pas le même rythme. A cela, il fallait évidemment ajouter toutes les difficultés liées aux chariots, aux roues qui se bloquaient, ou aux animaux qui se blessaient. Volgrim Sil’Galbor, voyant les réserves de nourriture descendre bien plus vite que prévu, poussait les aventuriers du plus qu’il le pouvait. Certains peinaient à se remettre de l’attaque des brûleurs, ressentaient un certain mal du pays alors qu’ils s’endormaient sur le sol rocailleux, dans le froid. Plusieurs avaient faim, et étaient fatigués. En bref, le moral était bien loin d’être au beau fixe, et les pertes des réserves de nourriture n’y étaient évidemment pas pour rien : quatre chariots de vivres et d’armes avaient dû être abandonnés, et deux autres avaient été gravement touchés par des éboulis.
Evidemment, les montagnes n’étaient pas des terres très fertiles, et si certains purent cueillir quelques baies et tuer de petits animaux, cela ne nourrissait pas la troupe complète. En bref : la situation était complexe, et il ne pouvait se permettre de s’arrêter pour laisser tout le monde récupérer, ou bien ils n’arriveraient pas en bas des montagnes. Il avait envoyé des missives à Hypnos, et espérait un ravitaillement prochain.
Nous étions le 30 Josephien, et il estimait qu’il restait deux jours et demi de marche jusqu’à l’entrée de la forêt lorsqu’un aigle vint se poser sur son épaule, un message attaché à sa patte. On l’informait que des vivres et des armes leur seraient adressées chez Esteban, à l’orée de Crannsliabh, ainsi que peut-être de nouveaux aventuriers, d’ici la mi-Siméen. Il pesta dans sa barbe : jusque mi-Siméen, ils ne pourraient donc explorer que de minuscules parties de la forêt mystérieuse. Pourtant, cette nouvelle lui enleva un poids du torse. Selon ses calculs …
Un cri retentit, et il se demanda ce qui avait encore bien pu lui tomber dessus comme catastrophe. Il s’avéra qu’un chariot, trop secoué par un éboulis, venait de se détacher. Et si un gros costaud, assisté de trois autres costauds un peu moins gros, avait pu l’arrêter avant que ce ne soit fatal, un cheval était blessé, ainsi que quelques participants de plus. Il grommela une insulte bien ancienne, et prit sa décision.
- Dans une heure, nous arriverons au niveau du Cirque des Ours. Nous nous y arrêterons pour la nuit, et si nos vivres nous le permettent, nous y passerons également la journée du lendemain, afin que vous puissiez vous reposer, et que nous arrivions sereinement, d’ici deux jours, à l’auberge qui nous accueillera le temps que du ravitaillement nous parvienne.
A vrai dire, le simple fait de proposer une pause alors que le soleil n’était pas encore couché, et de parler d’auberge et de ravitaillement suffit à redonner l’énergie qui manquait pour transporter les blessés, pousser le chariot, et faire avancer les bêtes. Volgrim Sil’Galbor soupira. Il suffisait parfois de bien peu.
Et en effet, à peine 30 minutes plus tard s’ouvrait devant eux un immense cirque au milieu duquel coulait une rivière glaciale et claire. Il y avait tout à fait la place pour accueillir le convoi au grand complet, et s’ils étaient là des proies faciles, les prédateurs ne pouvaient pas non plus se cacher ; ainsi ils ne craignaient finalement pas grand-chose. Et il y avait de l’eau fraîche.
L’installation se fit rapidement. Des tentes firent leur apparition un peu partout, et si les soldats semblaient toujours aux aguets, les plus lambdas des aventuriers semblaient eux tout à fait heureux de pouvoir se délasser.
Il envoya quelques hommes en reconnaissance alentours, qui revinrent avec de bonnes nouvelles : tout semblait désert, un certain nombre de petits animaux et de racines pourraient leur servir de repas si certains allaient s’en charger, leur permettant de rester là un jour de plus, il y avait des baignoires d’eau chaude non loin, et surtout, ce qui semblait étrangement les exciter, il y avait une ancienne cité naine à proximité. Le meneur sourit. Il la connaissait évidemment, et il savait aussi la fascination que ces ruines exerçaient sur tout un chacun : il y avait tant de légendes qui circulaient sur les nains de par le fait qu’ils sortaient si peu !
La cité était, il le savait, enfouie entre des rochers, et composée de pierres uniquement, la faisant ressembler à un simple amoncellement de rochers, si on ne savait pas regarder. Les argileux étaient toujours fascinants, les durs plus encore selon lui. Il y avait de quoi explorer dans ces maisons à moitié enfouies ; des galeries à n’en plus finir et peut-être des trésors enfouis. Un vague sourire aux lèvres, il communiqua ses informations aux aventuriers ; et ainsi, il forma des équipes de gardes, qui se relaieraient, et des équipes de chasseurs et de cueilleurs afin de récupérer des vivres. Il demanda aussi à ce que soit constitué un espace dédié aux blessés, afin que les soigneurs et les médecins aient moins à naviguer. Enfin, il mentionna les baignoires d’eau chaude, phénomène naturel qui, il le savait, en ravirait plus d’un. Et, ménageant son effet, il garda pour la fin la nouvelle de la cité naine, insistant sur la nécessité que chacun remplisse son rôle pour la communauté avant d’aller l’explorer. Il souligna aussi que dans cette exploration, ils ne seraient pas accompagnés par ses soldats, et la feraient donc en leur nom propre pour les plus téméraires. Il savait que cela ne les refroidirait pas, mais il ne voulait pas qu’on vienne l’embêter avec ça, ni que certains viennent se plaindre de s’être perdus. Le surlendemain au matin, ils repartiraient.
Quant à lui, il entreprit de faire un inventaire complet de leurs ressources, ainsi que de leurs blessés, et des réparations à faire. Une longue soirée l’attendait.
{Vous l’aurez compris vous avez la possibilité de partir en petits sujets indépendants dans les montagnes vous éclater dans l’exploration, ou de le faire rapidement ici. En tous cas, pensez à poster un message ici même si vous postez un sujet annexe, ou votre participation ne sera pas prise en compte ! Bon jeu ! }
Pour chaque personne qui posait le pied sur le plateau, un soupir de soulagement avait à peine le temps de franchir les lèvres que déjà les contremaîtres de l’Expédition les mettaient au travail. Les blessés de la cavalcade, tombés, jetés ou autre, étaient étendus et recevaient les premiers soins et des couvertures dans le froid. Les nains essentiellement visitaient l’endroit, vérifiant l’absence de danger et toquant sur les pierres à la recherche d’un village de congénères qui pourraient les aider à traverser sans danger les montagnes.
De ce côté-ci en tout cas, le froid régnait et une fine couche de neige tapissait le sol à cette altitude. Malheureusement on ne voyait pas bien loin à cause du brouillard et n’étaient discernables que les autres pics au loin. Le plateau sur lequel ils étaient donnait au final l’impression de flotter dans le brouillard, au milieu de rien avec quelques roches servant de murs épars et l’entrée du tunnel d’où ils venaient.
La vice-chef de l’Expédition, Morena Hauterres rongeait son frein, attendant autant que possible avant de sonner la retraite des gens restés de l’autre côté. Finalement il fut temps, elle désespérait de devoir laisser des chariots là-bas mais la plupart des vies devaient avoir été sauvées maintenant.
Elle leva la main et fit signe à un Alf gris qui attendait son heure et qui, levant les bras au ciel et criant une incantation, envoya une sphère de lumière haut dans les airs, alors que les enfants de la Terre refermaient la brèche. Si haut qu’elle culmina juste au dessus du pic et si brillante qu’elle illumina les plaines Enéides au pied des montagnes. Un signal.
Au pied de ladite montagne, la lumière fut. Volgrim Sil’Galbor sonna la retraite, il serait le dernier à partir en se téléportant et si tous avaient suivi ses ordres, seules les personnes pouvant fuir étaient venu l’aider.
Les barricades avaient bien dévié une partie des bêtes et celles qui avaient pu continuer à fuir vers les chariots dans une peur frénétique s’étaient engluées dans les concoctions d’un des membres de l’Expédition. Etonnamment, plusieurs personnes avaient volé et ce visiblement sans leur consentement, ce qui avait causé plusieurs blessures graves ou moins graves. A peu près la moitié étaient chanceux et avaient atterris sans se blesser grâce à un postérieur et des jambes solides ou à des mages attentifs et réactifs.
Soudain les bêtes s’étaient calmées, comme en un instant. Pas toute mais certaines avaient arrêté de fuir, comme abandonnées par leur hargne à survivre face aux brûleurs.
Là où deux brûleurs poursuivaient les chariots, maintenant il n’y en avait plus qu’un. Le second avait d’un seul coup hurlé à la mort avant de bifurquer dans une autre direction et de disparaître au loin ou sous le sol après avoir creusé un terrier. C’était difficile à discerner d’ici mais quelque chose l’avait effrayé.
Et Volgrim ne comptait pas rester là pour découvrir ce qui avait fait peur à un Brûleur, ce qui le motiva encore plus à sonner la retraite.
- Repliez-vous ! Repliez-vous ! Que les téléporteurs prennent autant de gens que possible avec eux et passent de l’autre côté ! Vite !
La mine sombre, il attendait que tout le monde ait disparu de son champ de vision avant de se téléporter lui-même. Ensuite il faudrait compter les blessés qui les ralentiraient et peut-être même les morts … Cela leur prit du temps. Cet incident leur avait cassé le moral, en plus de leur faire perdre du matériel, et des vivres, sans compter les pertes humaines. Il n’avait pas vraiment prévu ça, d’autant qu’il trouvait bien étrange d’ainsi croiser deux brûleurs. Ces monstres étaient très rares, quelles étaient les chances d’en croiser deux, ensembles, dans les plaines ?! C’est à vrai dire une idée qui le préoccupa des jours durant, dans leur traversée des montagnes. Il se demanda en galvanisant ses troupes si on n’essayait pas de les empêcher d’arriver à bon port. Il se questionna en pansant son cheval aux raisons qui expliquait que personne ne soit jamais revenu de cette forêt maudite. En mangeant sa soupe de plus en plus claire, il tenta de sonder les raisons qui l’avaient poussé à accepter une mission comme celle-ci. En poussant un chariot, il s’interrogea sur ce qui poussait le gouvernement à soudain demander d’aller découvrir la forêt. En observant les étoiles dans le froid, incapable de s’endormir, il se demanda ce qu’ils allaient bien pouvoir trouver de l’autre côté des montagnes. Qu’est-ce que les entrailles de cette forêt leur cachaient ? Y avait-il quelque chose ne fallait pas découvrir ?
Cela faisait à présent presque un mois qu’ils étaient partis. La traversée des montagnes était plus complexe qu’il n’y paraissait. Ils étaient très nombreux, et tous n’avaient pas le même rythme. A cela, il fallait évidemment ajouter toutes les difficultés liées aux chariots, aux roues qui se bloquaient, ou aux animaux qui se blessaient. Volgrim Sil’Galbor, voyant les réserves de nourriture descendre bien plus vite que prévu, poussait les aventuriers du plus qu’il le pouvait. Certains peinaient à se remettre de l’attaque des brûleurs, ressentaient un certain mal du pays alors qu’ils s’endormaient sur le sol rocailleux, dans le froid. Plusieurs avaient faim, et étaient fatigués. En bref, le moral était bien loin d’être au beau fixe, et les pertes des réserves de nourriture n’y étaient évidemment pas pour rien : quatre chariots de vivres et d’armes avaient dû être abandonnés, et deux autres avaient été gravement touchés par des éboulis.
Evidemment, les montagnes n’étaient pas des terres très fertiles, et si certains purent cueillir quelques baies et tuer de petits animaux, cela ne nourrissait pas la troupe complète. En bref : la situation était complexe, et il ne pouvait se permettre de s’arrêter pour laisser tout le monde récupérer, ou bien ils n’arriveraient pas en bas des montagnes. Il avait envoyé des missives à Hypnos, et espérait un ravitaillement prochain.
Nous étions le 30 Josephien, et il estimait qu’il restait deux jours et demi de marche jusqu’à l’entrée de la forêt lorsqu’un aigle vint se poser sur son épaule, un message attaché à sa patte. On l’informait que des vivres et des armes leur seraient adressées chez Esteban, à l’orée de Crannsliabh, ainsi que peut-être de nouveaux aventuriers, d’ici la mi-Siméen. Il pesta dans sa barbe : jusque mi-Siméen, ils ne pourraient donc explorer que de minuscules parties de la forêt mystérieuse. Pourtant, cette nouvelle lui enleva un poids du torse. Selon ses calculs …
Un cri retentit, et il se demanda ce qui avait encore bien pu lui tomber dessus comme catastrophe. Il s’avéra qu’un chariot, trop secoué par un éboulis, venait de se détacher. Et si un gros costaud, assisté de trois autres costauds un peu moins gros, avait pu l’arrêter avant que ce ne soit fatal, un cheval était blessé, ainsi que quelques participants de plus. Il grommela une insulte bien ancienne, et prit sa décision.
- Dans une heure, nous arriverons au niveau du Cirque des Ours. Nous nous y arrêterons pour la nuit, et si nos vivres nous le permettent, nous y passerons également la journée du lendemain, afin que vous puissiez vous reposer, et que nous arrivions sereinement, d’ici deux jours, à l’auberge qui nous accueillera le temps que du ravitaillement nous parvienne.
A vrai dire, le simple fait de proposer une pause alors que le soleil n’était pas encore couché, et de parler d’auberge et de ravitaillement suffit à redonner l’énergie qui manquait pour transporter les blessés, pousser le chariot, et faire avancer les bêtes. Volgrim Sil’Galbor soupira. Il suffisait parfois de bien peu.
Et en effet, à peine 30 minutes plus tard s’ouvrait devant eux un immense cirque au milieu duquel coulait une rivière glaciale et claire. Il y avait tout à fait la place pour accueillir le convoi au grand complet, et s’ils étaient là des proies faciles, les prédateurs ne pouvaient pas non plus se cacher ; ainsi ils ne craignaient finalement pas grand-chose. Et il y avait de l’eau fraîche.
L’installation se fit rapidement. Des tentes firent leur apparition un peu partout, et si les soldats semblaient toujours aux aguets, les plus lambdas des aventuriers semblaient eux tout à fait heureux de pouvoir se délasser.
