- MelkusMinosien.ne
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Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:26
Le jet d’eau me frappe en plein visage. En tout cas, c’est que je déduis une fois les yeux ouverts. Sacré réveil. Ils sont cinq, pas commodes et patibulaires… Certainement pas des anges malgré leurs habits blancs…
Je tourne la tête sur le côté. Un autre gars sur une chaise comme moi. On est donc deux à vivre un superbe début de journée. Nouveau mouvement de cou, cette fois-ci vers le bas.
Aïe, solidement attaché. Rotation vers le collègue : situation identique. Allez, faut pas se laisser abattre… Je tente un sourire mi-charmeur, on ne sait jamais, mi-chien abattu, ça plus de chance que ça leur plaise et ensuite petit discours bien poli, bien courtois.
« Bon, j’imagine que mon comportement hier soir a dû vous fâcher, et je vous présente mes excuses les plus sincères. Honnêtement ? Je n’étais pas moi-même et ça ne me ressemble absolument pas. Je suis un gars délicieux habituellement. Mais vous comprenez, plusieurs mois en mer, la lassante lassitude, la fatigante fatigue, l’accumulation accumulatrice de soucieux soucis … Et alors dans l’écrin d’or orangé d’un crépuscule crépitant, votre île idyllique et son port prodigieusement précieux… Oui, je me suis laissé aller, mais à rien de mal si ce n’est l’amour !
— Elle est mariée, dit l’homme de main le plus proche tandis que les autres souriaient en arrière.
— Certes, certes, mais ne dit-on pas que l’amour est un oiseau sauvage qui bat gracieusement des ailes au milieu de toutes les règles ?
— Au Roi, dit un deuxième en se tenant les côtes.
— Ah, c’est la boulette, dis-je en prenant mon air contrit et même sa version haut de gamme, celle qui dit de la gencive au pli du menton, je suis dans la merde.
— Plus que ça même ! En temps normal, c’est la peine de mort et chez nous, vous pouvez me croire, c’est méticuleux… J’ai des gravures si vous voulez, dit un troisième avec un éclat inquiétant dans les yeux.
— Je vais plutôt rester sur le début de la phrase… Donc là, nous ne sommes pas en “temps normal” si je vous suis bien ? dis-je en contractant les fesses autant que possible pour éviter que l’on ne voie trop clairement que je suais littéralement de partout.
— Ah oui là, c’est le Charivari, et la couleur de cette année, c’est le blanc de la pureté, dit le quatrième joyeusement en tapant dans ses mains.
— Hum et la pureté, c’est censé être bon signe pour ma délicate affaire ?
— Oui, oui, tout à fait, avec le charivari, la veille tout s’inverse et on se nettoie de ses vices commis le jour de la fête justement. Vous ne pensiez pas sérieusement pouvoir entrer dans le lit de la souveraine pour d’autres raisons ? dit le dernier en se roulant au sol.
— Non, non, c’est sûr, je me suis tout de suite dit que ça devait être une question de folklore local… Ah, ah, ah, où avais-je la bite ? dis-je en ponctuant ma phrase d’une gaudriole paillarde bien sentie.
— En revanche, reprit le premier. Il faut vous purifier maintenant. Vous allez donc participer à la grande course, et vous êtes en plus notre star cette année, même si vous partagerez la vedette avec notre autre ami.
— Et donc lui, c’est son anniversaire, il n’a pas le droit au seau d’eau ? Dis-je en filant les plaisanteries dans l’espoir de tisser un réseau de connivence. Et c’est quoi cette histoire de course ?
— Oh, vous allez tout de suite le savoir ! C’est l’heure les gars, on sort les colombes ! »
Et c’est parti donc. Les cinq nous soulèvent, ouvrent la lourde porte qui nous confinait dans ce hangar et nous voilà en pleine lumière sur la place principale de la ville d’une blancheur immaculée, un peu trop d’ailleurs, car ça aveugle sacrément avec le soleil. L’agression ne s’arrête d’ailleurs pas là. J’ai à peine le temps de m’en remettre les mirettes que ça se met à hurler de partout. Nom des dieux, la foule est immense, et ça chante, joue de la musique, saute sur place et hurle.
