- CarhaddînInvité
[Terminé] Salut à la Compagnie ! (Libre)
Sam 11 Nov 2017 - 21:51
Alors que la nuit orageuse se lève sur le palais, un homme reconnaissable apparaît aux portes de la grande bâtisse. Le tissu de son habit oriental embrasse le vent, et les tonnes d'instruments et de textes sur son dos font un bruit monstre. Il remarque la lumière de ceux qui vivent, de ceux pour qui le palais est le quotidien, vivant dans l'opulence et la richesse. Carhaddîn (car c'est son nom) regarde la cour d'un air réfléchi et malin, et commence à étayer sa pensée sur la richesse. Après 15 minutes de profonde réflexion, il décide de sortir son tambourin stylisé de graphiques du monde oublié, et de chanter sa chanson de requête, d'un air assez entraînant, d'une voix douce et très légèrement nasillarde :
♪ Salut à la compagnie ♪
♪ De cette maison ♪
♪ Je vous souhaite une bonne année ♪
♪ Et du bien à foison ♪
♪ Je suis d'un grand pays étrange ♪
♪ Venu dans ce lieu ♪
♪ En ces mots je vous demande ♪
♪ Puis-je vous chanter à Dieu ♪
Le son du tambourin est atypique et charmant, et les coups répétés régulièrement ainsi que les grelots vont étonnement bien avec la chanson, occasionnant des sonorités d'une ancienne époque du monde oublié. Sa requête est clairement formulée : chanter dans le palais à la cour royale. Carhaddîn sait que si cela a marché, tout le monde a entendu son chant de requête. Il s'installe donc, patiemment, au bas du palais, et se met à jouer de l'Oud, tendrement, provoquant un son sucré de sonorité persane, en harmonie avec une voix douce chantant dans une langue du monde oublié, attendant que l'on lui réponde...
♪ Salut à la compagnie ♪
♪ De cette maison ♪
♪ Je vous souhaite une bonne année ♪
♪ Et du bien à foison ♪
♪ Je suis d'un grand pays étrange ♪
♪ Venu dans ce lieu ♪
♪ En ces mots je vous demande ♪
♪ Puis-je vous chanter à Dieu ♪
Le son du tambourin est atypique et charmant, et les coups répétés régulièrement ainsi que les grelots vont étonnement bien avec la chanson, occasionnant des sonorités d'une ancienne époque du monde oublié. Sa requête est clairement formulée : chanter dans le palais à la cour royale. Carhaddîn sait que si cela a marché, tout le monde a entendu son chant de requête. Il s'installe donc, patiemment, au bas du palais, et se met à jouer de l'Oud, tendrement, provoquant un son sucré de sonorité persane, en harmonie avec une voix douce chantant dans une langue du monde oublié, attendant que l'on lui réponde...
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Salut à la Compagnie ! (Libre)
Dim 12 Nov 2017 - 11:21
A l'aube venue, le mystérieux troubadour était toujours là, ainsi que son air joueur. Ses chants de nuit, pourtant chantés agréablement, n'avaient visiblement eu aucun effet sur le palais, du moins vu de l'extérieur. Carhaddîn regarda alors une dernière fois tendrement le palais, le dernier qu'il n'avait pas visité, puis déclara, d'une voix puissante et porteuse :
Et bien ! Chers camarades nobles ! L'asile vous fait-il peur ? Sont-ce peut-être mes contes qui provoquent en vous une envie de rejet ! Je ne viens pas vous voler, juste vous envoler, vous faire voler, amis humains ! Je me nomme Carhaddîn, troubadour et conteur, et je ne venais que vous divertir et faire rire votre vertue ! Mais puisque la noble famille royale ne daigne répondre à cette requête, je ne dérangerais pas de plus de temps sa noble majesté. Bonne année à vous, que les dieux de l'ancien monde vous bénissent ! Assalamu Alaykoum frères humains, comme l'on dirait dans le monde oublié !
Carhaddîn reprend ses instruments et repart. Il disparaît dans l'aube pluvieuse tel le vent automnal, ne laissant derrière que le souvenir de sa tentative infructueuse de chanter pour le palais.
Et bien ! Chers camarades nobles ! L'asile vous fait-il peur ? Sont-ce peut-être mes contes qui provoquent en vous une envie de rejet ! Je ne viens pas vous voler, juste vous envoler, vous faire voler, amis humains ! Je me nomme Carhaddîn, troubadour et conteur, et je ne venais que vous divertir et faire rire votre vertue ! Mais puisque la noble famille royale ne daigne répondre à cette requête, je ne dérangerais pas de plus de temps sa noble majesté. Bonne année à vous, que les dieux de l'ancien monde vous bénissent ! Assalamu Alaykoum frères humains, comme l'on dirait dans le monde oublié !
Carhaddîn reprend ses instruments et repart. Il disparaît dans l'aube pluvieuse tel le vent automnal, ne laissant derrière que le souvenir de sa tentative infructueuse de chanter pour le palais.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum