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- TapahariEaquien.ne
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[Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Dim 15 Sep 2019 - 1:58
Les jardins du Palais étaient vraiment magnifiques.
Grands, majestueux, abritant un véritable écosystème, les limites floues entre les bâtiments et la végétation, les chemins discrets permettant de les parcourir, les lieux de repos et d'observation cachés au milieu des arbres, des étangs, des grottes et cascades artificielles. Difficile de croire que l'on était au centre névralgique et politique d'une des trois puissances mondiales.
Son mentor l'avait averti et lui avait fait une description sommaire de ce qu'elle allait découvrir. Mais ça ne l'empêchait pas de se sentir un brin perdue au milieu des jardins immenses.
Tapahari était sous forme de serval, ce qui ne l'aidait pas à s'orienter, étrangement. Ses sens étaient autant assaillis par la vie civilisée du Palais que par celles des jardins. Les odeurs des cuisines, les bruits de déplacement de ceux qui y vivaient, les mouvements des animaux peuplant les jardins.
Elle cherchait une plante qui, selon son mentor, poussait dans un des étangs des jardins du Palais. Mais il n'avait pas été capable de lui indiquer plus précisément dans quelle partie elle se trouvait. Donc la chamane parcourait les jardins depuis un moment maintenant, cherchant autour des étangs, sans succès, jusque là.
Elle essayait de se faire discrète, n'étant pas certaine que son objectif soit apprécié des propriétaires des lieux.
Récupérer une fleur rare pour en faire une potion qui, elle l'espérait, l'aiderait à comprendre ce qui lui arrivait depuis plusieurs semaines.
Elle avait perdue le contact avec trois de ses quatre esprits-animaux. Ni le corbeau, ni le serpent, ni la tortue marine ne répondaient plus à ses appels.
Seul le serval était resté, dernier à pouvoir lui prête sa forme.
Ignorant presque tout de son pouvoir de changeur de peau, en dehors de ses propres expérimentations, ce changement brusque l'effrayait. Était-elle malade ? Si elle ne faisait rien, perdrait-elle aussi l'esprit du serval, et avec lui ce don de métamorphose qui lui plaisait de plus en plus ?
Son mentor lui avait conseillé d'aller trouver cette plante qui l'avait aidé à regagner en force spirituelle autrefois, lors d'un orage, et qui pourrait peut-être l'aider à retrouver ses esprits perdus si les histoires à propos des pouvoirs du végétal étaient vraies. Il ne l'avait pas accompagné, arguant que son apparence était trop peu discrète, mais avait assuré la chamane qu'il garderait un oeil sur elle, de loin.
Tapahari en était donc là, après un voyage de plusieurs jours, à explorer les jardins du palais royal de Minos sous sa forme de serval. Elle hésitait à reprendre forme humaine, de crainte de perdre définitivement son dernier esprit-animal.
L'après-midi était bien avancé et il faisait chaud sous les frondaisons des arbres, l'air moite étouffant semblable à l'atmosphère d'une jungle.
Fatiguée, Tapahari se coucha à l'ombre, entre deux grosses racines, sans remarquer le banc qui se trouvait à quelques mètres d'elle.
Elle n'aimait pas devoir se cacher ainsi, pour planifier ce qui était au final un vol. Mais si, en demandant directement au propriétaire des lieux - elle ne savait même pas à qui il faudrait s'adresser d'ailleurs... - elle essuyait un refus, elle perdrait sa seule piste pour trouver une solution à sa crise.
La chamane n'avait pas le choix...
- Mrrraaaaa...
Le miaulement aigu sortit de lui-même de sa gorge, pour évacuer son stress. Ce qui la fit paniquer un petit peu plus, tandis qu'elle regardait et tournait ses oreilles en tout sens, de peur d'être repérée par quelqu'un.
Grands, majestueux, abritant un véritable écosystème, les limites floues entre les bâtiments et la végétation, les chemins discrets permettant de les parcourir, les lieux de repos et d'observation cachés au milieu des arbres, des étangs, des grottes et cascades artificielles. Difficile de croire que l'on était au centre névralgique et politique d'une des trois puissances mondiales.
Son mentor l'avait averti et lui avait fait une description sommaire de ce qu'elle allait découvrir. Mais ça ne l'empêchait pas de se sentir un brin perdue au milieu des jardins immenses.
Tapahari était sous forme de serval, ce qui ne l'aidait pas à s'orienter, étrangement. Ses sens étaient autant assaillis par la vie civilisée du Palais que par celles des jardins. Les odeurs des cuisines, les bruits de déplacement de ceux qui y vivaient, les mouvements des animaux peuplant les jardins.
Elle cherchait une plante qui, selon son mentor, poussait dans un des étangs des jardins du Palais. Mais il n'avait pas été capable de lui indiquer plus précisément dans quelle partie elle se trouvait. Donc la chamane parcourait les jardins depuis un moment maintenant, cherchant autour des étangs, sans succès, jusque là.
Elle essayait de se faire discrète, n'étant pas certaine que son objectif soit apprécié des propriétaires des lieux.
Récupérer une fleur rare pour en faire une potion qui, elle l'espérait, l'aiderait à comprendre ce qui lui arrivait depuis plusieurs semaines.
Elle avait perdue le contact avec trois de ses quatre esprits-animaux. Ni le corbeau, ni le serpent, ni la tortue marine ne répondaient plus à ses appels.
Seul le serval était resté, dernier à pouvoir lui prête sa forme.
Ignorant presque tout de son pouvoir de changeur de peau, en dehors de ses propres expérimentations, ce changement brusque l'effrayait. Était-elle malade ? Si elle ne faisait rien, perdrait-elle aussi l'esprit du serval, et avec lui ce don de métamorphose qui lui plaisait de plus en plus ?
Son mentor lui avait conseillé d'aller trouver cette plante qui l'avait aidé à regagner en force spirituelle autrefois, lors d'un orage, et qui pourrait peut-être l'aider à retrouver ses esprits perdus si les histoires à propos des pouvoirs du végétal étaient vraies. Il ne l'avait pas accompagné, arguant que son apparence était trop peu discrète, mais avait assuré la chamane qu'il garderait un oeil sur elle, de loin.
Tapahari en était donc là, après un voyage de plusieurs jours, à explorer les jardins du palais royal de Minos sous sa forme de serval. Elle hésitait à reprendre forme humaine, de crainte de perdre définitivement son dernier esprit-animal.
L'après-midi était bien avancé et il faisait chaud sous les frondaisons des arbres, l'air moite étouffant semblable à l'atmosphère d'une jungle.
Fatiguée, Tapahari se coucha à l'ombre, entre deux grosses racines, sans remarquer le banc qui se trouvait à quelques mètres d'elle.
Elle n'aimait pas devoir se cacher ainsi, pour planifier ce qui était au final un vol. Mais si, en demandant directement au propriétaire des lieux - elle ne savait même pas à qui il faudrait s'adresser d'ailleurs... - elle essuyait un refus, elle perdrait sa seule piste pour trouver une solution à sa crise.
La chamane n'avait pas le choix...
- Mrrraaaaa...
Le miaulement aigu sortit de lui-même de sa gorge, pour évacuer son stress. Ce qui la fit paniquer un petit peu plus, tandis qu'elle regardait et tournait ses oreilles en tout sens, de peur d'être repérée par quelqu'un.
- Beldura GlowMinosien.ne
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Dim 15 Sep 2019 - 15:03
Le quotidien n’était plus qu’une lourde chape. Tout n’était plus qu’angoisse et soucis. La guerre contre l’Ombre avait été déclarée, et il lui fallait parvenir à gérer tout ceci, seule. Elle n’avait plus autour d’elle ni Sorga, ni Isaac, ni même Aurore pour la soutenir et la sortir de cet enfer pesant. Elle n’avait plus que Belgan, et il n’était pas un ami, à peine une connaissance. Elle était entièrement, totalement, drastiquement, dramatiquement, seule. Et pourtant, elle tenait encore debout, sans encore savoir comment. Chaque pas, chaque jour, lui semblait plus douloureux que le précédent. Mais elle enfermait sa douleur, sa tristesse, toutes ses plaies, toutes ses peurs, tout ce qui la rongeait dans un bandage d’obligation. Elle se transformait en momie de devoir.
Ce jour-là, cependant, en proie à une migraine terrible, elle avait réussi à obtenir d’elle-même d’aller s’isoler. Elle s’était donné le droit de se reposer, un instant, d’être seule, de souffler, de laisser sortir un peu de tout ce mal. Elle n’était pas allée dans sa chambre, non. Sa chambre avait été leur chambre, un temps, il y était venu, y avait dormi, et il lui semblait encore parfois, l’entendre respirer.
Elle avait besoin d’ailleurs, d’un espace qu’il n’aurait pas encore occupé. D’un endroit vide de lui, où son fantôme ne pourrait pas la poursuivre aussi bien. Alors, elle était allée dans les jardins, quelque part où elle savait qu’elle ne serait pas dérangée. Dans la partie qui ressemblait le plus à une jungle, elle avait trouvé un banc, où elle était allée s’asseoir, et avait fermé les yeux.
Elle ne s’était pas sentie partir. Cela faisait à présent quatre mois qu’elle ne dormait que très mal lorsqu’elle dormait. Son esprit était tellement occupé en permanence qui lui semblait refuser de cesser de fonctionner et la laisser dormir. On l’assomait régulièrement de cachets pour le sommeil lorsqu’on considérait qu’elle arrivait à un stade critique. Mais là, dans cette pause imprévue, les yeux fermés sur un banc, la Reine s’était assoupie. Bercée par les bruits de l’extérieur artificiel, l’écho familier des pas et des tissus bruissant dans les allées, le chuchotis des faux cours d’eau, le gazouillis des oiseaux, mais aussi rassurée par les odeurs qu’elle connaissait, elle s’était endormie. C’était un sommeil léger, bien sûr, mais cela témoignait au moins autant de son épuisement que du fait qu’enfin elle se sentait en sécurité au palais. C’était, après tout, sa maison depuis des années maintenant. Il n’était, finalement, que normal qu’elle ait cette sensation. Elle n’en avait pourtant pas conscience.
Ce fut un bruit particulier, inhabituel, qui l’éveilla en sursaut. Il y avait quelque chose d’aigu, d’animal. Un long frisson parcourut sa colonne vertébrale, et tous ses sens furent en éveil. Ce n’était pas le bruit habituel du chien d’un des courtisans, ni non plus le cri d'un animal élevé dans l’enceinte du Palais, elle en était sûre. C'était plus aigu, plus plaintif, et dans son sommeil, elle l’avait associé au bruit d’un chat, un chat blessé, peut-être … Mais un gros chat, ou bien très proche d’elle. Elle frissonna de nouveau. Il n’y avait pourtant aucune raison qu’elle se sente en danger: le Palais était gardé, et aucun animal sauvage n’aurait pu s’y introduire. Cependant, Beldura avait peur des chat, comme d’ailleurs d’à peu près tout le reste. Elle n’en avait pas vu beaucoup, mais leur allure majestueuse, leurs grands yeux brillants et savants, lui donnaient l’impression de leur être inférieure. Leur vitesse, leur rapidité, leur souplesse, leur agilité, lui semblaient bien plus dangereuses encore que les griffes recourbées qu’ils portaient, couvertes, elle le savait, de germes dangereuses. Elle les savait aussi imprévisibles, et indomptables. Elle avait peur qu’ils lui fassent du mal.
Aussi, d’une voix soudain un peu aiguë, elle dit:
Il y a quelqu’un ?
Elle se leva doucement de son banc, et sa robe fit du bruit, suffisamment, se dit-elle, pour faire fuir un animal qui pouvait être aussi effrayée qu’elle l’était. Elle tentait de se raisonner, se disant qu’il n’y avait aucune raison que la source du bruit lui veuille du mal, cependant elle ne pouvait empêcher ses mains de trembler et son esprit de s’emballer. Elle ne parvenait pas à localiser la source du bruit, et ceci lui faisait encore plus peur.
Elle se tenait dos au serval couché entre les racines, qu’elle n’avait bien évidemment pas vu.
Ce jour-là, cependant, en proie à une migraine terrible, elle avait réussi à obtenir d’elle-même d’aller s’isoler. Elle s’était donné le droit de se reposer, un instant, d’être seule, de souffler, de laisser sortir un peu de tout ce mal. Elle n’était pas allée dans sa chambre, non. Sa chambre avait été leur chambre, un temps, il y était venu, y avait dormi, et il lui semblait encore parfois, l’entendre respirer.
Elle avait besoin d’ailleurs, d’un espace qu’il n’aurait pas encore occupé. D’un endroit vide de lui, où son fantôme ne pourrait pas la poursuivre aussi bien. Alors, elle était allée dans les jardins, quelque part où elle savait qu’elle ne serait pas dérangée. Dans la partie qui ressemblait le plus à une jungle, elle avait trouvé un banc, où elle était allée s’asseoir, et avait fermé les yeux.
Elle ne s’était pas sentie partir. Cela faisait à présent quatre mois qu’elle ne dormait que très mal lorsqu’elle dormait. Son esprit était tellement occupé en permanence qui lui semblait refuser de cesser de fonctionner et la laisser dormir. On l’assomait régulièrement de cachets pour le sommeil lorsqu’on considérait qu’elle arrivait à un stade critique. Mais là, dans cette pause imprévue, les yeux fermés sur un banc, la Reine s’était assoupie. Bercée par les bruits de l’extérieur artificiel, l’écho familier des pas et des tissus bruissant dans les allées, le chuchotis des faux cours d’eau, le gazouillis des oiseaux, mais aussi rassurée par les odeurs qu’elle connaissait, elle s’était endormie. C’était un sommeil léger, bien sûr, mais cela témoignait au moins autant de son épuisement que du fait qu’enfin elle se sentait en sécurité au palais. C’était, après tout, sa maison depuis des années maintenant. Il n’était, finalement, que normal qu’elle ait cette sensation. Elle n’en avait pourtant pas conscience.
