- Eulalie WyntaEaquien.ne
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[Archivé] Le triste départ
Jeu 13 Mai 2021 - 18:40
Il était environ huit heures trente ce matin-là, c’était la fin de l’été, il faisait assez beau et chaud pour mettre une belle robe colorée. Pourtant, ce n’est pas ce qu’a fait Eulalie; cette dernière avait préféré abandonner ses robes et jupes tant confortables pour mettre un jean et un tee-shirt, car aujourd’hui, elle devait finir de tout préparer pour son départ à l’Académie d’Hypnos.
*Pourquoi mettre une jolie robe si c’est pour l'abîmer ou la salir ?*
Dans peu de temps, elle devrait rejoindre le portail qui la mènera à l’Académie, c’est pourquoi elle devait se dépêcher, mais quand on a cinq frères et sœurs dans les pattes, ce n’était vraiment pas facile de se concentrer. Certes, il y en avait un, Billy, plus grand qu’elle et plus sérieux que les cadets, qui l’aidait, ainsi que ses parents.
D’ordinaire, Eulalie était une dessinatrice plutôt réjouie avec son sourire toujours présent au coin de ses lèvres, mais ce matin là, la jeune femme ne savait plus trop quels sentiments étaient en elle : de la joie ? de l'excitation ? Ou au contraire de l’appréhension ? voir de l’anxiété ? dû au fait qu’elle allait découvrir l’endroit où elle allait passer le plus clair de son temps pendant les prochaines années.
Toutes ces émotions se mélangeaient dans son corps, et, dans sa tête, des dizaines de questions tournoyaient : Avait-elle fait le bon choix ? Réussira-t-elle à se passer de sa famille cinq jours par semaine ? Était-ce vraiment ce qu’elle voulait, approfondir son pouvoir ?
Mais il y avait une chose dont Eulalie était certaine à cet instant, il fallait qu’elle y aille pour avoir une réponse à toutes ces questions.
Une chose au moins l’a rassurée: elle savait que Stella, sa cousine dont elle était proche depuis l’enfance, serait à l’Académie elle aussi.
Un instant plus tard, toute la famille se trouvait dehors à empiler ses affaires dans une charrette tirée par deux juments absolument magnifiques. Heureusement, la charrette appartenait à des amis ça n’a donc pas été payant.
Certains se demandèrent pourquoi elle ne s’y rendait pas à pied car la place du village où Eulalie devait se rendre n'était qu’à quelques minutes. La réponse était que la jeune femme avait plusieurs valises donc le trajet serait difficile à pied.
La future étudiante alla embrasser ses frères et sœurs un par un, et oui, il y a eu des larmes de joie ou de tristesse, elle ne savait pas trop. Puis, vint le tour de son père, Edwin, dont Eulalie était très proche, qui n’allait pas pouvoir l’accompagner au portail, à son grand regret.
Ensuite, elle monta à l’avant de la charrette où sa mère, Anne, l’attendait. Cette dernière étant peu bavarde, le trajet jusqu’au portail qu’elle devait emprunter sur place du marché lui sembla long. C’est seulement une fois presque arrivés que sa mère lui dit :
“Quand j’étais jeune, je suis aussi passée par là: quand j’ai décidé de fuir Rhadamanthe, c’était pour aller à l’Académie où tu te rends. Je ne voulais pas avoir la même vie que mes parents. Ces derniers étant très réticents sur le fait que je parte étudier sur un autre continent, un jour nous nous sommes embrouillés et je leur ai dit des choses que je regrette vraiment aujourd’hui.
Je suis partie à l’âge de 18 ans alors qu’ils étaient totalement contre et j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette Académie à cause de mon manque de scolarité mais je me suis battue pour avoir ma place. Trois années plus tard, j'ai obtenu un diplôme et j’ai pu m’y rendre, fière comme jamais.
C'était génial, je me suis fait pleins d’amis, j’ai appris énormément de choses sur le Dessin et surtout j’ai rencontré ton père pour la première fois.
Le temps a passé et j’ai revu mes parents il y a seulement quelques années quand ils sont arrivés ici. Je n’ai jamais mentionné ma scolarité, parce qu’au fond de moi je me dis que ce n’est peut être pas à moi de commencer la discussion et que c’est à eux de s'inquiéter, ou pas, de ce que j’ai fait une fois seule. Tout ça pour te dire que nous avons eu de nombreuses discussions avec ton père et que nous n'étions pas sûr qu’il faille te laisser partir, puis j’ai pensé à ce qu’il m’était arrivé quand j’étais jeune.
Nous devons te laisser faire tes propres choix et réaliser tes rêves. Alors, oui, tu vas manquer à chacun d’entre nous mais si c’est ce que tu veux nous sommes vraiment très heureux pour toi.
En plus, ne t’inquiète pas, tu es plus sociable que moi, et tu n’auras aucun mal à te faire des amis. Si tu as un problème, ou que tu doutes sur quoi que ce soit, il faut que tu te confies à nous, on ne te jugera pas parce qu’on t’aime et qu’on t'aimera toujours, ton père et moi. ”
Eulalie était très émue par ce que sa mère venait de lui dire, elle n’avait jamais dû entendre Anne lui parler si longtemps d'affilée et la regarder avec un profond regard, qui, pour la future étudiante voulait dire : “je t’aime”.
