Epreuve 2 - Esquisse & We Are Miraculous

Epreuve 2 - Mini-RP - Fête du Couronnement

C'est quoi les histoires ?

Une audience pendue à vos lèvres, vous voilà à raconter un récit épique ! Vrai ou pas, il remonte à loin, et votre mémoire - ou votre égo - ont tendance à embellir/tordre les faits. Heureusement, votre camarade est là pour rectifier le tir ! Ou a une mémoire encore plus défaillante…

Consignes et limitations

Vous avez trois jours pour échanger maximum 5 réponses chacun, soit 10 réponses en tout. Vous pouvez faire moins de messages.
Chaque réponse sera de maximum 350 mots. Vous pouvez utiliser un compteur de mots (trouvable ici). Vous pouvez faire moins de mots.
L’épreuve se termine dimanche 10 décembre à 23h59.
A chaque réponse (sauf la première), le personnage doit reprendre un élément raconté par son camarade, et le "corriger". L'élément doit rester le même (une maison ne deviendra pas un bar, une personne reste une personne), mais l'intensité, le nombre et tout ce qui est associé peuvent changer (la maison était beaucoup moins terrifiante que l'autre le raconte, ou alors il n'y avait pas une personne, mais une dizaine).
L'épreuve doit se terminer sur une note d’espoir.

Annexes

Vous pouvez présenter au début de votre premier post votre personnage et son univers si vous jugez cela utile. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous pouvez préciser au début de vos posts du vocabulaire spécifique à votre univers. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous n’avez pas besoin d’être inscrit sur Elysion pour poster. Il vous suffit d’utiliser le code de transformation (trouvable ici) pour faire apparaître votre pseudo et votre avatar. Pensez à le tester !
Dans un souci d'accessibilité, nous vous demandons de veiller à coder le moins possible vos messages.

Vous avez la possibilité au début de votre premier post ou à la fin de votre dernier post de préciser:
- que vous ne souhaitez pas de commentaires sur votre texte
- que vous souhaitez des commentaires approfondis sur votre texte
- que vous ne souhaitez pas que votre texte soit lu à haute voix
Si vous ne précisez rien, votre texte pourra recevoir des commentaires simples et être lu à haute voix.

Bon jeu !

OK commentaires détaillés
Al Dante

Décidant avec l’accord de Virgile de raconter une histoire à un public intrigué par ma nature de statuaire, je pense les amuser pendant cette fête du premier jour de la nouvelle année. L’histoire sur laquelle nous nous sommes accordés avec Virgile commence par un flashback.

"Vingt-deux ans plus tôt, un pirate légendaire, sans foi ni loi, qui régnait sur les mers poivrées de l’Esquisse, fut capturé par la Marine. Il fit la promesse que quiconque trouverait l’Anneau Unique, c’est-à-dire les trésors et richesses qu’il accumula pendant des années, unira tous les pirates et gouvernera toutes les mers. La nouvelle se répandit comme une trainée de poudre. Nombreux furent les aventuriers qui tentèrent le sort et revinrent bredouilles. Ou sous une forme différente que celle qu’ils avaient à l’origine. Comme un Cube.

Les années passèrent et les mots du pirate tombèrent petit à petit dans l’oubli. Nul n’avait désormais d’intérêt pour l’Anneau Unique, un trésor qui ne serait qu’une illusion. Un mirage agité par un pirate désireux d’exciter la cupidité et l’ambition des aventuriers. Notre jeune héros, Donkey D. Lucky, contrairement à ceux qui se sont découragés au fil des ans, continue d’y croire…."

Post : 212 mots.

OK commentaires approfondis

Alya Césaire

Je me baladais, écoutant les conversations pour obtenir des informations sur les astralisés et les Miraculous et zieutant les alertes de mon téléphone. La ville avait l’air d’être en effervescence. Je levais les yeux de mon écran pour tenter de comprendre ce qu’il se passait. Je vis une banderole “Fête du Couronnement” accrochée sur la place principale. Je n’avais jamais entendu parler de cette fête. Je devais y aller. Je ne pouvais pas rester sans connaître un événement de la ville.

Je me frayais un chemin à travers l’attroupement du centre-ville. Que se passait-il ? A coups de “excusez moi”, je réussis finalement à rejoindre le centre du groupe. Je vis un homme au milieu de cet attroupement qui semblait prêt à commencer à raconter une histoire. Oh, j’adorais les histoires, j’allais écouter ça avec attention. Qui sait, peut-être allait il parler d'une transformation d’astralisé ?

J’écoutais avec attention l’histoire racontée par l’homme. Une minute… Je la connaissais ! J’avais regardé la série il n’y avait pas longtemps sur Netflix. Je l’avais tellement adoré que je l’avais regardé deux fois. Donc je connaissais bien la trame. Et là, clairement, il se trompait. Et je ne pouvais pas le laisser dire n’importe quoi sur ma série préférée !
“Trixx, transforme moi !”