Elle était même pas si belle.
Je tourne la tête sur le côté. Un autre gars sur une chaise comme moi. On est donc deux à vivre un superbe début de journée. Nouveau mouvement de cou, cette fois-ci vers le bas.
Aïe, solidement attaché. Rotation vers le collègue : situation identique. Allez, faut pas se laisser abattre… Je tente un sourire mi-charmeur, on ne sait jamais, mi-chien abattu, ça plus de chance que ça leur plaise et ensuite petit discours bien poli, bien courtois.
« Bon, j’imagine que mon comportement hier soir a dû vous fâcher, et je vous présente mes excuses les plus sincères. Honnêtement ? Je n’étais pas moi-même et ça ne me ressemble absolument pas. Je suis un gars délicieux habituellement. Mais vous comprenez, plusieurs mois en mer, la lassante lassitude, la fatigante fatigue, l’accumulation accumulatrice de soucieux soucis … Et alors dans l’écrin d’or orangé d’un crépuscule crépitant, votre île idyllique et son port prodigieusement précieux… Oui, je me suis laissé aller, mais à rien de mal si ce n’est l’amour !
— Elle est mariée, dit l’homme de main le plus proche tandis que les autres souriaient en arrière.
— Certes, certes, mais ne dit-on pas que l’amour est un oiseau sauvage qui bat gracieusement des ailes au milieu de toutes les règles ?
— Au Roi, dit un deuxième en se tenant les côtes.
— Ah, c’est la boulette, dis-je en prenant mon air contrit et même sa version haut de gamme, celle qui dit de la gencive au pli du menton, je suis dans la merde.
— Plus que ça même ! En temps normal, c’est la peine de mort et chez nous, vous pouvez me croire, c’est méticuleux… J’ai des gravures si vous voulez, dit un troisième avec un éclat inquiétant dans les yeux.
— Je vais plutôt rester sur le début de la phrase… Donc là, nous ne sommes pas en “temps normal” si je vous suis bien ? dis-je en contractant les fesses autant que possible pour éviter que l’on ne voie trop clairement que je suais littéralement de partout.
— Ah oui là, c’est le Charivari, et la couleur de cette année, c’est le blanc de la pureté, dit le quatrième joyeusement en tapant dans ses mains.
— Hum et la pureté, c’est censé être bon signe pour ma délicate affaire ?
— Oui, oui, tout à fait, avec le charivari, la veille tout s’inverse et on se nettoie de ses vices commis le jour de la fête justement. Vous ne pensiez pas sérieusement pouvoir entrer dans le lit de la souveraine pour d’autres raisons ? dit le dernier en se roulant au sol.
— Non, non, c’est sûr, je me suis tout de suite dit que ça devait être une question de folklore local… Ah, ah, ah, où avais-je la bite ? dis-je en ponctuant ma phrase d’une gaudriole paillarde bien sentie.
— En revanche, reprit le premier. Il faut vous purifier maintenant. Vous allez donc participer à la grande course, et vous êtes en plus notre star cette année, même si vous partagerez la vedette avec notre autre ami.
— Et donc lui, c’est son anniversaire, il n’a pas le droit au seau d’eau ? Dis-je en filant les plaisanteries dans l’espoir de tisser un réseau de connivence. Et c’est quoi cette histoire de course ?
— Oh, vous allez tout de suite le savoir ! C’est l’heure les gars, on sort les colombes ! »
Et c’est parti donc. Les cinq nous soulèvent, ouvrent la lourde porte qui nous confinait dans ce hangar et nous voilà en pleine lumière sur la place principale de la ville d’une blancheur immaculée, un peu trop d’ailleurs, car ça aveugle sacrément avec le soleil. L’agression ne s’arrête d’ailleurs pas là. J’ai à peine le temps de m’en remettre les mirettes que ça se met à hurler de partout. Nom des dieux, la foule est immense, et ça chante, joue de la musique, saute sur place et hurle.
