[Archivé] Ecole buissonnière pour ton anniversaire ! [Spé Odéline et Siffroy ]

Le soleil se levait doucement sur ce beau Premier Isachaïen, dans la petite maisonnette les préparatif pour l'anniversaire de Noïa commençait à prendre forme. Natalia ne pouvait pas s'empêcher de sourire. C'était le premier anniversaire qu'elle passait avec sa fille de puis son rétablissement complet. Et le fait qu'elle n'ait jamais eu l'occasion d'aller dans un parc d'attraction de toute sa vie ( pas si avancée que  ça ) rajouter encore plus de joie et d'excitation à cette journée qui s'annonçait fabuleusement fabuleuse.

Elle avait laissé Odéline et Siffroy aux derniers préparatifs pour aller réveiller sa fille. Elle entra doucement dans la chambre puis s'assit sur le bord du lit de l'enfant pour lui caresser la joue pour la réveiller en douceur. Elle avait longtemps hésiter entre entrée et crier "JOYEUX ANNIVERSAIRE MON BEBE" mais elle avait trouvé ça un peu violent.  

"Bonjour petite guerrière. Il est l'heure de te lever, on a beaucoup de chose à faire aujourd'hui parce que c'est ton anniversaire."

"Bonjour maman *baille* on va pas à l'école ?"

"Non ma chérie aujourd'hui c'est pas grave de pas aller à l'école mais juste aujourd'hui parce que avec Siffroy et Odéline on t'emmène dans un endroit spécial"

"On va où ?"

"Ca ma chérie c'est un secret... Viens on va te préparer parce que aujourd'hui c'est toi la plus forte et la plus belle"

"D'accord, mais c'est quand même toi la plus belle maman d'amour"

Elle embrassa sa fille sur le front avant de la prendre dans ses bras et l'emmener dans la salle de bain pour la préparer.  Pour être à l'aise dans ses mouvement elle lui avait prévu une petite combinaison verte pomme en tissus souple et étirable. Pour pas que ses cheveux la gêne elle les lui a tressé en tresse sirène collée et pour ajouter un peu de fête elle y a mis tout plein de paillette.
Une fois n'est pas coutume Natalia c'était habillé presque pareil (elle c'était  une robe vert pomme ) et coiffé exactement pareil. C'est ainsi assorties qu'elles retrouvèrent le couple qui était maintenant la famille Natalia  et Noïa.

"On est prête à aller s'éclater "

Elle avait dit ça en dansant faisant rire sa fille qui c'était dirigée vers Odéline pour lui faire un bisou puis vers Siffroy.

Aujourd'hui était un jour tout à fait particulier. Aujourd'hui, Noïa avait 5 ans. En accord avec Natalia, Siffroy et elle avaient préparé une surprise pour al fillette afin de faire de ce jour un souvenir inoubliable pour elle. Après tout, ce serait son premier anniversaire avec sa vraie mère. Ainsi, Odéline s'était levée tôt, et avait envoyé Siffroy chercher du pain, et des viennoiseries, alors que Gadyan allait lui chercher des fleurs, et qu'elle même préparait un gâteau. L'heure du réveil de la fillette approchant, et alors que tout le monde s'affairait à décorer la maison, Odélien se mit, elle à faire un chocolat chaud plus qu'excellent, comme les aimait tant l'enfant. Ainsi, lorsque Noïa arriva, coiffée et habillée, assortie à sa maman, une table de rêve l’attendait et les odeurs de petit déjeuner la submergèrent. Il lui fallait prendre des forces pour la journée qui l'attendait, et pour laquelle un superbe panier pique-nique avait été préparé par la maîtresse de maison. Elle courut embrasser la fillette.

- Joyeux anniversaire, ma puce ! Tu es magnifique ! Allez, viens donc manger, il y a tout ce que tu aimes.

Ainsi, après un petit déjeuner gargantuesque, ils bandèrent les yeux de la petite fille, et tous les quatre partirent vers un portail, qui les amena directement devant "Tout est super génial", le parc d'attractions de l'île de Bienheureux. A vrai dire, Noïa n'eut pas besoins de voir pour savoir où ils étaient. La musique se suffisait à elle même, et quand on lui débanda les yeux, ce fut pour voir son regard émerveillé et surexcité, et assister à son explosion de joie, suite à laquelle ils se dirigèrent vers l’entrée joyeusement.

