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- Angel DustMinosien.ne
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Date de naissance: 03/10/2752
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Lieu de vie: Minos
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[Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Jeu 11 Mai 2023 - 16:30
Nous étions un Chilon de Zabulonien 2790. La saison chaude était bien là, mais les températures étaient encore modérées. Il y avait un soleil éclatant, qui brillait haut dans le ciel dégagé d'un bleu azur. La ville était réveillée et bruissait de mille sons joyeux. Le Palais de Minos baignait dans la lumière du Soleil, tel un joyau dans son écrin de montagnes.
Dans la Cour d’Honneur, une porte doublée d’une grille s’ouvrit brusquement, laissant apparaître un rectangle sombre, comme s’il n’y avait pas de lumière derrière cette porte. Deux silhouettes s’y encadrèrent. Celle d’un garde, qui sortit, suivi d’un homme habillé de gris, émacié, aux cheveux poivre et sel trop longs, mal entretenus. Sa barbe était dans le même état, et la fatigue lui mangeait tout le visage, où brillaient deux yeux rouges, plissés à cause de la lumière, que la peau pâle paraissait particulièrement faire ressortir. Il s’appuyait sur une canne de fortune, lourdement, et chaque pas lui était visiblement douloureux. Tout en lui n’exprimait que la difficulté.
Ce prisonnier, transféré ici depuis Hypnos quelques mois plus tôt, était libéré aujourd’hui. Ce prisonnier c’était Angel Dust, qui regagnait la vie civile, qui allait retrouver Nathalia et Noïa.
Dès qu'il fut sorti de l’ombre que la Palais projetait sur le mur de la Cour d’Honneur où se tenait la porte, la lumière sembla attaquer l’homme, qui ferma les yeux un instant, et mit sa main devant les yeux. Ainsi, dans l’ombre que lui offrait son propre corps, il rouvrit les yeux, et regarda autour de lui, manifestement un peu désorienté. Pourtant, quelque chose retint son regard, et les yeux soudain immobiles, il sourit.
Il venait de voir Nathalia.
Comme il n’avait aucune possession, rien d’autre que les frusques qu’on lui avait mis sur le dos, et le bâton plein de vers qu’on avait bien voulu lui laisser pour ne pas avoir à le porter, il n’avait pas à porter quoi que ce soit. En appui sur sa canne, il clopina, doucement, vers Nathalia. Cela faisait des années qu’il n’avait pas autant marché. Le plus qu’il avait fait, c'étaient quelques pas, qui le menaient de sa cellule à la chambre d'interrogation, ou de sa cellule au parloir. Le reste du temps, il ne marchait pas, on le poussait sur un fauteuil, on le traînait, ou on le téléportait. Mais il ne marchait pas.
Là, le simple fait d’avoir monté les escaliers menant à la sortie de la prison avait déclenché d’effroyables tiraillements dans ses jambes, et avait couvert son corps de sueur. Chaque pas était une torture. Il portait encore en lui chacune des séquelles de la guerre, des tortures et de son emprisonnement. Il ne remarcherait sans doute jamais normalement, et là, il ne rêvait que de retrouver une chaise roulante. On lui avait dit qu’il lui faudrait se rééduquer, se muscler, mais personne ne l’avait fait, en prison. En même temps, il n’était pas là pour ça; et il n’était pas bête: c’était un bon moyen de s’assurer qu’il ne s’enfuie pas. Le boiteux qu’il était ne serait pas allé bien loin de toute façon.
Mais Nathalia était là, et sa simple présence suffisait à lui faire oublier cette douleur pour un temps. Il avait eu si peur qu’elle ne vienne pas, sans pourtant réussir à croire qu’elle aurait pu l’abandonner. Et, vers elle, il avançait. Il lui souriait, à chaque fois qu’il y arrivait malgré la douleur.
Elle était là. Par les Grands Rois, elle était là, et il était dehors, avec elle.
Le cauchemar se terminait.
Dans la Cour d’Honneur, une porte doublée d’une grille s’ouvrit brusquement, laissant apparaître un rectangle sombre, comme s’il n’y avait pas de lumière derrière cette porte. Deux silhouettes s’y encadrèrent. Celle d’un garde, qui sortit, suivi d’un homme habillé de gris, émacié, aux cheveux poivre et sel trop longs, mal entretenus. Sa barbe était dans le même état, et la fatigue lui mangeait tout le visage, où brillaient deux yeux rouges, plissés à cause de la lumière, que la peau pâle paraissait particulièrement faire ressortir. Il s’appuyait sur une canne de fortune, lourdement, et chaque pas lui était visiblement douloureux. Tout en lui n’exprimait que la difficulté.
Ce prisonnier, transféré ici depuis Hypnos quelques mois plus tôt, était libéré aujourd’hui. Ce prisonnier c’était Angel Dust, qui regagnait la vie civile, qui allait retrouver Nathalia et Noïa.
Dès qu'il fut sorti de l’ombre que la Palais projetait sur le mur de la Cour d’Honneur où se tenait la porte, la lumière sembla attaquer l’homme, qui ferma les yeux un instant, et mit sa main devant les yeux. Ainsi, dans l’ombre que lui offrait son propre corps, il rouvrit les yeux, et regarda autour de lui, manifestement un peu désorienté. Pourtant, quelque chose retint son regard, et les yeux soudain immobiles, il sourit.
Il venait de voir Nathalia.
Comme il n’avait aucune possession, rien d’autre que les frusques qu’on lui avait mis sur le dos, et le bâton plein de vers qu’on avait bien voulu lui laisser pour ne pas avoir à le porter, il n’avait pas à porter quoi que ce soit. En appui sur sa canne, il clopina, doucement, vers Nathalia. Cela faisait des années qu’il n’avait pas autant marché. Le plus qu’il avait fait, c'étaient quelques pas, qui le menaient de sa cellule à la chambre d'interrogation, ou de sa cellule au parloir. Le reste du temps, il ne marchait pas, on le poussait sur un fauteuil, on le traînait, ou on le téléportait. Mais il ne marchait pas.
Là, le simple fait d’avoir monté les escaliers menant à la sortie de la prison avait déclenché d’effroyables tiraillements dans ses jambes, et avait couvert son corps de sueur. Chaque pas était une torture. Il portait encore en lui chacune des séquelles de la guerre, des tortures et de son emprisonnement. Il ne remarcherait sans doute jamais normalement, et là, il ne rêvait que de retrouver une chaise roulante. On lui avait dit qu’il lui faudrait se rééduquer, se muscler, mais personne ne l’avait fait, en prison. En même temps, il n’était pas là pour ça; et il n’était pas bête: c’était un bon moyen de s’assurer qu’il ne s’enfuie pas. Le boiteux qu’il était ne serait pas allé bien loin de toute façon.
Mais Nathalia était là, et sa simple présence suffisait à lui faire oublier cette douleur pour un temps. Il avait eu si peur qu’elle ne vienne pas, sans pourtant réussir à croire qu’elle aurait pu l’abandonner. Et, vers elle, il avançait. Il lui souriait, à chaque fois qu’il y arrivait malgré la douleur.
Elle était là. Par les Grands Rois, elle était là, et il était dehors, avec elle.
Le cauchemar se terminait.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Lun 21 Aoû 2023 - 17:13
Depuis le jour des grands procès où elle avait appris sa survie Nathalia n'avait eu de cesse de rêver de cet instant. Jour et nuit elle avait oeuvré pour que ce jour vienne. Devisite en prison à entretien avec la reine de Minos elle avait remué ciel et terre pour le faire libérer. Et le voilà qui clopinait dans sa direction. Angel Dust était enfin libre.
Plusieurs jours auparavant elle avait reçu une lettre officielle lui annonçant l'heure et le jour de libération du prisonnier. Elle s'était alors afféré à tout préparer pour son retour la maison était plus propre que jamais et le garde manger plein. Comme ça elle passerait les prochain jour à seulement s'occuper de son amour. Puis elle s'était préparée longuement ne sachant pas quoi mettre elle avait hésité entre a peu près toute sa garde robe. Il ne fallait pas en faire trop c'était sur mais elle avait envie d'être le plus à son avantage possible elle voulait lui montrer qu'elle ne s'était jamais laissé abattre et qu'elle avait toujours cru que ce jour viendrait. Quoi de mieux pour ça que de se faire belle ? Elle avait opté pour une robe blanche décolleté carré et jupe patineuse avec de petits noeuds sur les manches courtes. Cette robe mettait en valeur ses jambes fines et sa poitrine tout en marquant sa taille. Elle avait un côté doux qu'il était rare de voir mis en avant chez elle. Pour le maquillage elle avait fait simple avec un trait de liner fin du mascara et pas de rouge à lèvres. Elle avait hésité à ne pas se maquiller du tout sachant qu'elle allait forcément pleurer d'émotion mais c'était trop important pour y aller le visage complétement nu. Pour ses cheveux elle avait opté pour une queue de cheval haute à fin de dégager sa nuque tout en laissant sa crinière s'exprimer. Pour les chaussure elle avait opté pour des sandales plates nouées d'un ruban à ses chevilles. Elle ne savait pas si elle allait devoir aider Angel à se déplacer ou non du coup elle avait opté pour du plat et du confortable.
C'est ainsi aprétée qu'elle avait attendu de longue minutes là où on lui avait dit d'attendre dans la lettre. Son coeur battait la chamade, son corps tremblait d'impatience et ses yeux étaient rivés sur cette porte immense d'où il allait sortir d'un instant à l'autre. Un homme s'avançant dans des haillons gris elle n'eut pas un seul instant de doute quant à son identité. Elle resta figée un instant le sourire au lèvres. Il était dehors. Elle poussa un soupir de soulagement et commença sa route vers lui d'un pas pressé. Elle n'avait que faire des bruit autour ou des gens qui se retournaient sur eux il n'y avait lus rien au monde qui comptait que cet instant. Arrivée à sa hauteur elle s'arrêta plongeant ses yeux dans les siens caressant sa joue avant de l'embrasser passionnément. Elle se foutait allégrement de l'odeur qu'il dégageait elle se foutait de le voir ainsi diminué elle se foutait de son apparence négligé. Il était là elle était là et c'était tout. Elle le regarda profondément avant de prendre sa main de libre en posant son front sur le sien.
"Rentrons à la maison mon amour."
Elle avait dit celà à voix basse pour que seul lui l'entende pour prolonger cet instant unique d'intimité retrouvée. Elle attendit quelques instant les yeux fermés avant de les réouvrir pour lui sourire et lui indiquer qu'elle avait fait venir une voiture pour les ramener jusqu'à la maison qui était maintenant la leur.
Plusieurs jours auparavant elle avait reçu une lettre officielle lui annonçant l'heure et le jour de libération du prisonnier. Elle s'était alors afféré à tout préparer pour son retour la maison était plus propre que jamais et le garde manger plein. Comme ça elle passerait les prochain jour à seulement s'occuper de son amour. Puis elle s'était préparée longuement ne sachant pas quoi mettre elle avait hésité entre a peu près toute sa garde robe. Il ne fallait pas en faire trop c'était sur mais elle avait envie d'être le plus à son avantage possible elle voulait lui montrer qu'elle ne s'était jamais laissé abattre et qu'elle avait toujours cru que ce jour viendrait. Quoi de mieux pour ça que de se faire belle ? Elle avait opté pour une robe blanche décolleté carré et jupe patineuse avec de petits noeuds sur les manches courtes. Cette robe mettait en valeur ses jambes fines et sa poitrine tout en marquant sa taille. Elle avait un côté doux qu'il était rare de voir mis en avant chez elle. Pour le maquillage elle avait fait simple avec un trait de liner fin du mascara et pas de rouge à lèvres. Elle avait hésité à ne pas se maquiller du tout sachant qu'elle allait forcément pleurer d'émotion mais c'était trop important pour y aller le visage complétement nu. Pour ses cheveux elle avait opté pour une queue de cheval haute à fin de dégager sa nuque tout en laissant sa crinière s'exprimer. Pour les chaussure elle avait opté pour des sandales plates nouées d'un ruban à ses chevilles. Elle ne savait pas si elle allait devoir aider Angel à se déplacer ou non du coup elle avait opté pour du plat et du confortable.
C'est ainsi aprétée qu'elle avait attendu de longue minutes là où on lui avait dit d'attendre dans la lettre. Son coeur battait la chamade, son corps tremblait d'impatience et ses yeux étaient rivés sur cette porte immense d'où il allait sortir d'un instant à l'autre. Un homme s'avançant dans des haillons gris elle n'eut pas un seul instant de doute quant à son identité. Elle resta figée un instant le sourire au lèvres. Il était dehors. Elle poussa un soupir de soulagement et commença sa route vers lui d'un pas pressé. Elle n'avait que faire des bruit autour ou des gens qui se retournaient sur eux il n'y avait lus rien au monde qui comptait que cet instant. Arrivée à sa hauteur elle s'arrêta plongeant ses yeux dans les siens caressant sa joue avant de l'embrasser passionnément. Elle se foutait allégrement de l'odeur qu'il dégageait elle se foutait de le voir ainsi diminué elle se foutait de son apparence négligé. Il était là elle était là et c'était tout. Elle le regarda profondément avant de prendre sa main de libre en posant son front sur le sien.
"Rentrons à la maison mon amour."
Elle avait dit celà à voix basse pour que seul lui l'entende pour prolonger cet instant unique d'intimité retrouvée. Elle attendit quelques instant les yeux fermés avant de les réouvrir pour lui sourire et lui indiquer qu'elle avait fait venir une voiture pour les ramener jusqu'à la maison qui était maintenant la leur.
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La folie s'est juste endormie l'amour s'est juste réveillé. Maman et Femme. Noïa et Angel
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Mer 30 Aoû 2023 - 16:10
Elle le rejoint plus vite qu’il ne l’attint, et le regarda à peine un instant avec une passion qui le fit vaciller. Il sentit sa main se crisper sur sa canne de fortune, son autre main attraper précipitamment le tissu blanc de la robe de la jeune femme afin d’éviter uen chute. Par chance il y parvint, mais sans réussir à lui rendre le baiser qu’elle lui offrait, ni à vraiment le savourer, ce premier baiser au goût de liberté. Pourtant, il se sentit frissonner. De froid un peu, à cause de la sueur sur lui qui refroidissait, de chaud aussi, de fatigue très certainement, mais, assurément, d’émotion.
Avec tendresse, Nathalia lui prit la main, tout en lui touchant le front et lui proposa de rentrer à la maison. Il lui sourit en retour, de ce sourire un peu tordu, un peu cassé qui était désormais le sien. Ils marchèrent ensemble, lentement, clopin-clopant, jusqu’à la voiture qu’elle avait fait venir et qui allait les mener jusqu’à leur nouvelle vie.
Chacun de ses pas était une torture, il souffrait terriblement. Ses muscles demandaient grâce, des douleurs fusant dans tout son corps. Il avait la sensation de sortir d’une journée entière d'entraînement intensif, là où il n’avait fait que gravir quelques volées de marches, et traverser une cour. Chaque instant qui passait ne faisait que lui souligner son propre état de délabrement … Et pourtant, elle était là, à ses côtés. Il était sale, débraillé, son corps ressemblait à un squelette recouvert d'une peau abîmée et il avait la même condition physique qu’un vieillard alité, mais elle était là (avait-elle conscience, ceci dit, de cet état de fait ?). Malgré l'opprobre qui l’entourait, elle était là.
Pour franchir les derniers mètres, il s’appuya sur elle comme sur sa canne, sans quoi il se serait effondré, face contre terre. C’est avec soulagement qu’il découvrit le véhicule tiré par deux chevaux qui les attendait, et c’est avec l’aide de Nathalia qu’il s’y glissa. Seul, il en aurait été bien incapable, et il n’avait eu besoin de rien dire pourqu’elle s’en rende compte. A vrai dire, il avait essayé, mais celle qui était venue le chercher avait vite réalisé, sans doute, qu’il n’y arriverait pas sans son aide.
Une fois assis, sa main dans celle de Nathalia, sa canne à ses pieds, il ne sut que faire. Il ne rêvait que de fermer les yeux, d’oublier la douleur, de dormir un peu. Mais Nathalia était là, et il avait envie de se gorger de son visage, de sa lumière. Et le trajet était si court. Si court et si long à la fois, pour lui dont chaque muscle hurlait de douleur, pour lui dont la lumière semblait brûler ses rétines si longtemps maintenus dans le noir, pour lui qui ne savait absolument pas quoi dire. Il s’était tant passé, et à la fois si peu. Et il y avait le conducteur, le bruit du dehors. Ils n’étaient pas seuls, le temps était compté. Ne sachant quoi faire d’autre, il resta muet, la regardant régulièrement, lui souriant parfois, essuyant la sueur qui coulait sur son visage d’une main ou d’une manche, sans réaliser tout à fait que ce faisant il étalait différemment la crasse sur lui.
Puis, le véhicule s’arrêta, et il pressa dans sa main celle de Nathalia. Rapidement (au vu de son rythme d’escargot), il se retrouva sur le palier de la maison des Belgan. Nathalia le lui avait dit, bien sûr, lors d’une de ses visites. mais il avait du mal à réaliser. Siffroy était mort, sa femme avait déménagé pour créer un centre d’accueil géant et lui allait vivre dans cette maison qui renfermait déjà beaucoup de souvenir avec sa fille et la femme qu’il était, qui n'était autre que la mère de son enfant.
C’était une toute autre vie qui l’attendait, complètement différente de ce qu’il avait toujours connu. Il laissa Nathalia ouvrir la porte.
Leur nouvelle vie commençait avec le son d’une porte qu’on déverrouillait.
Avec tendresse, Nathalia lui prit la main, tout en lui touchant le front et lui proposa de rentrer à la maison. Il lui sourit en retour, de ce sourire un peu tordu, un peu cassé qui était désormais le sien. Ils marchèrent ensemble, lentement, clopin-clopant, jusqu’à la voiture qu’elle avait fait venir et qui allait les mener jusqu’à leur nouvelle vie.
Chacun de ses pas était une torture, il souffrait terriblement. Ses muscles demandaient grâce, des douleurs fusant dans tout son corps. Il avait la sensation de sortir d’une journée entière d'entraînement intensif, là où il n’avait fait que gravir quelques volées de marches, et traverser une cour. Chaque instant qui passait ne faisait que lui souligner son propre état de délabrement … Et pourtant, elle était là, à ses côtés. Il était sale, débraillé, son corps ressemblait à un squelette recouvert d'une peau abîmée et il avait la même condition physique qu’un vieillard alité, mais elle était là (avait-elle conscience, ceci dit, de cet état de fait ?). Malgré l'opprobre qui l’entourait, elle était là.
Pour franchir les derniers mètres, il s’appuya sur elle comme sur sa canne, sans quoi il se serait effondré, face contre terre. C’est avec soulagement qu’il découvrit le véhicule tiré par deux chevaux qui les attendait, et c’est avec l’aide de Nathalia qu’il s’y glissa. Seul, il en aurait été bien incapable, et il n’avait eu besoin de rien dire pourqu’elle s’en rende compte. A vrai dire, il avait essayé, mais celle qui était venue le chercher avait vite réalisé, sans doute, qu’il n’y arriverait pas sans son aide.
Une fois assis, sa main dans celle de Nathalia, sa canne à ses pieds, il ne sut que faire. Il ne rêvait que de fermer les yeux, d’oublier la douleur, de dormir un peu. Mais Nathalia était là, et il avait envie de se gorger de son visage, de sa lumière. Et le trajet était si court. Si court et si long à la fois, pour lui dont chaque muscle hurlait de douleur, pour lui dont la lumière semblait brûler ses rétines si longtemps maintenus dans le noir, pour lui qui ne savait absolument pas quoi dire. Il s’était tant passé, et à la fois si peu. Et il y avait le conducteur, le bruit du dehors. Ils n’étaient pas seuls, le temps était compté. Ne sachant quoi faire d’autre, il resta muet, la regardant régulièrement, lui souriant parfois, essuyant la sueur qui coulait sur son visage d’une main ou d’une manche, sans réaliser tout à fait que ce faisant il étalait différemment la crasse sur lui.
