Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
Une audience pendue à vos lèvres, vous voilà à raconter un récit épique ! Vrai ou pas, il remonte à loin, et votre mémoire - ou votre égo - ont tendance à embellir/tordre les faits. Heureusement, votre camarade est là pour rectifier le tir ! Ou a une mémoire encore plus défaillante…
Vous avez trois jours pour échanger maximum 5 réponses chacun, soit 10 réponses en tout. Vous pouvez faire moins de messages.
Chaque réponse sera de maximum 350 mots. Vous pouvez utiliser un compteur de mots (trouvable ici). Vous pouvez faire moins de mots.
L’épreuve se termine dimanche 10 décembre à 23h59.
A chaque réponse (sauf la première), le personnage doit reprendre un élément raconté par son camarade, et le "corriger". L'élément doit rester le même (une maison ne deviendra pas un bar, une personne reste une personne), mais l'intensité, le nombre et tout ce qui est associé peuvent changer (la maison était beaucoup moins terrifiante que l'autre le raconte, ou alors il n'y avait pas une personne, mais une dizaine).
L'épreuve doit se terminer sur une note d’espoir.
Vous pouvez présenter au début de votre premier post votre personnage et son univers si vous jugez cela utile. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous pouvez préciser au début de vos posts du vocabulaire spécifique à votre univers. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous n’avez pas besoin d’être inscrit sur Elysion pour poster. Il vous suffit d’utiliser le code de transformation (trouvable ici) pour faire apparaître votre pseudo et votre avatar. Pensez à le tester !
Dans un souci d'accessibilité, nous vous demandons de veiller à coder le moins possible vos messages.
Vous avez la possibilité au début de votre premier post ou à la fin de votre dernier post de préciser:
- que vous ne souhaitez pas de commentaires sur votre texte
- que vous souhaitez des commentaires approfondis sur votre texte
- que vous ne souhaitez pas que votre texte soit lu à haute voix
Si vous ne précisez rien, votre texte pourra recevoir des commentaires simples et être lu à haute voix.
Bon jeu !
- ShôtaInvité
Re: Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
Une journée de travail, comme une autre.
Je me rappelle du ciel gris qui retenait ses larmes. Du claquement discret que faisait mon stylo en tapant contre le magazine que j’étais en train de feuilleter, attendant que le temps passe ou qu’un client n’arrive.
Je me souviens avoir pris ma pause.
Moi qui passe sans mot dire à côté du manager, le regard rivé sur le sol carrelé. Moi qui me dis qu’un peu d’air me fera du bien.
Et le briquet qui craque déjà contre l’embout de la cigarette collée à mes lèvres. Le coude qui enclenche le mécanisme de la porte…
C’était un jeudi comme un autre.
Qui aurait cru que celui-ci prendrait une tournure si particulière ?
J’ai le cœur qui bat la chamade. Depuis cinq minutes, six paires d’yeux nous dévisagent avec insistance.
– Alors, fait un homme, le visage à moitié dévoré par une barbe grise, que vous est-il arrivé à vous deux ?! Peut-on le savoir ? Errel dit vous avoir trouvé derrière l’étable !
L’allusion me fait blêmir. Aussitôt, je suis pris de l’irrésistible envie de disparaître sous la table.
– Hum, commence-je, on…, eh bien…
Mal à l’aise, je te coule un regard puis baisse le nez sur ma soupe, rosissant de culpabilité.
Comment vous dire qu’on essayait de dérober une monture…
J’en suis là, à essayer de gagner du temps ; ne sachant par quoi commencer. Quand une pogne s’écrase contre la table, la faisant trembler !
– Par ma barbe ! Ça vient ou c’est pour demain ?! S’impatiente l’homme.
Je sursaute.