Mais il y avait une chose qu’Eulalie ignorait, et dont sa mère ne lui parlait pas parce qu’elle avait honte. Anne avait honte car au moment où elle avait eu Eulalie, elle ne voulait pas encore avoir un deuxième enfant. Évidemment, Anne savait que c’était mal de se dire qu’elle ne voulait pas d’Eulalie; quand cette dernière était encore un bébé Anne ne pouvait même plus se regarder dans le miroir. Elle savait que c'était vraiment horrible de ne pas vouloir de cette enfant et de ne pas réussir à l’aimer. Mais depuis, la mère d’Eulalie avait appris à l’aimer, cependant, elle avait honte et n’arrivait pas à lui parler en face parce qu’elle sait qu’elle lui ment. Elle voudrait pourtant lui dire ce qu’il s’est passé quand elle est née, elle qui était plutôt bavarde, seulement, pas en présence de sa fille. Cependant, Anne avait peur de la réaction qu'aurait Eulalie si elle l’apprenait.
Mais le plus important, à cet instant, c’est qu’Anne avait dit à sa première fille qu’elle l’aimait, et c’était vrai: elle l’aimait et était fière d’elle.
Alors, la jeune fille prit sa mère dans ses bras et lui chuchota à l’oreille :
“Merci maman, moi aussi je vous aime tous. Tu me promets que quand je viendrai ce week-end, papi et mamie sauront ce qu’il s’est passé quand tu es partie ?”
Anne hocha la tête puis elles descendirent toutes deux de la charrette. Tandis que sa mère déchargeait les bagages, Eulalie regarda le portail avec attention, un peu anxieuse à l’idée de devoir le traverser seule. Elle qui n’avait pratiquement jamais quitté son village, allait partir sans personne par un portail qu'elle avait dû emprunter deux fois dans sa vie. Elle regarda sa mère une dernière fois puis partit vers le portail et avança sans réfléchir jusqu’à le traverser, ou enfin jusqu'à le traverser… En fait, elle n’y parvint pas car une main l’en empêcha, elle leva la tête jusqu’à remonter le long du bras de la mystérieuse personne qui la retenait et c’est là que cet homme, roux et au grand front, porteur de lunettes, lui dit :
“ Eh Mam’zelle !! Il faut d’abord me dire où tu vas !”
Eulalie se sentie bête: évidemment, il fallait dire où elle allait et donner de la monnaie ! Elle lui répondit donc et s’excusa, puis lui donna quelques pièces et traversa, un pincement au cœur.
*Pourquoi mettre une jolie robe si c’est pour l'abîmer ou la salir ?*
Dans peu de temps, elle devrait rejoindre le portail qui la mènera à l’Académie, c’est pourquoi elle devait se dépêcher, mais quand on a cinq frères et sœurs dans les pattes, ce n’était vraiment pas facile de se concentrer. Certes, il y en avait un, Billy, plus grand qu’elle et plus sérieux que les cadets, qui l’aidait, ainsi que ses parents.
D’ordinaire, Eulalie était une dessinatrice plutôt réjouie avec son sourire toujours présent au coin de ses lèvres, mais ce matin là, la jeune femme ne savait plus trop quels sentiments étaient en elle : de la joie ? de l'excitation ? Ou au contraire de l’appréhension ? voir de l’anxiété ? dû au fait qu’elle allait découvrir l’endroit où elle allait passer le plus clair de son temps pendant les prochaines années.
Toutes ces émotions se mélangeaient dans son corps, et, dans sa tête, des dizaines de questions tournoyaient : Avait-elle fait le bon choix ? Réussira-t-elle à se passer de sa famille cinq jours par semaine ? Était-ce vraiment ce qu’elle voulait, approfondir son pouvoir ?
Mais il y avait une chose dont Eulalie était certaine à cet instant, il fallait qu’elle y aille pour avoir une réponse à toutes ces questions.
Une chose au moins l’a rassurée: elle savait que Stella, sa cousine dont elle était proche depuis l’enfance, serait à l’Académie elle aussi.
Un instant plus tard, toute la famille se trouvait dehors à empiler ses affaires dans une charrette tirée par deux juments absolument magnifiques. Heureusement, la charrette appartenait à des amis ça n’a donc pas été payant.
Certains se demandèrent pourquoi elle ne s’y rendait pas à pied car la place du village où Eulalie devait se rendre n'était qu’à quelques minutes. La réponse était que la jeune femme avait plusieurs valises donc le trajet serait difficile à pied.
La future étudiante alla embrasser ses frères et sœurs un par un, et oui, il y a eu des larmes de joie ou de tristesse, elle ne savait pas trop. Puis, vint le tour de son père, Edwin, dont Eulalie était très proche, qui n’allait pas pouvoir l’accompagner au portail, à son grand regret.
Ensuite, elle monta à l’avant de la charrette où sa mère, Anne, l’attendait. Cette dernière étant peu bavarde, le trajet jusqu’au portail qu’elle devait emprunter sur place du marché lui sembla long. C’est seulement une fois presque arrivés que sa mère lui dit :
“Quand j’étais jeune, je suis aussi passée par là: quand j’ai décidé de fuir Rhadamanthe, c’était pour aller à l’Académie où tu te rends. Je ne voulais pas avoir la même vie que mes parents. Ces derniers étant très réticents sur le fait que je parte étudier sur un autre continent, un jour nous nous sommes embrouillés et je leur ai dit des choses que je regrette vraiment aujourd’hui.
Je suis partie à l’âge de 18 ans alors qu’ils étaient totalement contre et j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette Académie à cause de mon manque de scolarité mais je me suis battue pour avoir ma place. Trois années plus tard, j'ai obtenu un diplôme et j’ai pu m’y rendre, fière comme jamais.