Elle était même pas si belle.
- Dylan [Esquisse]Invité
Re: Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:41
Le jour des vices.
Ça, il a pas fallu nous expliquer le concept deux fois.
— Vandalisme.
— Ça vaaaa c’était juste un tag.
— Obscénités.
— Ben c’est juste que t’y connais rien à l’art, je peignais un nu.
— Fautes d’orthographe répétées.
— Quoi nik c’est pas avec un k ?
— Harcèlement sexuel.
— J’lui disais juste bonjour !
— Vol à la tire.
— La vie d’ma mère j’ai tiré sur personne !
Dylan a l’habitude de devoir justifier ses conneries, mais là c’est la première fois que son procès réunit autant de monde. Il a pas le temps de trouver une excuse qu'il se prend une autre torgnole, et faut dire, c’est mérité — même si c’était drôle.
C’est pas le seul à avoir merdé. Un seau d'eau, puis l'attention, se précipite sur un pauvre mec à côté.
Dylan a pitié pendant, allez, deux secondes, avant de pouffer de rire devant son histoire.
— Ah ouaiiis duuuur…
Puis le mot magique qui commence par b est lâché et il éclate de rire comme le gamin à peine pubère qu’il est, avant de se prendre un coup sur la tête et de laisser échapper un cri pas très viril.
Les explications sur la course, il a pas suivi, mais, bon, il a vu la place blanche, son pyjama blanc, la foule et les snipers aux fenêtres, et puis surtout il était là à la dernière édition : c’est un paintball à deux contre tous. Il a aussi vu les flèches recouvrir les rues pour indiquer le circuit, même si il vient seulement de piger à quoi elles servent.
J’aurais su j’me serais pas amusé à les recouvrir… ou j’aurais noté le trajet avant d’le faire, il soupire, avant qu’on ne le relâche enfin de sa chaise.
— T’inquiète frère on va tout niquer, assure-t-il à l’autre. Avec ou sans k.
Il a l’air paumé, mais Dylan le trouve drôle, pi à deux contre mille on fait pas la fine bouche. Histoire de se faire entendre dans le chahut qui commence, il crache un : « Vazy suis-moi faut qu’on trace ! » avant de commencer à courir.
Ça fait un paquet de monde, et en apparence pas d’issue pour nos deux loustics, mais en bon agent du chaos Dylan sait que, bon, ce serait naze que la course finisse tout de suite. Il a raison : sur la place, le public se contente de les encourager — et de les insulter — en musique.
Par contre, ils s’écartent pas au hasard non plus : ils nous ouvrent la voie vers la première épreuve, la grande rue Centrale, artère connue pour son long marché à deux étages, noire de tireurs amateurs et de marchands qui profitent de la fiesta pour faire leur beurre et leurs petits gâteaux à l’effigie des participants. On aura pas le temps de goûter, dommage.
Izy, chui un pro pour fuir les ennuis à force.
Surtout les ennuis que tu crées...
En s’assurant viteuf que son collègue du jour le suit, Dylan court dix mètres, en enchaine six de plus sous les auvents du fleuriste et du vendeur de chaussures, fait de la pancarte du resto son bouclier, rempile sur quinze mètres, puis se précipite dans la laverie où il sait qu’il y a un passage à l’arrière. Le patron fait la gueule :
— J’vous laisse passer, mais j’ai intérêt à voir un pourboire la prochaine fois que vous venez !
— T’inquiète chef ! ment Dylan en passant dans le petit tunnel qui se jette chez le couturier.
Derrière eux, il entend déjà quelques citadins à leur poursuite, mais ils ont quelques secondes pour souffler.
— C’est pas de la triche si on se déguise, on est d’accord ?
Alors, je crois que si, mais bon...
- MelkusMinosien.ne
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Re: Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:42
Ce mec est allumé… Et je m’y connais en allumé, j’en suis moi-même un beau spécimen.