Ce fut un bruit particulier, inhabituel, qui l’éveilla en sursaut. Il y avait quelque chose d’aigu, d’animal. Un long frisson parcourut sa colonne vertébrale, et tous ses sens furent en éveil. Ce n’était pas le bruit habituel du chien d’un des courtisans, ni non plus le cri d'un animal élevé dans l’enceinte du Palais, elle en était sûre. C'était plus aigu, plus plaintif, et dans son sommeil, elle l’avait associé au bruit d’un chat, un chat blessé, peut-être … Mais un gros chat, ou bien très proche d’elle. Elle frissonna de nouveau. Il n’y avait pourtant aucune raison qu’elle se sente en danger: le Palais était gardé, et aucun animal sauvage n’aurait pu s’y introduire. Cependant, Beldura avait peur des chat, comme d’ailleurs d’à peu près tout le reste. Elle n’en avait pas vu beaucoup, mais leur allure majestueuse, leurs grands yeux brillants et savants, lui donnaient l’impression de leur être inférieure. Leur vitesse, leur rapidité, leur souplesse, leur agilité, lui semblaient bien plus dangereuses encore que les griffes recourbées qu’ils portaient, couvertes, elle le savait, de germes dangereuses. Elle les savait aussi imprévisibles, et indomptables. Elle avait peur qu’ils lui fassent du mal.
Aussi, d’une voix soudain un peu aiguë, elle dit:
Il y a quelqu’un ?
Elle se leva doucement de son banc, et sa robe fit du bruit, suffisamment, se dit-elle, pour faire fuir un animal qui pouvait être aussi effrayée qu’elle l’était. Elle tentait de se raisonner, se disant qu’il n’y avait aucune raison que la source du bruit lui veuille du mal, cependant elle ne pouvait empêcher ses mains de trembler et son esprit de s’emballer. Elle ne parvenait pas à localiser la source du bruit, et ceci lui faisait encore plus peur.
Elle se tenait dos au serval couché entre les racines, qu’elle n’avait bien évidemment pas vu.
_________________
Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Lun 16 Sep 2019 - 0:59
Une voix de femme répondit à son miaulement après quelques secondes, l'intonation au moins aussi nerveuse qu'elle.
Proche aussi.
Trop proche.
Tapahari bondit sur ses pattes et se tourna dans la direction de la voix, ses grandes oreilles dressées. Elle vit une personne de dos, à quelques pas, une silhouette fine, maigre presque vêtue d'une robe incroyablement complexe, aux longs cheveux couleur de flamme. Dans un deuxième temps, la chamane métamorphosée nota la peau pâle, et les mains qui tremblaient légèrement...
Elle s'en voulut aussitôt d'avoir pu provoquer cette peur chez cette personne, même sans le vouloir.
Mais que faire à présent ? Partir ? Cela semblait être la meilleure solution. Elle ne bougea pourtant pas.
Rester ? C'était risquer lui faire davantage peur. Elle ne pouvait pas parler sous forme de serval.
Sauf si elle reprenait forme humaine...
Elle ressemblait à une noble.
Saurait-elle la rassurer et obtenir son aide pour trouver cette plante ?
Rester discrète était une chose, mais la chamane ne voulait pas laisser les rares qu'elle croisait dans la peur. C'était contraire à son éthique, plus encore que le vol végétal.
Mais si elle ne pouvait pas l'aider, et qu'elle donnait l'alerte ?
Le serval hésita, une de ses oreilles tiquant plusieurs fois de façon comique.
Tapahari finit par fermer ses grands yeux d'ambre et souhaita redevenir humaine, pour pouvoir parler.
Le monde tourna sur lui-même, elle fut aveugle et sourde pendant un instant.
Lorsque ses sens lui revinrent, elle ouvrit les yeux, et se redressa. Le monde lui paraissait tout à coup un peu moins riche en sons, en odeurs, mais elle laissa ses considérations de côté pour se concentrer sur la femme qui lui tournait le dos.
Rajustant sa robe rouge et triturant ses amulettes en priant pour que sa décision soit la bonne, elle déclara, d'une voix qu'elle espérait apaisante :
- Bonjour. Navrée, je ne voulais pas vous faire peur.
Elle avait beau travailler dessus, son accent était toujours aussi prononcé, si bien qu'elle pria aussi pour qu'elle puisse être seulement comprise à ce niveau sonore.
Entre son accent, sa robe sans âge, ses amulettes, sa peau brunie et ses cheveux en bataille, il n'y avait aucune chance pour qu'elle passe pour une habitante des environs ou une résidente du palais.
Proche aussi.
Trop proche.
Tapahari bondit sur ses pattes et se tourna dans la direction de la voix, ses grandes oreilles dressées. Elle vit une personne de dos, à quelques pas, une silhouette fine, maigre presque vêtue d'une robe incroyablement complexe, aux longs cheveux couleur de flamme. Dans un deuxième temps, la chamane métamorphosée nota la peau pâle, et les mains qui tremblaient légèrement...
Elle s'en voulut aussitôt d'avoir pu provoquer cette peur chez cette personne, même sans le vouloir.
Mais que faire à présent ? Partir ? Cela semblait être la meilleure solution. Elle ne bougea pourtant pas.
Rester ? C'était risquer lui faire davantage peur. Elle ne pouvait pas parler sous forme de serval.
Sauf si elle reprenait forme humaine...
Elle ressemblait à une noble.
Saurait-elle la rassurer et obtenir son aide pour trouver cette plante ?
Rester discrète était une chose, mais la chamane ne voulait pas laisser les rares qu'elle croisait dans la peur. C'était contraire à son éthique, plus encore que le vol végétal.
Mais si elle ne pouvait pas l'aider, et qu'elle donnait l'alerte ?
Le serval hésita, une de ses oreilles tiquant plusieurs fois de façon comique.
Tapahari finit par fermer ses grands yeux d'ambre et souhaita redevenir humaine, pour pouvoir parler.
Le monde tourna sur lui-même, elle fut aveugle et sourde pendant un instant.
Lorsque ses sens lui revinrent, elle ouvrit les yeux, et se redressa. Le monde lui paraissait tout à coup un peu moins riche en sons, en odeurs, mais elle laissa ses considérations de côté pour se concentrer sur la femme qui lui tournait le dos.
Rajustant sa robe rouge et triturant ses amulettes en priant pour que sa décision soit la bonne, elle déclara, d'une voix qu'elle espérait apaisante :
- Bonjour. Navrée, je ne voulais pas vous faire peur.
Elle avait beau travailler dessus, son accent était toujours aussi prononcé, si bien qu'elle pria aussi pour qu'elle puisse être seulement comprise à ce niveau sonore.
Entre son accent, sa robe sans âge, ses amulettes, sa peau brunie et ses cheveux en bataille, il n'y avait aucune chance pour qu'elle passe pour une habitante des environs ou une résidente du palais.
- Beldura GlowMinosien.ne
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Lun 21 Oct 2019 - 12:13
Il y eut un moment de silence, affreux, angoissant. Elle n’entendait que son coeur battre à ses oreilles, menacer de lui briser les os, de broyer ses côtes. Elle n'avait que le bruit du sang aux oreilles. Cela l’assourdissait, et elle se demanda même un instant si elle serait capable d’entendre une réponse, un autre bruit que ce signal de vie animale. Elle était droite, raide, comme bloquée, figée. Sa nervosité transparaissait dans tout son physique, se lisait dans son attitude.
Et soudain derrière elle, une voix. Humaine. Grave, calme, avec un accent qui rendait certains mots un peu difficiles à comprendre. La Reine tiqua. Elle s’attendait à un animal et …
Elle fit volte-face, pour se retrouver face à une femme jeune, peut-être un peu plus âgée qu’elle. Elle avait une peau foncée, des cheveux d’ébène, un visage qui ne ressemblait pas aux faciès qu’elle connaissait. Elle fronça les sourcils, persuadée de déjà l’avoir vue quelque part. Elle n’eut cependant pas le temps de trop y réfléchir. Tout d’abord, elle paniquait bien trop pour être en capacité de chercher, de trouver quelque chose. Ensuite, elle était surprise, car elle ne s’attendait pas à voir une femme, mais un animal. Cela ajoutait d’ailleurs à sa propre panique, et avant de répondre, elle dut se forcer à déglutir.
… C’est vous qui … avez fait fait ce … bruit ?
Sa voix était blanche, un peu hachée. Elle parlait oui, elle ne chuchotait pas, mais c’était comme si on avait coupé le volume, comme si l’air n'arrivait pas. La femme n’avait pas l’air dangereuse mais elle avait peur quand même. Elle était incapable de le maîtriser. Et elle était bien incapable de se figurer ce qui avait fait ce son, de comprendre la présence de cette femme.
Et soudain derrière elle, une voix. Humaine. Grave, calme, avec un accent qui rendait certains mots un peu difficiles à comprendre. La Reine tiqua. Elle s’attendait à un animal et …
Elle fit volte-face, pour se retrouver face à une femme jeune, peut-être un peu plus âgée qu’elle. Elle avait une peau foncée, des cheveux d’ébène, un visage qui ne ressemblait pas aux faciès qu’elle connaissait. Elle fronça les sourcils, persuadée de déjà l’avoir vue quelque part. Elle n’eut cependant pas le temps de trop y réfléchir. Tout d’abord, elle paniquait bien trop pour être en capacité de chercher, de trouver quelque chose. Ensuite, elle était surprise, car elle ne s’attendait pas à voir une femme, mais un animal. Cela ajoutait d’ailleurs à sa propre panique, et avant de répondre, elle dut se forcer à déglutir.
… C’est vous qui … avez fait fait ce … bruit ?
Sa voix était blanche, un peu hachée. Elle parlait oui, elle ne chuchotait pas, mais c’était comme si on avait coupé le volume, comme si l’air n'arrivait pas. La femme n’avait pas l’air dangereuse mais elle avait peur quand même. Elle était incapable de le maîtriser. Et elle était bien incapable de se figurer ce qui avait fait ce son, de comprendre la présence de cette femme.
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Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Ven 25 Oct 2019 - 2:28
La chamane opina de la tête et décida, devant l'air effrayée de cette inconnue aux cheveux roux, de dire la vérité. Au moins en partie.
- Oui, c'était moi. Je suis une... change-peau. Oh navrée ! Ici, vous dites... Hum... ani...phormus ? Oui, c'est ça, aniphormus.
Elle avait toujours du mal avec ce nom, employé par les habitants du continent. Entre son accent et son hésitation en le prononçant, Tapahari avait du mal à relier le sens du mot avec les sons qui sortaient de ses cordes vocales.
Aniphormus appartenait au continent, à une autre culture que la sienne. Change-peau faisait partie des histoires de sa tribu, et elle avait tout simplement grandi avec...
Se concentrant de nouveau sur son interlocutrice, Tapahari s'inclina en expliquant calmement :
- Je me nomme Tapahari. J'explorais les jardins et je me suis arrêtée un instant sous cette arbre-là. Encore une fois, navrée de vous avoir effrayée, je ne vous avais pas vue.
Comme elle l'observait depuis un moment maintenant, il lui semblait que cette jeune femme aux cheveux roux richement vêtue lui paraissait familière, comme si elle avait déjà aperçue sa silhouette de loin à plusieurs reprises, sans pouvoir se souvenir où. C'était étrange, car elle avait d'ordinaire assez bonne mémoire des visages.
Elle la voyait aussi très pâle, avec des cernes bien visibles sous les yeux, et un air presque malingre sous cette robe qui semblait trop grande pour elle.
Tapahari sentit une nouvelle vague de culpabilité l'envahir ; en plus de l'avoir effrayée, avait-elle aussi réveillée cette femme richement vêtue ? Elle semblait presque malade...
- Vous... vous allez bien ?
La voix de la chamane était presque hésitante, comme si elle n'osait pas trop en faire, ne sachant pas si poser cette question risquait d'être perçu comme une impolitesse ou pas, mais incapable de s'empêcher de la poser.
- Oui, c'était moi. Je suis une... change-peau. Oh navrée ! Ici, vous dites... Hum... ani...phormus ? Oui, c'est ça, aniphormus.
Elle avait toujours du mal avec ce nom, employé par les habitants du continent. Entre son accent et son hésitation en le prononçant, Tapahari avait du mal à relier le sens du mot avec les sons qui sortaient de ses cordes vocales.
Aniphormus appartenait au continent, à une autre culture que la sienne. Change-peau faisait partie des histoires de sa tribu, et elle avait tout simplement grandi avec...
Se concentrant de nouveau sur son interlocutrice, Tapahari s'inclina en expliquant calmement :
- Je me nomme Tapahari. J'explorais les jardins et je me suis arrêtée un instant sous cette arbre-là. Encore une fois, navrée de vous avoir effrayée, je ne vous avais pas vue.
Comme elle l'observait depuis un moment maintenant, il lui semblait que cette jeune femme aux cheveux roux richement vêtue lui paraissait familière, comme si elle avait déjà aperçue sa silhouette de loin à plusieurs reprises, sans pouvoir se souvenir où. C'était étrange, car elle avait d'ordinaire assez bonne mémoire des visages.
Elle la voyait aussi très pâle, avec des cernes bien visibles sous les yeux, et un air presque malingre sous cette robe qui semblait trop grande pour elle.
Tapahari sentit une nouvelle vague de culpabilité l'envahir ; en plus de l'avoir effrayée, avait-elle aussi réveillée cette femme richement vêtue ? Elle semblait presque malade...
- Vous... vous allez bien ?
La voix de la chamane était presque hésitante, comme si elle n'osait pas trop en faire, ne sachant pas si poser cette question risquait d'être perçu comme une impolitesse ou pas, mais incapable de s'empêcher de la poser.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Ven 25 Oct 2019 - 13:43
La femme avait un accent réellement très marqué, que Beldura peina un instant à identifier. Cependant, elle comprenait ce qu'elle lui disait, et c’était après tout l’essentiel. Une Aniformus, donc, même si “chez elle” on appelait cela autrement. La reine prit le temps d’assimiler l’information, cligna des yeux, et se détendit un peu. L’inconnue n’avait pas l’air agressive, plutôt confuse, assez désolée. Et si c’était une Aniformus, elle n’avait a priori rien à craindre: ce n’était pas une race agressive par essence, si une telle chose existait ce dont elle se permettait de douter. De par son caractère, elle n’était cependant pas ce qu’on pouvait appeler “rassurée”. Elle ne l’était de toute façon jamais. Mais on pouvait voir de manière assez claire son corps se détendre. La femme se présenta ensuite. Tapahari.
