Epreuve 4 - Elysion & Terreciel
Bon gré mal gré, vous voilà embarqués dans un concours de talents ! Profitez de l’occasion pour fanfaronner, vous attirer l’admiration des spectateurs… ou tenter de ruiner le travail de vos concurrents ! Le tout avec humour, évidemment.
Vous avez deux jours pour échanger une réponse chacun, soit un total de deux messages.
Chaque message sera de maximum 1500 mots.
Chaque texte devra faire écho au texte de l’autre. Cela peut être dans la structure du texte comme dans un élément qui y est repris par exemple, au-delà du thème général. L’écho doit être suffisant pour être remarqué, sans tomber dans la facilité (utiliser le même code de présentation, la même phrase d'accroche, répéter un même mot par exemple n’est pas suffisant pour un écho.)
Vous pouvez utiliser un compteur de mots (trouvable ici). Vous pouvez faire moins de mots.
L’épreuve se termine dimanche 10 décembre à 23h59.
En contrainte supplémentaire, nous sélectionnerons aléatoirement - promis ! - deux types d'humour que vous devrez employer dans votre Duo, un par joueur. A vous de vous les répartir selon votre préférence !
Votre texte devra intégrer cet humour dans le fond ou la forme. Votre mission, si vous l'acceptez, est de faire rire le lecteur !
Vous pouvez présenter au début de votre post votre personnage et son univers si vous jugez cela utile. Cela ne compte pas dans les 1500 mots de votre réponse.
Vous pouvez préciser au début de vos posts du vocabulaire spécifique à votre univers. Cela ne compte pas dans les 1500 mots de votre réponse.
Vous n’avez pas besoin d’être inscrit sur Elysion pour poster. Il vous suffit d’utiliser le code de transformation (trouvable ici) pour faire apparaître votre pseudo et votre avatar. Pensez à le tester !
Dans un souci d'accessibilité, nous vous demandons de veiller à coder le moins possible vos messages.
Vous avez la possibilité au début de votre premier post ou à la fin de votre dernier post de préciser:
- que vous ne souhaitez pas de commentaires sur votre texte
- que vous souhaitez des commentaires approfondis sur votre texte
- que vous ne souhaitez pas que votre texte soit lu à haute voix
Si vous ne précisez rien, votre texte pourra recevoir des commentaires simples et être lu à haute voix.
Bon jeu !
- Shimada AkioInvité
Re: Epreuve 4 - Elysion & Terreciel
- Présentation du personnage & de l’univers:
- Shimada Akio :
Akio Shimada ne s’appelle pas comme cela — mais de toute façon, il ne se rappelle même pas son vrai nom. Né entre des cageots d’oranges et des sachets de thé, bientôt abandonné par une fille-mère qui rêvait d’une autre vie, il grandit dans un des orphelinats de la Cité de Ryoshima où, pour échapper à l’âpreté de son quotidien, il apprend de lui-même à dessiner. Les adultes lui prédisent une existence de paria, de délinquant, après tout les gamins de sa trempe finissent toujours mal, et pendant un temps Akio s’applique à ne jamais leur donner tort en multipliant les vols et les démonstrations d’effronterie. Jusqu’au jour où, aux portes de la puberté, il tombe sur plus fort que lui : un criminel vieillissant rattrapé par sa réputation et prêt à mettre les voiles vers d’autres horizons. Pris en flagrant délit de rapine et pour la promesse d’un bol de riz, Akio accepte de le suivre sans imaginer une seule seconde qu’il l’accompagnera durant les neuf prochaines années, devenant son disciple, adoptant sa philosophie et ses ambitions — renverser le gouvernement de Ryoshima — tout en développant l’art qui lui servira de couverture à son retour dans la Cité. Car telle est la pièce qu’il joue à présent ; côté face, un jeune peintre en train de construire doucement sa notoriété, aussi inoffensif que le vert tendre de ses yeux le laisserait présager, côté pile un espion au service de son maître, ayant infiltré la cour impériale afin d’en moissonner les secrets de l’intérieur.
Terreciel :
Terreciel est un forum à l’univers inventé ** steampunk fantasy** inspiré de la *Planète au Trésor* et de *Skyland*.