Puis, le véhicule s’arrêta, et il pressa dans sa main celle de Nathalia. Rapidement (au vu de son rythme d’escargot), il se retrouva sur le palier de la maison des Belgan. Nathalia le lui avait dit, bien sûr, lors d’une de ses visites. mais il avait du mal à réaliser. Siffroy était mort, sa femme avait déménagé pour créer un centre d’accueil géant et lui allait vivre dans cette maison qui renfermait déjà beaucoup de souvenir avec sa fille et la femme qu’il était, qui n'était autre que la mère de son enfant.
C’était une toute autre vie qui l’attendait, complètement différente de ce qu’il avait toujours connu. Il laissa Nathalia ouvrir la porte.
Leur nouvelle vie commençait avec le son d’une porte qu’on déverrouillait.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Jeu 31 Aoû 2023 - 15:36
Ils avaient fait le trajet en silence se lançant des regard plein de tendresse en ne se lâchant pas la main. C'était un silence était tout à fait naturel et ne dérangeait pas Nathalia le moins du monde. Elle regardait Angel avec des yeux plein d'amour lui rendant ses sourires.
Quand ils arriverrent dans leur maison elle posa les clef dans le vide-poche puis accrocha son petit sac à main au porte manteau. Elle alla dans le placard et sorti deux verre qu'elle rempli d'eau sans poser la question au nouvel arrivant.
"Tiens mon amour assied toi je vais monter préparer la salle de bain."
Elle l'embrassa sur le front avant de filer dans la salle d'eau. En montant les marches elle grimaça sur le fait qu'elle n'avait pas songé que ce serait une corvée pour lui de les monter. Elle se dépéchait tellement qu'elle faillit louper la dernière marche. Elle fit couler l'eau chaude pour un bain et y ajouta des sels et du savon parfumé. Puis elle soupira s'accrochant à la baignoire elle laissa échapper une larme. Les bras tendus elle pleurait en silence. Tout ce qu'elle ressentait était si intense qu'elle n'arrivait pas à le retenir. Elle était si heureuse de pouvoir enfin le voir le toucher sans qu'il y ait personne autour mais il portait sur lui tellement de souffrance que c'était parfois dur de le regarder sans avoir mal pour lui. Elle essuya ses larmes se releva puis se regarda un instant dans le miroir. Elle eu un petit rire en se voyant le maquillage dégoulinant. Elle rectifia le tout en quelques instants puis arrêta l'eau pour redescendre.
Elle passa ses bras autour d'Angel, dans son dos le serrant légèrement contre elle.
"Le bain est prêt on y va quand tu le souhaites"
Elle resta ainsi un instant comme pour s'impregner de sa présence. Elle ne rêvait pas il était bien là et ça lui faisait un bien fou. Elle s redressa pour attraper le verre d'eau encore plein et le boire d'une traite.
Quand ils arriverrent dans leur maison elle posa les clef dans le vide-poche puis accrocha son petit sac à main au porte manteau. Elle alla dans le placard et sorti deux verre qu'elle rempli d'eau sans poser la question au nouvel arrivant.
"Tiens mon amour assied toi je vais monter préparer la salle de bain."
Elle l'embrassa sur le front avant de filer dans la salle d'eau. En montant les marches elle grimaça sur le fait qu'elle n'avait pas songé que ce serait une corvée pour lui de les monter. Elle se dépéchait tellement qu'elle faillit louper la dernière marche. Elle fit couler l'eau chaude pour un bain et y ajouta des sels et du savon parfumé. Puis elle soupira s'accrochant à la baignoire elle laissa échapper une larme. Les bras tendus elle pleurait en silence. Tout ce qu'elle ressentait était si intense qu'elle n'arrivait pas à le retenir. Elle était si heureuse de pouvoir enfin le voir le toucher sans qu'il y ait personne autour mais il portait sur lui tellement de souffrance que c'était parfois dur de le regarder sans avoir mal pour lui. Elle essuya ses larmes se releva puis se regarda un instant dans le miroir. Elle eu un petit rire en se voyant le maquillage dégoulinant. Elle rectifia le tout en quelques instants puis arrêta l'eau pour redescendre.
Elle passa ses bras autour d'Angel, dans son dos le serrant légèrement contre elle.
"Le bain est prêt on y va quand tu le souhaites"
Elle resta ainsi un instant comme pour s'impregner de sa présence. Elle ne rêvait pas il était bien là et ça lui faisait un bien fou. Elle s redressa pour attraper le verre d'eau encore plein et le boire d'une traite.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Sam 2 Sep 2023 - 18:43
Elle déverrouilla, et il la suivit à l’intérieur. C’était étrange, pour lui, de revenir ici. Il avait déjà vécu ici, du temps où il était l’apprenti de Belgan, et il en était pârti comme un voleur, pour y revenir, parfois, lors de situations tendues. L’odeur et la disposition des meubles avaient changé, alors, mais là c’était entièrement différent.
Là, le vieil homme n’était plus là. Il n’y avait plus de marque de sa présence. Les meubles dans lesquels il avait évolué avaient disparu, remplacés par d’autres. Les murs avaioent changé de couleur, tout parassait plus frais et pimpant. Il reconnaissait l'agencement des pièces, évidemment, et une partie du mobilier, mais voir quelque chose d’à la fois similaire et si différent de ses souvenirs était pour le moins … perturbant. Il n’en dit rien, pourtant, et, à son rythme, suivit Nathalia jusqu’à la cuisine où elle lui servit un verre d'eau sans lui demander quoi que ce soit. Il sourit devant cette attention, notant également que la vaisselle était différente. Il se tira une chaise, et posant sa canne contre la table, il s'assit prudemment alors que Nathalia partait à l’étage.
L’étage … Il serra les dents en imaginant l’effort qu’il lui faudrait fournir pour aller à la salle de bains, monter se coucher ou descendre dans les pièces à vivre au quotidien (et pria pour que le vieux ait fait installer des toilettes en bas, sous l’escalier, comme il le lui avait souvent conseillé avec mauvaise humeur alors qu’il vivait là. sans quoi, il devrait grandement anticiper, au risque de se faire dessus). Puis il inspira, et il expira. Non, il ne fallait pas qu’il y pense ainsi: les escaliers feraient partie de sa rééductation./ Les monter et les descendre, chaque jour, ferait fonctionner ses muscles,lui permettrait de retrouver un peu de force. Ainsi, il verrait, au quotidien, ses progrès.
Mais là, dans l’immédiat cela lui paraissait infranchissable. Epuisé, il se laissa aller sur sa chaise, soupirant de douleur en tentant de détendre ses muscles qu’il sentait tétaniser. Dents serrées, il se força à se concentrer pour tenter d'annihiler la douleur, sans réel succès. Par les Grands Rois, comme il avait mal …
Il ne sentit pas vraiment le temps passer alors que ses pensées dérivaient, et fut surpris en entendant les pas de Nathalia dans l’escalier. Il ouvrit les yeux et se redressa, un peu trop vite, déclenchant un mal de tête fulgurant qui le fit grimacer, avant de s’en aller aussi vite qu’il était arrivé. Lumière, mouvement, tout cela ne faisait pas bon ménage. Il adressa à Nathalia un sourire crispé mais sincère et se sentit submergé par un sentiment de mollesse chaleureuse alors qu’elle se serra contre lui dans son dos. Fermant les yeux, il appuya avec tendresse sa tête contre le bras de la jeune femme, se délectant de son odeur, de sa douceur, de sa présence. Comment diable pouvait-elle sentir si bon, et ne pas être dégoutée par lui qui devait puer comme une rigole Rhadamantienne ? Et comment pourrait-il un jour parvenir à lui exprimer toute sa reconnaissance ?
Il avait envie de l’embrasser, de poser des baisers le long de son bras, de son épaule, de son cou, de sa mâchoire, ne se retenant que par conscience de son propre état de saleté, de puanteur et de décrépitude, pas certain d’être capable de faire cela sans avoir la tête qui tournait. Puis, elle se redressa, but son verre d’eau d’une traite. Angel attrapa le sien, et le but, plus doucement, regardant parfois Nathalia. Plus exactement, il la contemplait. Mince, peut-être même amincie au vu de ses jambes qui lui semblaient fines et interminables à la fois, dans une robe blanche dont la clarté accrochait immanquablement le regard, elle semblait resplendir. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle avait choisi sa tenue avec soin, que l’accent mis à la fois sur sa taille par le tissu, et sur sa poitrine par le décolleté n'était pas laissé au hasard. Il espérait ne pas avoir sali, grisé ou noirci les manches de la robe … Pour autant, il admirait ce choix, ou plus exactement il admirait celle qu’il aimait dans cette robe, ordinaire pour un jour extraordinaire, et ainsi rendue très spéciale. Il laissait remonter son regard jusqu’au visage de Nathalia, où il lui sembla trouver ses yeux un peu trop charbonneux, un peu trop humides, un peu trop rouges, mais il ne s’en formalisa pas. Il la connaissait, et la situation était ce qu’elle était. Ce n’était facile pour personne. Il espérait simplement qu’elle ne regrettait pas déjà son choix …
Chassant cette idée parasite, il songea qu’il avait envie de passer sa main dans sa crinière, de la libérer. Souriant vaguement à cette idée, l’homme reposa son verre sur la table, et sourit plus franchement à celle à qui il devait tout.
“Alors, allons-y.”
S’appuyant des deux mains sur la table, il se releva avec lenteur. puis attrapa sa canne d’une main, et, à un rythme d’escargot, s’avança jusqu’à l’escalier. En bas de celui-ci, il le regarda avec un mélange de détermination et d’appréhension. Du côté du mur, il n’y avait pas de rampe, nota-t-il. Alors, doucement, il attaque la première marche, s’appuyant sur sa canne d’une main, sur la rambarde opposée au mur de l’autre. Puis, il fit en sorte que ses deux pieds se retrouvent sur la même marche. Là, il expira. Il avait mal, déjà, encore. Il tenta de relativiser: il avait fait beaucoup d’efforts aujourd’hui. C’était normal, dans sa situation de souffrir, même si cela l'exaspérait. Il monterait ces marches, quoiqu’il en coûte, et dans le temps qui lui serait nécessaire.
“J’espère que tu n’es pas pressée …” souffla-t-il à Nathalia sur le ton de la plaisanterie, en s’attaquant à la seconde marche.
Il était cependant déterminé, et, qu'il lui fallut de très longues minutes, plusieurs pauses, et beaucoup de douleur pour y parvenir, il finit par vaincre ce fichu escalier. Il était recouvert de sueur et avait du mal à respirer à un rythme régulier, mais il était en haut. Nathalia s'était tenue derrière lui durant toute la montée, prête à le rattraper au moindre signe de faiblesse, le soutenant régulièrement.
Il prit le temps de reprendre son souffle, s’appuyant lourdement sur sa canne, avant de reprendre son (très) lent chemin jusqu'à la salle de bains, concentré sur le fait de mettre un pied devant l’autre. Il avait plus marché aujourd’hui que depuis des années, et se sentait à bout de forces. Il n’en dit rien, cependant, et finit par arriver dans la pièce où une baignoire, encore fumante (à combien de degrés avait-elle fait couler le bain, bon sang ?!) l’attendait. Ou les attendait ?
Il avisa un tabouret de bois, sur lequel il alla poser ses fesses osseuses, le temps de reprendre son souffle de nouveau, adressant à Nathalia un sourire pathétique.
“Je suis désolé. J’espère que tu n’avais pas grand chose d’autre de prévu aujourd’hui …”
Il entendait sa propre respiration siffler. Toujours appuyé sur sa canne, il ferma les yeux pour respirer profondément, ignorant les bruits inquiétants que cela produisait, et peu à peu, il réussit à calmer le rythme endiablé de son cœur dans sa poitrine, et la sensation que du tissu se déchirait à chaque respiration. Dieu, comme il avait mal. Ses jambes, son dos, chacune de ses articulations, la moelle de ses os … Tout lui paraissait douloureux.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, Nathalia était accroupie face à lui, et posait les mains sur ses genoux. Il lâcha sa canne d’une main, qu’il posa sur celle de la jeune femme, avant de l’emmener jusqu’à sa bouche, où il embrassa avec tendresse la jointure entre métacarpe et phalanges tout en posant son front contre celui de la jeune femme.
“Merci …” lui souffla-t-il, en serrant fort sa main dans la sienne.
Là, le vieil homme n’était plus là. Il n’y avait plus de marque de sa présence. Les meubles dans lesquels il avait évolué avaient disparu, remplacés par d’autres. Les murs avaioent changé de couleur, tout parassait plus frais et pimpant. Il reconnaissait l'agencement des pièces, évidemment, et une partie du mobilier, mais voir quelque chose d’à la fois similaire et si différent de ses souvenirs était pour le moins … perturbant. Il n’en dit rien, pourtant, et, à son rythme, suivit Nathalia jusqu’à la cuisine où elle lui servit un verre d'eau sans lui demander quoi que ce soit. Il sourit devant cette attention, notant également que la vaisselle était différente. Il se tira une chaise, et posant sa canne contre la table, il s'assit prudemment alors que Nathalia partait à l’étage.
L’étage … Il serra les dents en imaginant l’effort qu’il lui faudrait fournir pour aller à la salle de bains, monter se coucher ou descendre dans les pièces à vivre au quotidien (et pria pour que le vieux ait fait installer des toilettes en bas, sous l’escalier, comme il le lui avait souvent conseillé avec mauvaise humeur alors qu’il vivait là. sans quoi, il devrait grandement anticiper, au risque de se faire dessus). Puis il inspira, et il expira. Non, il ne fallait pas qu’il y pense ainsi: les escaliers feraient partie de sa rééductation./ Les monter et les descendre, chaque jour, ferait fonctionner ses muscles,lui permettrait de retrouver un peu de force. Ainsi, il verrait, au quotidien, ses progrès.
Mais là, dans l’immédiat cela lui paraissait infranchissable. Epuisé, il se laissa aller sur sa chaise, soupirant de douleur en tentant de détendre ses muscles qu’il sentait tétaniser. Dents serrées, il se força à se concentrer pour tenter d'annihiler la douleur, sans réel succès. Par les Grands Rois, comme il avait mal …
Il ne sentit pas vraiment le temps passer alors que ses pensées dérivaient, et fut surpris en entendant les pas de Nathalia dans l’escalier. Il ouvrit les yeux et se redressa, un peu trop vite, déclenchant un mal de tête fulgurant qui le fit grimacer, avant de s’en aller aussi vite qu’il était arrivé. Lumière, mouvement, tout cela ne faisait pas bon ménage. Il adressa à Nathalia un sourire crispé mais sincère et se sentit submergé par un sentiment de mollesse chaleureuse alors qu’elle se serra contre lui dans son dos. Fermant les yeux, il appuya avec tendresse sa tête contre le bras de la jeune femme, se délectant de son odeur, de sa douceur, de sa présence. Comment diable pouvait-elle sentir si bon, et ne pas être dégoutée par lui qui devait puer comme une rigole Rhadamantienne ? Et comment pourrait-il un jour parvenir à lui exprimer toute sa reconnaissance ?
Il avait envie de l’embrasser, de poser des baisers le long de son bras, de son épaule, de son cou, de sa mâchoire, ne se retenant que par conscience de son propre état de saleté, de puanteur et de décrépitude, pas certain d’être capable de faire cela sans avoir la tête qui tournait. Puis, elle se redressa, but son verre d’eau d’une traite. Angel attrapa le sien, et le but, plus doucement, regardant parfois Nathalia. Plus exactement, il la contemplait. Mince, peut-être même amincie au vu de ses jambes qui lui semblaient fines et interminables à la fois, dans une robe blanche dont la clarté accrochait immanquablement le regard, elle semblait resplendir. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle avait choisi sa tenue avec soin, que l’accent mis à la fois sur sa taille par le tissu, et sur sa poitrine par le décolleté n'était pas laissé au hasard. Il espérait ne pas avoir sali, grisé ou noirci les manches de la robe … Pour autant, il admirait ce choix, ou plus exactement il admirait celle qu’il aimait dans cette robe, ordinaire pour un jour extraordinaire, et ainsi rendue très spéciale. Il laissait remonter son regard jusqu’au visage de Nathalia, où il lui sembla trouver ses yeux un peu trop charbonneux, un peu trop humides, un peu trop rouges, mais il ne s’en formalisa pas. Il la connaissait, et la situation était ce qu’elle était. Ce n’était facile pour personne. Il espérait simplement qu’elle ne regrettait pas déjà son choix …
Chassant cette idée parasite, il songea qu’il avait envie de passer sa main dans sa crinière, de la libérer. Souriant vaguement à cette idée, l’homme reposa son verre sur la table, et sourit plus franchement à celle à qui il devait tout.
“Alors, allons-y.”
S’appuyant des deux mains sur la table, il se releva avec lenteur. puis attrapa sa canne d’une main, et, à un rythme d’escargot, s’avança jusqu’à l’escalier. En bas de celui-ci, il le regarda avec un mélange de détermination et d’appréhension. Du côté du mur, il n’y avait pas de rampe, nota-t-il. Alors, doucement, il attaque la première marche, s’appuyant sur sa canne d’une main, sur la rambarde opposée au mur de l’autre. Puis, il fit en sorte que ses deux pieds se retrouvent sur la même marche. Là, il expira. Il avait mal, déjà, encore. Il tenta de relativiser: il avait fait beaucoup d’efforts aujourd’hui. C’était normal, dans sa situation de souffrir, même si cela l'exaspérait. Il monterait ces marches, quoiqu’il en coûte, et dans le temps qui lui serait nécessaire.
“J’espère que tu n’es pas pressée …” souffla-t-il à Nathalia sur le ton de la plaisanterie, en s’attaquant à la seconde marche.
Il était cependant déterminé, et, qu'il lui fallut de très longues minutes, plusieurs pauses, et beaucoup de douleur pour y parvenir, il finit par vaincre ce fichu escalier. Il était recouvert de sueur et avait du mal à respirer à un rythme régulier, mais il était en haut. Nathalia s'était tenue derrière lui durant toute la montée, prête à le rattraper au moindre signe de faiblesse, le soutenant régulièrement.
Il prit le temps de reprendre son souffle, s’appuyant lourdement sur sa canne, avant de reprendre son (très) lent chemin jusqu'à la salle de bains, concentré sur le fait de mettre un pied devant l’autre. Il avait plus marché aujourd’hui que depuis des années, et se sentait à bout de forces. Il n’en dit rien, cependant, et finit par arriver dans la pièce où une baignoire, encore fumante (à combien de degrés avait-elle fait couler le bain, bon sang ?!) l’attendait. Ou les attendait ?
Il avisa un tabouret de bois, sur lequel il alla poser ses fesses osseuses, le temps de reprendre son souffle de nouveau, adressant à Nathalia un sourire pathétique.
“Je suis désolé. J’espère que tu n’avais pas grand chose d’autre de prévu aujourd’hui …”
Il entendait sa propre respiration siffler. Toujours appuyé sur sa canne, il ferma les yeux pour respirer profondément, ignorant les bruits inquiétants que cela produisait, et peu à peu, il réussit à calmer le rythme endiablé de son cœur dans sa poitrine, et la sensation que du tissu se déchirait à chaque respiration. Dieu, comme il avait mal. Ses jambes, son dos, chacune de ses articulations, la moelle de ses os … Tout lui paraissait douloureux.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, Nathalia était accroupie face à lui, et posait les mains sur ses genoux. Il lâcha sa canne d’une main, qu’il posa sur celle de la jeune femme, avant de l’emmener jusqu’à sa bouche, où il embrassa avec tendresse la jointure entre métacarpe et phalanges tout en posant son front contre celui de la jeune femme.
“Merci …” lui souffla-t-il, en serrant fort sa main dans la sienne.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Sam 2 Sep 2023 - 20:10
Nathalia avait soufflé du nez à la boutade qu'avait fait Angel. Ainsi donc la prison ça vous change un homme voilà qu'il faisait de l'humour maintenant. Il était clair que ce changement précis ne gênait pas la rouquine bien au contraire. Elle était resté derrière lui pour le rattraper si jamais il chutait et il ne chuta pas. Un sentiment de fierté avait envahi la femme quand il arriva au bout de l'escalier sans avoir faillit. Elle n'en dit mot elle ne voulait pas l'infantiliser elle ne voulait pas appuyer sur ce qui était déjà visiblement douloureux. Elle lui avait passé furtivement la main dans le dos quand il reprenait son souffle, toujours en silence.