C'était génial, je me suis fait pleins d’amis, j’ai appris énormément de choses sur le Dessin et surtout j’ai rencontré ton père pour la première fois.
Le temps a passé et j’ai revu mes parents il y a seulement quelques années quand ils sont arrivés ici. Je n’ai jamais mentionné ma scolarité, parce qu’au fond de moi je me dis que ce n’est peut être pas à moi de commencer la discussion et que c’est à eux de s'inquiéter, ou pas, de ce que j’ai fait une fois seule. Tout ça pour te dire que nous avons eu de nombreuses discussions avec ton père et que nous n'étions pas sûr qu’il faille te laisser partir, puis j’ai pensé à ce qu’il m’était arrivé quand j’étais jeune.
Nous devons te laisser faire tes propres choix et réaliser tes rêves. Alors, oui, tu vas manquer à chacun d’entre nous mais si c’est ce que tu veux nous sommes vraiment très heureux pour toi.
En plus, ne t’inquiète pas, tu es plus sociable que moi, et tu n’auras aucun mal à te faire des amis. Si tu as un problème, ou que tu doutes sur quoi que ce soit, il faut que tu te confies à nous, on ne te jugera pas parce qu’on t’aime et qu’on t'aimera toujours, ton père et moi. ”
Eulalie était très émue par ce que sa mère venait de lui dire, elle n’avait jamais dû entendre Anne lui parler si longtemps d'affilée et la regarder avec un profond regard, qui, pour la future étudiante voulait dire : “je t’aime”.
Mais il y avait une chose qu’Eulalie ignorait, et dont sa mère ne lui parlait pas parce qu’elle avait honte. Anne avait honte car au moment où elle avait eu Eulalie, elle ne voulait pas encore avoir un deuxième enfant. Évidemment, Anne savait que c’était mal de se dire qu’elle ne voulait pas d’Eulalie; quand cette dernière était encore un bébé Anne ne pouvait même plus se regarder dans le miroir. Elle savait que c'était vraiment horrible de ne pas vouloir de cette enfant et de ne pas réussir à l’aimer. Mais depuis, la mère d’Eulalie avait appris à l’aimer, cependant, elle avait honte et n’arrivait pas à lui parler en face parce qu’elle sait qu’elle lui ment. Elle voudrait pourtant lui dire ce qu’il s’est passé quand elle est née, elle qui était plutôt bavarde, seulement, pas en présence de sa fille. Cependant, Anne avait peur de la réaction qu'aurait Eulalie si elle l’apprenait.
Mais le plus important, à cet instant, c’est qu’Anne avait dit à sa première fille qu’elle l’aimait, et c’était vrai: elle l’aimait et était fière d’elle.
Alors, la jeune fille prit sa mère dans ses bras et lui chuchota à l’oreille :
“Merci maman, moi aussi je vous aime tous. Tu me promets que quand je viendrai ce week-end, papi et mamie sauront ce qu’il s’est passé quand tu es partie ?”
Anne hocha la tête puis elles descendirent toutes deux de la charrette. Tandis que sa mère déchargeait les bagages, Eulalie regarda le portail avec attention, un peu anxieuse à l’idée de devoir le traverser seule. Elle qui n’avait pratiquement jamais quitté son village, allait partir sans personne par un portail qu'elle avait dû emprunter deux fois dans sa vie. Elle regarda sa mère une dernière fois puis partit vers le portail et avança sans réfléchir jusqu’à le traverser, ou enfin jusqu'à le traverser… En fait, elle n’y parvint pas car une main l’en empêcha, elle leva la tête jusqu’à remonter le long du bras de la mystérieuse personne qui la retenait et c’est là que cet homme, roux et au grand front, porteur de lunettes, lui dit :
“ Eh Mam’zelle !! Il faut d’abord me dire où tu vas !”
Eulalie se sentie bête: évidemment, il fallait dire où elle allait et donner de la monnaie ! Elle lui répondit donc et s’excusa, puis lui donna quelques pièces et traversa, un pincement au cœur.
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Re: [Archivé] Le triste départ
Dim 23 Mai 2021 - 1:40
Le quartier de l'Académie d'Hypnos état toujours bruissant d'activité. Centre névralgique de l'enseignement mondial, de la recherche et du Savoir, c'était un peu - beaucoup même, voire passionnément - une ville dans la ville, avec son propre rythme calé sur celui des cursus et des cours.
Ainsi, la Place des Voyageurs ne désemplissait jamais. Nommée de cette façon car les Portails s'y trouvaient et non car les gens particulièrement aventureux y trainaient.
Au nombre de huit, les grandes installations magiques en forme d'arche étaient érigées en arc de cercle au milieu de la place à l'air libre, chacune gérée par un petit groupe de Voyageurs.
Des files se formaient ici et là pour des arrivées, des départs, l'envoi ou la réception de bagages ou du fret. Les gens s'y retrouvaient, se séparaient, attendaient...
Sur une date aussi proche de la rentrée universitaire, le paysage était tout plein de têtes jeunes aux regards curieux et un peu perdus.
Les Voyageurs travaillaient sans relâche sur les huit Portails, se répartissant les destinations pour éviter au maximum les arrivées ou départs simultanés de personnes à une même destination : il y avait alors de véritables risques à l'arrivée (chutes, blessures, échanges de vêtements...) même si cela restait heureusement rares et qu'une équipe de Soigneurs était disponible en cas d'urgence. Cela mettait néanmoins toujours une mauvaise ambiance.