Il envoya quelques hommes en reconnaissance alentours, qui revinrent avec de bonnes nouvelles : tout semblait désert, un certain nombre de petits animaux et de racines pourraient leur servir de repas si certains allaient s’en charger, leur permettant de rester là un jour de plus, il y avait des baignoires d’eau chaude non loin, et surtout, ce qui semblait étrangement les exciter, il y avait une ancienne cité naine à proximité. Le meneur sourit. Il la connaissait évidemment, et il savait aussi la fascination que ces ruines exerçaient sur tout un chacun : il y avait tant de légendes qui circulaient sur les nains de par le fait qu’ils sortaient si peu !
La cité était, il le savait, enfouie entre des rochers, et composée de pierres uniquement, la faisant ressembler à un simple amoncellement de rochers, si on ne savait pas regarder. Les argileux étaient toujours fascinants, les durs plus encore selon lui. Il y avait de quoi explorer dans ces maisons à moitié enfouies ; des galeries à n’en plus finir et peut-être des trésors enfouis. Un vague sourire aux lèvres, il communiqua ses informations aux aventuriers ; et ainsi, il forma des équipes de gardes, qui se relaieraient, et des équipes de chasseurs et de cueilleurs afin de récupérer des vivres. Il demanda aussi à ce que soit constitué un espace dédié aux blessés, afin que les soigneurs et les médecins aient moins à naviguer. Enfin, il mentionna les baignoires d’eau chaude, phénomène naturel qui, il le savait, en ravirait plus d’un. Et, ménageant son effet, il garda pour la fin la nouvelle de la cité naine, insistant sur la nécessité que chacun remplisse son rôle pour la communauté avant d’aller l’explorer. Il souligna aussi que dans cette exploration, ils ne seraient pas accompagnés par ses soldats, et la feraient donc en leur nom propre pour les plus téméraires. Il savait que cela ne les refroidirait pas, mais il ne voulait pas qu’on vienne l’embêter avec ça, ni que certains viennent se plaindre de s’être perdus. Le surlendemain au matin, ils repartiraient.
Quant à lui, il entreprit de faire un inventaire complet de leurs ressources, ainsi que de leurs blessés, et des réparations à faire. Une longue soirée l’attendait.
{Vous l’aurez compris vous avez la possibilité de partir en petits sujets indépendants dans les montagnes vous éclater dans l’exploration, ou de le faire rapidement ici. En tous cas, pensez à poster un message ici même si vous postez un sujet annexe, ou votre participation ne sera pas prise en compte ! Bon jeu ! }
- TapahariEaquien.ne
- Messages : 204
Date d'inscription : 27/11/2016
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] L'Expédition
Ven 26 Jan 2018 - 23:49
Tapahari ne récupérait pas de son rituel effectué en urgence dans la Passe.
Après deux jours passées dans un état catatonique proche du coma, elle se réveilla confuse, l'esprit toujours marqué par l'épreuve qu'elle s'était elle-même infligée en portant le fardeau des peurs de tout un troupeau d'herbivores devant l'approche de prédateurs. Le poids de toutes ces émotions brutes avait altéré son contact avec la réalité et rendue son empathie de chamane ultra-sensible.
Pendant les premiers jours, elle ne parla presque pas, restant prostrée de longues heures, son regard oscillant entre le Voile et le monde physique, n'arrivant pas à faire le point. Ses sens étaient assaillis par les émotions de tous les animaux autour d'elle, comme si elle étouffait dans des parfums qu'elle seule percevait.
Elle passa plus de temps auprès des chevaux pour les apaiser qu'auprès des humains de l'Expédition. Chaque nuit, elle vivait en rêve la vie des animaux nocturnes des environs, et il devint fréquent de la voir faire des crises de somnambulisme.
Heureusement pour sa santé mentale, ses symptômes diminuèrent progressivement de semaines en semaines, jusqu'à devenir une simple difficulté à rester concentrée très longtemps sur une seule chose à la fois. Ses facultés mentales retrouvées, Tapahari chercha une solution pour se soigner définitivement, en réparant son empathie devenue incontrôlable.
Elle connaissait plusieurs rituels, mais il fallut l'arrivée dans ce Cirque des Ours, et la pause qui allait avec, pour qu'elle puisse véritablement s'atteler à en mettre un en place.
Elle devait absolument retrouver un équilibre avant l'entrée dans l'antique Forêt de Crannsliabh, où elle risquait de ne pas pouvoir prendre contact avec les Esprits du Voile qui s'y trouvaient... s'ils s'y trouvaient.
C'était ce soir ou jamais, en somme.
Préparations faites, elle profita de la simple lueur de la Lune au-dessus des montagnes pour s'éloigner du campement, simplement vêtue de sa robe, de ses amulettes et d'un sac contenant plus d'herbes qu'il n'était raisonnable de porter sur soi.
En s'éloignant des hommes, la chamane eut l'impression de plonger dans un bain fait des émotions des animaux des environs, en raison de son empathie toujours hyper-réactive...
[J'ouvre un sujet à côté, pour réparer la chamane. Considérez qu'elle sera revenue pour le prochain tour, merci ^^]
Après deux jours passées dans un état catatonique proche du coma, elle se réveilla confuse, l'esprit toujours marqué par l'épreuve qu'elle s'était elle-même infligée en portant le fardeau des peurs de tout un troupeau d'herbivores devant l'approche de prédateurs. Le poids de toutes ces émotions brutes avait altéré son contact avec la réalité et rendue son empathie de chamane ultra-sensible.
Pendant les premiers jours, elle ne parla presque pas, restant prostrée de longues heures, son regard oscillant entre le Voile et le monde physique, n'arrivant pas à faire le point. Ses sens étaient assaillis par les émotions de tous les animaux autour d'elle, comme si elle étouffait dans des parfums qu'elle seule percevait.
Elle passa plus de temps auprès des chevaux pour les apaiser qu'auprès des humains de l'Expédition. Chaque nuit, elle vivait en rêve la vie des animaux nocturnes des environs, et il devint fréquent de la voir faire des crises de somnambulisme.
Heureusement pour sa santé mentale, ses symptômes diminuèrent progressivement de semaines en semaines, jusqu'à devenir une simple difficulté à rester concentrée très longtemps sur une seule chose à la fois. Ses facultés mentales retrouvées, Tapahari chercha une solution pour se soigner définitivement, en réparant son empathie devenue incontrôlable.
Elle connaissait plusieurs rituels, mais il fallut l'arrivée dans ce Cirque des Ours, et la pause qui allait avec, pour qu'elle puisse véritablement s'atteler à en mettre un en place.
Elle devait absolument retrouver un équilibre avant l'entrée dans l'antique Forêt de Crannsliabh, où elle risquait de ne pas pouvoir prendre contact avec les Esprits du Voile qui s'y trouvaient... s'ils s'y trouvaient.
C'était ce soir ou jamais, en somme.
Préparations faites, elle profita de la simple lueur de la Lune au-dessus des montagnes pour s'éloigner du campement, simplement vêtue de sa robe, de ses amulettes et d'un sac contenant plus d'herbes qu'il n'était raisonnable de porter sur soi.
En s'éloignant des hommes, la chamane eut l'impression de plonger dans un bain fait des émotions des animaux des environs, en raison de son empathie toujours hyper-réactive...
[J'ouvre un sujet à côté, pour réparer la chamane. Considérez qu'elle sera revenue pour le prochain tour, merci ^^]
- InvitéInvité
Re: [Terminé] L'Expédition
Dim 28 Jan 2018 - 15:17
La potion s'était montrée plutôt efficace. Le petit alchimiste derrière elle, Meli sur son épaule, Anna s'était empressée de filer vers l'étroit passage. Elle n'avait pas eu beaucoup d'efforts à faire. La bête terrorisée était trop heureuse de pouvoir enfin mettre une distance avec les deux monstres enflammés. Une fois à l'abri, la troupe improvisée eut enfin l'occasion de souffler. Le cheval rendu à son propriétaire, la place au milieu des victuailles retrouvée, la traversée se poursuivit.
Le mois qui suivit fut difficile. Anna avait certes était élevée dans les montagnes mais elle les avait quitté depuis si longtemps, au profit des villes, qu'elle n'avait plus guère l'habitude de la chasse ou de la cueillette, pour améliorer un tant soit peu leurs maigres rations. Ce fut donc Meli qui se montra efficace. Se faufilant dans les entailles rocheuses, arpentant le moindre buisson et charmant avec aisance les petits rongeurs, elle leur rendit la vie plus simple. Elle ne manqua pas également d'obtenir quelques précieuses plantes, pour le jeune alchimiste. Dans ce confort relatif, Anna quant à elle passait le temps entre les combats amicaux avec les gardes et autres téméraires de l'expédition et la réparation de diverses armes, mettant en pratique les enseignements d'Axlander.
C'était le milieu de l'après-midi. En tailleur, un fusil calé entre ses cuisses, Anna fixait patiemment un viseur, sur une belle carabine, qu'elle avait remporté hier, en battant l'un des trappeurs du groupe à l'escalade. A force, elle s'était habituée aux mouvements du chariot et parvenait à s'acquitter de tâches minutieuse malgré les cahots de la route. Au moment où elle terminait son oeuvre, Meli déboula, souriante et ébouriffée. Une pause au niveau du Cirque des ours. Bien, de nombreux artefacts intéressants semblaient être récoltables dans cette zone reculée. C'était le moment parfait de récupérer un petit bonus. De plus, sortir des sentiers sinueux n'allait pas leur faire du mal.
"Je connais ce sourire ! On va explorer ? Dis-oui ! Je commence à me lasser de discuter avec les mulots !
- Une ancienne cité naine se trouve la-bas. D'après les infos qu'a bien voulu me lâcher Loki, c'est l'occasion de faire des trouvailles intéressantes.
- L'Histoire te passionne maintenant ? "
L'ironie de sa petite fée fit sourire Anna qui dévoila pour une fois le bout de ses incisives. Nouant ses cheveux en arrière, elle soupesa sa nouvelle arme pour en revérifier l'équilibre puis descendit du chariot qui venait de s'arrêter. Avant toute chose, la nourriture. Mais après cela, elles aurait tout le temps de s'occuper plus personnellement.
[Sorga, tu lances un sujet pour la cité naine du coup ? ]
Le mois qui suivit fut difficile. Anna avait certes était élevée dans les montagnes mais elle les avait quitté depuis si longtemps, au profit des villes, qu'elle n'avait plus guère l'habitude de la chasse ou de la cueillette, pour améliorer un tant soit peu leurs maigres rations. Ce fut donc Meli qui se montra efficace. Se faufilant dans les entailles rocheuses, arpentant le moindre buisson et charmant avec aisance les petits rongeurs, elle leur rendit la vie plus simple. Elle ne manqua pas également d'obtenir quelques précieuses plantes, pour le jeune alchimiste. Dans ce confort relatif, Anna quant à elle passait le temps entre les combats amicaux avec les gardes et autres téméraires de l'expédition et la réparation de diverses armes, mettant en pratique les enseignements d'Axlander.
C'était le milieu de l'après-midi. En tailleur, un fusil calé entre ses cuisses, Anna fixait patiemment un viseur, sur une belle carabine, qu'elle avait remporté hier, en battant l'un des trappeurs du groupe à l'escalade. A force, elle s'était habituée aux mouvements du chariot et parvenait à s'acquitter de tâches minutieuse malgré les cahots de la route. Au moment où elle terminait son oeuvre, Meli déboula, souriante et ébouriffée. Une pause au niveau du Cirque des ours. Bien, de nombreux artefacts intéressants semblaient être récoltables dans cette zone reculée. C'était le moment parfait de récupérer un petit bonus. De plus, sortir des sentiers sinueux n'allait pas leur faire du mal.
"Je connais ce sourire ! On va explorer ? Dis-oui ! Je commence à me lasser de discuter avec les mulots !
- Une ancienne cité naine se trouve la-bas. D'après les infos qu'a bien voulu me lâcher Loki, c'est l'occasion de faire des trouvailles intéressantes.
- L'Histoire te passionne maintenant ? "
L'ironie de sa petite fée fit sourire Anna qui dévoila pour une fois le bout de ses incisives. Nouant ses cheveux en arrière, elle soupesa sa nouvelle arme pour en revérifier l'équilibre puis descendit du chariot qui venait de s'arrêter. Avant toute chose, la nourriture. Mais après cela, elles aurait tout le temps de s'occuper plus personnellement.
[Sorga, tu lances un sujet pour la cité naine du coup ? ]
- AcheronElysionien.ne
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Re: [Terminé] L'Expédition
Lun 29 Jan 2018 - 21:19
Achéron avait fini par se réveiller après l'attaque de la poêle [mais c'est quoi une poêle ?] et s'était vu affublé d'une magnifique bosse sur le crâne en souvenir de l'affrontement.
Pour lui, le reste du voyage se passa comme avant l'incident de la Passe ; il resta à aider le cuisinier comme il pouvait, trouvant de plus en plus fatigant le rôle qu'Ulrik lui avait trouvé pour participer à l'Expédition sans éveille les soupçons. Fort heureusement, la diminution progressive des vivres simplifia peu à peu les menus, si bien que le cuisinier avait de moins en moins de travail, et donc laissait Achéron tranquille, par extension.
Le garçon en profitait donc pour dormir - quoi d'autre ? - plongeant dans un rêve qui revenait inlassablement, où il se voyait au milieu de la savane brûlante qui l'avait vu grandir. La répétition le faisait penser à sa famille, tant et si bien qu'il était de plus en plus grognon lorsqu'on le réveillait, ne souhaitant que se replonger dans son sommeil.
Il lui semblait parfois sentir une présence avec lui dans son sommeil, comme quelqu'un qui dormirait tout le temps à ses côtés sans jamais se montrer. Achéron croyait que c'était le Chasseur de son père, qui voyageait aussi sur son propre cheval noir avec l'Expédition, mais l'homme ne s'approchait jamais du jeune Réprouvé à moins de dix pas, ni ne croisait son regard.
Comme la présence qu'il ressentait dans son sommeil ne le dérangeait pas - et qu'elle l'aidait un peu à mieux dormir - il cessa bientôt d'y prêter attention.
Le Cirque des Ours et sa proximité avec d'antiques ruines naines le motivèrent assez pour rester réveillé - ce qui était assez rare - car le garçon pensait tenir là l'occasion rêvée d'accomplir sa mission pour Père ! S'il y avait bien un endroit où trouver des artefacts, c'était dans ces ruines !