Jusqu’au retour de Nathalia dans la vie de sa fille, le vieil Aniformus revivait un peu sa jeunesse de ménestrel en racontant les histoires du soir à la petite. Une nostalgie qui, il devait l’avouer, lui manquait un peu maintenant qu’il laissait le soin d’endormir sa fille à la parfaite mère qui venait rattraper son retard. Siffroy était ainsi allé dormir sans faire d’heures supplémentaires auprès de Noïa la veille de son anniversaire et avait pu se coucher tôt avec sa femme.
Ce qui fut bien sage quand les petites incommodités de la vieillesse le réveillèrent encore une fois tôt le matin suivant. En profitant, il commença une partie des préparatifs alors que l’aube était encore lointaine, vite rejoint par Odéline et Nathalia. Envoyé rapidement en éclaireur pour chercher les fameuses viennoiseries du petit déjeuner traditionnelles d’Elysée, il revint pour trouver la petite tout juste levée et lui souhaiter un joyeux anniversaire en la serrant contre lui.

L’arrivée au parc se fit sur la fanfare de joie qu’exprimait la petite Noïa après que ses yeux aient été libérés. Corona était arrivé comme à son habitude pour l’anniversaire de la petite et la chaleur montait rapidement jour après jour, le parc s’adaptant à cet environnement et déployant son thème pour la saison chaude : Jeux d’eau. Des mignonnes cheminées de l’entrée formées de briques surdimensionnées et apparentes s’échappaient des bulles d’eau dans les airs, montant jusqu’à ce que l’oeil ne puisse plus les suivre.
Le petit groupe de 4 entra plus rapidement qu’un grand nombre de visiteurs grâce au passe-droit le plus efficace qui soit sur Minos :

- C’est son anniversaire !

A l’intérieur, les incroyables attractions du parc, une majorité dans ce style de briques énormes et apparentes, souvent jaunes, utilisant de la magie pour créer des effets visuels étonnaments géométriques, rivalisaient d’ingéniosité.
L’eau omniprésente, l’utilisation d’artéfacts remis au goût du jour ou encore le travail de Fils des Eléments et d’autres magiciens faisaient tourner tout le parc actuellement. Il y a quelques années les Efferians avaient mis la main à la pâte et on leur avaient permis d’ajouter toute une aile au parc, très technologique, des montagnes russes étonnantes, des cristaux dans tous les coins, utilisables de toutes les façons et des mécanismes complexes régissant la zone. Siffroy était peut-être un peu vieux jeu mais il trouvait les attractions Efferianes un peu … trop.
On retrouvait aussi les classiques : Cinéma télépathique permettant des prêts de souvenirs étonnants, parfois modifiés ou ce genre de chose ou encore le fameux carrousel par lequel le groupe de quatre commença son aventure. Car comment commencer une virée au parc sans un tour en carrousel.
Noïa et Nathalia dans une coupe et Siffroy et Odéline dans une autre. La petite semblait particulièrement heureuse et c’est tout ce qui comptait. Mais au fur et à mesure que les tasses tournaient et que le vieil homme apercevait le visage de la petite, il perdait un peu plus de sa joie, comme si un manège du même genre s’était mis à tourner dans sa tête et que de mauvaises pensées lui venaient petit à petit aurait dit le vieil homme.

A peine sortis de l’attraction, la petite attrapa une partie du vêtement de sa mère à portée et s’apprêtait à lui dire quelque chose quand une des mascottes du parc déboula d’un seul coup vers elles avec des cadeaux en folie dans les bras, annonçant que pour chaque enfant aujourd’hui, il y avait un cadeau à choisir offert par Minos et le parc !

Natalia n'était jamais monté dans un manège de sa vie. Du coup il était presque impossible de savoir qui de la mère ou de la fille était le plus excité dans cette petite tasse. Les rires sonnaient comme ces mignons petits carillons qu'on accroche aux portes dans certains villages. La mascotte les avaient interrompu dans leur euphorie pour apporter encore plus de magie et d'amour à cette journée qui s’annonçait parfaite. Natalia s'accroupi pour se mettre à hauteur de sa fille et lui dit d'aller vers la mascotte qui semblait s'appeler Cracotte. Sa fille hocha de la tête et d'un pas hésitant s'approcha de Cracotte la mascotte avec une hotte plein de cadeaux de toutes les tailles et de toutes les couleurs.

Noïa c'était retournée plusieurs fois et sa mère l'avait toujours encouragée. avant de retournée au prés du chramant couple Belgan.

"Offert par Minos et le parc hin ?!"

Elle avait dit ça en regardant avec un sourire en coin Siffroy.