Silence qu'il brisa en s'excusant. Nathalia fronça les sourcils un instant elle n'aimait pas du tout qu'il s'excuse pour quelque chose qui n'était en rien sa faute. Ce n'était pas lui qui s'était ouvert en deux tout seul,ce n'était pas lui qui avait choisi de vivre ces deux dernières années en prison et encore moins lui qui avait choisi de ne pas se rééduquer correctement. Mais celà elle lui dirait un autre jour. Aujourd'hui c'était leur retrouvaille et elle comptait bien en faire quelque chose de doux et de beau. Ainsi quand elle s'accroupie devant lui posant délicatement ses mains sur ses genoux avant même qu'elle ait le temps de dire quelque chose il la remercia. Elle soupira, un soupir qui fait du bien un soupir d'apaisement un soupir qui veut dire qu'efin toute les choses sont à leur place. Du bout des doigts elle redressa le visage de l'homme qui partageait sa vie.
"Je suis là et je n'ai envie d'être nul part ailleurs. Je suis là avec toi et c'est tout ce qui compte. Peut importe le temps que tu met a parcourir un metre peut importe si tu sent le vieux bouc peut importe si tu souffres. Je t'aime. Je t'aime plus que tout au monde Angel Dust. Tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement."
Elle rit avant de l'embrasser doucement.
Puis elle se releva, elle se mit face au miroir regarda Angel en souriant. Elle attrapa un coton y déposa une lotion puis commença à retirer son maquillage délicatement.
"Tu es tellement coincé avec moi que je vais te suivre jusque dans la baignoire. Juste le temps de ne pas ressembler à un raton laveur. et je te rejoins. "
Quand elle eu fini de se débarbouiller elle commença par retirer ses chaussures. Puis elle se tourna lentement vers Angel un sourire au lèvre avant de commencer à retirer sa robe.
Silence qu'il brisa en s'excusant. Nathalia fronça les sourcils un instant elle n'aimait pas du tout qu'il s'excuse pour quelque chose qui n'était en rien sa faute. Ce n'était pas lui qui s'était ouvert en deux tout seul,ce n'était pas lui qui avait choisi de vivre ces deux dernières années en prison et encore moins lui qui avait choisi de ne pas se rééduquer correctement. Mais celà elle lui dirait un autre jour. Aujourd'hui c'était leur retrouvaille et elle comptait bien en faire quelque chose de doux et de beau. Ainsi quand elle s'accroupie devant lui posant délicatement ses mains sur ses genoux avant même qu'elle ait le temps de dire quelque chose il la remercia. Elle soupira, un soupir qui fait du bien un soupir d'apaisement un soupir qui veut dire qu'efin toute les choses sont à leur place. Du bout des doigts elle redressa le visage de l'homme qui partageait sa vie.
"Je suis là et je n'ai envie d'être nul part ailleurs. Je suis là avec toi et c'est tout ce qui compte. Peut importe le temps que tu met a parcourir un metre peut importe si tu sent le vieux bouc peut importe si tu souffres. Je t'aime. Je t'aime plus que tout au monde Angel Dust. Tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement."
Elle rit avant de l'embrasser doucement.
Puis elle se releva, elle se mit face au miroir regarda Angel en souriant. Elle attrapa un coton y déposa une lotion puis commença à retirer son maquillage délicatement.
"Tu es tellement coincé avec moi que je vais te suivre jusque dans la baignoire. Juste le temps de ne pas ressembler à un raton laveur. et je te rejoins. "
Quand elle eu fini de se débarbouiller elle commença par retirer ses chaussures. Puis elle se tourna lentement vers Angel un sourire au lèvre avant de commencer à retirer sa robe.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Dim 3 Sep 2023 - 12:30
Angel sourit aux paroles de Nathalia, lui rendit son baiser avec tendresse. Elle n'imaginait sans doute pas à quel point ce qu’elle lui disait était important pour lui en ce moment précis. Il craignait tant de la dégouter, ou de ne plus correspondre à ce qu’elle attendait … Il y avait un monde entre ce que chacun avait pu s'imaginer alors qu’il était derrière les barreaux et la réalité de la reprise d’une vie quotidienne comme il n’en avait plus vécu depuis plus de dix ans.
Il la regarda se démaquiller avec une certaine tendresse. Hochant la tête à ses paroles. Oui, mais il y avait peut-être une dimension qu’elle n’avait pas prise en compte … Et lui non plus jusqu’à cet instant précis songea-t-il en coulant un regard vers la baignoire, un peu amer. Il allait lui en parler, mais elle retira ses chaussures, et se tourna lentement vers lui en commençant à enlever sa robe. Il sentit sa gorge se nouer devant un tel spectacle, peu préparé à l’idée d'avoir droit à un strip-tease à sa sortie de prison. A vrai dire, il avait été tant abîmé qu'il n’était absolument pas certain d’encore fonctionner correctement. Cela ne l’empêchait pas de se sentir échauffé en voyant le tissu onduler et glisser sur elle alors qu’elle faisait remonter sa robe, la passant par-dessus sa tête, dévoilant son corps. Il déglutit avec difficulté, ayant un peu de mal un instant à détacher ses yeux de l’ensemble de dentelle blanche sur la peau nue par ailleurs. Pourtant, il laissa remonter son regard vers le doux visage de Nathalia, ne pouvant s'empêcher de se demander comment diable elle pouvait encore être aussi lisse, aussi peu abimée, aussi parfaite après tout ce qu'elle avait pu traverser, ne pouvant non plus s'empêcher de songer à son propre corps, si meurtri. Il ne s’était plus vu dans un miroir depuis bien longtemps, mais il en savait suffisamment. Il avait perdu plus de la moitié de son propre poids, n’ayant plus que la peau sur les os; Et encore, une peau très abîmée … Il était recouvert de crasse, de plaies, de bleus, et surtout de cicatrices sont une énorme qui barrait l'intégralité de son abdomen. De la chair pendait, partout. Il n’avait plus rien à voir avec ce qu’il avait été.
*Par tous les Rois, faites que je ne la dégoute pas complètement.*
Pourtant, il lui adressa un sourire flou, toujours assis sur son tabouret, toujours appuyé sur sa canne.
“Viens.” lui intima-t-il.
Elle s’avança vers lui de nouveau, et il cala sa canne sur ses genoux, afin d’avoir les mains libres. Il ne pouvait lui enlever qu’un seul vêtement de là où il était, et il comptait bien le faire. Doucement, il se saisit de la culotte de Nathalia, la tirant vers le bas en embrassant la chair tendre sur laquelle reposait jusque-là l'élastique. Plus douce que la soie …
Lorsque le double triangle de tissu reposa à terre, il la regarda un instant.
“Je t’aime, Nathalia.”
Elle était son ancre, son unique repère.
“Je vais enlever mon haut, mais, s’il te plaît, n’aie pas peur … Je ne ressemble plus à ce que j’étais.”
Et joignant le geste à la parole, il se saisit du bas de la guenille qui lui servait de haut, révélant le haut de son pantalon tenu par une cordelette pour toute ceinture. A son rythme, il l’enleva, dévoilant un torse cvreués par une maigreur cadavréique où on pouvait compter les os, malgré la crasse qui le rendait noir. On ne le lavait pas en prison, on lui jetait de l’eau dessus, et suffisamment rarement pour que cela fasse partie du procédé pour le faire céder. La saleté avait par contre un avantage: elle dissimulait les meurtrissures et les cicatrices. Evidemment, la boursouflure laissée par Eden restait visible, mais de la même couleur suspecte que le reste.
“Je suis désolé mais j’aimerais … J’aimerais me laver un peu, une première fois, avant que tu ne viennes dans l’eau avec moi.” avoua-t-il en grimaçant. “Je suis plein de crasse accumulée, et je ne veux pas que l’on se baigne là-dedans … Ni que tu risques d’attraper de toutes les choses qu'on peut récupérer dans les cachots sur soi.”
Il regarda la douche, dans un coin, la désigna de la tête.
“Je peux me laver là, assis sur ce tabouret, et nous nous baignerons ensuite ce sera sans doute plus simple.” lui proposa-t-il. “Si tu préfères je peux entrer dans le bain, mais tu risques de devoir changer l’eau plusieurs fois, avant même de pouvoir rentrer.” ajouta-t-il.
*Et je ne sais pas encore comment je vais faire pour entrer dans la baignoire … et encore moins pour réussir à en sortir.*
C’était, en vérité, l’étape qui l’inquiétait le plus. Il ne pourrait pas suffisamment lever les jambes pour franchir sans tomber le rebord de la baignoire. Il était incapable, que ce soit au niveau de la force, de l’équilibre, ou de la douleur, et il le savait. Quant à réussir à suffisamment forcer sur ses bras et ses jambes pour parvenir à se lever de la baignoire pour en sortir, n’en parlons même pas … Il allait falloir trouver un système. Ils y arriveraient. Il faisait confiance à Nathalia. Ils y arriveraient.
De ses pieds, il enleva ce qui lui servait de chaussures (en réalité deux sacs de tissu vaguement rembourrés sous la plante du pied était une description plus exacte), et il commença à défaire la cordelette ceinture. Dès qu’il serait debout, le pantalon tomberait tout entier.
Il la regarda se démaquiller avec une certaine tendresse. Hochant la tête à ses paroles. Oui, mais il y avait peut-être une dimension qu’elle n’avait pas prise en compte … Et lui non plus jusqu’à cet instant précis songea-t-il en coulant un regard vers la baignoire, un peu amer. Il allait lui en parler, mais elle retira ses chaussures, et se tourna lentement vers lui en commençant à enlever sa robe. Il sentit sa gorge se nouer devant un tel spectacle, peu préparé à l’idée d'avoir droit à un strip-tease à sa sortie de prison. A vrai dire, il avait été tant abîmé qu'il n’était absolument pas certain d’encore fonctionner correctement. Cela ne l’empêchait pas de se sentir échauffé en voyant le tissu onduler et glisser sur elle alors qu’elle faisait remonter sa robe, la passant par-dessus sa tête, dévoilant son corps. Il déglutit avec difficulté, ayant un peu de mal un instant à détacher ses yeux de l’ensemble de dentelle blanche sur la peau nue par ailleurs. Pourtant, il laissa remonter son regard vers le doux visage de Nathalia, ne pouvant s'empêcher de se demander comment diable elle pouvait encore être aussi lisse, aussi peu abimée, aussi parfaite après tout ce qu'elle avait pu traverser, ne pouvant non plus s'empêcher de songer à son propre corps, si meurtri. Il ne s’était plus vu dans un miroir depuis bien longtemps, mais il en savait suffisamment. Il avait perdu plus de la moitié de son propre poids, n’ayant plus que la peau sur les os; Et encore, une peau très abîmée … Il était recouvert de crasse, de plaies, de bleus, et surtout de cicatrices sont une énorme qui barrait l'intégralité de son abdomen. De la chair pendait, partout. Il n’avait plus rien à voir avec ce qu’il avait été.
*Par tous les Rois, faites que je ne la dégoute pas complètement.*
Pourtant, il lui adressa un sourire flou, toujours assis sur son tabouret, toujours appuyé sur sa canne.
“Viens.” lui intima-t-il.
Elle s’avança vers lui de nouveau, et il cala sa canne sur ses genoux, afin d’avoir les mains libres. Il ne pouvait lui enlever qu’un seul vêtement de là où il était, et il comptait bien le faire. Doucement, il se saisit de la culotte de Nathalia, la tirant vers le bas en embrassant la chair tendre sur laquelle reposait jusque-là l'élastique. Plus douce que la soie …
Lorsque le double triangle de tissu reposa à terre, il la regarda un instant.
“Je t’aime, Nathalia.”
Elle était son ancre, son unique repère.
“Je vais enlever mon haut, mais, s’il te plaît, n’aie pas peur … Je ne ressemble plus à ce que j’étais.”
Et joignant le geste à la parole, il se saisit du bas de la guenille qui lui servait de haut, révélant le haut de son pantalon tenu par une cordelette pour toute ceinture. A son rythme, il l’enleva, dévoilant un torse cvreués par une maigreur cadavréique où on pouvait compter les os, malgré la crasse qui le rendait noir. On ne le lavait pas en prison, on lui jetait de l’eau dessus, et suffisamment rarement pour que cela fasse partie du procédé pour le faire céder. La saleté avait par contre un avantage: elle dissimulait les meurtrissures et les cicatrices. Evidemment, la boursouflure laissée par Eden restait visible, mais de la même couleur suspecte que le reste.
“Je suis désolé mais j’aimerais … J’aimerais me laver un peu, une première fois, avant que tu ne viennes dans l’eau avec moi.” avoua-t-il en grimaçant. “Je suis plein de crasse accumulée, et je ne veux pas que l’on se baigne là-dedans … Ni que tu risques d’attraper de toutes les choses qu'on peut récupérer dans les cachots sur soi.”
Il regarda la douche, dans un coin, la désigna de la tête.
“Je peux me laver là, assis sur ce tabouret, et nous nous baignerons ensuite ce sera sans doute plus simple.” lui proposa-t-il. “Si tu préfères je peux entrer dans le bain, mais tu risques de devoir changer l’eau plusieurs fois, avant même de pouvoir rentrer.” ajouta-t-il.
*Et je ne sais pas encore comment je vais faire pour entrer dans la baignoire … et encore moins pour réussir à en sortir.*
C’était, en vérité, l’étape qui l’inquiétait le plus. Il ne pourrait pas suffisamment lever les jambes pour franchir sans tomber le rebord de la baignoire. Il était incapable, que ce soit au niveau de la force, de l’équilibre, ou de la douleur, et il le savait. Quant à réussir à suffisamment forcer sur ses bras et ses jambes pour parvenir à se lever de la baignoire pour en sortir, n’en parlons même pas … Il allait falloir trouver un système. Ils y arriveraient. Il faisait confiance à Nathalia. Ils y arriveraient.
De ses pieds, il enleva ce qui lui servait de chaussures (en réalité deux sacs de tissu vaguement rembourrés sous la plante du pied était une description plus exacte), et il commença à défaire la cordelette ceinture. Dès qu’il serait debout, le pantalon tomberait tout entier.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Dim 3 Sep 2023 - 18:34
Elle se senti bête de ne pas lui avoir proposé plus tôt le décrassage avant le bain. Elle hocha la tête en lui souriant tendrement quand il indiqua la douche. Elle chassa rapidement son sentiment de bêtise quand l'homme qu'elle aimait commença à se mettre à nu. Elle s'était préparé à ce moment des mois durant sachant pertinemment qu'il avait énormément changé. Les haillons de la prison ne cachait pas tant que ça les changements aussi radicaux. Mais entre ce qu'elle s'était préparé à voir et ce qu'elle voyait vraiment il y avait des différences. Nottament les boursouflure plus nombreuse qu'elle n'avait imaginé. Elle eu envie de pleurer de hurler et de retrouver qui lui avait fait subir ça pour se venger mais elle n'en fit rien. Pas une larme ne coula, elle s'était entrainé à les retenir. A la place elle lui souriait tendrement mais avec la mâchoire légèrement serrée. Quand il fut debout Elle le détailla de la tête au pied, elle constata que certaine chose n'avait pas changé et étaient toujours à leur place ce consta la fit sourire un peu plus. Puis elle attrapa le tabouret pour l'installer dans la douche.
"Angel, tu sais je t'ai vu certes à travers des barreaux mais je t'ai vu changer, maigrir, ternir au fil des mois et je suis restée, je n'ai pas pris la fuite et n'ai jamais eu envie de la prendre... Maintenant je vais te laisser un peu tranquille le temps d'aller jeter ces trucs et de revenir..."
Elle lui caressa la joue tendrement.
"Tu as le savon sur la droite et le shampoing à la droite du savon"
Elle ramassa les bouts de tissus mal odorant en grimassant un peu y compris les "chaussures". Puis elle partit jeter tout ça dans la poubelle de la cuisine qu'elle ferma et mis de côté. Elle s'autorisa quelques minutes pour pleurer de nouveau et boire un verre d'eau. Ainsi elle laissait un peu d'intimité à Angel. Elle ne voulait pas être trop longue non plus pour pas qu'il pense qu'elle ait peur de lui. Diable que c'était compliqué de trouver cet équilibre entre respect de l'intimité de l'autre et aide nécessaire. Mais elle savait qu'elle avait le restant de ces jours pour réussir à construire cet équilibre. A cette idée elle sourit. Ils avaient la vie devant eux maintenant...
Elle remonta dans la salle de bain puis retira le dernier bout de tissu qu'elle avait sur le dos. Elle aussi était entièrement nue et certes ce 'était pas comparable mais elle aussi n'était pas parfaite ce petit bourrelet qu'elle n'avait jamais perdu après la grossesse malgré que le reste de son ventre soit plat, ces vergetures cicatrisées ici et là, ces seins tombant un peu plus, ces premières rides apparentes. Elle non plus n'avait plus la fraicheur de ses 20 ans mais ce n'était ni le lieu ni le moment pour le faire remarquer. Elle profita pour détacher ses cheveux et les secouer avant de les rattacher dans un chignon souple.
Quand il aurait fini elle l'aiderait à grimper dans la baignoire et se glisserait derrière lui pour qu'il repose sa tête contre son torse à elle et qu'elle puisse le savonner à son tour.
"Angel, tu sais je t'ai vu certes à travers des barreaux mais je t'ai vu changer, maigrir, ternir au fil des mois et je suis restée, je n'ai pas pris la fuite et n'ai jamais eu envie de la prendre... Maintenant je vais te laisser un peu tranquille le temps d'aller jeter ces trucs et de revenir..."
Elle lui caressa la joue tendrement.
"Tu as le savon sur la droite et le shampoing à la droite du savon"
Elle ramassa les bouts de tissus mal odorant en grimassant un peu y compris les "chaussures". Puis elle partit jeter tout ça dans la poubelle de la cuisine qu'elle ferma et mis de côté. Elle s'autorisa quelques minutes pour pleurer de nouveau et boire un verre d'eau. Ainsi elle laissait un peu d'intimité à Angel. Elle ne voulait pas être trop longue non plus pour pas qu'il pense qu'elle ait peur de lui. Diable que c'était compliqué de trouver cet équilibre entre respect de l'intimité de l'autre et aide nécessaire. Mais elle savait qu'elle avait le restant de ces jours pour réussir à construire cet équilibre. A cette idée elle sourit. Ils avaient la vie devant eux maintenant...
Elle remonta dans la salle de bain puis retira le dernier bout de tissu qu'elle avait sur le dos. Elle aussi était entièrement nue et certes ce 'était pas comparable mais elle aussi n'était pas parfaite ce petit bourrelet qu'elle n'avait jamais perdu après la grossesse malgré que le reste de son ventre soit plat, ces vergetures cicatrisées ici et là, ces seins tombant un peu plus, ces premières rides apparentes. Elle non plus n'avait plus la fraicheur de ses 20 ans mais ce n'était ni le lieu ni le moment pour le faire remarquer. Elle profita pour détacher ses cheveux et les secouer avant de les rattacher dans un chignon souple.
Quand il aurait fini elle l'aiderait à grimper dans la baignoire et se glisserait derrière lui pour qu'il repose sa tête contre son torse à elle et qu'elle puisse le savonner à son tour.
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La folie s'est juste endormie l'amour s'est juste réveillé. Maman et Femme. Noïa et Angel
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Lun 4 Sep 2023 - 19:08
Dès qu’elle lui eut souri, acceptant sa proposition, il posa sa canne bien droite, et s’appuya dessus, de toutes ses maigres forces afin de se relever, faisant du même coup tomber son pantalon. Il serra les dents pour ne pas crier sous l’explosion de douleur que cela provoquait dans ses muscles affaiblis. Ses jambes, son dos, ses bras, ses mains … Comment pouvait-on être si faible ?! Pourtant, cela ne semblait pas dégoûter Nathalia, qui le détailla un peu, à peine troublée, presque souriante, avant d’aller mettre dans la douche me tabouret en le rassurant. Il sentit alors un peu de tension dans ses épaules se relâcher, et il embrassa les doigts avec lequel elle le caressait, avant de clopiner lentement jusqu’au bac à douche où en effet il trouva savon et shampooing.
Après un soupir, il attrapa le pommeau et ouvrit l’eau, qui lui tomba dessus en pluie. Il la vit creuser des sillons sur sa peau alors que la crasse de déplaçait, et il laissa faire, un petit moment. Le bac à douche était maculé d’une eau noire où semblaient surnager des saletés. Cela le dégoûtait, assez profondément, et les yeux fermés, la tête rabattue contre le mur de la douche, il laissa l’eau simplement le rincer, alors que ses pensées vagabondaient.