Et s'il finissait aussi vite sa mission, il pourrait retourner dormir sans que personne l'embête !
Ni une ni deux, Achéron se faufila hors de la roulotte du cuisinier au chômage technique et se prépara tranquillement à sortir du camp pour aller explorer ces ruines, sans dire un mot.
[Je lance le départ dans un nouveau sujet. Vous pourrez considérer qu'Achéron sera de retour pour le tour suivant ^^]
Pour lui, le reste du voyage se passa comme avant l'incident de la Passe ; il resta à aider le cuisinier comme il pouvait, trouvant de plus en plus fatigant le rôle qu'Ulrik lui avait trouvé pour participer à l'Expédition sans éveille les soupçons. Fort heureusement, la diminution progressive des vivres simplifia peu à peu les menus, si bien que le cuisinier avait de moins en moins de travail, et donc laissait Achéron tranquille, par extension.
Le garçon en profitait donc pour dormir - quoi d'autre ? - plongeant dans un rêve qui revenait inlassablement, où il se voyait au milieu de la savane brûlante qui l'avait vu grandir. La répétition le faisait penser à sa famille, tant et si bien qu'il était de plus en plus grognon lorsqu'on le réveillait, ne souhaitant que se replonger dans son sommeil.
Il lui semblait parfois sentir une présence avec lui dans son sommeil, comme quelqu'un qui dormirait tout le temps à ses côtés sans jamais se montrer. Achéron croyait que c'était le Chasseur de son père, qui voyageait aussi sur son propre cheval noir avec l'Expédition, mais l'homme ne s'approchait jamais du jeune Réprouvé à moins de dix pas, ni ne croisait son regard.
Comme la présence qu'il ressentait dans son sommeil ne le dérangeait pas - et qu'elle l'aidait un peu à mieux dormir - il cessa bientôt d'y prêter attention.
Le Cirque des Ours et sa proximité avec d'antiques ruines naines le motivèrent assez pour rester réveillé - ce qui était assez rare - car le garçon pensait tenir là l'occasion rêvée d'accomplir sa mission pour Père ! S'il y avait bien un endroit où trouver des artefacts, c'était dans ces ruines !
Et s'il finissait aussi vite sa mission, il pourrait retourner dormir sans que personne l'embête !
Ni une ni deux, Achéron se faufila hors de la roulotte du cuisinier au chômage technique et se prépara tranquillement à sortir du camp pour aller explorer ces ruines, sans dire un mot.
[Je lance le départ dans un nouveau sujet. Vous pourrez considérer qu'Achéron sera de retour pour le tour suivant ^^]
- Nao Mui et LisaNomade
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Re: [Terminé] L'Expédition
Mer 7 Fév 2018 - 17:40
Son ombre grandit dans un fort bruit d'explosion. Se retournant, il avisa une grande étoile lumineuse qui achevait une montée des plus imposante dans les cieux. Devinant là un quelconque signal de retraite, aidé en cela par l'entièreté du peloton de soldat qui avait brusquement tourné les talents, il suivi le mouvement sans attendre songeant à transporter un mage au passage lorsqu'ils arriveraient à leurs hauteurs.
Alors qu'il tendait le bras pour en attraper un qui incantait avec de nombreux gestes aussi rapides que ses mots, il se sentit comme aspiré dans un tunnel étroit. Et alors qu'il pensait qu'il allait finir écrasé par la pression, celle-ci disparu aussi rapidement qu'elle était venu.
Clignant des yeux, Nao s'aperçu qu'il était auprès des chariots, déduisant que le mage l'avait téléporté avec lui de l'autre côté de la passe. Se tournant pour le remercier, il rattrapa l'homme qui s'évanouissait sur place, la charge du déplacement d'un gorille en armure complète l'ayant manifestement fait puisé dans l'entièreté de ses ressources. Ce dernier remis le téléporteur entre les mains d'un de ses collègues qui accourait et se tourna vers le gros des chariots.
Avant qu'il ai besoin d'appeler ou même de la chercher, une petite silhouette fendit avec une rapidité anormale la foule pour se jeter au creux de la fourrure de son oncle. Se laissant tomber sur son séant, celui-ci serra contre lui une Lisa qui s'accrochait à ses poils comme pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas. Après quelque instants, il la souleva pour la mettre au creux de sa nuque, où elle enfouit ses mains et son visage dans les poils pour cacher ses larmes de bonheur de retrouver le poilu et de peur de l'avoir perdu.
L'aniformus se remit en mouvement sans un mot, prenant une pause méritée dans un chariot proche où il déposa son casque.
~~~~~~~~
Il fut réveillé par des cahots furieux du véhicule alors que celui-ci dévalait la pente. Il semblait s'être détaché, probablement en partie à cause du poids de Nao et de son arsenal.
Au vue des événements récents et de la peur de l'enfant, il préféra la garder prêt de lui:
-Accroche toi, Lisa!
Il sauta par dessus le bord de la voiture folle qui commençait à traîner son moteur équin sur le sol rocailleux, atterrissant derrière elle et plaquant ses larges mains sur la paroi pour tenter de l'arrêter. Il fallu les efforts de quelques autres et une glissade arrachant des pierres au sol inégal sur prêt de dix mètres avant que ne s'arrête la course infernale.
Une fois le cheval soigné et remplacé en tête du chariot, Nao décida de repartir à pied pour ce qui restait de l'heure annoncé avant une véritable pause.
Alors qu'ils repartaient, il compris l'absence de réaction de la jeune fille dans sa nuque: cette dernière s'était endormi, roulé en boule contre son oncle, accroché à s'en blanchir les articulations à la fourrure brune.
Après une bonne heure de marche, l'aniformus alla s'asseoir contre un chariot, défaisant son armure le plus doucement possible avant poser une main sur sa petite protégée. Celle-ci remua dans son sommeil, transférant sa prise des poils aux doigts de son oncle. Celui-ci profita de l'occasion pour la déplacer sur ses pattes, la couvrant avec ses large avant-bras pour lui permettre de dormir au chaud.
Alors qu'il tendait le bras pour en attraper un qui incantait avec de nombreux gestes aussi rapides que ses mots, il se sentit comme aspiré dans un tunnel étroit. Et alors qu'il pensait qu'il allait finir écrasé par la pression, celle-ci disparu aussi rapidement qu'elle était venu.
Clignant des yeux, Nao s'aperçu qu'il était auprès des chariots, déduisant que le mage l'avait téléporté avec lui de l'autre côté de la passe. Se tournant pour le remercier, il rattrapa l'homme qui s'évanouissait sur place, la charge du déplacement d'un gorille en armure complète l'ayant manifestement fait puisé dans l'entièreté de ses ressources. Ce dernier remis le téléporteur entre les mains d'un de ses collègues qui accourait et se tourna vers le gros des chariots.
Avant qu'il ai besoin d'appeler ou même de la chercher, une petite silhouette fendit avec une rapidité anormale la foule pour se jeter au creux de la fourrure de son oncle. Se laissant tomber sur son séant, celui-ci serra contre lui une Lisa qui s'accrochait à ses poils comme pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas. Après quelque instants, il la souleva pour la mettre au creux de sa nuque, où elle enfouit ses mains et son visage dans les poils pour cacher ses larmes de bonheur de retrouver le poilu et de peur de l'avoir perdu.
L'aniformus se remit en mouvement sans un mot, prenant une pause méritée dans un chariot proche où il déposa son casque.
~~~~~~~~
Il fut réveillé par des cahots furieux du véhicule alors que celui-ci dévalait la pente. Il semblait s'être détaché, probablement en partie à cause du poids de Nao et de son arsenal.
Au vue des événements récents et de la peur de l'enfant, il préféra la garder prêt de lui:
-Accroche toi, Lisa!
Il sauta par dessus le bord de la voiture folle qui commençait à traîner son moteur équin sur le sol rocailleux, atterrissant derrière elle et plaquant ses larges mains sur la paroi pour tenter de l'arrêter. Il fallu les efforts de quelques autres et une glissade arrachant des pierres au sol inégal sur prêt de dix mètres avant que ne s'arrête la course infernale.
Une fois le cheval soigné et remplacé en tête du chariot, Nao décida de repartir à pied pour ce qui restait de l'heure annoncé avant une véritable pause.
Alors qu'ils repartaient, il compris l'absence de réaction de la jeune fille dans sa nuque: cette dernière s'était endormi, roulé en boule contre son oncle, accroché à s'en blanchir les articulations à la fourrure brune.
Après une bonne heure de marche, l'aniformus alla s'asseoir contre un chariot, défaisant son armure le plus doucement possible avant poser une main sur sa petite protégée. Celle-ci remua dans son sommeil, transférant sa prise des poils aux doigts de son oncle. Celui-ci profita de l'occasion pour la déplacer sur ses pattes, la couvrant avec ses large avant-bras pour lui permettre de dormir au chaud.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] L'Expédition
Jeu 8 Fév 2018 - 23:26
C'était totalement le BOR-DEL.
Pars Immony, sautillait et chantait (fort et faux de surcroît) en tête du convoi depuis quelques jours déjà, Twilight Sparkle (sa licorne multicolore) et Gousset (son conil de garde) jamais loin de son insouciance lorsque le bazar avait commencé. Un pauvre troupeau hétéroclite poussé par des brûleurs commençait à semer la pagaille en queue d'expédition. Pars Immony n'en avait jamais vu de sa vie. Et, elle serait bien allée voir ce qui se tramait là bas, au fond, si seulement Gousset, aidé de Twilight Sparkle, ne s'était pas interposé.
Alors que Pars avait entamé un demi tour pour aller vers le bruit, Gousset, plus rapide, s'était interposé. Assis sur les pieds de sa maîtresse, oreilles dressées, dents dehors, yeux légèrement rougis, il était prêt. Prêt à déchiqueter, écorcher, arracher, lacérer tout ce qui passerait à portée.
Elle s'accroupit pour prendre la mignonne petite boule de poils dans les bras, mais celle-ci, d'un leste bond en avant, se mis hors de portée, toujours en mode défense. Pars gloussa. Ce conil était décidément trop mignon! C'est à ce moment que Twillight Sparkle posa sa tête sur l'épaule de sa maîtresse, pour attirer son attention vers la tête du convoi et le passage étroit dans la montagne. Avec un gros soupir de contrariété, Pars fit demi tour, de son pas léger, et, d'un bond bien moins leste et élégant que celui de Gousset, se retrouva sur la licorne qui partit au trot vers le passage emprunté par les caravanes, chariots et autres voyageurs. Tous avaient l'air apeuré et inquiet. Pars était tout sourire, le conil de garde sur les talons.
L'autre côté du passage offrait une magnifique vue sur des pics montagneux. Sur la neige. Sur le froid. Sur des nappes de brume. Le convoi continuait péniblement sur sa lancée. Emmitouflée dans une couverture, Pars essayait de se reposer, mais c'était pas gagné. Elle avait faim. La beauté de ce qui l'entourait l'avait mise en joie et la joie lui ouvrait toujours l'appétit. Alors que l'expédition s'arrêtait enfin, elle mit pied à terre et se mit à gambader entre les chariots pour essayer de trouver à manger.
Pars Immony, sautillait et chantait (fort et faux de surcroît) en tête du convoi depuis quelques jours déjà, Twilight Sparkle (sa licorne multicolore) et Gousset (son conil de garde) jamais loin de son insouciance lorsque le bazar avait commencé. Un pauvre troupeau hétéroclite poussé par des brûleurs commençait à semer la pagaille en queue d'expédition. Pars Immony n'en avait jamais vu de sa vie. Et, elle serait bien allée voir ce qui se tramait là bas, au fond, si seulement Gousset, aidé de Twilight Sparkle, ne s'était pas interposé.
Alors que Pars avait entamé un demi tour pour aller vers le bruit, Gousset, plus rapide, s'était interposé. Assis sur les pieds de sa maîtresse, oreilles dressées, dents dehors, yeux légèrement rougis, il était prêt. Prêt à déchiqueter, écorcher, arracher, lacérer tout ce qui passerait à portée.
Elle s'accroupit pour prendre la mignonne petite boule de poils dans les bras, mais celle-ci, d'un leste bond en avant, se mis hors de portée, toujours en mode défense. Pars gloussa. Ce conil était décidément trop mignon! C'est à ce moment que Twillight Sparkle posa sa tête sur l'épaule de sa maîtresse, pour attirer son attention vers la tête du convoi et le passage étroit dans la montagne. Avec un gros soupir de contrariété, Pars fit demi tour, de son pas léger, et, d'un bond bien moins leste et élégant que celui de Gousset, se retrouva sur la licorne qui partit au trot vers le passage emprunté par les caravanes, chariots et autres voyageurs. Tous avaient l'air apeuré et inquiet. Pars était tout sourire, le conil de garde sur les talons.
L'autre côté du passage offrait une magnifique vue sur des pics montagneux. Sur la neige. Sur le froid. Sur des nappes de brume. Le convoi continuait péniblement sur sa lancée. Emmitouflée dans une couverture, Pars essayait de se reposer, mais c'était pas gagné. Elle avait faim. La beauté de ce qui l'entourait l'avait mise en joie et la joie lui ouvrait toujours l'appétit. Alors que l'expédition s'arrêtait enfin, elle mit pied à terre et se mit à gambader entre les chariots pour essayer de trouver à manger.
- Angel DustMinosien.ne
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Re: [Terminé] L'Expédition
Sam 10 Fév 2018 - 10:52
Angel n’avait, à vrai dire, porté que très peu d’attention à tout l’agitation autour de lui, cherchant uniquement à s’assurer que l’enfant était en sécurité. Il le veilla, sans un mot ni un sourire, le temps qu’il se réveille, puis repartit vaquer à ses occupations, observant tout minutieusement. Evidemment, le manque de vivres ne lui avait pas échappé. La détresse de certains non plus. Il ne s’en préoccupait pas. Il surveillait seulement l’enfant, de loin, car là était sa mission, même s’il la détestait. Bon sang cet enfant était un Réprouvé ! N’était-il donc pas capable de se défendre seul ?! Plus le temps avançait, moins il comprenait le rôle du garçon dans toute cette histoire. Et plus il se renfermait, agacé de perdre son temps avec ces bêtises. Ils mettaient un temps fou à traverser ces fichues montages ! Et certains ne semblaient pas vraiment prêts à survivre à l’aventure, se dit-il en voyant une jeune fille blonde dont semblaient émaner des paillettes tant elle en paraissait pas ancrée dans la réalité.
