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Mar 1 Jan 2019 - 18:15
Vous avez ici toutes les fiches de la famille Merirosvo.

Caethlyn Obliger - la mère, Télépathe, herboriste
Alban Merirosvo - Télépathe, capitaine pirate
Daphné Merirosvo - Télépathe, juriste traqueuse de pirates
Rosalie Merirosvo - Télépathe, forgeronne
Calixte Merirosvo - Télépathe, soldat - mort
Oleg Val'Ohan - Télépathe, aristocrate transgenre
Lazslo Merirosvo - Télépathe, vagabond - mort


Dernière édition par L'Arbre-Monde le Sam 6 Mai 2023 - 17:05, édité 2 fois
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Mar 1 Jan 2019 - 18:31
Caethlyn Obliger


La famille Merirosvo [Libre 5/7] 87r1
La famille Merirosvo [Libre 5/7] 87r1


Date de naissance: 23 Jaminen 2721

Lieu de naissance: Le port d’Eaque

Lieu de vie: Un petit atelier à Albus

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités
Race: Télépathe

Métier: herboriste (et à l’occasion, diseuse de bonne aventure et un peu sorcière)

Spécialité: //

Pouvoir et dons: Caethlyn peut lire dans l’esprit des gens qu’elle côtoie ,et parler dans leur tête. Avec le temps, elle a pris à être très discrète. Elle a une portée assez longue, qui a une particularité: elle peut connaître émotions et pensées de tous ceux qu’elle voit. Elle s'entraîne également à savoir lire le passé des gens, et leurs espoirs.

Apparence physique: Caethlyn et une femme âgée, mais c’est la vie bien qplus que l’âge qui l’a abimée. Elle est assez petite, et s’est un peu empâtée, arrondie. Ses hanches et sa taille se sont élargies avec l’âge, bien sûr, et elle parait plus petite qu’elle ne l’a été. Son visage a gardé une forme assez carrée, avec des pomettes hautes et saillantes et un grand front, marqué de sa Race. Elle a un nez assez droit, et de jolis yeux noisette qui pétillent parfois. Evidemment, sur son visage l’âge a se marques; elle a beaucoup de rides, conséquences du nombre des années autant que des épreuves qui ont jalonné sa vie. Lorsqu’elle sourit, son sourire est très doux. Elle porte ses cheveux blancs très longs, et souvent lâchés, tout en veillant à dégager son visage. Parfois, elle les tresse. Elle est souvent vêtue de vêtements amples et confortables, parfois assez colorés. aux creux de sa poitrine, on trouve souvent un collier à la longue chaîne en or. A plusieurs endroits de son corps, on trouve encore les marques de ses années de piraterie.  


Son histoire
Caethlyn a eu une vie bien remplie. Elle est née en 2721, alors que le port d’Eaque n’était pas encore une partie de la ville tentaculaire d’Hypnos, amis bien un petit village. Petite fille, elle est allée à l’école, mais très vite, elle a du travailler, sa famille n’ayant pas d’argent à perdre avec des bouches inutiles. Ainsi, son père était pêcheur, et sa mère poissonnière, il paraît donc tout naturel qu’elle aille elle-même vendre les poissons dan sune caisse remplie de glace, en déambulant sur le port. C’est ainsi qu’elle fit la connaissance de Stanislas. Stanislas était un beau jeune homme aux cheveux d’or et aux yeux de la couleur de la mer sur laquelle il voguait,  légèrement barbu déjà à quinze ans, et matelot dans la marine nationale d’Eaque. Elle avait treize ans, il avait deux ans de plus qu’elle, et elle en tomba instantanément amoureuse. Elle guettait toujours son bateau dans le port, et apprit à le connaître; Très vite, lui aussi s'enticha d’elle, et un jour, il lui proposa d'embarquer avec eux. Tous les membres de l’équipage n’étaient asp militaires, elle n’avait pas besoin de s’engager, et ils avaient besoin de quelqu’un de souple et d’agile pour être vigie. Elle accepta immédiatement, du haut de ses dix-sept ans. Et après avoir embrassé ses parents, elle partit en mer; elle ne savait pas, alors, qu’elle ne reviendrait jamais.
Le voyage ne se déroula en effet pas du tout comme prévu. La mission “officielle” n’en était pas vraiment une, les transformant en corsaires à la solde du Gouvernement d’Eaque. Ils devaient en effet aller récupérer un trésor sur l'île des Bienheureux de Minos, où un parc d'attractions était alors en cours de construction.  Stanislas et elle partirent en exploration. Sur l’île ils subirent plusieurs avanies, et un de leurs compagnons mourut, Neoh Frithona, le cuisinier ami de Stanislas. Celui-ci ne se remit pas de cette perte, et une fois de retour sur le navire, il déclencha une mutinerie. elle le suivit, évidemment, ainsi qu’une partie de l’équipage. Beaucoup moururent, certains tués en mer par le cannonier du navire. Ils ne furent que deux à survivre. Cependant, Stanislas avait du charme, du bagout, beaucoup de connaissances, et surtout, il n’avait peur de rien. Muni de ses idéaux, de son franc-parler et d’une carte au trésor, il se débrouilla pour trouver navire et équipage en quelques années, et c’est ainsi qu’ils firent leurs débuts de pirate. très vite, Stanislas créa sa propre légende, et devint le grand Merirosvo, pirate redouté et admiré partout sur les mers d’Elysion.
Evidemment, ils se firent un nombre incalculable d’ennemis, mais aussi de nombreux alliés, et surtout, ils ramassèrent un nombre incroyable de richesses. Caethlyn n'aurait jamais cru que tout ceci puisse exister avant de le voir de ses propres yeux.
Un jour, Stanislas et elle se marièrent, et elle prit son nom. Aucune demande n'avait même été formulée: ils s'aimaient, et voulaient s’unir, être unis pour toujours. C’étaient les plus belles années de sa vie, et elle n’avait encore aucune idée de combien elle regrettait tout ceci plus tard.
Stanislas aimait se montrer et fanfaronner; ce fut ce qui coûta cher à Caethlyn dont la beauté fut remarquée par la famille Eksezkiel, lesquels l’enlevèrent lors d’une fête. Elle crut mourir dans ce manoir. Non pas qu’elle fut réellement maltraitée, mais elle dut se soumettre, par peur de mourir. C’était de al torture, par la peur qu’ils faisaient constamment peser sur elle. Elle y resta sept mois et demi, le temps que stanislas ne parvienne à venir al libérer; Durant ces mois-là, elle s’était révélée être enceinte, et espérait de tout coeur que ce soit bien de son mari. Elle avait cependant des doutes terribles à ce sujet, des doutes d’autant plus terribles que cette famille démoniaque semblait décidée à garder l’enfant au moins les premiers mois. Lorsqu’elle fut libérée, évidemment, ils les poursuivirent. Ils mirent du temps à les retrouver, et avec le concours de la Marine Royale de Rhadamanthe, ils les poursuivirent jusqu'en pleine mer, où une bataille terrible éclata, alors qu’elle même accouchait de son premier enfant, dans le sang, les larmes, les cris, la douleur, et l’eau de mer qui s'infiltrait dans les cales où elle s'était réfugiée. L’Albatros et son équipage eurent cependant la victoire, et Stanislas, couvert de sang -le sien et celui de ses équipiers ou de ses adversaires- put venir découvrir son fils, sa merveille, les yeux embués.
Et la vie continua ainsi quelques temps, rythmée par les accostages, les tempêtes, les pillages, les explorations, et par Alban qui grandissait doucement, entouré de sa famille d’daoption. pourtant, caethlyn voyait qu’en son mari, quelque chose changeait.Il lui semblait plus morne, plus dur, plus taciturne. Il perdait son calme et sa joie, de plus en plsu souvent. Il souria moins, et surtout, il lui pralait moins, il lui semblait s’éloigner. Elle ne le comprendrait que bien plus tard, amis en réalité, Stanislas vivait là le contrecoup de l’enlèvement de sa femme: il craignait de les perdre, son fils et elle, qu’il chérissait plus que tout, et il craignait aussi de perdre son trésor. Alors, il s’éloignait des vivants, pour moins souffrir de cette peur qui le tiraillait, et élaborait des stratégies pour les protéger, et pour cacher son trésor pour toujours.
C’est ainsi qu’en 2746, alors qu’elle lui annonça attendre un second enfant, son mari lui annonça soudain qu’il avait acheté une maison à eaque, sur le port, et qu'ils allaient s’établir ensemble, tous les quatre. Alors, ils s'arrêtèrent sur une île, et se séparèrent lentement des membres de l’équipage. Caethlyn eut si mal au coeur qu’elle crut en mourir. C’était pour elle comme se séparer d’une famille.  ils restèrent quelques jours supplémentaires, et stanislas disparut, pour revenir deux jours plus tard. elle comprit qu’il était parti cacher son trésor, mais ne pu jamais savoir où. Après cela, ils rentrèrent sur Eaque, tous les trois seuls dans leur  immense Albatros, qu’ils vendirent.
Elle accoucha de son second enfant, une petite fille, nommée Daphnée, et Stanislas tenta de trouver du travail. aucun de se enfants ne peut bien évidemment s’en souvenir, mais il essaya bien des chose, mais il s’avéra vite que son seul talent était celui d’être marin. alors, il allait au bar avec ses nouveaux collègues, et peu à peu, le bar vint à la maison, et plus jamais Stanislas n’en partit. Caethlyn enchaîna alors les petits boulots, et tenta de juguler les crises de son mari. En 2748 elle devint maman pour la troisième fois, d’une petite Rosalie, et trouva un emploi stable: elle était vendeuse. Ceal lui permit d’éponger les dépenses pour les bébés, et celles en alcool de son mari, sna strop attaquer leur pécule. Cepenadnt, elle ne voyiat presque jamais ses enfants, endormis lorsqu’elle partiat et reveniat. Il y aviat encore beaucoup d’amour entre stanilas et elle, et elle se persudait que tout s’arrangerait.
Cependant, après avoir accouché de jumeaux, calixte et oleg, en 2751, elle perdit peu à peu espoirs. Après cinq enfants, elle était ftaiguée en permanence, et son corps ne suivait plus très bien; de plsu, il fallait qu’elle ‘soccupe des petits, car Stanislas était la plupart du temps trop ivre pour le faire. ils furent donc forcés de commencer à dépenser un argentq u’elle gradait jusque là précieusement, et à la naissance de son sixième enfant, laszlo, né de la reprise hormonales post couches, celui-ci était sérieusement entamé. Lorsque la septième et dernière naquit, Aëlia, il ne restait rien, et les relations entre le couple Merirosvo s’étaient terriblement dégradées; stanislas était perpétuellement ivre, et Caethlyn se sentait sur une pente glissante, ne sachant chasser ses idées noires de plus en plus nombreuses.
Une fois Aëlia née, elle alla voir un médecin, afin de ne plus avoir d’enfants. Elle avait essayé plusieurs méthodes de contraception naturelles, et aucun n’avait été efficace, et son mari avait toujours envie d’elle. Elle ne pouvait y résister, car elle prenait le risque de se faire molester -elle était d’ailleurs sûre d’avoir déjà perdu des bébés ainsi-. Et elle ne voulait plus d’enfant. Plus jamais. Alors, il lui proposa de lui enlever l’utérus, ce qu’elle accepta.
C’est le jour même de cette opération, lorsqu'elle rentra, qu’elle perdit son premier enfant: Alban partit avec un oncle militaire. son premier, son adoré s’en allait. Celui contre qui Stanislas passait toutes ses crises de rage alcoolisée les quittait, et elle n'aurait plus jamais d’autre enfant.
La pente se raidit, et Caethlyn commença à glisser.
Quelques mois plus tard, ce fut Daphné qui s’en alla, sans un mot. Plus tard, Caethlyn comprit qu’elle était partie étudier dans un collège prestigieux, sans rien leur en dire, et elle perdit doucement le sens des réalités. Son amour pour ses enfants était toujours présent, mais elle ne savait plus rien exprimer. Elle ne put empêcher ses plus jeunes de partir chaparder alors que le pain se faisait rare, et qu’elle allaitait toujours Aëlia, bébé tatoué, épuisée. Elle n’aurait jamis cru, alors qu’un quotidien se réinstallait doucement, perdre d’autres enfants. Elle sortait peu à peu la tête de l’eau, lorsqu'un jour, Rosalie revint, sans ses frères. ils avaient tous disparu, et caethlyn hurla de douleur et de rage, puis se renferme sur elle-même. ella laissa Rosalie élever aëlia, et cessa de parler, d’agir. Elle venait de perdre trois enfants, qui l’avaient tous quittée. Elle n’était qu’une affreuse mère, incapable d’apporter du bonheur à ses enfants, incapable de s’en faire aimer.
Elle resta ainsi deux ans. Au bout de deux ans, des multiples coups, des bordées d'insultes, des humiliations, des viols aussi, Stanislas vendit leur fille Rosalie au forgeron. Elle ne fut le lui pardonner, et fut emplie d’une colère froide. Elle demanda le divorce, et ce faisant, elle fit ressortir le nom de Merirosvo. Elle n’eut pas les moyens d’avoir un avocat, mais lui non plus, et elle savait qu’elle allait gagner. Elle partirait vivre avec sa petite dernière, et elles s’aimeraient et … Alban revint. Alban revint al voir, voir ses yeux vides, sa misère, sa déchéance. Et alors, elle vit en son fils de seize ans un homme, et s’effondra en voyant le regard qu’il lui lançait. Elle lui raconta tout. Tout, sans rien omettre. Et elle comprit, lorsqu’elle le vit regarder sa soeur. Il l’emporterait, et elle serait seule. Un instant, elle pensa annuler al procédure, amis c’était trop tard.
cinq jour plus tard, le jugement fut prononcé, et Alban obtint ce qu’il demandait: la garde de l’enfant. Caethlyn se retrouva seule, et soudain, elle fut de nouveau confrontée à la justice. Leur nom n’était pas inconnu, et son ex-mari et elle devaient répondre de leurs actes de piraterie. elle écopa de neuf mois de prison, et entra ensuite en hôpital psychiatrique, au vu de al dégradation de son état.
Il eut la tête coupée en place publique.
Elle resta sept ans à l’hôpital, puis intégra une maison pour femmes seules pendant douze ans. Elle en sortit renforcée, équilibrée, en 2780. Elle s’y était fait beaucoup d’amies, et sa santé mentale était revenue. Lentement, elle avait fait le deuil de son mari, mais aussi de ses enfants: ils l’avaient quittée à raison, et elle ne voyait pas comment ils pourraient la pardonner, comment elle pourrait se racheter, ni quoi leur offrir de mieux que ce qu’ils avaient sans aucun doute déjà.
Alors, elle continua à vivre. Elle alla s’installer à Albus, en tant que locataire dans un petit atelier où elle dormait aussi. Elle y faisait office d’herboriste, et parfois, même, de diseuse de bonne aventure. En effet, ses années de repos dans la maison pour femmes lui avaient permis d’exercer ses pouvoirs, et de perfectionner sa connaissance du genre humain, mais également d’acquérir une solide connaissance des plantes qui soignent ou qui font du bien, ou qui empoisonnent, de comment les marier, lui permettant de se livrer à ce genre d’activités. Aujourd’hui, elle vit donc sa vie de Minoisienne, loin de son passé, et prête à s’oiuvrir à de nouvelles rencontres et découverte.
Lors de la guerre entre Ombre et Alliance, Caethlyn est restée à Albus au début, avant de fuir vers Minos lorsque le côté de l’Ombre a envahi le continent minosien. Après la fin de la guerre, elle a pu retourner à Albus, après un séjour par le centre d’accueil d’Odéline Belgan qui lui permit de se remettre sur pied. Ces évènements ont contribué à brouiller encore un peu plus son esprit, et il lui est par moment de plus en plus difficile de suivre ses propres pensées. Elle n’est cependant au courant du destin d’aucun de ses enfants.


