[Terminé] Chasse à cour, ou cours de chasse ? (Libre]

Garmyr écouta attentivement Sorga, et sourit quand il changea de couleurs, il trouvait ça fascinant, de pouvoir modifier la couleur de chacune de ses écailles à sa guise. Il regarda la viande puis commença à parler.
- Je suis désolé, j'aurais su, je n'aurais pas tué cet l'oiseau et je ne te l'aurais pas fais cuire . . . Ces plumes me rappelleront aussi la liberté. Voler de ses propres ailes comme un oiseau.
Garmyr ne se sentais pas mieux mais ça lui avait changé les idées.
- Sinon pour la viande je te fais confiance, fais moi découvrir ces épices, j'ai confiance en toi et on a beaucoup de choses à manger.
Garmyr observa Sorga.

- Sorga répéter : ce être croyance personnelle. Pas raison faire excuses.
Hmm... Si vous laisser faire Sorga pour épices...

Il sembla réfléchir un moment, puis attrapa plusieurs de ses sachets d'épices, et en versa une pincée sur la viande à chaque fois.
Une lueur satisfaite dans le regard, il attrapa ensuite le morceau ainsi assaisonné et le lança à Garmyr, ne semblant pas douter une seule seconde qu'il saurait le rattraper.
Tout en entretenant le feu de cuisson, il changea soudain de sujet :

- Vous connaître région ? Sorga chercher endroit particulier, mais indications que recevoir pas être précises. Vous savoir si grand cimetière dans région ?

L'homme-lézard aimait rarement demander de l'aide, surtout quand cela touchait à un domaine personnel. Mais il n'aimait pas non plus l'idée de risquer de tourner en rond dans ces montagnes pour rien...

Garmyr rattrapa le morceau de viande lancé par Sorga sans difficultés et croqua dedans à pleines dents, il ouvrit grand la bouche découvrant ses canines sur-développés par rapport à un humains normal. Une mâchoire de prédateur. Il finis le morceau de viande et tomba de plaisir. Il n'avait jamais manger de viande aussi délicieuse en dehors de l'auberge de Mjoll.
- C'était délicieux!
Il fallut près de cinq minutes à Garmyr pour retrouver la parole, il mangeait d'autres morceaux soigneusement préparés par Sorga. Quand il reprit la parole, il arbora un air sérieux.
- Je suis quand même désolés pour l’oiseau, même s'il n'y a pas besoins d'excuses, je m'excuse quand même. Sinon pour le cimetière, non je n'en ait pas vu mais si tu veux je peux t'aider à le chercher.
Il inclina la tête pour lui montrer que ça serait un honneur de l'aider dans cette tâche. Puis Sorga et lui reprirent le repas.

Avec une pointe de malice, Sorga envisagea de continuer ce débat sur les excuses mais il contint son côté joueur, et prit à son tour un morceau de poisson qu'il laissa sans épices.
Mangeant tranquillement, il semblait perdu dans ses pensées soudainement.
Est-ce qu'il devait accepter l'aide de Garmyr ? Certes, c'était lui qui avait amené le sujet, mais il ne voulait pas vraiment embarquer le sympathique métamorphe dans cette recherche. Surtout qu'il ignorait ce qu'il pouvait trouver dans "la maison des morts sous le volcan".

- Ce être gentil vous proposer aide pour recherche. Sorga juste devoir prévenir pas savoir quoi pouvoir trouver. Juste avoir... direction.
Penser être important. Espérer... être important.
Peut-être aller demander dans village. Habitants volcan sûrement savoir...