Pourtant, un jour ils s’arrêtèrent. Le Cirque des Ours. BIen sûr. Le tueur connaissait ce lieu stratégique. Leur chef était un homme intelligent. Et, comme tous les autres, Angel commença à défaire son paquetage. Alors que certains se réjouissaient de la présence des baignoires d’eau chaude, d’autres de la cité naine non loin, lui se préoccupait uniquement de l’enfant qu’il avait à surveiller, alors qu’il venait d’être affecté à un tour de garde, lui qui ne dormait jamais.
Ah s’il savait !
Pourtant, un jour ils s’arrêtèrent. Le Cirque des Ours. BIen sûr. Le tueur connaissait ce lieu stratégique. Leur chef était un homme intelligent. Et, comme tous les autres, Angel commença à défaire son paquetage. Alors que certains se réjouissaient de la présence des baignoires d’eau chaude, d’autres de la cité naine non loin, lui se préoccupait uniquement de l’enfant qu’il avait à surveiller, alors qu’il venait d’être affecté à un tour de garde, lui qui ne dormait jamais.
Ah s’il savait !
Re: [Terminé] L'Expédition
Ven 16 Fév 2018 - 21:12
A vrai dire, cette pause bien méritée leur fit à tous le plus grand bien, même à lui, le grand Volgrim Sil’Galbor. Ils avaient ou vraiment se reposer, et la chasse autant que la cueillette avaient été efficaces, et leur avaient permis de manger à leur aise sur cette journée et demie. Il n’avait supervisé aucune des explorations de la ville naine, sachant seulement que certains y étaient allés. Les bains chauds avaient permis aux corps de ne délasser en plus d’être enfin correctement récurés, et le sommeil à volonté avait parfait l’oeuvre du Cirque des ours: l’Expédition était fin prête à repartir.
C’est donc tôt le matin qu’il sonna le départ. Lentement, le convoi s’ébranla, et continua sa progression dans les montagnes, sur les chemins sinueux, rocheux, parfois givrés, parfois glissant, souvent plein de vent. Ces deux jour-là ne furent pas de tout repos, loin de là, et lorsqu’enfin, ils commencèrent la dernière descente, le meneur sentit le poids sur ses épaules peu à peu s’alléger.
Lorsqu’enfin s’offrit à leur vue l’auberge d’Esteban, cernée de ses rondins de bois, il sourit. Cette vue, qui peu à peu se dévoilait à tous, fit remonter la motivation du groupe, qui se hâta de finir de descendre, à tel point qu’il dut mettre le hola: cela devenait dangereux, les gens se poussant les uns les autres dans le pente et risquant de provoquer des accidents.
Rapidement pourtant, il poussa la porte de l’auberge d’Esteban.
- Esteban ! Nous sommes là !
Un homme solide, au visage jovial sortit de ce que Volgrim supposa être les cuisines.
- Parfait ! Soyez les bienvenus ! Vous êtes dans des chambres par 4 ou 6, vous pouvez vous arranger comme vous voulez à ce niveau là. Il y a de la place pour vos montures et vos chariots dans l’enceinte. Les petist déjeuners seront servis entre 7h et 8h30, le déjeuner à 12h30, et le dîner dès 19h30 et jusqu’à 21h. Si vous les loupez, tant pis pour vous ! Et si vous avez besoin de paniers repas, prévenez-moi la veille. Le premier ravitaillement arrivera d’ici peu, mais il vous en faudra sans doute plusieurs. Si certains d’entre vous veulent écrire chez eux, nous envoyons et recevons du courrier ici très régulièrement. On a même les journaux, avec du retard. Profitez bien de votre séjour, et je suis à votre disposition si vous avez besoin de moi. Ah si: les bagarres sont interdites, ou vous passerez la nuit dans la forêt, hors de l’enceinte.
Sur ces derniers mots, il disparut avec un sourire affable. Volgrim prit le relais, et exposa à sa troupe ce que son associé et lui avaient préparé durant l’arrêt et le voyage.
- Vous l’avez très bien entendu ! Tenez vous à carreau, nous n’aurons aucune pitié. De plus, nous ne savons pas encore combien de temps nous allons rester ici, donc pas question de se tourner les pouces. Vous vous rendrez utiles; il y a plein de choses à faire ici, et Esteba, compte sur votre aide. Nous allons aussi faire des sous-groupes, de 3 à 4 d’entre vous, qui iront explorer alternativement la forêt alentours, avec à chaque fois un ou deux de nos soldats. Vous partirez le matin, reviendrez le soir, et avez pour seules missions d’en revenir vivants, et avec plus d’indices sur ce qui nous attend, et dans quelle direction partir afin d’aller le plus loin possible. Est-ce clair ?
Après qu’ils eurent approuvé, il leur donna la permission d’aller s’installer dans les chambres. Le soir même, il donna la composition des groupes, et ensuite s'installa le train train quotidien, entre réparations, préparation des repas, création de cartes, exploration, comptes rendus, flots de bière, et lecture du journal. Peu à peu, de nouveaux explorateurs se joignèrent à eux, et rencontrèrent le groupe. Il ne les affecta pas encore à l’exploration, ils assistèrent juste Esteban.
Ils passèrent à l’Auberge la Fête de la Prodigalité, et celle du Couronnement. Ce furent des instants mémorables; il avait déjà passé ces fêtes-là avec ses soldats, bien sûr, et savait combien il pouvait être difficile d’imaginer ses proches les fêter loin de nous. Il craignait fort le résultat ici, avec des civils enfermés entre eux depuis des jours, contraints à des activités répétitives. Pourtant, il fut étonné de voir à quel point cela se passait de manière convenable: chacun ne pensait qu’à célébrer, et ceux qui avaient le mal du pays faisaient preuve entre eux d’un soutien indéfectible. Oh, évidemment, des tensions, nombreuses, étaient apparues depuis le départ. Cependant, ce soir là, elles parurent oubliées.
Puis, le dernier ravitaillement arriva. Nous étions la veille de la Fête du Courage et de l’Espérance, et il fut décidé que le 15, l’Expédition reprendrait sa route. C’est ainsi que, le 15 au matin, l’auberge se vida de ses occupants. Chacun avait refait son paquetage. Les chariots étaient pleins, et leurs flots s’étaient grossis. Avoir fait ainsi une longue pause avait permis de resserrer les liens entre la troupe, mais aussi à chacun de reprendre des forces. Il n restait nulle trace des blessures passés, et tous s’étaient remplumés. En bref: le bilan était très positif, et c’est guilleret que Volgrim Sil’Galbor reprit le commandement du convoi.
C’est à la lumière des explorations des mois écoulés, et des cartes qu’ils avaient récupérées, qu’ils avancaient dans la terre molle, au milieu des lianes, sous le couvert des arbres immenses. Le ciel disparaissait peu à peu, alors que la végétation semblait grandir. Le spectacle était très impressionnant, et prenait tous les sens. Evidemment, la vision était surchargée de vert, du vert partout, et les yeux devaient s'habituer aux nuances et à l'obscurité. L’odorat, lui, était assailli par une odeur étrange, épaisse, d’humus, de légère pourriture, d’eau croupie et de vivant chaud. L’ouïe percevait certes leurs pas, étouffés par la couche de mousse et la terre molle, leurs paroles englouties par les arbres, mais aussi le chant d’oiseaux inconnus, le bruissement d’animaux en mouvements, et des sons inidentifiables, qu’aucun d’entre eux n’avaient jamais entendus, propres à la forêt pleine de mystère. Au toucher, on pouvait s’étonner de la chaleur, de l’humidité, de la touffeur qui régnait là en maître. Bien sûr, l’ordre avait été donné de en rien toucher: qui savait si du poison ne se cachait pas dans ces plantes inconnues ? Pourtant certains laissèrent leurs doigts glisser sur des feuilles épaisses, pleines de nervures, qui semblèrent frémir à leur contact. Certains même goûtèrent à des fruits acides, qui ressemblaient à des cerises ais dont le goût se rapprochait bien plus de celui du fruit de la passion pas assez mûr, qu’Esteban leur avait indiqué comme étant comestible.
C’est environ deux heures et demie après leur départ que l’un des premiers de la file buta contre … Rien. C’est bien ce qui surprit Volgrim, d'ailleurs: la forêt semblait continuer, amis ils ne pouvaient plus avancer, stoppés par quelque chose mou, granuleux et froid qu’ils étaient bien incapables de voir. Ils tentent de contourner, mais cela s’étendait beaucoup. Ils auraient bien voulu grimper, amis cela semblait glisser, et se plisser. Et, puis cela faisait du bruit, et frémissait. Rapidement, la conclusion arriva: quelque chose de gros, vivant, et invisible, les empêchait de passer.
[Il leur fallut d’ailleurs un moment pour comprendre ce que c’était. Lorsqu'enfin ils comprirent, cela lui parut complètement loufoque. Ils étaient bloqués par deux espèces d’immenses caméléons, qui avaient sans doute voulu s’unir mais étaient à présent tenus prisonniers par leurs langues emmêlées. Ah, la saison des amours et ses charmes !
Il allait évidemment sans dire que de chaque côté des bestioles piégées par leur libido et leurs langues à présent trop sèches, les arbres, trop denses, empêchaient les Explorateurs de passer.]
Les nouveaux, vous êtes les bienvenus, venez vous intégrer à ce glorieux convoi haha ! Vous pouvez dans vos messages raconter la vie à l’auberge, le début de l’exploration, comment on a découvert que c’étaient des caméléons, bref amusez vous ! Vous pouvez aussi lancer des sujets annexes sur la vie à l’auberge, autant que vous le souhaitez, et sur les mini-explorations de la forêt. Mais pour vous pimenter un peu la vie, on a composé des groupes (sans compter Eve et Laurelin, qui ne se sont pas encore dévoilées au groupe, et qui n’ont d’ailleurs pas encore interéagi) ! Les voici:
Groupe 1: Taphari - Xerxès - Pars
Groupe 2: Acheron - Nao - Anna -
Groupe 3: Lisa - Meli - Angel - Zel
Bon RP !
C’est donc tôt le matin qu’il sonna le départ. Lentement, le convoi s’ébranla, et continua sa progression dans les montagnes, sur les chemins sinueux, rocheux, parfois givrés, parfois glissant, souvent plein de vent. Ces deux jour-là ne furent pas de tout repos, loin de là, et lorsqu’enfin, ils commencèrent la dernière descente, le meneur sentit le poids sur ses épaules peu à peu s’alléger.
Lorsqu’enfin s’offrit à leur vue l’auberge d’Esteban, cernée de ses rondins de bois, il sourit. Cette vue, qui peu à peu se dévoilait à tous, fit remonter la motivation du groupe, qui se hâta de finir de descendre, à tel point qu’il dut mettre le hola: cela devenait dangereux, les gens se poussant les uns les autres dans le pente et risquant de provoquer des accidents.
Rapidement pourtant, il poussa la porte de l’auberge d’Esteban.
- Esteban ! Nous sommes là !
Un homme solide, au visage jovial sortit de ce que Volgrim supposa être les cuisines.
- Parfait ! Soyez les bienvenus ! Vous êtes dans des chambres par 4 ou 6, vous pouvez vous arranger comme vous voulez à ce niveau là. Il y a de la place pour vos montures et vos chariots dans l’enceinte. Les petist déjeuners seront servis entre 7h et 8h30, le déjeuner à 12h30, et le dîner dès 19h30 et jusqu’à 21h. Si vous les loupez, tant pis pour vous ! Et si vous avez besoin de paniers repas, prévenez-moi la veille. Le premier ravitaillement arrivera d’ici peu, mais il vous en faudra sans doute plusieurs. Si certains d’entre vous veulent écrire chez eux, nous envoyons et recevons du courrier ici très régulièrement. On a même les journaux, avec du retard. Profitez bien de votre séjour, et je suis à votre disposition si vous avez besoin de moi. Ah si: les bagarres sont interdites, ou vous passerez la nuit dans la forêt, hors de l’enceinte.
Sur ces derniers mots, il disparut avec un sourire affable. Volgrim prit le relais, et exposa à sa troupe ce que son associé et lui avaient préparé durant l’arrêt et le voyage.
- Vous l’avez très bien entendu ! Tenez vous à carreau, nous n’aurons aucune pitié. De plus, nous ne savons pas encore combien de temps nous allons rester ici, donc pas question de se tourner les pouces. Vous vous rendrez utiles; il y a plein de choses à faire ici, et Esteba, compte sur votre aide. Nous allons aussi faire des sous-groupes, de 3 à 4 d’entre vous, qui iront explorer alternativement la forêt alentours, avec à chaque fois un ou deux de nos soldats. Vous partirez le matin, reviendrez le soir, et avez pour seules missions d’en revenir vivants, et avec plus d’indices sur ce qui nous attend, et dans quelle direction partir afin d’aller le plus loin possible. Est-ce clair ?
Après qu’ils eurent approuvé, il leur donna la permission d’aller s’installer dans les chambres. Le soir même, il donna la composition des groupes, et ensuite s'installa le train train quotidien, entre réparations, préparation des repas, création de cartes, exploration, comptes rendus, flots de bière, et lecture du journal. Peu à peu, de nouveaux explorateurs se joignèrent à eux, et rencontrèrent le groupe. Il ne les affecta pas encore à l’exploration, ils assistèrent juste Esteban.
Ils passèrent à l’Auberge la Fête de la Prodigalité, et celle du Couronnement. Ce furent des instants mémorables; il avait déjà passé ces fêtes-là avec ses soldats, bien sûr, et savait combien il pouvait être difficile d’imaginer ses proches les fêter loin de nous. Il craignait fort le résultat ici, avec des civils enfermés entre eux depuis des jours, contraints à des activités répétitives. Pourtant, il fut étonné de voir à quel point cela se passait de manière convenable: chacun ne pensait qu’à célébrer, et ceux qui avaient le mal du pays faisaient preuve entre eux d’un soutien indéfectible. Oh, évidemment, des tensions, nombreuses, étaient apparues depuis le départ. Cependant, ce soir là, elles parurent oubliées.
Puis, le dernier ravitaillement arriva. Nous étions la veille de la Fête du Courage et de l’Espérance, et il fut décidé que le 15, l’Expédition reprendrait sa route. C’est ainsi que, le 15 au matin, l’auberge se vida de ses occupants. Chacun avait refait son paquetage. Les chariots étaient pleins, et leurs flots s’étaient grossis. Avoir fait ainsi une longue pause avait permis de resserrer les liens entre la troupe, mais aussi à chacun de reprendre des forces. Il n restait nulle trace des blessures passés, et tous s’étaient remplumés. En bref: le bilan était très positif, et c’est guilleret que Volgrim Sil’Galbor reprit le commandement du convoi.