Son caractère
Caethlyn était une jeune forte, courageuse, indépendante, téméraire, tête brûlée même, que la vie a broyée. L’intensité de sa dépression, et l’horreur des années sur Hypnos lui ont fait perdre de sa force de caractère. Caethlyn est aujourd’hui plus douce, et bien plus sensible et à fleur de peau qu’auparavant. Cependant, elle peut toujours s'emporter, et ne se laisse plus marcher sur les pieds. Elle a aussi parfois des accès de mélancolie, et a parfois tendance à radoter un peu, enjolivant son passé. Elle n’hésite pas non plus à tirer profit de ses expériences parfois désastreuses pour se faire un avis sur le monde qui l’entoure et surtout conseiller les gens autour d'elle. Elle est d’ailleurs très active dans une association de soutien aux femmes battues. Elle a cependant beaucoup de mal avec les enfants qui la mettent presque toujours triste ou mal à l’aise. Les médicaments ont brouillé sa mémoire, et elle n'est d’ailleurs plus sûre des prénoms de ses enfants, ou de leur date de naissance, sans s’en rendre compte. Il y a d’autres souvenirs qu’elle perd.
Elle a cependant une grande connaissance des plantes, et du vocabulaire des bateaux. Elle arrive d’ailleurs à faire des noeuds incroyablement solides très rapidement.
Enfin elle tente d’être le plus généreuse et bienveillante possible, comme pour rattraper ses exactions passées. Parfois, cependant, il lui arrive de répondre plus vivement que d’autres, ou de s’agacer sur des détails.  


Spoiler:


Dernière édition par L'Arbre-Monde le Sam 6 Mai 2023 - 16:59, édité 2 fois
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Mar 1 Jan 2019 - 18:34


Alban Merirosvo


La famille Merirosvo [Libre 5/7] 249157AvatarAlban
La famille Merirosvo [Libre 5/7] 249157AvatarAlban


Date de naissance: 13 Siméen 2745

Lieu de naissance: Sur les eaux intercontinentales, quelque part entre Rhadamanthe et Minos.

Lieu de vie: Son bateau, « L’Envolée ».

Rang: REPONSE

Citation: “He’s a pirate !” (bande son: theme de Luffy Moukou)


Situation et particularités

Race: Télépathe

Métier: Capitane pirate

Spécialité: REPONSE

Pouvoir et dons: Plutôt bon télépathe, il peut lire les pensées des gens très facilement, parfois en sentir le goût sur sa langue communiquer avec eux par ce moyen. Certains disent qu’il peut aussi contrôler un peu leurs pensées, mais cela vient sûrement de sa maîtrise totale de son pouvoir, qui lui permet d’harceler les gens sans qu’ils s’en rendent compte lorsqu’il leur parle.

Apparence physique: Alban est un homme plutôt plaisant. Grand, et musclé dans la longueur, il est souvent vêtu d’un pantalon assez proche du corps surmonté de bottes en cuir très souples. Généralement, il porte une chemise blanche, à jabots de dentelle les grands jours, masquant totalement son torse balafré et tatoué. Il porte fréquemment un grand manteau de pirate rouge, assorti au tricorne qui surmonte sa tête pleine de longs cheveux châtains clairs, tirant sur le blond dès qu’il y du soleil -soit assez fréquemment. Il les attache souvent en catogan, histoire d’empêcher le vent de les lui envoyer en plein visage. Son front trop grand de télépathe est caché par ses cheveux ou son chapeau en général. Il a un visage assez triangulaire, au menton plutôt pointu. Son nez fin est bien au milieu de son visage, et offre un contraste, par sa beauté, avec ses lèvres un peu trop fines et ses yeux un peu trop grands, très verts, et assez charmeurs, souvent pétillants. Son oreille droite est percée, et il y porte une boucle d’oreille unique. Il entre dans la qaurantaine d’un bon pas, et n’est manifestement pas affecté par l’âge. On peut cependant distinguer de premières rides assez maruqées sur son viasge, particulièrement entre les ourcils, et autour de la bouche. Si l’on va chercher dans ses cheveux, on y trouvera aussi queqlues fils d’ragent qui se multiplient.
C’est quelqu’un d’assez charismatique, qui sait capter l’attention d’un auditoire, et en obtenir à peu près ce qu’il veut, ce qui est surement accentué par ses capacités de télépathe. Il a un certain aplomb dans toutes les circonstances, et il émane de lui une certaine impression de force qui ne donne pas immédiatement envie d’aller lui chercher des noises. Il a un certain succès auprès des femmes … mais aussi auprès des hommes, ce qui ne le dérange apparemment pas.