Je me raclais la gorge avant de m’avancer pour l’interrompre.

“Hmm excuse moi mais je vais être obligée de t’interrompre. Je ne peux pas te laisser continuer sans te corriger. Tu te trompes clairement d’univers. L’Anneau Unique, c’est le Seigneur des Anneaux. Le trésor de Gold Roger, qu’il a caché, s'appelait le One Piece. C’est même le titre de l’histoire. Si tu me le permets, je vais prendre la suite de l’histoire un petit peu…”

Sans attendre sa réponse, je ne lui laissais pas le choix de toute façon, je commençais à raconter la suite.

“Ce jeune pirate avait pour but de réunir des personnes pour former son équipage. On le reconnaissait à son chapeau de paille dont il ne se séparait jamais car la personne qui lui avait offert lui avait sauvé la vie. D’ailleurs, à cette époque, il avait mangé un fruit du démon.”
Mots : 384

Si elle compte me reprendre et me corriger alors que je suis en train de raconter une histoire concoctée par Virgile et moi-même, ainsi soit-t-il ! Je crains fort de continuer mes élucubrations d’hurluberlu, nous l’avions tant travaillées ensemble ! Je pense que ce serait du gâchis que de perdre le fil à cause d’une petite contradiction. Une petite adaptation est nécessaire, me dit Virgile, ce à quoi je pense pouvoir agréer.

“En réalité, il a abusé des fruits du démon. Il s’en est gavé jusqu'à ce que son corps devienne plus souple, plus élastique. Parce que, oui, ces fruits accordent à son consommateur les pouvoirs de Reeds Richards, chez les 4 Fantastiques. Bien sûr, il en a été malade pendant des jours et des jours ! On ne le répètera jamais assez les vertus de la modération : l’abus de fruits du démon est dangereux pour la santé ! Heureusement, notre héros surmonte cette épreuve et se remet bien vite ! Il se découvre de nouveaux pouvoirs à lui. Malheureusement, il n’a guère le temps de les savourer.

Il apprend que son sauveur, Sharks, capitaine pirate de son état, est aux mains de la Marine ! Pour Lucky, son bienfaiteur, son héros, son sauveur doit être sauvé à tout prix ! C’est ainsi qu’il paiera sa dette auprès de lui ! Le voilà donc engagé dans une entreprise de sauvetage fort dangereuse ! Lucky pourrait, en effet, être capturé malgré ses nouveaux pouvoirs et condamné aux côtés du prisonnier qu’il a l’intention de libérer !”

Mots : 259 mots

J’espérais qu’il ne le voyait pas comme un manque de respect. Ce n’était pas le but. Mais au lieu de le laisser s’enfoncer dans une histoire qui comportait des informations erronées, je préférais le corriger. On ne devrait jamais laisser quelqu’un dans l’erreur.

Il reprit le récit, ajoutant qu’il ne s’agissait pas d’un fruit du démon, mais de plusieurs. Soit, s’il voulait. Je l’écoutais, attentive, m’étant même approchée pour me retrouver à ses côtés, juste devant la statue du milieu de la place. Tout en l’écoutant parler, je pris le temps de le détailler. Il ressemblait à une statue et me faisait penser à ces personnes qui se maquillaient entièrement, prenant une pose, lui avait celle du penseur de Rodin, et attendant que quelqu’un mette une pièce pour bouger. Est-ce que quelqu’un en avait mis une pour le faire parler du coup ? Je haussais les épaules, peu importait, il fallait que je le reprenne à nouveau avant qu’il ne parte trop loin dans son récit.

“Je suis d’accord, c’était irresponsable d'en manger autant. Heureusement que notre héros s’en est sorti ! Mais ce n’était pas son sauveur qui s’est retrouvé aux mains de la Marine. Il s’agissait de Zoro, le chasseur de pirates…”

J’entendis un Oooooh s’élevant du rang d’enfants devant nous. Je leur fis un petit sourire mystérieux avant de continuer.

“Mais ce n’est pas tout ! Le bel homme aux cheveux verts était attaché dans la cour. Mais comme l’a dit votre cher conteur, Lucky voulait le libérer. Il s’introduit donc dans la citadelle, discrètement, et tomba face à Nami, qui voulait dérober la carte d’East Blue au chef. Bien sûr, Lucky l’aida à la récupérer, car il la voulait aussi. Puis, il libéra Zoro, le sabreur aux trois sabres, et s’ensuit un grand et épique combat au cœur même de la cour de la Marine où Lucky, Zoro et Nami se battirent côte à côte pour pouvoir s’échapper…”

Toujours laisser du suspens pour garder ses interlocuteurs suspendus à ses lèvres. Je me mis à jouer de ma flûte.