"Et monsieur le conseiller de la reine de Minos n'a absolument rien avoir avec ce petit plus le jour de l'anniversaire de sa fille adoptive ? "

Elle ne lui avait jamais vraiment dit et elle avait prit beaucoup de place au près de sa fille ne arrivant chez eux. Elle se confiait plus à Odéline mais elle était si heureuse que NoÏa ait eu une figure paternelle telle que Siffroy. Natalia était sa mère mais les Belgans étaient ses parents adoptif et elle ne souhaitait pas leur retirer ce statut.

Sans attendre de réponse de sa part elle se glissa entre les deux et prit par les épaules chacun d'eux.

"Je suis si heureuse qu'on forme une vrai famille."

L'enfant, leur enfant avait choisi un cadeau emballé dans un papier rouge à paillettes de taille moyenne et de forme ronde. Elle était revenu vers eux pour déballer le cadeau. De ces petits doigts d'enfant celà prit un certain temps avant de venir à bout de l'emballage. Elle finit par sortir un petit sac à dos rond rempli de friandises.

Odéline était environ aussi excitée que Noïa et Natalia à l’entrée dans le parc, et dans les coupes du carrousel,elle serrait les mains de Siffroy entre les siennes, les yeux brillants, et échangea même avec lui un doux baiser. Ceci, cependant, ne lui laissa pas le loisir de louper l’assombrissement soudain du visage de Noïa, et ses hésitations, la manière dont elle avait attrapé un peu trop vite le vêtement de sa mère … Elle avait échangé avec Siffroy un regard inquiet, preuve que lui aussi avait bien vu ce qui avait semblé échapper complètement à Natalia. La fillette, quant à elle, semblait être passée à autre chose, distraite par l’arrivée des cadeaux, meilleur sortilège de distraction possible sur un enfant.
Aux paroles de Natalia, elle lui fit un clin d’oeil complice. Evidemment, elle se doutait aussi que son mari bien-aimé avait un lien avec tout ceci. Il gâtait la petite comme sa propre enfant, celle qu’il n’avait jamais eue et n’aurait jamais. Ceci était tout à fait dans la logique des choses.
Lorsque la jeune femme se glissa entre eux et les prit par les épaules, Odéline, d’abord surprise, lui rendit son étreinte, et lui embrassa la joue.

Moi aussi !

Elle attrapa le bras de Siffroy d’une main, et serra avec tendresse. L’arrivée de Noïa et Natalia avait perturbé leurs vies, leur rythme, amis il lui semblait que c’était pour le meilleur, même si parfois, le retour de Natalia et l’éloignement logique de Noïa étaient durs à vivre.

Siffroy s’était inquiété pour Noïa pendant un instant, se demandant si tout allait bien, si tout ça ne lui paraissait pas trop beau pour être vrai ou quelque chose d’approchant. La petite avait de surprenant accès de perspicacité.
Quand Nathalia l’accusa d’avoir subrepticement magouillé pour que la petite ait un cadeau pour son anniversaire, le vieil homme roula des yeux vers le ciel en faisant semblant de n’y être pour rien, ou alors c’était sans faire exprès ! La mère attrapa les deux Belgan par les épaules :

"Je suis si heureuse qu'on forme une vrai famille."

La phrase remua quelque chose caché bien au fond de sa poitrine.

- Moi aussi !

Sa femme lui serra le bras et soudain comme une décharge lui traversa la poitrine et le secoua dans son entièreté. Crise cardiaque ? Non ! Prise de conscience ! Des dizaines d’années s’étaient écoulées depuis qu’il avait perdu sa première femme, et son espoir de former un jour une famille et petit à petit ses quelques proches s’étaient effacés, avaient trépassé, ou avaient juste pour certains disparus, le laissant seul jusqu’à Odéline. Puis Noïa. Puis Nathalia. Alors oui il avait eu peur quand la mère était revenu après longtemps, peur de perdre la petite, il avait fait des efforts pour être là pour elle et être capable de tenir si on venait la récupérer.
Ce n’était que maintenant en réalité qu’il comprenait que Nathalia comptait les garder dans la famille.

Ses yeux le piquaient. Un homme ne pleure pas devant les enfants ! En tout cas pas le vieux Siffroy … Il se détourna rapidement de tout le monde en se frottant les yeux.