Son histoire

Le jour de la naissance d’Alban Merirosvo, L’Albatros était de toutes parts attaqué. Autour de lui, partout, il y avait la tempête. Le ciel déversait sur eux des torrents d’eau froide qui se mêlait aux embruns de la mer déchaînée, qui ballotait le navire sur ses vagues comme elle l’aurait fait d’un fétu de paille. Le vent soufflait avec une extraordinaire force et lui qui, des semaines durant, avait forcé les marins à ramer, déchirait à présent les voiles. Les coups de tonnerre se mélangeaient aux coups de canon de la Marine Royale de Rhadamanthe, qui les poursuivait suite au vol d’un objet, il faut le croire, fort précieux. On n’entendait plus les cris des marins, et les bruits du combat qui faisait rage sur le pont entre l’équipage de l’Albatros et celui de La Licorne, monté à l’abordage, n’étaient plus que des cliquetis sous les grondements furieux. Les cadavres étaient évacués par la mer, qui par son roulis et ses vagues, les envoyait par-dessus bord. C’est sous ce chaos, dans les cales où l’eau s’infiltrait quelque peu, qu’Alban vit le jour. Sa mère s’était réfugiée là à l’ordre de son mari, qu’elle craignait alors ne plus jamais revoir. Pourtant, le capitaine de l’Albatros ne se sortir de cette terrible bataille qu’avec une cicatrice de plus et quelques membres d’équipage en moins. Caethlyn Merirosvo ne comprit jamais comment cette fois-là, ils avaient pu gagner, mais encore aujourd’hui, elle se souvient sûrement du rayon de soleil qui avait frappé le visage du nouveau-né lorsque pour la première fois  ils étaient sortis sur le pont redevenu calme. Elle doit  aussi se souvenir des yeux embués de larmes de son mari, à moins qu’ils n’aient été remplacés par quelques-uns des cris et insultes qui sont venu tout brouiller quelques années plus tard.
Alban grandit donc sur le bateau, avec ses parents et le reste de sa « famille » l’équipage. Sa petite enfance, il ne s’en souvient pas, mais il sait qu’elle fut pleine de pillages, d’abordages et le cliquetis de sabres s’entrechoquant.
C’est très peu avant l’arrivée visible du second bébé ans le ventre de sa mère que la vie sur le bateau avait commencé à changer. Son père s’était arrêté sur une île, et peu à peu, il  s’était séparé des membres de l’équipage. Il se disputait plus souvent avec Caethlyn. Et Alban perdait sa famille. Puis ils avaient arrêté de vivre sur un bateau. « L’albatros » avait été vendu, son équipage dispersé, et ils avaient acheté une maison sur Eaque, dans le port. Alban avait eu deux sœurs, et trois frères, un tous les ans et demi environ. Et, peu à peu, il n’avait plus eu de père. Les bouteilles s’étaient multipliées dans la maison, plus souvent vides que pleines lorsqu’Alban rentrait de l’école. Parfois il devait aller en chercher. Souvent, même, puisqu’il était le plus âgé. En rentrant, il était toujours agoni d’insultes par son père ivre mort, qui tanguait plus qu’il ne l’aurait fait sur le pont d’un bateau. Le mot « bâtard » était celui qui revenait le plus à son égard. Il le haïssait.
C’était en 2754 que tout avait basculé. C’était l’année de ses neuf ans. Son père avait été décrété alcoolique par tout le quartier, et plus personne ne venait jamais les voir. Un dernier bébé était prêt à naître ; De tout cela, Alban se souvient. Le ventre rond, les pleurs des autres, et les vociférations de son père. Il n’aimait pas ses frères et sœurs. Ils étaient trop geignards et comédiens, rien ne leur importait sinon eux-mêmes. Ils étaient aussi faux que leur père, aussi menteurs. Non, Alban ne les aimait pas. Puis Aëlia naquit. C’était en Lévien. Dehors, il faisait encore froid, et, surtout, il y avait une tempête, exactement comme lors de sa naissance à lui. Il n’aurait jamais cru pouvoir se sentir proche d’un des bébés sorti des cuisses de sa mère. Et pourtant, lorsque ce petit être fut nettoyé, il le trouva beau. Et il se souvient d’avoir croisé son regard. Il lui avait souri, et le nourrisson s’était endormi.
Une nuit, leur père avait fait tatouer sa petite sœur. Une forme étrange, immense sur ce dos minuscule, qui pouvait ressembler à un papillon coloré et déformé. Il en était fier, leur mère était outrée. Il l’appelait son trésor, sa boussole. Alban n’avait vu que le dos ensanglanté de l’enfant que l’on tirait d’un côté et de l’autre, et qui vagissait. Il était reparti se coucher, et n’avait dormi que lorsqu’il avait entendu les pleurs s’éteindre, et que sa sœur de deux mois avait été déposée dans son berceau, dans la chambre commune à tous les enfants.
Le premier sourire avait été pour lui, tout comme le premier éclat de rire. Mais les premiers coups du père aussi. C’était en Jaminien que son oncle était venu chez eux. Alban ne le connaissait pas, mais il avait vu son air dégouté en entrant, son nez froncé devant l’odeur de saleté, d’alcool, de vomi, de graillon et de sueur rance. Il avait vu sa surprise devant la tripotée d’enfants morveux et mal élevés que sa belle-sœur, empâtée alors qu’autrefois elle avait été si belle, traînait derrière elle. Seul l’alcoolisme de son frère ne l’avait pas surpris. Ses yeux ne s’étaient pas arrondis à la vision de ce visage gonflé et couperosé, de ces yeux luisants, de ce ventre énorme, de ce nez ressemblant à une fraise. Il savait comment était son grand frère, cet ancien illustre pirate, le plus redouté des mers, celui qi avait osé défier les plus grands. Et surtout, Alban avait vu le sourire de cet homme face à lui, qui était venu lui ouvrir la porte, la façon dont il lui avait ébouriffé les cheveux. Il n’avait pas assisté à l’échange mouvementé entre les deux frères Merirosvo, mais il avait entendu les cris, les grands cris. Il avait vu le regard de sa mère.  Il ne s’était pas attendu à ce qui allait suivre. Son oncle l’avait pris à part, et lui avait proposé de partir d’ici et d’intégrer l’armée, avec lui. Il y avait une unité pour les jeunes, que l’on entraînait à devenir de bons soldats. Il ne serait cependant pas obligé d’y rester, une fois majeur. Alban avait regardé cet homme aux traits fins et aux yeux verts d’un air dubitatif. Et il avait pris sa décision : ren n’aurait su être ipre que ce qu’il vivait ici, rien, rien du tout. Il était parti avec son oncle, sous les insultes de son père. « Bâtard ! », « Fils de Personne qui travaille tard ! », et « Faux fils ! » furent les dernières choses qu’il entendit alors que la porte se fermait. Il n’avait pas pu embrasser sa sœur, et c’était là son seul regret. Son oncle l’emporta avec lui, et Alban passa six ans dans l’armée d’Eaque. Six longues années durant lesquelles il s’entraîna dur, devint un excellent combattant, un fin stratège, et apprit à maîtriser son pouvoir. Six ans durant lesquels il apprit peu à peu des choses sur lui, et sa famille. Il apprit que son père avait défié les Eksezkiel, cette famille si puissante de Rhadamanthe, qui lui avaient volé sa femme. Il apprit tous les exploits de son père. Il apprit qu’il paraissait que celui-ci avait amassé un énorme trésor, et que lui seul avait trouvé le Magot du Pirate, qu’il avait tout rassemblé, et caché sur une île secrète, et qu’ensuite, il avait jeté la carte. Ou bien qu’il l’avait fait écrire quelque art où personne ni ne la trouverait, ni ne saurait la voir, ni ne pourrait la déchiffrer.
Puis, au bout de six ans, il quitta l’armée, et se fit engager sur un bateau. Un bateau pirate. Son seul nom fut une sorte de laisser-passer, quoique soit devenu son père. C’est un jour qu’il s’arrêtait à ce qui était encore Thésée, le port d’Eaque, qu’il entendit dire que le grand Merirosvo se séparait de sa femme, que cela passait devant le juge, et qu’il  avait un enfant en jeu. Alban sentit bouillir son sang, et il retourna chez lui, y trouvant sa mère, seule. Elle pleurait, et alors qu’ils parlèrent, elle n’arrêta pas. Elle lui raconta tout. Les violences de son père, leur ruine, ses propos informes, le départ progressif de tous les enfants, dont personne n’avait de nouvelles, son adoration farouche pour Aëlia, sa dépression à elle, ses médicaments, le juge, tout. Et Aëlia entra, encore pleine de sommeil. Alban la reconnut.  Il ne dit rien. Personne ne jugea utile de les présenter, alors qu’elle préparait le petit déjeuner, pour eux trois. Elle ne posait pas de questions, mais elle souriait, et discutait avec sa mère assez joyeusement, avant de commencer à s’adresser à lui en lui servant une sorte de compote de fruits et du pain un peu trop sec. Il parla un peu avec elle, et parvint à la faire rire. Ce rire déferlant le bouleversa. Il imagina la vie de l’enfant, avec son père alcoolique, ou avec sa mère dépressive, coincée entre deux enfers, promise à un futur des plus sombres. Sa décision fut prise. Il la sauverait. Il revint pendant deux jours, en demandant au capitaine du vaisseau de rester encore un peu. Au troisième jour, il expliqua à Aëlia qui il était, et les yeux de la petite fille se remplirent de larmes et elle le serra contre lui. « Tu partiras pas, hein ? Tu ne m’abandonneras pas, grand frère ? ». Cette demande le conforta dans sa décision, qu’il exposa au capitaine du navire, qui accepta, puis à sa mère, qui, les yeux pleins de larmes donna sa bénédiction. Il passa au tribunal, et revit son père, qui le dégouta plus encore que sa mère. Il demanda la garde de l’enfant, et sans réelle surprise, l’obtint : la dépression et l’alcoolisme n’étaient pas un bon environnement pour un enfant. Pas plus, certainement, que la piraterie, mais cela, il ne le leur expliqua pas.
C’est ainsi qu’Alban se retrouva à élever sa petite sœur. Quelques années plus tard, le Télépathe acheta son tout premier bateau. Sa sœur grandissant, il commença à s’autoriser à sortir le soir, avec ses marins. C’est ainsi qu’il comprit plusieurs choses : qu’il était addict aux jeux de hasard, qu’il avait beaucoup de chance, qu’il n’était pas Merirosvo, et que la carte au trésor vivait avec lui.
Par les tavernes, il gagna beaucoup d’argent. Il a tenté durant des années de retrouver son père, qu’il soupçonne d’être chez les Eksezkiel, d’être l’un d’entre eux, mais sans aucun succès. Surtout, durant des années, il a protègé sa sœur, qu’il a gardé près de lui comme la prunelle de ses yeux, et qui ne connait pas son propre secret. Alban seul sait qu’elle peut mener à un incommensurable trésor, et il ne compte le dire à personne; cependant il n’a pas réussi, durant toutes ces année à déchiffrer le tatouage du dos d’Aëlia, la carte au trésor, qui ne l’a toujours mené qu’à de fausses pistes.
En 2784 tout a changé cependant pour Alban. Il a commencé, quelques mois avant la Prodigalité, à correspondre avec un mystérieux interlocuteur, et cette correspondance s’est accrue depuis le retour de l’Ombre. Cette personne lui a demandé, contre de fortes sommes d’argent, d’attaquer des navires de la marine de Minos, d’Eaque et de Rhadamanthe, et d’en tuer les équipages au maximum. Il n’en connait pas la raison, mais connait la récompense: il y a énormément d’argent en jeu, et une certaine sécurité pour ses hommes, assurés d’être libérés en cas de problème. Cette démarche cependant a mené à des dissensions dans l’équipage, et à une mutinerie menée par sa soeur Aëlia le jour de la Fête du Courage et de l’Espérance 2784, persuadée qu’il était passé du coté de l’Ombre -lui-même ne connait pas son commanditaire, et a décidé de ne pas s’en soucier. Celle-ci est partie avec certains marins, le laissant enragé et amer, mais déterminé à continuer cette mission lucrative, même s’il n’est pas certain de qui il sert. De toute manière il y a réfléchi: si c’est, comme sa soeur le clame, l’Ombre qui est derrière tout ça, qu’a-t-il à y perdre ? A quel moment les forces Elysionniennes, mêmes unies, seraient-elles assez fortes pour vaincre une pareille puissance ? L’Ombre, il en est persuadé, a toutes ses chances de gagner la guerre. Dans ce cas, mieux vaut se trouver de son côté, et ce depuis le début, n’est-ce pas ? Et quel meilleur parti pour des pirates que l’Ombre, qui n’a aucun intérêt à les chasser ? Et si par malheur, L’Ombre perdait, il pourra toujours dire qu’il ne savait pas.
Cependant, plus le temps passait, plus Alban s’est engagé auprès de l’Ombre, à tel point qu’il a participé à la Bataille Finale et s’est ainsi retrouvé pétrifié à la fin. Mis en prison avec le reste de la masse, il a eu droit à un procès mené par sa propre soeur Delphine, et a été condamné à de la prison, où il est encore. Ceci a beaucoup entamé le peu de foi en l’humanité qu’il lui restait.