L'arrivée donc de deux personnes au lieu d'une seule au sortir d'un Portail provoqua donc une certaine agitation chez les Voyageurs.
Si l'une ressemblait en tout point à une étudiante - avec sa frimousse jeune, sa peau halée, ses cheveux bouclés, ses tâches de rousseurs et ses valises - l'autre avait des airs de mineur venue droit d'Efferias - avec sa combinaison rouge, ses gadgets technologiques accrochés un peu partout et ses jambières renforcées. Une tresse unique maintenait ses cheveux noirs attachés, la coiffure tenant en place grâce à un ruban au bout duquel pendait une clochette argentée. Une drôle d'oreillette à la couleur chromée et aux formes tarabiscotée lui décorait l'oreille droite et une partie de son lobe.
La femme cligna plusieurs fois des yeux, puis secoua la tête comme pour chasser un vertige (sa clochette resta silencieuse malgré le mouvement rapide).
Elle offrit un sourire malicieux à l'adolescente qu'elle avait "accompagnée" à sa sortie du Portail, avant de ramasser sa valise - en tout points identique à l'une de celles qui encombrait l'étudiante - avant de s'éloigner comme si de rien n'était, ignorant et esquivant les Voyageurs qui voulaient s'enquérir de son état ou l'arrêter.
Sa clochette tinta, le son clair et aigu couvrant le bruit ambiant de la place.
Les Voyageurs reportèrent leur attention sur la jeune étudiante, lui demandant si elle se sentait bien, si elle se sentait "entière" ou si elle avait avec elle toutes ses affaires.
Non loin, l'homme en charge du Portail incriminé expliquait avec effarement à ses collègues que le portail n'avait eu qu'une seule destination pour ce transport, et rien n'indiquait qu'il y avait eu une autre destination qui s'était rattaché par accident aux flux magiques de téléportation.
La femme à la clochette semblait donc être sortie de nulle part...
Ainsi, la Place des Voyageurs ne désemplissait jamais. Nommée de cette façon car les Portails s'y trouvaient et non car les gens particulièrement aventureux y trainaient.
Au nombre de huit, les grandes installations magiques en forme d'arche étaient érigées en arc de cercle au milieu de la place à l'air libre, chacune gérée par un petit groupe de Voyageurs.
Des files se formaient ici et là pour des arrivées, des départs, l'envoi ou la réception de bagages ou du fret. Les gens s'y retrouvaient, se séparaient, attendaient...
Sur une date aussi proche de la rentrée universitaire, le paysage était tout plein de têtes jeunes aux regards curieux et un peu perdus.
Les Voyageurs travaillaient sans relâche sur les huit Portails, se répartissant les destinations pour éviter au maximum les arrivées ou départs simultanés de personnes à une même destination : il y avait alors de véritables risques à l'arrivée (chutes, blessures, échanges de vêtements...) même si cela restait heureusement rares et qu'une équipe de Soigneurs était disponible en cas d'urgence. Cela mettait néanmoins toujours une mauvaise ambiance.
L'arrivée donc de deux personnes au lieu d'une seule au sortir d'un Portail provoqua donc une certaine agitation chez les Voyageurs.
Si l'une ressemblait en tout point à une étudiante - avec sa frimousse jeune, sa peau halée, ses cheveux bouclés, ses tâches de rousseurs et ses valises - l'autre avait des airs de mineur venue droit d'Efferias - avec sa combinaison rouge, ses gadgets technologiques accrochés un peu partout et ses jambières renforcées. Une tresse unique maintenait ses cheveux noirs attachés, la coiffure tenant en place grâce à un ruban au bout duquel pendait une clochette argentée. Une drôle d'oreillette à la couleur chromée et aux formes tarabiscotée lui décorait l'oreille droite et une partie de son lobe.
La femme cligna plusieurs fois des yeux, puis secoua la tête comme pour chasser un vertige (sa clochette resta silencieuse malgré le mouvement rapide).
Elle offrit un sourire malicieux à l'adolescente qu'elle avait "accompagnée" à sa sortie du Portail, avant de ramasser sa valise - en tout points identique à l'une de celles qui encombrait l'étudiante - avant de s'éloigner comme si de rien n'était, ignorant et esquivant les Voyageurs qui voulaient s'enquérir de son état ou l'arrêter.
Sa clochette tinta, le son clair et aigu couvrant le bruit ambiant de la place.
Les Voyageurs reportèrent leur attention sur la jeune étudiante, lui demandant si elle se sentait bien, si elle se sentait "entière" ou si elle avait avec elle toutes ses affaires.
Non loin, l'homme en charge du Portail incriminé expliquait avec effarement à ses collègues que le portail n'avait eu qu'une seule destination pour ce transport, et rien n'indiquait qu'il y avait eu une autre destination qui s'était rattaché par accident aux flux magiques de téléportation.
La femme à la clochette semblait donc être sortie de nulle part...
- Eulalie WyntaEaquien.ne
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Re: [Archivé] Le triste départ
Dim 20 Juin 2021 - 15:58
La première chose que vit Eulalie en atterissant sur le campus de l’académie fut...le sol, elle venait de s’écraser lamentablement par terre, bousculée par une femme. Cette dernière semblait d'ailleurs peu perturbée par ce qu’il venait de se passer et s’en alla. Eulalie apprit par la suite que cette femme venait d’apparaitre de nulle part en passant par le portail qu’avait pris Eulalie au même moment. Etrange non ? Était-ce vraiment une coïncidence ? ça, personne ne le saura jamais.
