Epreuve 1 - Kobe High School & We Are Miraculous

Epreuve 1 - Mini-RP - Fête du Courage et de l’Espérance

C'est quoi les histoires ?

Tout va bien dans une journée normale, quand soudain vous vous rendez compte que votre vie entière est devenue une comédie musicale placée sous le signe de la romance ! Voilà que vous communiquez en chantant uniquement … et qu'on vous répond de la même manière. Évidemment, votre vie entière est accompagnée d'une bande-son entêtante, le tout dans une ambiance de romance.

Consignes et limitations

Vous avez trois jours pour échanger maximum 5 réponses chacun, soit 10 réponses en tout. Vous pouvez faire moins de messages.
Chaque réponse sera de maximum 350 mots. Vous pouvez utiliser un compteur de mots (trouvable ici) . Vous pouvez faire moins de mots.
L’épreuve se termine dimanche 10 décembre à 23h59.

Chaque réponse se verra accompagnée d’une bande-son via une ou plusieurs chansons que votre personnage interprètera, ou musiques qui accompagneront son action ou sa réflexion.
En option, vous pouvez intégrer dans votre texte des éléments du langage des fleurs.

Annexes

Vous pouvez présenter au début de votre premier post votre personnage et son univers si vous jugez cela utile. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous pouvez préciser au début de vos posts du vocabulaire spécifique à votre univers. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous n’avez pas besoin d’être inscrit sur Elysion pour poster. Il vous suffit d’utiliser le code de transformation (trouvable ici) pour faire apparaître votre pseudo et votre avatar. Pensez à le tester !
Dans un souci d'accessibilité, nous vous demandons de veiller à coder le moins possible vos messages.

Vous avez la possibilité au début de votre premier post ou à la fin de votre dernier post de préciser:
- que vous ne souhaitez pas de commentaires sur votre texte
- que vous souhaitez des commentaires approfondis sur votre texte
- que vous ne souhaitez pas que votre texte soit lu à haute voix
Si vous ne précisez rien, votre texte pourra recevoir des commentaires simples et être lu à haute voix.

Bon jeu !

OK commentaires approfondis

Nathan Delune

- Merci beaucoup ! Et bonne journée à toi, Marinette !

Le sourire aux lèvres, Nathan poussa la porte pour sortir de la Boulangerie Dupain-Cheng, un paquet de chouquettes à la main, et les joues légèrement rosies. Il ne put s’empêcher de se retourner brièvement pour faire un dernier petit coucou à la jeune fille au comptoir qui le lui rendit, comme toujours, avant de retrouver Evan, qui l’attendait dehors, avec un regard inquisiteur dont il avait le secret. Il savait pertinemment ce qu’il allait lui demander, et pour toute réponse, il laissa échapper un long soupir.

Non, il ne l’avait pas invitée à sortir boire un verre. Il avait failli, vraiment, mais comme à chaque fois, les sourires innocents de la jeune boulangère l’avaient suffisamment désarmé pour qu’il ne soit plus capable de sortir autre chose que de timides banalités. Peu importait à quel point il en avait envie, il n’y arrivait tout simplement pas. Il se prépara donc à désamorcer les piques que son ami allait inévitablement lui envoyer à l’aide de sarcasmes bien sentis.

- Ok, je t’arrête tout de suite, je sais très bien ce que tu vas me dire. Mais … Mais …

Il fronça subitement les sourcils, portant inconsciemment une main à sa gorge. Une sensation étrange était en train de s’emparer du jeune écrivain, et sans qu’il ne puisse l’expliquer, sa voix se mua en une suite de mots mélodieusement agencés. Il … chantait ?

N’est-elle pas jolie ?
N’est-elle pas adorable ?
N’est elle pas gentille ?
N’est-elle pas formidable ?

Comment je pourrais espérer,
Qu’une fleur si douce d’une telle beauté,
Puisse un jour vouloir m’embrasser ?

Il pensait en avoir fini avec le dernier vers de ce solo impromptu, mais des guitares à priori invisibles se mirent soudainement à jouer, reprenant l’air de la chanson qu’il venait d’interpréter à sa plus grande surprise. Et toujours poussé par cette force invisible, il reprit avec entrain les paroles, qu’il accompagna d’un petit pas de danse chaloupé au rythme de la mélodie qui résonnait maintenant à ses oreilles.

[Compte de mots : 361]

OK commenatires approfondis

Evan O'Connor

Après être sorti tout rougissant, Evan observe Nathan. Le garçon, encore rêveur, remarque bien vite son regard moqueur. Face au juge, dans la défense il se trouve un refuge, mais un mal étrange et mélodieux prend soudainement possession d’eux deux.