Son caractère

Alban Merirosvo peut paraître avoir une double personnalité. Sur le pont du bateau, face à son équipage, ou à sa sœur, dans son rôle de capitaine ou de grand frère, il est toujours très calme et autoritaire. Il paraît toujours avoir le sang-froid, et prend des décisions rapides, mais raisonnables. Rares sont les fois où il va s’agacer alors, sauf parfois face à Aëlia, avec qui il a parfois des rapports houleux, sûrement à cause de sa tendance à la surprotéger. Elle est un trésor, au sens propre, et il le sait.
Cependant, depuis la mutinerie, il est plus dur, méfiant, froid et calculateur, quoiqu’il sache qu’à présent il n’a usr son pont que des hommes de confiance -ou du moins l’espère-t-il.

A contrario, dès lors qu’il est dans un bar, hors de son bateau, dès qu’il sort de ses fonctions de capitaine ou de grand frère, Alban devient quelqu’un d’assez porté sur la boisson, la bonne chair, les plaisanteries parfois grivoises. Il a un rire fort, assez tonitruant. Mais c’est face aux jeux que son comportement peut être le plus étonnant. Il y a développé une addiction assez forte, depuis longtemps, que tout son équipage ignore, excepté son second, ami depuis l’école militaire. C’est pourquoi il part parfois du bateau, habillé de façon très différente, ses cheveux dissimulés, jouer. Il peut jouer des heures, des nuits entières. Il a beaucoup de chance. Là aussi, il peut être parfois stratège, mais joue bien plus à l’instinct. Son pouvoir de télépathe l’aide aussi énormément … lorsqu’il ne tombe pas sur un adversaire qui sait fermer son esprit, ce qui est fréquent. Lorsqu’il joue, il est nerveux, parfois même violent, porte sur les poings. Il a tué quelques hommes comme cela.

Alban est un homme fin et cultivé, qui aime lire et étudier des cartes. Il a beaucoup d’humour, et une étonnante capacité d’adaptation aux situations qui se présentent à lui. Il a de grandes qualités de négociateur, et d’embobineur, n’ayant pas la franchise de sa petite sœur. Lorsqu’il est en colère, il ne le montre pas par une explosion, mais par une prise de disatnce, de l’agressivité froide et tranchante, souvent très blessante. Ce n’est pas quelqu’un de moral, il ne l’a jamais été et ne le sera sans doute jamais. Il suit son propre code de conduite, éloigné du code moral, de l’éthique et même du code pirate. Avec les années, il s’est forgé ses propres règles qu’il suit et fait suivre. Lorsqu’il se bat il est fougueux et excellent bretteur, fin stratège, ce qui lui procure de nombreuses victoires. Il a cependant une tendance au sanglant …


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Mar 1 Jan 2019 - 18:34
Daphné Merirosvo


La famille Merirosvo [Libre 5/7] V0s9
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Date de naissance: 23 Jaminien 2746

Lieu de naissance: Eaque

Lieu de vie: Un appartement à Hypnos

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités
Race: Télépathe

Métier: Avocate. Daphné s’est spécialisée dans les affaires de piraterie. Son but ? Les éradiquer.

Spécialité: //

Pouvoir et dons: Daphné Merirosvo est Télépathe. Elle peut donc lire les pensées des gens. Elle a peu à peu développé l’art de s'immiscer extrêmement subrepticement dans les esprits, ce qui lui permet de récupérer beaucoup d’informations.

Apparence physique: Daphné est un petite femme très menue. Elle possède de petits pieds, souvent chaussés de chaussures munies d’un petit talon, qui claquent au sol. Ses jambes sont fines, et surmontées de hanches étroites. Ensuite, son corps s’affine encore un peu, lui dessinant une taille assez peu marquée sans être épaisse, qu’elle souligne de ceintures, ou de vêtements cintrés. Son ventre est absolument plat, et sa poitrine est très peu présente; ce qui par ailleurs ne la dérange pas.  Ses épaules sont aussi étroites que ses hanches. Elle a un cou étonnamment fin, qui paraît toujours plus long qu’il ne l’est. On se demande d’ailleurs souvent comment il supporte sans ployer sous le poids de sa tête.  Son visage a des traits assez doux,  malgré un menton pointu et une mâchoire assez marquée. Pourtant, elle parait dure et froide. Sans doute est-ce du à l'absence de sourire dans cette bouche fine aux dents blanches comme des perles nacrées, et à l’éclat déterminé qui brille toujours dans ses yeux très clairs. Peut-être aussi ses cheveux, d’un blond polaire, clair et froid, coupés au carré, assez courts, jouent-ils aussi un rôle dans cette impression.
En dessous de la taille moyenne féminine, cela ne l’empêche pas d’être impressionnante, voire écrasante. En effet, elle possède un charisme étonnant, qui la rend parfois effrayante. On ne sait pas exactement comment il émane d’elle, mais il est là. Sa voix, de plus, est tranchante, sans douceur d’aucune sorte, excepté si elle le veut vraiment.