Garmyr entendit le fait que Sorga ne savais pas ce qu'il allait trouver, il en déduit que ça pouvait être dangereux. Comme ça pouvait être très personnel.
- Je ne saurais dire ce qui s'y trouve, mais si ça risque d'être dangereux ne vaut-il pas mieux que tu ais quelqu'un pour couvrir tes arrières ? Or, si c'est trop personnel, je ne te forcerais pas à me laisser te suivre, chacun à sa propre route à suivre, certaines routes sont commune voilà tout. Je suis de ceux qui pensent que l'on choisis son propre destin, ceux qui dise que l'avenir est déjà tout tracés sont des idiot. On ne peux pas dire que quelque chose arrive parce que ça aurais du arriver, ça serais trop facile. . . Bref, je m'égare.
il eut un petit rire gêné, et il repris son discours tout en mangeant.
- La nuit est tombée, je te propose de te suivre jusqu'au village demains, tu y prendras une décision. Nous devons prendre du repos, puis, je te rappel que tu as reçu deux violent choques à la tête aujourd'hui, alors attendons demains.

- Ce être pensée trop dure pour Sorga. Pas besoin chercher raison à ce qui arriver, juste faire sorte demain être mieux que jour présent.
Demain, Sorga essayer pas cogner tête, pour donner exemple.

La nuit, déjà, commençait à tomber, comme l'avait fait remarquer Garmyr. Cela faisait aussi longtemps qu'ils discutaient ? Ou alors peut-être que l'homme-lézard avait perdu le compte des heures quand il était resté percher dans son arbre...
En tout cas, avec le soleil qui n'éclairait plus ce côté de la montagne, l'air au bord de la rivière devint glacial. Sorga prit donc son manteau et s'enroula à l'intérieur, préférant garder pour lui l'énergie calorifique accumulée pendant la journée.
Les mains tendues vers les flammes et le capuchon de son manteau sur la tête, il ressemblait un peu à un croque-mitaine. Impression renforcée par la lueur du feu qui faisait briller ses yeux.

- Si ce pas vous déranger, Sorga accepter aide. Remercier Garmyr pour gentillesse, et offrir cadeau.

A ces mots, l'homme-lézard fouilla dans son sac et en sortit un autre de ses petits sachets d'épices. L'ouvrant, il prit une quantité généreuse des petites graines noires qu'il contenait, et en saupoudra sur un morceau du lièvre qui finissait de cuire.

- Prendre viande et goûter. Graines être... ingrédient secret de Sorga.

Garmyr jeta un regards intéressés, puis il fixa Sorga, essayant de déceler peut-être un subterfuge. Mais Garmyr avait trop faim il attrapa donc un morceau de poisson et engloutis les deux en même temps. Il avait rarement aussi bien mangé. Quelques minutes plus tard, le repas était finis. La nuit était devenue bien noire et étoilée. Sorga semblait attendre quelque chose, Garmyr se préparait à installer sa couche quand il demanda à Sorga ce qu'il atendait.
- Sorga vous allez . . .
Garmyr se sentit faiblir.
- Qu'est-ce qui . . .
Le sommeil commençait à le prendre.
- Mais c'est pas censé ce passer comme ça!
Il luttait, en sueur contre ce sommeil agressif.
- C'est toi n'est-ce p. . . n'est-ce . . . n'est . . . n' . . .
Garmyr s’effondra sur place.

Sorga observa le métamorphe inconscient sur le sol.
Lorsque ce dernier se mit à ronfler, l'homme-lézard se leva et entreprit d'installer Garmyr confortablement, l'emmitouflant dans les couvertures.
Il n'était pas vraiment fier de ce qu'il venait de faire.
Ce n'était pas très honorable, mais Sorga avait senti qu'il n'aurait pas pu dissuader l'homme-ours de l'accompagner. Et il avait trop de sympathie envers lui pour l'embarquer dans sa quête.
ELLE avait été très claire : ce qu'il cherchait était gardé...

L'homme-lézard remit une bûche dans le feu, puis se redressa.
Avant de s'éloigner, il jeta un dernier regard navré à Garmyr qui dormait à poings fermés : cette variété de pavot faisait un somnifère efficace, et offrait à son consommateur des rêves pugnaces. Le genre qui vous poursuivait pendant plusieurs heures après votre réveil.