C’est à la lumière des explorations des mois écoulés, et des cartes qu’ils avaient récupérées, qu’ils avancaient dans la terre molle, au milieu des lianes, sous le couvert des arbres immenses. Le ciel disparaissait peu à peu, alors que la végétation semblait grandir. Le spectacle était très impressionnant, et prenait tous les sens. Evidemment, la vision était surchargée de vert, du vert partout, et les yeux devaient s'habituer aux nuances et à l'obscurité. L’odorat, lui, était assailli par une odeur étrange, épaisse, d’humus, de légère pourriture, d’eau croupie et de vivant chaud. L’ouïe percevait certes leurs pas, étouffés par la couche de mousse et la terre molle, leurs paroles englouties par les arbres, mais aussi le chant d’oiseaux inconnus, le bruissement d’animaux en mouvements, et des sons inidentifiables, qu’aucun d’entre eux n’avaient jamais entendus, propres à la forêt pleine de mystère. Au toucher, on pouvait s’étonner de la chaleur, de l’humidité, de la touffeur qui régnait là en maître. Bien sûr, l’ordre avait été donné de en rien toucher: qui savait si du poison ne se cachait pas dans ces plantes inconnues ? Pourtant certains laissèrent leurs doigts glisser sur des feuilles épaisses, pleines de nervures, qui semblèrent frémir à leur contact. Certains même goûtèrent à des fruits acides, qui ressemblaient à des cerises ais dont le goût se rapprochait bien plus de celui du fruit de la passion pas assez mûr, qu’Esteban leur avait indiqué comme étant comestible.
C’est environ deux heures et demie après leur départ que l’un des premiers de la file buta contre … Rien. C’est bien ce qui surprit Volgrim, d'ailleurs: la forêt semblait continuer, amis ils ne pouvaient plus avancer, stoppés par quelque chose mou, granuleux et froid qu’ils étaient bien incapables de voir. Ils tentent de contourner, mais cela s’étendait beaucoup. Ils auraient bien voulu grimper, amis cela semblait glisser, et se plisser. Et, puis cela faisait du bruit, et frémissait. Rapidement, la conclusion arriva: quelque chose de gros, vivant, et invisible, les empêchait de passer.
[Il leur fallut d’ailleurs un moment pour comprendre ce que c’était. Lorsqu'enfin ils comprirent, cela lui parut complètement loufoque. Ils étaient bloqués par deux espèces d’immenses caméléons, qui avaient sans doute voulu s’unir mais étaient à présent tenus prisonniers par leurs langues emmêlées. Ah, la saison des amours et ses charmes !
Il allait évidemment sans dire que de chaque côté des bestioles piégées par leur libido et leurs langues à présent trop sèches, les arbres, trop denses, empêchaient les Explorateurs de passer.]
Les nouveaux, vous êtes les bienvenus, venez vous intégrer à ce glorieux convoi haha ! Vous pouvez dans vos messages raconter la vie à l’auberge, le début de l’exploration, comment on a découvert que c’étaient des caméléons, bref amusez vous ! Vous pouvez aussi lancer des sujets annexes sur la vie à l’auberge, autant que vous le souhaitez, et sur les mini-explorations de la forêt. Mais pour vous pimenter un peu la vie, on a composé des groupes (sans compter Eve et Laurelin, qui ne se sont pas encore dévoilées au groupe, et qui n’ont d’ailleurs pas encore interéagi) ! Les voici:
Groupe 1: Taphari - Xerxès - Pars
Groupe 2: Acheron - Nao - Anna -
Groupe 3: Lisa - Meli - Angel - Zel
Bon RP !
- Anhydre.Nomade
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Votre personnage et ses relations
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Re: [Terminé] L'Expédition
Mer 21 Fév 2018 - 14:03
After signing up for the expedition, Anhydre. walked to the basement and found a desolate chamber, which stocked lots of broken bed, torn curtain and dirty quilts or bed sheets. It was a place nobody wanted to stay even for one minute. Furniture was put everywhere and in all kinds of direction. Seeing a pile of beds were stacked at the door, she was glad she didn’t come in from there. She giggled once she imagined how the men threw them in. Fear must be written on their face and they would run away as if they had entered a haunted house. However, she perfectly contented the chamber and intended to stay here until 15th, in which the expedition started.
Sometimes, she would “go up” stair to see if there was news about expedition or trifles people gossiped about but she never participated in. She found nothing interesting and dare not to give a thought she was going to have an adventure with those boring people. If it could be over again, she would choose not entering in. While soaking in her frustration, the door of inn was pushed heavily. A loud voice chased her depression away. A group of people swarmed in, approximately ten people, radiating mysterious. Listening to their talk carefully, Anhydre. realized they and she was on the same boat, going for the same exploration but what’s different was they were more like helpers.
How dangerous this adventure would be, even find helpers to search the road?
This discovery gave her a new hope, leaving the whole depression behind. Forest was a word she heard very clear. Little did she know about Crannsliabh but forest in Crannsliabh was super-famous for its darkness.
Forest of Crannsliabh!
Lots of people said it’s a cursed place, in which people wouldn’t be seen again once they get in. Such ridiculous saying didn’t hold her back but boost her interest and this time, she decided to check it out and stoke those absurd back. Expectation gave her a sleepless night. On the broken bed, she had thought of all kinds of strange species or monsters and a variety of poison plants. Every possibility creatures might be look like were played in her mind again and again but found nothing scary. She couldn’t wait to the date of 15th, which was tomorrow. If possible, she’d like to go there right now.
“Maybe, it’s possible.” She said to herself.
It’s probably 3 o’clock at the midnight. Outside the window, she could hear the wind blowing. She stood up, “went up” to the floor and searched the rooms for the team members in this exploration. After visiting almost all the room door, finally, at the room 666, she found a sign written a big word, Crannsliabh. Not giving a second thought, she spurt out sands secretly from her left hand and used fingers to write right in front of the door. When it was done, she knocked the door for several times heavily and “ran away” in silence, leaving a line of words, see you there.
Her heart beat so fast that she could feel it. Standing beside the window in her room, she got a bit of nervousness, not for death, but for its unknown. To her, a question mark was always scarier than a period. Nevertheless, at last, she threw herself into the dark sky after counting three seconds.
Black……It’s all she could say once opening the eyes. The forest at night was as noisy as market. All kinds of voice appeared from nowhere. The moonlight was not bright enough to light her way but help her vision to adapt to darkness a lot. However, it’s humidity that made her uncomfortable and felt everything went wrong. She found not only her action grew slower and also the mind got blunt. Like lacking oxygen to humans, she was unable to breathe easily.
“Damn!”
It was totally unexpected that forest would mean “rainforest”. Discovering the dampness was also coming from her bare feet, she spent lots of time finding something water-proof. In the darkness, she barely knew what she had touched or smelled; whereas, fortunately, it’s safe if the poison didn’t permeate inside her body through the wet. Soft soil really caused her a lot of trouble and vine on the ground made her stumble for countless time. Each fall made her weaker and drowsy. She knew very well if she couldn’t find the solution, she was doomed to die.
Just when her body alerted herself to the danger of high moisture, she found ferns on the ground and it’s big enough to wrap her feet. To her surprise, the sporangium behind the fern perfectly sucked her feet without knowing the reason. Through wrapping herself in the cloak, she sat against a big tree and breathed heavily. Rock was all she needed now for eliminating the wet inside her. But where could she find a dry rock here? Every stone wore a thick green moss coat. There was only one way she could get herself dry…
Opening her eyes again, this time was the big sunshine stinging her sight. She found herself lying on a bulky branch cross with another stably. Until then did she remember what happened last night. Last awful night, she let the wind take her to the top of the tree to evaporate the moisture inside the body by the sun. After a good sleep and a roasting, now she felt lighter and clearer. Having no idea what time it was, she “jumped” down the tree with covering the cloak. This long jump messed her up because of complicated tangles but once standing on the ground, she reorganized. With her jumpy “shoes”, she wasn’t afraid the wet soil anymore. Now, the black era returned to the whole green world. Everything was clear and novel to her.
Suddenly, among the sound made by animals, she heard human’s voice vaguely. Following the direction, she was aware of the surrounding. It’s very hard to find the animals, not to mention the dangerous one. The voice got clearer, which meant she drew closer to them but the dense plants blocked her sight and the road. From the apertures of the leaves and trees, she found they didn’t move forward. It seemed that they were stuck by something. Some people were so scared that cried out while some people tried to figure out what it was. Before uniting the team, she flew to the tree and hided secretly to see what happened.
Staring at it for a moment, she realized:
“Ha, A tongue twister would be a French kiss huh….”
From their gentle action, she emitted the possibility of being enemies and love was her first answer. As to the creatures, tied by their tongue, which was something she had never seen before but she was fully amused, perhaps, by their little romance.
Not to arouse the attention, she "flew" to the back and pretended walking behind. Meanwhile, she had made up her mind not showing her superpower in front of strangers, except for emergency.
And obviously, her next mission was to untie that lovely couple.
Sometimes, she would “go up” stair to see if there was news about expedition or trifles people gossiped about but she never participated in. She found nothing interesting and dare not to give a thought she was going to have an adventure with those boring people. If it could be over again, she would choose not entering in. While soaking in her frustration, the door of inn was pushed heavily. A loud voice chased her depression away. A group of people swarmed in, approximately ten people, radiating mysterious. Listening to their talk carefully, Anhydre. realized they and she was on the same boat, going for the same exploration but what’s different was they were more like helpers.
How dangerous this adventure would be, even find helpers to search the road?
This discovery gave her a new hope, leaving the whole depression behind. Forest was a word she heard very clear. Little did she know about Crannsliabh but forest in Crannsliabh was super-famous for its darkness.
Forest of Crannsliabh!
Lots of people said it’s a cursed place, in which people wouldn’t be seen again once they get in. Such ridiculous saying didn’t hold her back but boost her interest and this time, she decided to check it out and stoke those absurd back. Expectation gave her a sleepless night. On the broken bed, she had thought of all kinds of strange species or monsters and a variety of poison plants. Every possibility creatures might be look like were played in her mind again and again but found nothing scary. She couldn’t wait to the date of 15th, which was tomorrow. If possible, she’d like to go there right now.
“Maybe, it’s possible.” She said to herself.
It’s probably 3 o’clock at the midnight. Outside the window, she could hear the wind blowing. She stood up, “went up” to the floor and searched the rooms for the team members in this exploration. After visiting almost all the room door, finally, at the room 666, she found a sign written a big word, Crannsliabh. Not giving a second thought, she spurt out sands secretly from her left hand and used fingers to write right in front of the door. When it was done, she knocked the door for several times heavily and “ran away” in silence, leaving a line of words, see you there.
Her heart beat so fast that she could feel it. Standing beside the window in her room, she got a bit of nervousness, not for death, but for its unknown. To her, a question mark was always scarier than a period. Nevertheless, at last, she threw herself into the dark sky after counting three seconds.
Black……It’s all she could say once opening the eyes. The forest at night was as noisy as market. All kinds of voice appeared from nowhere. The moonlight was not bright enough to light her way but help her vision to adapt to darkness a lot. However, it’s humidity that made her uncomfortable and felt everything went wrong. She found not only her action grew slower and also the mind got blunt. Like lacking oxygen to humans, she was unable to breathe easily.
“Damn!”
It was totally unexpected that forest would mean “rainforest”. Discovering the dampness was also coming from her bare feet, she spent lots of time finding something water-proof. In the darkness, she barely knew what she had touched or smelled; whereas, fortunately, it’s safe if the poison didn’t permeate inside her body through the wet. Soft soil really caused her a lot of trouble and vine on the ground made her stumble for countless time. Each fall made her weaker and drowsy. She knew very well if she couldn’t find the solution, she was doomed to die.
Just when her body alerted herself to the danger of high moisture, she found ferns on the ground and it’s big enough to wrap her feet. To her surprise, the sporangium behind the fern perfectly sucked her feet without knowing the reason. Through wrapping herself in the cloak, she sat against a big tree and breathed heavily. Rock was all she needed now for eliminating the wet inside her. But where could she find a dry rock here? Every stone wore a thick green moss coat. There was only one way she could get herself dry…
Opening her eyes again, this time was the big sunshine stinging her sight. She found herself lying on a bulky branch cross with another stably. Until then did she remember what happened last night. Last awful night, she let the wind take her to the top of the tree to evaporate the moisture inside the body by the sun. After a good sleep and a roasting, now she felt lighter and clearer. Having no idea what time it was, she “jumped” down the tree with covering the cloak. This long jump messed her up because of complicated tangles but once standing on the ground, she reorganized. With her jumpy “shoes”, she wasn’t afraid the wet soil anymore. Now, the black era returned to the whole green world. Everything was clear and novel to her.
Suddenly, among the sound made by animals, she heard human’s voice vaguely. Following the direction, she was aware of the surrounding. It’s very hard to find the animals, not to mention the dangerous one. The voice got clearer, which meant she drew closer to them but the dense plants blocked her sight and the road. From the apertures of the leaves and trees, she found they didn’t move forward. It seemed that they were stuck by something. Some people were so scared that cried out while some people tried to figure out what it was. Before uniting the team, she flew to the tree and hided secretly to see what happened.
Staring at it for a moment, she realized:
“Ha, A tongue twister would be a French kiss huh….”
From their gentle action, she emitted the possibility of being enemies and love was her first answer. As to the creatures, tied by their tongue, which was something she had never seen before but she was fully amused, perhaps, by their little romance.
Not to arouse the attention, she "flew" to the back and pretended walking behind. Meanwhile, she had made up her mind not showing her superpower in front of strangers, except for emergency.
And obviously, her next mission was to untie that lovely couple.
_________________
Nor white, neither black,
Coming by and slipping out,
Gone was she you'd know,
Later when the wind set out.
Coming by and slipping out,
Gone was she you'd know,
Later when the wind set out.
-Anhydre.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] L'Expédition
Mar 6 Mar 2018 - 12:39
Tic...Tac...Tic...Tac...