Il y avait Nathalia, et puis Noïa. Il y avait la prison, sa détresse, ses souffrances. Il y avait Eden, et chacun des Réprouvés, puis il y avait l’Ombre. Il y avait les interrogatoires, les juges, les avocats, les flics, les tortures, et Saralondë. Il y avait les bruits, les odeurs, les cris, des pleurs. Il avait les visites, les sourires, les caresses volées, les effleurements. Il y avait un peu l’espoir aussi, qui avait permis de tant tenir. Et, sous l’eau, il y avait les larmes de sang. Il ne sanglotait pas, non. Il pleurait simplement, laissant sortir les larmes comme un décrassage intérieur alors que peu à peu il réalisait qu’il était sorti des cachots, et qu’il avait quelqu’un qui l’aimait, lui. C’était inconcevable, mais c’était vrai.
Alors que cette affirmation s’ancrait dans sa tête, il rouvrit les yeux, et découvrit que l’eau coulait plus claire (et qu’il avait des cheveux dans les yeux, qu’il dégagea). Il coupa l’eau, et attrapa le shampooing, dont il versa une noix dans sa main avant de frotter avec ses cheveux trop longs. Il en sentit tous les nœuds, et abandonna l’idée de démêler. Il n’en avait ni l’envie ni la force, et préférerait de toute façon les couper, quitte à se raser le crâne s’il était impossible de faire autrement. Il aurait bien fait de même pour sa barbe, mais comme il n’y avait pas de rasoir dans la douche, il la shampooina comme ses cheveux, emmêlant sans doute le tout encore plus. De toute façon, il n’y avait pas de mousse. Il saisit alors le savon, le fit mousser dans ses mains, qu’il eut la surprise de voir revenir blanches, avant de passer ses mains sur son corps, en profitant pour redécouvrir ses propres formes. Il avait la sensation très étrange de sentir tous ses os, lui qui ne se souvenait que d’avoir senti des muscles sous ses doigts. Il reprit plusieurs fois du savon. De nouveau pas de mousse, simplement des traînées grises. Il fit très attention en passant sur ses blessures, particulièrement l'affreuse plaie de la guerre qu’il effleura juste tant c’était encore sensible au toucher, puis il reprit son souffle,et se lava le visage avant de rallumer l’eau qui remplit le bac, grisâtre.
Il répéta la procédure une nouvelle fois, et cette fois, la mousse partout et l’eau revint à peu près claire; Evidemment, ce ne serait pas parfait; mais au moins le bain ne serait pas noir. Lorsqu’il éteint l’eau définitivement et ouvrit le rideau de douche, il eut la surprise de découvrir Nathalia; entièrement nue, et les cheveux en chignon. Interdit, il la regarda un instant, ne sachant plus trop où poser ses yeux, ni comment il avait pu ne pas l’entendre. Puis, se rendant compte qu’il dégoulinait partout, et se mettait de l’eau plein les yeux, il secoua un peu la tête, passa une main dans ses cheveux et sa barbe, afin de les essorer. Puis il lui sourit, attrapa sa canne, et se leva. Avisant que ses haillons avaient disparu, il sourit, et regarda la canne, morceau de bois vermoulu. Ce serait peut-être leur premier achat (il n’avait pas trop de doute quant au fait qu’elle ait déjà constitué une petite garde robe à son effet).
Sortant ainsi de la douche, il laissa Nathalie se saisir du tabouret, le poser près de la baignoire, tout en haut. Il retourna s’y asseoir, et sans qu’ils aient besoin de parler, il tenta de basculer ses jambes dans la baignoire, ce à quoi elle l’aida en le voyant en difficulté. Après quoi, il se laissa glisser, entrant lourdement et sans aucune souplesse ni retenue dans l’eau chaude, mais y entrant.
Cette sensation d’immersion lui arracha un long frisson dont il ne sut déterminer l’origine, et qui s’amplifia alors que Nathalia se glissait contre lui. Avec tendresse, elle passa un bras sous son aisselle, posant une main sur son torse (il eut été gonflé de dire ses pectoraux, au vu de leur inexistence, mais pourtant, c’était bien là, en réalité qu’était la main de la jeune femme). Il comprit le signal, et se laissa aller contre elle, déposant sa tête dans le creux entre l’épaule et la poitrine de Nathalia. Cela lui permettait de la regarder aussi. Une fois installé, il décrispa ses mains, accrochées jusqu’à en blanchir au rebord de la baignoire, et en posa une sur la jambe de son aimée, alors que l'autre restait, détendue, sur le rebord de la baignoire.
Il avait la sensation de redevenir humain.
“Nathalia … Comment Noïa vit-elle l’idée de mon arrivée dans cette maison, avec vous ?”
Après tout, autant aborder l’éléphant de la pièce.
Après un soupir, il attrapa le pommeau et ouvrit l’eau, qui lui tomba dessus en pluie. Il la vit creuser des sillons sur sa peau alors que la crasse de déplaçait, et il laissa faire, un petit moment. Le bac à douche était maculé d’une eau noire où semblaient surnager des saletés. Cela le dégoûtait, assez profondément, et les yeux fermés, la tête rabattue contre le mur de la douche, il laissa l’eau simplement le rincer, alors que ses pensées vagabondaient.
Il y avait Nathalia, et puis Noïa. Il y avait la prison, sa détresse, ses souffrances. Il y avait Eden, et chacun des Réprouvés, puis il y avait l’Ombre. Il y avait les interrogatoires, les juges, les avocats, les flics, les tortures, et Saralondë. Il y avait les bruits, les odeurs, les cris, des pleurs. Il avait les visites, les sourires, les caresses volées, les effleurements. Il y avait un peu l’espoir aussi, qui avait permis de tant tenir. Et, sous l’eau, il y avait les larmes de sang. Il ne sanglotait pas, non. Il pleurait simplement, laissant sortir les larmes comme un décrassage intérieur alors que peu à peu il réalisait qu’il était sorti des cachots, et qu’il avait quelqu’un qui l’aimait, lui. C’était inconcevable, mais c’était vrai.
Alors que cette affirmation s’ancrait dans sa tête, il rouvrit les yeux, et découvrit que l’eau coulait plus claire (et qu’il avait des cheveux dans les yeux, qu’il dégagea). Il coupa l’eau, et attrapa le shampooing, dont il versa une noix dans sa main avant de frotter avec ses cheveux trop longs. Il en sentit tous les nœuds, et abandonna l’idée de démêler. Il n’en avait ni l’envie ni la force, et préférerait de toute façon les couper, quitte à se raser le crâne s’il était impossible de faire autrement. Il aurait bien fait de même pour sa barbe, mais comme il n’y avait pas de rasoir dans la douche, il la shampooina comme ses cheveux, emmêlant sans doute le tout encore plus. De toute façon, il n’y avait pas de mousse. Il saisit alors le savon, le fit mousser dans ses mains, qu’il eut la surprise de voir revenir blanches, avant de passer ses mains sur son corps, en profitant pour redécouvrir ses propres formes. Il avait la sensation très étrange de sentir tous ses os, lui qui ne se souvenait que d’avoir senti des muscles sous ses doigts. Il reprit plusieurs fois du savon. De nouveau pas de mousse, simplement des traînées grises. Il fit très attention en passant sur ses blessures, particulièrement l'affreuse plaie de la guerre qu’il effleura juste tant c’était encore sensible au toucher, puis il reprit son souffle,et se lava le visage avant de rallumer l’eau qui remplit le bac, grisâtre.
Il répéta la procédure une nouvelle fois, et cette fois, la mousse partout et l’eau revint à peu près claire; Evidemment, ce ne serait pas parfait; mais au moins le bain ne serait pas noir. Lorsqu’il éteint l’eau définitivement et ouvrit le rideau de douche, il eut la surprise de découvrir Nathalia; entièrement nue, et les cheveux en chignon. Interdit, il la regarda un instant, ne sachant plus trop où poser ses yeux, ni comment il avait pu ne pas l’entendre. Puis, se rendant compte qu’il dégoulinait partout, et se mettait de l’eau plein les yeux, il secoua un peu la tête, passa une main dans ses cheveux et sa barbe, afin de les essorer. Puis il lui sourit, attrapa sa canne, et se leva. Avisant que ses haillons avaient disparu, il sourit, et regarda la canne, morceau de bois vermoulu. Ce serait peut-être leur premier achat (il n’avait pas trop de doute quant au fait qu’elle ait déjà constitué une petite garde robe à son effet).
Sortant ainsi de la douche, il laissa Nathalie se saisir du tabouret, le poser près de la baignoire, tout en haut. Il retourna s’y asseoir, et sans qu’ils aient besoin de parler, il tenta de basculer ses jambes dans la baignoire, ce à quoi elle l’aida en le voyant en difficulté. Après quoi, il se laissa glisser, entrant lourdement et sans aucune souplesse ni retenue dans l’eau chaude, mais y entrant.
Cette sensation d’immersion lui arracha un long frisson dont il ne sut déterminer l’origine, et qui s’amplifia alors que Nathalia se glissait contre lui. Avec tendresse, elle passa un bras sous son aisselle, posant une main sur son torse (il eut été gonflé de dire ses pectoraux, au vu de leur inexistence, mais pourtant, c’était bien là, en réalité qu’était la main de la jeune femme). Il comprit le signal, et se laissa aller contre elle, déposant sa tête dans le creux entre l’épaule et la poitrine de Nathalia. Cela lui permettait de la regarder aussi. Une fois installé, il décrispa ses mains, accrochées jusqu’à en blanchir au rebord de la baignoire, et en posa une sur la jambe de son aimée, alors que l'autre restait, détendue, sur le rebord de la baignoire.
Il avait la sensation de redevenir humain.
“Nathalia … Comment Noïa vit-elle l’idée de mon arrivée dans cette maison, avec vous ?”
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Mar 5 Sep 2023 - 9:56
Elle le sentit se détendre enfin un peu contre elle. Cette sensation de peau contre peau avait tant manquer à Nathalia qu'elle en fut émue. Elle senti les larmes monter de nouveau elle était entrain de réaliser qu'il était là pour de bon que ce n'était pas juste un rêve. Elle caressait son torse délicatement d'une main et de l'autre elle effleurait son bras et son épaule. Puis il finit par la sortir de ses pensées avec une question qui avait l'air de l'inquiéter quelque peu. Elle soupira doucement avant de répondre. Ce n'était pas un soupir d'agacement mais un soupir de bien être.
"On en a beaucoup parlé elle et moi et ça ne m'étonnerait pas qu'elle en ait parler à Odéline aussi. Et je crois que sa plus grande peur c'est que tu ne l'aimes pas une fois que tu la connaitra... Je crois qu'elle n'a pas conscience de ce qu'elle peut représenter pour toi. En résumé elle est à la fois très enthousiaste à l'idée de t'avoir à la maison et en même temps effrayé que celà ne marche pas..."
De sa main qui caressait son bras elle attrapa une éponge pour le corps qu'elle trempa dans l'eau puis se la passa dans le cou faisant ruisselé les goute le long de on dos et de sa poitrine. Elle ferma les yeux avant de continuer.
"Tu sais moi aussi j'ai peur un peu... J'ai peur que tu finisses par t'enfuir... J'ai peur que tu trouves la vie avec nous barbante enfin bref que tu partes du jour au lendemain sans que je sache pourquoi"
Elle recommença son manège avec l'éponge avant de continuer ne laissant pas vraiment de temps à Angel pour répondre.
"Mais ce qui est paradoxal là dedans c'est que je sais aussi très bien que ta place est avec nous et que nous avons la vie devant nous pour que tout se passe bien. Ca va nous demander des ajustements régulier mais on finira par trouver un équilibre j'en suis certaine. Aussi certaine que ce que je t'aime."
Elle reposa l'éponge et s'appuya contre la baignoire afin d'etre plus stable et profiter de ce premier bain ensemble, le premier d'une longue série elle l'espérait. Elle soupira de nouveau. Pour la première fois depuis des mois, voir des années elle se sentait bien, vraiment bien.
"On en a beaucoup parlé elle et moi et ça ne m'étonnerait pas qu'elle en ait parler à Odéline aussi. Et je crois que sa plus grande peur c'est que tu ne l'aimes pas une fois que tu la connaitra... Je crois qu'elle n'a pas conscience de ce qu'elle peut représenter pour toi. En résumé elle est à la fois très enthousiaste à l'idée de t'avoir à la maison et en même temps effrayé que celà ne marche pas..."
De sa main qui caressait son bras elle attrapa une éponge pour le corps qu'elle trempa dans l'eau puis se la passa dans le cou faisant ruisselé les goute le long de on dos et de sa poitrine. Elle ferma les yeux avant de continuer.
"Tu sais moi aussi j'ai peur un peu... J'ai peur que tu finisses par t'enfuir... J'ai peur que tu trouves la vie avec nous barbante enfin bref que tu partes du jour au lendemain sans que je sache pourquoi"
Elle recommença son manège avec l'éponge avant de continuer ne laissant pas vraiment de temps à Angel pour répondre.
"Mais ce qui est paradoxal là dedans c'est que je sais aussi très bien que ta place est avec nous et que nous avons la vie devant nous pour que tout se passe bien. Ca va nous demander des ajustements régulier mais on finira par trouver un équilibre j'en suis certaine. Aussi certaine que ce que je t'aime."
Elle reposa l'éponge et s'appuya contre la baignoire afin d'etre plus stable et profiter de ce premier bain ensemble, le premier d'une longue série elle l'espérait. Elle soupira de nouveau. Pour la première fois depuis des mois, voir des années elle se sentait bien, vraiment bien.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Mer 6 Sep 2023 - 16:33
Il savourait la caresse sur sa peau, lui que le toucher n’avait jamais attiré, il savourait cette tendresse, cet amour, cette douceur dont il était soudain entouré et qui lui coupait un peu plus les jambes. Il redécouvrait la sensation d’une autre peau contre la sienne, d’une respiration à l'unisson avec la sienne. Il redécouvrait d’autres odeurs, d’autres sensations aussi. Et il écoutait attentivement ce que Nathalia lui disait à propos de leur fille, mais à propos d’elle, de lui et d’eux aussi.
L’idée que quelqu'un puisse avoir peur de le décevoir, lui, lui paraissait complètement farfelue. Il sortait de prison, il avait fait toutes les erreurs possibles et imaginables. Comment pourrait-il reprocher quoi que ce soit à qui que ce soit, et plus encore à sa propre fille qu’il n’avait jamais élevée mais qu’il aimait déjà ? Pourtant, il ne put s'empêcher de sourire alors que Nathalia continuait à parler. Noïa avait peur de le décevoir, Nathalia avait peur de le décevoir et il avait peur de les décevoir toutes les deux. Mais cela ne voulait-il pas dire qu’ils s'aimaient et qu’ils n’espéraient qu’une chose: cheminer ensemble, malgré les vents contraires ?
Il lui attrapa une main, la porta à ses lèvres, l’embrassa.
“On est bien de la même famille.” commença-t-il. “ Je crois qu'on a tous peur de se décevoir mutuellement.” dit-il avant de s'interrompre pour embrasser de nouveau la main de Nathalia. “Je t’aime aussi, Nathalia, et j’aime Noïa sans même la connaître. Et moi aussi, j’ai peur de vous décevoir. J’ai peur de ne pas être celui que vous attendiez. J’ai peur que toutes ces années sans vous m’aient plus abîmé que ce qu’on imagine, j’ai peur de mon propre état.”
Il s’interrompit pour respirer un peu.
“Mais ma place est avec vous, oui, et je le sais comme vous. Ce qui te paraît banal est un saut dans l'inconnu pour moi. Je n’ai jamais vécu ce que tu m’offres, jamais. Je ne partirai pas, tant que vous ne me faites pas partir.” Il serra sa main dans la sienne. “Je te promets de faire des efforts, et d’essayer de continuer à parler.”
Il savait que c’était important, surtout pour quelqu’un d’aussi naturellement mutique que lui. Il n’avait jamais appris à parler de ses émotions car il avait appris à ne pas en ressentir. C’était un autre monde qui s’était ouvert à lui depuis le retour de Nathalia dans sa vie.
“Ca me rassure, de savoir que Noïa est contente que j’arrive.”
C’était tout simple, mais très vrai.
L’idée que quelqu'un puisse avoir peur de le décevoir, lui, lui paraissait complètement farfelue. Il sortait de prison, il avait fait toutes les erreurs possibles et imaginables. Comment pourrait-il reprocher quoi que ce soit à qui que ce soit, et plus encore à sa propre fille qu’il n’avait jamais élevée mais qu’il aimait déjà ? Pourtant, il ne put s'empêcher de sourire alors que Nathalia continuait à parler. Noïa avait peur de le décevoir, Nathalia avait peur de le décevoir et il avait peur de les décevoir toutes les deux. Mais cela ne voulait-il pas dire qu’ils s'aimaient et qu’ils n’espéraient qu’une chose: cheminer ensemble, malgré les vents contraires ?
Il lui attrapa une main, la porta à ses lèvres, l’embrassa.
“On est bien de la même famille.” commença-t-il. “ Je crois qu'on a tous peur de se décevoir mutuellement.” dit-il avant de s'interrompre pour embrasser de nouveau la main de Nathalia. “Je t’aime aussi, Nathalia, et j’aime Noïa sans même la connaître. Et moi aussi, j’ai peur de vous décevoir. J’ai peur de ne pas être celui que vous attendiez. J’ai peur que toutes ces années sans vous m’aient plus abîmé que ce qu’on imagine, j’ai peur de mon propre état.”
Il s’interrompit pour respirer un peu.
“Mais ma place est avec vous, oui, et je le sais comme vous. Ce qui te paraît banal est un saut dans l'inconnu pour moi. Je n’ai jamais vécu ce que tu m’offres, jamais. Je ne partirai pas, tant que vous ne me faites pas partir.” Il serra sa main dans la sienne. “Je te promets de faire des efforts, et d’essayer de continuer à parler.”
Il savait que c’était important, surtout pour quelqu’un d’aussi naturellement mutique que lui. Il n’avait jamais appris à parler de ses émotions car il avait appris à ne pas en ressentir. C’était un autre monde qui s’était ouvert à lui depuis le retour de Nathalia dans sa vie.
“Ca me rassure, de savoir que Noïa est contente que j’arrive.”
C’était tout simple, mais très vrai.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Mer 6 Sep 2023 - 17:04
Nathalia frissonna à chacun des baisers sur sa main. Elle n'avait pas ouvert les yeux se laissant porter par le son de la voix de son aimé. Elle loupa un battement quand il parla d'eux comme une famille. C'était vrai ils étaient une famille mais c'était bien la première fois qu'il le formulait et celà toucha particulièrement la rouquine. Elle fut rassurée par es mots prononcé par Angel. Tout dans cette journée commençait bien. Après quelques minutes de silence à juste se concentrer sur la sensation d'être ensemble elle rouvrit les yeux. Elle se redressa doucement avant d'attraper le savon qu'elle frotta dans ses main avant de commencer à parcourir la peau de l'homme qui était en dehors de l'eau.
"tu me dis si je te fais mal mon amour..."
Elle parcourant délicatement ses épaules son cou sa nuque, ses clavicule le haut de son torse faisant attention a chacune des cicatrices pour ne pas trop insister dessus. Elles avaient l'air encore sensibles et douloureuses pour certaine quant à d'autres elle avait déjà pu les voir avant la guerre et passer dessus lui rappela tout ce qu'ils avaient traverser ensemble. Tout ce chemin parcouru entre la conception de Noïa et aujourd'hui semblait être plusieurs vie en une. Leurs tracés de vie avait fait quelques écarts pour pouvoir mieux se retrouver et avancer ensemble. C'était ce qui comptait maintenant.
Elle se rinça les main dans l'eau du bain pour attraper le shampooing et commencer à s'attaquer aux cheveux et à la barbe du brun. Elle en mis d'abord dans sa main puis frotta le produit avant de s'attaquer en premier à la barbe qu'elle essaya de démêler délicatement du bout des doigts. Quand elle regarda de plus près les cheveux elle ouvrit de grands yeux en se disant que c'était impossible à récupérer.