Sorga récupéra ses affaires et traversa la rivière - d'un pas plus empressé et indiscret qu'il l'aurait voulu - puis s'enfonça dans les bois.
Direction, le village qu'il avait aperçu depuis son arbre...

Garmyr se réveilla à peine une heure plus tard, son métabolisme avait assimilés plutôt rapidement les somnifères . . . Sorga aurait du penser qu'il valait mieux donner un dose d'ours plutôt qu'une dose d'humains. Garmyr observa qu'il était au chaud, qu'une buche avait été rajoutée, il comprit que l'entreprise de Sorga était risquée, du moins suffisamment pour qu'il ne veuillent que personne ne soit blessés.

Garmyr éteignit le feu, il n'avait pas l'intention de laisser Sorga y aller seul alors que sa vie était en danger. Il se sentait comme Sorga: seul, car Garmyr n'as jamais rencontrés de ses semblabes, d'autres Meta-ours. Après avoir rangés sa couverture, il utilisa son flair pour repérer la trace de Sorga. Il ne trouva pas son odeur, c'est alors qu'il eut une idée, qui d'autre que Sorga avait une sacoche remplie d'épices . . . Probablement très peu, et Sorga est forément allés dans le vllage au pied de la montagne. Garmyr retrouva l'odeur des épices et pris donc la direction du village.

Sur le chemins, Garmyr croisa toutes sortes de choses étranges, il ne comprenait pas ce qui se passait, jusqu'à ce qu'il vit un champignon géant lui souhaiter la bienvenue . . . Garmyr fixait le champignon avec des yeux rond et dit:
- Heum. . . Merci !?
Il reprit sa route en courant il n'avait pas une minute à perdre.

Sorga courait aussi, à petites foulées.
Il n'avait pas vraiment le choix, s'il tenait à garder une température corporelle à peu près correcte.
Courir de nuit dans une forêt de montagnes n'était pas l'activité la plus recommandable - surtout si l'on tenait à son intégrité physique - mais Sorga bénéficiait d'une bonne vision nocturne, et le chemin lui apparaissait clairement.
Les premières lueurs du village lui firent mal aux yeux d'ailleurs.
Apparemment, on se couchait tard dans la région...

Quelques minutes plus tard, il poussait la porte de la taverne du village. Au bruit, il devait y avoir une belle fête qui se faisait à l'intérieur.
Son arrivée fut suivie d'un silence de mort ; tous les occupants de la salle l'observaient lui, l'homme-lézard encapuchonné et portant une lance à la main.
Quelle étrange réaction de leur part ! Sorga ne put s'empêcher de penser ainsi, avec ironie, avant de se découvrir et d'avancer droit vers le comptoir.

Il ressortit bien vite, laissant les habitants discuter sur son aspect, ayant obtenu les indications qu'il cherchait.
Oui, il y avait bien un cimetière au pied du volcan.
Oui, le chemin était connu : à droite de l'église depuis la place principale, puis suivre le sentier qui montait vers les hauteurs.
L'homme-lézard s'enfonça dans la nuit, répétant dans son esprit les étranges paroles de la femme au dragon, espérant y trouver un éventuel sens caché sur ce qui l'attendait...

Garmyr sprintais depuis déjà plusieurs minutes et arriva finalement dans le village . . . Ces hallucination avaient durées tout du long pour finalement se calmer à l'entrée du village. Comme une fête semblais se dérouler dans la taverne, son odorat fut totalement brouillés par l'odeur du rhum, il décida donc d'entrer dans la taverne.

Il demanda si quelqu'un avait demandé quelque chose à propos d'un cimetière au tavernier, mais celui-ci pensait à une farce. Il disait qu'une abomination lui avait demandés la même chose. Garmyr l'attrapa par le col, le tira à l'extérieur de l'auberge et le jeta à plusieurs mètres.

