Epreuve 1 - Elysion & Esquisse

Epreuve 1 - Mini-RP - Fête du Courage et de l’Espérance

C'est quoi les histoires ?

Tout va bien dans une journée normale, quand soudain vous vous rendez compte que votre vie entière est devenue une comédie musicale placée sous le signe de la romance ! Voilà que vous communiquez en chantant uniquement … et qu'on vous répond de la même manière. Évidemment, votre vie entière est accompagnée d'une bande-son entêtante, le tout dans une ambiance de romance.

Consignes et limitations

Vous avez trois jours pour échanger maximum 5 réponses chacun, soit 10 réponses en tout. Vous pouvez faire moins de messages.
Chaque réponse sera de maximum 350 mots. Vous pouvez utiliser un compteur de mots (trouvable ici) . Vous pouvez faire moins de mots.
L’épreuve se termine dimanche 10 décembre à 23h59.

Chaque réponse se verra accompagnée d’une bande-son via une ou plusieurs chansons que votre personnage interprètera, ou musiques qui accompagneront son action ou sa réflexion.
En option, vous pouvez intégrer dans votre texte des éléments du langage des fleurs.

Annexes

Vous pouvez présenter au début de votre premier post votre personnage et son univers si vous jugez cela utile. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous pouvez préciser au début de vos posts du vocabulaire spécifique à votre univers. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous n’avez pas besoin d’être inscrit sur Elysion pour poster. Il vous suffit d’utiliser le code de transformation (trouvable ici) pour faire apparaître votre pseudo et votre avatar. Pensez à le tester !
Dans un souci d'accessibilité, nous vous demandons de veiller à coder le moins possible vos messages.

Vous avez la possibilité au début de votre premier post ou à la fin de votre dernier post de préciser:
- que vous ne souhaitez pas de commentaires sur votre texte
- que vous souhaitez des commentaires approfondis sur votre texte
- que vous ne souhaitez pas que votre texte soit lu à haute voix
Si vous ne précisez rien, votre texte pourra recevoir des commentaires simples et être lu à haute voix.

Bon jeu !

OK commentaires détaillés

Morgan

Par Morgan, représentant l'Esquisse:: Morgan était une jolie blonde posant entre autre pour des calendriers appréciés de ces messieurs, qui devait prochainement se marier. Elle est aujourd'hui un chat mâle noir. Autant dire que la transition est difficile à vivre.

Un jour on gagne, un jour on perd ♫ Pour l'instant, j'ai plus perdu que gagné. J'ai perdu mon corps, j'ai perdu ma vie, et si récemment, j'ai retrouvé un monde "normal", où le ciel est bleu et où le soleil brille, je dois lutter pour ma liberté. Mais je n'ai pas, perdu la guerre ♪ C'est bien ce qui me fait lutter encore, slalommant entre les mains qui essaient de m'attraper, ignorant les cris autour de moi. Mais attrape le enfin! Ne le laisse pas s'échapper! Il faut que je m'échappe ♪ et que jamais, on ne me rattrape ♫ Je n'ai pas encore pu confirmer où j'étais, dans quelle ville, quel pays, ni même dans quel monde. Je dois retrouver Jérémy, lui dire que je suis toujours là, qu'il ne s'inquiète pas. Mais pour ça il faut éviter le filet, échapper aux deux hommes chargés de m'enfermer pour que je ne "dérange pas les touristes". J'aimerai leur dire d'aller se faire voir, mais dans un monde normal, les chats ne parlent pas. Et si je peux, je crains trop les conséquences. Alors pour l'instant, Je défendrais ♪ ma vie. ♫

Lorsqu'enfin j'ai semé mes poursuivants, je suis dans un parc que je reconnais pour y avoir déjà dormi sous un banc, après avoir chassé un écureuil. Il y a régulièrement une petite vieille qui distribue des croquettes, ce qui est un bon moyen de subsistance. Parce que je suis comme la rivière ♪ je suis fière et libre comme l'air ♫, c'est bien beau, mais c'est plus facile l'estomac plein. Et comme chaque jour depuis que je me suis réveillée ici, je me demande pourquoi je ne suis pas parmi les miens ♫ ou à la rigueur avec Pearl et Al, puisqu'ils étaient dans le réfectoire avec moi.