Elliot, un garçon du même âge qu’elle, s’était proposé pour lui faire visiter et la mener jusqu’à sa chambre. La Créatrice accepta avec plaisir tout en se demandant si les trajets par portails étaient toujours aussi mouvementés.
Tout était si grand, si beau, si différent de son petit village !
*C’est un vrai labyrinthe ! Comment vais-je faire pour m’y retrouver ?* songeait-elle, angoissée.
Voyant son inquiétude, Eliott la rassura :
"Moi aussi quand je suis arrivé ici j’étais émerveillé, mais surtout, j’avais peur de me perdre. Pas du tout en fait ! On dispose de beaucoup de temps entre chaque cours, donc plus facile de prendre son temps pour ne pas se perdre. Et puis il suffit de suivre ta promo !"
Arrivée dans sa chambre, Eulalie, plutôt organisée, décida de ranger ses affaires. Quand elle ouvrit sa valise, elle crut s’évanouir ! Sa valise avait été échangée, la femme étrange qui était partie si vite s’était trompée de bagage ! Eulalie avait peu de chance de pouvoir la retrouver, elle était sûrement déjà loin. Mais la jeune femme n’allait pas rester en possession d’une valise pleine de gagets étranges alors que ses affaires, dont elle avait vraiment besoin, étaient sûrement quelque part dans l’académie.
Une après-midi de recherche n’avait pas suffit, marchant dans les rues, demandant aux passants s’ils n’avaient pas vu quelqu’un vêtu d’une combinaison rouge, Eulalie avait fait tout ce qu’elle pouvait pour essayer de la retrouver. Cette femme s’était volatilisée aussi vite qu’elle était arrivée.
Eulalie allait déclarer forfait, épuisée.
C’était un peu plus tard encore, tandis qu’il commençait à faire un peu sombre, qu’elle vit une ombre sur un toit. Elle frissonna puis voyant qu’il n’y avait plus rien recommença à marcher. Un peu plus loin dans la ruelle, elle décida d’aller voir. Pensant fort à une échelle, Eulalie la créa et se retrouva bientôt sur le toit d’un petit immeuble. Essayant de scruter le moindre mouvement, Eulalie aperçut, non loin de là, quelqu’un en train d’observer la fin du coucher du soleil, et il se trouvait que cette personne était accoutrée d’une façon étrange, avec une combinaison rouge !
Eulalie ne réfléchit pas, elle partit en courant vers…le vide. En effet, un espace séparait le toit sur lequel était Eulalie et le toit sur lequel se trouvait l’inconnue.
Elliot, un garçon du même âge qu’elle, s’était proposé pour lui faire visiter et la mener jusqu’à sa chambre. La Créatrice accepta avec plaisir tout en se demandant si les trajets par portails étaient toujours aussi mouvementés.
Tout était si grand, si beau, si différent de son petit village !
*C’est un vrai labyrinthe ! Comment vais-je faire pour m’y retrouver ?* songeait-elle, angoissée.
Voyant son inquiétude, Eliott la rassura :
"Moi aussi quand je suis arrivé ici j’étais émerveillé, mais surtout, j’avais peur de me perdre. Pas du tout en fait ! On dispose de beaucoup de temps entre chaque cours, donc plus facile de prendre son temps pour ne pas se perdre. Et puis il suffit de suivre ta promo !"
Arrivée dans sa chambre, Eulalie, plutôt organisée, décida de ranger ses affaires. Quand elle ouvrit sa valise, elle crut s’évanouir ! Sa valise avait été échangée, la femme étrange qui était partie si vite s’était trompée de bagage ! Eulalie avait peu de chance de pouvoir la retrouver, elle était sûrement déjà loin. Mais la jeune femme n’allait pas rester en possession d’une valise pleine de gagets étranges alors que ses affaires, dont elle avait vraiment besoin, étaient sûrement quelque part dans l’académie.
Une après-midi de recherche n’avait pas suffit, marchant dans les rues, demandant aux passants s’ils n’avaient pas vu quelqu’un vêtu d’une combinaison rouge, Eulalie avait fait tout ce qu’elle pouvait pour essayer de la retrouver. Cette femme s’était volatilisée aussi vite qu’elle était arrivée.
Eulalie allait déclarer forfait, épuisée.
C’était un peu plus tard encore, tandis qu’il commençait à faire un peu sombre, qu’elle vit une ombre sur un toit. Elle frissonna puis voyant qu’il n’y avait plus rien recommença à marcher. Un peu plus loin dans la ruelle, elle décida d’aller voir. Pensant fort à une échelle, Eulalie la créa et se retrouva bientôt sur le toit d’un petit immeuble. Essayant de scruter le moindre mouvement, Eulalie aperçut, non loin de là, quelqu’un en train d’observer la fin du coucher du soleil, et il se trouvait que cette personne était accoutrée d’une façon étrange, avec une combinaison rouge !
Eulalie ne réfléchit pas, elle partit en courant vers…le vide. En effet, un espace séparait le toit sur lequel était Eulalie et le toit sur lequel se trouvait l’inconnue.