"Est ce que tu veux qu'on coupe tout ça en sortant du bain ? Parce que là je suis pas sure qu'on arrive a quelque chose avec une brosse et un peigne"
Elle lui embrassa le haut du crâne. avant de se rincer les doigts dans l'eau une nouvelle fois.
"Puis comme ça tu seras tout beau quand Noïa rentrera qu'en dis tu ?"
"tu me dis si je te fais mal mon amour..."
Elle parcourant délicatement ses épaules son cou sa nuque, ses clavicule le haut de son torse faisant attention a chacune des cicatrices pour ne pas trop insister dessus. Elles avaient l'air encore sensibles et douloureuses pour certaine quant à d'autres elle avait déjà pu les voir avant la guerre et passer dessus lui rappela tout ce qu'ils avaient traverser ensemble. Tout ce chemin parcouru entre la conception de Noïa et aujourd'hui semblait être plusieurs vie en une. Leurs tracés de vie avait fait quelques écarts pour pouvoir mieux se retrouver et avancer ensemble. C'était ce qui comptait maintenant.
Elle se rinça les main dans l'eau du bain pour attraper le shampooing et commencer à s'attaquer aux cheveux et à la barbe du brun. Elle en mis d'abord dans sa main puis frotta le produit avant de s'attaquer en premier à la barbe qu'elle essaya de démêler délicatement du bout des doigts. Quand elle regarda de plus près les cheveux elle ouvrit de grands yeux en se disant que c'était impossible à récupérer.
"Est ce que tu veux qu'on coupe tout ça en sortant du bain ? Parce que là je suis pas sure qu'on arrive a quelque chose avec une brosse et un peigne"
Elle lui embrassa le haut du crâne. avant de se rincer les doigts dans l'eau une nouvelle fois.
"Puis comme ça tu seras tout beau quand Noïa rentrera qu'en dis tu ?"
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Mer 6 Sep 2023 - 17:51
Il sentait les frissons de Nathalia contre lui, qui le faisaient frissonner également. Il se laissa savonner tranquillement, savourant les mains qui glissaient sur lui, se contractant parfois quand elle passait trop près de zones sensibles. Elle ne lui faisait pas mal, non, mais on lui avait tant fait mal qu’aujourd’hui il ne craignait qu’une chose: que ça recommence. Il se sentait envahi d’une douce torpeur, amolli par l’eau chaude, épuisé par ce début de journée, apaisé par les propos et les actes de Nathalia. Il aurait sans doute pu s’endormir s’il ne tressaillait pas parfois lorsqu’elle approchait de cicatrices et des ecchymoses, ou simplement parce que son cerveau n’avait pas tout à fait assimilé qu’il n’était plus en danger constant et lui envoyait des décharges d’alerte parfois.
Sentir les doigts de Nathalia s’activer sur son cuir chevelu et sa mâchoire, le massant autant que le lavant lui procura de nombreux frissons, très longs. Il avait la sensation que c’était tout son corps qui se secouait. Ce fut cependant un rire un peu soufflé qui l’agita lorsqu’elle lui proposa de couper ses cheveux et sa barbe.
“Je ne demande que ça.” lui confia-t-il “De toute façon, si on tentait de démêler, on les arracherait je pense. Cela fait trop longtemps qu’ils n’avaient vu ni eau, ni savon, ni peigne, ni ciseaux … ”
Il sentait qu’il avait une couronne et une barbe de mousse, type pompadour de bulles, et que cela ne tarderait pas à lui couler dans les yeux. Ainsi, il se laissa couler doucement, retenant sa respiration, les yeux fermés, et se débarrassant de toute cette mousse. Sa tête se retrouva soudain vers le bas du ventre de Nathalia, ses cheveux l’effleurant sans doute. Après quelques secondes de silence chaud, il utilisa ses bras pour remonter tout aussi lentement, se passant une main sur le visage en se rappuyant contre Nathalia afin d’enlever l’eau. Cela faisait du bien de se sentir propre. A chaque lavage, il avait l’impression que la prison et ses mauvais souvenirs s’éloignaient. Il laissa retomber une de ses mains sur une jambe de Nathalia, dont il caressa doucement la face interne de la cuisse, presque distraitement.
Il se demandait un peu ce qu’il avait bein pu faire pour avoir droit soudain à autant de bonheur.
Puis, Nathalia, qui avait repris un peu de savon, reprit son entreprise de nettoyage. Il sentait ses doigts, sa paume sur sa peau. A chaque cicatrice, à chaque ecchymose, il tentait de ne pas se crisper. Pourtant, lorsqu’il la sentit progresser doucement mais sûrement, vers son ventre et vers la marque que lui avait laissée Eden, et que Saralondë n’avait fait que renforcer, il n’y tint plus, et lui attrapa la main doucement.
“Attends …” souffla-t-il entre ses dents. Puis il souffla un peu. “Je … Je vais te guider, si tu veux.”
Il savait que Nathalia ne l’aurait pas forcé, s’il lui avait dit de ne pas lui toucher le ventre. Mais il fallait aussi qu’il s’habitue à du contact, même à cet endroit là. Avec tendresse et douceur, il guida sa main savonneuse le long de la cicatrice entre boursouflée et, il le savait, rosée, voire rougeâtre par endroits.
“Eden m’a réellement ouvert en deux, comme on le ferait pour évider un poisson ou un gibier. Mais elle a fait ça avec suffisamment de sadisme pour que je me vide lentement. Ironiquement c’est ça, combiné à la pétrification, qui m’a sauvé.” expliqua-t-il, éprouvant le besoin de parler pour oublier qu’on touchait à cette horreur. Evidemment, Nathalia savait déjà, au moins en partie tout cela. “En prison, personne ne m’a recousu. Ou en tous cas, pas correctement. Et on s’est … servi de cette plaie pour me faire parler.” Il fit une pause, alors qu’ils passaient ensemble sur une partie encore douloureusement sensible, puis il reprit: “Ils ne l’ont pas laissée s’infecter suffisamment pour que j’en meure, il ne m'ont pas laissé saigner suffisamment pour que je m’évanouisse mais … ils l’ont laissée ouverte, et ils l’ont touchée, juste assez pour réussir à me … casser, suffisamment pour être certains que je ne leur mentirais pas.” Angel soupira: “Je n’avais pas particulièrement l’intention de mentir, mais ça a été … très efficace. Ils m’ont eu dans leur coupe. Et je leur ai dit tout ce qu'ils voulaient savoir, même plus. J’en aurais peut-être dit autant sans ça, mais on ne le saura jamais. Ce qui est certain, c’est que cette plaie n’a été un peu soignée et laissée tranquille que peu avant mon transfert vers Minos … je ne sais pas si la cicatrice s’atténuera un jour, mais … C’est encore assez sensible. Et je pense que ça le restera un peu, peut-être aussi simplement car tout … ça y est associé.” conclut-il alors qu’il lâchait la main de Nathalia à présent que son ventre était nettoyé, et qu’elle pouvait aller où elle voulait.
Ses mots étaient sortis tout seuls, mais avec un débit un peu hâché, et pas toujours très régulier au niveau sonore, en fonction de la manière dont ils touchaient à son ventre, à la cicatrice qui le barrait. Mais Angel était plutôt content d'avoir réussi à laisser Nathalia le toucher, même s’il avait eu besoind e la guider, et besoin de parler tout du long (ce dont il espérait réussir à se débarrasser, car n’étant pas très à l’aise avec les mots, cela risquait vite de devenir handicapant ou répétitif). Sans s’en rendre compte, il décrispa l’autre main qui s’était accrochée à la jambe de Nathalia (pas assez pour lui faire mal cependant). Afin de s’excuser, il attrapa la main libre de la jeune femme, qu’il embrassa.
Sentir les doigts de Nathalia s’activer sur son cuir chevelu et sa mâchoire, le massant autant que le lavant lui procura de nombreux frissons, très longs. Il avait la sensation que c’était tout son corps qui se secouait. Ce fut cependant un rire un peu soufflé qui l’agita lorsqu’elle lui proposa de couper ses cheveux et sa barbe.
“Je ne demande que ça.” lui confia-t-il “De toute façon, si on tentait de démêler, on les arracherait je pense. Cela fait trop longtemps qu’ils n’avaient vu ni eau, ni savon, ni peigne, ni ciseaux … ”
Il sentait qu’il avait une couronne et une barbe de mousse, type pompadour de bulles, et que cela ne tarderait pas à lui couler dans les yeux. Ainsi, il se laissa couler doucement, retenant sa respiration, les yeux fermés, et se débarrassant de toute cette mousse. Sa tête se retrouva soudain vers le bas du ventre de Nathalia, ses cheveux l’effleurant sans doute. Après quelques secondes de silence chaud, il utilisa ses bras pour remonter tout aussi lentement, se passant une main sur le visage en se rappuyant contre Nathalia afin d’enlever l’eau. Cela faisait du bien de se sentir propre. A chaque lavage, il avait l’impression que la prison et ses mauvais souvenirs s’éloignaient. Il laissa retomber une de ses mains sur une jambe de Nathalia, dont il caressa doucement la face interne de la cuisse, presque distraitement.
Il se demandait un peu ce qu’il avait bein pu faire pour avoir droit soudain à autant de bonheur.
Puis, Nathalia, qui avait repris un peu de savon, reprit son entreprise de nettoyage. Il sentait ses doigts, sa paume sur sa peau. A chaque cicatrice, à chaque ecchymose, il tentait de ne pas se crisper. Pourtant, lorsqu’il la sentit progresser doucement mais sûrement, vers son ventre et vers la marque que lui avait laissée Eden, et que Saralondë n’avait fait que renforcer, il n’y tint plus, et lui attrapa la main doucement.
“Attends …” souffla-t-il entre ses dents. Puis il souffla un peu. “Je … Je vais te guider, si tu veux.”
Il savait que Nathalia ne l’aurait pas forcé, s’il lui avait dit de ne pas lui toucher le ventre. Mais il fallait aussi qu’il s’habitue à du contact, même à cet endroit là. Avec tendresse et douceur, il guida sa main savonneuse le long de la cicatrice entre boursouflée et, il le savait, rosée, voire rougeâtre par endroits.
“Eden m’a réellement ouvert en deux, comme on le ferait pour évider un poisson ou un gibier. Mais elle a fait ça avec suffisamment de sadisme pour que je me vide lentement. Ironiquement c’est ça, combiné à la pétrification, qui m’a sauvé.” expliqua-t-il, éprouvant le besoin de parler pour oublier qu’on touchait à cette horreur. Evidemment, Nathalia savait déjà, au moins en partie tout cela. “En prison, personne ne m’a recousu. Ou en tous cas, pas correctement. Et on s’est … servi de cette plaie pour me faire parler.” Il fit une pause, alors qu’ils passaient ensemble sur une partie encore douloureusement sensible, puis il reprit: “Ils ne l’ont pas laissée s’infecter suffisamment pour que j’en meure, il ne m'ont pas laissé saigner suffisamment pour que je m’évanouisse mais … ils l’ont laissée ouverte, et ils l’ont touchée, juste assez pour réussir à me … casser, suffisamment pour être certains que je ne leur mentirais pas.” Angel soupira: “Je n’avais pas particulièrement l’intention de mentir, mais ça a été … très efficace. Ils m’ont eu dans leur coupe. Et je leur ai dit tout ce qu'ils voulaient savoir, même plus. J’en aurais peut-être dit autant sans ça, mais on ne le saura jamais. Ce qui est certain, c’est que cette plaie n’a été un peu soignée et laissée tranquille que peu avant mon transfert vers Minos … je ne sais pas si la cicatrice s’atténuera un jour, mais … C’est encore assez sensible. Et je pense que ça le restera un peu, peut-être aussi simplement car tout … ça y est associé.” conclut-il alors qu’il lâchait la main de Nathalia à présent que son ventre était nettoyé, et qu’elle pouvait aller où elle voulait.
Ses mots étaient sortis tout seuls, mais avec un débit un peu hâché, et pas toujours très régulier au niveau sonore, en fonction de la manière dont ils touchaient à son ventre, à la cicatrice qui le barrait. Mais Angel était plutôt content d'avoir réussi à laisser Nathalia le toucher, même s’il avait eu besoind e la guider, et besoin de parler tout du long (ce dont il espérait réussir à se débarrasser, car n’étant pas très à l’aise avec les mots, cela risquait vite de devenir handicapant ou répétitif). Sans s’en rendre compte, il décrispa l’autre main qui s’était accrochée à la jambe de Nathalia (pas assez pour lui faire mal cependant). Afin de s’excuser, il attrapa la main libre de la jeune femme, qu’il embrassa.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Mer 6 Sep 2023 - 18:30
Elle avait écouté attentivement se laissant guider doucement, avançant au rythme que lui imposait Angel. Ce qu'il lui racontait elle le savait mais celà n'empêchait pas de lui faire serrer la mâchoire un peu plus fort à chaque phrase. Ce qu'elle pouvait en vouloir à ces gens ui avaient torturé avant même de poser les questions. Elle savait que ces gens avaient fait "leur travail" mais elle leur en voulait tellement. Elle ferma les yeux compta jusqu'à dix dans sa tête et souffla, voilà ce n'était pas le moment de s'enerver tout ce qui comptait c'est qu'elle pouvait serre l'homme de sa vie contre elle et elle le fit. Doucement délicatement elle l'étreignait comme si sa vie en dépendait.
"Je t'aime tellement"
Elle lui susurra à l'oreille. Elle avait eu besoin de lui dire autant pour le lui faire savoir que pour se le rappeler elle même que ce qui comptait c'était cet amour à toute épreuve qu'elle ressentait à ce moment présent. Puis elle le relâcha doucement avant de se lever tout aussi doucement lui laissant la place au bout de la baignoire pour se reposer Elle sorti du bain un instant jusqte assez pour avoir la chair de poule sur tout le corps du au contact de l'air sur la peau mouillée. Pui elle vint se mettre face à Angel et entreprit de lui masser les pieds en même temps qu'elle les lavait.
"On coupera tes ongles aussi."
Tout ceci étaient des détails auxquels elle n'avait pas pensé quand elle avait imaginée ce jour. Mais elle s'en fichait car ce qui comptait c'était de permettre à son amoureux de se sentir bien et chez lui, de se sentir libre enfin. Libre de tout.
Quand elle eu finit avec les deux pieds elle continua avec les jambes qu'elle massa doucement car elle les savait douloureuses. Elle en avait autant besoin que lui de ce moment. Elle s'imaginait enlever les mauvaises ondes de ces dernières années pour les remplacer par de l'amour et de la douceur. Elle se sentait impuissante face à tant de souffrance vécu qu'elle faisait tout son possible pour le soulager un peu.
Elle avait du mal à plonger son regard dans celui rouge sang, Comme le ferait une adolescente face à son premier amour avant leur premier baiser. Elle rougissait lorsque leur regard se croisait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi celà lui faisait ça maintenant mais c'était comme ça. Plus elle avançait dans son savonnage et son massage plus elle se rapprochait de l'homme se retrouvant bientôt bloquée par leur hanches respective et l'impossibilité d'écarté plus les jambes. Elle releva la tête et sourit à l'homme qu'elle aimait tant, tout en rougissant comme jamais.
"Je t'aime tellement"
Elle lui susurra à l'oreille. Elle avait eu besoin de lui dire autant pour le lui faire savoir que pour se le rappeler elle même que ce qui comptait c'était cet amour à toute épreuve qu'elle ressentait à ce moment présent. Puis elle le relâcha doucement avant de se lever tout aussi doucement lui laissant la place au bout de la baignoire pour se reposer Elle sorti du bain un instant jusqte assez pour avoir la chair de poule sur tout le corps du au contact de l'air sur la peau mouillée. Pui elle vint se mettre face à Angel et entreprit de lui masser les pieds en même temps qu'elle les lavait.
"On coupera tes ongles aussi."
Tout ceci étaient des détails auxquels elle n'avait pas pensé quand elle avait imaginée ce jour. Mais elle s'en fichait car ce qui comptait c'était de permettre à son amoureux de se sentir bien et chez lui, de se sentir libre enfin. Libre de tout.
Quand elle eu finit avec les deux pieds elle continua avec les jambes qu'elle massa doucement car elle les savait douloureuses. Elle en avait autant besoin que lui de ce moment. Elle s'imaginait enlever les mauvaises ondes de ces dernières années pour les remplacer par de l'amour et de la douceur. Elle se sentait impuissante face à tant de souffrance vécu qu'elle faisait tout son possible pour le soulager un peu.
Elle avait du mal à plonger son regard dans celui rouge sang, Comme le ferait une adolescente face à son premier amour avant leur premier baiser. Elle rougissait lorsque leur regard se croisait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi celà lui faisait ça maintenant mais c'était comme ça. Plus elle avançait dans son savonnage et son massage plus elle se rapprochait de l'homme se retrouvant bientôt bloquée par leur hanches respective et l'impossibilité d'écarté plus les jambes. Elle releva la tête et sourit à l'homme qu'elle aimait tant, tout en rougissant comme jamais.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Ven 8 Sep 2023 - 15:54
Avec autant de tendresse que de fermeté, Nathalia resserra son étreinte autour d’Angel, lequel lui serra les bras de ses mains tout en se collant un peu plus à elle, appuyant sa tête trempée dans le creux de son épaule, participant ainsi à cette étreinte. Lorsqu’elle lui chuchota des mots d’amour, il se sentit frissonner, y répondant en la serrant un peu plus encore, jusqu'à ce qu’elle se lève, traverse la baignoire , et ne s’assoie face à lui, attaquant le nettoyage de ses jambes, commençant par ses pieds, dont elle remarqua qu’il faudrait couper les ongles. Il eut un rire qui aurait presque pu passer pour un ricanement, en approuvant sa phrase. Tout en lui avait bien besoin d’être remis à neuf, avait-il l’impression, après des années si éprouvantes.
Il la laissa le masser et le nettoyer tout à la fois, la laissant se rapprocher alors qu’elle transformait ses muscles rachitiques durcis par l’effort et la tension en petites chiffes molles. Il se demandait un peu à quel point elle avait l’impression de masser un squelette avec une raisonnable couche de peau, car au vu de sa maigreur et de la manière dont elle appuyait, elle devait sans doute sentir la moindre bosse de ses os. Il préféra pourtant évacuer cette question, se concentrant sur cette étrange sensation lorsqu’elle le massait où la douleur, sans s’évanouir devenait plus floue, plus distante, alors qu’il lui semblait s'amollir.
Lentement, Nathalia s’approchait de lui, glissant presque sur ses jambes par instants. Il la voyait éviter parfois son regard, rougir lorsque leurs yeux s'accrochaient, alors même que lui avait du mal à détacher son attention d’elle. Dans la vapeur exhalée par le bain, il avait l’impression de la redécouvrir.
Tout était tellement différent de ce qu’il vivait depuis des mois, des années, qu’il avait la sensation d'être dans un rêve. Souvent, pendant son séjour en prison, il avait douté de la réalité dans laquelle il vivait, mais aussi de la réalité de ses souvenirs. Il se demandait parfois si ses retrouvailles avec Nathalia, si tout ce qu’ils s’étaient dit, si tout ce qu’ils avaient fait peu avant la Bataille Finale n’était qu’un rêve, un fantasme auquel il se raccrocher et qui démontrait déjà une certaine folie. Mais non, ces instants partagés dans l’eau chaude lui prouvaient qu'il avait encore sa raison. Il n’irait jamais jusqu'à imaginer les petits cheveux qui s’échappaient du chignon, humidifiés par l’eau du bain qui retombaient mollement, ni Nathalia qui détournait le regard devant lui, ni la douleur qui lui remontait parfois dans les jambes, dans le dos, en fonction des endroits où elle faisait pression. Il ne se serait jamais imaginé interdit comme un adolescent, ne sachant que faire face à elle.