“Mirage…”

Une illusion fit apparaître le fameux combat de One Piece.

Mots: 384

Voyant le mirage, l’illusion du combat de One Piece sous mes yeux, je me redresse. J’abandonne la pose de penseur qui est la mienne depuis le début du récit. Je pense que le combat mérite plus que des mots. Il mérite des gestes larges, amples, vifs. Des coups imaginaires dans l’air. Virgile dit que les enfants apprécieront mieux ces démonstrations de force, de violence des coups portés et s’immergeront d’autant mieux dans le récit !

“... de la prison. Le bruit des combats alerte un garde quelque peu assoupi qui s’empresse de se réveiller et de sonner les cloches d’alertes. Branle-bas général ! Chaque hommes de la garnison se réveillent, toujours en pyjamas décorés d’oursons mauves, de cochons d’inde verdâtre et des loutres oranges. Certains ont même oubliés de laisser leurs peluches aux lits ! C’est dire qu’ils sont pressés de défendre la prison contre les deux intrus et le prisonnier libérés. Ils s’arment de ce qui leur tombe sous la main de casseroles cabossées ; de fourreau de sabres ; c’est dire l’urgence dans laquelle ils sont !

Nos protagonistes sont désormais menacés par le surnombres de leurs ennemis ! Comment se sortiront-t-ils de cette souricière ? Ils battent vaillamment mais l’issue semble fatalement leur défaite. C’est alors que Zoro, le sabreur au trois sabres révèle sa carte maîtresse. Son atout après avoir collecté les sabres nécessaires auprès des gardes vaincues. Une attaque combinant trois sabres, impitoyable pour nos malheureux gardes. Ils ne faisaient que leur boulot de gardes, après tout. Ils avaient des ordres. Les pauvres.

Devant ce retournement de situation, le chef de la prison, fin amateur de cartes et de fromages, se joint au combat. Lui aussi, il est redoutable sinon on ne lui aurait pas confié la garde de Zoro ! AHAHAHAHA !”

Post : 306 mots

Il se releva, abandonnant sa pose de penseur. Woh, il était vachement grand finalement ! Mon illusion semblait l’avoir réanimé et lui avoir donné envie de se joindre au combat fictif. Et les enfants avaient l’air d’apprécier l'initiative. Pourquoi pas après tout ? Je pourrais peut-être le rejoindre, ou ajouter des illusions au fur et à mesure de son récit.

Il était totalement embarqué dans son histoire et je soufflais dans ma flûte au fur et à mesure qu’il avançait dans le combat. Apparition des gardes, certains magnifiquement habillés de leur pyjama aux décorations plus que douteuses. Pourquoi il a une peluche lui ? Oh soit… Il finira par le balancer pour tenter d’arrêter Zoro, on rigolera un peu. Je m’arrêtai soudain dans mes illusions.

“Stop, stop, stop. N'exagère pas non plus. En surnombre, tout de suite. Le trio était assez doué pour rapidement les mettre au tapis et finalement, il ne restait plus que le combat final entre Lucky, Zoro et le chef de la Marine qui se battait avec une hache à la place de sa main droite. Très impressionnant ce combat d’ailleurs. Et alors quand Zoro sortit le troisième sabre pour le mettre dans sa bouche et que Lucky sauta sur son dos avant que le coup de grâce soit porté par le sabreur ! Mirage…”

Tout ce que je venais de raconter se déroula devant leurs yeux ébahis.

“Le combat était donc remporté. Mais ce n’était évidemment pas fini car ils étaient toujours piégés dans la cour de la prison, et d’autres gardes pourraient se réveiller à tout moment. Ils devaient tous les trois se dépêcher de sortir et vite. Ils devaient aussi trouver un moyen de fuir loin de la Marine. Qu’allaient ils choisir ?”

Je soufflais une dernière fois dans ma flûte et, un peu plus loin sur la place du village, un bateau de la Marine amarré au port était apparu. Je m’étais arrêtée dans mon histoire, pour laisser parler l’illusion à ma place.
Mots : 341

“Fuir ? Fuir alors que tant de pirates restent enfermés ? Mais quelle idée affreuse ! Toutefois, les gardes sonnés ne manqueront pas de se réveiller. Il n’y a pas de temps à perdre ! Les trois comparses fouillent rapidement les poches du chef de la prison. Oui, son pyjama avait des poches. Et coup de chance ! Ils en retirent les clefs qui leur permettront de libérer les autres ! Vite ! Vite ! Avec célérité, les intrus déverrouillent les grilles, ouvrent les voies de la liberté pour ceux qui étaient détenus fort injustement pour leur mode de vie de marin.