Oui, elle connaissait ce nom, et ce visage, c’était évident. Cependant, au vu de la réaction de la femme face à elle, elle ne faisait pas partie de ses sujets, ou en tous cas ne l’avait jamais rencontrée en entrevue, sinon,elle aurait très certainement eu droit à du “Altesse” et à des courbettes. A vrai dire, au vu des réactions de la femme, elle était persuadée qu’elle n’avait pas été reconnue. Cela lui paraissait assez clair à présent que son cerveau n’était plus dirigé par la panique. D’ailleurs, c’était pour cela qu’elle décida de ne pas lui demander où elle avait pu la voir auparavant. Il était assez évident à la manière dont Tapahari la regardait qu’elle aussi se demandait où avant elle avait pu croiser la personne qui se tenait face à elle, et Beldura ne tenait pas à la mettre dans l’embarras.
Puis, elle lui demanda si elle se sentait bien, environ au moment où Beldura sentit ses jambes se mettre à trembler, contrecoup sans doute du réveil en sursaut, associé au fait qu'elle se soit levée très vite, qu’elle ait eu peur, et qu’elle soit épuisée. Elle fit un vague geste de la main, et retourna s’asseoir sur le banc où elle dormait auparavant. Elle se retint de se passer la main sur le visage, et se força à se tenir bien droite.
Ne vous en faites pas. Je suis juste fatiguée, je traverse une période … difficile disons.
Elle eut un sourire un peu crispé, un de ceux où ses yeux ne souriaient pas, accompagné d’un geste de la main.
Je m’appelle Belle. Je profitais aussi des jardins, et je me suis arrêtée sur ce banc. Si cela peut vous rassurer, je ne vous avais pas vue non plus, alors, on peut sans doute dire que la faute est partagée.
Elle lui sourit de nouveau, très douce.
Ils sont très beaux, n’est-ce pas, ces jardins ? Depuis que je vis ici, je m’en délecte dès que je le peux. C’est la première fois que vous y venez ?
Oui, elle connaissait ce nom, et ce visage, c’était évident. Cependant, au vu de la réaction de la femme face à elle, elle ne faisait pas partie de ses sujets, ou en tous cas ne l’avait jamais rencontrée en entrevue, sinon,elle aurait très certainement eu droit à du “Altesse” et à des courbettes. A vrai dire, au vu des réactions de la femme, elle était persuadée qu’elle n’avait pas été reconnue. Cela lui paraissait assez clair à présent que son cerveau n’était plus dirigé par la panique. D’ailleurs, c’était pour cela qu’elle décida de ne pas lui demander où elle avait pu la voir auparavant. Il était assez évident à la manière dont Tapahari la regardait qu’elle aussi se demandait où avant elle avait pu croiser la personne qui se tenait face à elle, et Beldura ne tenait pas à la mettre dans l’embarras.
Puis, elle lui demanda si elle se sentait bien, environ au moment où Beldura sentit ses jambes se mettre à trembler, contrecoup sans doute du réveil en sursaut, associé au fait qu'elle se soit levée très vite, qu’elle ait eu peur, et qu’elle soit épuisée. Elle fit un vague geste de la main, et retourna s’asseoir sur le banc où elle dormait auparavant. Elle se retint de se passer la main sur le visage, et se força à se tenir bien droite.
Ne vous en faites pas. Je suis juste fatiguée, je traverse une période … difficile disons.
Elle eut un sourire un peu crispé, un de ceux où ses yeux ne souriaient pas, accompagné d’un geste de la main.
Je m’appelle Belle. Je profitais aussi des jardins, et je me suis arrêtée sur ce banc. Si cela peut vous rassurer, je ne vous avais pas vue non plus, alors, on peut sans doute dire que la faute est partagée.
Elle lui sourit de nouveau, très douce.
Ils sont très beaux, n’est-ce pas, ces jardins ? Depuis que je vis ici, je m’en délecte dès que je le peux. C’est la première fois que vous y venez ?
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Lun 28 Oct 2019 - 22:54
Tapahari la vit se détendre un peu, avant de sembler faiblir et de retourner s’asseoir sur ce banc camouflé par la végétation. La chamane se rapprocha doucement, levant bien haut ses pieds nus pour ne pas s’empêtrer dans les herbes.
Elle sourit à la femme quand elle éluda un peu la question sur son état de santé. Tapahari ne lui en voulait pas de ne pas souhaiter en dire plus à l’inconnue qu’elle était, mais elle n’était pas dupe : en tant que guérisseuse, elle voyait bien lorsqu’une personne tentait de diminuer la gravité d’un problème. Les marques de fatigue sur le visage de cette femme montraient que ce n’était pas une courte période « difficile. »
Tapahari s’assit à même le sol juste à côté du banc, jugeant préférable de ne pas trop s’approcher de la dénommée Belle pour ne pas l’inquiéter.
Elle sourit en l’entendant proposer que les tords soient partagés.
- Ravie de faire votre connaissance. C’est très gentil à vous, mais c’est moi qui vous ai fait peur. Laissez-moi donc vous offrir un cadeau pour espérer me faire pardonner.
Tapahari fouilla dans son sac et en sortit un petit paquet fait en feuilles larges repliées sur elle-mêmes. Elle l’ouvrit délicatement, dévoilant quelques dizaines de grammes d’une poudre marron et fine qui répandit aussitôt un parfum sucré dans l’air, perceptible même sous l’atmosphère déjà saturée d’odeurs des jardins. La chamane posa le sachet sur le banc et le fit glisser en direction de Belle en expliquant :
- C’est du Nahuatl. Vous pouvez le consommer comme ça, par petites pincées, ou le mélanger à de l’eau chaude. C’est très bon contre la fatigue et le stress. Je vous l’offre volontiers.
Elle laissa passer un instant de silence, triturant machinalement ses amulettes qui pendaient à son cou. Son regard était tourné vers les jardins environnants lorsqu’elle répondit à la question de Belle :
- Oui, c’est la première fois que je viens ici. Je ne pensais pas qu’il était possible de créer et d’organiser des jardins aussi grands ainsi enfermés dans les murs d’une ville. Mais il est difficile de s’y orienter… je reconnais m’être perdue en cherchant une fleur rare…
Elle eut un petit sourire d’excuse en reportant son regard sur Belle. De nouveau, l’impression de l’avoir déjà vue quelque part la prit. C’était vraiment étrange. Elle avait beau se triturer la mémoire, l’information lui échappait, facétieuse.
Elle sourit à la femme quand elle éluda un peu la question sur son état de santé. Tapahari ne lui en voulait pas de ne pas souhaiter en dire plus à l’inconnue qu’elle était, mais elle n’était pas dupe : en tant que guérisseuse, elle voyait bien lorsqu’une personne tentait de diminuer la gravité d’un problème. Les marques de fatigue sur le visage de cette femme montraient que ce n’était pas une courte période « difficile. »
Tapahari s’assit à même le sol juste à côté du banc, jugeant préférable de ne pas trop s’approcher de la dénommée Belle pour ne pas l’inquiéter.
Elle sourit en l’entendant proposer que les tords soient partagés.
- Ravie de faire votre connaissance. C’est très gentil à vous, mais c’est moi qui vous ai fait peur. Laissez-moi donc vous offrir un cadeau pour espérer me faire pardonner.
Tapahari fouilla dans son sac et en sortit un petit paquet fait en feuilles larges repliées sur elle-mêmes. Elle l’ouvrit délicatement, dévoilant quelques dizaines de grammes d’une poudre marron et fine qui répandit aussitôt un parfum sucré dans l’air, perceptible même sous l’atmosphère déjà saturée d’odeurs des jardins. La chamane posa le sachet sur le banc et le fit glisser en direction de Belle en expliquant :
- C’est du Nahuatl. Vous pouvez le consommer comme ça, par petites pincées, ou le mélanger à de l’eau chaude. C’est très bon contre la fatigue et le stress. Je vous l’offre volontiers.
Elle laissa passer un instant de silence, triturant machinalement ses amulettes qui pendaient à son cou. Son regard était tourné vers les jardins environnants lorsqu’elle répondit à la question de Belle :
- Oui, c’est la première fois que je viens ici. Je ne pensais pas qu’il était possible de créer et d’organiser des jardins aussi grands ainsi enfermés dans les murs d’une ville. Mais il est difficile de s’y orienter… je reconnais m’être perdue en cherchant une fleur rare…
Elle eut un petit sourire d’excuse en reportant son regard sur Belle. De nouveau, l’impression de l’avoir déjà vue quelque part la prit. C’était vraiment étrange. Elle avait beau se triturer la mémoire, l’information lui échappait, facétieuse.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Sam 9 Nov 2019 - 17:12
Tapahari s’approcha d’elle à présent qu’elle était assise. La jeune reine percevait les efforts de la femme face à elle pour ne pas l'inquiéter plus qu’elle ne l’était déjà, et elle appréciait cette précaution, qui lui rendait sympathique cette nouvelle connaissance. Lorsqu’elle lui proposa un cadeau, la jeune femme ne put s’empêcher de hausser un sourcil. Aurait-elle, finalement, reconnu la reine ?
Lorsqu’elle lui tendit un toute décontraction un sachet empli d’une poudre à l’odeur sucrée -odeur qu’elle était persuadée de déjà connaître au demeurant, mais sans être capable de l’identifier- elle se sentit un peu rassurée. A moins qu’elle en tente de l’empoisonner, ce n’était habituellement pas le genre de présent que l’on offrait à une reine, et Tapahari ne devait toujours pas savoir qui elle était. Cela n’était pas sans lui déplaire, car elle était persuadée que si cela avait été le cas, il y aurait eu une distance importante entre elles. Beldura, cependant, aurait bien aimé parvenir à retrouver où donc elle avait déjà croisé ce visage si particulier.
Elle glissa le sachet dans sa robe, avec un léger signe de tête de remerciement. Elle savait qu’elle ne pourrait y toucher avant que l’on soit sûr que rien de tout cela n’était empoisonné. C’était une habitude à prendre, lorsqu’on était une personnalité publique, et plus encore en ces temps troublés. Elle s’était résignée.
Lorsque la femme évoqua la beauté de ces jardins en pleine ville, Beldura sourit. Oui, ils étaient impressionnants, au moins autant que surprenants. Les architectes du Palais avaient été des génies lors de sa conception, et elle ne savait pas comment leur être assez reconnaissante d’avoir créé ce havre à part, qu’elle en cessait d’entretenir et d’embellir. Lorsque Tapahari évoqua le fait de chercher une fleur, Beldura haussa un sourcil.
Oh, oui, ils sont immenses, je comprends que vous vous soyiez perdue … Cela arrive souvent. Que cherchiez-vous exactement ?
Elle lui souriait doucement. Il était assez rare que les promeneurs cherchent quelque chose en particulier dans ces jardins, la plupart se contentant d’admirer les prouesses de la nature combinées à celles des jardiniers. Cette femme devait avoir de belles connaissances en botanique pour venir ainsi à la recherche d’une fleur spécifique.
Lorsqu’elle lui tendit un toute décontraction un sachet empli d’une poudre à l’odeur sucrée -odeur qu’elle était persuadée de déjà connaître au demeurant, mais sans être capable de l’identifier- elle se sentit un peu rassurée. A moins qu’elle en tente de l’empoisonner, ce n’était habituellement pas le genre de présent que l’on offrait à une reine, et Tapahari ne devait toujours pas savoir qui elle était. Cela n’était pas sans lui déplaire, car elle était persuadée que si cela avait été le cas, il y aurait eu une distance importante entre elles. Beldura, cependant, aurait bien aimé parvenir à retrouver où donc elle avait déjà croisé ce visage si particulier.
Elle glissa le sachet dans sa robe, avec un léger signe de tête de remerciement. Elle savait qu’elle ne pourrait y toucher avant que l’on soit sûr que rien de tout cela n’était empoisonné. C’était une habitude à prendre, lorsqu’on était une personnalité publique, et plus encore en ces temps troublés. Elle s’était résignée.
Lorsque la femme évoqua la beauté de ces jardins en pleine ville, Beldura sourit. Oui, ils étaient impressionnants, au moins autant que surprenants. Les architectes du Palais avaient été des génies lors de sa conception, et elle ne savait pas comment leur être assez reconnaissante d’avoir créé ce havre à part, qu’elle en cessait d’entretenir et d’embellir. Lorsque Tapahari évoqua le fait de chercher une fleur, Beldura haussa un sourcil.
Oh, oui, ils sont immenses, je comprends que vous vous soyiez perdue … Cela arrive souvent. Que cherchiez-vous exactement ?
Elle lui souriait doucement. Il était assez rare que les promeneurs cherchent quelque chose en particulier dans ces jardins, la plupart se contentant d’admirer les prouesses de la nature combinées à celles des jardiniers. Cette femme devait avoir de belles connaissances en botanique pour venir ainsi à la recherche d’une fleur spécifique.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Mer 13 Nov 2019 - 0:36
Son cadeau était accepté, ce qui détendit un peu la chamane, rassérénée par le bon déroulement de ce rituel familier de politesse. L'absence de questions concernant le Nahuatl la surprenait un brin par contre ; la chamane savait que c'était un produit mal connu sur le continent, les échanges restant rares. Cette femme a l'air digne et douce, dans ses gestes et ses paroles, vêtue d'une robe magnifique, avait-elle déjà eue du Nahuatl entre les mains ? C'était peu probable, mais elles étaient dans le Palais d'Elysée après tout. Quel autre endroit pour une boisson exotique ?
Peut-être que l'absence de curiosité de la femme était aussi dûe à cette fatigue qu'elle décelait toujours sur ses traits...
La chamane se demandait vraiment qui elle pouvait être. La sensation de l'avoir déjà aperçue se faisait aussi de plus en plus forte.
Les paroles de son interlocutrice vantant les jardins, suivi de la très judicieuse question concernant la fleur qu'elle recherchait ramenèrent Tapahari au présent.
Elle hésita un instant. Très court.
Le risque que son entreprise soit mal perçue et qu'elle finisse expulsée des jardins était réel. Pourtant, mentir ouvertement lui était impossible.
Rester hors de vue était une chose, mais contrefaire la vérité était contre sa nature même de chamane.
Tapahari se détendit et expliqua de sa voix grave à l'accent prononcé :
- Mon mentor m'a conseillé de venir dans ces jardins pour espérer trouver une fleur aquatique aux propriétés mystiques. La Sig Salua. La fleur aux esprits. Cette plante est la seule piste que j'ai pour guérir.