Pourtant lorsque soudain bloquée par leurs anatomies respectives (un peu plus et elle se retrouvait à califourchon sur lui), elle s’arrêta, écarlate mais souriante, à quelques centimètres de lui, il ne réfléchit pas vraiment, et mut par une sorte d'instinct, mit une main au creux de sa taille, l’autre au niveau de sa nuque, et, tendrement l’attira vers lui pour l’embrasser avec une certaine ferveur, oubliant le fait que sa bouche était la partie de lui non encore lavée (ceci dit cela n'avait pas eu l'air de déranger Nathalia, plus tôt). Ce faisant, il la fit très légèrement basculer vers lui, de sorte de pouvoir faire dériver ses baisers vers sa mâchoire, son cou, qu’il savoura comme un bonbon, avant de remonter jusqu’à son oreille:
“Moi aussi, je t’aime. Merci, pour tout …” souffla-t-il avant de retrouver ses lèvres, à nouveau, comme il espérait le faire encore des années durant. “Je n’aurais jamais imaginé ça, il y a quelques années, et pourtant, rien n'aurait pu me rendre plus heureux, sans même que je le sache. Tu m’as manqué, pendant toutes ces années, puis entre chaque visite … Et j’aurais tellement voulu pouvoir te toucher, te serrer dans mes bras.” glissa-t-il, peu à peu entre deux baisers.
Pourtant, il avait oublié un petit détail. Il n’avait plus aucune endurance, tout son corps était abîmé, et très vite, sa tête se mit à tourner un peu. La faute à un mauvais rythme respiratoire sans aucun doute (ou à une mauvaise répartition du sang soudaine peut-être ?), toujours était-il qu’il lâcha un peu prise, laissant retomber sa tête contre la baignoire, en souriant à Nathalia, le regard un peu dans le vague, le temps de laisser disparaître cette sensation.
“Je crois que j’ai oublié de respirer entre deux baisers” souffla-t-il, ajoutant sur le ton de la plaisanterie: “Pire qu’un adolecsent …”
Il la laissa le masser et le nettoyer tout à la fois, la laissant se rapprocher alors qu’elle transformait ses muscles rachitiques durcis par l’effort et la tension en petites chiffes molles. Il se demandait un peu à quel point elle avait l’impression de masser un squelette avec une raisonnable couche de peau, car au vu de sa maigreur et de la manière dont elle appuyait, elle devait sans doute sentir la moindre bosse de ses os. Il préféra pourtant évacuer cette question, se concentrant sur cette étrange sensation lorsqu’elle le massait où la douleur, sans s’évanouir devenait plus floue, plus distante, alors qu’il lui semblait s'amollir.
Lentement, Nathalia s’approchait de lui, glissant presque sur ses jambes par instants. Il la voyait éviter parfois son regard, rougir lorsque leurs yeux s'accrochaient, alors même que lui avait du mal à détacher son attention d’elle. Dans la vapeur exhalée par le bain, il avait l’impression de la redécouvrir.
Tout était tellement différent de ce qu’il vivait depuis des mois, des années, qu’il avait la sensation d'être dans un rêve. Souvent, pendant son séjour en prison, il avait douté de la réalité dans laquelle il vivait, mais aussi de la réalité de ses souvenirs. Il se demandait parfois si ses retrouvailles avec Nathalia, si tout ce qu’ils s’étaient dit, si tout ce qu’ils avaient fait peu avant la Bataille Finale n’était qu’un rêve, un fantasme auquel il se raccrocher et qui démontrait déjà une certaine folie. Mais non, ces instants partagés dans l’eau chaude lui prouvaient qu'il avait encore sa raison. Il n’irait jamais jusqu'à imaginer les petits cheveux qui s’échappaient du chignon, humidifiés par l’eau du bain qui retombaient mollement, ni Nathalia qui détournait le regard devant lui, ni la douleur qui lui remontait parfois dans les jambes, dans le dos, en fonction des endroits où elle faisait pression. Il ne se serait jamais imaginé interdit comme un adolescent, ne sachant que faire face à elle.
Pourtant lorsque soudain bloquée par leurs anatomies respectives (un peu plus et elle se retrouvait à califourchon sur lui), elle s’arrêta, écarlate mais souriante, à quelques centimètres de lui, il ne réfléchit pas vraiment, et mut par une sorte d'instinct, mit une main au creux de sa taille, l’autre au niveau de sa nuque, et, tendrement l’attira vers lui pour l’embrasser avec une certaine ferveur, oubliant le fait que sa bouche était la partie de lui non encore lavée (ceci dit cela n'avait pas eu l'air de déranger Nathalia, plus tôt). Ce faisant, il la fit très légèrement basculer vers lui, de sorte de pouvoir faire dériver ses baisers vers sa mâchoire, son cou, qu’il savoura comme un bonbon, avant de remonter jusqu’à son oreille:
“Moi aussi, je t’aime. Merci, pour tout …” souffla-t-il avant de retrouver ses lèvres, à nouveau, comme il espérait le faire encore des années durant. “Je n’aurais jamais imaginé ça, il y a quelques années, et pourtant, rien n'aurait pu me rendre plus heureux, sans même que je le sache. Tu m’as manqué, pendant toutes ces années, puis entre chaque visite … Et j’aurais tellement voulu pouvoir te toucher, te serrer dans mes bras.” glissa-t-il, peu à peu entre deux baisers.
Pourtant, il avait oublié un petit détail. Il n’avait plus aucune endurance, tout son corps était abîmé, et très vite, sa tête se mit à tourner un peu. La faute à un mauvais rythme respiratoire sans aucun doute (ou à une mauvaise répartition du sang soudaine peut-être ?), toujours était-il qu’il lâcha un peu prise, laissant retomber sa tête contre la baignoire, en souriant à Nathalia, le regard un peu dans le vague, le temps de laisser disparaître cette sensation.
“Je crois que j’ai oublié de respirer entre deux baisers” souffla-t-il, ajoutant sur le ton de la plaisanterie: “Pire qu’un adolecsent …”
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Sam 9 Sep 2023 - 1:32
Il l'embrassait, la dévorait et elle fermait les yeux en riant tant elle aimait ce qu'il était entrain de se passer. Puis elle ouvrit les yeux quand il lui parla, elle l'écoutait attentivement, touvée par chacun des mots qu'il susurré la nu contre elle dans ce bain. Hier encore il était en prison et elle seule c'était difficile à croire, à vivre tant c'était intense ce qu'elle ressentait à ce moment précis. Puis quelque chose vint perturber cette bulle de bonheur qui s'était formé dans les vapeurs du bain chaud. Ce quelque chose fut la quasi perte de connaissance d'Angel. D'abord NAthalia paniqua puis l'instant d'après elle agis e, basculant vers l'avant en mettant ses bras sous les aisselles de l'homme en prenant appui sur le font de la baignoire pour être sure que ce dernier ne glisse pas la tête dans l'eau. Et enfin elle rit. Elle rit parce que c'était vrai ils avaient l'air de deux adolescents elle rougissant et lui manquant de s'évanouir à cause des baisers.
"Si tu pouvais rester en vie ça serait vachement bien quand même."
Puis elle continua de rire sans lâcher ses appuis. dans cette position sa poitrine ballotait en direction du visage de son aimé. Elle n'était pas du tout mais alors pas du tout à l'aise avec ça. Elle avait l'impression que deux gants de toilette plein d'eau se balançaient mais il était hors de question qu'elle lâche Angel.
" Quand tu te seras remis de ton premier baiser d'adolescent tu me feras signe j'irai chercher les peignoirs et on s'occupera de ta barbe, tes cheveux, tes ongles et de tout ce que tu voudras... "
Quand elle sentit qu'il revenait petit à petit à lui elle retira ses main pour reprendre une position plus confortable se retrouvant à califourchon sur lui. Elle esperait ne pas lui faire mal ou être trop lourde ainsi mais elle se dit que celà n'avait pas eu l'air de le déranger bien au contraire quand il l'embrassait un peu plus tôt.
"Si tu pouvais rester en vie ça serait vachement bien quand même."
Puis elle continua de rire sans lâcher ses appuis. dans cette position sa poitrine ballotait en direction du visage de son aimé. Elle n'était pas du tout mais alors pas du tout à l'aise avec ça. Elle avait l'impression que deux gants de toilette plein d'eau se balançaient mais il était hors de question qu'elle lâche Angel.
" Quand tu te seras remis de ton premier baiser d'adolescent tu me feras signe j'irai chercher les peignoirs et on s'occupera de ta barbe, tes cheveux, tes ongles et de tout ce que tu voudras... "
Quand elle sentit qu'il revenait petit à petit à lui elle retira ses main pour reprendre une position plus confortable se retrouvant à califourchon sur lui. Elle esperait ne pas lui faire mal ou être trop lourde ainsi mais elle se dit que celà n'avait pas eu l'air de le déranger bien au contraire quand il l'embrassait un peu plus tôt.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Sam 9 Sep 2023 - 15:21
Elle le tenait, le retenait même, en riant à sa plaisanterie. Objectif atteint: il avait réussi à la rassurer. Alors qu'elle le retenait, sa poitrine ondulait vers lui, et il dut se retenir de mettre ses seins dans ses mains pour les embrasser. Sa tête tournait encore un peu trop pour ça, il n’était pas idiot. Pas très résistant, mais pass idiot. Il sourit à Nathalia, lui caressa la joue alors qu’elle se redressait en le voyant reprendre des couleurs.
“Ne t’inquiète pas, je n’ai pas résisté à tout pour claquer aussi bêtement.” sourit-il. Puis il posa ses mains sur la taille de Nathalia. “Attends, reste un peu là … Tu es … Si belle.”
Il l’attira doucement à lui, alors qu’elle rougissait, lui embrassant le cou, l’épaule. Cette fois, il ne s’enflamma pas, et continua à l’attirer à lui, il fit simplement en sorte de pouvoir la tenir contre lui, tout en lui caressant le dos, de la nuque au coccyx avec tendresse. Il avait envie de profiter de ce moment d’intimité calme, où la pesanteur n’avait plus toute sa prise, libérant ainsi son corps d’un certain nombre de tensions et de difficultés. Et puis, il y avait leurs corps, nus, tièdes, tendres, l’un contre l’autre, se retrouvant, s’apprivoisant de nouveau. Nathalia respirait doucement contre lui, à l'unisson, et il laissa une de ses mains s’éloigner du dos de son aimée, pour lui caresser les cheveux, dégager son front qu’il embrassa. Il avait du mal à réaliser sa nouvelle situation, et ceci l’aidait beaucoup.
Il la sentait frissonnante sous ses caresses, s’abandonnant à cette vague de tendresse, et il continua à la caresser de longues minutes durant, alors qu’elle faisait courir ses mains sur lui, leur câlin rythmé par leurs respirations, leurs soupirs, leurs frissons jusqu’à ce que peu à peu l’eau ne refroidisse et qu’un frisson commun plus marqué ne les force à s’extraire de cette tendre transe et à sortir du bain. Nathalia sortit la première, se sécha, puis, ils parvinrent, ensemble à le sortir de l’eau. Ce ne fut pas une mince affaire: se hisser sur le tabouret lui demanda des efforts insoupçonnés, et c’est essoufflé qu’il y parvint, soulevé en partie par Nathalia. Sortir ses jambes de la baignoire fut plus simple. Nathalia lui frictionna le haut du corps avec une serviette tandis qu’il se séchait le ventre et une partie du bas du corps. Puis, enroulés dans des peignoirs, ils passèrent à l’étape “salon de beauté et relooking d’Angel Dust”, en se regardant en souriant comme des adolescents … Comment pouvait-elle réussir à lui faire oublier ainsi par quelques gestes simples des années d'horreur ? Elle devait être un peu magicienne ...
“Ne t’inquiète pas, je n’ai pas résisté à tout pour claquer aussi bêtement.” sourit-il. Puis il posa ses mains sur la taille de Nathalia. “Attends, reste un peu là … Tu es … Si belle.”
Il l’attira doucement à lui, alors qu’elle rougissait, lui embrassant le cou, l’épaule. Cette fois, il ne s’enflamma pas, et continua à l’attirer à lui, il fit simplement en sorte de pouvoir la tenir contre lui, tout en lui caressant le dos, de la nuque au coccyx avec tendresse. Il avait envie de profiter de ce moment d’intimité calme, où la pesanteur n’avait plus toute sa prise, libérant ainsi son corps d’un certain nombre de tensions et de difficultés. Et puis, il y avait leurs corps, nus, tièdes, tendres, l’un contre l’autre, se retrouvant, s’apprivoisant de nouveau. Nathalia respirait doucement contre lui, à l'unisson, et il laissa une de ses mains s’éloigner du dos de son aimée, pour lui caresser les cheveux, dégager son front qu’il embrassa. Il avait du mal à réaliser sa nouvelle situation, et ceci l’aidait beaucoup.
Il la sentait frissonnante sous ses caresses, s’abandonnant à cette vague de tendresse, et il continua à la caresser de longues minutes durant, alors qu’elle faisait courir ses mains sur lui, leur câlin rythmé par leurs respirations, leurs soupirs, leurs frissons jusqu’à ce que peu à peu l’eau ne refroidisse et qu’un frisson commun plus marqué ne les force à s’extraire de cette tendre transe et à sortir du bain. Nathalia sortit la première, se sécha, puis, ils parvinrent, ensemble à le sortir de l’eau. Ce ne fut pas une mince affaire: se hisser sur le tabouret lui demanda des efforts insoupçonnés, et c’est essoufflé qu’il y parvint, soulevé en partie par Nathalia. Sortir ses jambes de la baignoire fut plus simple. Nathalia lui frictionna le haut du corps avec une serviette tandis qu’il se séchait le ventre et une partie du bas du corps. Puis, enroulés dans des peignoirs, ils passèrent à l’étape “salon de beauté et relooking d’Angel Dust”, en se regardant en souriant comme des adolescents … Comment pouvait-elle réussir à lui faire oublier ainsi par quelques gestes simples des années d'horreur ? Elle devait être un peu magicienne ...
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Sam 9 Sep 2023 - 16:09
Une fois emmitouflée dans son peignoir Nathalia chercha tous les outils qui lui seraient utiles. Elle avait prévu en amont le rasoir et la brosse à dent mais pas les ciseaux ni le coupe ongle. Elle fouilla un peu mais doutait sérieusement d'en trouver dans la salle de bain. Elle soupira mais pas de bien être cette fois ci. Elle devrait descendre pour en trouver.
"Mon amour tiens une brosse à dents tu as le dentifrice dans le verre sur le lavabo avec nos brosse à dents à nous. Je dois descendre chercher des ciseaux et essayer de remettre la main sur le coupe ongle. Je soupçonne ta fille d'avoir oublié de le ranger à sa place... Enfin bref je reviens vite."
Elle lui tendis la brosse à dent et déposa le rasoir sur le lavabo avant de déposer un baiser sur l'épaule de l'homme et de descendre chercher la fameuse paire de ciseaux. Elle fouilla dans la cuisine mais après réflexion ne voulait pas utiliser le ciseaux de cuisine pour couper des cheveux alors elle se rabattit sur le bureau ou elle espérait y trouver l'objet tant recherché. A la vu du bazar dans la pièce elle leva les yeux au ciel C'est vrai que comme elle n'allait presque jamais dans cette partie de la maison elle l'avait oublié lors du grand ménage pré arrivé de Angel. Sous un tas de brouillon de lettres pour la libération d'Angel elle vit l'objet métallique.
"HAHA ! Te voilà! "
S'était elle écrié pour elle même. Puis elle remonta non sans faire un détour par la chambre de Noïa ou elle trouva en évidence le coupe ongle sur sa table de nuit. Son instinct ne l'avait donc pas trompé sa fille avait bel et bien oublié de le ranger. Quand elle revint dans la salle de bain son amoureux était entrain de se rincer la bouche. Elle le regarda tendrement avant de lui lancer avec autant de tendresse.
"Près pour le changement mon amour ? "
Il acquiesça et elle se plaça derrière lui alors qu'il était assis sur le tabouret. Elle regarda la masse de noeuds dans ses cheveux ne sachant pas par ou commencer. Elle lui sourit par le biais du miroir mais ne faisait pas vraiment la fière elle n'avait jamais essayer de couper des cheveux à qui que ce soit. Elle prit une grande inspiration et se lança.
*quand faut y aller faut y aller !*
Elle attrapa une mèche et coup puis recommença jusqu'à que tous les noeuds se retrouve au sol. Rien n'était à longueur égale sur le crâne poivre et sel . Elle tirait légèrement la langue tellement elle était concentré sur sa tâche d'essayer d'égaliser tout ça. Elle y parvint... plus ou moins...
"Passons aux ongles maintenant parce que la barbe je vais avoir besoin de toi et couper des ongles de pieds c'est pas très sorcier."
Elle lui souriait à travers le miroir et déposa un baiser sur son front avant de se mettre en tailleur au niveau de ses pieds qu'elle attrapa délicatement et sorti de sa poche le coupe ongle. Elle s'occupa de chaque orteil minutieusement. Relevant la tête de temps à autre pour sourire à son aimé. Elle déposait de temps à autre un baiser sur ses genoux. Elle aimait beaucoup ce moement. Non pas que couper des ongle de pieds soit une révélation d'une nouvelle passion mais plus parce que elle s'occupait de l'être qu'elle aimait le plus au monde et que ça lui faisait du bien. Ca lui faisait du bien d'être avec lui et de se sentir utile. Quand elle eu terminé elle se releva embrassant son homme à l'haleine plus fraiche que précédemment ce qui était encore plus agréable.
"Bon comment on fait pour raser une barbe ? Je sais la mienne est toujours rasé de près mais quand même haha"
Elle rit en attrapant le rasoir et le produit pour la barbe qu'on lui avait conseillé. Puis regarda avec un air interrogatif Angel Dust et ses cheveux d'oisillon.
"Mon amour tiens une brosse à dents tu as le dentifrice dans le verre sur le lavabo avec nos brosse à dents à nous. Je dois descendre chercher des ciseaux et essayer de remettre la main sur le coupe ongle. Je soupçonne ta fille d'avoir oublié de le ranger à sa place... Enfin bref je reviens vite."
Elle lui tendis la brosse à dent et déposa le rasoir sur le lavabo avant de déposer un baiser sur l'épaule de l'homme et de descendre chercher la fameuse paire de ciseaux. Elle fouilla dans la cuisine mais après réflexion ne voulait pas utiliser le ciseaux de cuisine pour couper des cheveux alors elle se rabattit sur le bureau ou elle espérait y trouver l'objet tant recherché. A la vu du bazar dans la pièce elle leva les yeux au ciel C'est vrai que comme elle n'allait presque jamais dans cette partie de la maison elle l'avait oublié lors du grand ménage pré arrivé de Angel. Sous un tas de brouillon de lettres pour la libération d'Angel elle vit l'objet métallique.
"HAHA ! Te voilà! "
S'était elle écrié pour elle même. Puis elle remonta non sans faire un détour par la chambre de Noïa ou elle trouva en évidence le coupe ongle sur sa table de nuit. Son instinct ne l'avait donc pas trompé sa fille avait bel et bien oublié de le ranger. Quand elle revint dans la salle de bain son amoureux était entrain de se rincer la bouche. Elle le regarda tendrement avant de lui lancer avec autant de tendresse.
"Près pour le changement mon amour ? "
Il acquiesça et elle se plaça derrière lui alors qu'il était assis sur le tabouret. Elle regarda la masse de noeuds dans ses cheveux ne sachant pas par ou commencer. Elle lui sourit par le biais du miroir mais ne faisait pas vraiment la fière elle n'avait jamais essayer de couper des cheveux à qui que ce soit. Elle prit une grande inspiration et se lança.
*quand faut y aller faut y aller !*
Elle attrapa une mèche et coup puis recommença jusqu'à que tous les noeuds se retrouve au sol. Rien n'était à longueur égale sur le crâne poivre et sel . Elle tirait légèrement la langue tellement elle était concentré sur sa tâche d'essayer d'égaliser tout ça. Elle y parvint... plus ou moins...
"Passons aux ongles maintenant parce que la barbe je vais avoir besoin de toi et couper des ongles de pieds c'est pas très sorcier."
Elle lui souriait à travers le miroir et déposa un baiser sur son front avant de se mettre en tailleur au niveau de ses pieds qu'elle attrapa délicatement et sorti de sa poche le coupe ongle. Elle s'occupa de chaque orteil minutieusement. Relevant la tête de temps à autre pour sourire à son aimé. Elle déposait de temps à autre un baiser sur ses genoux. Elle aimait beaucoup ce moement. Non pas que couper des ongle de pieds soit une révélation d'une nouvelle passion mais plus parce que elle s'occupait de l'être qu'elle aimait le plus au monde et que ça lui faisait du bien. Ca lui faisait du bien d'être avec lui et de se sentir utile. Quand elle eu terminé elle se releva embrassant son homme à l'haleine plus fraiche que précédemment ce qui était encore plus agréable.