- J’ai quelque chose dans l’oeil …

C’était maintenant qu’il aurait pu utiliser sa formation d’Etoile, ses compétences physiques au dessus de la moyenne et son agilité pour cacher ça à tout le monde. Il ne s’y attendait tellement pas que la seule chose qu’il trouva à faire, dans une légère perte de contrôle, pour tenter de se cacher, fut d’utiliser sa greffe et de rajeunir d’un seul coup. Pour la discrétion on repassera mais les larmes s’étaient effacées de ses yeux avec la transformation

Siffroy semblait ému et celà fit sourire Natalia qui se baissa à hauteur de Noïa pour lui demander ce qu'elle voulait faire quand celle ci ouvrit de grand yeux et faillit se décrocher la mâchoire. Alors la maman suivit le trajet que faisait les yeux écarquillés de sa fille. Il menait à un homme. Ces vêtement et cette posture lui était familière mais ces cheveux ne collait pas avec ce qu'elle connaissait. Et en une fraction de seconde elle comprit. C'était Siffroy avec 50 ans de moins (ou peut être 60 ). Alors elle aussi eu le yeux grands ouvert la bouche prête à gober des mouches. La ressemblance entre la mère et la fille devait être encore plus visible. Elles étaient habillées presque pareil et avaient maintenant la même expression d'étonnement fixée sur le visage.
La rouquine adulte fini par secouer la tête et prendre sa fille dans les bras. Lui caressant le visage elle la rassura

"Ne t'en fait pas c'est papy Siffroy"

Dit elle d'un ton faussement assuré Elle avait regardé Odéline comme pour l’appeler à l'aide pour rassurer sa fille qui se cramponnait à son cou avec les yeux qui humidifiaient. Elle aurait bien voulu une explication elle aussi de comment et pourquoi papy Siffroy n'était plus un papy gateau mais un bel Apollon qui semblait prêt à en découdre avec qui conque essayerait de le défier. Il lui semblait que le conseiller de la reine était lui aussi un Aniformus alors elle ne comprenait pas bien d'où lui venait ce pouvoir extraordinaire de rajeunir. Elle n'osait pas parler attendant que l'un ou l'autre dise quelque chose.


[réponse super courte sorry]

Odéline regarda son mari rajeunir avec un certain émerveillement. Cette capacité l’impressionnait toujours autant, et elle le trouvait toujours sublime ainsi, se disant que sie lle l’avait rencontré ainsi, jamais il ne se serait intéressé à elle … Il était bien trop beau, et elle bien trop ordinaire ! Elle lui déposa un bisou sur la joue, se mettants sur la pointe de la pointe des pieds pour l’atteindre, maintenant qu’il s’était redressé. C’est uniquement à la phrase de Nathalia qu’elle pensa à se retourner pour se préoccuper de leur compagnes. Voyant leur stupéfaction, leur effroi aussi, elle décida de parer par le rire.

Mais oui, choupinette regarde, c’est toujours lui, et même comme ça il a oublié de se couper les cheveux !

Elle tira doucement sur les cheveux de Siffroy, toujours mi-longs. Elle savait que cela la rassurerait et la ferait rire car la longueur des cheveux de son mari était souvent un sujet de plaisanterie avec la fillette -qui aimait les brosser et les tripoter, plus que ceux d’Odéline.

C’est que Papy est super fort ! Il était tellement fort quand il était jeune que des gens lui ont accordé ce pouvoir: redevenir aussi jeune et aussi fort de temps en temps !

Elle trouvait que c’était la meilleure explication possible.

Oh ! Des barbe à papa !

Et Odéline en acheta une géante derrière laquelle son visage disparaissait entièrement et la leur tendit avec un immense sourire.

Joyeux anniversaire ma puce !

Une légère vapeur s’échappait toujours des pores de sa peau lorsque sa greffe était mise en action ainsi. La présence de ces légères volutes de fumées autour de lui donnaient ainsi une impression étrange, voir parfois attractive dont il se serait bien passé. De la discrétion qu’il cherchait fichtre ! C’était réussi : Odéline le regardait, Nathalia le regardait, Noïa le regardait, même les gosses qui tournaient sur le carousel non loin le regardaient tant qu’ils le pouvaient avant que le manège ne les emporte hors de sa vue.

L’instant de flottement qui suivi, et de peur de la part de Noïa -personne n’aurait pu l’en blâmer- fut rompu par sa femme qui vint lui triturer les cheveux pour rassurer la petite. Il leur sourit chaleureusement à toutes et Odéline fini de distraire l’attention en achetant une immense friandise duveteuse à la fille de Nathalia. Il prit un air faussement bougon en chuchotant fort.

- Moi aussi j’en aurais bien pris une, vivement mon anniversaire.

Il s’approcha doucement de Noïa alors que quelques volutes s’échappaient de nouveau de lui. En marchant vers elle, il se vouta doucement, pris des rides à vu d’oeil, de la barbe aussi et sa moustache qu’il vint tirer doucement de ses doigts calleux. Retrouvant l’apparence du vieux Siffroy pour que tout redevienne normal, il lui chuchota à l’oreille.