Je vous l'ai dit plus tôt, je suis change-peau ; je porte en moi des esprits-animaux qui me prêtent leur forme. Il y a peu, ils étaient quatre à danser avec moi. Aujourd'hui, je n'en entends plus qu'un. J'ai peur de le perdre également.
Je suis venue pour prendre cette fleur, la... voler même s'il fallait. Mais je ne veux pas mentir pour ça. M'aiderez-vous ?
La chamane triturait ses amulettes, le regard un peu dans le vague. Elle venait de dévoiler son trouble à une inconnue, et s'en remettait entièrement à elle. Si elle décidait de la dénoncer et qu'elle était expulsée, elle ne pourrait pas faire grand chose.
- Ha... je dois vous sembler ridicule. Je ne connais même pas votre nom, et je vous impose mes problèmes...
Peut-être que l'absence de curiosité de la femme était aussi dûe à cette fatigue qu'elle décelait toujours sur ses traits...
La chamane se demandait vraiment qui elle pouvait être. La sensation de l'avoir déjà aperçue se faisait aussi de plus en plus forte.
Les paroles de son interlocutrice vantant les jardins, suivi de la très judicieuse question concernant la fleur qu'elle recherchait ramenèrent Tapahari au présent.
Elle hésita un instant. Très court.
Le risque que son entreprise soit mal perçue et qu'elle finisse expulsée des jardins était réel. Pourtant, mentir ouvertement lui était impossible.
Rester hors de vue était une chose, mais contrefaire la vérité était contre sa nature même de chamane.
Tapahari se détendit et expliqua de sa voix grave à l'accent prononcé :
- Mon mentor m'a conseillé de venir dans ces jardins pour espérer trouver une fleur aquatique aux propriétés mystiques. La Sig Salua. La fleur aux esprits. Cette plante est la seule piste que j'ai pour guérir.
Je vous l'ai dit plus tôt, je suis change-peau ; je porte en moi des esprits-animaux qui me prêtent leur forme. Il y a peu, ils étaient quatre à danser avec moi. Aujourd'hui, je n'en entends plus qu'un. J'ai peur de le perdre également.
Je suis venue pour prendre cette fleur, la... voler même s'il fallait. Mais je ne veux pas mentir pour ça. M'aiderez-vous ?
La chamane triturait ses amulettes, le regard un peu dans le vague. Elle venait de dévoiler son trouble à une inconnue, et s'en remettait entièrement à elle. Si elle décidait de la dénoncer et qu'elle était expulsée, elle ne pourrait pas faire grand chose.
- Ha... je dois vous sembler ridicule. Je ne connais même pas votre nom, et je vous impose mes problèmes...
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Dim 17 Nov 2019 - 15:42
Beldura resta un instant quelque peu interloquée. Elle ne s’était pas réellement attendue à ça. Ainsi, Tapahari était dans son jardin pour s’y approprier une fleur ? Rare qui plus est … Elle était à présent certaine que la femme ne savait pas à qui elle avait affaire. Sinon, elle n’aurait rien dit, c’était évident: qui aurait annoncé à la reine son intention de la voler, tout en lui demandant son aide ? Personne. Et pourtant …
Je vais vous aider.
Elle lui sourit. Beldura connaissait les jardins, à présent, et si elle ne savait pas exactement où se trouvait la plante, elle savait qu’avec une description, elle pourrait la trouver. Quant à ce qu’on lui impose des problèmes auxquels elle n’avait rien à voir … N’était-ce pas là très exactement l’essence de son métier de reine ? N’était-ce pas là très exactement son quotidien ? Elle en connaissait pas la plupart des gens qui se présentaient devant elle, et pourtant, elle faisait toujours en sorte de résoudre leurs problèmes. Quelque part, n’était-elle pas chargée, de par sa fonction, du bonheur et du bien-être de tous ceux qui foulaient ses terres ? En tous cas, elle s’en faisait un devoir, et il n’y avait aucune raison pour que Tapahari n’échappe à la règle. Sa peur avait l’air sincère, réelle, et son problème était profond, identitaire. Beldura n’avait jamais rencontré auparavant une Aniformus capable de prendre des formes variées, mais elle savait par ses livres surtout, que cela pouvait exister. Et manifestement, Tapahari faisiat partie de ceux-là, mais avait perdu -comment?- la capacité de se transformer en trois des quatre animaux, qu’elle avait l’air d’appeler des esprits -il faudrait absolument qu’elle lui pose des questions sur ses croyances, ses coutumes, ses habitudes, et ses pouvoirs.
Si elle était dans sa capacité de l’aider, il n’y avait aucune raison qu’elle ne le fasse pas. Elle nota la manière dont elle triturait ces bijoux étranges qu’elle portait, et identifia cela comme un signe de peur, de nervosité. Lorsqu’elle même n’était pas tétanisée par ce sentiment, elle avait appris à très bien le reconnaître chez les autres.
Ne vous inquiétez pas, vous ne risquez rien. Ce n’est pas une fleur en moins qui dérangera qui que ce soit, je pense. Et l’arrivée de vos problèmes dans ma vie ne me dérange en rien, n’ayez pas peur. Et puis, vous connaissez mon prénom, après tout, n’est-ce pas suffisant ?
*Tant que vous êtes avec moi, vous ne risquez strictement rien.*
Elle se redressa un peu sur son banc.
Vous pouvez m’en dire plus sur cette fleur ? A quoi ressemble-t-elle, où est-on censé la trouver ? A-t-elle une odeur ?
Elle lui sourit.
Vous savez comment la faire agir ?
La jeune reine avait besoin de ces explications afin de pouvoir trouver la fleur avec elle.
Je vais vous aider.
Elle lui sourit. Beldura connaissait les jardins, à présent, et si elle ne savait pas exactement où se trouvait la plante, elle savait qu’avec une description, elle pourrait la trouver. Quant à ce qu’on lui impose des problèmes auxquels elle n’avait rien à voir … N’était-ce pas là très exactement l’essence de son métier de reine ? N’était-ce pas là très exactement son quotidien ? Elle en connaissait pas la plupart des gens qui se présentaient devant elle, et pourtant, elle faisait toujours en sorte de résoudre leurs problèmes. Quelque part, n’était-elle pas chargée, de par sa fonction, du bonheur et du bien-être de tous ceux qui foulaient ses terres ? En tous cas, elle s’en faisait un devoir, et il n’y avait aucune raison pour que Tapahari n’échappe à la règle. Sa peur avait l’air sincère, réelle, et son problème était profond, identitaire. Beldura n’avait jamais rencontré auparavant une Aniformus capable de prendre des formes variées, mais elle savait par ses livres surtout, que cela pouvait exister. Et manifestement, Tapahari faisiat partie de ceux-là, mais avait perdu -comment?- la capacité de se transformer en trois des quatre animaux, qu’elle avait l’air d’appeler des esprits -il faudrait absolument qu’elle lui pose des questions sur ses croyances, ses coutumes, ses habitudes, et ses pouvoirs.
Si elle était dans sa capacité de l’aider, il n’y avait aucune raison qu’elle ne le fasse pas. Elle nota la manière dont elle triturait ces bijoux étranges qu’elle portait, et identifia cela comme un signe de peur, de nervosité. Lorsqu’elle même n’était pas tétanisée par ce sentiment, elle avait appris à très bien le reconnaître chez les autres.
Ne vous inquiétez pas, vous ne risquez rien. Ce n’est pas une fleur en moins qui dérangera qui que ce soit, je pense. Et l’arrivée de vos problèmes dans ma vie ne me dérange en rien, n’ayez pas peur. Et puis, vous connaissez mon prénom, après tout, n’est-ce pas suffisant ?
*Tant que vous êtes avec moi, vous ne risquez strictement rien.*
Elle se redressa un peu sur son banc.
Vous pouvez m’en dire plus sur cette fleur ? A quoi ressemble-t-elle, où est-on censé la trouver ? A-t-elle une odeur ?
Elle lui sourit.
Vous savez comment la faire agir ?
La jeune reine avait besoin de ces explications afin de pouvoir trouver la fleur avec elle.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Lun 2 Déc 2019 - 1:37
Tapahari accusa le coup, elle aussi. Elle s'était attendue au mieux à des encouragements, au pire à une dénonciation. Mais une proposition d'aide, ça, pas du tout !
Elle se passa une main sur le visage. Avec tout ça, elle avait même oubliée que cette femme s'était présentée.
- Je... merci, Belle. Vous n'êtes pas obligée de m'aider, je ne voudrais pas que cela vous cause des problèmes...
Elle s'inclina, une main sur le coeur.
- Il s'agit d'une grande fleur d'eau, ressemblant au lotus. Elle est toujours en fleur, n'a presque pas d'odeur. Mon mentor m'a dit qu'elle ne payait pas de mine pour la majorité des gens mais que si l'on savait bien regarder, elle brillait comme la pleine lune.
J'ignore comment la faire agir, mais j'aimerais en récolter un spécimen. Je verrai après, quoi en faire. J'ai déjà cherché sur plusieurs des plans d'eau que j'ai trouvé, mais ces jardins sont si grands...
La chamane soupira, et passa de nouveau la main dans ses amulettes, ses doigts serrant en particulier celle formant une petite étoile à six branches faite en poils noirs et drus tressés.
- Est-ce que... vous savez où il y en a dans ces jardins ?
Elle se passa une main sur le visage. Avec tout ça, elle avait même oubliée que cette femme s'était présentée.
- Je... merci, Belle. Vous n'êtes pas obligée de m'aider, je ne voudrais pas que cela vous cause des problèmes...
Elle s'inclina, une main sur le coeur.
- Il s'agit d'une grande fleur d'eau, ressemblant au lotus. Elle est toujours en fleur, n'a presque pas d'odeur. Mon mentor m'a dit qu'elle ne payait pas de mine pour la majorité des gens mais que si l'on savait bien regarder, elle brillait comme la pleine lune.
J'ignore comment la faire agir, mais j'aimerais en récolter un spécimen. Je verrai après, quoi en faire. J'ai déjà cherché sur plusieurs des plans d'eau que j'ai trouvé, mais ces jardins sont si grands...
La chamane soupira, et passa de nouveau la main dans ses amulettes, ses doigts serrant en particulier celle formant une petite étoile à six branches faite en poils noirs et drus tressés.
- Est-ce que... vous savez où il y en a dans ces jardins ?
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Mer 4 Déc 2019 - 14:56
Lorsque Tapahari évoque les problème que cela pourrait causer à Beldura de l'aider, celle-ci secoua la tête sans rien ajouter. Le message était clair cependant: il n’y avait aucun risque. Si Tapahari en ignorait la raison, c’était parfaitement clair pur Beldura qui ne se posait même pas la question. Et après tout, si les sublimes plantes qu’elle avait dans ses jardins pouvaient servir à quelqu’un alors … Que demander de plus ?
Elle écouta attentivement la description que fit la femme face à elle de cette plante, et ferma les yeux, tentant de rassembler ses souvenirs. Il était possible qu’elle connaisse cette plante sous un autre nom, qu’elle soit déjà passée devant sans y prêter aucune attention particulière. Mentalement, elle se repassait les images des jardins, des différents espaces, des plans d’eau, des nénuphars, de toutes les fleures. Il y avait du flou cependant. Elle était épuisée, manquait de sommeil, de tonus, dévorée par de très nombreux problèmes de toutes parts. Cependant, elle ne renonçait pas, et cherchait, dans les méandres de sa mémoire à retrouver trace de la fameuse fleur.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle avait un léger tournis, et une vague envie de vomir, comme si elle était allée chercher trop loin, trop profond en elle-même. Ses yeux brillaient un peu cependant:
Je crois que je sais où aller. je pense qu’elle doit être vers les serres à nénuphars, mais pas à l’intérieur, dans un des plans d’eau alentours. Venez. C’est un peu loin.
Beldura se leva, et fut immédiatement prise d’un vertige. Discrètement, du moins, elle l’espérait, elle s’appuya contre le banc, avec l’arrière de ses cuisses et au niveau de l’accoudoir du bout des doigts, le temps que son malaise ne se dissipe et qu’elle puisse tenir debout sans crainte.
Elle commença à marcher en direction des fameuses serres. Elle était presque sûre d’avoir raison. C’était ce presque qui l’inquiétait un peu.
Elle écouta attentivement la description que fit la femme face à elle de cette plante, et ferma les yeux, tentant de rassembler ses souvenirs. Il était possible qu’elle connaisse cette plante sous un autre nom, qu’elle soit déjà passée devant sans y prêter aucune attention particulière. Mentalement, elle se repassait les images des jardins, des différents espaces, des plans d’eau, des nénuphars, de toutes les fleures. Il y avait du flou cependant. Elle était épuisée, manquait de sommeil, de tonus, dévorée par de très nombreux problèmes de toutes parts. Cependant, elle ne renonçait pas, et cherchait, dans les méandres de sa mémoire à retrouver trace de la fameuse fleur.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle avait un léger tournis, et une vague envie de vomir, comme si elle était allée chercher trop loin, trop profond en elle-même. Ses yeux brillaient un peu cependant:
Je crois que je sais où aller. je pense qu’elle doit être vers les serres à nénuphars, mais pas à l’intérieur, dans un des plans d’eau alentours. Venez. C’est un peu loin.
Beldura se leva, et fut immédiatement prise d’un vertige. Discrètement, du moins, elle l’espérait, elle s’appuya contre le banc, avec l’arrière de ses cuisses et au niveau de l’accoudoir du bout des doigts, le temps que son malaise ne se dissipe et qu’elle puisse tenir debout sans crainte.
Elle commença à marcher en direction des fameuses serres. Elle était presque sûre d’avoir raison. C’était ce presque qui l’inquiétait un peu.
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Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Dim 8 Déc 2019 - 4:49
[Non, il n'est pas 4h50 du matin. C'est pas vrai, j'ai un alibi.]
Tapahari se surprit à retenir sa respiration en voyant Belle fermer les yeux pour apparemment fouiller dans sa mémoire. La chamane mettait beaucoup d'espoir malgré elle dans l'aide que Belle pouvait lui apporter et, malgré ce que cette dernière pouvait dire, cela mettait la chamane mal à l'aise, car elle voyait bien qu'elle devait déjà en avoir beaucoup sur le coeur et sur les épaules.