Son histoire
Daphné est née en 2746, seconde enfant de la famille Merirosvo. Ce fut la première à naître dans la maison achetée par le couple Merirosvo. Contrairement à son frère Alban, elle n’a jamais connu les heures de gloire de son père, et n’en a vu que la déchéance, constatant amèrement l’enfer dans lequel il plongeait les siens. De la même manière, elle a pu voir lutter sa mère, contre l’alcoolisme, la pauvreté, puis lentement, sombrer, s'empâtant avec les grossesses, criant parfois sous des coups.
Elle aurait voulu pouvoir admirer Alban. Cependant, elle n’a connu qu’un grand frère distant, qui ne pensait qu’à partir. En cela, il l’a d’ailleurs vite été contaminée. Elle non plus, n’a jamais vraiment aimé ses frères et soeurs, des êtres braillards et sans intérêt. Comme eux, pourtant, elle apprit à geindre, et à manipuler pour obtenir ce qu’elle voulait. Pourtant, très vite, dès qu’elle alla à l’école en réalité, elle vit une différence fondamentale entre eux: elle était aussi intelligente qu’ils étaient sots. Et elle comprit que la seule voie de sortie qu’elle avait, la seule qui lui conviendrait, ce serait l’école. Ainsi, très tôt, elle travailla d’arrache-pied, pour être toujours la meilleure. Et, en 2755, quelques mois après que son frère Alban ait suivi son oncle militaire, ce qu’elle avait vécu comme une trahison intense -comment ? Ce grand dadais mutique avait le droit de partir car il était homme, et elle aurait dû rester ?- elle obtint une bourse et une place d’interne dans un des meilleurs collèges d’Eaque. Elle n’hésita pas un instant,  et partit. Faire signer les papiers à ses parents fut simple: elle imita leur signature.
Et c’est ainsi qu’elle se retrouva interne dans un collège ou elle faisait partie des rares à ne pas venir de la bonne société. Ses origines ne furent jamais clairement mentionnées, en tous cas pas par elle. Cependant, il ne fallut pas bien longtemps pour la nouvelle qu’une pauvresse fille de criminel avait fait son entrée au collège. Elle ne se fit aucun ami. Harcelée et boudée par les autres, ces années ne firent que l’endurcir encore plus, tout en l’esseulant; Elle y apprit aussi à se défendre, et à la fin de collège déjà, ses ongle étaient redoutés, tout comme ses mots. A la fin du lycée, plus personne n’osait l’approcher ou lui parler: Daphné savait bien trop appuyer où tout était douloureux. Sur ces années là, elle avait aussi apprit à se battre, et à manier l’épée. Ainsi, à 17 ans, sa première orientation, après une scolarité brillante et un diplôme décroché avec tous les lauriers ,ne fut par la loi, mais l’armée. Au vu de ses études, elle y entra directement en tant qu aspirant, et en sortit lieutenant-colonel et avec une parfaite maîtrise de l’épée comme des armes à feu, poste dont elle démissionna presque aussitôt obtenu, en 2776, alors qu’elle venait d’obtenir son concours du barreau. Comment avait-elle à la fois pu évoluer ainsi dans l’armée, et étudier afin de passer et obtenir le concours du barreau ? Cela reste encore un mystère. D’aucuns disent qu’elle s’y est employée par la magie, avec l’aide d’un adepte du Temps. D’autres disent que c’est à force de travail. certains, enfin, affirment qu’elle n’est pas humaine. Dans tous les cas, Daphné exerce depuis en tant que juriste, et n’a de cesse de traquer les pirates, dont elle a fait sa spécialité, et qu'elle compte bien éradiquer jusqu’au dernier. Sa haine est motivée tant par ses origines familiales que par le recherches qu’elle a faites sur son père, ainsi que par les récits d’exactions qu’elle a pu entendre. Des années durant elle a donc traqué les pirates, en particulier son grand frère dont elle avait entendu dire qu’il avait repris le flambeau de leur père, assisté de la plus jeune de leurs sœurs. Elle n'avait jamais réussi à les ferrer, jusqu’à ce que la guerre entre l’Ombre et l'Alliance lui offre la plus belle des opportunités. En effet, elle fit très vite partie des procureurs traquant les alliés de l’Obscur et faisant tout leur possible pour les condamner. A la fin de la guerre, elle fut l'une de celles qui mena le plus de procès, et qui fit condamner le plus durement nombre d’ancien partisans de l’Ombre, dont son propre frère Alban Merirosvo, ce qui la mena tout droit à la fonction de juge. Réputée pour son inflexibilité, elle est autant respectée que crainte. Encore aujourd’hui, elle a pour objectif d’éradiquer tous les partisans de l’Ombre, et par là, tous les pirates (ceux-ci étant forcément du côté de l’Obscur.).



Son caractère
Daphné est une femme sûre d’elle. Elle marche dans la rue comme si elle la possédait, sans même parler du tribunal où elle se rend presque quotidiennement. Intelligente, avec un esprit très vif, elle est observatrice à l’extrême, et semble tout retenir, comme pourrait le faire un ordinateur. C’est parfois à se demander si elle est humaine. Cultivée, elle a de plus une aisance à l’oral qui lui permettent de retourner les situations, de convaincre de toutes les manières possibles par la simple parole. Elle manie également l’ironie à la perfection, et n’hésitera à aucun moment à être blessante si cela peut lui permettre d’arriver à ses fins. De la même manière, marcher sur les autres ne la dérange pas, si cela peut lui permettre d’atteindre son but. Son ambition la pousse à avancer, à viser toujours plus haut.
Sérieuse depuis l’enfance, elle passe beaucoup de son temps libre à se renseigner, à éplucher les revues juridiques, la presse, et à écouter autour d’elle. De par son physique, il lui est parfois difficile d’être discrète. Cependant, son pouvoir lui permet d’avoir tous les renseignements qu’elle désire .
Son enfance a façonné chez elle une haine immense envers les pirates, et un mépris sans bornes pour ceux qui touchent à l’alcool et les gens déprimés, qu’elle considère comme des incapables. En réalité, on peut dire qu’elle a un réel manque d’empathie. De plus, ces années passées chez elle, puis à étudier l’ont également éloignée de tout désir de maternité. Elle n’a aucune velléité de se trouver un compagnon ou une compagne, ou de s’installer -elle trouve cela à la fois chronophage et inutile, en plus de gaspiller de l’argent. Elle a peu d’amis, mais cependant il existe auprès d’elle quelques personnes de confiance, sur qui elle peut compter et s’appuyer.



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Mar 1 Jan 2019 - 18:37
Rosalie Merirosvo


La famille Merirosvo [Libre 5/7] 4az0
La famille Merirosvo [Libre 5/7] 4az0


Date de naissance: 29 Isachaien 2748

Lieu de naissance: Une des maisons du port d’Eaque

Lieu de vie: Au dessus de sa forge, à Hypnos.

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités
Race: Télépathe

Métier: Forgeronne

Spécialité: //

Pouvoir et dons: Rosalie n’a des pouvoirs de Télépathe qu’extrêmement limités. D’ailleurs, elle ne s’en sert que très peu car ils lui donnent vite mal à la tête. Et puis, elle n’aime pas pénétrer l’esprit des gens. Par contre, elle rêve de pouvoir utiliser son pouvoir pour parvenir à donner une pensée, une émotion aux objets, une sorte d’aura émotionnelle qui permettrait au propriétaire de ressentir cette pensée ou cette émotion, et ainsi d’être dans un certain état d’esprit.

Apparence physique: Rosalie est une femme jeune, de taille moyenne peut-être à peine un peu grande. plutôt charpentée, elle est dotée de fortes hanches, d’une taille marquée quoiqu’épaisse, et d’une poitrine assez abondante. Elle a des épaules assez carrées, et est plutôt musclée, ce qui se voit surtout au niveau des bras, du fait de son travail. Elle a la particularité d’avoir des clavicules qui ressortent beaucoup.Elle a un joli visage, avec des traits assez fin, un menton plutôt pointu, et des joues un peu rebondies, qu’elle met rarement en valeur. Cependant, ses yeux à eux seuls se remarquent beaucoup, car ils sont d’un très beau vert d’eau. Plutôt expressifs, ils sourient autant qu’elle, mais sont aussi très prompts à lâcher des éclairs.  Elle est souvent habillée de manière pratique: en tenue de travail donc. Elle porte beaucoup de gants, afin de protéger ses mains, et ne pas perdre d’autre doigt que son auriculaire droit.