Alors qu’il se met à chanter, mes doigts ne peuvent s’empêcher de claquer. Les yeux grands ouverts, je l’observe placer des vers. Je ne suis pas Marinette alors pourquoi jouer au poète ? Soudain, je danse au rythme des guitares, comme en transe, j’ai l’impression d’être une star.

La musique s’arrête, mais les rimes me restent en tête. Je dois répondre à mon tour, alors que résonnent les tambours.

« Comme la flèche qui vibre
Et frappe en plein cœur
Là tu as le champ libre
Afin d’être vainqueur
Arrête d’agir comme une fillette
Va la voir et dis lui tout
C’que tu ressens, en disant I Love Youuu »

Je m’étais mis à genoux, mais je me redresse tout à coup. Dans un mouvement net, je pointe sans ménagement les chouquettes.

« Là, tu vas d’voir te mettre au régime.
Et faire des joggings avec moi
Tu ne pourras plus sécher les cours de gym… »

Claquant son dos, je reprends sans repos.

« Tu sais c’qu’il te manque à toi ?
D’avoir plus de confiance en toi
Redresse-toi et bombe moi un peu tout çaaa

Sois un homme !
Ce n’est pas en lui achetant des chouquettes
Sois un homme !
Que dans tes bras tomberas Marinette
Sois un homme !
Si tu veux cueillir ta belle violette
Sois courageux eeet ne bat pas en retraaaite ! »

Debout sur un banc, le poing serré, j’ai l’impression d’être un enfant jouant au guerrier. La situation est étrange, mais je dois dire que ça m’arrange. Jamais de ma vie, je n’avais encore si bien chanté une mélodie ! La situation m’amuse et il est temps pour Nathan de séduire sa muse.

[Compte de mots : 333]

La performance inattendue d’Evan avait eu le mérite de réveiller le jeune écrivain, et pas qu’un peu. La force de ses paroles (et de ses gestes) résonnait encore en lui, et malgré la forme … inhabituelle de ses encouragements, il retrouvait bien là l’esprit audacieux de son ami. Seulement voila, pour lui ça n’était pas si simple … Une donnée clé compliquait singulièrement le problème. Quelque chose qu’en temps normal il ne devait révéler à personne, sous aucun prétexte. Mais ce qui était à l’origine de cette folie musicale semblait également avoir levé ses inhibitions. Et lorsque les premières notes de piano retentirent, il lança à son comparse un regard sérieux, comprenant qu’il était malheureusement déjà trop tard pour s’arrêter.

Durant la journée, je suis Nathan,
Un garçon comme les autres,
Mais il y a quelque chose que tout le monde ignore.
Car j’ai un secret.

La musique s’emballe alors, au même moment où Nathan virevolte sur lui-même, signalant le début d’une chorégraphie élaborée sur laquelle il se met à chanter.

Quand la nuit tombe,
Que le crime règne,
J’deviens Bad Wolf,
Et tous me craignent.

Un justicier
Toutes griffes dehors,
Face au danger,
Je reste fort.

Une voix féminine, semblant surgir de nulle part, mais qu’il reconnut immédiatement comme étant celle de sa partenaire de choc, Pokeberry, vint ponctuer la suite de la chanson.

Oh-oh-oh !
Elle ne peut pas savoir
Oh-oh-oh !
Ce que je fais le soir
Oh-oh-oh !
Elle sera protégée si je reste dans le noir …

Miraculeuse, Lady d’mon cœur,
Un sourire d’elle et je m’envole,
Miraculeuse, oh oui j’ai peur,
Que ma vie nocturne la rende folle.

Sans la moindre retenue, Nathan venait donc de dévoiler à Evan son identité secrète, celle du Super-Héros Bad Wolf, porteur du Miraculous du Loup, et protecteur de la capitale française. Si l’influence de la musique venait subitement à disparaître, il se serait certainement mis une bonne paire de gifles.

[Compte de mots : 342]

Nouveau changement de chanson, c’est le temps des révélations. Un air rythmé dont les paroles le laissent médusé et une chorégraphie synchronisée qui ne le laisse pas se révolter. Evan n'est pas satisfait de voir son ami se mettre en retrait. Il ne veut pas le faire souffrir, mais il doit intervenir. La musique change à nouveau et Evan lui tourne le dos. En pleine réflexion pour aider Nathan, il ne pourra garder ses pensées en dedans. Avec un air dramatique, il cherche la meilleure tactique.

Il me dit qu'il est un héros, mais je n'y comprends rien perso. Est-ce cette ambiance étrange qui fait que nos paroles changent ? Dans tous les cas, je ne peux le laisser comme ça. Je crois que je vais devoir jouer le rôle du crevard... Mais…

« Que va-t-il penser de moi ?
Qui va-t-il penser que je sois ?
À aller la séduire
Et la faire sourire

Est-ce bien ce que j'fais ?
En serais-je satisfait ?
En vrai, peu m'importe, tant que je l'emporte...