Les doigts crispés sur ses amulettes et en apnée, elle ne se détendit que lorsque Belle rouvrit les yeux pour révéler ce qu'elle pensait être le bon endroit pour trouver la Sig Salua.
Belle se leva et l'invita à la suivre. Tapahari bondit sur ses pieds, soudain enthousiaste et excitée comme une enfant. Si elle pouvait trouver aussi rapidement la fleur, c'était autant de temps de gagné pour trouver un remède à ce mal qui l'avait coupée de ses esprits-animaux.
D'ailleurs, le serval en elle s'était soudain réveillé suite à son excitation : il se tenait à présent juste sous la surface de sa conscience, vibrant d'une curiosité toute féline.
La présence aussi perceptible de son dernier esprit-animal rassura Tapahari énormément. Concentrée sur cette sensation, la chamane réagit avec quelques secondes de retard : n'étais-ce pas un vertige qu'elle avait vue chez Belle lorsqu'elle s'était relevée ?
Si elle n'avait pas été guérisseuse elle n'aurait sans doute rien remarquée. Un vertige en soi n'était pas grave, surtout lorsqu'on se relevait mais, associé aux marques de fatigue, c'était un signe d'alerte du corps qu'il ne fallait pas ignorer...
Avec inquiétude, la chamane trottina pour rattraper Belle et se placer à sa hauteur. Elle lui offrit son bras, se souvenant que c'était un geste courant sur le continent lorsque deux personnes marchaient ensemble et que c'était aussi un bon moyen de la soutenir si elle était sujette à la fatigue ou d'autres vertiges.
- Merci encore pour votre aide. Cela... fait longtemps que vous pouvez parcourir ces jardins ?
Tapahari se surprit à retenir sa respiration en voyant Belle fermer les yeux pour apparemment fouiller dans sa mémoire. La chamane mettait beaucoup d'espoir malgré elle dans l'aide que Belle pouvait lui apporter et, malgré ce que cette dernière pouvait dire, cela mettait la chamane mal à l'aise, car elle voyait bien qu'elle devait déjà en avoir beaucoup sur le coeur et sur les épaules.
Les doigts crispés sur ses amulettes et en apnée, elle ne se détendit que lorsque Belle rouvrit les yeux pour révéler ce qu'elle pensait être le bon endroit pour trouver la Sig Salua.
Belle se leva et l'invita à la suivre. Tapahari bondit sur ses pieds, soudain enthousiaste et excitée comme une enfant. Si elle pouvait trouver aussi rapidement la fleur, c'était autant de temps de gagné pour trouver un remède à ce mal qui l'avait coupée de ses esprits-animaux.
D'ailleurs, le serval en elle s'était soudain réveillé suite à son excitation : il se tenait à présent juste sous la surface de sa conscience, vibrant d'une curiosité toute féline.
La présence aussi perceptible de son dernier esprit-animal rassura Tapahari énormément. Concentrée sur cette sensation, la chamane réagit avec quelques secondes de retard : n'étais-ce pas un vertige qu'elle avait vue chez Belle lorsqu'elle s'était relevée ?
Si elle n'avait pas été guérisseuse elle n'aurait sans doute rien remarquée. Un vertige en soi n'était pas grave, surtout lorsqu'on se relevait mais, associé aux marques de fatigue, c'était un signe d'alerte du corps qu'il ne fallait pas ignorer...
Avec inquiétude, la chamane trottina pour rattraper Belle et se placer à sa hauteur. Elle lui offrit son bras, se souvenant que c'était un geste courant sur le continent lorsque deux personnes marchaient ensemble et que c'était aussi un bon moyen de la soutenir si elle était sujette à la fatigue ou d'autres vertiges.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Dim 8 Déc 2019 - 14:40
[Inspectrice Dick “Loutre” Tektiv, enchantée. Quel est votre alibi, cher monsieur ? Car devant moi, j’ai une preuve accablante ! ]
Tapahari la rejoignit avec quelques instant de décalage, et lui offrit son bras. Beldura hésita un instant, puis lui sourit en remerciement, et s’y appuya. Avait-elle remarqué son moment de faiblesse, ou bien respectait-elle juste une tradition ? Toujours était-il que l’attention était agréable, et que la Reine sentait qu’elle avait besoin de soutien pour marcher. Elles progressèrent ainsi quelques instants. Puis Tapahari lui demanda depuis combien de temps elle pouvait parcourir ces jardins. Elle eut un sourire.
Cela fait une douzaine d’années que je vis sur Minos, mais je ne venais pas trop ici avant de travailler au Palais. J’ai commencé il y a environ neuf ans.
C’étaient de vieux souvenirs que cela remuait. Elle avait encore un peu de mal à croire que cela ne faisait que douze ans qu’elle vivait sur Minos, mais déjà neuf ans qu’elle en était Reine. Peut-être était-ce ce décalage qui rendait tou étrange ? Peut-être avait-elle eu trop vite du pouvoir sur un continent qu’elle apprivoisait à peine ? Ce qui était sûre à ses yeux, c’est que ce rôle pour lequel elle n’était pas faite lui était tombé dessu alors qu’elle était encore bien trop jeune pour ces choses-là.
Depuis, j’aime y venir régulièrement. Ils sont un vrai refuge, et ont l’avantage d’être suffisamment grands pour ne pas risquer d’y croiser trop de monde.
Elle lui sourit.
J’ai remarqué ces amulettes que vous teniez. Ont-elles une signification, ou un pouvoir particulier ? Si cela n’est pas indiscret ?
Il y avait eu une certaine hésitation dans son ton. Elle se demandait aussi comment Tapahari, pieds nus, faisait pour ne pas se faire mal. Elle avait toujours porté des chaussures, et parvenait tout de même à se blesser de manière régulière. Doucement, elle obliqua pour continuer à suivre la bonne direction parmi les arbres.
Tapahari la rejoignit avec quelques instant de décalage, et lui offrit son bras. Beldura hésita un instant, puis lui sourit en remerciement, et s’y appuya. Avait-elle remarqué son moment de faiblesse, ou bien respectait-elle juste une tradition ? Toujours était-il que l’attention était agréable, et que la Reine sentait qu’elle avait besoin de soutien pour marcher. Elles progressèrent ainsi quelques instants. Puis Tapahari lui demanda depuis combien de temps elle pouvait parcourir ces jardins. Elle eut un sourire.
Cela fait une douzaine d’années que je vis sur Minos, mais je ne venais pas trop ici avant de travailler au Palais. J’ai commencé il y a environ neuf ans.
C’étaient de vieux souvenirs que cela remuait. Elle avait encore un peu de mal à croire que cela ne faisait que douze ans qu’elle vivait sur Minos, mais déjà neuf ans qu’elle en était Reine. Peut-être était-ce ce décalage qui rendait tou étrange ? Peut-être avait-elle eu trop vite du pouvoir sur un continent qu’elle apprivoisait à peine ? Ce qui était sûre à ses yeux, c’est que ce rôle pour lequel elle n’était pas faite lui était tombé dessu alors qu’elle était encore bien trop jeune pour ces choses-là.
Depuis, j’aime y venir régulièrement. Ils sont un vrai refuge, et ont l’avantage d’être suffisamment grands pour ne pas risquer d’y croiser trop de monde.
Elle lui sourit.
J’ai remarqué ces amulettes que vous teniez. Ont-elles une signification, ou un pouvoir particulier ? Si cela n’est pas indiscret ?
Il y avait eu une certaine hésitation dans son ton. Elle se demandait aussi comment Tapahari, pieds nus, faisait pour ne pas se faire mal. Elle avait toujours porté des chaussures, et parvenait tout de même à se blesser de manière régulière. Doucement, elle obliqua pour continuer à suivre la bonne direction parmi les arbres.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Lun 9 Déc 2019 - 2:42
Belle accepta le soutien offert par la chamane, ce qui la rassura un peu. Son geste n'était pas impoli apparemment.
Les jardins avaient beau être calmes, Tapahari jetait fréquemment un oeil à droite et à gauche, guettant d'éventuels d'autres promeneurs. Elle ne savait pas trop ce qu'elle ferait si elles devaient croiser d'autres personnes... certes, la présence de Belle légitimait sa présence à elle, mais son objectif dans les jardins restait louche au mieux alors elle ne tenait pas à voir trop d'yeux se poser sur elle.
Quelque chose dans la réponse de Belle la fit froncer les sourcils :
- Que faites-vous ici, pour avoir besoin de chercher un refuge ?
La question était sortie presque d'elle-même, et la chamane sentait que c'était sans doute une indiscrétion de sa part de la poser de cette manière. Mais la curiosité - et l'inquiétude - avait été la plus forte. Elle connaissait assez mal les obligations que s'imposaient les habitants du continent et ne comprenait pas que l'on puisse accepter de vivre à un endroit qui nécessite d'avoir besoin de chercher un refuge pour tenir le coup... ni pourquoi.
La question sur ses amulettes la laissa un instant songeuse. Comment répondre clairement ? Elle savait que son art était méconnu sur le continent. Au moins autant que sa propre ignorance des pratiques magiques du continent.
La chamane passa les doigts au milieu du tas d'amulettes qui pendaient à son cou.
- Ce sont des catalyseurs, des souvenirs, que j'ai hérité de mes prédécesseurs et de mes mentors. Ils me servent de guide pour emprunter certaines routes vers le Voile et pouvoir revenir sans risques. Elles représentent aussi des jalons dans mon parcours, des leçons apprises à garder vivaces, des promesses...
Son regard se fit un peu lointain tandis que le silence retombait.
Les jardins avaient beau être calmes, Tapahari jetait fréquemment un oeil à droite et à gauche, guettant d'éventuels d'autres promeneurs. Elle ne savait pas trop ce qu'elle ferait si elles devaient croiser d'autres personnes... certes, la présence de Belle légitimait sa présence à elle, mais son objectif dans les jardins restait louche au mieux alors elle ne tenait pas à voir trop d'yeux se poser sur elle.
Quelque chose dans la réponse de Belle la fit froncer les sourcils :
- Que faites-vous ici, pour avoir besoin de chercher un refuge ?
La question était sortie presque d'elle-même, et la chamane sentait que c'était sans doute une indiscrétion de sa part de la poser de cette manière. Mais la curiosité - et l'inquiétude - avait été la plus forte. Elle connaissait assez mal les obligations que s'imposaient les habitants du continent et ne comprenait pas que l'on puisse accepter de vivre à un endroit qui nécessite d'avoir besoin de chercher un refuge pour tenir le coup... ni pourquoi.
La question sur ses amulettes la laissa un instant songeuse. Comment répondre clairement ? Elle savait que son art était méconnu sur le continent. Au moins autant que sa propre ignorance des pratiques magiques du continent.
La chamane passa les doigts au milieu du tas d'amulettes qui pendaient à son cou.
- Ce sont des catalyseurs, des souvenirs, que j'ai hérité de mes prédécesseurs et de mes mentors. Ils me servent de guide pour emprunter certaines routes vers le Voile et pouvoir revenir sans risques. Elles représentent aussi des jalons dans mon parcours, des leçons apprises à garder vivaces, des promesses...
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Mar 10 Déc 2019 - 12:21
Lorsque Tapahri lui demanda ce qu’elle faisait pour avoir le besoin d’un refuge, Beldura sentit qu’elle paniquait soudain, et faillit d’ailleurs trébucher alors qu’elle avait la sensation que son coeur manquait un battement. Bon sang, pour une fois qu’on ne la reconnaissait pas, et que quelqu’un s’adressait normalement à elle, il fallait qu’elle soit maladroite, et risque de tout gâcher. Elle ne voulait pas mentir à la femme face à elle. Elle lui paraissait honnête et droite, gentille aussi. Lui mentir aurait été terrible aux yeux de la jeune reine. Pourtant, comment espérer qu’ensuite, Tapahari ne la regarde pas différemment, ne lui donne pas les honneurs de manière soudaine ? Dans le même temps, ne rien dire l'exposait à être reconnue dans les jardins. Comment expliquer les révérences et les “majestés” ? La femme risque d’être gênée, et cela pouvait être bien pire encore.
Elle n’avait pas encore réussi à réagir lorsque Tapahari lui parla de ses amulettes. Cela lui donnait un petit temps de répit, et elle décida de se concentrer là-dessus. Ce qu’elle lui dit l’intéressa beaucoup, mais elle avait la sensation de ne pas tout comprendre, comme s’il lui manquait un élément du puzzle. Elle demanda d’une voix douce:
Qu’est ce que le Voile, Tapahari ?
Elle avait en effet compris que tout ceci avait un lien avec la magie, autant qu’avec la mémoire et l’apprentissage, mais n’avait jamais entendu parler du Voile que mentionnait Tapahari. Elle se rendit aussi compte qu’elle lui avait fait confiance d’emblée, sans rien connaître d’elle hormis son nom. Elle supposait qu’elle venait de l’Archipel, mais rien n’avait pu le lui confirmer. Elle ne savait pas non plus ce que la femme faisait pour vivre, ni où elle avait déjà pu l’apercevoir. Elle savait simplement ce qu’elle venait faire dans les jardins, et qu’elle avait besoin d’aide; C’était cette vulnérabilité, et la sensibilité à sa propre faiblesse qui l’avaient mise en confiance.
*Tu progresses, Beldura.*
C’est cette réflexion, combinée au fait qu’elle venait de percevoir le froufrou d’une robe non loin, qui la décida.
Et pour répondre à votre question … J’occupe le trône de Minos.
Elle lui fit un petit sourire un peu gêné.
Je suis désolée de ne pas vous l’avoir dit immédiatement je … Je suis habituée à ne pas avoir à le préciser, et je crois que le fait que vous ne m’ayiez pas reconnue m’a soulagée.
Elle laissa s’installer un court silence alors qu’elle rougissait.
Si cela vous gêne, vous pouvez tout à fait continuer sans moi. Mais sachez que j’aimerais beaucoup vous aider, et apprendre plus sur le Voile.
Elle semblait être vraiment embarrassée, un peu confuse. Après tout, elle n’était qu’une femme, demandant à une autre femme de la traiter selon ce qu’elle était elle, et non selon son rang. C’était rare, très rare que cela puisse arriver, et elle avait tout à fait conscience qu’il y avait de grandes chances que Tapahari ne fuie à présent.