L’univers de Terreciel résulte de l’implosion de la planète Sopiria en milliers de blocs de taille, climats et reliefs variés. Cette catastrophe qui a entraîné des milliers de pertes humaines est connue sous le nom de Dislocation, et est considérée comme l’une des heures les plus sombres de l’humanité. Néanmoins, des scientifiques de Jhareel ont trouvé le moyen de relier ces blocs flottants dans les airs grâce à notamment l’utilisation de l’énergie solaire pour les voiles de tout nouveaux vaisseaux volants : les caravelles.
Ainsi naquirent les Cinq Cités, une organisation d’abord chancelante, puis qui prit rapidement de l’importance, formée par les Cités d’Alryon, Jhareel, Ryoshima, Kymara et Isvall. Le but ? La coopération entre blocs. Avec la mise en commun des ressources, il était désormais envisageable de survivre plus facilement mais aussi d’explorer le nouveau terrain de jeu de l’humanité, et beaucoup se réjouirent.
C’est ainsi qu’on découvrit de nouveaux blocs non-habités, et que naquirent les Colonies. Au début, elles furent symbole d’espérance, de possibilité d’une nouvelle vie pour certaines personnes qui voulaient s’éloigner des Blocs-Capitales ; symbole du rayonnement scientifique de chaque cité aussi, car cela signifiait que les Caravelles étaient suffisamment fiables pour pouvoir arriver jusque-là. Encore mieux : on découvrit d’autres cités qui avaient survécu à la Dislocation, comme Tolenca ou Delkhir, et des liens commerciaux commencèrent à se former.
Mais à présent, la colère gronde dans le monde de Terreciel. L’Organisation des Cinq Cités semble s’être bien éloignée de son but initial de coopération pour au contraire, n’être plus qu’une poignée de puissants assoiffés de richesse et de pouvoir qui n’acceptent plus les autres Cités. Et lentement, les Colonies des Cinq, mécontentes de leur sort, veulent se dégager de leur emprise.
...et ainsi débute le long, très long, trop long voyage en caravelle censé emmener nos deux héros à Hypnos, où doit se tenir le 21 Zabulonien prochain la fabuleuse fête de la Créativit-...
« Eeeh... quand est-ce, qu’on, a-arrive..? Je crois, que je, vais... mou-* »
Avachi par-dessus le bastingage, sa chevelure sombre déployée au vent telle une trêve réclamée à son mal de l’air, le vaseux Akio se sent ainsi, à chaque nouveau mètre parcouru sur la mer de nuages, un peu plus proche du décès. Depuis qu’ils ont largué les amarres du port de Tolenca — lui, ses cheveux, son nécessaire d’artiste et la valeureuse Sitara sans qui il n’aurait jamais osé mettre un pied dans cette galère —, il se tient prêt à dégobiller le contenu de son estomac pour un mot de trop ou un regard en biais. La stoïque hybride, quant à elle, ne se trouve que bien peu affectée par ce désordre intérieur, habituée qu’elle est des altitudes et des vagues de vent où l’emportent ses larges ailes, celles-là même que l’inerte peintre s’est promis de terminer de coloriser avant de parvenir à destination, faute de quoi il ne pourra concourir en tant que jeune talent lors des festivités d’Hypnos. N’a-t-elle donc pas raison de le juger de toute la morgue de ses yeux de rapace ?
Siiiii !
Bien sûr que si.
« Ô°o.h pardooon... J’y retou-rne, p-promis, juste. Une ; sec-... »
Et d’y remettre une couche, oups !, pour les gens en-dessous.
…
Après quoi le titubant Akio réussit à regagner la cale où il a disposé son matériel, ta-pa-ta-pa-ta, bon an mal an, et s’assied pouf sur son petit tabouret de travail avec la même peine que s’il avait eu quatre-vingt ans de plus et autant de chouinements cacochymes façon fhouiiin — ce qui fait beaucoup, nous sommes d’accord. La saoulée Sitara prend place de son côté sur un tonneau puis, gracieusement, superbement, s’y métamorphose en aigle afin d’aider son compagnon à achever son œuvre. Et tout aurait pu bien se dérouler à partir de là..! Mais non.
Mais non ?!
Mais si.
Là, dans l’ombre d’un baril, une sombre menace guette son quart d’heure. Figurez-vous ! Le Malin à l’état pur, la sournoiserie faite humain, la somme infinitésimale de tout le machiavélisme qu’Elysion ait jamais porté dans son giron, et je pèse mes lettres : un p i r a t e.