- Je ne te l’ai jamais dit parce que je n’aime pas me vanter mais quand j’étais plus jeune, j’étais assez proche d’être un super-héros ! Sous des identités secrètes, j’ai sauvé des tas de gens. Si tu veux j’aurai plein de nouvelles histoires à te raconter !

Noïa avait embrassé le vieux Siffroy sur la joue. Natalia l'avait alors posée par terre pour qu'elle puisse manger cette barbe à papa presque aussi grosse qu'elle. La petite fille n'avait plus peur et mangeait sa barbe à papa en gloussant de plaisir. Natalia en profita pour jouer du coude gentiment avec Odéline.

"Je vois que vous m'aviez caché des trucs tu dois pas t'ennuyer avec ce jeune homme dis moi haha"

Elle lui fit un clin d'oeuil et regarda Siffroy en souriant.  

"Bon maintenant que je connais ton secret de longévité que dirais tu d'un adversaire à ta taille au stand de tir Monsieur le super héros ? "

Elle avait fait un magnifique jeu de sourcils provocateur. Elle prit la main de sa  fille en riant.

"Allez vient ma puce on va aller voir un autre jeu ou Siffroy et maman vont jouer aussi. tu pourras essayer aussi. C'est ton papa qui m'a apprit à jouer à ce jeu."

"Tu crois que mon papa il m'apprendra un jour aussi"

Natalia se baissa au niveau de la mini elle en lui caressant le visage.

"Ton papa ma chérie, je te l'ai déjà expliqué a disparu avant que tu naisses, Siffroy et moi on pourra t'apprendre si tu veux. "

Noïa avait froncé les sourcils.  

"Mais toi maman, tu avais disparue aussi puis tu es là maintenant. "

L'Aniformus sentait les larmes monter. Elle serra sa fille dans ses bras se fichant de la barbe à papa qui se collait dans ses cheveux.  Elle avait retrouvé sa fille et elle oubliait parfois qu'elle avait été trop absente.

"Et je ne te laisserais plus jamais mon amour, je te le jure je serais toujours là pour toi."

"Maman ? ... Je t'aime.  On va faire le jeu ? "

Natalia admirait cette capacité des enfants à changer de sujet en quelques secondes.  Elle était restée bloquée sur un seul et même sujet pendant des années à en devenir complètement folle. Sa fille n'avait pas hérité de ce côté obsessionnel et c'était une bonne chose.  Elle relâcha son étreinte en souriant. Elle répondit un oui  de la tête ravalant ses larmes en se relevant. Elles passèrent un étrange arbre à sucette et se retrouvèrent devant un stand de tir.  Des cibles en bois sur des roues tournaient lentement et un monsieur déguisé en lapin rose leur souriait .

"Approchez messieurs dames ! Votre agilité ne demande qu'à être montrée à tous pour gagner votre poids en chocolat !"  

Sa fille ouvrit grand les yeux à l'annonce du prix.  Elle voulait gagner du chocolat.  Natalia s'avança à leur disposition il y avait des arbalètes, des arcs et des petits pistolets.  Elle hésita longuement avant de choisir une arbalète qui lui semblait correctement Équilibrée  Elle visa et toucha 5/5  mais pas toujours en plein centre.

[Odéline ne jouant pas, une réponse de ma part n'est pas utile ! Je vous laisse enchainer ]

Le vieil Aniformus suivit doucement la mère et sa fille alors qu’elles allaient vers le stand de tir. Le tir n’avait pas été sa spécialité quand il était Etoile mais il n’y avait jamais été mauvais et il n’allait pas se laisser démonter par les deux jeunes filles. Surtout pas après s’être doucement vanté de son passé de “super-héros” auprès de Noïa.

Ils passèrent à côté de ce fameux arbre à sucette étrange et Siffroy se permis d’attraper une de ces friandises au passage. Nathalia passa la première au stand après une scène touchante auprès de sa fille qui refit piquer un peu les yeux de l’Aniformus. Elle fit un beau score, assez pour gagner un joli cadeau en plus du chocolat et de toute façon sur Minos on gagnait toujours quelque chose ! Mais ce n’était pas un score parfait.