Son histoire
Rosalie est la troisième enfant de la famille Merirosvo. Elle n’a, il faut l’avouer immédiatement, aucun souvenir positif ou presque de son père.  Elle a en tête un homme violent, sentant mauvais, avec des crises de rage régulières. Elle se souvient d’insultes aussi, fréquentes. Elle chérit cependant un souvenir tout particulier: elle était petite, et malade. rien de grave, mais suffisamment pour lui donner le privilège de rester au lit alors que tous s'activaient. Ce jour-là, son père, rasé de frais car il cherchait un emploi -c’était une bonne époque pour la famille Merirosvo, qui malheureusement, n’a pas duré- était venu s’asseoir dans son lit, et la prenant contre lui, lui avait lu une histoire afin qu’elle se rendorme. Oh, évidemment, elle a quelques autres souvenirs positifs: des anniversaires, des parties de jeu, des célébrations de la Prodigalité. Mais très peu avec toute sa famille, et encore moins avec son père. Tout ceci permet de résumer l’enfance de Rosalie: enfant d’un pirate alcoolique et de sa femme plongeant dans la dépression, elle a grandi dans une certaine misère et entourée par la crasse, dans une famille si nombreuse qu’elle avait la sensation d’être transparente.  
Elle n’était pas proche de ses aînés. Elle se souvient parfaitement des vagues d’insultes contre Alban, qui encaissait sans broncher, mais restait froid, et distant pour tout, en plus de les regarder avec un mépris toujours croissant. Elle n’avait que six ans lorsqu’il disparut, et elle ne le revit jamais. Elle se souvient aussi du regard glacial de Daphnée, qu’elle détestait. Elle aurait rêvé d’une grande soeur qui joue avec elle, mais cette grande soeur là ne voyait que ses intérêts. Elle n’hésitait pas à manipuler leur parents et ses cadets afin d’arriver à ses fins. Un certain nombre de fois, elle parvint à faire punir les autres pour ses bêtises et désobéissances. Elle s’en alla de la maison lors de sa septième année, et elle ne la revit plus jamais. Ce double événement, ce double départ, fit beaucoup d’effet à Rosalie. Tout d’abord, elle se retrouva soudain ainée de la famille, seule face à trois garçons, une petite fille, et des parents de plus en plus perdus, de moins en moins aimants et aidants. Elle n’avait pas, contrairement à sa soeur, d’excellentes notes à l’école, ou de grande ambition. Contrairement à son frère, elle n’était pas un garçon et n'avait pas été engagée pour l’armée. Elle était donc coincée là. Elle y resta coincée de nombreuses années. Elle avait appris de son aînée à manipuler, et ses cadets surent très vite reproduire ceci. Ainsi, ils épuisaient leurs parents, jusqu’à obtenir ce qu’ils souhaitaient. Et peu à peu, ils apprirent à obtenir ce qu’ils souhaitaient par d’autres biais. En effet, Rosalie monta, avec ses frères principalement, une bande de petits voleurs des rues. Ils furent d’ailleurs assez vite rejoints par d’autres gamins comme eux -c’est à dire affamés- dans leur rapines. Ils étaient rapides et discrets, et ainsi, ils mangeaient à leur faim. La petite dernière, Aëlia, ne participait pas: trop petite, trop jeune, pas assez adroite, et surtout, étrangement trop couvée par leur père, qui, même dans le pire de ses crises, surtout d’ailleurs dans le pire de ses crises, exigeait que l’enfant soit auprès de lui. Rosalie se souvenait encore des vagissements du bébé la nuit du tatouage, sans comprendre pourquoi le père portait soudain autant d’attention à un de ses enfants, lui qui d’habitude aimait bien plus ses bouteilles. Cela lui donnait des frissons, et afin d’éviter le courroux du père, elle n’hésitait pas à exclure sa petite soeur. Elle était par ailleurs assez fière d’avoir eu l’idée de voler à manger, ou de quoi acheter à manger: ainsi, elle subvenait aux besoins de ses cadets, que leurs parents ne pouvaient très clairement plus assumer.
Pourtant, elle en fut grandement punie. Un jour, ils partirent à quatre; le soir-même, elle revint seule. Elle ne savait pas où étaient passés ses frères. Un de leurs vols avait mal tourné, et ils avaient dû se disperser; Calixte et Lazslo étaient poursuivis par des soldats et étaient partis dans une direction opposée à la sienne. Oleg la suivait, croyait-elle, mais lorsqu’elle s’était retournée, elle ne le voyait plus. elle avait eu beau errer et chercher, crier, appeler, demander à tous leurs amis, tous les adultes, personne ne savait vraiment où étaient ses frères. Elle parvint en recoupant des témoignages, à comprendre que l’un avait été pris par des nobles, qui l’avaient percuté avec leur voiture, quant aux deux autres ils auraient été amené par les soldats. Ainsi donc à onze ans, Rosalie rentra seule chez elle, sans ceux qu’elle était censée protéger. Elle ne sait toujours pas si le pire fut la correction qu’elle reçut par sa mère, les larmes de détresse de celle-ci, ou bien l’indifférence glaciale et alcoolisée de son père.  
La jeune adolescente ne repartit pas voler quoi que ce soit, même si sa famille en  aurait eu besoin: plus le temps passait, plus ils devenaient misérables, et plus leur père dépensait en alcool. Mais Rosalie sortait peu de la maison. Elle accompagnait sa petite soeur à l’école, et allait ensuite au collège, puis retournait chercher sa soeur, et elles rentraient. Pour autant, Rosalie ne s’entendait pas avec la fillette. Elle ne lui trouvait aucun intérêt, peut-être car elle était trop petite, ou pas assez bavarde. Ses yeux noisette se promenaient partout, mais elle ne disait pas grand chose, et sa manière de ne jamais se plaindre, ni jouer la comédie, et de toujours obéir l'agaçait au plus haut point. Alors, elle se chargeait de son fardeau, mais sans aucun amour. Cependant, tous les jours, elles passaient devant des boutiques, de nombreuses boutiques d’artisans. Et peu à peu, elle noua des liens plus cordiaux avec ceux qu’elle dérobait encore peu avant. Ainsi, quelques mois déjà après la disparition de ses frères, Rosalie se mit à faire de nombreux petits travaux, aidant contre quelques pièces ou un peu de nourriture ceux qui avaient besoin d’elle. Cela lui permettait d’échapper au foyer, sa crasse, sa misère, aux violences et aux insultes de son père, au zombie que devenait sa mère …  Elle partait, laissant derrière elle l'enfant, sans aucune arrière pensée.  Peu à peu elle se liait aux commerçants, et devenait plus grande et plus forte. Elle n’était pas très forte à l’école, mais savait compter, lire et écrire suffisamment bien pour que ce ne soit pas un problème. C’est ainsi qu’en 2761, alors que ses 13 ans approchaient, le forgeron de la rue dans laquelle elle passait tous les jours l’attrapa par le col pour la présenter à un grand et fort bonhomme qui portait un tablier. C’était un ami à lui, forgeron dans un autre quartier d’Eaque qui  avait besoin d’un apprenti. Lui voulait lui présenter Rosalie, car il l’appréciait, et trouvait qu’elle travaillait bien, et efficacement. Il insista sur le fait que la gamine avait déjà travaillé avec lui, et savait compter. Rosalie, elle, ne savait pas où se mettre, s'attendant bien peu à recevoir tous ces compliments, et mourant envie de défendre sa place, tout en culpabilisant d’avance de partir de chez elle. Pourtant, ce sentiment s’envola vite lorsque le grand bonhomme se tourna vers elle, et tourna ses yeux enfoncés entre sa barbe et ses sourcils vers les siens et lui demanda si elle était intéressée. Elle hocha vivement la tête.  Ainsi, peut être, elle aurait un avenir. pourtant, elle osa un timide :
“ Et mes parents ?”
L’homme grogna un peu, puis serra la main du forgeron.
“On va s’en occuper, va.”
Alors qu’elle l’accompagnait jusque chez elle, il prit le temps de bavarder avec elle, pour mieux comprendre les gens à qui il allait avoir affaire. Cependant, lorsqu’ils arrivèrent, Rosalie eut la surprise de trouver son père seul. Et, alors qu’elle s’attendait à ce qu’i y ait négoce, à ce que sa mère s’oppose à tout ceci, à ce qu'elle ne puisse pas partir … Son père vit l’homme arriver, et lui demanda:
“Vous me la prenez pour combien?”
Rosalie fut médusée. Son père voulait …
“Vous me vendez votre fille, monsieur ?”
Manifestement, le grand homme près d'elle non plus ne s’était pas attendu à une telle réaction, à une proposition d’une telle indécence. Pourtant, l’ancien pirate hocha la tête, sans rien dire, et reprit une gorgée d’un rhum frelaté. Le forgeron grommela quelque chose qu’elle ne comprit pas, et posa sur la table une bourse pleine. Son père, l’haleine empestant l’alcool, éclata de rire.
“Parfait ! Prenez-la. Je n’en veux plus. Elle n’est bonne à rien.”
A côté d’elle, le grand homme serrait le poing.
“Prends tes affaires, Rosalie.”
Rosalie regarda ses vêtements, puis l’homme près d’elle. Elle n’avait rien. Alors, ils partirent. Au fond d’elle, elle avait la sensation d’être brisée et libérée à la fois. L’abandon auquel elle venait de faire face la rongeait, et elle avait beau se dire que sa mère se serait sans doute battue pour qu’elle reste, la décision finale aurait peut-être eu beau être la même, voir son père renoncer à elle contre une bourse pleine d’argent pour son alcool l’avait choquée. Et quelque part, l’absence de sa mère, qui était pourtant toujours là, à cet instant précis, lui donnait la sensation d’une trahison.
Les années suivantes furent celles de sa formation. L’homme s’appelait Pierre Grandfonds, et la traitait comme sa propre fille. Sévère et juste, il lui apprit tout ce qu’il y avait à savoir pour forger correctement. Elle se fortifia, grandit, prit des muscles. il la nourrissait correctement, et une petite chambre lui avait été aménagée derrière l’atelier, alors que lui-même vivait au-dessus avec sa femme et leurs parents. Rapidement, Rosalie en sut assez pour être en capacité de gérer seule la boutique en l’absence de Pierre. Elle continua à travailler pour lui lorsqu’il eut fini de al former, et il accepta toujours de la garer à ses côtés. Cela lui permettait d’étendre son activité; il l’envoyait parfois sur des marchés ou dans des expéditions, afin de faire connaître leur travail. A vrai dire, au bout de treize ans avec elle à ses côtés, il lui proposa de n’être non plus son employée, mais son associée, et de marquer le coup en agrandissant l’atelier et la boutique en rachetant la maison d’à côté qui était à vendre. Elle ne s’attendait pas à une telle proposition, et accepta sans tarder. A vrai dire, elle n’aurait jamais cru avoir un jour sa propre affaire.  Depuis, ils sont employés une personne que Rosalie forme à la fois à la forge et à la vente, et, alors que peu à peu Pierre se prépare à la retraite et à cédé l’affaire entière à son associée, ils pensent à engager quelqu’un d’autre.
En parallèle, Rosalie, en grandissant, a repensé à son enfance, et s’est rendue compte, prenant du recul d’à quel point la vie que leur avaient fait mener leurs parents, et à fortiori leur père, était dure pour elle et sa fratrie; De ce fait, sur son temps libre, parmi foule d’autres choses, elle tente de retrouver et rassembler les siens. Cette envie a commencé avec ses retrouvailles avec Laszlo quelques années auparavant. Ce jour-là, elle avait une livraison à faire, et avait presque trébuché sur cet homme qui caressait un gros rat. C’était lorsqu’elle s’était excusée de lui avoir renversé ses outils en fer dessus, tout en lui faisant remarquer qu’il aurait pu ranger ses jambes qu'il avait levé la tête et lui avait souri. Les yeux et la bouche lui avaient rappelé quelqu’un, et elle l’avait dit tout haut, ce qui l’avait amené à se présenter. Ce fut pour elle une surprise énorme. Elle ne se serait jamais attendue à retrouver ainsi son frère, et se réapprivoiser prit du temps; ils n’avaient que très peu en commun, sorti de leur nom. Pourtant, ils se sont découvert des intérêts communs, et ce hasard a fait germer en elle l’envie de retrouver les cinq autres. elle n’a pas encore réussi, mais par contre, elle a apprit que ses parents ont divorcé après son départ, et que si sa mère semble avoir disparu dans la nature, son père, lui, a été guillotiné pour tous ses crimes passés. C’est donc ainsi qu’elle a découvert le passé de leurs parents, sur lequel elle fait aujourd’hui encore des recherches, en parallèle de celles pour retrouver la trace de sa mère et de ses frères et soeurs.
Avec la guerre entre Ombre et Alliance, la forge de Rosalie a été réquisitionnée pour créer des armes, ce à quoi elle s’est conformée. Ces évènements ont ralenti ses recherches autour de sa famille, alors qu’elle-même s'entraînait au combat. Lors de la bataille finale, Rosalie était bel et bien sur le champ de bataille, et s’est vaillamment battue au marteau. Après la guerre, Rosalie a repris la forge et s’est enfoncée dans le travail afin d’oublier ce qu’elle avait vu et vécu sur le champ de bataille. La découverte la plus récente qu’elle ait fait sur sa famille concerne sa soeur, Daphné, juge sur Eaque, alors même qu’elle ne retrouve plus Laszlo. Elle ne désespère pas de retrouver la trace de ses frères et soeurs.