Son petit nom ? Disons Trucmuche ; en quatre mots, Truc plus loin Muche. Et ce pirate-là convoite la peinture, aussi incomplète soit-elle. Hors de question de laisser ce dessinateur du samedi après-midi participer à la fête de la Créativité, car une œuvre d’art, c’est fait pour être volé, pas admiré, ça tout le monde le sait !
C’est pas ce que m’a dit Maman...
Elle a bien raison, ta mère. Sauf que Truc plus loin Muche n’a pas eu la même et donc, pour lui, une peinture ça se vole plutôt que ça se regarde, voire ça se détruit, de sorte qu’il sort une barre de dynamite de sa poche puis shlaaah la jette dans la cale en direction de nos deux héros.
Hhh !!
Par chance l’instinctive Sitara se montre plus rapide que l’explosion et, d’un battement d’aile, bondit vers l’ahuri Akio et sa peinture afin de retourner la dynamite vers l’envoyeur — trajectoire parfaite, joli — et
BOUM
plus de p i r a t e mais un peintre à quatre pattes tout déconfit.
« Q-qu’est-ce qui- que ; quoi qui s’est p-... ouh...... »
Sa fin de sa phrase échoue au fond du premier baquet à portée tandis que du tonneau d’où avait jailli le p i r a t e surgit soudain une nouvelle tête, presque la même, mais pas tout à fait, comme un copier-coller raté, et shlaaah jette une nouvelle barre de dynamite de sa poche. Cependant la sceptique Sitara ne se laisse pas surprendre cette fois ; ayant haussé son sourcil d’aigle, si tant est qu’un oiseau puisse en avoir, elle s’élance avec un cri vif, rattrape l’explosif en vol et le lâche au-dessus de son expéditeur
BOUM
plus de copier-coller mais un peintre à quatre pattes tout étourdi.
« T-tu vas tout, casser ! Sitaaara, la peint-ture, nooon... »
L’inutile Akio a malheureusement raison : plus de peinture, plus de talent ; plus de talent, plus de concours ; plus de concours, plus de concours. Et tous ces ennuis pour rien. Qu’à cela ne tienne ! Dans cette cale où les parois sont miraculeusement assez solides pour résister à deux déflagrations, la redoutable Sitara attrape la première arme qui lui tombe sous la serre, outre celles-ci, avant de se précipiter sur le troisième p i r — anha anthropomorphe qui surgit d’un nouveau tonneau, bouche béante et pleine de crocs prête à déchiqueter ses proies. Recroquevillé contre son ouvrage qu’il serre dans ses bras avec panique, le misérable Akio abandonne la situation à sa camarade faute de pouvoir abandonner le navire, quand bien même il aurait presque envie de passer par-dessus bord pour échapper à ce désastre. Une intention sans doute partagée par l’espèce de triton banditisé, d’ailleurs, qui ne voit pas de son cache-œil fondre soudain sur lui une aigle armée d’un pinceau, non pas pour lui tirer le portrait à son tour, mais pour le lui refaire manu militari à grands coups de poils de petit-gris.
Paf !
Entre les deux yeux. L’outrecuidant s’écrase sur lui-même sous les applaudissement d’une foule d’absents, néanmoins il en faudrait plus pour apaiser la contrariété de l’irritée Sitara, qui abat deux fois de nouveau le pinceau sur la face au carré.
Paf ! Paf !
C’est que l’adversaire bat alors à son tour, mais en retraite, et disparaît au fond de son tonneau d’un vigoureux coup de nageoire tandis que résonne la plainte du désolé Akio après qu’il s’est rendu compte qu’il lui manquait un de ses précieux outils. Flûte. Enfin, pinceau.
« Oh non, n-non, Sita, r, a, est-ce que tu aurais. V-... mon... »
Pour sûr, il ne le trouvera pas au fond du seillon où il menace de vider ses intestins, puisque c’est en redressant la tête vers son alliée qu’il remarque qu’elle s’est délestée de son plumage pour mieux sauter vers lui et s’emparer de tous les ustensiles qui seraient nécessaires à son affrontement — et vas-y qu’elle agrippe un rouleau de papier vierge qu’elle se met à agiter tel un gourdin
Plaf !