Se sentant pousser des ailes dans un élan de morgue, il vint se placer lui aussi pour tirer à son tour. En faisant quelques pas, de nouveau de la vapeur s’échappait des pores de sa peau et il redevenait jeune d’apparence, le sans faute était à lui ! Il attrapa doucement l’arbalète qu’avait utilisé Nathalia, la soupesa en souriant et mis la sucette à sa bouche en laissant dépasser la tige façon cow-boy. Il savait que quand il était jeune il avait toujours un air arrogant collé au visage. Et quand on avait l’air arrogant, le meilleur moyen de faire passer la pilule, c’était d’être le meilleur ! (dresseur !)

Plein d’une confiance en lui peut-être un peu abusive, Siffroy décocha les cinq carreaux successivement sur les cibles mouvantes: le premier au centre, le deuxième au centre, le troisième au centre, le quatrième très légèrement décalé du centre, le cinquième carrément hors de la cible… Il reposa doucement l’arbalète, plutôt déçu de se prestation et en se retournant vers Noïa et Nathalia, il annonça

- C’est à cause de cette fameuse poussière dans l’oeil, je crois que ma vue en a pris un coup …

Nathalia avait sourit en voyant l'air arrogant sur le visage du jeune Siffroy, visage qu'elle avait essayé d'enregistrer en détails. Son air bougon lui était le même que quand il était sous sa forme de vieillard.

"C’est à cause de cette fameuse poussière dans l’oeil, je crois que ma vue en a pris un coup … "

La jeune mère ne put se retenir de rire.

"La poussière .... ça doit être ça oui ... hahaha"

Elle sentit qu'on lui tirait sur les vêtements. Elle se tourna alors vers sa fille.

"Maman... Maman ... Maman MAMAN "

"Oui ma puce ? "

"Moi aussi je peux essayer ? "

Elle regarda l'animateur du stand et il lui fit un signe de tête lui assurant ainsi la sécurité de sa fille face aux arbalète.

"Oui mais il faut faire attention ce sont des choses un peu dangereuses."

Elle s'accroupi et aida sa fille à tenir correctement l'arbalète. Elle positionna son bassin et l'arme dans ses main lui expliquant ou appuyer et comment visé. Comme l'avait fait Angel avec elle des années auparavant. Elle était bien plus douce et bien moins effrayante que le mentor qu'elle avait eu.

Une fois en place sur le petit estrade prévu pour les enfants Noïa tira la langue et ferma un oeuil pour se concentré et tira les 5 carreaux à la suite. Tous sans hésiter et sans bouger. Chacun avait touché sa cible en plein centre. Puis elle reposa l'arbalète devant elle l'air satisfaite sur le visage.

"J'ai gagné le chocolat hin monsieur ?"

L'homme avait encore la bouche ouverte de stupéfaction, il la hocha cependant et lui tendit un ticket pour qu'elle récupère le gros lot à la fin de la journée à l'accueil. Noïa le récupéra contente et se précipita vers Odéline et lui sauta dessus.

"T'as vu t'as vu j'ai battu maman et Siffroy hin ?! Et puis on va avoir pleeeeeeeeeeeeeeeein de chocolat. J'espère qu'il sera bon ? Tu crois que les Kiwis et Gadyan ils vont en vouloir ? Tu crois que je pourrais en prendre à l'école ? "

Nathalia avait regardé à tour de rôle l'arbalète sa fille Siffroy sa fille L'arbalète Siffroy.

"La chance du débutant surement... De toute façon je suis meilleure au lancé de couteaux..."

La surprise avait été remplacé par la mauvaise foi, vexée d'avoir été battu par sa fille qui tirait pour le première fois. Elle se dirigea alors vers Odéline et sa fille. Et d'une voix un peu boudeuse elle dit

"Bon bah euh on va faire autre chose maintenant ?..."

Odéline rit en voyant la manière dont Siffroy interagissait avec la fillette. Il faisait un grand père parfait ! On voyait dans son regard tout l’amour qu’elle portait à son mari. Elle vint d’ailleurs lui prendre tendrement la main pendant l’échange entre Natahalia et sa fille, et en profita pour l’embrasser discrètement en lui glissant un tendre “Je t’aime” au creux de l’oreille. Ils se dirigent vers le stand de tir, et Odéline les encouragea à grand renforts de petits cris et de battements de mains. Nathalia fit une prestation plutôt impressionnante, et la jeune fille se dit que son compagnon de l’époque devait être sacrément fort pour lui avoir appris ce genre de choses. Puis Siffroy s’y colla, sucette à la bouche, l’air arrogant du jeune homme qu’il était redevenu collé au visage. S’il fit des scores parfait aux trois premiers, il se décala un peu sur la quatrième cible, et loupa la cinquième. Sa femme pouffa, puis rit à son excuse, avant d’aller lui prendre la main, entremêlant leurs doigts. Elle lui embrassa la joue.