A propos de Jacob:

♫♪♫♪♫♪ A Dance of Fire and Ice- A Dance of Fire and Ice OST par Hafiz Azman ♫♪♫♪♫♪

Mes lecteurs réguliers savent à quel point il est important pour un écrivain de faire ressentir les choses et les émotions. Et si je considère que c'est ma spécialité à l'aide d'un petit secret, il s'avère que l'exercice est souvent complexe.

Alors, laissez-moi vous narrer une expérience personnelle.

C'était une journée que l'on pourrait considérer comme banale. Mais il y avait un quelque chose en plus. Certains décrivent la vie comme une pièce de théâtre, mais cette fois, c'était une musique, une partition, un véritable orchestre vivant qui formait une véritable harmonie.

Fermez les yeux. Imaginez un battement, votre propre rythme. Une mélodie qui se forme doucement, au fur et à mesure que l'excitation qu'une bonne journée qui débute vous remplis de joie.

Ce qui est une magnifique manière de dire que je suis sortie de chez moi pour aller acheter le journal. Vous me connaissez, je me considère bien plus comme chroniqueur, observateur et historien qu'acteur. Chaque personne que je croisais, chaque instrument entendu et les chants sifflotés ne pouvaient que m'inspirer.

J'ai également mes habitudes : une fois ledit journal acheté - et observé une scène qui mériterait son propre livre - une petite balade dans le parc, suivie d'une petite séance de lecture sur un banc bien précis. Une lecture qui ne commence pas tant qu'un certain public - ou devrais-je dire compagnon ? - n'est pas présent.

Car la vie a mis régulièrement un chat sur ma route. Une surprise, mais le bon type de surprise. Curiosité de sa part, peut-être de la mienne, simple coup de tête de notre destin-chef d'orchestre qui a décidé que nos instruments et nos rythmes s'accordent magnifiquement pour un duo ? Pour une fois, je n'ai pas la réponse.

"Te voilà donc mon ami. Comment vas-tu en cette journée bien agitée ?"

Le soliste était arrivé.
La journée pouvait réellement débuter.

Agitée, c'est le mot. L'homme est une ancre dans ce nouveau monde. Il était là le premier jour où je m'y suis réveillé, et chaque jour, je le croise ici avec son journal. Et lui a commencé à me parler, sans se soucier que je ne réponde pas. Je pourrais, mais je ne préfère pas. Aujourd'hui encore il me lit le journal, pendant que je me lèche les flancs, lissant ma fourrure. Quand je vois les chasseurs de la fourrière je m'oblige à ne pas bouger. Etais-je aveugle en naissant? Je l'ignore. Mais je peux voir dans le noir. Et si les chats peuvent fixer un roi, et s'asseoir sur son trône, je peux bien monter sur les genoux de l'humain lisant le journal, et regarder avec mépris les deux hommes, me plaçant de facto sous protection d'un autre. En tant que femme, je n'aime pas cette façon de faire. Mais comparé à une cage, c'est un petit prix à payer. Alors quand l'homme replie son journal, je le suis. Je marche fière comme un coq, même si je ne marche pas seule. Je ne suis pas un chat Jellicle de comédie musicale, mais c'est bien l'air qui guide mes pas alors que je suis l'humain vers son appartement.

Il est grand, cet appartement, en tout cas pour moi. Des étagères hautes, pas qu'elles ne m'inquiètent. Même si je tombais tête la première, j'aterrirrais sur mes pieds. Des livres, une odeur de bougie anisée, et une petite cloche à la fenêtre, tintant au vent. Je me sens familière avec ces éléments, guidée par la mélodie sous mon crâne. La queue s'enroulant et se déroulant, je le suis pendant qu'il me fait la visite des lieux, retenant surtout le balcon et ses câbles qui le relient à un escalier de secours, sortie possible pour moi. Si je peux traverser les airs comme volant en trapèze, je devrais pouvoir traverser la rue en marchant sur des câbles. Parce que je reste un chat et c'est ce que les chats font.

♫♪♫♪♫♪ ”furret walk” (aka Accumula town Remis - Pokemon) ♫♪♫♪♫♪

Le chat est un public calme, silencieux. Comprend-il réellement les mots des humains ? Est-ce qu'une lecture à voix haute de fait divers - c'était le jour de l'annonce du grand gagnant du concours de cuisine de la ville - intéresse un animal ?
J'en doute, même aujourd'hui.

Mais la ou le chat était discret, des fans bien plus bruyants le suivaient. Le genre capable de tout et n'importe quoi pour s'emparer d'un félin, les filets étant de bons indices sur leur profession.