Passer le marché n’a pas été facile, mais au moins on peut maintenant souffler un coup, entre deux robes affreuses et trois perruques modèles serpillère de l’an passé.
“Bon, brave commerçant, je n’ai, il me semble, entretenu aucune relation sexuelle délictueuse avec un quelconque membre de ta famille, dis-je l’œil charmant tout en faisant des moulinets avec mes bras pour me décoller la sueur des aisselles. J’imagine donc qu’il est possible que tu nous aides à nous réarranger vite fait, bien fait, pour nous aider à passer la prochaine galère ?
— Eh bien, c’est-à-dire que je n’ai rien contre vous, mais comme l’a dit votre ami, je ne suis pas certain que ce soit… dit-il en trifouillant dans sa barbichette tricolore.
— Je vais reprendre plus précisément. C’est explicitement dans les règles ou non ?
— Eh bien, il n’y a pas vraiment de règlement précis… Enfin bon, c’est quand même…
— Bien parfait, dis-je en lui tapotant l’épaule, inscrivant ainsi entre nous par ce geste ancestral de camaraderie, un lien de proximité certes éphémère, mais fort utile. La robe bleu ciel pour moi, ça me va au mieux au teint, et la rouge pétant là pour le camarade… Hop, les lunettes aussi, et tes trucs là… Oui, dis perruque si tu veux, mais sache que tu ne trompes personne, voilà, là, c’est… parfaitement dégueulasse, mais ça fera l’affaire.
— Et pour le règlement, dit le couturier qui à défaut d’une conscience propre veut manifestement un portefeuille plein.
— Tu verras avec la reine, c’est une amie comme tu sais.”
Travestis, il est temps de traverser la boutique et de tracer pour reprendre le trajet… et de favoriser l’accélération à l’allitération.
J’embraye par la sortie de derrière et surprise, de nouveau ces foutues flèches. Toute la ville fait partie du circuit ou quoi ? La foule est encore une fois partout autour de nous… Mais pour le moment, ils ne réagissent pas. Manifestement, l’idée de Dylan fonctionne ; quelle bande de pigeons aveugles !
“Oh, vous avez choisi des couleurs bien vives mes petites colombes, dit une voix bien trop aigüe pour être supportable. Ce n’est pas bien d’outrepasser les règles encore alors qu’on se donne tellement de mal pour vous soulager …. Ah ! Mais comment vous en vouloir, vous êtes si mignonnes ! Allez, c’est votre journée alors jouons selon vos goûts ! Mes petites, c’est à vous !”
L’espace d’une seconde, je me demande si c’est nous qu’elle traite de petites, et c’est juste après que je les vois débouler les unes après les autres des bâtiments derrière nous.
Des Drag queens.
Rectification :
Des dizaines de Drag queens.
Armées de frondes à peinture.
“Je me permets une petite question, si on enlève les robes pour courir plus facilement, c’est offensant ou ça passe ?”
Le projectile qui suit immédiatement la fin de ma phrase me renseigne.
“Bon, eh bien, mon cher, à vapeur toute ! Remonte bien tes voiles pour ne pas te vautrer, les petites mères sont agitées, on n’est pas rendu au port !”
Passer le marché n’a pas été facile, mais au moins on peut maintenant souffler un coup, entre deux robes affreuses et trois perruques modèles serpillère de l’an passé.
“Bon, brave commerçant, je n’ai, il me semble, entretenu aucune relation sexuelle délictueuse avec un quelconque membre de ta famille, dis-je l’œil charmant tout en faisant des moulinets avec mes bras pour me décoller la sueur des aisselles. J’imagine donc qu’il est possible que tu nous aides à nous réarranger vite fait, bien fait, pour nous aider à passer la prochaine galère ?
— Eh bien, c’est-à-dire que je n’ai rien contre vous, mais comme l’a dit votre ami, je ne suis pas certain que ce soit… dit-il en trifouillant dans sa barbichette tricolore.
— Je vais reprendre plus précisément. C’est explicitement dans les règles ou non ?