Sur le nouveau larron extirpé d’un baril — plaf plaf plaf ! — celui-ci était plus résistant que les autres — pl-crac ! — ah mince, plus d’arme, vite, en récupérer une nouvelle, ça n’en finira donc jamais ? Pendant ce temps l’impotent Akio rampe à demi sur le plancher houleux de la caravelle, sa seconde moitié se désespérant de finir son ouvrage puisque son stock de pinceaux est présentement en train de disparaître en débris, quand il tombe nez à nez avec le voleur énième du nom. Non que ce dernier soit apparu devant lui pour lui subtiliser le rouleau de papier qu’il tient sous le coude, par ailleurs, oh non, à lire l’expression de son visage il aurait plutôt l’air de regretter, voire de le prier de lui trouver une cachette pitié pitié pour échapper à la prédatrice qui tout à coup déboule derrière lui et
Plaf !
l’infortuné Akio sent son crâne vibrer de douleur, prêt à y faire pousser une chandelle dans une gerbe d’étoiles alors que le monde entier, lui, s’interrompt, et le temps aussi, la caravelle suspendue, la silencieuse Sitara, le vilain voleur, les morceaux de bambou éclatés dans la bataille, tout muet de stupeur, oups, jusqu’à ce que le monde entier, et le temps aussi, la caravelle suspendue, la silencieuse Sitara, le vilain voleur et les morceaux de bambou éclatés dans la bataille le voient resserrer ses doigts autour de sa peinture, se contracter muscle après muscle, cheveu après cheveu, et se redresser enfin les deux paumes serrées sur sa toile enroulée. Alors, penchant sa figure pâle où fleurit un coquelicot entre les deux yeux, l’expression barbouillée d’un joli sourire, il lève son arme...
...et après ??
L’index sur le menton, yeux au ciel, Akio réfléchit. Son attention glisse sur sa binôme qui, non loin, rapporte divers pots de couleurs avant de terminer la scène qu’ils ont décidé de construire ensemble — puis la détourne vers la succession de panneaux peints aux motifs d’une caravelle, de p i r a t e s, de bataille aviaire, formant leur spectacle de papier. Qu'est-ce qu'il pourrait bien dessiner ensuite…
« Eh bien, reprend-il, songeur, restez assis… vous allez le découvrir très vite ! »
- Sitara K.Invité
Re: Epreuve 4 - Elysion & Terreciel
Scène 1 : Un concours de peinture narrative
Décor de la scène :
L’action se déroule sur un bloc réputé pour être le lieu de rassemblement des arts une à trois fois par an. Surnommée le Bloc des Arts par la population voisine, plusieurs concours y sont organisés pour promouvoir l’amitié entre les Cinq Cités. Les deux personnages Shimada Akio et Sitara Kiran sont dans l’espace qui est réservé à leur participation au concours de peinture narrative. Il s’agit de créer des panneaux peints qui, mis à la une des autres, forme une succession de scènes d’une histoire en images.
SHIMADA AKIO (Reportant son attention sur sa partenaire, qui est en train d’organiser son matériel de peinture actuellement utilisé pour les panneaux peints) : “Eh bien, restez assis… Vous allez le découvrir très vite !”
SITARA KIRAN (Qui bave d’admiration devant les histoires en peinture d’Akio, pépie les mots suivants) : C'est incroyable ces histoires en peinture ! D'où les organisateurs tirent des idées pareilles ?
SHIMADA AKIO : Oh, c’est… plus un théâtre de papier que des histoires en images. Regarde bien : on fait défiler cooomme ça—
(Sitara regarde avec envie les panneaux de nature morte d’un autre concurrent. Tous cette nourriture aiguise son appétit. Akio remarque l’appétit de la métamorphe aigle et lui file un coup de pinceau, l’effleurant avec la brosse)
SITARA KIRAN (sursaute, pépiant de nouveau, portant la main pour s’assurer que de la peinture ne se soit pas étalée sur sa peau) : MAIS !
SHIMADA AKIO : Hé, as-tu entendu mes explications ?
SITARA KIRAN : Oui !
SHIMADA AKIO : Alors ? Dis-moi ?
SITARA KIRAN (de nouveau distraite par la nourriture) : Krôaaaaaa ?
(Akio soupire et assène de nouveau un coup de pinceau à Sitara)
SHIMADA AKIO : Eho ! C’est un théâtre de papier — je disais donc — on fait défiler ces panneaux tout en racontant l'histoire qui s'y rapporte, enfin, celle que nous dicte notre créativité. Et tu viens d’entendre mon récit à ce public..!
SITARA KIRAN (glatissant de panique) : Je suis ! Je suis !