– Gröm, enfin ! Se fait-il reprendre par une femme. Laisse-les un peu respirer ! Regarde comme ils ont l’air tout affamé, on dirait qu’ils n’ont pas dormi depuis dix jours…
Suivant l’échange avec anxiété, après une inspiration laborieuse, je fini par céder et prendre mon courage à deux mains :
– Eh bien… vous n’allez pas le croire. Tout a commencé il y a dix jours…
Mais sous la table, en secret, mon pied tapote contre le tien, à la recherche d’un soutien…
- ViliamInvité
Re: Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
C’était un jour comme les autres,
une journée de combat comme les autres.
L’Aile Blanche s'était lancée dans un de ces coups dont ils avaient eu le secret, un cambriolage de haut vol. Mais bien étrange avait-il été… Un accident sans doute, mais quelque chose s’était passé. Un instant, Viliam avait vu un de ses compagnons tendre sa main vers un objet étrange. L’autre…
Le jeune homme tapa contre son pied, et à son regard de chien perdu, le bandit comprenait bien qu’il avait besoin d’aide. Alors, il soupira, revenant sur l’homme qui les hébergeait depuis quelques jours à présent.
-”Plutôt quinze à vrai dire. Mais arrête de terroriser le pauvre garçon tu veux ? “ Viliam poussa une chope sous le nez du vieillard, histoire qu’il se calme un peu et les écoute mieux. “Bon, du coup tu vois la ferme de Mathurin qui a pris feu ce jour-là, de l’autre côté du lac? Bah on y était.” Ses prunelles sombres brillèrent d’une lourde intensité. Nous avons combattu les hordes de barbares venus piller vos terres. “ Ils devaient être vingt ou trente, et nous n’avions que peu de chances. Mais nous voulions vivre…”
Et il narra avec emphase un morceau de leur étrange péripétie :
-”Vient !”
Il n’a aucune idée de ce qu’il fout là. Ren lui a hurlé quelque chose et d’un coup, il est sur le cul dans la paille, bien loin du coffre fort dans lequel il devrait être… Ren n’est nul part.
Pas le temps de comprendre où il est pourtant. Il y a du feu, des cris, des hommes qui ne sont pas les siens. Des hommes qui ne veulent qu’une chose : détruire et piller. Et il y a un autre qui à l’air complètement paumé pas très loin. Ses habits sont bizarres, c’est peut être un bourgeois…ou un noble du nord, qui sait.
Pas question de le laisser là ce pauvre bougre, il a l’air jeune et plutôt frêle. Comme il va se laisser frapper par un gaillard derrière lui, Viliam assène un coup de rapière à son assaillant, saisit le poignet du garçon et le force à courir. Il leur faut partir.
- ShôtaInvité
Re: Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
Cela fait quinze jours, que nous sommes coincés ici. Le réaliser réveille en moi un sentiment désespéré. Je me revois, apparaissant au beau milieu de nulle part. Ma clope toujours au bord des lèvres et mon briquet, figé dans les airs, entre mes doigts.
J’avais à peine cillé. Un instant, j’allais pour prendre ma pause, et le suivant…
Le suivant, j’étais au cœur d’une scène d’apocalypse à la Game of Throne.
Perturbé, je m’extrais de mes pensées d’un battement de cils.
– Oui, enfin… combattre, c’est un bien grand mot, murmure-je, tâchant de ne pas me laisser submerger. Moi quand j’y repense il me semble qu’ils étaient cent…
– J’ai entendu parler de cette attaque, déplore la femme.
– Les chiens ! Renchéri Bröm, faisant mine de se lever. Qu’on m’apporte ma hache !
– Allons, calme-toi, grand guerrier… laisse-les continuer leur récit. Les bandits sont déjà loin à l’heure qu’il est, de toute façon.
– C’est vrai. Et cela n’explique pas ce qu’ils faisaient derrière l’étable !