— Eh bien, il n’y a pas vraiment de règlement précis… Enfin bon, c’est quand même…
— Bien parfait, dis-je en lui tapotant l’épaule, inscrivant ainsi entre nous par ce geste ancestral de camaraderie, un lien de proximité certes éphémère, mais fort utile. La robe bleu ciel pour moi, ça me va au mieux au teint, et la rouge pétant là pour le camarade… Hop, les lunettes aussi, et tes trucs là… Oui, dis perruque si tu veux, mais sache que tu ne trompes personne, voilà, là, c’est… parfaitement dégueulasse, mais ça fera l’affaire.
— Et pour le règlement, dit le couturier qui à défaut d’une conscience propre veut manifestement un portefeuille plein.
— Tu verras avec la reine, c’est une amie comme tu sais.”
Travestis, il est temps de traverser la boutique et de tracer pour reprendre le trajet… et de favoriser l’accélération à l’allitération.
J’embraye par la sortie de derrière et surprise, de nouveau ces foutues flèches. Toute la ville fait partie du circuit ou quoi ? La foule est encore une fois partout autour de nous… Mais pour le moment, ils ne réagissent pas. Manifestement, l’idée de Dylan fonctionne ; quelle bande de pigeons aveugles !
“Oh, vous avez choisi des couleurs bien vives mes petites colombes, dit une voix bien trop aigüe pour être supportable. Ce n’est pas bien d’outrepasser les règles encore alors qu’on se donne tellement de mal pour vous soulager …. Ah ! Mais comment vous en vouloir, vous êtes si mignonnes ! Allez, c’est votre journée alors jouons selon vos goûts ! Mes petites, c’est à vous !”
L’espace d’une seconde, je me demande si c’est nous qu’elle traite de petites, et c’est juste après que je les vois débouler les unes après les autres des bâtiments derrière nous.
Des Drag queens.
Rectification :
Des dizaines de Drag queens.
Armées de frondes à peinture.
“Je me permets une petite question, si on enlève les robes pour courir plus facilement, c’est offensant ou ça passe ?”
Le projectile qui suit immédiatement la fin de ma phrase me renseigne.
“Bon, eh bien, mon cher, à vapeur toute ! Remonte bien tes voiles pour ne pas te vautrer, les petites mères sont agitées, on n’est pas rendu au port !”
- Dylan [Esquisse]Invité
Re: Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:46
Finalement, c’est pas qu’un bouclier humain en devenir, le bougre. Il retourne le cerveau du couturier comme un crêpier retourne sa pâte. Par contre, il aurait pu nous négocier autre chose que des robes, parce que c’est sûr que ça va nous…
Ah, voilà, ça nous retombe dessus.
Wah mais comment ils ont deviné ?
Peut-être parce que c’était évident. Et que toute la ville sait que tu passes ton temps à te déguiser. J’dis ça j’dis rien.
— T’inquiète j’ai l’habitude de courir en robe frère, j’connais la parade.
Affirmer qu’il peut faire un truc, puis chercher après comment faire : classique Dylan. Il essaie de refaire le coup et de se pointer chez le potier, il se prend une porte au pif et sa perruque du pourpre aux poils.
— Par ici !
Non plus.
— Par là !
Ses pas l’emportent dans le parking puis sa peur derrière le panneau.
— Putain.
Il souffle. Foutues femmes... et foutue fête... Il farfouille dans sa efprit à la referfe (…oui, bon, j’avais la flemme) d’une fuite, son regard tombe sur la flèche, sa mémoire fulgure et vite, ils se fraient une escapade dans un passage familier qui serpente entre les édifices. La foule saucissonnée devient file aux frondes désolidarisées.
— Humpf, Profitez de ce répit !
Eux je sais pas mais moi je compte bien, séparer allitération et accélération c’était une bonne idée en fait.
Dix mètres plus loin, la cavale débouche sur un pont, derrière lui encore une flèche, derrière elle son armée de sagittaires qui commencent à bander… j’veux dire, à préparer ses flèches — j’arrête aussi avec les mots compliqués.