Scène 2 : Une sombre menace
Décor : Alors que nos protagonistes se chamaillent amicalement à coup de brosse de pinceau et de cri d’oiseau sur la nature de l’épreuve, une sourde menace se prépare dans un autre stand, où le public se fait rare. Ce malheureux peintre essaie de faire des histoires avec des natures mortes sans trop de succès. Il voit que le concept de Shimada Akio fonctionne.
CONCONRIUS JALOUSIUS (Un Alf qui observe la scène, frustré par son manque de succès) : Ah ! Maudit soient-t-ils ! Ils accaparent toute l’attention ! Foi de Conconrius Jalousius ! Je me vengerai !
(Il abandonne ses pinceaux et se redresse, les bras tendus pour conjurer la magie)
CONCONRIUS JALOUSIUS : BOULEEEEEEEE DE F- !
(Sitara, à l'œil d’aigle, l’a vu venir, elle l’interrompt d’un lancer précis de pinceau ! Pas touche aux tableaux du maître qu’elle assiste !)
SITARA KIRAN (glatissant) : SKRIIIIIIII !
SHIMADA AKIO : Terreciel, mon pinceau !
CONCONRIUS JALOUSIUS (assommé par le pinceau reçu en plein front) : ARG !
CONCOURIUS OMBRAGOS : Mon maître est dans de sales draps ! Je dois accomplir sa VOLONTÉ ! REVANCHE !
(Sitara s’empare d’un second pinceau, se précipite et l’abat d’un coup sec sur Concourius Ombragos. Il se brise sous la force du coup. Voilà les deux malfaiteurs neutralisés)
SITARA KIRAN : SKRIIIIIIIII !
(Un mécène, grand amateur de nature morte, arrive. Il adore le travail de Conconrius Jalousius)
DESIRIUS TRITONIUS : Mais ! Vous attaquez mon peintre préféré et son assistant ! Je ne vous laisserai pas faire !
(Sitara soupire et s’empare d’un panneau de nature morte)
DESIRIUS TRITONIUS : BOULE DE F-
(Sitara lui lance un panneau de nature morte à la tronche)
SITARA KIRAN : SKRIIIIII ! Boule de feu ! Boule de feu ! Boule de feu ! Ils n’ont que ça à la bouche ! Ne donnez pas vos sorts de magie en commençant un combat, bande de cervelles d’oiseaux !
SHIMADA : Terreciel, mon pinc— Ah, non, c’est le panneau de mon concurrent...
DESIRIUS TRITONIUS : MA PEINTURE MORTE ! NOOOOOON !
(Il sanglote sur les restes brisés de la peinture morte de son peintre préféré sans se préoccuper de la bosse énorme qui commence à se former sur son front)
Scène 3 : L’antagoniste final
Décor : Une ombre immense plane sur le Bloc des Arts. Le public s’étonne de cette ombre soudaine par une si belle journée ensoleillée. Un regard levé fait rapidement réaliser qu’il ne s’agit pas d’un mouvement de nuages cachant le soleil. Non, il s’agit d’une créature mystérieuse, légendaire et redoutée pour ses capacités de destructions : UN DRAGON ! Des craintes commencent à s’exprimer dans la foule.
DRAKKÔÔNN SPEROS : JE SUIS LE FEU ! JE SUIS LA -
SITARA : SKRIIIIIII !
(SITARA utilise la magie de vent pour contrer le dragon. Tous les objets alentour s’envolent pour atterrir sur le dragon, le voilà fort bien gêné par cette constellation de petits objets qui s’abattent sur son museau !)
DRAKKÔÔNN SPEROS : AÏE ! AÏE !
(Sitara Kiran ne perd pas de temps pour se transformer. L’avantage n’est que temporaire avec une telle créature.)
SHIMADA AKIO : MES PINCEAUX ! MES PANNEAUX ! MES POTS DE COULEURS ! MON THÉÂTRE !
(Sitara s’envole)
DRAKKÔÔNN SPEROS : Tu vas me le payer, petit moineau !
SITARA KIRAN (se sentant insultée, glatit de colère) : SKRIIIIIIIIIIIIIIIIII !
(Le Dragon poursuit le fier oiseau qui s’échappe après l’avoir humilié en public. Le Bloc des Arts est désormais en sûreté. Nul ne sait si l’assistante de Akio saura s’en sortir seule. Son courage suicidaire pourrait bien lui coûter la vie. Quelque part, dans la foule, un certain peintre a confiance en ses talents. Sitara s’en sortira !)