Je ne sais pourquoi, mais en cet instant, tous les regards convergèrent dans ma direction. Si bien qu’à demie-voix, je me fais violence pour continuer :
– Au début, j’ai cru que Viliam était avec eux. Ce n’est que plus tard que j’ai compris qu’il m’avait sauvé la vie en m’entraînant avec lui. Nous ne savions pas où aller… Et moi, je comprenais pas les trois quart ce qu’il se passait.
Il m’a fallu du temps pour réaliser ce que j’étais en train de faire – à savoir, courir dans les bois à un rythme effréné, le poignet crocheté par les doigts solide d’un elfe (?!), le tout en trébuchant et tentant vainement de trouver du sens à tout ça.
– Il s’est peut-être passé vingt minutes avant qu’on ne s’arrête enfin. L’odeur de la fumée emplissait l’air, nous prenant à la gorge et aux yeux.
À cet instant, j’ai cru devenir fou…
Surtout lorsqu’ensuite, des hommes nous ont mis la main dessus.
- ViliamInvité
Re: Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
-"Nous avons couru probablement plus d’une demi-heure étant donné la distance." Le bandit corrigea son compagnon d’infortune. Il gardait ce même ton dramatique dans la voix. "Mais nous avons été rattrapés. " Il laissa passer un silence." Je pense qu’il nous prenaient pour quelques fugitifs. A peine nous étions nous arrêtés pour reprendre notre souffle que des sabots ont retenti dans notre dos."
Son regard fut soudain attiré par un mouvement dans le coin de sa vision. Il observa alors une toute petite fille grimper sur un tabouret. Puis , de ses grand yeux clairs, elle fixa les deux étrangers.
"-Et après ?" Pépia-t-elle.
Le bandit eut alors un sourire.
"-Alors nous nous sommes battus." Mentit-il, n’ayant pas le cœur à raconter une vérité qui aurait l’air bien décevante pour la petite. "Il y avait des hommes , mais aussi des bêtes aussi hautes que toi. Et qui grondaient !"
Elle avait l’air à la fois effrayée et complètement fascinée, ce qui encourageait un peu Viliam.
"-si Shôta n’avait pas été là," lança-t-il avec un coup d'œil à l'intéressé," nous ne nous en serions sans doute pas sortis…"
Bon, c’était un peu vache de renvoyer l’affaire au jeune homme, mais il devait avouer qu’il s’était un peu pris au jeu…
- ShôtaInvité
Re: Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
– Euh, je… Ha ha…, un petit rire nerveux fuse hors de mes lèvres. Viliam exagère, j’aimerais bien avoir l’étoffe d’un héros mais en vérité…
La honte me prend.
Je crois que j’aurai pas été fichu de nous défendre, que ce soit avec une râpe à fromage ou une épée magique…
– C’est une licorne qui nous a sauvé.., achevè-je.
La petite fille, qui de toute évidence retenait sa respiration, hoquette de surprise, écarquillant grand les yeux. Et moi, j’ai l’impression d’être fou. Je vais me liquéfier, d’un instant à l’autre. C’est le sentiment que je me traîne depuis que je suis ici ; et manquer en boucle de se faire tuer n’aide pas à raisonner correctement, non plus.
– Une licorne !!! s’émerveille-t-elle. Maman, ils ont vu une licorne !!!
– Oui… enfin, je crois, fais-je ne me frottant la nuque. Un instant, nous étions cerné, et puis… Je… (abasourdi par mes propres mots, je remue sur mon assise, mal à l'aise). C’est là que je l’ai entendue, dans ma tête.
Je marque un silence.
Oh mon dieu.
C’est sûr, je suis fou.
Eux aussi vont se mettre à le penser !
Et je leur ai même pas encore avoué qu’un portail m’avait téléporté jusqu'ici !!!
Le cœur battant à tout rompre, je m'humecte les lèvres, attendant une quelconque réaction de la part de l’assistance.
– Et ensuite ? Me presse la gamine.