"Messieurs, je comprends que l'amour d'un animal est une chose terriblement volatile, mais je ne crains que la seule chose que vous pouvez capturer avec de tels instruments est son corps, non son cœur."

La ou la réponse a ma provocation était dans les tons graves, digne d'un cor de chasse, l'objet de l'intérêt mit une délicate note finale en s'installant sur ma personne. J'étais maintenant adoubé chevalier, prêt à défendre mon compagnon. Certains se battent jusqu'au premier sang, je préfère avoir le dernier mot.

Cette joute verbale finit, le temps passait, il était de rentrer dans ma demeure.L'animal, véritable prince, me suivait, paradant dans les avenues, avec une fierté et une prestance qui sans aucun doute attirait regards et éloges.

Une fois la porte poussée, dire à un chat qu'il peut faire comme chez lui est bien inutile. Si vous avez besoin d'imaginez ma demeure, remplacer les murs par des bibliothèques, l'illusion sera parfaite. Fenêtre ouverte, profitant des chants que l'on entendait, je pouvais m'installer a mon bureau et a m'atteler à la tâche du jour : écrire.

"Une telle journée ou le monde entier est inspiré, j'espère que ma muse ne me décevra pas."

Mais elle est libre de faire ce qu'elle veut, comme un chat. Ni dieu ni maitre. Les seuls qui entendirent ma phrase furent les murs, le félin étant déjà reparti visiter... le quartier, j'imagine. Il ne restait que moi, ma plume et mon imagination. Comme d'habitude.

Un rire m'échappe, aussitôt réprimé alors que j'examine les lieux. Rester là ? J'ai si longtemps, enfant, entendu vomir les bienfaits du mariage et de la soumission à son époux que l'idée me répugne. Du balcon, je rejoins l'escalier de secours, puis de balcon en terrasse, de devanture en aventure, je fais le tour du quartier. Dans ma tête, la musique se fait moins forte, simple murmure d'ambiance, alors que je m'éloigne de l'appartement. Je croise d'autres chats, qui m'ont ces derniers jours attaquée, repoussée ou guidée et informée des dangers de ce monde, ceux que les humains ignorent. Je reste le plus possible à l'écart du sol, pour éviter des roues plus grosses que moi ou des pieds pressés, prompts à flanquer un coup. Je me méfie des enfants, surtout en bande, et des chiens. Et je me fais la réflexion qu'il y a bien trop de dangers, lorsqu'on est chat, dans le monde réel. Au moins dans le laboratoire, le danger concerne tout le monde. Lorsque, sur ces réflexions je retourne à l'appartement de l'humain, j'y trouve un bol d'eau et de croquettes qui m'attendent dans le salon. L'humain m'a proposé une place chez lui. Comparé à ceux qui me poursuivent simplement parce que je passe dans les rues, le changement est appréciable.

Les jours se suivent, et la routine s'installe, malgré moi. Me promener en ville. Retrouver l'humain au parc pour la lecture du journal. Il pourrait le lire à l'appartement, mais il fait un temps doux et ensoleillé ce serait dommage de ne pas en profiter. Retourner à l'appartement. Siester sur le balcon. Et toujours cette sensation musicale lorsque je suis à proximité de l'humain. De lui et de nul autre. Pour lui montrer ma reconnaissance, j'ai volé chez le fleuriste une fleur de valériane, dont l'odeur m'apaise. Simple prévention pour lui, pour l'informer. Je ne m'attache pas, non mais. C'est là juste une solution de facilité.

♫♪♫♪♫♪ Dreams Of Love and Literature - DDLC OST ♫♪♫♪♫♪

Bien sûr qu'il était reparti, pourquoi ne le serait-il pas ? Tels l'amour et le bonheur qui étaient particulièrement dans l'air cette journée-là, pourquoi limiter sa présence à une simple pièce bien trop petite pour contenir ses envies et ses instincts ? Ne dit-on pas que les bonnes choses existent pour être partagées ?

Tout comme lui est un messager prêt a, j'imagine, braver vent et tempête pour apporter de l'affection, je couchais les mots sur le papier, transmettant des émotions certes bien plus contenues, mais tout aussi réelles.

Mais tout comme la rédaction d'une nouvelle ne se fait pas en un jour, notre histoire ne se finit pas ici. Je vous mentionnais cette impression d'harmonie musicale, et il s'avérait que nos vies étaient maintenant accordées, d'une manière discrète, mais présente tout de même. Cette première journée était un test, une répétition, et nous avons tous deux accepté la présence de l'instrument de l'autre dans les partitions de nos vies.