— Tu sais nager ?
C’est quoi déjà, quand tu poses une question à laquelle t’attends pas la réponse ?
Il reste à Dylan 200 mots et un peu de souffle, alors il jette sa robe comme le drapeau d’un matador, crie un « L’eau ça compte pas c’est transparent ! » et plonge dans le canal.
Sur les berges ça ricane un coup : la troisième épreuve va commencer. Alors qu’une bonne brasse dans le sens du courant les éloigne, un regard vers l’arrière leur apprend que les pigments jetés à la flotte les rattrape. J’te parie qu’après le jour des vices et de la pureté, ça va être le jour des visites chez le médecin, quand tout le monde aura bu ou lavé ses fesses là-dedans.
— Vazy c’est pas du jeu ! gueule celui qui en est à sa deuxième tentative de triche. Faut qu’on r’monte là !
Et par "faut qu'on r'monte", il veut dire "trouve un truc".
- MelkusMinosien.ne
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Re: Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:48
La flotte me rentre dans la gorge et je tousse à m’en cracher un morceau de poumon.
« Mon petit gars, c’est pas que je te trouve pas sympathique… Mais t’as quand même de sacrées idées de merde parfois ! Allez, brasse, mon bonhomme brasse vite et fort, sinon on est foutus ! »
Sur les berges, les habitants nous tendent des perches, mais pas besoin d’y regarder à deux fois pour distinguer la peinture le long du bois.
« Torchez-vous le fondement avec bande de peintres ! Nous, on décale ! Là, les marches ! »
Tant bien que mal je m’agrippe à la pierre et grimpe sur les premières marches. Les zigotos barbouilleurs sont pas encore là, mais se rapprochent.
Je m’engouffre dans la première rue qui passe puis maudis ma boussole interne décidément bien défaillante sur la bonne vieille terre ferme.
C’est la grande place.
Y être signifie certainement que l’arrivée est proche, mais en même temps c’est un espace complètement dégagé et je n’aime pas trop toutes ces ombres qui se déplacent mollement sur les pavés.
Je lève les yeux :
Des centaines de ballons, remplis dont on sait bien trop quoi, flottent tranquillement au-dessus de nous. Et je suis à peu près certain qu’à la seconde où l’on va passer dessous… Ce sera l’apocalypse.
Dans le même temps, j’entends que derrière nous ça court.
Bon.
Je regarde à droite. Un bar fermé.
Je regarde à gauche. Un marchand de glace avec un grand parasol pour sa terrasse et… un cheval. L’enseigne indique en effet « les sorbets équins ! Multiples parfums et une noble mascotte ».
Nickel.
La suite se déroule très rapidement. Je file vers la boutique, crochet droit dans la mâchoire du vendeur, une piécette sur le comptoir pour le dédommagement, je choppe le parasol et grimpe sur la bête.
« Camarade, je t’emmène faire une balade. Accroche bien tes baloches, faut que ça galope ! »
« Mon petit gars, c’est pas que je te trouve pas sympathique… Mais t’as quand même de sacrées idées de merde parfois ! Allez, brasse, mon bonhomme brasse vite et fort, sinon on est foutus ! »
Sur les berges, les habitants nous tendent des perches, mais pas besoin d’y regarder à deux fois pour distinguer la peinture le long du bois.
« Torchez-vous le fondement avec bande de peintres ! Nous, on décale ! Là, les marches ! »
Tant bien que mal je m’agrippe à la pierre et grimpe sur les premières marches. Les zigotos barbouilleurs sont pas encore là, mais se rapprochent.
Je m’engouffre dans la première rue qui passe puis maudis ma boussole interne décidément bien défaillante sur la bonne vieille terre ferme.
C’est la grande place.
Y être signifie certainement que l’arrivée est proche, mais en même temps c’est un espace complètement dégagé et je n’aime pas trop toutes ces ombres qui se déplacent mollement sur les pavés.