Yeah ! »

Je me tourne vers Nathan, prêt à endosser ce rôle important. Mes messes basses vont laisser place à des mots dignes d’un rapace.

« Pardon mon frère
Je vais le faire.
Je n'peux me retenir d'aller la cueillir.

Oooooooh ! »

Mon corps se met à effectuer une danse faite pour le provoquer. Avec un regard des plus évocateurs, je dois allumer en lui un feu dévastateur.

« Hero too... I am a hero too
Mon cœur est fixé.
Je ne pourrais renoncer.
Un héro, ça n'a pas peur d'un râteau
Un vrai héro »
« Les vrais héros »
« N'ont pas la mine blafarde
Attends et regarde ! »

Me détournant de lui, je m’avance vers la boulangerie, espérant silencieusement qu’il ne me laissera pas faire si gentiment.

[Compte de mots : 310 mots]

Wow ! Pause ! Il était sérieux, là ? Il venait juste de lui ouvrir à la fois son cœur et son âme, en lui révélant le plus gros secret de son existence. Et pour toute réponse, Evan voulait aller lui voler la fille qu’il aimait juste sous son nez ? Mais quel genre de pote faisait ça ?

Devant les mouvements de mâle alpha de son acolyte, la nature calme de Nathan se retrouvait mise à mal. Il pouvait sentir son sang se mettre à lentement bouillir dans ses veines. Non. Il ne pouvait pas le laisser faire. Rien qu’à l’idée de les imaginer ensemble, son cœur se serrait dans sa poitrine. C’est à cet instant que ses battements trouvèrent leur écho en un rythme de percussion aux allures guerrières.

L’expression du jeune homme se mua en un regard déterminé, et franchissant les quelques pas qui le séparaient d’Evan, il posa une main ferme sur son épaule pour l’arrêter dans sa marche.

HEY !

D’un mouvement sec, il le força à lui faire face, avant de commencer à scander ses griefs.

Pourquoi tu me fais ça ?
Alors que j’ai placé ma confiance en toi.
Dis-moi, dis-moi pourquoi
Tu veux éteindre la lueur d’espoir en moi ?

Pourquoi tu veux taper
Droit où j’ai mal, mec ? T’es vraiment un rat !
Si tu veux m’la piquer,
Ne crois pas que je te laisserai faire ça !

Il détourna un bref instant le regard sous le poids de la déception qu’il ressentait.

Oh, moi qui pensais que t’étais mon allié
J’avais toooooort …

Bien vite, ses yeux bleus revinrent s’ancrer dans ceux d’Evan, brillant d’une résolution sans faille.

Parc’que maintenant mec, c’est la guerre
Si tu veux voler la fille que j’aime,
Regarde moi passer en mode Extrême
Parc’que maintenant mec, c’est la guerre !

Tu vois bien qu’on a un problème,
Une fleur pour deux, voilà le dilemme
T’as voulu jouer à ça en faux frère,
Et maintenant mec, c’est la guerre !

[Compte de mots : 350]

De la boulangerie, s’il s’en rapproche, la boule en furie lui fait des reproches. De le voir ainsi, il s’en félicite, et directement, il sourit à son acolyte. Une main en bec de canard, il va imiter le grognard. Pauvre Nathan qui fait face à un enfant alors qu’en fond, commence à résonner des percussions.

Tout sourire, je lui tourne autour tel un vautour prêt à se nourrir. De mes pas, le rythme est marqué alors que de ma main, ses mots sont moqués.

« T'es un faux frère et c'est la guerre.
Gna gna gna gna ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! »

M’arrêtant à ses côtés, il est temps de faire preuve d’honnêteté.

« Ne t'inquiète pas, elle n'est pas celle que je veux,
Mais beaucoup doivent penser à ses yeux.
Tout le jour, toute la nuit à attendre eux aussi,
Un moment pour lui dire, ces mots qui les font souffrir
Un jour, une nuit, prenant tout ton courage pour la voir... Trop tard... »

Mettant en pause la clé de sol, je place un bras par-dessus ses épaules. Un sourire et un regard sincère devraient suffire à ce que tout s’éclaire.

« Tu as le bon regard maintenant, je ne regrette rien.
Je t'apprécie trop pour aller voler dans ton jardin…
Cette jolie branche de jasmin... »

Son menton entre mes doigts, je lui fais regarder tout droit. Doigt pointé vers la boulangerie, je lui montre que l’objectif est juste ici.