Son caractère
Rosalie a beaucoup évolué depuis son enfance. De petite fille manipulatrice et pleurnicharde, elle est passée à femme mature et réfléchie. Elle a gardé son côté très débrouillard, et sait faire des pirouettes afin de se sortir des situations difficiles. Touche à tout, elle s’intéresse à beaucoup de choses, et est assez obstinée et pugnace pour arriver à son but la plupart du temps. Ainsi elle a pas mal de connaissances dans des domaines très variés. Elle est d’un contact facile, ce qui la rend bonne commerçante, car elle est très souriante et agréable, et sait à qui faire des tarifs par exemple, ou quand les faire. Inventive, elle a souvent beaucoup d’idées, qui se révèlent bonnes ou non à l’usage.
Cependant, elle a une tendance soupe au lait, et peut très vite changer d’humeur. Ses yeux sont d’ailleurs très expressifs, et semblent régulièrement lancer des éclairs. Elle déteste être dérangée dans une tâche, surtout si celle-ci est complexe et nécessite de la concentration. Par ailleurs, Rosalie n’est pas une très grande voyageuse: elle aime être chez elle, dan une ville qu’elle connaît et n’a pas de goût spécifique pour l’exploration.    



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Mar 1 Jan 2019 - 18:39
Calixte Merirosvo


La famille Merirosvo [Libre 5/7] Vmlz
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Date de naissance: 2 Danien 2751

Lieu de naissance: Port d’Eaque

Lieu de vie: La caserne d’Eaque

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités
Race: Télépathe

Métier: Soldat

Spécialité: REPONSE

Pouvoir et dons: Calixte peut lire dans les pensées des gens de manière assez vague, et de manière beaucoup plus précise s’il les touche.

Apparence physique: Calixte a été, il faut l’admettre, abîmé par la vie. Si auparavant, c’était sans aucun doute un beau jeune homme, aujourd’hui lorsqu’on le voit, on a bien plus envie de changer de trottoir.
Il est grand, et assez large d’épaule, amis semble, malgré ses muscles, assez décharné. Il a une allure d’oiseau de mauvais augure, souvent mal habillé, de vêtements autrefois à sa taille et élégants mais aujourd’hui défraîchis, dans des couleurs toujours sombres.Il porte aussi souvent des foulards, pour cacher les marques dans son cou. Car Calixte a le corps extrêmement marqué. Du fait de son attitude, il a sans doute toujours été le plus maltraité par son père, et en a gardé certaines cicatrices; Mais la vie s’est chargée de lui en rajouter: il a ainsi le corps couturé de traces de coups d’épées, de coups de fouets, d’éclats de canon, et même de piétinement par un cheval. Ainsi, ses jambes sont recouvertes de marques, blanchies par le temps, et son torse également, amis on y trouve aussi des marques plus fraîches, encore rosées ou rouges. Tout son cou est décoré de marques de coups de fouet, et sur son visage on trouve aussi de très nombreuses cicatrices: la bouche et les yeux sont les zones les plus touchées. Ainsi, si son oeil droit, bleu, y voit encore, son oeil gauche, marron, lui a “été aveuglé par une explosion, et est devenu entièrement noir, cerclé de cicatrices. Juste ceci aurait pu suffire à ne pas donner envie de le croiser. A ceci, il faut ajouter des cheveux d’un blond pâle, presque blancs, très longs, et presque toujours emmêlés, en tous cas, mal peignés, sur lui arrivent souvent devant le visage et lui servent à cacher ses cicatrices. lorsqu’il est à l’armée, il les attache, ou les tresse. Parfois, il y a dedans quelques perles d’argent. Il a également l’oreille droite percée. Son oeil restant est d’un bleu glacial, très pâle et très froid, qui parait transpercer la personne regardée. Le fait que ses cils comme ses sourcils soient du même blond très pâle que ses cheveux rend son regard encore plus dérangeant. Son visage tout entier est quant à lui long et maigre, assez triangulaire, et paraît taillé à la serpe, grossièrement. Cependant sa bouche, quoique couture, est d’une finesse remarquable, même si rarement très souriante. Son nez n’a étonamment pas été cassé durant ses nombreuses mésaventures, et est resté droit, long et très fin. Sa peau quant à elle est pâle, assez pour faire soupçonner, additionnée aux yeux et aux cheveux, un problème d’albinisme. Les rares fois où il sourit, cela semble plus proche de la grimace. Il est parfois agité de crises de tremblements. Pour faire bref, donc, Calixte n’est pas un homme extrêmement engageant.  