Je lève les yeux :
Des centaines de ballons, remplis dont on sait bien trop quoi, flottent tranquillement au-dessus de nous. Et je suis à peu près certain qu’à la seconde où l’on va passer dessous… Ce sera l’apocalypse.
Dans le même temps, j’entends que derrière nous ça court.
Bon.
Je regarde à droite. Un bar fermé.
Je regarde à gauche. Un marchand de glace avec un grand parasol pour sa terrasse et… un cheval. L’enseigne indique en effet « les sorbets équins ! Multiples parfums et une noble mascotte ».
Nickel.
La suite se déroule très rapidement. Je file vers la boutique, crochet droit dans la mâchoire du vendeur, une piécette sur le comptoir pour le dédommagement, je choppe le parasol et grimpe sur la bête.
« Camarade, je t’emmène faire une balade. Accroche bien tes baloches, faut que ça galope ! »
- Dylan [Esquisse]Invité
Re: Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:49
Non, pas le meilleur marchand de glace de la ville !
Dylan se fait pas prier plus de deux secondes et grimpe, avant d’offrir généreusement de tenir le parasol pour délaisser son compagnon — surtout être sûr qu’il est bien dessous. À peine ils se lancent que ça pète de partout. Le poney hurle, court dans tous les sens, se fait repeindre en bleu devant, rouge derrière, vert aux sabots. On ferme les yeux, on s’accroche. On expire trente secondes plus tard, dans une rue chicos, puis on n’a pas le temps d’inspirer à nouveau que le club de golf et le club de tennis nous attendent. Les uns renversent leurs tonneaux de balles vers nos pieds, les autres s’entraînent au service de bombes de peinture. « C’est trop là wesh » se plaint encore Dylan avant de se mordre la langue et d’esquiver de peu la défaite. « Tu fais diversion ! » il ajoute avant de laisser le parasol, de sauter du cheval en furie, de ramasser des balles de golf et d’essayer de les jeter sur les tennismen. Le truc, c’est qu’il a pas de raq… si, le couvercle d’une poubelle. Avec une visée améliorée pour les besoins du RP, il loupe cinq fois mais touche sept, assez pour ouvrir un passage au duo qui laisse l’étalon aux bons soins des clubs.
Rue suivante, encore chicos. « ‘Tain j’espère qu’on est pas loin, j’suis défoncé… ». Le truc, c’est qu’il y a plus de flèches. Aaaah ouais, c’est là que j’ai tout repeint ! « Tu penses quoi de mon tag ? » essaie-t-il de se vanter en pointant son fameux “Nik la police”. Sauf que son doigt s’arrête sur la tête d'un keuf.
- MelkusMinosien.ne
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Re: Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:50
Le garde me regarde. Je regarde le garde. Le garde regarde mon camarade. Mon camarade regarde son tag. Le garde regarde sa grenade. Je regarde la grenade du garde. Mon camarade regarde son tag. Le garde lève sa grenade.
« Passe-moi ça ! »
J’attrape le couvercle de poubelle des mains de mon allié peu attentif et le projette dans les dents du garde. Il essaie de dire quelque chose avant de s’écrouler, mais franchement ça donne juste un bruit de gencives dégueulasses.
« Désolé mon vieux, faut que t’articules ! »
Je file comme le vent et j’aperçois devant nous un immense escalier, celui qui mène au grand autel de la ville, et sur le grand autel de la ville, le roi avec le fameux bassin de purification de mes roustons.
L’instant d’après, je remarque également que sur chaque marche se trouve toute une ribambelle de teigneux que je pensais trépassés.
« Alors on a les quatre comiques du début, des commerçants, le couturier, les drag-queens, les pollueurs de rivière, les perchistes, le vendeur de glace, les lanceurs de ballons, le cheval… Le cheval ?, les sportifs, le garde édenté, la reine… Ah, oui, donc tout le projet municipal est fondé sur le fait de me péter les couilles en gros ? »
« Passe-moi ça ! »
J’attrape le couvercle de poubelle des mains de mon allié peu attentif et le projette dans les dents du garde. Il essaie de dire quelque chose avant de s’écrouler, mais franchement ça donne juste un bruit de gencives dégueulasses.