"Bon comment on fait pour raser une barbe ? Je sais la mienne est toujours rasé de près mais quand même haha"
Elle rit en attrapant le rasoir et le produit pour la barbe qu'on lui avait conseillé. Puis regarda avec un air interrogatif Angel Dust et ses cheveux d'oisillon.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Sam 9 Sep 2023 - 17:08
Il se saisit de la brosse à dents, et de son autre main, attrapa sa canne pour le lever et marcher, lentement jusqu'au lavabo, où il s’appuya lourdement en mettant du dentifrice sur les poils, puis en se brossant les dents, trois fois. C’était un peu étrange de retrouver la sensation de la mousse fraîche dans sa bouche, des poils qui chatouillaient les gencives, de l’émail qui redevenait lisse. Il s’appliqua, passant partout, et recommença, la main crispée sur le manche. Il avait bien besoin de ça. Alors qu’il brossait frénétiquement, il ne put s’empêcher de sourire, faisant couler un peu de dentifrice, à l’idée que Nathalia avait dit “ta fille” en parlant de Noïa. Sa fille … C’était si réel, si doux et excitant à la fois. Il allait la rencontrer. Enfin.
Sentant la mousse lui couler sur le menton, il se rinça bouche et barbe alors même que Nathalia arrivait. Ils s’installèrent une fois qu’il eut approuvé avec énergie son envie de changement. Il retrouva avec soulagement la position assise, même si de fait, il ne se voyait plus. Les ciseaux crissèrent, alors qu’autour de lui les mèches emmêlées tombaient formant un étonnant tapis. Il lui sourit lorsqu’elle l’embrassa sur le front, et la laissa lui couper les ongles de pieds, peu habitué à ce qu'on s’occupe ainsi de lui, et redécouvrant à la fois Nathalia et son propre corps. Il savoura leur baiser, et rit à sa demande:
“Ce n’est pas sorcier, mais je n'y arriverai pas seul, en tous cas pas en entier … Tu veux bien la raccourcir le plus possible aux ciseaux s’il te plaît ? Ensuite, il faudrait y mettre le produit que tu tiens, partout. Puis, si ça te va, tu pourrais tenir le miroir pendant que je me rase, histoire que je voie ce que je fais ? Je ne tiens pas assez solidement debout pour que je ne risque rien en le faisant sans appui …” lui demanda-t-il.
Et ils firent ainsi. Il savoura le moment où elle appliqua la mousse, appréciant de sentir son contact. Puis, très concentré, il se rasa. Lorsqu’il vit son reflet, il eut du mal à se reconnaître. Ses joues étaient creuses, et ses yeux cernés. Des rides avaient fait leur apparition, et il ne s'était jamais vu cet air un peu perdu, n’avait jamais remarqué que son visage était si osseux. Ce n’était pas le cas, avant, non ?
Il n’avait vu son reflet que déformé, via une vitre ou du métal, pendant ses années en prison, mais vraiment, il ne reconnaissait pas l’homme qu’il avait vu des années durant dans un miroir. Il avait changé, et c’était indéniable. Même les cheveux n’avaient pas été aussi courts depuis son enfance. Cette idée le fit sourire. Du duo, c’était God qui portait les cheveux courts, pas lui.
Il passa sa main dans ses mèches inégales, surpris de la douceur de ses cheveux. Il ne les avait pas sentis ainsi depuis si longtemps … Nathalia n’était pas prête d’ouvrir son salon de coiffure, mais c’était indéniablement mieux qu’avant de toute manière, et il n’était pas ridicule. De toute façon, il n’était pas prêt à aller chez le coiffeur ou le barbier, pas tout de suite. Il resterait comme ça, ça lui allait très bien. Puis, il se tâta le visage, passant longuement sur ses pommettes et ses joues lisses. Il fit jouer ses mâchoires, comme pour s’assurer qu'il était bien la personne du reflet.
Puis, il avisa ses ongles des mains, et grimaça, avant de se tourner vers Nathalia.
“Merci. J’ai du mal à me reconnaître, mais au moins, je ne fais plus peur, ou pas trop j’ai l’impression.” lui glissa-t-il. “Dis-moi, est-ce que je pourrais avoir le coupe-ongles ? J’aimerais couper les ongles de mes mains …”
*Allez savoir ce qui pourrait rester dessous …*
Lorsqu’elle le lui donna, il la remercia, et coupa les ongles de sa première main. Il eut plus de mal avec la seconde, et elle prit le relai, avant de passer un peu la lime. Il la regardait avec tendresse pendant ce temps, en lui souriant, sans parler. Lorsqu’elle eut terminé, il lui prit la main, l’attira vers lui, l’embrassa, puis continua à tirer doucement, pour pouvoir l’embrasser elle, en passant son autre main dans ses cheveux roux.
“J’ai l’impression d’être un homme neuf. Tu fais des miracles, Nathalia …” glissa-t-il en l’embrassant. “Est-ce que moi aussi, je pourrais m’occuper de toi ? Ou tu es déjà prête, et ce sera pour une autre fois ?” Il avait envie, lui aussi, de prendre soin d’elle. Mais il était prêt à entendre un refus: après tout, elle ne sortait pas de prison, elle, et l’heure tournait. Elle avait peut-être prévu des choses qu’il ne vallait mieux pas déranger …
Sentant la mousse lui couler sur le menton, il se rinça bouche et barbe alors même que Nathalia arrivait. Ils s’installèrent une fois qu’il eut approuvé avec énergie son envie de changement. Il retrouva avec soulagement la position assise, même si de fait, il ne se voyait plus. Les ciseaux crissèrent, alors qu’autour de lui les mèches emmêlées tombaient formant un étonnant tapis. Il lui sourit lorsqu’elle l’embrassa sur le front, et la laissa lui couper les ongles de pieds, peu habitué à ce qu'on s’occupe ainsi de lui, et redécouvrant à la fois Nathalia et son propre corps. Il savoura leur baiser, et rit à sa demande:
“Ce n’est pas sorcier, mais je n'y arriverai pas seul, en tous cas pas en entier … Tu veux bien la raccourcir le plus possible aux ciseaux s’il te plaît ? Ensuite, il faudrait y mettre le produit que tu tiens, partout. Puis, si ça te va, tu pourrais tenir le miroir pendant que je me rase, histoire que je voie ce que je fais ? Je ne tiens pas assez solidement debout pour que je ne risque rien en le faisant sans appui …” lui demanda-t-il.
Et ils firent ainsi. Il savoura le moment où elle appliqua la mousse, appréciant de sentir son contact. Puis, très concentré, il se rasa. Lorsqu’il vit son reflet, il eut du mal à se reconnaître. Ses joues étaient creuses, et ses yeux cernés. Des rides avaient fait leur apparition, et il ne s'était jamais vu cet air un peu perdu, n’avait jamais remarqué que son visage était si osseux. Ce n’était pas le cas, avant, non ?
Il n’avait vu son reflet que déformé, via une vitre ou du métal, pendant ses années en prison, mais vraiment, il ne reconnaissait pas l’homme qu’il avait vu des années durant dans un miroir. Il avait changé, et c’était indéniable. Même les cheveux n’avaient pas été aussi courts depuis son enfance. Cette idée le fit sourire. Du duo, c’était God qui portait les cheveux courts, pas lui.
Il passa sa main dans ses mèches inégales, surpris de la douceur de ses cheveux. Il ne les avait pas sentis ainsi depuis si longtemps … Nathalia n’était pas prête d’ouvrir son salon de coiffure, mais c’était indéniablement mieux qu’avant de toute manière, et il n’était pas ridicule. De toute façon, il n’était pas prêt à aller chez le coiffeur ou le barbier, pas tout de suite. Il resterait comme ça, ça lui allait très bien. Puis, il se tâta le visage, passant longuement sur ses pommettes et ses joues lisses. Il fit jouer ses mâchoires, comme pour s’assurer qu'il était bien la personne du reflet.
Puis, il avisa ses ongles des mains, et grimaça, avant de se tourner vers Nathalia.
“Merci. J’ai du mal à me reconnaître, mais au moins, je ne fais plus peur, ou pas trop j’ai l’impression.” lui glissa-t-il. “Dis-moi, est-ce que je pourrais avoir le coupe-ongles ? J’aimerais couper les ongles de mes mains …”
*Allez savoir ce qui pourrait rester dessous …*
Lorsqu’elle le lui donna, il la remercia, et coupa les ongles de sa première main. Il eut plus de mal avec la seconde, et elle prit le relai, avant de passer un peu la lime. Il la regardait avec tendresse pendant ce temps, en lui souriant, sans parler. Lorsqu’elle eut terminé, il lui prit la main, l’attira vers lui, l’embrassa, puis continua à tirer doucement, pour pouvoir l’embrasser elle, en passant son autre main dans ses cheveux roux.
“J’ai l’impression d’être un homme neuf. Tu fais des miracles, Nathalia …” glissa-t-il en l’embrassant. “Est-ce que moi aussi, je pourrais m’occuper de toi ? Ou tu es déjà prête, et ce sera pour une autre fois ?” Il avait envie, lui aussi, de prendre soin d’elle. Mais il était prêt à entendre un refus: après tout, elle ne sortait pas de prison, elle, et l’heure tournait. Elle avait peut-être prévu des choses qu’il ne vallait mieux pas déranger …
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Lun 11 Sep 2023 - 15:00
Elle avait regardé attentivement chacun des geste d'Angel quand il se rasait. C'était fascinant à regarder, elle aimait voir apparaitre la peau là ou se trouvait avant la broussaille. Elle trouvait un certain charme à ce look tout droit sorti de prison mais préféré quand même le voir tout propre et presque remis à neuf. Puis ils s'occupèrent ensemble de ses ongles de main qui avaient bien besoin eux aussi d'une coupe.
Nathalia était fière du résultat et n'arrivait pas à arrêter de sourire en regardant l'homme qu'elle aime. Il avait changé, beaucoup changé mais elle el trouvait tout de même beau. Il avait toujours ce quelque chose dans le regard qui la faisait craquer et puis sa façon de lui sourire lui faisait oublier son air fatigué. Nathalia Koneko était définitivement amoureuse d'Angel Dust et rien ni personne ne pouvait y faire grand chose.
Quand il lui demanda si il pouvait s'occuper d'elle son coeur loupa un battement tellement elle ne s'y attendait pas. Elle bafouilla un peu avant de se reprendre de regarder l'heure sur l'horloge de la salle de bain. Ils avaient encore du temps devant eux avant de devoir aller chercher Noïa. Alors elle décida d'accéder à sa demande. Elle mis la brosse à cheveux dans la poche de son peignoir avant d'attraper délicatement la main de l'ex prisonnier.
"Viens, on sera mieux dans la chambre."
Il s'appuya sur sa canne et ils partirent à son rythme dans le couloir direction leur chambre. La chambre était la plus grande de la maison. Elle était simplement décorée. On y trouvait le lit avec des draps bleu ciel assortis aux rideaux épais, ainsi que des tables de chevet assortie en bois clair Dans un coin on trouvait un grand fauteuil bleu foncé avec des motif floraux cousu en fil d'or une toute petite table basse à côté avec une lampe posée dessus. Contre le mur en face du lit on y trouvait une commode blanche avec des tiroir aux poignées dorées. On devine une porte de placard coulissante abritant surement toutes les affaires du couple qui venait de pénétrer la pièce.
"Je te laisse t'asseoir dans le fauteuil j'arrive."
Elle déposa la brosse sur la petite table à côté du fauteuil puis reparti dans la salle de bain histoire de balayer rapidement le bazar mis un eu plus tôt. Elle mis les cheveux et les bout d'ongle dans la petite poubelle de la salle de bain puis enleva son peignoir et le ruban qui tenait ses cheveux. Elle revint nu dans la chambre ouvrit un tiroir et attrapa une culotte propre en dentelle blanche très similaire à celle qu'il lui avait enlevé un peu plus tôt dans la journée. Puis elle vint s'asseoir en tailleur entre les jambes d'Angel dos à lui. Elle bascula sa tête en arrière de sorte de pouvoir l'apercevoir.
"Tu peux me brosser les cheveux mon amour s'il te plait ?"
Nathalia était fière du résultat et n'arrivait pas à arrêter de sourire en regardant l'homme qu'elle aime. Il avait changé, beaucoup changé mais elle el trouvait tout de même beau. Il avait toujours ce quelque chose dans le regard qui la faisait craquer et puis sa façon de lui sourire lui faisait oublier son air fatigué. Nathalia Koneko était définitivement amoureuse d'Angel Dust et rien ni personne ne pouvait y faire grand chose.
Quand il lui demanda si il pouvait s'occuper d'elle son coeur loupa un battement tellement elle ne s'y attendait pas. Elle bafouilla un peu avant de se reprendre de regarder l'heure sur l'horloge de la salle de bain. Ils avaient encore du temps devant eux avant de devoir aller chercher Noïa. Alors elle décida d'accéder à sa demande. Elle mis la brosse à cheveux dans la poche de son peignoir avant d'attraper délicatement la main de l'ex prisonnier.
"Viens, on sera mieux dans la chambre."
Il s'appuya sur sa canne et ils partirent à son rythme dans le couloir direction leur chambre. La chambre était la plus grande de la maison. Elle était simplement décorée. On y trouvait le lit avec des draps bleu ciel assortis aux rideaux épais, ainsi que des tables de chevet assortie en bois clair Dans un coin on trouvait un grand fauteuil bleu foncé avec des motif floraux cousu en fil d'or une toute petite table basse à côté avec une lampe posée dessus. Contre le mur en face du lit on y trouvait une commode blanche avec des tiroir aux poignées dorées. On devine une porte de placard coulissante abritant surement toutes les affaires du couple qui venait de pénétrer la pièce.
"Je te laisse t'asseoir dans le fauteuil j'arrive."
Elle déposa la brosse sur la petite table à côté du fauteuil puis reparti dans la salle de bain histoire de balayer rapidement le bazar mis un eu plus tôt. Elle mis les cheveux et les bout d'ongle dans la petite poubelle de la salle de bain puis enleva son peignoir et le ruban qui tenait ses cheveux. Elle revint nu dans la chambre ouvrit un tiroir et attrapa une culotte propre en dentelle blanche très similaire à celle qu'il lui avait enlevé un peu plus tôt dans la journée. Puis elle vint s'asseoir en tailleur entre les jambes d'Angel dos à lui. Elle bascula sa tête en arrière de sorte de pouvoir l'apercevoir.
"Tu peux me brosser les cheveux mon amour s'il te plait ?"
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Lun 11 Sep 2023 - 15:52
Lorsqu’elle accepta, il sourit, et se leva, en appui sur sa canne. Il l’avait vue être surprise, hésiter en regardant l’horloge, et il était content à vrai dire, qu’ils aient du temps. A son rythme, ils se rendirent jusqu’à la chambre (ce qui lui confirma qu’il allait vraiment falloir aller l’équiper d’une canne digne de ce nom, de béquilles et éventuellement d’une chaise roulante … Et songer à aller voir un médecin, ce qui ne l'enchantait pas). Il put ainsi découvrir ce qui serait leur chambre, et le changeait tant de tout ce qu'il avait eu jusque là. Suivant la consigne de Nathalia, il alla s’asseoir dans le fauteuil, faisant tout son possible pour ne pas s’y effondrer et lâchant al main de la jeune femme à regrets.
Il profita de l’absence de Nathalia pour reprendre son souffle, tenter de détendre ses muscles déjà redevenus douloureux de la petite marche qui le séparait de la salle de bains. Son visage était rendu grimaçant de douleur, alors qu'il doutait de sa capacité à se relever, et plus encore, de sa capacité à descendre les escaliers, et pire encore, de sa capacité à encore marcher le lendemain. tant pis, il verrait au jour le jour.
Lorsqu'elle revint, nue, il la contempla sans hésiter, s’étonnant presque d’être là pour assister à des scènes aussi banales qu’elle choisissant une culotte (fort plaisante par ailleurs). Il contempla avec gourmandise ses fesses recouvertes de dentelle alors qu’elle s’asseyait à ses pieds, et il lui caressa la joue lorsqu’elle rejeta la tête en arrière pour le regarder.
“Evidemment.” lui souffla-t-il en attrapant la brosse.
Et, lentement, il prit la masse de cheveux roux, ondulants et brillants de Nathalia, et les ramena vers lui.
“Surtout, dis-moi si je te fais mal.”
Et avec douceur et tendresse, il commença à brosser les pointes, remontant doucement vers les racines au fur et à mesure que disparaissaient les noeuds. Il n’avait pas appris seul: c’était Eden qui, des années durant, lui avait fait brosser et lustrer sa longue chevelure d’ébène au gré de ses envies. Parfois, c’était car elle avait autre chose à faire en même temps, parfois c’est car elle avait envie de l’humilier. Souvent, c’était simplement car elle avait envie. Il avait donc appris à brosser sans douleur, au risque de se retrouver dans une position délicate.
Ce simple souvenir lui fit serrer la mâchoire, et il se força à ne plus y penser. C’était inutile. C’était passé. Eden était morte, ou emprisonnée. Elle ne pouvait plus lui nuire. L’Ombre n'existait plus. Pas al peine de ressasser des souvenirs.
Et il brossait, les cheveux roux de Nathalia brillants tels des fils de cuivre sous les poils de la brosse. Leur douceur l’étonnait. Ceux d’Eden glissaient comme de l’eau, là où ceux de Nathalia caressaient comme du satin. Il fuit en sorte de se rappeler de cette sensation.
“Tu veux que je coiffe ?”
Cela reproduisait étonnamment leurs retrouvailles, dans un parc, quelques années plus tôt. Il sourit en y repensant. Il y avait un côté très apaisant à la mécanique répétitive du brossage, à voir les cheveux briller, de plus en plus.
Il profita de l’absence de Nathalia pour reprendre son souffle, tenter de détendre ses muscles déjà redevenus douloureux de la petite marche qui le séparait de la salle de bains. Son visage était rendu grimaçant de douleur, alors qu'il doutait de sa capacité à se relever, et plus encore, de sa capacité à descendre les escaliers, et pire encore, de sa capacité à encore marcher le lendemain. tant pis, il verrait au jour le jour.
Lorsqu'elle revint, nue, il la contempla sans hésiter, s’étonnant presque d’être là pour assister à des scènes aussi banales qu’elle choisissant une culotte (fort plaisante par ailleurs). Il contempla avec gourmandise ses fesses recouvertes de dentelle alors qu’elle s’asseyait à ses pieds, et il lui caressa la joue lorsqu’elle rejeta la tête en arrière pour le regarder.
“Evidemment.” lui souffla-t-il en attrapant la brosse.
Et, lentement, il prit la masse de cheveux roux, ondulants et brillants de Nathalia, et les ramena vers lui.
“Surtout, dis-moi si je te fais mal.”
Et avec douceur et tendresse, il commença à brosser les pointes, remontant doucement vers les racines au fur et à mesure que disparaissaient les noeuds. Il n’avait pas appris seul: c’était Eden qui, des années durant, lui avait fait brosser et lustrer sa longue chevelure d’ébène au gré de ses envies. Parfois, c’était car elle avait autre chose à faire en même temps, parfois c’est car elle avait envie de l’humilier. Souvent, c’était simplement car elle avait envie. Il avait donc appris à brosser sans douleur, au risque de se retrouver dans une position délicate.
Ce simple souvenir lui fit serrer la mâchoire, et il se força à ne plus y penser. C’était inutile. C’était passé. Eden était morte, ou emprisonnée. Elle ne pouvait plus lui nuire. L’Ombre n'existait plus. Pas al peine de ressasser des souvenirs.
Et il brossait, les cheveux roux de Nathalia brillants tels des fils de cuivre sous les poils de la brosse. Leur douceur l’étonnait. Ceux d’Eden glissaient comme de l’eau, là où ceux de Nathalia caressaient comme du satin. Il fuit en sorte de se rappeler de cette sensation.
“Tu veux que je coiffe ?”
Cela reproduisait étonnamment leurs retrouvailles, dans un parc, quelques années plus tôt. Il sourit en y repensant. Il y avait un côté très apaisant à la mécanique répétitive du brossage, à voir les cheveux briller, de plus en plus.