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Re: [Archivé] Le triste départ
Jeu 15 Juil 2021 - 15:32
Séléné était à l’Académie pour diverses raisons. Tout d’abord, elle avait plusieurs rendez-vous à y honorer, avec divers chercheurs, pour discuter de sujets d’importance, surtout en cette période troublée, concernant globalement la manière dont leur savoir et les compétences dont ils disposaient pourraient être mis à contribution dans le cadre de la lutte contre l’obscur qui, lui semblait-il, gagnait chaque jour un peu de terrain. Elle n’avait cependant pas réellement calculé qu’aujourd’hui était proche d’une des nombreuses rentrées de l’Académie, et le lieu lui semblait grouiller d’étudiants un peu perdus. Cela ne l’avait pas empêché d’aller rendre une petite visite à Thane, puis d’aller faire un tour à l’une des bibliothèques. C’est en sortant de là qu’elle fut accostée par une énième étudiante, un peu perdue et affolée. Elle crut qu’elle allait lui demander son chemin, mais celle-ci lui fit une requête bien plus étrange.
Si elle avait vu uen femme brune, aux cehevux longs et tressés, avec uen clochette et une drôle decombinaison rouge ? Non, du tout. Par contre, cette description avait évoqué quelque chose dans son esprit, et elle posa quelques questions apparemment innocentes à la jeune fille avant de la laisser filer, une fois que celle-ci eut confirmé son inquiétude.
Maeko était de retour.
Et ça ne pouvait pas vraiment être une excellente nouvelle. Le front plissé d’inquiétude, elle marmonna un juron entre ses dents serrées, et décidant d 'abandonner le reste de ce qu’elle avait prévu pour la journée, se téléporta au palais. Si Maeko était là, c’était soit qu’elle avait décidé de faire une de ses blagues, soit qu’elle avait décidé de faire bouger les choses du côté de l’Ombre. Et connaissant le phénomène, la ministre n’était pas assurée. Et où diable était Lampion ? La jeune fille l'aurait sans nul doute remarqué !! Elle n’était pas sûre que le fait que Maeko soit là sans lui la rassurait au vu de l’apparence du dragonnet, auquel il fallait enlever son suffixe, la dernière fois qu’elle l'avait vu.
Séléné commença avec fébrilité à chercher dans l'actualité ce qu’elle aurait loupé qui pourrait expliquer le retour de la femme parmi eux.
A moins qu’elle ne soit simplement venue faire du tourisme ?
Si elle avait vu uen femme brune, aux cehevux longs et tressés, avec uen clochette et une drôle decombinaison rouge ? Non, du tout. Par contre, cette description avait évoqué quelque chose dans son esprit, et elle posa quelques questions apparemment innocentes à la jeune fille avant de la laisser filer, une fois que celle-ci eut confirmé son inquiétude.
Maeko était de retour.
Et ça ne pouvait pas vraiment être une excellente nouvelle. Le front plissé d’inquiétude, elle marmonna un juron entre ses dents serrées, et décidant d 'abandonner le reste de ce qu’elle avait prévu pour la journée, se téléporta au palais. Si Maeko était là, c’était soit qu’elle avait décidé de faire une de ses blagues, soit qu’elle avait décidé de faire bouger les choses du côté de l’Ombre. Et connaissant le phénomène, la ministre n’était pas assurée. Et où diable était Lampion ? La jeune fille l'aurait sans nul doute remarqué !! Elle n’était pas sûre que le fait que Maeko soit là sans lui la rassurait au vu de l’apparence du dragonnet, auquel il fallait enlever son suffixe, la dernière fois qu’elle l'avait vu.
Séléné commença avec fébrilité à chercher dans l'actualité ce qu’elle aurait loupé qui pourrait expliquer le retour de la femme parmi eux.
A moins qu’elle ne soit simplement venue faire du tourisme ?
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Re: [Archivé] Le triste départ
Jeu 15 Juil 2021 - 23:07
La chaotique Hypnos, depuis les toits, offrait un spectacle bigarré de cheminées, de bâtiments aux formes diverses qui créaient un paysage digne des peintures les plus surréalistes. L'horizon se déchiquetait sous les hauteurs variées, les couleurs se mélangeaient ou détonnaient en variations criardes sous la lumière crépusculaire.
La femme était justement en train de regarder le soleil se coucher, tenant dans les mains un outil en forme de croissant couvert de jauges et de gravures : un sextant.
Elle amenait l'instrument de mesure à hauteur de ses yeux lorsqu'un bruit de pas la fit se retourner.
Elle afficha aussitôt un grand sourire en découvrant l'adolescente qui courait vers elle depuis un autre toit, puis cria en faisant de grands saluts de la main :
- Bienvenue sur la rue Monte-en-l'air ! Attention à cinq pas ! Attention à trois pas ! Attention à un pas et demi ! Attention à...
Sa clochette tinta. Seule. Sans mouvements particuliers de sa porteuse.
La femme était justement en train de regarder le soleil se coucher, tenant dans les mains un outil en forme de croissant couvert de jauges et de gravures : un sextant.
Elle amenait l'instrument de mesure à hauteur de ses yeux lorsqu'un bruit de pas la fit se retourner.
Elle afficha aussitôt un grand sourire en découvrant l'adolescente qui courait vers elle depuis un autre toit, puis cria en faisant de grands saluts de la main :
- Bienvenue sur la rue Monte-en-l'air ! Attention à cinq pas ! Attention à trois pas ! Attention à un pas et demi ! Attention à...
Sa clochette tinta. Seule. Sans mouvements particuliers de sa porteuse.