Elle n’avait pas encore réussi à réagir lorsque Tapahari lui parla de ses amulettes. Cela lui donnait un petit temps de répit, et elle décida de se concentrer là-dessus. Ce qu’elle lui dit l’intéressa beaucoup, mais elle avait la sensation de ne pas tout comprendre, comme s’il lui manquait un élément du puzzle. Elle demanda d’une voix douce:
Qu’est ce que le Voile, Tapahari ?
Elle avait en effet compris que tout ceci avait un lien avec la magie, autant qu’avec la mémoire et l’apprentissage, mais n’avait jamais entendu parler du Voile que mentionnait Tapahari. Elle se rendit aussi compte qu’elle lui avait fait confiance d’emblée, sans rien connaître d’elle hormis son nom. Elle supposait qu’elle venait de l’Archipel, mais rien n’avait pu le lui confirmer. Elle ne savait pas non plus ce que la femme faisait pour vivre, ni où elle avait déjà pu l’apercevoir. Elle savait simplement ce qu’elle venait faire dans les jardins, et qu’elle avait besoin d’aide; C’était cette vulnérabilité, et la sensibilité à sa propre faiblesse qui l’avaient mise en confiance.
*Tu progresses, Beldura.*
C’est cette réflexion, combinée au fait qu’elle venait de percevoir le froufrou d’une robe non loin, qui la décida.
Et pour répondre à votre question … J’occupe le trône de Minos.
Elle lui fit un petit sourire un peu gêné.
Je suis désolée de ne pas vous l’avoir dit immédiatement je … Je suis habituée à ne pas avoir à le préciser, et je crois que le fait que vous ne m’ayiez pas reconnue m’a soulagée.
Elle laissa s’installer un court silence alors qu’elle rougissait.
Si cela vous gêne, vous pouvez tout à fait continuer sans moi. Mais sachez que j’aimerais beaucoup vous aider, et apprendre plus sur le Voile.
Elle semblait être vraiment embarrassée, un peu confuse. Après tout, elle n’était qu’une femme, demandant à une autre femme de la traiter selon ce qu’elle était elle, et non selon son rang. C’était rare, très rare que cela puisse arriver, et elle avait tout à fait conscience qu’il y avait de grandes chances que Tapahari ne fuie à présent.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Mar 10 Déc 2019 - 23:06
Belle sembla presque trébucher et Tapahari raffermit sa prise sur le bras qu'elle tenait, de peur qu'elle termine par terre. Sa guide dans les jardins semblait soudain beaucoup moins à l'aise, aux aguets presque, comme elle-même l'était.
La chamane l'observa avec une inquiétude grandissante mais, avant qu'elle puisse s'enquérir de son état, Belle lui posa une question qui la laissa un brin interdite : qu'était le Voile ?
Ce n'était pas la première fois qu'on lui posait la question mais d'ordinaire, c'était un enfant de sa tribu qui la posait, enfant déjà bercé des contes et croyances de son peuple. Sans ce bagage culturel, comment expliquer à Belle ce qui était au centre de son métier, de ses croyances, de sa vision du monde ?
- Le Voile... est difficile à appréhender. C'est un lieu qui se tient derrière le monde des rêves. C'est là que les esprits résident. En tant que chamane, je peux en parcourir les chemins et servir de médiatrice entre les esprits des anciens et les hommes, demander de l'aide, apaiser certains maux, parfois communiquer avec les disparus. Malgré des années de pratique, je ne suis pas certaine de le comprendre tout à fait cependant, alors je suis navrée si mon explication est peu claire...
Ce n'était pas si mal, comme première explication de ce qu'était le Voile, finalement. Les mots avaient parfois du mal à prendre sens pour tenter de transmettre l'idée de ce lieu hors du temps qu'elle visitait par ses rituels, ses chants et ses potions ; c'était une tout autre réalité, soumise à des règles strictes mais différentes de celles de la chair et de la matière.
Elles continuaient à marcher, et Belle lui révéla son... métier ? Avant de sembler s'excuser de ne pas l'avoir dit plus tôt, semblant en tirer une forme de honte. Comme si Tapahari risquait de vouloir la fuir maintenant qu'elle avait obtenue cette réponse. Mais ce n'était pas dans les intentions de la chamane, pour une raison toute simple :
- Qu'est-ce que ça implique, d'être le trôhne de Minos ? Cela doit être important pour que d'autres vous reconnaissent, mais je ne connais pas ce métier. Je ne suis pas du coin, comme vous l'avez sûrement deviné...
Et pourquoi voudrais-je vous abandonner ? Vous m'êtes très sympathique, et avez offert de m'aider malgré ce que je vous ai dit, par pure générosité ! Est-ce que... vous avez honte de ce que vous faites ici, dans ce palais ? Est-ce pour cela que vous vous réfugiez dans les jardins, le corps meurtri de fatigue ?
Devant elles, entre les arbres, on pouvait commencer à deviner un haut bâtiment de verre. Arrivaient-elles à destination des serres, comme décrit plus tôt par Belle ?
La chamane l'observa avec une inquiétude grandissante mais, avant qu'elle puisse s'enquérir de son état, Belle lui posa une question qui la laissa un brin interdite : qu'était le Voile ?
Ce n'était pas la première fois qu'on lui posait la question mais d'ordinaire, c'était un enfant de sa tribu qui la posait, enfant déjà bercé des contes et croyances de son peuple. Sans ce bagage culturel, comment expliquer à Belle ce qui était au centre de son métier, de ses croyances, de sa vision du monde ?
- Le Voile... est difficile à appréhender. C'est un lieu qui se tient derrière le monde des rêves. C'est là que les esprits résident. En tant que chamane, je peux en parcourir les chemins et servir de médiatrice entre les esprits des anciens et les hommes, demander de l'aide, apaiser certains maux, parfois communiquer avec les disparus. Malgré des années de pratique, je ne suis pas certaine de le comprendre tout à fait cependant, alors je suis navrée si mon explication est peu claire...
Ce n'était pas si mal, comme première explication de ce qu'était le Voile, finalement. Les mots avaient parfois du mal à prendre sens pour tenter de transmettre l'idée de ce lieu hors du temps qu'elle visitait par ses rituels, ses chants et ses potions ; c'était une tout autre réalité, soumise à des règles strictes mais différentes de celles de la chair et de la matière.
Elles continuaient à marcher, et Belle lui révéla son... métier ? Avant de sembler s'excuser de ne pas l'avoir dit plus tôt, semblant en tirer une forme de honte. Comme si Tapahari risquait de vouloir la fuir maintenant qu'elle avait obtenue cette réponse. Mais ce n'était pas dans les intentions de la chamane, pour une raison toute simple :
- Qu'est-ce que ça implique, d'être le trôhne de Minos ? Cela doit être important pour que d'autres vous reconnaissent, mais je ne connais pas ce métier. Je ne suis pas du coin, comme vous l'avez sûrement deviné...
Et pourquoi voudrais-je vous abandonner ? Vous m'êtes très sympathique, et avez offert de m'aider malgré ce que je vous ai dit, par pure générosité ! Est-ce que... vous avez honte de ce que vous faites ici, dans ce palais ? Est-ce pour cela que vous vous réfugiez dans les jardins, le corps meurtri de fatigue ?
Devant elles, entre les arbres, on pouvait commencer à deviner un haut bâtiment de verre. Arrivaient-elles à destination des serres, comme décrit plus tôt par Belle ?
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Sam 14 Déc 2019 - 19:18
Beldura hocha la tête face aux explications de Tapahari. Elle en pouvait qu'imaginer le défi qu’il y avait à expliquer quelque chose de pareil, qui faisait partie de sa culture, et que jamais on n’avait questionné auparavant. Cela ne pouvait être qu’une difficulté énorme. Cependant, la femme s’en sortait très bien, et son explication, en plus d’être claire, n’avait pas perdue la souveraine, tout en lui permettant d'appréhender, de toucher du bout des doigts, d'effleurer, une nouvelle culture. Evidemment, elle avait beaucoup lu sur les différents peuples d’Elysion, leurs coutumes, leurs modes de vies, leurs histoires. Elle avait rencontré des ambassadeurs, aussi, énormément d’ambassadeurs. Cependant, elle n’avait pas la sensation de connaître quelque chose d’eux Il manquait une authenticité, une touche interpersonnelle. Elle l’avait, à présent.
Cependant, lorsque Tapahari répondit à sa déclaration, Beldura sentit un long, très long frisson lui parcourir l’échine et l’électriser. Elle ne s’attendait pas à ça. Pas du tout. Elle ne s'attendait pas à ce que ça ne change strictement rien,, à ce que Tapahari ne connaisse tout simplement pas cette fonction. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, et une immense fatigue l’envahir tout à coup, comme si en un instant elle était redevenu simple humaine, et avait laissé tomber cette lourde, très lourde cape de reine qui lui pesait sur les épaules depuis des années à présent. Elle eut un soupir heurté, alors qu’elle sentait ses jambes flageoler. Cependant, elles continuèrent à la soutenir. Elle regarda le femme près d’elle avec une reconnaissance rare dans le regard, et des larmes plein les yeux.
Merci …
Son sourire était un peu tremblant, ses joues, mouillées.
Je n’ai pas honte, non, pas du tout … Mais c’est un travail épuisant, et … Et il me demande beaucoup. Alors, parfois, j’ai besoin de m’isoler afin de pouvoir me reposer, et me retrouver.
Elle lui sourit, et s’éclaircit la voix.
Regardez, nous arrivons aux serres !
En effet, entre les feuillages, on distinguait de plus en plus nettement des bâtiments de verre et de métal, certains avec des coupoles? d’autres à toits plats. Il était difficile de distinguer quoi que ce soit à l'intérieur, car les vitres étaient couvertes de buée: il faisait chaud et humide à l’intérieur. En avançant, elles purent voir sous leurs yeux un véritable ensemble de bâtiments, reliés entre eux par des passerelles ou des pontons. En effet, il y avait là beaucoup d’étendues d’eau, où l’on trouvait déjà des plantes.
Je pense que le Sig Salua, comme vous l’appelez, devrait être ici. C’est là que nous gardons la plupart des nénuphars. D’ailleurs, ceux que vous pouvez trouver ailleurs ne sont que d’autres spécimens d’espèces présentes dans ces serres ou ces points d’eau. Si la fleur que vous cherchez est particulièrement rare, il est fort probable que ce soit son seul emplacement. Nous pouvons faire le tour à l'extérieur si vous voulez, et si nous en la trouvons pas, nous entrerons.
De nouveau, elle lui sourit, toujours un peu tremblante.
Cependant, lorsque Tapahari répondit à sa déclaration, Beldura sentit un long, très long frisson lui parcourir l’échine et l’électriser. Elle ne s’attendait pas à ça. Pas du tout. Elle ne s'attendait pas à ce que ça ne change strictement rien,, à ce que Tapahari ne connaisse tout simplement pas cette fonction. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, et une immense fatigue l’envahir tout à coup, comme si en un instant elle était redevenu simple humaine, et avait laissé tomber cette lourde, très lourde cape de reine qui lui pesait sur les épaules depuis des années à présent. Elle eut un soupir heurté, alors qu’elle sentait ses jambes flageoler. Cependant, elles continuèrent à la soutenir. Elle regarda le femme près d’elle avec une reconnaissance rare dans le regard, et des larmes plein les yeux.
Merci …
Son sourire était un peu tremblant, ses joues, mouillées.
Je n’ai pas honte, non, pas du tout … Mais c’est un travail épuisant, et … Et il me demande beaucoup. Alors, parfois, j’ai besoin de m’isoler afin de pouvoir me reposer, et me retrouver.
Elle lui sourit, et s’éclaircit la voix.
Regardez, nous arrivons aux serres !
En effet, entre les feuillages, on distinguait de plus en plus nettement des bâtiments de verre et de métal, certains avec des coupoles? d’autres à toits plats. Il était difficile de distinguer quoi que ce soit à l'intérieur, car les vitres étaient couvertes de buée: il faisait chaud et humide à l’intérieur. En avançant, elles purent voir sous leurs yeux un véritable ensemble de bâtiments, reliés entre eux par des passerelles ou des pontons. En effet, il y avait là beaucoup d’étendues d’eau, où l’on trouvait déjà des plantes.
Je pense que le Sig Salua, comme vous l’appelez, devrait être ici. C’est là que nous gardons la plupart des nénuphars. D’ailleurs, ceux que vous pouvez trouver ailleurs ne sont que d’autres spécimens d’espèces présentes dans ces serres ou ces points d’eau. Si la fleur que vous cherchez est particulièrement rare, il est fort probable que ce soit son seul emplacement. Nous pouvons faire le tour à l'extérieur si vous voulez, et si nous en la trouvons pas, nous entrerons.
De nouveau, elle lui sourit, toujours un peu tremblante.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Jeu 19 Déc 2019 - 0:15
Belle ne lui expliqua pas ce que signifiait le trôhne du palais, se contentant de la remercier, les larmes aux yeux comme si elle venait de lui offrir le plus précieux des cadeaux. Tapahari n'était pas certaine de tout comprendre, mis à part que Belle devait vraiment être épuisée nerveusement pour être ainsi à fleur de peau.
Elle était habituée à une vie insulaire rythmée par les saisons et le climat, à vivre et aider sa communauté de petite taille - une seule grande famille au final - et à être aidée par elle en retour en toute situation, loin de tout stress...
Elle n'arrivait pas à s'imaginer que l'on puisse avoir tant de poids sur les épaules, tant de responsabilité, tellement que le corps faiblissait et que les larmes coulaient à la moindre émotion.
Elle ne comprenait pas, malgré son expérience de guérisseuse. Elle aurait aimé aider Belle, la conseiller, mais ne pouvait pas décemment la forcer à se confier et à accepter son aide. Alors elle hocha la tête et sourit avec bienveillance puis continua à avancer avec elle.
La découverte des serres arracha à la chamane une exclamation de surprise. L'arborescence de parois de verres et de métal, c'était comme un réseau de toiles d'araignées luisantes sous la rosée ensoleillée. La buée sur les vitres lui donnait l'impression de voir un autre monde, isolé comme dans une bulle.
Tapahari écouta Belle sans quitter des yeux les serres ni quitter son regard émerveillé.