Ses notes douces et silencieuses lors de la lecture matinale. Mes pas cadencé, parfois pressé, lors du chemin du retour. Le tintement de la nourriture versé dans son bol devait être une véritable musique à ses oreilles. Et son ronronnement lors de mes séances d'écriture en était une pour les miennes. Pour certains, une routine. Pour nous, un refrain.

Rien ne l'obligeait à rester et à revenir ici, et pourtant cet étrange être le faisait. Tout comme je n'avais aucun engagement à l'attendre le matin, mais l'idée de commencer ma lecture sans mon public préféré m'énervait. Au contraire, le voir parfois débarquer de manière totalement improvisée, jouer un passage rempli de vie tel un joueur de jazz hurlant sa joie de vivre, avant de repartir libre comme l'air était plus que bienvenue.

Mieux : c'était inspirant. La réalisation fut évidente, bien que venant tout compte fait assez tard : ce compagnon était le sujet parfait pour un livre.

Que veux tu, le temps nous a eu... J'ai la chanson en tête aujourd'hui alors que je sors faire ma promenade quotidienne. Un passage de la lecture du jour qui m'a fait penser, une fois n'est pas coutume à mes ex plutôt qu'à mon fiancé. Avec inquiétude, je me rends compte que je suis en train de me laisser embourber dans la routine. Après ça, la vie continue... J'ai depuis longtemps déterminé que ce n'est pas mon monde, et que mon Jérémy ne s'y trouve pas. Pas plus que mon ancien travail. Je n'ai entendu nulle part parler d'animaux devenus humains, ou d'un lien avec l'esquisse, je suis coincée ici pour je ne sais pas combien de temps. Toute à mes pensées, je n'ai pas prêté attention à l'homme et son filet. Quand il me tombe dessus, il est trop tard. Je feule, me débat, et c'est au moment où je me fige, me rendant compte que je pense désormais plus comme un chat qu'une humaine, que je sens le sédatif à travers ma fourrure.

Je me réveille dans une cage, dans un couloir empli d'autres animaux tous aussi prisonniers que moi. Et la peur revient dans ma vie comme un boomerang*. Pas la chanson que j'ai chanté, d'ailleurs, j'aurais préféré. Enfermée dans la cage, je n'ai que la mélodie pour me changer les idées. Cette envie qui me manque, C'est simplement toi qui manques à ma vie. Mais au final, qui est ce toi ? Jérémy ? Mon corps ? Ou cet humain dont je me suis rapprochée ? Les sentiments que je planque, C'est simplement toi qui manques à ma vie. Je ne le lui ai pas dit, je m'y suis refusée. Peur de tromper Jérémy (je lui ai promis de le prévenir avant). Peur de m'avouer que je m'habitue à être un chat. Pourtant, là, entourée des miaulements et aboiements de mes compagnons d'infortunes, je crois que je dois me l'avouer Et je me fais un sang d'encre, Pour t'écrire que tu manques à ma vie ce n'est pas seulement à mon futur époux que je pense.

♫♪♫♪♫♪ Mii channel music ♫♪♫♪♫♪
♫♪♫♪♫♪ Coconut Mall - Mario Kart Wii ost ♫♪♫♪♫♪
♫♪♫♪♫♪ Battleworn Insomniac - Rhythm Doctor OST ♫♪♫♪♫♪

Un compagnon dont les apparitions sont imprévisibles.
Aléatoire, dans une vie réglée comme du papier à musique.
Mais une présence importante tout de même.
Rassurante.
Inspiratrice.
Une muse, en quelque sorte.

Alors que se passe-t-il quand celle-ci met plus de temps à revenir ?
Une page blanche.
Au début, ça n'est pas très inquiétant.
Ça l'est rarement, un passage à vide, un silence dans une partition n'est pas stressant.
Mais l'absence devient pesante.

Comme un dialogue dont les phrases sont coupées. Un plat sans saveur. Un duo dénué de réponses.

On finit par tourner en rond, écrire, effacer, répéter. La frustration. L'impression que la chose qui manque est si proche, mais si loin. Caché sous mes yeux.

Une chose évidente, à postériorité.
C'était plus de l'inquiétude qu'une simple absence. Dans l'instant, c'était plus difficile à réaliser. Mais elle a fini par être suffisamment pressante pour qu'elles prennent les devants.
Dans le bon sens.