« Désolé mon vieux, faut que t’articules ! »
Je file comme le vent et j’aperçois devant nous un immense escalier, celui qui mène au grand autel de la ville, et sur le grand autel de la ville, le roi avec le fameux bassin de purification de mes roustons.
L’instant d’après, je remarque également que sur chaque marche se trouve toute une ribambelle de teigneux que je pensais trépassés.
« Alors on a les quatre comiques du début, des commerçants, le couturier, les drag-queens, les pollueurs de rivière, les perchistes, le vendeur de glace, les lanceurs de ballons, le cheval… Le cheval ?, les sportifs, le garde édenté, la reine… Ah, oui, donc tout le projet municipal est fondé sur le fait de me péter les couilles en gros ? »
- Dylan [Esquisse]Invité
Re: Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:51
Oh putain un escalier.
Oh putain le cheval.
Bon bah c’est tipar. On prend les perruques à leur vendeur, on les fait bouffer aux drag queens, on choppe les perches, on fait valser les pollueurs, on grimpe, on tombe dans la glace, on s'prend les sabots, on explose les ballons, le cheval se barre, on continue, on pique les raquettes, on assomme, le couturier rapplique, on le jette sur les grenades puis hop, un club de golf et un coup de boule dans le bide de la reine - Ah ouaiiiis il a voulu se taper ça ? On souffle, on crache, on remonte : le roi tape du pied puis du poing, mais il avait pas vu la dernière grenade, ni la glace quand il tombe, ni les perruques quand il retombe, et y verra ptet rien tout court - nous, on court toujours. Il reste un ennemi : la fatigue.
- MelkusMinosien.ne
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Date d'inscription : 13/04/2021
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Re: Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:51
J’en peux plus. Mes vêtements sont encore blancs mais moi je suis bleu à force d’en prendre plein la gueule et rouge à courir partout comme un poulet sans tête. Bleu, blanc, rouge … Quelle association de couleur pourrie.
Un pas, deux pas et hop le bassin de purification. Je m’écroule dedans, laisse une place au collègue, me lève et salue la foule.
La foule fait la gueule.
« Oh, hé, hein ! On l’a gagné votre jeu de merde, non ?
-Vous êtes en état d’arrestation pour violences, meurtres et … Régicide.
-Et c’est quoi la peine pour ça ? Le cache-cache ?
-La décapitation. »
Un pas, deux pas et hop le bassin de purification. Je m’écroule dedans, laisse une place au collègue, me lève et salue la foule.
La foule fait la gueule.
« Oh, hé, hein ! On l’a gagné votre jeu de merde, non ?
-Vous êtes en état d’arrestation pour violences, meurtres et … Régicide.
-Et c’est quoi la peine pour ça ? Le cache-cache ?
-La décapitation. »
- Dylan [Esquisse]Invité
Re: Epreuve 7 - Dylan [Esquisse] et Melkus (jeune) [Elysion]
Dim 21 Jan 2024 - 22:52
Excité comme assommé, Dylan explose de rire.
Puis.
— Attendez, quoi ?
— Vous avez bien entendu.
On hésite..
On recule, on inspire...
On prend ses jambes, son cou, sa perche, son compagnon d'infortune...
Et on détale, perruque au vent et Ville aux trousses, vers cette fin ouverte et son soleil couchant.
Puis.
— Attendez, quoi ?
— Vous avez bien entendu.
On hésite..
On recule, on inspire...
On prend ses jambes, son cou, sa perche, son compagnon d'infortune...
Et on détale, perruque au vent et Ville aux trousses, vers cette fin ouverte et son soleil couchant.
- HRP:
- Merci à Melkus pour ce RP et à vous (si vous n'êtes pas Melkus ni moi-même dans le futur) d'avoir lu Ce fut une épreuve fort amusante à faire !
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