Il se trouve, heureusement, un navire de la Marine amarré sur le quai adjacent à la prison. Lucky et ses nouveaux amis promettent de nouvelles aventures à bord de ce dernier dès qu’ils auraient jetés l’ancre. Les anciens prisonniers les écoutèrent avec gratitude, car ils n’espèraient pas être libérés de sitôt ! Qui d’autre que Lucky aurait osé attaquer une prison de la Marine et libérer les prisonniers ? Peut-être est-ce le début d’une nouvelle légende ? Attirés par les promesses de prouesses martiales et de gloire, ils s’embarquèrent avec Luffy et ses alliés.”

Post : 194 mots

Il était vrai que Lucky n’était pas du genre à fuir les combats. Mais parfois, il fallait savoir sauver sa peau quand la situation le permettait ou même l'exiger. Mais ils prirent tout de même le temps de fouiller les gardes pour piquer leurs clés et ouvrir les cellules de tous les prisonniers de la Marine. Très ambitieux comme projet alors que les gardes pouvaient se réveiller d’un instant à l’autre. Mais le trio était du genre tête brûlée et rien ne pouvait les arrêter.

“Les prisonniers étaient évidemment très heureux de pouvoir sortir de leur prison de fer. Mais, au lieu de suivre Lucky, Zoro et Nami vers le bateau de la Marine, ils préférèrent rester dans la cour de la prison pour surveiller les gardes et vérifier qu’ils n’allaient pas se réveiller pour les pourchasser. Autrement dit, ils allaient couvrir leurs arrières. Le trio remercia les prisonniers fraîchement libérés avant de s’élancer vers le bateau. Après un petit combat pour balancer à la mer les derniers récalcitrants de la Marine, chacun prit place sur le bateau. Nami prit évidemment la barre, Zoro géra les voiles et Lucky… regarda l’horizon en encourageant son nouvel équipage.”

En observant l’illusion, les enfants purent voir le bateau qui s’éloignait lentement, avec le trio qui faisait des signes de la main aux prisonniers restés sur place, gardant un œil sur les sentinelles assommées en utilisant leurs armes de fortune.

Mots : 246

Un équipage de trois personnes ? Soit. Virgile me dit que Lucky devrait participer aux corvées de bord ! Il est temps d’apporter un point final à cette histoire mais avant cela, je pense que mettre au travail notre héros tête brûlée et élastique !

“C’est ce que la légende prétendit par la suite. On ne fait pas travailler les héros, on les laisse goûter à une sérénité bien méritée, bercée par la douce vision de la mer et des cieux crépusculaires. Se trouvant être seulement trois sur le bateau, il y avait fort à faire à bord. Lucky y mis de la sienne en briquant le pont de son nouveau navire. Il faut le nettoyer en fond de comble pour impressionner ses amis comme ses ennemis.

Ses mains occupées, il a désormais tout le loisir de réfléchir au nom que portera ce vaisseau dérobé à la Marine. Tout à son ménage, il s’arrête pour regarder le clapotement de son seau d’eau poivrée et eut l’illumination. Le Vogue Merry ! Lucky fait part à ses amis de son idée, qui acceptèrent tout en se baptisant eux-mêmes l’équipage du Choixpeau de Paille. Le trio navigua enfin plus sereinement sur la mer d’East Blue avec leur bateau, le Vogue Merry, plus fier que jamais, en quête du One Piece…”

Post : 221 mots

Nous arrivions à la fin de l’histoire. Et malgré quelques accrocs par-ci, par-là, que j’avais dû rectifier chez mon co-narrateur, je m’étais bien amusée à cette fête du Couronnement. Je le laissais ajouter la suite du récit, continuant de faire jouer mes illusions devant le regard émerveillé des enfants. C’était vraiment une émotion que j’adorais lire chez eux et que je retrouvais quand certains venaient me parler de l’Astrablog, des étoiles pleins les yeux, quand ils évoquaient les super-héros de Paris.

“De l’eau poivrée ? Pour nettoyer ? Mais quelle idée… Son seau d’eau était plein de mousse sinon il pourrait toujours frotter son bateau, il ne brillerait pas. Mais passons. Une fois le nom trouvé, que ce soit pour le bateau ou pour l’équipage, la véritable aventure pouvait enfin commencer.”

Ensemble, ils dirent la dernière phrase de leur histoire.

“Le trio navigua enfin plus sereinement sur la mer d’East Blue avec leur bateau, le Vogue Merry, plus fier que jamais, en quête du One Piece…”

L’illusion se finit et je fis une révérence sous les applaudissements du public, applaudissant également mon partenaire.

“Si vous voulez la suite de l’histoire, venez l’écouter sur mon blog. Et surtout, restez connectés !”

Je fis un petit clin d’œil au public avant de m’éclipser en sautant de toit en toit pour pouvoir aller me détransformer en toute sécurité et nourrir mon kwami avant de rentrer à la maison pour raconter mon aventure sur mon blog.

Mots : 258

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