Plus j'attends, plus j'ai l'impression que le temps ralentit... Il leur faut combien de temps pour que des "aventuriers courageux" se reposent? Après m'être inscrit à ce voyage, ils sont partis se coucher pour pouvoir repartir de nouveau.Je suis pas contre le repos sauf s'il dure DES PLOMBES! Y'a rien à faire dans ce village paumé, pas un bar, pas un seul parc, y'a que ce taudis que les autres appellent une auberge. Au moins l'alcool n'est pas mauvais, c'est déjà ça.
Bon, vu qu'il y a rien à faire, autant rester et se moquer de la misère du monde, comme ce type qui pleure sa femme qui l'a quitté ou cette femme qui est en colère parce que son copain l'a emmener dans ce taudis. J'te comprends, ma chère, jl'aurais aussi largué dès que j'ai vu la gueule du village. Sérieusement mec, t'as pas trouver mieux? J'espère que ma destination est pas aussi désolé que ce lieu.
Tic.......Tac......
...
...
...
JE M'ENNUIIIIIIE!!!!
Mais à qui je crie comme ça? Je sais que j'm'ennuie, pas besoin de me le rappeler. C'est ptètre le temps qui me rend taré... ou mon manque de compassion envers qui que ce soit.... Non je pense que c'est le temps... Et dire que je le maîtrise, et qu'en retour, il me rend fou... Merci, spèce de......Pangolin... J'ai préféré me taire, tout le monde me regarde...
"Quoi? Je sent le gaz? bandes de truites."
Ah tiens, on me regarde plus, la violence fait toujours peur.
Tic..............Tac.............
18 jours...1555200 tics et tacs...et 54 bières plus tard, toujours aucune nouvelle sur quand on se barre d'ici... Si c'était moi, j'aurais réveillé tout le monde et foutu sur leur machinerie pour se tailler de là... J'ai l'impression que les tableaux me parlent, me fixent et me jugent... Je te jure il n'y a rien de pire que d'attendre des gars qui se disent courageux et fort... Ben montrez-le que vous êtes fort, pouvez-le-moi, je fait que ça d'attendre vos exploits. BON je vais me coucher sur le canap' à côté du gars qui m'a inscrit, il me réveillera quand on partira... J'espère.
Tic..........tac.........ₜᵢc...zzzzz
Plus j'attends, plus j'ai l'impression que le temps ralentit... Il leur faut combien de temps pour que des "aventuriers courageux" se reposent? Après m'être inscrit à ce voyage, ils sont partis se coucher pour pouvoir repartir de nouveau.Je suis pas contre le repos sauf s'il dure DES PLOMBES! Y'a rien à faire dans ce village paumé, pas un bar, pas un seul parc, y'a que ce taudis que les autres appellent une auberge. Au moins l'alcool n'est pas mauvais, c'est déjà ça.
Bon, vu qu'il y a rien à faire, autant rester et se moquer de la misère du monde, comme ce type qui pleure sa femme qui l'a quitté ou cette femme qui est en colère parce que son copain l'a emmener dans ce taudis. J'te comprends, ma chère, jl'aurais aussi largué dès que j'ai vu la gueule du village. Sérieusement mec, t'as pas trouver mieux? J'espère que ma destination est pas aussi désolé que ce lieu.
Tic.......Tac......
...
...
...
JE M'ENNUIIIIIIE!!!!
Mais à qui je crie comme ça? Je sais que j'm'ennuie, pas besoin de me le rappeler. C'est ptètre le temps qui me rend taré... ou mon manque de compassion envers qui que ce soit.... Non je pense que c'est le temps... Et dire que je le maîtrise, et qu'en retour, il me rend fou... Merci, spèce de......Pangolin... J'ai préféré me taire, tout le monde me regarde...
"Quoi? Je sent le gaz? bandes de truites."
Ah tiens, on me regarde plus, la violence fait toujours peur.
Tic..............Tac.............
18 jours...1555200 tics et tacs...et 54 bières plus tard, toujours aucune nouvelle sur quand on se barre d'ici... Si c'était moi, j'aurais réveillé tout le monde et foutu sur leur machinerie pour se tailler de là... J'ai l'impression que les tableaux me parlent, me fixent et me jugent... Je te jure il n'y a rien de pire que d'attendre des gars qui se disent courageux et fort... Ben montrez-le que vous êtes fort, pouvez-le-moi, je fait que ça d'attendre vos exploits. BON je vais me coucher sur le canap' à côté du gars qui m'a inscrit, il me réveillera quand on partira... J'espère.
Tic..........tac.........ₜᵢc...zzzzz
- TapahariEaquien.ne
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Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
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Niveau de célébrité:
Relations principales:
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Re: [Terminé] L'Expédition
Mar 6 Mar 2018 - 22:38
La suite du voyage jusqu'à l'auberge à l'entrée de la jungle de Crannsliabh était passé comme dans un rêve pour Tapahari. Exténuée par les effets de son rituel solitaire, et un brin tourne-boulée par ses conséquences, elle avait passé ses journées à dormir, et ses nuits à expérimenter avec son talent révélé.
La longue pause à l'auberge la ramena peu à peu à un rythme plus traditionnel, tout en la forçant à mettre de côté ses balades sous une de ses nouvelles apparences. La chamane ne sachant pas encore quoi penser de son nouveau don, elle préférait le garder le plus discret possible, même aux membres de l'Expédition, bien que certains devaient se douter de quelque chse, à en croire certains regards qu'elle recevait parfois.
L'arivée des nouvelles recrues détourna l'attention de son changement de comportement.
Après plusieurs petites expéditions dans la jungle où Tapahari put montrer tout son talent à évoluer dans une végétation dense - somme toute très semblable à celle présente sur son Île - le convoi repartit en suivant un sentier praticable trouvé par l'un des groupes.
La chamane était détendue, rassérénée par la présence des arbres autour d'eux, le contact de ses amulettes à son cou, l'écho de la vie autour d'elle. Son nouveau don avait légèrement altéré ses percpetions de chamane, mais elle sentait de façon parfaitement claire la présence d'un Être du Voile particulièrement puissant en direction du centre de la jungle. Régulièrement, elle sentait un écho au loin qui pulsait comme le battement d'un coeur de géant.
Sa mission avançait à grand pas, donc.
Lorsque le convoi s'arrêta subitement, la chamane se leva dans le chariot du maréchal-ferrant, toujours à l'arrière. Elle écouta la rumeur qui leur parvint peu à peu depuis l'avant du chariot.
Quelque chose de gros bloquait le passage, quelque chose... d'amoureux ?
Intriguée, la chamane remonta le long des chariots, marchant sur le bord du sentier parfois, allant jusqu'à grimper sur les branches les plus basses pour progresser.
Son don menaça de se manifester presque de lui-même à cet instant, et elle lutta un moment pour réfréner ses ardeurs. Elle inspira et expira à fond, puis reprit sa progression.
L'identité de la chose bloquant le convoi venait d'être trouvée lorsqu'elle arriva sur les lieux, et Tapahari ne put retenir un rire en l'entendant à son tour.
Elle s'avança :
- Le meilleur moyen serait de les libérer sans violence. Ils ne font que s'aimer après tout.
Doucement, elle avança jusqu'à la grande forme légèrement ondulante qui était en fait les deux amoureux camouflés et emmêlés. Elle triturait une de ses amulettes et murmurait des paroles apaisantes dans une langue magique qu'elle espérait compatible avec ces animaux.
Après un moment, les caméléons abandonnèrent leur camouflage, apparaissant dans toute leur splendeur, leur taille, et leur emmêlement de langue.
Tapahari sourit :
- Y'a-t-il quelqu'un qui s'y connaitrait en noeuds ?
La longue pause à l'auberge la ramena peu à peu à un rythme plus traditionnel, tout en la forçant à mettre de côté ses balades sous une de ses nouvelles apparences. La chamane ne sachant pas encore quoi penser de son nouveau don, elle préférait le garder le plus discret possible, même aux membres de l'Expédition, bien que certains devaient se douter de quelque chse, à en croire certains regards qu'elle recevait parfois.
L'arivée des nouvelles recrues détourna l'attention de son changement de comportement.
Après plusieurs petites expéditions dans la jungle où Tapahari put montrer tout son talent à évoluer dans une végétation dense - somme toute très semblable à celle présente sur son Île - le convoi repartit en suivant un sentier praticable trouvé par l'un des groupes.
La chamane était détendue, rassérénée par la présence des arbres autour d'eux, le contact de ses amulettes à son cou, l'écho de la vie autour d'elle. Son nouveau don avait légèrement altéré ses percpetions de chamane, mais elle sentait de façon parfaitement claire la présence d'un Être du Voile particulièrement puissant en direction du centre de la jungle. Régulièrement, elle sentait un écho au loin qui pulsait comme le battement d'un coeur de géant.
Sa mission avançait à grand pas, donc.
Lorsque le convoi s'arrêta subitement, la chamane se leva dans le chariot du maréchal-ferrant, toujours à l'arrière. Elle écouta la rumeur qui leur parvint peu à peu depuis l'avant du chariot.
Quelque chose de gros bloquait le passage, quelque chose... d'amoureux ?
Intriguée, la chamane remonta le long des chariots, marchant sur le bord du sentier parfois, allant jusqu'à grimper sur les branches les plus basses pour progresser.
Son don menaça de se manifester presque de lui-même à cet instant, et elle lutta un moment pour réfréner ses ardeurs. Elle inspira et expira à fond, puis reprit sa progression.
L'identité de la chose bloquant le convoi venait d'être trouvée lorsqu'elle arriva sur les lieux, et Tapahari ne put retenir un rire en l'entendant à son tour.
Elle s'avança :
- Le meilleur moyen serait de les libérer sans violence. Ils ne font que s'aimer après tout.
Doucement, elle avança jusqu'à la grande forme légèrement ondulante qui était en fait les deux amoureux camouflés et emmêlés. Elle triturait une de ses amulettes et murmurait des paroles apaisantes dans une langue magique qu'elle espérait compatible avec ces animaux.
Après un moment, les caméléons abandonnèrent leur camouflage, apparaissant dans toute leur splendeur, leur taille, et leur emmêlement de langue.
Tapahari sourit :
- Y'a-t-il quelqu'un qui s'y connaitrait en noeuds ?
- InvitéInvité
Re: L'Expédition
Jeu 8 Mar 2018 - 20:51
La vie à l'auberge n'avait pas été des plus désagréable, mais Pars préférait, et de loin, le dehors. Le dedans était oppressant, trop plein de monde. Et la vie en communauté était régie de beaucoup trop de règles absurdes pour Pars: manger et dormir ensemble, ne pas faire de bruits la nuit, rester toujours habillée même par grosse chaleur (ce qui arrivait souvent dans l'auberge pleine de gens)...
Festoyer avec la populace, en revanche, avait été fort plaisant! Des cris, de la joie, de la danse, tout y était pour que Pars exprime pleinement son excentricité sans pour autant choquer la foule. Même Gousset avait participé aux festoyades, sans pour autant quitter sa Pars des yeux.
Hormis ces deux fêtes, Pars prefera vivre dehors avec Twilight Sparkle. Elle aimait par dessus tout sentir le vent sur sa peau et dans ses cheveux. Et elle put aussi aller se promener à sa guise dans les bois alentour, ce qui n'était pas négligeable!
Et, enfin, le convoit repartit.
Du vert! Du vert partout! Du vert émeraude, du vert pâle, du vert d'eau, du vert herbe, du vert pomme, du vert anis, il y en avait partouuuuuuuuut! Pars sautillait, chantait, gambadait devant tant de beauté verte. La verdure était maîtresse du paysage et Pars n'en pouvait
plus de se remplir les yeux de ses feuillages divers.
Il était même possible de manger! Du manger et de la verduuuuuuuuuure! Pars était joie. Comme d'habitude mais en mieux. Ce qui était paillettes joie sautillage et papillons.
L'arrêt du convoit ne fit qu'intriguer Pars qui n'arrêtait pas de s'émerveiller. Alors qu'elle remontait le flux des voyageurs interloqués, bloqués dans le passage, Gousset avait les oreilles aux aguets, la truffe en l'air et les yeux plissés. Quelque chose retenait son attention mais il n'avait pas encore déterminé si le quelque chose en question était un danger potentiel ou non.
Pars arriva pile au moment où la chamane avait fait apparaître les deux z'amoureux langueureusement enlacés...
"Y a-t-il quelqu'un qui s'y connaîtrait en noeuds?"
Pars ne pu s'empêcher de pousser un cri d'émerveillement : "mais qu'ils sont beauuuuuuux! L'Amour est présent! Regardez! Les deux z'amoureuuuuuuux!" Elle s'avança, la main tendue vers la viscosité languale emmêlée des deux énormes caméléons, le sourire aux lèvres et les papillons dans les yeux.
Festoyer avec la populace, en revanche, avait été fort plaisant! Des cris, de la joie, de la danse, tout y était pour que Pars exprime pleinement son excentricité sans pour autant choquer la foule. Même Gousset avait participé aux festoyades, sans pour autant quitter sa Pars des yeux.
Hormis ces deux fêtes, Pars prefera vivre dehors avec Twilight Sparkle. Elle aimait par dessus tout sentir le vent sur sa peau et dans ses cheveux. Et elle put aussi aller se promener à sa guise dans les bois alentour, ce qui n'était pas négligeable!
Et, enfin, le convoit repartit.
Du vert! Du vert partout! Du vert émeraude, du vert pâle, du vert d'eau, du vert herbe, du vert pomme, du vert anis, il y en avait partouuuuuuuuut! Pars sautillait, chantait, gambadait devant tant de beauté verte. La verdure était maîtresse du paysage et Pars n'en pouvait
plus de se remplir les yeux de ses feuillages divers.
Il était même possible de manger! Du manger et de la verduuuuuuuuuure! Pars était joie. Comme d'habitude mais en mieux. Ce qui était paillettes joie sautillage et papillons.
L'arrêt du convoit ne fit qu'intriguer Pars qui n'arrêtait pas de s'émerveiller. Alors qu'elle remontait le flux des voyageurs interloqués, bloqués dans le passage, Gousset avait les oreilles aux aguets, la truffe en l'air et les yeux plissés. Quelque chose retenait son attention mais il n'avait pas encore déterminé si le quelque chose en question était un danger potentiel ou non.
Pars arriva pile au moment où la chamane avait fait apparaître les deux z'amoureux langueureusement enlacés...
"Y a-t-il quelqu'un qui s'y connaîtrait en noeuds?"