Quel est le plus stupide entre parcours d'une ville à la recherche d'un chat que l'on ne connait finalement pas tellement et attendre chez soit qu'il revienne - s'il revient un jour ? C'est pour ceci que j'ai opté pour la solution la moins énervante.

D'abord des secondes, puis des minutes, puis des heures. Les endroits habituels étaient silencieux, les rues manquant de sa vie. Une errance stupide, un but en tête mais aucun moyen de l'atteindre.

C'était, tard une nouvelle fois, que la bonne idée pointa le bout de son nez. Que puis je dire, nous sommes tous stupide dans la panique.

La fourrière est un endroit bruyant, dissonant. Si les animaux sont souvent source de joie, ici leur peur est presque palpable, pouvant se matérialiser sous vos yeux. Pouvez-vous imaginer votre état si votre si précieuse liberté est volée, enfermé dans une cage qui vous laisse à peine assez de place pour laquelle vous retournez ?

Une description. Une confirmation.
Un soulagement. Un mensonge de ma part.
Bien évidemment que ce chat m'appartient.
Le reprendre dans mes bras était rassurant.

"Mon petit gars, on va pouvoir rentrer chez nous."

texte sans encre:

You know I want You, It's not a secret I try to hide. Je suis sortie de ma sieste par la voix de l'humain qui chante. Je connais cette chanson. I know you want Me, so don't keep saying our hands are tied C'est une chanson d'amour "impossible". Un peu trop mièvre à mon gout, mais bon. L'humain n'est pas amoureux. It's up to you, and it's up to me Je pense que je le saurais. Par contre le personnage qu'il écrit, lui, l'est. No one can say what we get to be J'ai suffisemment entendu l'humain le mentionner dans ses réflexions sur comment il devrait vivre, comment il pourrait réagir. So why don't we rewrite the starsComment faire naitre dans le coeur du lecteur les émotions dans la tête du personnage ? Maybe the world could be ours, tonight

Sur une impulsion, je prends la suite. You think it's easy Non, pas du tout easy de chanter quand on est un chat. You think I don't want to run to you En soit, si, j'ai couru vers lui quand il m'a sorti de la fourrière. Et j'apprécie de plus en plus les moments passés avec lui quand il écrit. But there are mountains Mais là ce n'est pas de moi, son chat, qu'il s'agit. And there are doors that we cant walk throught Encore moins de moi en temps qu'humaine. Je ne fais que lui donner la réplique. Et je me laisse emporter par le plaisir simple de chanter, d'interpréter un personnage, comme j'ai pu le faire au théâtre. Du coin de l'oeil, je vois entre deux livres de la bibliothèque comme une porte ouverte, derrière laquelle je reconnais le réfectoire de l'esquisse et ses aliments en suspension. Et je m'en détourne, continuant de chanter.

Le retour fut calme, surtout en comparaison de la tempête qu'étaient les dernières heures. Un retour à la tranquillité a un monde ou les habitudes règnent en maitre. Le chevalier venait de sauver le prince de son cachot. Étoffez un peu, et nous avons ici un conte pour enfants.

Mais l'histoire ne s'arrête pas ici. La vie reprit son cours, mon livre également. Un de ces fameux passages (souvent attendu par les fans) où le protagoniste déclare sa flamme. C'est peut-être pour cette raison que je me mis à chanter. Mal, je ne vais pas dissimuler la vérité, mais c'est une méthode comme une autre de chercher l'inspiration.
Les chants d'amour ne sont pas mon fort. C'est une émotion que j'aime transmettre, écrire à ce sujet, mais que j'ai rarement vécue. Personnellement, la camaraderie est le meilleur remède de la solitude, et cette fameuse âme sœur peut prendre de multiples formes, de l'amour, de sa vie au meilleur ami, ou encore au sous-entendu évident qui ne me semble pas nécessaire de préciser.

Le monde prend une tournure plus surnaturelle quand l'animal se met à chanter également, à me donner la réplique. Ou était-ce la fatigue, mon esprit qui décidait de mettre une voix à cet être si important pour moi ? Peu importe à ce moment-là, j'avais déjà eu l'occasion de voir des choses bien plus étranges dans notre monde. À quoi bon réfléchir quand l'on peut simplement se laisser porter par l'inspiration et la joie du moment présent ?

Un instant qui perdure une fois la porte de mon appartement poussée. Un instant qui perdurera une éternité. Notre musique ne s'arrêtera jamais.

Et dans ses lignes, elle est immortalisée.

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