– Elle m’a dit quelque chose comme « N’ayez pas peur. Je vais vous aider ». Mais c’était à nouveau le chaos. Je me rappelle pas comment, j’ai atterri sur son dos. Tout ce dont je me souviens ensuite, c’est d’être resté accroché à Viliam alors qu’on repartait.
Je cherche ton regard.
– C’est ça, non... ?
- ViliamInvité
Re: Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
Viliam se retint de pouffer. Les explications de son camarade lui semblaient encore plus illogiques que les siennes et vu la tête de leurs hôtes, ils étaient particulièrement dubitatifs. En tout cas, la gamine, elle, semblait particulièrement investie.
La porte de la baraque était entrouverte et leur histoire avaient visiblement attiré l’attention de deux villageoises indiscrètes, qui écoutaient, l’air de rien. Il y eut un autre enfant qui dépassa les jupes de sa mère en piaillant et vint s'installer près de la première enfant qui lui fit une grimace. Viliam eut un vague sourire , un peu triste alors que le duo lui rappelait Mousse et Crin de paille, deux gosses des rues qui s’étaient attachés au groupe de bandits au grand cœur.
La ‘’licorne” dont il parlait n’était qu’un vieux poney fatigué qui avait tiré le pire des air en voyant les deux hommes courir. Mais l’animal n’avait pas eu le choix de galoper comme un fou au loin.
"-Mais notre licorne à finit par s’envoler. "
Traduction : le pauvre animal en avait eut tellement marre et il avait cabré jusqu’à ce que ses bien trop lourds cavaliers le laissent tranquille…
-"Elle est allée rejoindre les fées! " Commenta la petite, comme si cela avait été la conclusion la plus simple du monde.
"-Et vous avez fait quoi après ?" Lança le petit garçon.
"-Après…"
Encore une fois, Viliam réfléchit, histoire de ne pas décevoir son public. En réalité ils avaient erré, pris d’incertitudes et de peur de ne jamais retrouver la civilisation, jusqu’à ce petit village, ces deux boulangers qui les avaient accueillis sans rien dire.
Ces derniers ne disaient rien, clairement pas dupes, mais visiblement résigné à ne pas avoir le fin mot de l’histoire de ces étrangers.
"-On a voyagé jusqu’ici. Tu sais qu’on a même croisé un dragon ? "ne put-il résister, à la grande fascination des deux enfants.
"-C'est vrai ? C’est vrai ?" Piaillièrent-ils en cœur. "C’est vrai Monsieur ?" Le gamin fixa le plus jeune du duo, plein d’espoir.
- ShôtaInvité
Re: Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
Bon sang.
Mais bien sûr que non.
Pris d’un doute, je me remet à fixer le contenu de mon bol tout en tentant de faire le tri dans mes souvenirs. Ce n’est pas chose aisée. Rien n’est très clair dans ma tête depuis quinze jours. Les évènement et chocs se sont enchaînés si vite ! Mais devant l’air extatique de ces enfants qui nous écoutent religieusement, ces lueurs dans les yeux... qu’importe, au fond, de la véracité de nos propos ? Qu’importe que l’animal existe, se soit envolé dans la nature et nous ait simplement faussé compagnie ? Concernant les adultes qui nous prête l’oreille, en revanche, c’est une autre histoire…
Et maintenant, il est question de dragon.
– Oui, c’est vrai, souffle-je, résigné, moi aussi. Un dragon. Mais on ne l’a pas seulement croisé. C'était terrifiant ! Il a rasé la cime des arbres un matin, à quelques mètres de nous, en poussant un hurlement.
Dans d’autres circonstances, cela aurait pu m’émerveiller. Mais ce n’était pas comme le voir au cinéma. Ce n’était pas une fiction que je pouvais regarder à l’abri chez moi, à travers le voile d’un écran.
– En fait, je crois…, je cherche mes mots, puis soupire. Je crois qu’on doit vous avouer quelque chose.
Un instant, j’essaie de chercher ton assentiment du regard. Mais en ce qui me concerne, ma décision est prise.