Pars ne pu s'empêcher de pousser un cri d'émerveillement : "mais qu'ils sont beauuuuuuux! L'Amour est présent! Regardez! Les deux z'amoureuuuuuuux!" Elle s'avança, la main tendue vers la viscosité languale emmêlée des deux énormes caméléons, le sourire aux lèvres et les papillons dans les yeux.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] L'Expédition
Dim 11 Mar 2018 - 21:41
Arrivé à l'auberge, je sorti discrètement de ma cachette. Il aurait été ridicule de se faire repéré à ce moment... Je parle comme si j'étais une clandestine alors que je me suis inscrite, je suis vraiment parano.
La capuche bien sur la tête, caché dans la masse et plus discrète qu'un insecte, j'observa les participant de l'expédition dans leur quotidien et leurs aventures. J'observa particulièrement ce petit garçon plein de courage qui avait fait face aux bêtes avec sa fiole. J'ai pu apercevoir par chance un soir qu'il cache des ailes sous ses vêtements ! Des ailes magnifique ! Elle me rappelle bizarrement celle des cochons volant, ces créatures légendaires dont m'avait parlé la licorne. Peut être que comme Krister c'est un mi alf mi animal. Je crois que la licorne m'avais parlé d'ailleurs de cette race... Je crois que ça s'appelle des animorfus, formus, morfous... Peu importe... Il attire ma curiosité, j'aimerai le rencontrer mais, il a l'air tellement sociable j'ai peur de me retrouver dans une discussion avec pleins d'autres personne qui vont me poser des questions et me juger et me rejeter et... Rholala je m'inquiète trop... Découvrir la faune du coin me suffira.
Le groupe était resté un long moment dans l'auberge. Lors du départ, j'appris que l'on continuerai de s'enfoncer dans la forêt. Je décida donc de suivre le convoi en tenant mes distances à travers les hauteurs des arbres.
Le convoi avançait sans encombre jusqu'à ce que ces idiots percutèrent deux caméléons. Bon je suis un peu rude, à la hauteur où ils se trouvent, il leur est impossible de distinguer la forme des créatures, surtout avec leur camouflage qui était bluffant.
J'apperçu la chamane s'approcher des deux créature, elle trifouilla ses pendentifs et là BAM ! Les caméléons reprirent leurs couleurs naturel. J'ai bien rie en voyant que ces deux insectes géant c'étaient malencontreusement emmêlés leur langues pendant leur parade nuptial. J'aimerai les aider, mais je ne sais que faire...
Je vais resté là haut à observer tout ça, peut être que le petit homme ailé me surprendra encore...
La capuche bien sur la tête, caché dans la masse et plus discrète qu'un insecte, j'observa les participant de l'expédition dans leur quotidien et leurs aventures. J'observa particulièrement ce petit garçon plein de courage qui avait fait face aux bêtes avec sa fiole. J'ai pu apercevoir par chance un soir qu'il cache des ailes sous ses vêtements ! Des ailes magnifique ! Elle me rappelle bizarrement celle des cochons volant, ces créatures légendaires dont m'avait parlé la licorne. Peut être que comme Krister c'est un mi alf mi animal. Je crois que la licorne m'avais parlé d'ailleurs de cette race... Je crois que ça s'appelle des animorfus, formus, morfous... Peu importe... Il attire ma curiosité, j'aimerai le rencontrer mais, il a l'air tellement sociable j'ai peur de me retrouver dans une discussion avec pleins d'autres personne qui vont me poser des questions et me juger et me rejeter et... Rholala je m'inquiète trop... Découvrir la faune du coin me suffira.
Le groupe était resté un long moment dans l'auberge. Lors du départ, j'appris que l'on continuerai de s'enfoncer dans la forêt. Je décida donc de suivre le convoi en tenant mes distances à travers les hauteurs des arbres.
Le convoi avançait sans encombre jusqu'à ce que ces idiots percutèrent deux caméléons. Bon je suis un peu rude, à la hauteur où ils se trouvent, il leur est impossible de distinguer la forme des créatures, surtout avec leur camouflage qui était bluffant.
J'apperçu la chamane s'approcher des deux créature, elle trifouilla ses pendentifs et là BAM ! Les caméléons reprirent leurs couleurs naturel. J'ai bien rie en voyant que ces deux insectes géant c'étaient malencontreusement emmêlés leur langues pendant leur parade nuptial. J'aimerai les aider, mais je ne sais que faire...
Je vais resté là haut à observer tout ça, peut être que le petit homme ailé me surprendra encore...
- InvitéInvité
Re: [Terminé] L'Expédition
Sam 17 Mar 2018 - 19:49
L'exploration de la cité naine n'avait pas donné grande chose. Meli extrêmement déçue ne manquait pas de partager sa mauvaise humeur avec Anna de manière régulière. Cette dernière plus patiente qu'à son habitude, se contentait de sourire aux grommellements de sa compagne. Pour une fois, elles étaient loin de leurs problèmes habituels. Aucun débiteur dans les environs, pas de crise depuis plusieurs mois et une route de montagne, certes sinueuse et accidentée, mais qui ne manquait pas de livrer des paysages dont l'immensité et l'âge ancestral, apaisaient la guerrière. Soufflant doucement sur ses doigts pour les réchauffer, Anna se remit à aiguiser l'une de ses nombreuses lames, avec des gestes lents et prudents, s’accommodant du rythme imprévisible du cheminement.
Meli, accrochée au plumage d'un oiseau bleu se laissait porter un moment, avant de glisser dans le vide. C'était là son jeu. Savourer la longue chute de son corps battu par les vents. Éclat de brindille, cil d'ange, le souffle la balade au grès de ses envies. Elle agite ses ailes. Battement qui s'amplifie par secousse. Elle se blottit dans le creux de la brise et s'y love, pelotonnant son enveloppe de fée dans les drap de l'air. Au loin, elle aperçoit un cœur vert, cœur ouvert du monde. Elle se hâte de rejoindre Anna.
Le convoi atteint donc l'orée de son but. Chez Esteban, les duo accepte de se séparer pour la nuit, après avoir bien inspecté les environs. De toute façon, elles ne sont pas loin. D'autres personnes se joignent au groupe. L'exploration s'annonce dangereuse, c'est toujours ça se dit Anna, même si elle préfère par prudence, les groupes plus réduits. Lors du premier jour dans la forêt, un obstacle invisible interrompt bien vite, cette première approche. La chamane dont Meli a expliqué en partie les talents à Anna parvient à faire apparaitre les gêneurs. Deux caméléons en plein amour. Égoïstes créature songe Anna. Elle tapote, agacée sur sa machette qu'elle vient de tester ce matin, sur un arbre mort, dont le bois était resté suffisamment rigide pour offrir une cible intéressante.
"Allez Meli, va-parler aux caméléons. J'ai une furieuse envie de tailler leurs vilaines langues pour leur apprendre les bonnes manières, mais je suppose que ce serait trop barbare pour une partie du groupe. Montre tes talents princesse de poche."
Toujours prise d'une joie suprême quand venait son tour d'agir, Meli se précipita vers le caméléon le plus proche et se posant sur sa tête se mit à susurrer, délicatement une mélodie de sa composition, sombre et pessimiste sur l'impossibilité du couple, son horreur et la tristesse de l'idée de couple, tant les relations n'avaient finalement pas le moindre sens, dans ce monde laid et narcissique.
Meli, accrochée au plumage d'un oiseau bleu se laissait porter un moment, avant de glisser dans le vide. C'était là son jeu. Savourer la longue chute de son corps battu par les vents. Éclat de brindille, cil d'ange, le souffle la balade au grès de ses envies. Elle agite ses ailes. Battement qui s'amplifie par secousse. Elle se blottit dans le creux de la brise et s'y love, pelotonnant son enveloppe de fée dans les drap de l'air. Au loin, elle aperçoit un cœur vert, cœur ouvert du monde. Elle se hâte de rejoindre Anna.
Le convoi atteint donc l'orée de son but. Chez Esteban, les duo accepte de se séparer pour la nuit, après avoir bien inspecté les environs. De toute façon, elles ne sont pas loin. D'autres personnes se joignent au groupe. L'exploration s'annonce dangereuse, c'est toujours ça se dit Anna, même si elle préfère par prudence, les groupes plus réduits. Lors du premier jour dans la forêt, un obstacle invisible interrompt bien vite, cette première approche. La chamane dont Meli a expliqué en partie les talents à Anna parvient à faire apparaitre les gêneurs. Deux caméléons en plein amour. Égoïstes créature songe Anna. Elle tapote, agacée sur sa machette qu'elle vient de tester ce matin, sur un arbre mort, dont le bois était resté suffisamment rigide pour offrir une cible intéressante.
"Allez Meli, va-parler aux caméléons. J'ai une furieuse envie de tailler leurs vilaines langues pour leur apprendre les bonnes manières, mais je suppose que ce serait trop barbare pour une partie du groupe. Montre tes talents princesse de poche."
Toujours prise d'une joie suprême quand venait son tour d'agir, Meli se précipita vers le caméléon le plus proche et se posant sur sa tête se mit à susurrer, délicatement une mélodie de sa composition, sombre et pessimiste sur l'impossibilité du couple, son horreur et la tristesse de l'idée de couple, tant les relations n'avaient finalement pas le moindre sens, dans ce monde laid et narcissique.
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Re: [Terminé] L'Expédition
Ven 30 Mar 2018 - 22:54
Le soleil avance. Le temps passe. Le soleil avance loin de cet amas de cadavres qu'ils nomment auberge fortifiée. Loin pour les sons. Assez pour profiter d'une autre compagnie. D'autres bruits. Ceux du vents, des feuilles, de la sève, des bêtes, des insectes. Des bruits qui existent depuis bien plus longtemps. Et bien que loin, ne sont ils pas quelques uns à explorer le vert? Fouler l'herbe n'est pas un soucis, mais elle s'exprime toujours un peu quand quelqu'un mouvement se fait sur elle. Le vent porte des sons étranges. Des sons. Certains peut être venant d'une branche creuse. D'autres venants de pas, mais dont le rythme se montre changeant. Telle est la nature.
Le temps passe et à force, des cadavres sur roues, harnachés de fer, tirés par des bêtes recouvertes de peaux de bêtes mortes. Et des vivants dessus. Quelle ancolie (folie). Mais ce groupe part pour découvrir des terres inexplorées. Des lieux doivent être découverts pour rappeler l'importance de la sauvagerie et de la prodigalité des terres vierges. D'autres doivent être dissimulés précieusement. Tel le veut la nature.
Les pas s'enchaînent, dans un mouvement qui se répète. Les cadavres sur roues ne sont pas à approcher. Comment nourrir le sol lorsque l'on est bardé de fer?
De jeunes pousses se montrent de fougère (fascination), tant elles sont nombreuses et prometteuses. Et ce sol. Ils sentent l'humus. Les pulsations de vie sous les racines, la légère crainte des pousses d'herbe au passage de cette transhumance. Elles ont été prévenues. Le chemin se fait ainsi. De préférence sous les frondaisons. Juste assez à l'écart pour observer ce groupe hétéroclite. Nombreux étaient ces voyageurs. Certains étaient balsamine ( impatience), d'autres crocus (allégresse).
Au fil de l'avancée, le groupe se figea. La terre avait prévenu. Deux caméléons géants. Ils voulaient procréer. Leurs langues se sont nouées au moment où ils virent un gros insecte passé près d'eux et qu'ils propulsèrent de concert leur appendice. Tristesse. Mais la nature est farceuse. Ils se libéreront d'eux même ou nourrirons les racines, les vers et les charognards. Cependant, ils vont vouloir passer, sans laisser le cours des choses se faire. Se positionner. Rester à proximité. Attendre. Si l'un d'eux essaient de les violenter, la réaction se fera. Ils n'ont pas besoin d'intervenir dans le cours de choses, leurs corps sont bien assez fins pour passer sur les côtés. Quelque chose susurre à l'oreille d'une des créatures. Le vent transporte des bribes. Le bâton dans ma main fera un petit mouvement, près des oreilles du bestiau. Aucun de ces voyageurs ne m'inspire confiance.
"Les démêler ne sera pas nécessaire. Abandonnez vos chariots et longez sur le côté, le voyage sera plus efficace en marchant légers."
La phrase est lâchée, un grommellement, près du public à proximité des deux créatures. Et si une claque sur la croupe des bestiaux suffisait?
Le temps passe et à force, des cadavres sur roues, harnachés de fer, tirés par des bêtes recouvertes de peaux de bêtes mortes. Et des vivants dessus. Quelle ancolie (folie). Mais ce groupe part pour découvrir des terres inexplorées. Des lieux doivent être découverts pour rappeler l'importance de la sauvagerie et de la prodigalité des terres vierges. D'autres doivent être dissimulés précieusement. Tel le veut la nature.
Les pas s'enchaînent, dans un mouvement qui se répète. Les cadavres sur roues ne sont pas à approcher. Comment nourrir le sol lorsque l'on est bardé de fer?
De jeunes pousses se montrent de fougère (fascination), tant elles sont nombreuses et prometteuses. Et ce sol. Ils sentent l'humus. Les pulsations de vie sous les racines, la légère crainte des pousses d'herbe au passage de cette transhumance. Elles ont été prévenues. Le chemin se fait ainsi. De préférence sous les frondaisons. Juste assez à l'écart pour observer ce groupe hétéroclite. Nombreux étaient ces voyageurs. Certains étaient balsamine ( impatience), d'autres crocus (allégresse).
Au fil de l'avancée, le groupe se figea. La terre avait prévenu. Deux caméléons géants. Ils voulaient procréer. Leurs langues se sont nouées au moment où ils virent un gros insecte passé près d'eux et qu'ils propulsèrent de concert leur appendice. Tristesse. Mais la nature est farceuse. Ils se libéreront d'eux même ou nourrirons les racines, les vers et les charognards. Cependant, ils vont vouloir passer, sans laisser le cours des choses se faire. Se positionner. Rester à proximité. Attendre. Si l'un d'eux essaient de les violenter, la réaction se fera. Ils n'ont pas besoin d'intervenir dans le cours de choses, leurs corps sont bien assez fins pour passer sur les côtés. Quelque chose susurre à l'oreille d'une des créatures. Le vent transporte des bribes. Le bâton dans ma main fera un petit mouvement, près des oreilles du bestiau. Aucun de ces voyageurs ne m'inspire confiance.
"Les démêler ne sera pas nécessaire. Abandonnez vos chariots et longez sur le côté, le voyage sera plus efficace en marchant légers."