C’est pas grave mon amour ! On sait que ça devient compliqué la vision à ton âge.

Elle lui fit un clin d’oeil, avant de reporter toute son attention sur Noïa qui entamait sa session de tir. Elle observa attentivement la façon dont sa mère lui montrait comment tirer. Cependant elle ne s’attendait pas à un tel résultat. La fillette avait non seulement réussi à très bien manier l’arbalète, mais elle avait aussi touché le centre de toutes les cibles.
Odéline fronça les sourcils. Elle ne pouvait croire à un hasard, et pourtant elle craignait de voir clair quant à la raison de cette maîtrise aussi soudaine qu’impressionnante. Peu à peu, elle avait rassemblé des informations sur le père de Noïa, au hasard de conversations avec Nathalia, ou avec Aëlia, qui avait aussi pu en discuter avec son ancien compagnon, Garmyr. Elle savait donc son nom, évidemment, et une partie de son histoire, amis avait aussi réussi à apprendre sa nature. L’homme était un Arma Hominum. Non seulement il se transformait en arme -mais elle ne savait pas laquelle- mais de plus, comme beaucoup de sa race, il avait une maîtrise naturelle et proche de la perfection de toutes les armes. Noïa était petite et n’avait jusque là manifesté aucune aptitude, aucun pouvoir. Odéline avait toujours espéré qu’elle hériterait des pouvoirs de sa mère uniquement, et non pas de ceux de son père ou de ses deux parents. Cependant, elle craignait que ce soit là une première manifestation des capacités qu’allait avoir la fillette.
Elle approuva pourtant et avec entrain la thèse de la chance du débutant, en même temps que tous les autres. Personne n’aurait pu s’apercevoir de son trouble, et si tout le monde partait avec cette idée, c’était tant mieux ! Inutile de s’alarmer, après tout, il était peut-être possible que ce soit en effet dû au hasard, et pas à une quelconque hérédité. Elle se promit cependant de veiller la fillette comme le lait sur le feu sur ce plan là, sans rien en dire. Elle rit devant la mine boudeuse de Nathalia, et proposa d’aller faire des montagnes russes, qui étaient juste à côté. C’étaient de gentilles montagnes russes, faites pour les enfants, avec quelques descentes rapides et virages serrés pour donner quelques sensations et pouvoir avoir de jolies images souvenirs. Les wagons étaient en forme de fusée.

[Je sèche complètement et passe mon tour pour le coup ! Je laisse à la maman la lourde tâche de gérer l'évolution du topic là de suite ]

La journée avançait doucement. Ils enchainaient les attractions montagnes russes diverses et variées et petit spéctacldes de mascottes qui il faut l'avouer chantaient parfois faux ce qui faisait rire la petite famille. Noïa celle dont c'était la journée demanda à plusieurs reprise à faire un train fantôme et au bout d'un certains temps les adultes se mirent d'accord pour lui céder. Ils choisirent e moins effryant de tout le parc. C'était certes son anniversaire mais il n' ya vait pas de raison de la traumatisé encore plus que ce qu'elle avait déjà subit.
Nathalia s'en voulait et s'en voudrait surement tout le restant de sa vie pour ce qu'elle avait fait subir à sa petite. Mais ce qui était fait était fait et ne piuvait être défait maintenant il fallait construire et continuer de construire. Leur famille n'avait rien d'une famille conventionnelle mais elle avait trouvé un certain équilibre qu'il fallait qu'elle veille à préserver. Elle devait maintenir cet équilibre familial pour maintenir le sien enfin c'est ce qu'elle pensait.

La jeune mère se mit dans le wagon avec sa fille lui déposant un baiser sur le front.

"Maman n'ais pas peur je te promets que ça va aller"

L'aniformus eu un petit rire avant de rassurer sa fille en lui disant que si elles étient toutes les deux rien ne pourrait leur arriver.
Puis elle changeat ses pupilles humaines en pupilles de chat. Nathalia n'aimait pas, non n'aimait plus le noir. Alors ses yeux de félin lui étaient d'une grande utilité. Elle observa sa fille puis le décor. En effet ce train n'était pas le plus effrayant. Aucun des "monstres" ne semblait réaliste ou assoiffé de sang juste la petite musique et le manque de lumière pouvait éventuellement angoisser l'enfant. Quand le regard de la rouquine se posa de nouveau sur sa fille elle vit cet éclat dans ses yeux.
Elle non plus n'avait plus ses yeux humains. Elle avait également des yeux de félin. On voyait également des petites moustaches de chat autour de son nez. Elle n'était pas sure que l'enfant se rende compte de ce qu'il se passait réellement. Elle n'était pas sure qu'elle l'ait fait volontairement non plus.

