[Terminé] Un gâteau pour le dessert ! En voilà une belle idée ! [pv Sterben et Siffroy]

Odéline faisait ses courses [décidément, elle les fait souvent !]. Comme toujours, elle voulait préparer un bon petit repas à Siffroy. Aujourd'hui, elle prévoyait des poivrons grillés, un gratin dauphinois. Mais elle n'avait de dessert. d'habitude, elle avait des idées, mais ce jour-là, il fallait avouer qu'elle était complètement à sec. Les fruits que lui proposaient le marchand ne lui avaient pas semblé assez beaux, du coup elle n'avait rien pris d'autre que ces poivrons de couleur et ces tubercules que son hôte aimait tant. Elle avait souri au marchand, et était sortie, acheter de la viande. N'ayant rien trouvé, elle décida de flâner un peu, afin de dénicher quelque chose. Elle commençait à se dire qu'il valait peut-être mieux qu'elle rentre, lorsqu'elle aperçut un étal de gâteaux tenu par un jeune homme longiligne dont elle ne voyait que les vêtements et les cheveux, qui étincelaient sous le soleil d'Elysée. Elle s'approcha d'un pas sautillant, distinguant peu à peu le bleu saphir de ses yeux et ses traits fins, tout comme son air un peu fatigué.  Elle s'arrêta devant l'étal avec un grand sourire adressé au marchand.

- Bonjour !

Elle regarda les gâteaux. Il y en avait beaucoup, de toute formes et toutes couleurs, avec des glaçages différents, et très certainement des goûts très sympathiques. Odéline en repéra plusieurs qui lui plaisaient, avec des étoiles, des coeurs, un glaçage bleu ou vert. Elle se décida finalement sur les deux avec des coeurs en sucre dessus,les trouvant très mignons, et se disant qu'ils seraient parfaits pour le dessert du jour. Peu importait le goût: Siffroy et elle aimaient le sucré.

- Je voudrais ceux-ci s'il vous plaît monsieur !

Daël c'était installer sur la place avec ces pâtisseries pour surveiller tout être ressemblant de près ou de loin à Dust. Oui bon Nathalia ne voulait plus le voir et au château il tournait en rond.
Sur son stand toute sorte de gâteaux à effets divers : laxatif, somnifère, filtre d'amour, euphorisant, excitant, aphrodisiaque... Tous les goûts toutes les formes toutes les couleurs.
Une jolie Blonde d'une vingtaine d'année s'approcha sourire aux lèvres

- Bonjour !

Bonjour demoiselle en quoi puis je vous aider ?

Il lui sourit poliment elle avait un air naïf assez impressionnant , quoi que pour cette planète pas tant que ça. Elle lui montra des cup-cake imbibé d'un filtre d'amour à effet plus ou moins long.

- Je voudrais ceux-ci s'il vous plaît monsieur !

Ils sont parfait quand on aime bien quelqu'un ceux là vous savez ?

Il lui fit un clin d'oeuil pensant qu'elle avait compris son sous entendu lui indiquant l'effet des sucreries.

" Dans un sachet ou une boite demoiselle ?"

Le jeune homme lui fit un grand clin d’œil, qu’elle ne comprit pas, ou plutôt prit pour un simple signe de connivence, de sympathie d’un marchand à une acheteuse, et lui retourna donc.

- Une boîte s’il vous plait, monsieur !

Elle lui souriait toujours, de façon immense et adorable.

Des yeux comme les siens il n'en avait jamais vu et même si ceux d'Eden était parfait et d'un vert tellement envoûtant les grands yeux bleu de la jolie blonde face à lui était captivant.

"Une boite pour la petite dame." 

Il lui tendis les deux cup cakes dans une boite de manière à pouvoir éfleurer sa main voir même la tenir. 

"Si je puis me permettre mademoiselle vous avez des yeux à faire chavirer un paquebot et un sourire à rendre jalouses les étoiles les plus éclatante."


Il lui fit un clin d'oeil et ne retira pas sa main

Il lui donna la boîte aux gâteaux, avec un beau sourire, puis effleura sa main avec se doigts, la recouvrant rapidement.

*Un quoi ?
- Un paquebot est un grand navire dédié au transport de passagers.
- Ah …*

Elle lui fit un joli sourire.