La phrase est lâchée, un grommellement, près du public à proximité des deux créatures. Et si une claque sur la croupe des bestiaux suffisait?
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Re: [Terminé] L'Expédition
Dim 1 Avr 2018 - 22:31
Alors que plusieurs membres de l’Expédition s’étaient approchés afin d’essayer de résoudre le problème avec une étonnante bienveillance et par la manière douce, une voix forte s’était élevée du milieu de la petite foule
« … Abandonnez vos chariots et longez sur le côté, le voyage sera plus efficace … »
Un haussement de voix qui avait déclenché une vague de murmures dans les rangs allant du « Qui proposerait ça ? » au « Je crois que c’est un Gaïen … Tous les mêmes. » en passant par « C’est étrange non de se comporter comme ça en société ? ». Petit à petit, quelques personnes s’écartèrent du tronc.
Pendant ce temps, les uns et les autres avaient réussi à démêler les langues à grand recours de communication avec les animaux et d’huiles de coude ! Dans le brouhaha, alors que les caméléons semblaient s’écarter au ralenti, une membre de l’expédition avait d’ailleurs ramassé un objet tombé au sol.
Les chefs et sous-chefs relancèrent un peu tout le monde afin de ne pas s’éterniser au milieu de nul part. Petit à petit tous se remirent en branle, mais des bruits courraient d’une personne à l’autre et des choses se disaient en secret, passant d’une oreille élue à une autre.
« … Abandonnez vos chariots et longez sur le côté, le voyage sera plus efficace … »
Un haussement de voix qui avait déclenché une vague de murmures dans les rangs allant du « Qui proposerait ça ? » au « Je crois que c’est un Gaïen … Tous les mêmes. » en passant par « C’est étrange non de se comporter comme ça en société ? ». Petit à petit, quelques personnes s’écartèrent du tronc.
Pendant ce temps, les uns et les autres avaient réussi à démêler les langues à grand recours de communication avec les animaux et d’huiles de coude ! Dans le brouhaha, alors que les caméléons semblaient s’écarter au ralenti, une membre de l’expédition avait d’ailleurs ramassé un objet tombé au sol.
Les chefs et sous-chefs relancèrent un peu tout le monde afin de ne pas s’éterniser au milieu de nul part. Petit à petit tous se remirent en branle, mais des bruits courraient d’une personne à l’autre et des choses se disaient en secret, passant d’une oreille élue à une autre.
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Re: [Terminé] L'Expédition
Dim 8 Avr 2018 - 20:15
Tapahari avait souri à la jeune femme enthousiaste qui s'était aussitôt approchée. Elles faisaient partie du même groupe, mais n'avaient pas vraiment eu l'occasion de faire plus ample connaissance. Continuant à murmurer pour calmer les deux reptiles amoureux "enlangués" elle s'approcha davantage pour examiner le sac de nœuds organique et recouvert d'une substance collante à moitié séchée qu'il faudrait bien réussir à dégager.
Avec l'aide de la jeune femme enthousiaste, elle ne tarda pas à se retrouver au milieu d'un atelier de démêlage animé et les efforts la firent suer à grandes goutes. Les langues étaient collantes, plutôt puantes et bien accrochées, pourtant elles progressèrent vite, s'encourageant et se conseillant mutuellement, tel un couple travaillant au montage de meuble en kit.
Lorsqu'une Minie s'approcha pour venir chantonner dans l'oreille d'un des deux caméléons un chant incroyablement sombre sur les relations amoureuses, ce dernier se crispa soudainement. Et Tapahari se crispa aussi, assez proche pour entendre les paroles.
Pourquoi venir ainsi risquer de briser une idylle entre ces deux caméléons ? Pensait-elle que cela les aiderait à les dégager plus rapidement ? C'était possible - encore que les langues étaient vraiment bien emmêlées - mais la progression de l'Expédition valait-elle plus que l'amour entre ceux deux animaux ?
Tapahari en doutait sérieusement.
Elle allait se tourner vers la Minie pour lui dire d’arrêter lorsqu'un bâton passa à proximité de la minuscule humanoïde. Le geste n'était pas violent, mais disait bien que le porteur du bâton était du même avis que la chamane.
Celle-ci tourna la tête pour découvrir le propriétaire du bâton, et marqua une seconde d'arrêt devant ce qui lui sembla être un arbre fait homme. Un Être du Voile ? Non, pas en chair et en os - ou plutôt en os et en écorce ici - et la chamane ne ressentait pas les mêmes vibrations qu'elle savait propre aux Êtres du Voile avec cet étrange personnage.
Elle ne l'avait ni vue ni entendue approcher, et c'était comme si la forêt elle-même parlait lorsqu'il s'adressa aux groupes, proposant d'abandonner les chariots sur place. Qu'est-ce qu'ils avaient tous, à vouloir tout faire pour que l'Expédition avance le plus vite possible ?
Les caméléons étaient presque démêlés, il suffisait de leur accorder un peu de temps, ou de les aider sinon, parce qu'elles étaient seulement deux à travailler sur ce problème !
Tapahari ravala sa frustration avant de s'incliner légèrement devant l'arbre fait homme, expliquant calmement :
- T'aah, nous avons encore besoin des chariots. Ou plutôt du matériel qu'ils permettent de transporter. Et tous ici ne peuvent progresser à pieds dans cette jungle... et tout laisser ainsi derrière nous serait dangereux pour la faune trop curieuse.
Sans vraiment y réfléchir, elle avait usé du nom "T'aah" pour s'adresser à lui, ce qui était une manière polie chez elle de nommer un ancêtre. Elle ignorait si c'était approprié, aussi elle s'inclina à nouveau, sourit, puis reprit sa tâche de démêlage.
Certains membres d l'Expédition suivirent pourtant les recommandations de l'arbre fait homme, et passèrent à pied à côté des caméléons en sortant du sentier. Les animaux s’inquiétèrent et remuèrent, tirant sur leurs langues... qui furent tout à coup libres !
Les caméléons accordèrent un frottement de tête reconnaissant aux deux femmes ayant travaillé à leur libration, avant de s'éloigner dans la jungle, du pas hésitant propre à l'espèce. Avant que leur camouflage ne les dérobe à sa vue, Tapahari les vit partir ostensiblement dans deux directions différentes, et son coeur se serra un peu à l'idée que le couple ne se remette pas de l'épreuve.
La chamane était dans un état superbe, recouverte de salive de caméléon, et sa compagne de démêlage n'était pas dans un meilleur état. Aussi fut-elle très reconnaissante lorsque quelqu'un vint lui apporter une serviette.
L'Expédition reprit sa route, cahin-caha dans la jungle.
La chamane, attendant sur le côté du convoi que le chariot du maréchal-ferrant la rattrape pour pouvoir y monter, entendit les rumeurs qui circulaient parmi les explorateurs. L'une d'entre elles, surtout, attira son attention. En saluant chaleureusement la jeune femme qui l'avait assistée avec les caméléons, elle se promit d'enquêter sur cette dernière rumeur dès que possible...
Avec l'aide de la jeune femme enthousiaste, elle ne tarda pas à se retrouver au milieu d'un atelier de démêlage animé et les efforts la firent suer à grandes goutes. Les langues étaient collantes, plutôt puantes et bien accrochées, pourtant elles progressèrent vite, s'encourageant et se conseillant mutuellement, tel un couple travaillant au montage de meuble en kit.
Lorsqu'une Minie s'approcha pour venir chantonner dans l'oreille d'un des deux caméléons un chant incroyablement sombre sur les relations amoureuses, ce dernier se crispa soudainement. Et Tapahari se crispa aussi, assez proche pour entendre les paroles.
Pourquoi venir ainsi risquer de briser une idylle entre ces deux caméléons ? Pensait-elle que cela les aiderait à les dégager plus rapidement ? C'était possible - encore que les langues étaient vraiment bien emmêlées - mais la progression de l'Expédition valait-elle plus que l'amour entre ceux deux animaux ?
Tapahari en doutait sérieusement.
Elle allait se tourner vers la Minie pour lui dire d’arrêter lorsqu'un bâton passa à proximité de la minuscule humanoïde. Le geste n'était pas violent, mais disait bien que le porteur du bâton était du même avis que la chamane.
Celle-ci tourna la tête pour découvrir le propriétaire du bâton, et marqua une seconde d'arrêt devant ce qui lui sembla être un arbre fait homme. Un Être du Voile ? Non, pas en chair et en os - ou plutôt en os et en écorce ici - et la chamane ne ressentait pas les mêmes vibrations qu'elle savait propre aux Êtres du Voile avec cet étrange personnage.
Elle ne l'avait ni vue ni entendue approcher, et c'était comme si la forêt elle-même parlait lorsqu'il s'adressa aux groupes, proposant d'abandonner les chariots sur place. Qu'est-ce qu'ils avaient tous, à vouloir tout faire pour que l'Expédition avance le plus vite possible ?
Les caméléons étaient presque démêlés, il suffisait de leur accorder un peu de temps, ou de les aider sinon, parce qu'elles étaient seulement deux à travailler sur ce problème !
Tapahari ravala sa frustration avant de s'incliner légèrement devant l'arbre fait homme, expliquant calmement :
- T'aah, nous avons encore besoin des chariots. Ou plutôt du matériel qu'ils permettent de transporter. Et tous ici ne peuvent progresser à pieds dans cette jungle... et tout laisser ainsi derrière nous serait dangereux pour la faune trop curieuse.
Sans vraiment y réfléchir, elle avait usé du nom "T'aah" pour s'adresser à lui, ce qui était une manière polie chez elle de nommer un ancêtre. Elle ignorait si c'était approprié, aussi elle s'inclina à nouveau, sourit, puis reprit sa tâche de démêlage.
Certains membres d l'Expédition suivirent pourtant les recommandations de l'arbre fait homme, et passèrent à pied à côté des caméléons en sortant du sentier. Les animaux s’inquiétèrent et remuèrent, tirant sur leurs langues... qui furent tout à coup libres !
Les caméléons accordèrent un frottement de tête reconnaissant aux deux femmes ayant travaillé à leur libration, avant de s'éloigner dans la jungle, du pas hésitant propre à l'espèce. Avant que leur camouflage ne les dérobe à sa vue, Tapahari les vit partir ostensiblement dans deux directions différentes, et son coeur se serra un peu à l'idée que le couple ne se remette pas de l'épreuve.
La chamane était dans un état superbe, recouverte de salive de caméléon, et sa compagne de démêlage n'était pas dans un meilleur état. Aussi fut-elle très reconnaissante lorsque quelqu'un vint lui apporter une serviette.
L'Expédition reprit sa route, cahin-caha dans la jungle.
La chamane, attendant sur le côté du convoi que le chariot du maréchal-ferrant la rattrape pour pouvoir y monter, entendit les rumeurs qui circulaient parmi les explorateurs. L'une d'entre elles, surtout, attira son attention. En saluant chaleureusement la jeune femme qui l'avait assistée avec les caméléons, elle se promit d'enquêter sur cette dernière rumeur dès que possible...
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Re: [Terminé] L'Expédition
Ven 25 Mai 2018 - 16:02
Angel avait eu beaucoup trop de surprises à son goût dans cette fichue expédition. Entre la fuite du gamin, la cité naine, sa sacoche, l’auberge pendant des lustres, avec ces groupes d’exploration infernaux où il s’était retrouvé avec une enfant, un adolescent et une fée, les nouveaux arrivants tous plus étranges et incapables les uns que les autres, puis ces fichus caméléons amoureux, il crut que jamais ils ne s’en sortiraient, et il dut serrer les dents plusieurs fois pour ne lancer ni balle de revolver, ni éclats contre qui que ce soit, ou quoi que ce soit. Cette mission était beaucoup trop longue, et commençait à lui taper sur le système. Pourtant, il se devait de surveiller le Réprouvé, et cela l’insupportait.
Là dessus, un grand type vint lui chuchoter quelque chose à l'oreille, et se prit son poing en pleine figure. Personne ne l’approchait. L’autre fut si sonné qu’il en pensa pas à répliquer. Angel fit jouer ses articulations, qui craquèrent dans ses gants, tout en réfléchissant à ce qu’il venait d’entendre cependant. Un ombre de sourire, vite effacée se dessina sur son visage d'ordinaire si glacial. Il aurait bien moyen d’exploiter ceci. Il n’en doutait pas un instant.
Là dessus, un grand type vint lui chuchoter quelque chose à l'oreille, et se prit son poing en pleine figure. Personne ne l’approchait. L’autre fut si sonné qu’il en pensa pas à répliquer. Angel fit jouer ses articulations, qui craquèrent dans ses gants, tout en réfléchissant à ce qu’il venait d’entendre cependant. Un ombre de sourire, vite effacée se dessina sur son visage d'ordinaire si glacial. Il aurait bien moyen d’exploiter ceci. Il n’en doutait pas un instant.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] L'Expédition
Sam 26 Mai 2018 - 22:59
Plus ça va, moins ça va. Toute cette histoire commence à me taper sur le système. Plus j'attends, plus il y a de bordel qui se passe. Est-ce que je suis mort et je suis dans le purgatoire? ça m'étonnerait pas vu toute ma vie. Ce voyage n'amène que des têtes à claques et des criminels "wanna-be" qui pourrait à peine tenir devant moi. N'importe quoi. Finalement avec un délire de caméléon dont je m'en contre fiche, on abandonna tous les chariots pour marcher. Comme si c'était pas assez épuisant leur voix. J'ai toujours Teddy sur moi mais tirer sur les gens ne ferait qu'aggraver la situation. Comme à mon habitude je me retient de frapper les gens et c'est là que j'entends un merveilleux bruit, celui d'un poing en pleine face de quelqu'un d'autre, je me retourne pour voir un gars par terre et un autre, géant, souriant à sa victime. Ce gars me plait bien. Je m'approche de lui à une distance raisonnable tout en continuant le chemin et je lui montre Teddy pour lui montrer qu'on pourrait facilement être pote pour éviter soit les galères, soit les papotages inutiles, il me regarde indifférent mais j'attends de voir sa réponse à froid parce que ce genre de gars ça frappe pas pour rien. Je continue à suivre comme un mouton le reste de la troupe en regardant le décor.
C'est vraiment dommage que des gens comme eux puisse passer sans faire attention à tout ce qu'il y a autour de nous.
C'est vraiment dommage que des gens comme eux puisse passer sans faire attention à tout ce qu'il y a autour de nous.
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