- C'est magnifique... si la Sig Salua se trouve dans ces jardins, elle est ici, j'en suis sûre. Tout est si vibrant de vie...
L'esprit-animal du serval en elle s'agita suite à son sursaut d'émotion, remontant plus encore à la surface de sa conscience, curieux de ce qui lui arrivait.
Sans que Tapahari s'en rende compte, ses yeux prirent la belle couleur d'ambre et la pupille fine du serval. La chamane sourit à Belle et porta son étrange regard vers les étangs visibles alentours, cherchant des yeux les plantes d'eau qui pourraient s'y trouver.
Elle n'avait que la description sommaire de son mentor pour tenter de reconnaitre cette plante unique, mais elle espérait que ses sens de chamane - habituée à percevoir le mysticisme dans le monde autour d'elle - l'aideraient à la reconnaitre.
Elle était habituée à une vie insulaire rythmée par les saisons et le climat, à vivre et aider sa communauté de petite taille - une seule grande famille au final - et à être aidée par elle en retour en toute situation, loin de tout stress...
Elle n'arrivait pas à s'imaginer que l'on puisse avoir tant de poids sur les épaules, tant de responsabilité, tellement que le corps faiblissait et que les larmes coulaient à la moindre émotion.
Elle ne comprenait pas, malgré son expérience de guérisseuse. Elle aurait aimé aider Belle, la conseiller, mais ne pouvait pas décemment la forcer à se confier et à accepter son aide. Alors elle hocha la tête et sourit avec bienveillance puis continua à avancer avec elle.
La découverte des serres arracha à la chamane une exclamation de surprise. L'arborescence de parois de verres et de métal, c'était comme un réseau de toiles d'araignées luisantes sous la rosée ensoleillée. La buée sur les vitres lui donnait l'impression de voir un autre monde, isolé comme dans une bulle.
Tapahari écouta Belle sans quitter des yeux les serres ni quitter son regard émerveillé.
- C'est magnifique... si la Sig Salua se trouve dans ces jardins, elle est ici, j'en suis sûre. Tout est si vibrant de vie...
L'esprit-animal du serval en elle s'agita suite à son sursaut d'émotion, remontant plus encore à la surface de sa conscience, curieux de ce qui lui arrivait.
Sans que Tapahari s'en rende compte, ses yeux prirent la belle couleur d'ambre et la pupille fine du serval. La chamane sourit à Belle et porta son étrange regard vers les étangs visibles alentours, cherchant des yeux les plantes d'eau qui pourraient s'y trouver.
Elle n'avait que la description sommaire de son mentor pour tenter de reconnaitre cette plante unique, mais elle espérait que ses sens de chamane - habituée à percevoir le mysticisme dans le monde autour d'elle - l'aideraient à la reconnaitre.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Mer 8 Jan 2020 - 18:59
La reine put facilement percevoir l’émerveillement de la chamane face aux serres. Il était vrai que le spectacle était impressionnant, surtout la première fois. Les jardiniers et les architectes s'étaient associés pour créer un espace exceptionnel en tous points, qui semblait être hors du temps. Elle savait que des Créateurs étaient également intervenus. Elle avait la chance d’avoir un cadre de vie extraordinaire, et en était tout à fait consciente. Cela ne lui suffisait cependant pas à se sentir heureuse, mais c’était un tout autre problème.
Elle sourit doucement à la chamane, et lui fit signe de la suivre. Elle se dirigeait droit vers un des points d’eau entourant les serres, rempli de nénuphars. Certains fleurissaient déjà, avec de délicats pétales en pointes, d’autres étaient encore fermés, leur grandes feuilles étendues sur l’eau tels des radeaux fantastiques pour de petits animaux. Il y avait une odeur singulière, qui émanait des plans d’eau justement, l’odeur de l’eau qui s’y trouvait. Si on regardait bien, sous la surface, on pouvait apercevoir des petits poissons.
Oui, il y a de la vie partout dans les jardins. C’est ce qui fait toute leur magie, à mes yeux.
Elle sourit à Tapahari.
Surtout arrêtez-moi si vous voyez la Sig Salua.
Et elles avancèrent vers un autre plan, avec bien moins de plants, mais les trois présents avaient une base si grande qu’il paraissait possible d’y faire tenir un enfant en bas âge.
Elle sourit doucement à la chamane, et lui fit signe de la suivre. Elle se dirigeait droit vers un des points d’eau entourant les serres, rempli de nénuphars. Certains fleurissaient déjà, avec de délicats pétales en pointes, d’autres étaient encore fermés, leur grandes feuilles étendues sur l’eau tels des radeaux fantastiques pour de petits animaux. Il y avait une odeur singulière, qui émanait des plans d’eau justement, l’odeur de l’eau qui s’y trouvait. Si on regardait bien, sous la surface, on pouvait apercevoir des petits poissons.
Oui, il y a de la vie partout dans les jardins. C’est ce qui fait toute leur magie, à mes yeux.
Elle sourit à Tapahari.
Surtout arrêtez-moi si vous voyez la Sig Salua.
Et elles avancèrent vers un autre plan, avec bien moins de plants, mais les trois présents avaient une base si grande qu’il paraissait possible d’y faire tenir un enfant en bas âge.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Dim 12 Jan 2020 - 1:55
Tapahari hocha la tête aux paroles de Belle, toujours distraite par son observation émerveillée des serres. L'endroit semblait fourmiller de vie, vibrer des échanges entre la faune et la flore qui y avaient élu domicile. Il ne faisait aucun doute qu'il y avait de la magie dans l'air et la chamane se demanda si, sous de telles conditions, il n'y avait pas des Etres du Voile qui vivaient autour des bâtiments, cachés parmi les hommes. Elle imaginait sans peine un petit Apaati jouant dans les plants d'eau, au milieu des nénuphars...
Sans être sure de rien, Tapahari usa de sa main libre pour récupérer dans sa sacoche un petit tambourin. Elle joua doucement, mêlant aux percussions un chant murmuré où elle annonçait leur venue et leurs bonnes intentions à d'éventuels Êtres du Voile. Ouvrir ainsi ses pouvoirs de chamane eut pour effet de calmer son esprit-animal et ses yeux ne tardèrent pas à retrouver leur apparence normale.
En voyant les nénuphars géant, elle se mit à sourire :
- Je connais plus d'un enfant qui saurait jouer pendant des heures avec ces plantes aquatiques.
Elle pensait autant aux enfants de sa tribu qu'aux "enfants" de son mentor en disant cela.
Tapahari reprit son chant, ses sens grands ouverts et jouant toujours de sa main libre. Elles poursuivirent leur tour et, en arrivant près d'un troisième plan d'eau, la chamane sentit son coeur s'emballer.
Là, au milieu des algues et des roseaux, il y avait plusieurs plants de Sig Salua. Plus petits qu'un nénuphar, la fleur blanche aux innombrables pétales révélant un coeur doré, elles correspondaient à la description donnée par son mentor.
La chamane cessa aussitôt son chant et son jeu.
Partagée entre son envie de sauter littéralement dans l'eau pour aller inspecter les plantes de plus près, et son éducation qui lui soufflait que ce serait impoli de laisser Belle ainsi derrière, elle fut prise d'un frisson.
- Je crois bien que nous les avons trouvé. Pensez-vous que je puisse descendre dans le plan d'eau et aller voir de plus près si ce sont bien les bonnes plantes ?
Déjà, son regard cherchait un chemin pour atteindre le plus sûrement les fleurs.
Sans être sure de rien, Tapahari usa de sa main libre pour récupérer dans sa sacoche un petit tambourin. Elle joua doucement, mêlant aux percussions un chant murmuré où elle annonçait leur venue et leurs bonnes intentions à d'éventuels Êtres du Voile. Ouvrir ainsi ses pouvoirs de chamane eut pour effet de calmer son esprit-animal et ses yeux ne tardèrent pas à retrouver leur apparence normale.
En voyant les nénuphars géant, elle se mit à sourire :
- Je connais plus d'un enfant qui saurait jouer pendant des heures avec ces plantes aquatiques.
Elle pensait autant aux enfants de sa tribu qu'aux "enfants" de son mentor en disant cela.
Tapahari reprit son chant, ses sens grands ouverts et jouant toujours de sa main libre. Elles poursuivirent leur tour et, en arrivant près d'un troisième plan d'eau, la chamane sentit son coeur s'emballer.
Là, au milieu des algues et des roseaux, il y avait plusieurs plants de Sig Salua. Plus petits qu'un nénuphar, la fleur blanche aux innombrables pétales révélant un coeur doré, elles correspondaient à la description donnée par son mentor.
La chamane cessa aussitôt son chant et son jeu.
Partagée entre son envie de sauter littéralement dans l'eau pour aller inspecter les plantes de plus près, et son éducation qui lui soufflait que ce serait impoli de laisser Belle ainsi derrière, elle fut prise d'un frisson.
- Je crois bien que nous les avons trouvé. Pensez-vous que je puisse descendre dans le plan d'eau et aller voir de plus près si ce sont bien les bonnes plantes ?
Déjà, son regard cherchait un chemin pour atteindre le plus sûrement les fleurs.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Mer 15 Jan 2020 - 10:25
La Reine regarda, surprise, Tapahri prendre dans sa sacoche un instrument de musique qui s’avéra être un petit tambourin sur lequel elle se mit à jouer doucement tout en chantant dans une langue que Beldura ne comprit pas. Elle frissonna. Elle ne comprenait pas ce qu’elle disait, mais au fond d’elle, elle savait que cela avait un rapport avec ce qu’elle nommait le Voile. Pensait-elle sincèrement qu’il pouvait y avoir certains de ses habitants, ici ? Beldura était-elle cernée d’esprits, sans le savoir ? Cette idée l'effraya, et la mit profondément mal à l’aise. Si c’était le cas, s’il étaient vraiment là, elle avait conscience qu’ils étaient sans doute bienveillants (elle n’avait jamais subi d'attaques, après tout), mais tout de même … L’idée que son château soit plein de petits habitants invisibles à ses yeux, qui pouvaient n’en faire qu'à leur guise l’inquiétait un peu.
Tapahari évoqua les enfants, et Beldura sourit sans rien dire alors qu’elles continuaient leur progression parmi les plants d’eau. C’était en effet quelque chose de régulier: les enfants de la ville, ou ceux du Palais venaient souvent jouer ici. Ces plants n’étaient pas très rares, donc c'était autorisé, amis toujours sous surveillance. Elle savait que des faire-parts avaient été élaborés ici, et cette idée la faisait toujours sourire. Le fait que des gens soient heureux ici la rendait heureuse également.
Soudain, Tapahari cessa son chant, sa musique. D’instinct, en voyant les fleurs face à elles, Beldura sut qu’elles avaient trouvé ce que cherchait la chamane. Elle sourit à la question de la femme auprès d’elle.
Évidemment, allez-y ! Attention, cependant, les bassins sont parfois plus profonds qu’il n’y parait. Rien de dangereux, mais cela peut surprendre. De plus, il y a de la vase, évidemment, ainsi que des poissons.
Elle ne voulait pas que Tapahari se laisse effrayer lorsque quelque chose lui effleurerait la jambe.
Je peux garder vos affaires, si vous le souhaitez, afin que l’eau n’abime rien.
Elle lui sourit.
Tapahari évoqua les enfants, et Beldura sourit sans rien dire alors qu’elles continuaient leur progression parmi les plants d’eau. C’était en effet quelque chose de régulier: les enfants de la ville, ou ceux du Palais venaient souvent jouer ici. Ces plants n’étaient pas très rares, donc c'était autorisé, amis toujours sous surveillance. Elle savait que des faire-parts avaient été élaborés ici, et cette idée la faisait toujours sourire. Le fait que des gens soient heureux ici la rendait heureuse également.
Soudain, Tapahari cessa son chant, sa musique. D’instinct, en voyant les fleurs face à elles, Beldura sut qu’elles avaient trouvé ce que cherchait la chamane. Elle sourit à la question de la femme auprès d’elle.
Évidemment, allez-y ! Attention, cependant, les bassins sont parfois plus profonds qu’il n’y parait. Rien de dangereux, mais cela peut surprendre. De plus, il y a de la vase, évidemment, ainsi que des poissons.
Elle ne voulait pas que Tapahari se laisse effrayer lorsque quelque chose lui effleurerait la jambe.
Je peux garder vos affaires, si vous le souhaitez, afin que l’eau n’abime rien.
Elle lui sourit.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Jeu 16 Jan 2020 - 1:10
Tapahari tourna le regard vers Belle avec un léger retard :
- Hum... je... oui ! Merci, je ne serai pas longue.
La chamane déposa sa sacoche et son tambourin au sol. Elle ôta ensuite ses amulettes en marquant une infime hésitation - il s'agissait de ses biens les plus précieux, elle ne s'en séparait que très rarement et elle se sentait toujours mise à nue sans le poids familier sur son cou - et les posa avec beaucoup de soin sur sa sacoche.
Finalement, elle enleva sa robe rouge en un seul grand geste ample, se dénudant complètement.
Sa peau de métisse brillait au soleil, mettant en avant ses membres à la musculature sèche de randonneuse.
Après avoir fait un tas bien net avec ses affaires et après un autre hochement de tête pour Belle, Tapahari se dirigea d'un pas décidé vers l'eau.
Pour la chamane, la nudité n'était pas choquante. Même si elle savait que sur le continent les gens étaient bien plus pudiques, elle estimait qu'une brève période dans son plus simple appareil ne poserait pas trop de problèmes. Et sa robe était imprégnée de restes de potions diverses et variées, alors mélanger le tissu avec l'environnement contrôlé des bassins risquait d'être nocif.
Le contact avec l'eau froide ne la ralentit pas vraiment et elle continua en ligne droite vers les plants de Sig Salua, marchant dans la vase sans à-coups ni gestes brusques, pour ne pas trop déranger la faune aquatique. Elle les sentait tourner autour d'elle, curieux.
Malgré sa bonne volonté et les avertissements de Belle, elle ne put s'empêcher de créer des remous lorsque son pied ne trouva tout à coup plus le fond au même endroit et qu'elle tomba en avant, s'immergeant toute entière bien malgré elle pendant un court instant.