- Eulalie WyntaEaquien.ne
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Re: [Archivé] Le triste départ
Lun 13 Déc 2021 - 14:34
Eulalie tomba, elle essaya de crier mais aucun son ne sortit de sa bouche, elle eut juste le temps de réaliser qu'elle était presque en bas et créa un matelas dans sa tête pour le voir apparaître une fraction de seconde avant d'atterrir dessus. Le choc ne fut pas si terrible, elle se releva, certes avec un mal au dos et une cheville douloureuse. Eulalie pestait intérieurement, sa maladresse était un réel handicap, mais ce n’était pas une priorité, elle avait besoin de retrouver sa valise. Elle se mit alors à crier en direction de l’inconnue que le noir de la nuit dissimulait :
“Je pense que nous avons échangé nos valises à l’arrivée du portail, vous êtes partie avec la mienne. Pourrions-nous faire un échange ?”
Eulalie se demanda après coup si c’était une bonne idée, elle se trouvait seule dans la nuit face à quelqu'un d’inconnu et plutôt étrange, il fallait l’admettre. De plus, elle avait froid et commençait à grelotter. Ce n'était vraiment pas comme ça que la jeune fille avait imaginé son arrivée à l’académie.
“Je pense que nous avons échangé nos valises à l’arrivée du portail, vous êtes partie avec la mienne. Pourrions-nous faire un échange ?”
Eulalie se demanda après coup si c’était une bonne idée, elle se trouvait seule dans la nuit face à quelqu'un d’inconnu et plutôt étrange, il fallait l’admettre. De plus, elle avait froid et commençait à grelotter. Ce n'était vraiment pas comme ça que la jeune fille avait imaginé son arrivée à l’académie.
- Maeko et LampionNomade
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Re: [Archivé] Le triste départ
Mer 22 Déc 2021 - 0:34
Après un instant, la tête de la femme apparut au bord du toit, ses yeux cherchant l'étudiante dans la pénombre de la ruelle avant de sourire en la découvrant :
- Ah ! Tu n'es pas blessée ! En te voyant foncer avec un tel aplomb vers ce trou j'ai eu un peu peur pour ta sécurité. Bravo ! Tu m'as bien eue ! Huhu...
Tu es la fille du Portail, c'est ça ? Je n'ai pas vérifiée le contenu de la valise depuis, mais tu n'aurais certainement pas fait tout ce chemin si ton histoire n'était pas vraie. Laisse-moi un instant pour finir mes relevés et je suis à toi.
La femme recula hors de vue pendant une minute.
Minute dont le silence fut rapidement ponctué par toute une panoblie de bruits divers et variés en provenance du toit : cliquetis métalliques, tintement de clochette, ceoassements de grenouille, crécelle, klaxon tintamarrant, sifflement de vapeur, cri de fourmi...
Un nuage de fumée violette passa sur le bord du toit - parfum lavande - et une lumière illumina soudainement la ruelle, provenant d'une magnifique lampe-tempête que la femme tenait dans les mains alors qu'elle venait d'apparaître sur le plancher des vaches à quelques pas de l'étudiante.
Sa clochette tinta. Deux fois. Le son allait très bien avec son sourire malicieux tandis qu'elle demandait :
- Alors ? Elle est où cette valise baladeuse ?
- Ah ! Tu n'es pas blessée ! En te voyant foncer avec un tel aplomb vers ce trou j'ai eu un peu peur pour ta sécurité. Bravo ! Tu m'as bien eue ! Huhu...
Tu es la fille du Portail, c'est ça ? Je n'ai pas vérifiée le contenu de la valise depuis, mais tu n'aurais certainement pas fait tout ce chemin si ton histoire n'était pas vraie. Laisse-moi un instant pour finir mes relevés et je suis à toi.
La femme recula hors de vue pendant une minute.
Minute dont le silence fut rapidement ponctué par toute une panoblie de bruits divers et variés en provenance du toit : cliquetis métalliques, tintement de clochette, ceoassements de grenouille, crécelle, klaxon tintamarrant, sifflement de vapeur, cri de fourmi...
Un nuage de fumée violette passa sur le bord du toit - parfum lavande - et une lumière illumina soudainement la ruelle, provenant d'une magnifique lampe-tempête que la femme tenait dans les mains alors qu'elle venait d'apparaître sur le plancher des vaches à quelques pas de l'étudiante.
Sa clochette tinta. Deux fois. Le son allait très bien avec son sourire malicieux tandis qu'elle demandait :
- Alors ? Elle est où cette valise baladeuse ?
- Eulalie WyntaEaquien.ne
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Re: [Archivé] Le triste départ
Sam 18 Juin 2022 - 13:26
Encore toute secouée par sa chute de plusieurs mètres, Eulalie se demanda si elle n’avait pas pris un sérieux coup à la tête. En effet, elle entendait des bruits étranges qui provenaient du toit au-dessus d’elle. Ses inquiétudes à propos de l'inconnue furent consolidées lorsqu’un nuage violet apparut. Un instant plus tard, l’adolescente écarquilla les yeux quand vit cette femme apparaître à quelques pas d’elle. Ce qui se passait ne la faisait vraiment pas rire du tout, et si cette femme avait de mauvaises intentions ? La façon dont elle regardait Eulalie n’avait rien de rassurant.
Elle arrivait à peine à l’académie, il était hors de question qu’elle loupe ses cours du lendemain. C’est donc en essayant de masquer sa peur qu’elle lui répondit :
…Rien.
Eulalie venait de s'apercevoir qu’elle n’avait pas sa valise !
*Il manquait plus que ça*
La jeune femme l’avait surement oubliée dans le petit restaurant où elle avait mangé, quelques rues plus loin.
“Eh bien, elle est euh… restée… chez Obympius, je m’y suis arrêtée manger et je l’ai oubliée en partant. Mais ne vous inquiétez pas, je vais la chercher tout de suite ! Et vous, vous avez toujours ma valise ?