« Alors… n'attends pas demain ! »

Épaules relâchées, mon corps recommence à danser avec un incroyable déhanché. Je n’arrive même plus à être surpris, comme si j’avais fait ça toute ma vie.

« Va la chercher, elle est juste là !
La la la la, la la la la, la la la la
Ne t’arrête pas, elle est juste là, la la la la »

Je répète ses mots à répétition, bien décidé à lui fournir toute ma motivation.

[Compte de mots : 329]

Au final, la ruse d’Evan avait produit l’effet escompté. Les doutes dans le cœur de Nathan s’étaient dissipés. Son regard ne quittait plus la silhouette qu’il devinait à travers la vitrine de la boulangerie. Un rythme au tambourin et une ligne de basse s’insinuèrent dans l’air. L’écrivain s’éclaircit la gorge, et avec un sourire déterminé poussa un cri résolu :

GO !

Quelques enjambées rapides, et il poussait à nouveau la porte de la petite boutique. Si Marinette fut surprise de le revoir sitôt, elle tomba des nues quand il se mit à chanter.

Ça fait Un-Deux-Trois !
Prends ma main, viens avec moi
Tu es si jolie que j’ai besoin de toi dans ma vie.

Joignant le geste à la parole, il prit sa main dans la sienne.

J’ai dit « T’es si jolie que j’ai besoin de toi dans ma vie ! »

Elle était ébahie, les joues roses, mais accepta néanmoins de le suivre alors qu’il l’attirait dehors. Evan l’attendait pour lui tendre un bouquet de fleurs dont il se saisit pour mieux l’offrir à la petite boulangère.

Quatre-Cinq-Six
Prends ce bouquet d’Iris
Pas besoin de plus, t’es déjà parfaite, ma puce.

Il se déhanchait au rythme endiablé du rock, mais il ne voulait pas risquer de brusquer Marinette. S’agenouillant devant elle, il enchaîna :

Grands yeux bleus,
Beaux ch’veux noirs,
T’es si belle quand tu fuis mon r’gaaard !

Elle laissa échapper un rire timide qui raviva encore plus la passion de Nathan. Se relevant d’un bond, il l’entraîna vers la place où tous les passants dansaient à leur tour en battant la mesure.

Allez viens ! Prends juste ma main !
Oublie donc tous les autres meeeeecs, yeah !
J’ai pas grand-chose de plus à dire
Avant de te laisser partiiiiiiiiiiir yeah …

La mélodie s’arrêta abruptement, et la voix du chanteur se fit plus douce, alors qu’avec un petit pincement au cœur, il conclut :

… A part « Are you gonna be my girl ? »

Ses yeux brillants ancrés dans ceux de Nathan, et un sourire indélébile aux lèvres, Marinette, après quelques secondes, se contenta d’hocher la tête pour lui dire oui.

[Compte de mots : 376]

Nathan prend son courage à deux mains alors qu’un passant me donne un tambourin. Faisant confiance à mon corps, l’instrument s’agite en produisant des ondes sonores. Peu à peu, la basse arrive en jeu, invitant rapidement sa meilleure amie, la batterie dans un son entraînant. Aux premières notes de la guitare, Nathan prononce un go criard. Depuis la fenêtre, je l’observe, séduire la belle de toute sa verve. Du regard, je remarque un fleuriste fêtard passer non loin du trottoir. Je lui fais signe de me rejoindre, lui donne un billet, mais pas des moindres afin d’obtenir ce qu’il manquait, un magnifique bouquet.

Ni vu, ni connu j’t’embrouille, il sort avec un sourire sur la bouille. Près de la porte, je donne à Nathan, le bouquet qu’il offre à celle qu’il aime énormément. La demande est une réussite et voilà que l’assistance s’agite. À en juger par cette standing ovation, on peut dire que les demandes en public ça les passionnent !

Un sentiment d’euphorie partagé, peut-être un peu trop surdosé, sûrement due à cette ambiance bizarre et à la magie des guitares. Une chanson connue me vint dans un flash impromptu. C’est avec cet air en tête, que je me remets à pousser la chansonnette.

« Ain't you happy that we're all together?
At the ball in Paris' cityside
And although we're wearing different faces
Nobody wants to hide »

D’un simple contact sur l’épaule, chaque badaud trouve soudain un rôle.

« Love is all and all is love
And It's easy, yes, it's so easy
At the Butterfly Ball where love is all
And it's so easy »

Dans un solo de violons invisibles, tout Paris se lance dans une valse irrésistible. Je chante que tout n’est qu’amour et compréhension et les cloches sonnent pour chanter à l’unisson.

« We're so happy and we're celebrating'
Let your feelings show
Love is all, yes, love is all at the butterfly ball
Love is big, love is small

Love is free and love is all. »

[THE END]

[Compte de mots : 357]

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