-Reparlez-vous de ne jamais traiter quelqu'un à son apparence . . . surtout quand on voit la vôtre . . . Vous allez tout me dire dans les moindres détails.

L'aubergiste ne mis pas long à tout avouer mais Garmyr l’assomma quand même à la fin.

Il reprit son sprint dans la direction indiquée après que le déchet lui ait avoués.

Tout en déambulant dans le cimetière à la recherche de quelque chose correspondant à la description de "maison des morts", Sorga se demandait s'il faisait bien de suivre cette piste.
Et surtout : est-ce qu'il avait vraiment BESOIN de la suivre ?
D'une certaine manière, il était aujourd'hui bien moins à plaindre qu'hier. Son travail, qui lui offrait satisfaction, nourriture, et un toit suffisait à faire son bonheur.
Alors, pourquoi ? Pourquoi diable prenait-il quelques jours pour tenter de résoudre l'énigme lancée par une femme dont il ne connaissait rien ?
C'était étrange, car l'homme-lézard avait beau réfléchir, il ne trouvait pas la réponse...

Pourtant il continua à chercher dans le cimetière.
L'endroit, étalé sur plusieurs niveaux, était au beau milieu des arbres, et un épais tapis d'aiguilles mortes recouvrait le sol, étouffant le bruit de ses pas. Les tombes, nombreuses, n'étaient pas toutes bien entretenues, la plupart commençaient à être rongées par la mousse. Sorga, apaisé par le calme du cimetière, se dirigea vers les niveaux supérieurs.
A une dizaine de mètres devant lui, ses yeux discernèrent la forme d'un petit bâtiment, accolé à la paroi de la montagne...
Un caveau, peut-être ?
Son cœur se mit à battre plus vite : était-ce cela, la maison des morts ?

Garmyr n'avait pas changé son allure de course, à peines quelques minutes après avoir laissés l'aubergiste sur la terre humide. I arriva à l'entrée du cimetière et vit Sorga qui grimpais les marches. . . Garmyr se transforma en ours et partis à toutes allures, il redevint humains en haut de l'escalier et s'interposa entre Sorga et la porte du caveau.
- Tu comptais vraiment m'éloigner comme ça ?
Lui dit-il avec un air en colère.
- Tu aurais juste du me dire que tu voulais pas que je viennes . . . Maintenant c'est trop tards. Je vais couvrir tes arrières que tu le veuilles ou non.
Le visage Garmyr passa de la colère à un air espiègle et joueur, l fit u clin d’œil à Sorga et finis sur ces mots:
- SI j'ai envi de me mettre en danger, je le ferais.
Puis il éclata de rire.

Sorga resta interdit un moment. Il ne s'attendait pas à ce que Garmyr puisse le rattraper. Bon, le pavot n'était pas vraiment un somnifère si puissant que cela, mais tout de même...
Hésitant à lui rappeler les dangers éventuels, il vit la détermination dans les yeux du métamorphe, et prit à son tour le parti de s'amuser de la situation.

- Sorga voir que vous avoir tête dure. Sorga désolé user somnifère, mais reconnaître défaite.

Il inclina la tête, signifiant par là son désir de s'excuser de ce qu'il avait fait, et sa reconnaissance pour la gentillesse de Garmyr.
Ce n'était pas tous les jours que l'on croisait quelqu'un voulant toujours vous aider, même après avoir été drogué...
Du coup, l'homme-lézard se demandait si Garmyr était particulièrement gentil, ou s'il n'était pas un peu inconscient, voire fou.

Souriant, il dépassa l'homme-ours, et posa la main sur la porte du caveau.
Le contact du métal le fit frissonner, mais il n'aurait pas su dire si c'était de froid, d'excitation ou de peur.

[Voilà, ce topic est fini pour moi.
Si tu veux ajouter quelque chose, tu peux, sinon on prend directement la suite dans un nouveau sujet.]