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Lun 11 Sep 2023 - 16:52
Elle fermait les yeux pour apprécier d'autant plus ce moment. Nathalia trouvait dans les geste d'Angel plus d'amour que jamais il lui en avait confié. C'était étrange et extrêmement agréable. Jusqu'à présent elle avait toujours eu la sensation de l'aimer plus que lui ne l'aimerai jamais et là assise en tailleur entrain de se faire coiffer elle avait l'impression que leur amour se retrouvaient enfin au même niveau. Bien que ces choses là ne soit pas quantifiable.
Quand il lui demanda si elle voulait etre coiffé elle fit non de la tête avant d'attraper les mains de l'homme et les emmener jusqu'à sa bouche pour les embrasser tendrement. Puis elle se releva avant de se tourner pour lui faire face. Elle avait vu son regard sur son corps quand elle était entrée dans la pièce. Dans un sourire elle se saisit lentement d'une des main de son partenaire pour la guider sur ses clavicule toujours aussi lentement elle l'aida à parcourir son corps en provoquant quelques frissons au passage. Elle finit son parcours en déposant la main sur une de ses fesses puis recommença avec l'autre en parcourant le même chemin, clavicule, poitrine, ventre hanche fesses.
"Tu as le droit de toucher ce que tu aimes voir tu sais."
Elle voulait le rassurer lui montrer que son corps entier était à sa disposition s'il le désirait et que chacune de ses caresses semblait tout droit sorti d'un rêve. Elle se pencha pour l'embrasser doucement pour ne pas le refaire tomber dans les pommes.
"Allons nous allonger un peu"
Elle lui avait chuchoté ça en plongeant son regard dans le sien. Elle le laissa se lever et se diriger vers le lit qui était pile à la bonne hauteur pour que ce ne soit pas trop compliqué de s'y installer. Puis elle en fit le tour pour venir s'y allonger aussi. Elle se mis sur le côté tournée vers Angel e lui souriant.
"Je t'aime tellement"
Elle lui caressa la joue fraichement rasé suivant du regard la peau qu'elle touchait.
Quand il lui demanda si elle voulait etre coiffé elle fit non de la tête avant d'attraper les mains de l'homme et les emmener jusqu'à sa bouche pour les embrasser tendrement. Puis elle se releva avant de se tourner pour lui faire face. Elle avait vu son regard sur son corps quand elle était entrée dans la pièce. Dans un sourire elle se saisit lentement d'une des main de son partenaire pour la guider sur ses clavicule toujours aussi lentement elle l'aida à parcourir son corps en provoquant quelques frissons au passage. Elle finit son parcours en déposant la main sur une de ses fesses puis recommença avec l'autre en parcourant le même chemin, clavicule, poitrine, ventre hanche fesses.
"Tu as le droit de toucher ce que tu aimes voir tu sais."
Elle voulait le rassurer lui montrer que son corps entier était à sa disposition s'il le désirait et que chacune de ses caresses semblait tout droit sorti d'un rêve. Elle se pencha pour l'embrasser doucement pour ne pas le refaire tomber dans les pommes.
"Allons nous allonger un peu"
Elle lui avait chuchoté ça en plongeant son regard dans le sien. Elle le laissa se lever et se diriger vers le lit qui était pile à la bonne hauteur pour que ce ne soit pas trop compliqué de s'y installer. Puis elle en fit le tour pour venir s'y allonger aussi. Elle se mis sur le côté tournée vers Angel e lui souriant.
"Je t'aime tellement"
Elle lui caressa la joue fraichement rasé suivant du regard la peau qu'elle touchait.
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Date de naissance: 03/10/2752
Âge: 37
Branche(s): Arma Hominium
Lieu de vie: Minos
Occupation:
Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 2
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Lun 11 Sep 2023 - 19:40
Tendrement, elle lui attrapa les mains, les embrassa, avant de se relever et de lui faire face, uniquement vêtue, donc, d'une pièce de dentelle. Puis, elle guida ses mains sur son corps, comme il l’avait fait avec elle pour son propre corps dans le bain finalement. Il la sentait frissonner sur son passage, comme il se sentait animé de toutes sortes d’émotions, d’envies, de désirs et de pulsions contradictoires alors qu’il parcourait les courbes et les angles de Nathalia du plat de la main, finissant les deux mains sur ses fesses. Il sentait aussi sa gorge se nouer, et avait chaud, vraiment chaud. Nerveux, il lui sourit de manière crispée, mais la suivit jusqu'au lit, où il s’installa, un peu raide. Il était couché, et elle était allongée sur le côté, tournée vers lui. Il lui sourit de nouveau, prit sa main dans les siennes, l’embrassa:
“Je t’aime aussi, Nathalia. Mais … Mon corps a tellement changé que j’ai l’impression d’y être étranger. Je ne le reconnais plus, et il me fait défaut, il me lâche, il me fait mal. Tout le temps.” soupira-t-il en l’approchant de lui pour pouvoir embrasser son cou. “J’ai peur qu’il … cesse de fonctionner, soudain. Je sais que je ne retrouverai jamais le corps que j’avais, avant, mais il faut que j’apprenne à vivre avec celui-là et … Et depuis toi, il y a plus de deux ans, je n’ai plus jamais désiré.” A présent, il la serrait contre lui, pans du peignoir ouverts, peau contre peau. “Je ne sais même pas si je fonctionne encore comme avant, si j’en suis simplement capable. Je peux à peine marcher alors …” De nouveau il lui embrassa le cou. “Je te trouve magnifique, plus belle à chaque fois que je te regarde. Mais tout ça … Risque d’être long à revenir et … Je ne veux pas que tu croies que tu ne me plais plus. Tu me plais terriblement.” lui murmura-t-il en lui caressant la nuque, le dos, le haut des fesses.
Il ne savait pas comment lui expliquer qu’il avaient envie de la toucher, oui, mais pas avec le désir qu’il avait avant. Il avait envie de la toucher pour sa chaleur, sa douceur, sa présence, pour s'assurer qu’elle était là, et redécouvrir ces sensations.
Durant des années, il avait eu une sexualité plutôt frustre, presque de nécessité, puis elle était arrivée, et il avait découvert un autre monde. Une sexualité passionnée, enfiévrée, où on se sautait dessus n’importe où n’importe quand et où on pouvait rester au lit toute la journée. Mais la vie avait été ce qu’elle avait été, et Eden avait pris la main sur ses désirs, ses envies, et chacun de ses pratiques, l'emmenant dans un monde de désirs paradoxaux, de sexualité violente, de surprises permanentes, de soumission, d’autorité, de psychotropes, d’humiliation, de jouets, de fantasmes toujours plus forts et extrêmes à assouvir sur le champ, d’envies contrariées … et il n’avait plus jamais connu autre chose jusqu’au retour soudain de Nathalia et leur journée d’amour passionné. Et soudain, la prison, les privations, les tortures et la douleur permanente.
Aujourd’hui, il avait mal, tout le temps, et doutait en permanence. Il avait besoin de se réapprivoiser, et de redécouvrir ses désirs, ce qui le faisait vibrer sans drogues ni violence. Et pour ça, il avait d’abord besoin de comprendre comment fonctionnait son corps, de reprendre le contrôle sur lui-même. Lorsqu’il touchait Nathalia,c'était car il l'aimait, et voulait le lui témoigner. Pas car il avait envie de faire l’amour, ou qu’elle le touche de la même manière. En réalité, c’était son désir à elle qu’il craignait. Il ne craignait pas qu’elle le force, ou lui fasse du mal; il craignait de la frustrer et de la lasser.
Il était un homme fatigué, las, épuisé, désaxé, décalé, qui avait besoin de retrouver un équilibre. Il ne savait pas le temps que cela prendrait, mais il avait la sensation d’avoir besoin de Nathalia pour cela. Il espérait simplement retrouver son désir au passage. Il lui fallait simplement du temps.
Mais il la serrait contre lui comme si sa vie en dépendait, caressant son corps avec tendresse, embrassant son cou et visage, respirant son odeur à plein nez, régulièrement pour contrer la tête qui risquait de tourner. Il redécouvrait tout, et l’odeur de sa peau, mêlée à celle du savon se mélangeait à celle des draps propres. Sursollicité, il alternait entre sa propre fatigue et son envie dévorante de manger un vrai repas puis de dormir des siècles à présent qu'il était propre et son désir insatiable de retrouver une vie normale, un rythme normal, de tout redécouvrir, y compris Nathalia.
“Je t’aime aussi, Nathalia. Mais … Mon corps a tellement changé que j’ai l’impression d’y être étranger. Je ne le reconnais plus, et il me fait défaut, il me lâche, il me fait mal. Tout le temps.” soupira-t-il en l’approchant de lui pour pouvoir embrasser son cou. “J’ai peur qu’il … cesse de fonctionner, soudain. Je sais que je ne retrouverai jamais le corps que j’avais, avant, mais il faut que j’apprenne à vivre avec celui-là et … Et depuis toi, il y a plus de deux ans, je n’ai plus jamais désiré.” A présent, il la serrait contre lui, pans du peignoir ouverts, peau contre peau. “Je ne sais même pas si je fonctionne encore comme avant, si j’en suis simplement capable. Je peux à peine marcher alors …” De nouveau il lui embrassa le cou. “Je te trouve magnifique, plus belle à chaque fois que je te regarde. Mais tout ça … Risque d’être long à revenir et … Je ne veux pas que tu croies que tu ne me plais plus. Tu me plais terriblement.” lui murmura-t-il en lui caressant la nuque, le dos, le haut des fesses.
Il ne savait pas comment lui expliquer qu’il avaient envie de la toucher, oui, mais pas avec le désir qu’il avait avant. Il avait envie de la toucher pour sa chaleur, sa douceur, sa présence, pour s'assurer qu’elle était là, et redécouvrir ces sensations.
Durant des années, il avait eu une sexualité plutôt frustre, presque de nécessité, puis elle était arrivée, et il avait découvert un autre monde. Une sexualité passionnée, enfiévrée, où on se sautait dessus n’importe où n’importe quand et où on pouvait rester au lit toute la journée. Mais la vie avait été ce qu’elle avait été, et Eden avait pris la main sur ses désirs, ses envies, et chacun de ses pratiques, l'emmenant dans un monde de désirs paradoxaux, de sexualité violente, de surprises permanentes, de soumission, d’autorité, de psychotropes, d’humiliation, de jouets, de fantasmes toujours plus forts et extrêmes à assouvir sur le champ, d’envies contrariées … et il n’avait plus jamais connu autre chose jusqu’au retour soudain de Nathalia et leur journée d’amour passionné. Et soudain, la prison, les privations, les tortures et la douleur permanente.
Aujourd’hui, il avait mal, tout le temps, et doutait en permanence. Il avait besoin de se réapprivoiser, et de redécouvrir ses désirs, ce qui le faisait vibrer sans drogues ni violence. Et pour ça, il avait d’abord besoin de comprendre comment fonctionnait son corps, de reprendre le contrôle sur lui-même. Lorsqu’il touchait Nathalia,c'était car il l'aimait, et voulait le lui témoigner. Pas car il avait envie de faire l’amour, ou qu’elle le touche de la même manière. En réalité, c’était son désir à elle qu’il craignait. Il ne craignait pas qu’elle le force, ou lui fasse du mal; il craignait de la frustrer et de la lasser.
Il était un homme fatigué, las, épuisé, désaxé, décalé, qui avait besoin de retrouver un équilibre. Il ne savait pas le temps que cela prendrait, mais il avait la sensation d’avoir besoin de Nathalia pour cela. Il espérait simplement retrouver son désir au passage. Il lui fallait simplement du temps.
Mais il la serrait contre lui comme si sa vie en dépendait, caressant son corps avec tendresse, embrassant son cou et visage, respirant son odeur à plein nez, régulièrement pour contrer la tête qui risquait de tourner. Il redécouvrait tout, et l’odeur de sa peau, mêlée à celle du savon se mélangeait à celle des draps propres. Sursollicité, il alternait entre sa propre fatigue et son envie dévorante de manger un vrai repas puis de dormir des siècles à présent qu'il était propre et son désir insatiable de retrouver une vie normale, un rythme normal, de tout redécouvrir, y compris Nathalia.
- Nathalia KonekoMinosien.ne
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Date d'inscription : 26/11/2016
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Lun 11 Sep 2023 - 21:00
Nathalia fut touchée par les mots de son aimé. Il était effrayé ça se sentait dans son discours il avait peur et pourtant il essayait de la rassurer elle. Elle se laissait caresser doucement elle profiatait de l'étreinte pour chercher les mots juste les mots qui l'apaiserait au moins un petit peu. Elle n'était pas pressée. Elle avait aussi la dernière fois qu'elle avait céder à ses désirs c'était avec lui juste avant la bataille finale. Bataille ou elle avait cru mourir à plusieurs reprise dont une fois des mains de son amour. Ca laisse des traces ce genre de choses et en y repensant la dernière fois qu'ils s'étaient touché avant aujourd'hui c'était sur le champs de bataille. Elle déglutit avant de chasser cette image de sa tête. La question était tout autre. Si elle le désirait ? Bien entendu qu'elle le désirait mais elle ne le désirait pas au point de le vouloir ici et maintenant non. C'était un désir plein d'amour qui n'était pas près de partir. Et étonnamment elle se fichait du temps que ça prendrait pour qu'ils trouvent une sexualité qui leur conviendrait à tous les deux. Elle l'avait attendu plus de deux ans elle n'était pas à quelques mois près il y avait plus urgent dans tout ça que de faire l'amour. Elle s'éloigna un tout petit peu de lui pour plonger son regard dans le sien.
"Angel Dust, écoute moi bien. Je t'aime et ça ne changera pas. Que tout fonctionne ou non je suis là et je resterai là. Je t'ai choisi il y a des années de ça et je continue de te choisir aujourd'hui. Chaque jour je fais le choix d'être avec toi de t'aimer et de t'accompagner dans ce que tu as à traverser. J'espère que tu me choisis aussi. Si ça doit prendre des mois ou des années même avant que tu ne veuilles ou ne puisses me refaire l'amour alors ça prendra des mois ou des années je ne suis pas pressée. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais quoi qu'il arrive. tu le comprends ? "
Si ce que cette guerre avait prouvé c'était bien que l'amour de Nathalia Koneko était inconditionnel. Elle avait tenu son discours d'une voix douce mais avec un ton un peu autoritaire. Elle voulait être sure qu'il l'ait compris. Alors seulement quand elle eu finit elle l'embrassa doucement, tendrement se serrant un peu plus contre lui. Celà lui faisait un bien fou d'être seule avec lui dans ce qui était maintenant leur maison. Elle lui caresssait les cheveux alors qu'il avait la tête enfoui dans son cou Elle savourait le moment.
"Qu'est ce qui e ferait plaisir de manger tout à l'heure ? Dis moi ce que tu veux et je ferais de mon mieux pour le faire avec Noïa"
"Angel Dust, écoute moi bien. Je t'aime et ça ne changera pas. Que tout fonctionne ou non je suis là et je resterai là. Je t'ai choisi il y a des années de ça et je continue de te choisir aujourd'hui. Chaque jour je fais le choix d'être avec toi de t'aimer et de t'accompagner dans ce que tu as à traverser. J'espère que tu me choisis aussi. Si ça doit prendre des mois ou des années même avant que tu ne veuilles ou ne puisses me refaire l'amour alors ça prendra des mois ou des années je ne suis pas pressée. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais quoi qu'il arrive. tu le comprends ? "
Si ce que cette guerre avait prouvé c'était bien que l'amour de Nathalia Koneko était inconditionnel. Elle avait tenu son discours d'une voix douce mais avec un ton un peu autoritaire. Elle voulait être sure qu'il l'ait compris. Alors seulement quand elle eu finit elle l'embrassa doucement, tendrement se serrant un peu plus contre lui. Celà lui faisait un bien fou d'être seule avec lui dans ce qui était maintenant leur maison. Elle lui caresssait les cheveux alors qu'il avait la tête enfoui dans son cou Elle savourait le moment.
"Qu'est ce qui e ferait plaisir de manger tout à l'heure ? Dis moi ce que tu veux et je ferais de mon mieux pour le faire avec Noïa"
_________________
La folie s'est juste endormie l'amour s'est juste réveillé. Maman et Femme. Noïa et Angel
- Angel DustMinosien.ne
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Date de naissance: 03/10/2752
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Lieu de vie: Minos
Occupation:
Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 2
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Re: [Terminé] Nous recréer [pv Nathalia]
Mar 12 Sep 2023 - 15:19
Il sourit en l’entendant, comme à chaque fois qu’elle employait son nom complet. Avait-elle la même technique avec Noïa ? Si c'était le cas, cela promettait d’être amusant … En tous cas, ce qu’elle lui dit, les yeux dans les yeux, lui fit du bien, comme un baume sur des plaies. Son ton, cependant, à la fois doux et autoritaire et en cela assez maternel lui fait un drôle d’effet; il espérait vraiment qu’elle ne s’adressait pas ainsi à Noïa, car sinon, au-delà de l'amusement, ça allait être très étrange. Il lui rendit cependant baisers et étreintes, témoignages de leur amour.
Lorsqu’elle finit par revenir à des réalités plus pragmatiques alors qu’il s’enivrait de son odeur tout en se sentant plonger dans une douce semi-léthargie, il la regarda, un peu surpris. Il n’avait pas imaginé un seul instant que ses envies puissent être prises en compte pour le repas du soir, étonnamment.
“N’importe quoi qui n’ait pas le goût de la prison.” répondit-il du tac au tac. “Et crois-moi, même avec une catastrophe culinaire majeure, tu n’arriverais pas à reproduire ça.” ajouta-t-il en l’embrassant. “Si on faisait le plat préféré de Noïa, ou quelque chose qu’elle aime beaucoup en tous cas ?” suggéra-t-il alors.
D'une pierre deux coups: il en apprenait plus sur son enfant, et celle-ci associait l’arrivée de son père à l'apparence aussi étrange que le parcours à quelque chose de vraiment agréable pour elle. De son côté, ça le satisferait forcément: il mangeait toujours la même bouillie infâme sans goût ni texture réels depuis plusieurs années. Il mangeait de toute façon très peu, en témoignait son état général.
“Tu penses qu’on pourrait acheter une autre canne, car celle-là ne va pas faire long feu, et des béquilles ? Voire même une chaise roulante ? J’ai très peur de … ne plus pouvoir marcher demain. C’est déjà très compliqué aujourd’hui, et c’était comme ça aussi en prison. il y avait des jours où je pouvais faire quelques pas, seul ou presque et d’autres où mes jambes refusaient tout mouvement …” expliqua Angel dans un soupir. “Je ne voudrais pas que ça nous bloque.” résuma-t-il, sachant bien que cela allait être un souci si certains jours aléatoires il ne pouvait simplement plus du tout se déplacer sans ramper.
Lorsqu’elle finit par revenir à des réalités plus pragmatiques alors qu’il s’enivrait de son odeur tout en se sentant plonger dans une douce semi-léthargie, il la regarda, un peu surpris. Il n’avait pas imaginé un seul instant que ses envies puissent être prises en compte pour le repas du soir, étonnamment.
“N’importe quoi qui n’ait pas le goût de la prison.” répondit-il du tac au tac. “Et crois-moi, même avec une catastrophe culinaire majeure, tu n’arriverais pas à reproduire ça.” ajouta-t-il en l’embrassant. “Si on faisait le plat préféré de Noïa, ou quelque chose qu’elle aime beaucoup en tous cas ?” suggéra-t-il alors.
D'une pierre deux coups: il en apprenait plus sur son enfant, et celle-ci associait l’arrivée de son père à l'apparence aussi étrange que le parcours à quelque chose de vraiment agréable pour elle. De son côté, ça le satisferait forcément: il mangeait toujours la même bouillie infâme sans goût ni texture réels depuis plusieurs années. Il mangeait de toute façon très peu, en témoignait son état général.
“Tu penses qu’on pourrait acheter une autre canne, car celle-là ne va pas faire long feu, et des béquilles ? Voire même une chaise roulante ? J’ai très peur de … ne plus pouvoir marcher demain. C’est déjà très compliqué aujourd’hui, et c’était comme ça aussi en prison. il y avait des jours où je pouvais faire quelques pas, seul ou presque et d’autres où mes jambes refusaient tout mouvement …” expliqua Angel dans un soupir. “Je ne voudrais pas que ça nous bloque.” résuma-t-il, sachant bien que cela allait être un souci si certains jours aléatoires il ne pouvait simplement plus du tout se déplacer sans ramper.
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