- Merci, monsieur, c’est gentil.

Elle ne comprenait pas trop ce qu’il lui voulait, entre la main, le clin d’œil, les compliments. Cela lui passait un peu au dessus de la tête. Elle retira sa main.

- Au revoir monsieur ! Bonne journée !

Elle commença à s’éloigner.

- Attendez mademoiselle !

Elle s’arrêta, se retourna.

- Oui ?
- Pourrais-je savoir votre nom ?
- Ah ! Oui, bien sûr !

Elle rit.

- Je m’appelle Odéline.
- Enchanté …
- De même. Mais je dois vraiment y aller, je suis désolée, monsieur, le repas ne sera jamais prêt à temps sinon. Au revoir !

Elle lui fit un grand sourire, et s’éloigna avec un signe de la main, en sautillant gaiement. Siffroy allait être très content ! Elle fut rapidement à la maison, et fit griller ses poivrons, puis les laissa mariner alors qu’elle préparait le gratin. Lorsque Siffroy entra dans la maison, l’air embaumait, et la table était joliment dressée. Elle alla lui planter un bisou sur la joue.

- Ta matinée s’est bien passée ?

Ils mangèrent tout en parlant de tout et de rien, puis arriva le dessert. Elle alla chercher se deux gâteaux, et en posa un dans chaque assiette, avec quelques morceaux de fruits et une boule de glace.

- Tu as vu comme ils sont jolis ? Je les ai achetés ce matin, à un marchand ambulant qui m’a dit que mes yeux allaient faire couler des étoiles et que mon sourire allait rendre jaloux les bateaux. Il était rigolo ! C’est bon ?

Elle lui souriait candidement.

Quand il entra, une odeur vint chatouiller et ses narines et ses papilles, il ne put se retenir de humer l'air avec avidité, Odéline quoi qu'on en dise était douée et s'améliorait de jour en jour sur sa cuisine, c'était en plus de ça une vraie fée du logis, gentille, la petite-fille parfaite pour un vieil homme comme lui dont les articulations criait à chaque mouvement (ou presque ! Faut pas pousser quand même)
Il discutèrent jusqu'à ce que la fin du repas puis elle alla chercher deux cup-cakes, un pour chacun, ils étaient très mignons en effet et elle aussi vu qu'elle s'était manifestement faites draguer et qu'elle n'avait manifestement rien compris à ce qui lui était arrivé ! Parfois cette gamine était une andouille parfaite même si malgré son amnésie elle savait savoir tout sur tout !
En tout cas il attrapa un cup-cake qu'il dévora trop vite en regardant Odéline qui se dépatouillait pour manger le sien, il en rit d'ailleurs beaucoup ...

Elle eut un peu de mal à croquer dedans. C’était bon, mais pas très pratique. Elle eut une petite moustache de crème rose au-dessus du nez, tout à fait mignonne, sr laquelle elle passa sa langue en riant, avant de s’essuyer avec sa serviette.

*Tiens, je pourrais en trouver d’autres de ça !*

Puis elle sourit à Siffroy.

- Ça t’a plu ?

Elle ressentait de drôles de choses en le regardant. Elle avait un peu plus chaud, et un peu plus de papillons dans  ventre.
N comprenant as, et n’en étant pas même alertée, elle entreprit de débarrasser la table, fidèle à son rôle de parfaite maîtresse de maison.

Le coeur de Siffroy rata un battement quand elle lui demanda si cela lui avait plu, evidemment que le cupcake lui avait plu, c'était Odéline qui lui avait apporté, et la fille qu'il voyait en face de lui lui plaisait encore plus. Elle commença à débarasser et il la suivit du regard

Quelque chose clochait, la façon dont il pensait était brouillée quand il la regardait à elle, ça ne lui arrivait en général pas mais elle était trop belle tout d'un coup, trop rayonnante sans raison aucune.
Son coeur rata un autre battement. Ses yeux brillèrent.
Il devait y'avoir quelque chose dans le cupcake mais il était trop attiré par Odéline pour s'en soucier actuellement et au pire l'effet se dissiperait plus tard si ce n'était qu'un enchantement ...

- Ca va Odéline ?

Il lui sourit