Sans attendre la réponse de son interlocutrice, l’adolescente partit en courant en essayant de se remémorer le trajet qu'elle avait fait dans le sens inverse.
Elle arrivait à peine à l’académie, il était hors de question qu’elle loupe ses cours du lendemain. C’est donc en essayant de masquer sa peur qu’elle lui répondit :
…Rien.
Eulalie venait de s'apercevoir qu’elle n’avait pas sa valise !
*Il manquait plus que ça*
La jeune femme l’avait surement oubliée dans le petit restaurant où elle avait mangé, quelques rues plus loin.
“Eh bien, elle est euh… restée… chez Obympius, je m’y suis arrêtée manger et je l’ai oubliée en partant. Mais ne vous inquiétez pas, je vais la chercher tout de suite ! Et vous, vous avez toujours ma valise ?
Sans attendre la réponse de son interlocutrice, l’adolescente partit en courant en essayant de se remémorer le trajet qu'elle avait fait dans le sens inverse.
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Re: [Archivé] Le triste départ
Sam 2 Juil 2022 - 22:29
La femme avait ouvert la bouche avec un air théâtral pour répondre à l'adolescente lorsque celle-ci se détourna pour partir en quête de la valise oubliée. Elle referma la bouche, rit doucement "Huhu..." puis leva sa lampe-tempête à hauteur de son visage pour quelques mots prononcés à voix basse :
- Jeune, assez courageuse pour aller sur la rue Monte-enl'air et semant ses affaires derrière elle, même celles qui ne lui appartiennent pas... je lui prédis un grand avenir ! Quoi ? Comment ça... une impression de déjà-vu ? Je ne vois aucune ressemblance avec qui que ce soit !
Troquant les mots pour un chant murmuré sans queue ni tête, la femme leva la jambe pour un pas...
Flash !
et reposa le pied sur le trottoir de la rue au sortir de la ruelle, où elle venait d'apparaître.
Elle s'immobilisa, tourna la tête à gauche, tourna la tête à droite... tourna la tête à gauche, tourna la tête à droite... se mit à rouler des épaules en rythme puis à se dandiner sur place...
Sa clochette tinta.
La femme s'arrêta, cligna des yeux puis sourit "Désolée, huhu..."
Elle se tourna finalement vers la silhouette de la jeune étudiante qui s'éloignait en courant. Puis, sans détourner les yeux, la femme sortit d'une des poches de sa combinaison un gros objet chromé qu'elle déplia d'un geste sec, obtenant finalement quelque chose qui semblait beaucoup trop grand pour la poche d'où elle l'avait sortie.
Deux petites roues cognèrent le pavé, chacune au bout d'une plaque de métal tout juste assez longue et large pour se tenir debout les pieds joints. Un long tube surmonté d'une poignée relié à la roue avant pour gérer peu ou prou la direction... la femme venait d'extirper une trottinette de sa poche.
Elle installa sa lampe-tempête sur la poignée, monta sur son véhicule et, après plusieurs grands coups de pied pour se propulser, partit à la poursuite de l'étudiante, avec toute la normalité d'une anomalie quantique et l'inéluctabilité d'un cavalier de l'apocalypse.
Elle slaloma entre les obstacles, évita les quelques badauds qui profitaient de ce début de soirée et ne tarda pas à rattraper l'étudiante.
- Hého ! Si tu sais où tu vas, je peux t'emmener plus vite si tu veux !
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le faire déverrouiller ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de déverrouiller le sujet.
- Jeune, assez courageuse pour aller sur la rue Monte-enl'air et semant ses affaires derrière elle, même celles qui ne lui appartiennent pas... je lui prédis un grand avenir ! Quoi ? Comment ça... une impression de déjà-vu ? Je ne vois aucune ressemblance avec qui que ce soit !
Troquant les mots pour un chant murmuré sans queue ni tête, la femme leva la jambe pour un pas...
Flash !
et reposa le pied sur le trottoir de la rue au sortir de la ruelle, où elle venait d'apparaître.
Elle s'immobilisa, tourna la tête à gauche, tourna la tête à droite... tourna la tête à gauche, tourna la tête à droite... se mit à rouler des épaules en rythme puis à se dandiner sur place...
Sa clochette tinta.
La femme s'arrêta, cligna des yeux puis sourit "Désolée, huhu..."
Elle se tourna finalement vers la silhouette de la jeune étudiante qui s'éloignait en courant. Puis, sans détourner les yeux, la femme sortit d'une des poches de sa combinaison un gros objet chromé qu'elle déplia d'un geste sec, obtenant finalement quelque chose qui semblait beaucoup trop grand pour la poche d'où elle l'avait sortie.
Deux petites roues cognèrent le pavé, chacune au bout d'une plaque de métal tout juste assez longue et large pour se tenir debout les pieds joints. Un long tube surmonté d'une poignée relié à la roue avant pour gérer peu ou prou la direction... la femme venait d'extirper une trottinette de sa poche.
Elle installa sa lampe-tempête sur la poignée, monta sur son véhicule et, après plusieurs grands coups de pied pour se propulser, partit à la poursuite de l'étudiante, avec toute la normalité d'une anomalie quantique et l'inéluctabilité d'un cavalier de l'apocalypse.
Elle slaloma entre les obstacles, évita les quelques badauds qui profitaient de ce début de soirée et ne tarda pas à rattraper l'étudiante.
- Hého ! Si tu sais où tu vas, je peux t'emmener plus vite si tu veux !
Sujet verrouillé
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