– On… On aurait besoin d’aide, parce que voyez vous… on est pas d’ici. Enfin. Il s’est passé quelque chose. Un coup, j’étais chez moi, et je ne sais pas comment, je me suis téléporté ici, au milieu de… et ben…(je grimace, encore un peu hanté) au milieu du raid de bandit.
Je fronce les sourcils et remonte les yeux vers ceux qui m’entourent.
– Vous voulez dire que vous avez passé un portail ? S’enquiert la femme, après un échange de regard avec son mari.
- ViliamInvité
Re: Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
"-Un portail ? "Viliam haussa un sourcil. " Oui sans doute. "Répondit-il perdant un peu de ses élans joueurs, laissant tomber ses histoires pour les deux enfants. Il fronça les sourcils et croisa le regard de Shôta." Enfin moi en tout cas je me souviens d’un truc bizarre dans mon monde je vous passe les détails mais un ami à touché un artefact…puis je me suis retrouvé là, et je crois que c’est pareil pour toi ?"
"-Wouaaa." S'exclama malgré tout le garçon." ça c’est encore mieux qu’un dragon !"
Et aussitôt, il se lança avec sa camarade à mimer ce que ça pouvait donner pour leur esprit enfantin, un voyage entre deux mondes…
"-Ouai…Enfin j’avoue que je voudrais bien rentrer chez moi personnellement…"
Le voulait-il vraiment…? En fin de compte, il s'était plusieurs fois posé la question ces derniers jours dans ce monde. Ici, il n’était personne. Ni un fugitif, ni un bandit. ici il ne serait qu’un étranger un peu bizarre.
Mais d’un autre côté…Même dans son monde il avait eu l’occasion de fuir et jamais il ne l’avait fait. Alors, aussi vite que la question revint dans son esprit, il la chassa.
"-Du coup vous avez rien vécu de tout ça en fait ?" Le vieil homme avait ce petit côté terre à terre et immuable.
"-C’est…compliqué?" A nouveau, Viliam laissa échapper un bref rire malgré l’air moitié désapprobateur de son interlocuteur." Mais le fait est qu'on n'est vraiment pas d’ici en tout cas. "
Comme si c’était pas évident…
- shôtaInvité
Re: Epreuve 2 - Just Married & Miradelphia
Bröm et sa femme nous observent, l’air soudain préoccupés. Ils se mettent à ignorer ostensiblement les pépiements des enfants. L’homme s’accoude alors vers nous, faisant mine de réfléchir en se grattant la barbe.
– On a déjà eu des cas, dans l’coin. Des gens qui disparaissent. D’autres qui reviennent d’on ne sait-où. Tous parlaient de portails.
– Vous avez eu de la chance, tout de même, fait remarquer une demoiselle. Dans votre malheur, vous vous êtes rencontrés et avez su vous épauler.
À ces mots, je ne peux m’empêcher de revenir t’observer. Elle a raison. En ce qui me concerne, en tout cas, je n’aurai pas fait long feu tout seul ici. Un fort sentiment de gratitude se diffuse en moi comme j’en prend conscience.
– C’est vrai, murmure-je. Je m’en serai jamais sorti sans toi…
Délicatement, je viens poser une main sur ton avant-bras.
– Alors… merci. Merci, vraiment.
Le temps semble s’étirer après mes paroles tandis que nous nous regardons. Parce que les difficultés forgent parfois des liens indestructibles. Je crois que même si je le voulais, je ne pourrai jamais t’oublier.
– On va vous aider ! déclara soudain Bröm en plaçant une main décidée sur son poitrail. Mon frère et moi faisons parti de l’Association pour le Bien-être du Peuple ! Il est hors de question que nous vous laissions dans le pétrin ! Vous inquiétez pas. On va vous en trouver, des portails !
Et c’est alors qu’une lueur d’espoir s’est enfin animée, au fin fond de moi.