Elle refit surface en recrachant un peu d'eau puis, tout en nageant pour rester en surface maintenant qu'elle était entièrement mouillée, elle éclata de rire et se tourna vers Belle :
- Ça surprend toujours un peu !
En nageant, elle reprit sa progression vers les Sig Salua.
De près, la plante semblait presque briller de l'intérieur. Mais c'était sûrement une illusion provoquée par son excitation. La chamane observa la fleur, réfléchit une seconde, puis plongea, remontant la tige jusqu'au fond du bassin. En apnée et au toucher, Tapahari fouilla la vase et dégagea avec délicatesse les racines de la plante, finissant par la libérer sans lui causer de dommages.
Elle ne savait pas quelle partie de la Sig Salua lui permettrait de se concocter un remède, alors il valait mieux qu'elle emmène l'ensemble de la plante. Elle perça une deuxième fois la surface, enroula la longue tige et les racines autour de son bras puis récupéra la feuille unique contenant la fleur dans le creux de ses doigts.
Faisant attention à ne pas immerger son précieux fardeau, elle revint vers Belle. Trempée mais souriante, la chamane s'arrêta à quelques pas de la femme avant de s'incliner bien bas :
- Si vous me le permettez, j'aimerais emporter ce plant avec moi. Je ne sais pas comment faire un remède avec la Sig Salua, mais j'espère que mon mentor lui, saura. Dans tous les cas, merci infiniment pour m'avoir guidée jusqu'ici. Je ne sais pas si je pourrais un jour vous rendre la pareille mais, les Esprits m'en soient témoins, je compte bien essayer !
Elle se souvint alors qu'elle était toujours nue, et remarqua que Belle était rouge pivoine.
- Oh...
Peut-être que sa nudité était plus choquante pour les gens du continent qu'elle ne l'avait crue. Du coup, elle risquait d'avoir fait un impair en agissant ainsi...
La chamane eut le bon goût d'apparaître contrite, avant de déposer la fleur au sol et d'aller récupérer sa robe. Elle l'enfila sans attendre d'être séchée par le soleil, ses cheveux mouillés pour seule preuve de son escapade dans le plan d'eau.
- Si j'ai été impolie, pardonnez-moi.
- Hum... je... oui ! Merci, je ne serai pas longue.
La chamane déposa sa sacoche et son tambourin au sol. Elle ôta ensuite ses amulettes en marquant une infime hésitation - il s'agissait de ses biens les plus précieux, elle ne s'en séparait que très rarement et elle se sentait toujours mise à nue sans le poids familier sur son cou - et les posa avec beaucoup de soin sur sa sacoche.
Finalement, elle enleva sa robe rouge en un seul grand geste ample, se dénudant complètement.
Sa peau de métisse brillait au soleil, mettant en avant ses membres à la musculature sèche de randonneuse.
Après avoir fait un tas bien net avec ses affaires et après un autre hochement de tête pour Belle, Tapahari se dirigea d'un pas décidé vers l'eau.
Pour la chamane, la nudité n'était pas choquante. Même si elle savait que sur le continent les gens étaient bien plus pudiques, elle estimait qu'une brève période dans son plus simple appareil ne poserait pas trop de problèmes. Et sa robe était imprégnée de restes de potions diverses et variées, alors mélanger le tissu avec l'environnement contrôlé des bassins risquait d'être nocif.
Le contact avec l'eau froide ne la ralentit pas vraiment et elle continua en ligne droite vers les plants de Sig Salua, marchant dans la vase sans à-coups ni gestes brusques, pour ne pas trop déranger la faune aquatique. Elle les sentait tourner autour d'elle, curieux.
Malgré sa bonne volonté et les avertissements de Belle, elle ne put s'empêcher de créer des remous lorsque son pied ne trouva tout à coup plus le fond au même endroit et qu'elle tomba en avant, s'immergeant toute entière bien malgré elle pendant un court instant.
Elle refit surface en recrachant un peu d'eau puis, tout en nageant pour rester en surface maintenant qu'elle était entièrement mouillée, elle éclata de rire et se tourna vers Belle :
- Ça surprend toujours un peu !
En nageant, elle reprit sa progression vers les Sig Salua.
De près, la plante semblait presque briller de l'intérieur. Mais c'était sûrement une illusion provoquée par son excitation. La chamane observa la fleur, réfléchit une seconde, puis plongea, remontant la tige jusqu'au fond du bassin. En apnée et au toucher, Tapahari fouilla la vase et dégagea avec délicatesse les racines de la plante, finissant par la libérer sans lui causer de dommages.
Elle ne savait pas quelle partie de la Sig Salua lui permettrait de se concocter un remède, alors il valait mieux qu'elle emmène l'ensemble de la plante. Elle perça une deuxième fois la surface, enroula la longue tige et les racines autour de son bras puis récupéra la feuille unique contenant la fleur dans le creux de ses doigts.
Faisant attention à ne pas immerger son précieux fardeau, elle revint vers Belle. Trempée mais souriante, la chamane s'arrêta à quelques pas de la femme avant de s'incliner bien bas :
- Si vous me le permettez, j'aimerais emporter ce plant avec moi. Je ne sais pas comment faire un remède avec la Sig Salua, mais j'espère que mon mentor lui, saura. Dans tous les cas, merci infiniment pour m'avoir guidée jusqu'ici. Je ne sais pas si je pourrais un jour vous rendre la pareille mais, les Esprits m'en soient témoins, je compte bien essayer !
Elle se souvint alors qu'elle était toujours nue, et remarqua que Belle était rouge pivoine.
- Oh...
Peut-être que sa nudité était plus choquante pour les gens du continent qu'elle ne l'avait crue. Du coup, elle risquait d'avoir fait un impair en agissant ainsi...
La chamane eut le bon goût d'apparaître contrite, avant de déposer la fleur au sol et d'aller récupérer sa robe. Elle l'enfila sans attendre d'être séchée par le soleil, ses cheveux mouillés pour seule preuve de son escapade dans le plan d'eau.
- Si j'ai été impolie, pardonnez-moi.
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Ven 17 Jan 2020 - 17:11
Elle fut prise au mot. Elle ne comprit son erreur que lorsque, après avoir posé à ses pieds sa sacoche, son tambourin, et enfin ses amulettes, ce fut sa robe que la chamane enleva d’un geste ample. Beldura vivre au rose, puis au rouge, puis au pivoine et enfin au brique, à tel point qu’il semblait, à al voir, difficile de croire qu’elle reviendrait un jour à sa pâleur habituelle. Elle détourna pudiquement le regard, amis cela ne suffit bien évidemment pas à dissiper le feu qui s’était emparé de son visage. Mis à part Isaac, elle n’avait jamais vu personne nu, pas même elle puisqu’elle ne s’était jamais regardée dans son plus simple appareil, encore moins dans un miroir. Pour les hommes, avant, elle avait toujours fermé les yeux. Cette absence totale de pudeur lui procura un certain choc, et elle resta le visage tourné, son mince corps, et surtout sa robe, faisant écran avec le reste du jardin. Elle ne répondit que par des borborygmes à ce que lui dit Tapahari, même si elle comprit parfaitement qu’elle avait pu prendre une des fleurs. Elle entendait le bruit de l’eau qui bougeait, celui des feuilles qui étaient dérangées. Elle l’entendit aussi sortir de l’eau, mais ne se permit pas de la regarder, même si elle écouta ce qu’elle dit. La vision de ce corps sec et musclé, sans fards, associé à ces cheveux noirs était encore imprimé sur sa rétine, elle ne tenait pas à en rajouter une couche. Ce fut d’une voix très étranglée sortant d’une bouche très sèche, le tout donnant un drôle d’effet à la fois suraigu et râpeux, qu’elle lui répondit:
Ce n’est pas de … l’impolitesse. Nous n’avons pas les mêmes coutumes, et … Et il m’est inhabituel de voir …
Elle ne finit pas sa phrase, mais ton son malaise dans le rapport au corps, à l’intimité et à la nudité se ressentait dans son ton, sa voix, son attitude, la manière dont elle tordait ses mains. Lorsqu’elle aperçut du coin de l’oeil la robe rouge de la chamane portée par elle, elle tourna la tête, et rougit de nouveau un peu -elle était déjà tellement écarlate cependant que ça ne se voyait pas. L’eau faisait adhérer le tissu à la peau, permettant de voir tous les creux et reliefs et sa pudeur était donc toujours mise à rude épreuve. Elle sentait sa bouche s’assécher encore un peu, amis ne se voyait expliquer cela à Tapahari, alors elle se tut. Elle était gênée par son propre corps, et par ricochet, la vue de celui des autres la gênait;, l'effrayait même un peu. Cependant, elle en voulait surtout imposer à personne cette gêne, et trouvait à la fois merveilleux et incroyable que l’on soit suffisamment à l’aise avec soi et les autres pour ne pas ressentir de gêne. Elle ne voulait surtout pas que Tapahari se sente gênée ou honteuse. Elle décida donc de détourner le sujet, en faisant de sorte de ne regarder que le visage de la chamane.
Evidemment, vous pouvez emporter la plante ! J’espère que vous saurez l’utiliser, et que ce sera efficace.
Elle sourit, mais de manière extrêmement crispée, rigide. De plus, sa voix avait toujours ce son un peu particulier.
Vous ne me devez rien, vraiment. ne vous y sentez surtout pas obligée. J’ai été … ravie de vous aider.
Son sourire sembla alors un peu plus détendu. Il était évident qu'elle était sincère.
Ce n’est pas de … l’impolitesse. Nous n’avons pas les mêmes coutumes, et … Et il m’est inhabituel de voir …
Elle ne finit pas sa phrase, mais ton son malaise dans le rapport au corps, à l’intimité et à la nudité se ressentait dans son ton, sa voix, son attitude, la manière dont elle tordait ses mains. Lorsqu’elle aperçut du coin de l’oeil la robe rouge de la chamane portée par elle, elle tourna la tête, et rougit de nouveau un peu -elle était déjà tellement écarlate cependant que ça ne se voyait pas. L’eau faisait adhérer le tissu à la peau, permettant de voir tous les creux et reliefs et sa pudeur était donc toujours mise à rude épreuve. Elle sentait sa bouche s’assécher encore un peu, amis ne se voyait expliquer cela à Tapahari, alors elle se tut. Elle était gênée par son propre corps, et par ricochet, la vue de celui des autres la gênait;, l'effrayait même un peu. Cependant, elle en voulait surtout imposer à personne cette gêne, et trouvait à la fois merveilleux et incroyable que l’on soit suffisamment à l’aise avec soi et les autres pour ne pas ressentir de gêne. Elle ne voulait surtout pas que Tapahari se sente gênée ou honteuse. Elle décida donc de détourner le sujet, en faisant de sorte de ne regarder que le visage de la chamane.
Evidemment, vous pouvez emporter la plante ! J’espère que vous saurez l’utiliser, et que ce sera efficace.
Elle sourit, mais de manière extrêmement crispée, rigide. De plus, sa voix avait toujours ce son un peu particulier.
Vous ne me devez rien, vraiment. ne vous y sentez surtout pas obligée. J’ai été … ravie de vous aider.
Son sourire sembla alors un peu plus détendu. Il était évident qu'elle était sincère.
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Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
- TapahariEaquien.ne
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Votre personnage et ses relations
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Re: [Terminé] L'heure de faire le point. [Libre]
Lun 20 Jan 2020 - 22:28
Tapahari récupéra ses amulettes, les remettant à leur place habituelle autour de son cou avec soulagement. Elle n'aimait pas en être séparée, ne serait-ce qu'un court instant.
Belle avait beau lui dire qu'elle n'avait pas été offensée par son comportement, reconnaissant que la gêne n'était due qu'à la surprise et à son "inexpérience " dans le domaine, la chamane se sentait toujours en faute. Elle avait déjà passé assez de temps sur le continent pour savoir les différences culturelles avec son propre peuple.
Mais là, avoir la Sig Salua à portée de main lui avait fait perdre tout sens commun : elle s'était juste empressée de la récupérer, telle une enfant impatiente !
Pourtant, elle aurait pu revêtir la forme du serval - qui adorait l'eau - pour aller chercher la Sig Salua.
Tapahari passa les doigts dans ses cheveux pour tenter de les essorer et dit à Belle :
- Tout de même, j'accumule les faux pas, et j'en suis désolée. Je vous réveille et vous fais peur, puis je vous pose des questions indiscrètes, vous embarque dans mes problèmes et finis par vous embarrassez ! Votre patience et votre bienveillance vous honorent, mais cela fait beaucoup trop.
Je vous en prie, laissez-moi vous aider à quelque chose pour rétablir un peu l'équilibre !
Habituée à des rapports entre les esprits et les hommes où tout était dans la recherche d'équivalence, d'équité et de réciprocité, la chamane était mal à l'aise face à Belle maintenant.
Laisser leur rencontre dans cet état, sans qu'elle puisse aider à son tour la femme, cela risquait de lui porter malchance et de la hanter un long moment !
Belle avait beau lui dire qu'elle n'avait pas été offensée par son comportement, reconnaissant que la gêne n'était due qu'à la surprise et à son "inexpérience " dans le domaine, la chamane se sentait toujours en faute. Elle avait déjà passé assez de temps sur le continent pour savoir les différences culturelles avec son propre peuple.
Mais là, avoir la Sig Salua à portée de main lui avait fait perdre tout sens commun : elle s'était juste empressée de la récupérer, telle une enfant impatiente !
Pourtant, elle aurait pu revêtir la forme du serval - qui adorait l'eau - pour aller chercher la Sig Salua.
Tapahari passa les doigts dans ses cheveux pour tenter de les essorer et dit à Belle :
- Tout de même, j'accumule les faux pas, et j'en suis désolée. Je vous réveille et vous fais peur, puis je vous pose des questions indiscrètes, vous embarque dans mes problèmes et finis par vous embarrassez ! Votre patience et votre bienveillance vous honorent, mais cela fait beaucoup trop.
Je vous en prie, laissez-moi vous aider à quelque chose pour rétablir un peu l'équilibre !
Habituée à des rapports entre les esprits et les hommes où tout était dans la recherche d'équivalence, d'équité et de réciprocité, la chamane était mal à l'aise face à Belle maintenant.
Laisser leur rencontre dans cet état, sans qu'elle puisse aider à son tour la femme, cela risquait de lui porter malchance et de la hanter un long moment !
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