L'esprit de Nathalia partait dans tous les sens. Elle tenta de ne rien montrer ni à l'enfant ni à ses parents adoptifs.

Les pièces du puzzle se métaient petit à petit en place. L'arbalète puis les yeux de chat. Noïa avait les remière manifestation de ses dons et elle possédait ceux de ses deux parents. Comment pouvait elle gérer ça ? On ne lui avait jamais appris à gérer les sien elle l'avait fait toute seule. Mais est ce que le tempérament de son père même si elle ne l'a jamais connu avait de l'influence dû à sa race ?

*Odéline ! Elle doit savoir elle sait plein de chose tout le temps je dois en parler avec elle. Et Siffroy ? Est ce que je le met dans la confidence ? Je ne sais pas peut être qu'il vaut mieux mettre tout le monde au courant pour qu'on y soit tous attentifs mais ça l'inquièterait peut être un peu trop ? Il n'est plus tout jeune le bougre. Je verrais ça quand la petite sera au lit.*

A la sortie du train fantome tout était rentré dans la norme plus de moustache plus de vision de chat. Le reste de la journée se déroula dans la joie et la bonne humeur. Le soleil s'était couché ils avaient mangé sur le parc et avaient profité des dernières heures d'ouvertures pour prendres des photos et autres souvenirs. Durant le retour, Noïa s'écroula de sommeil sur les épaule du vieil homme qui la portait sur son dos. Ce qui fit sourire la maman le tableau était tout à fait charmant. Une fois de retour dans leur doux foyer, Nathalia laissa le grand père coucher la petite fille. Elle s'assit autour de la table de la cuisine en soupirant.

"Odéline... Ne va pas te coucher de suite s'il te plait j'ai à te parler. Je crois que Noïa à ses premières manifestations de pouvoir et ça m'inquiète un peu... "

En fonction de la réaction de la jeune femme elle commencera à lui exposer toute sa théorie lui racontera l'épisode du train fantôme ou elle attendra le retour de l'homme de la maisonnet.

La journée avait été très longue, en réalité, et Odéline fut bien contente de rentrer à la maison. Aussitôt, elle s’y affaira, et rangea un peu, alors que Noïa allait prendre un bain. Lorsque la petite fut lavée, elle embrassa la fillette, tout comme sa mère, et Siffroy monta la coucher. Odéline avait déjà trouvé le temps de passer un coup de balai, et de regonfler les coussins du canapé, ainsi évidemment que de nourrir tous les animaux de la maisonnée. C’est à ce instant, alors qu’elle ôtait son tablier après avoir raccroché son torchon pour elle-même prendre une douche et aller dormir afin de récupérer d'une telle journée et faire un très bon petit-déjeuner à tout le monde le lendemain matin, que Nathalia, assise à la table de la cuisine lui demanda de rester un peu. Odéline, bien évidemment, s’exécuta, tirant une chaise, et s'asseyant face à la maman manifestement soucieuse. Lorsqu'elle lui annonça ce qui la tracassait, Odéline hocha la tête.

J’ai moi aussi remarqué un certain nombre de choses.

Elle lui sourit, et posa sa main sur celle de la jeune femme.

Je ne pense pas que ce soit la peine de t’inquiéter. Elle paraît avoir hérité des pouvoirs de son père, de ce que j’ai pu voir, et de tes capacités également je suppose. Ce n’est pas le cas le plus courant, mais ça arrive tout de même régulièrement. Tu sais, elle est encore très jeune, les choses ont encore le temps d’évoluer. Cela arrive souvent que  les pouvoirs changent, se modifient, et ne se fixent que plus tard. Il faudra par contre, qu’on y veille je pense.

Du pouce, elle lui caressa le dos de la main.

Siffroy et toi êtes tous els deux Aniformus, ça devrait l’aider à maîtriser cette partie là. Par rapport aux pouvoirs de son père, Siffroy est tout de même bien formé au niveau des armes, et toi aussi. Il faudra surtout veiller sur quelle partie du corps est touchée je pense. Mais quoi qu’il arrive, on l’aidera à maîtriser ça, ne t’inquiète pas. J’en parlerai à Siffroy ce soir, ou demain. On est trois, ce sera plus simple.

Elle pressa doucement sa main dans la sienne, tout en lui souriant.

Qu’en penses-tu ?