Son histoire
Calixte est le quatrième enfant de la fratrie Merirosvo, et le premier né des jumeaux Merirosvo. Il est né très laid par rapport à son frère Oleg, et surtout, il est né albinos, ce qui lui a valu immédiatement d’être détesté par un père de plus en plus rongé par l’alcool, à l’esprit constamment embrumé, embrouillé. Son enfance n’a donc pas été des plus heureuses. Lors de sa troisième et quatrième année ses deux aînés s’en allèrent; autant dire qu’il n’en garde aucun souvenir. Il se souvient par contre très bien de Rosalie, sa grande soeur, qui les protégeait si elle ne risquait rien, mais parfois n’hésitait pas à les jeter en pâture si elle se mettait elle-même en danger. Cependant, elle lui a aussi appris beaucoup de choses. En réalité, très vite, les cinq enfants restants se constituèrent en bande de petits chapardeurs des rues, menés par Rosalie. Il n’y avait pas d’argent chez eux, le peu qu’il y avait passait majoritairement dans le paiement de la boisson de leur père. Ils vivaient donc en grande partie de la charité des voisins, qui se faisaient de moins en moins généreux au fur et à mesure que leur père devenait de plus en plus ingérable,  vulgaire et désagréable. Et moins on leur donnait, plus ils volaient, sans rien rapporter à la maison pour autant, mangeant immédiatement le fruit de leurs rapines, parfois le partageant entre eux. C’était un fonctionnement qui convenait très bien à Calixte, à une exception près: le blond presque blanc de ses cheveux et ses yeux très pâles le rendaient trop aisément reconnaissable. C’est d’ailleurs ce qui fit de lui le quatrième Merirosvo à partir de la famille. C’est en 2759 qu’à 8 ans, tout crasseux, un pain caché sous sa veste, il fut attrapé par un des gardes d’Eaque en pleine action, avec son frère Lazslo, alors âgé de 7 ans. L’homme fut sympathique: il leur laissa le choix, lorsqu’ils tentèrent de l’amadouer en exposant pathétiquement leur situation familiale. Soit ils devaient rendre leur butin, et seraient punis, tout comme leurs parents. Soit ils devaient rendre leur butin, et aller à l’école militaire d’Eaque, où la plupart des élèves étaient des orphelins et des gamins des rues, où on leur apprendrait la discipline, et où ils deviendraient de bons soldats. Ce qui pesa dans la balance ne fut certainement pas leur attachement à leur patrie. les deux frères virent la correction des gardes associée à celle de leurs parents, et en parallèle, ils virent un repas au moins par jour, et un lit chacun, sans puces.  Le choix fut vite effectué, et ils suivirent l’homme en uniforme.
Il s’avéra très vite que Calixte était plutôt bon soldat; ce n’était pas un excellent élève, mais il s'appliquait, et surtout, il avait une bonne condition physique, qui lui permit très vite d’avoir un niveau très convenable aux entraînements. Et surtout, il suivait les ordres. Et c’était alors tout ce qu’on attendait de lui, ou presque. Il se fit aussi plusieurs amis. Dès qu’il le purent en réalité, il s’engagea dans l’armée régulière. C’était en 2757, et Calixte avait 16 ans. Il eut de nombreuses missions, mais la plupart ne furent que très banales. En effet, Calixte était un bon soldat, mais pas un soldat exceptionnel, et surtout, il suivait les ordres.  Il participa à de nombreuses opérations, et changea beaucoup d’unité.
Il eut rarement aussi honte qu’en 2772 lorsqu’il gardait le Sommet de la Paix où Saralondë fit irruption. Cette fois-là, il avait sous son commandement son frère, Laszlo, qui fit sa dernière frasque qui lui valu un renvoi. Lui fut dégradé pour n’avoir su couvrir ses troupes, en plus d’être soupçonné, sans aucune preuve d’avoir couvert son frère. Ceci ralentit considérablement la progression de sa carrière. De caporal, il redevint 1ère classe. Ceci glaça aussi ses relations avec son cadet avec qui il perdu tout contact à ce moment là, perdant ainsi de vue le dernier membre de sa famille qu’il connaissait encore. De là, il s’engagea tout entier dans sa mission, s’abimant dans le travail, et dans le danger, se portant volontaire pour toutes les missions y compris les plus dangereuses. Surtout les plus dangereuses. Il essaya sans doute presque tous les corps possibles, sauf la marine, refusant de s’approcher de ce qui avait causé la perte des siens. Il fut même, durant un temps, affecté à la garde du palais royal d’Eaque, où il est persuadé d’avoir aperçu son frère Oleg, sans parvenir à se l’expliquer. Il fut aussi parmi les premiers soldats encadrants des grands évènements d’Elysion.
Tout changea au moment de la déclaration de guerre de Deus Wiseman. Redevenu caporal-chef, il fut promu, et eut sous son commandement une petite division d’hommes. Lui-même était sous le commandement d’un homme brillant, sous les ordres de qui il avait déjà été: Volgrim Sil’Gabor. La guerre était inattendue, et si tous les soldats d’Eaque étaient bien entraînés, aucun n’était préparé à une guerre, et ce encore moins sur un plan psychologique. Aucun ne s’attendait à devoir soudain se battre comme ceux qui vivaient de l’autre côté de la mer, parfois contre des copains, des gens qu’ils connaissaient. Aucun d’entre eux ne s’était préparer à ce charnier, à cette boucherie. Calixte était comme les autres: impuissant face à tant de violence, et horrifié du sang qui gorgait soudain la terre des plaines. Evidemment, il avait lu des choses mais de là à s’imaginer ça … Et peu à peu, comme d’autres, il fut forcé de se blinder afin de ne pas sombrer dans une folie destructrice et meurtrière, et afin de ne pas non plus se laisser mourir. Il vit devant lui périr des camarades de toujours. Il perdit presque tous ses amis. Et surtout, il perdit son unité toute entière. Volgrim Sil’Gabor les avait envoyés à l’avant, afin de dégager le passage. ils avaient toutes leurs chances: ils étaient plus nombreux. Mais l’armée rhadamantienne leur envoya les montés. coincés entre la magie, les armes et les animaux, presque tous y laissèrent leur peau. Lui même fut sévèrement blessé, et piétiné par un cheval. Pourtant, alors même qu’il crachait du sang, conséquence d’une perforation de son poumon qui aujourd'hui encore l’empêche de respirer correctement, les soldats ennemis le récupérèrent, et l’entraînèrent dans leur camp. Il y découvrit, sonné, la même chose que de son côté du champ de bataille: des hommes normaux, fatigués, affamés, terrorisés, mais à l’apparence insensible, qui parlaient de tout sauf de ce qu’ils vivaient. Certains étaient assoiffés de sang, de vengeance, de revanche, et avaient choisi d'être là, afin d’asseoir la domination de leur continent. D’autres pourtant, ne faisaient que leur devoir. Et Calixte fut torturé, afin qu’il lâche des informations cruciales sur les plans d’Eaque, les attaques prévues, les postes de commandement. Evidemment, il ne savait rien, et il résista tant qu’il put. Pourtant, il finit par craquer, et par dire tout et n’importe quoi, tout ce que ses bourreaux voulaient entendre, pourvu qu’ils cessent de le torturer. Il y gagna de nombreuses cicatrices. mais il s’en sortit, lors d’une attaque d’Eaque sur le camp de Rhadamanthe. Il ne sait toujours pas ce qu’il s’est passé, car une explosion l’avait sonné, presque tué croyait-il. Pourtant, les soldats de son continent le retrouvent, et le ramenèrent. Peu après, la fin de la guerre arriva, et il échappa à un procès pour traîtrise grâce à Sil’Gabor comprit-il, mais sans comprendre pourquoi.
En réalité, la guerre avait attaqué les facultés mentales de Calixte. Il ne raisonne pas aussi bien, et se perdait parfois dans le fil de ses pensées. Sans s’en rendre compte, il avait aussi perdu de l'ouïe, et de la vue, ayant perdu un oeil dans l’explosion qui lui avait aussi sauvé la mise.  Il était devenu un peu paranoïaque, et avait parfois des instants où il semblait complètement perdu, hors de son propre monde. En réalité, il pensait beaucoup à son unité morte, ce qu’il considérait être sa faute. Suite à cet évènement, il refusa toute promotion: plusieurs de ses missions de commandements avaient été des échecs, et il ne voulait pas recommencer. Du côté de sa hiérarchie, on avait envisagé cette promotion par pure gratification honorifique, mais chacun savait que Calixte n’avait pas l’étoffe d’un général, et qu’il ne pourrait jamais commander: il suivait trop bien les ordres, n’était pas audacieux, et surtout, il semblait parfois atteint d’une certaine forme de folie. Enfin, il effrayait.  
Ainsi, il resta soldat.  Il n’est pas parvenu à se refaire réellement d’amis, terrorisé par l’idée de les perdre, et de toute façon, incapable de sociabiliser correctement. Depuis la guerre, il est toujours sous le commandement de Volgrim Sil’Gabor.  C’est sous son commandement qu’il s’est d’ailleurs engagé dans l’Expédition de 2782 pour aller découvrir Crannsliabh. Cela l’arrangeait en partie: il allait pouvoir s’éloigner, découvrir de nouvelles choses, sortir de sa morne routine. Il n’y prit pas de plaisir particulier, mais se tint évidemment prêt à réagir. Il fut ainsi parmi les principaux encadrants de l’Expédition, et les Aventuriers le virent beaucoup, d’autant plus qu’il était difficile à louper, et d’autres allèrent même jusqu’à lui parler, preuve que l’ambiance était réellement spéciale. Il fut cependant de ceux qui accompagnèrent Morena Hauterres sous terre lors de l’explosion du tombeau chez les Kabellstank. Lui même avait parfois participé à des plongées pour récupérer des offrandes sous l’eau, mais n’avait jamais tenté d’entrer dans les boyaux qui menaient au tombeau.Evidemment, il ignorait que s’il y avait été envoyé c’était justement pour son déséquilibre psychologique préexistant.  Rien pourtant n’aurait pu le préparer à ce qu’il vit, aux cinq hommes disposés en étoile biagnant dans leur propre sang. Il y vit un de ses rares camarades de promotion avec qui il avait gardé un peu de contact égorgé. Mu par quelque chose d’inexplicable  à cette vision, il s'avança, voulant voir ce qui avait causé ce désastre. Il s’approcha du tombeau ouvert, vit la momie, ses orbites vides, ses dents noircies, son corps séché, et il vit l’ombre autour, cette ombre si étrange. Sans entendre le cri derrière lui, il avait tendu la main, et touché, effleuré.  A aucun moment il ne se serait attendu au souffle qui sort du tombeau, balaya la pièce, s'aplatit au sol, et l'assomma, ce souffle qui sembla l’envelopper, lui parler; il ne se réveilla qu'une fois à la surface, délirant, persuadé d’avoir vu des choses qui dataient de bien avant sa naissance, persuadé aussi d’avoir pu parler à quelqu’un dans le tombeau. Ceci dura quelques jours puis à force de traitements, il finit par se calmer et put réintégrer son poste. Il finit l’Expédition avec parfois quelques crises, puis une fois rentré sur Hypnos, tout revint à la normale, et il put reprendre son office de soldat. Pourtant peu à peu, et de plus en plus au fur et à mesure que sur Hadès tout s’agite, son esprit se trouble, et il est victime de crises de démence, parfois violentes, avec beaucoup de vociférations, où il a des réminiscences de la Grande Guerre contre l’Ombre; en réalité ce sont des souvenirs mêlés de la personne qui tait dans le tombeau, et sans aucune doute de l’Ombre et ses Séides eux-même, ainsi que des enchanteurs qui ont scellé le tombeau, le transformant en dernier rempart contre l’Ombre. Calixte s’est rendu compte pendant longtemps qu’il n’était plus tout à fait lui-même, se sentant de moins en moins à l’aise dans sa fonction de soldat sans savoir comment la quitter, ne sachant pas ce qu’il aurait pu faire d’autre de sa vie, lui qui n’a jamais rien appris d’autre qu’à se battre. Ne pouvant se résoudre à finir sous un pont, il ne quitta jamais l'armée et y trouva la mort peu avant la Bataille Finale. En effet,peu à peu, l'influence de l’Ombre grandissant en lui, il devint un agent double très efficace. Sa couverture fut cependant éventée quelques jours avant la Bataille Finale, et il fut exécuté sur le champ, fusillé après un procès lors d’un tribunal militaire.


Son caractère
Contrairement à ce que tout son corps, son visage, son regard laisseraient supposer très facilement, Calixte n’est pas un homme mauvais.
De par son caractère, Calixte est finalement assez influençable. ce n’est pas quelqu’un de très réfléchi, et surtout ce n’est pas quelqu'un ni de très instruit, ni de très cultivé, ce qui ne lui permet pas un immense esprit critique. Il a toujours été bon soldat; il a toujours suivi les ordres sans y déroger. Il réfléchit cependant suffisamment selon lui, et sait aussi parfaitement voir son intérêt. Il n’a pas particulièrement de goût pour l’argent, par contre, avoir un pécule le rassure: il craint surtout de venir à manquer, ce qui est très certainement un résidu de traumatisme d’enfant. cependant, le fait de mourir jeune ne lui fait pas peur; d’ailleurs son goût pour la vie ne l’a jamais empêché de participer à des batailles, et d’aller au premier rang de nombreuses missions. Il n’a pas la sensation d’avoir beaucoup à perdre et n’est pas ambitieux. Cependant, c’est un homme qui aime les défis, et qui aime se sentir vivre.
Peu à peu, pourtant, son caractère a changé. Il est moins épris d’ordre et de discipline qu'auparavant, et cherche moins à être au contact permanent de la population, raison pour laquelle jusque là, il aimait être soldat. Son changement d’apparence a entraîné un changement dans le regard qu’on pose sur lui, et l’horreur, l'effroi, le dégoût, ou la curiosité malsaine qu’il y lit ne lui plaisent pas. Cela le dégoûte de lui, et l’éloigne des autres lui qui déjà était assez solitaire. Les idées noires le guettent d’ailleurs assez souvent, et pour les chasser, il hésite moins qu’avant à aller dans des troquets, jouer son argent, ou bien dans des cabarets plus ou moins respectables fréquenter des amours volages et sans lendemain, afin d’oublier.
C’est un homme renfermé, qui parlera rarement de lui, et se mettra peu en avant. Il n’a pas le sens de la comédie, de la mise en scène, ou de l’auto-congratulation. D’ailleurs, il a très peu d’estime de lui-même. c’est peut-être ce qui lui fait le plus cruellement défaut: l’amour, des autres et de soi. Il est d’ailleurs possible que cela cause un jour sa perte, comme cela peut tout à fait lui permettre de vivre longtemps tranquillement.  Ce n’est pas pour autant quelqu’un de triste désagréable, ou austère; il n’est simplement pas extrêmement avenant, ni prêt à se dévoiler.
Cependant, depuis quelques temps, Calixte a l’esprit troublé, se réveille en sueur, rêve de ses batailles, ou d’autres bien plus anciennes, dont il ne devrait pas se souvenir. Il a des réminiscences d’autres vies, qu’il se demande parfois s’il a vécues. Il entend des voix aussi, des voix inconnues, et pourtant presque familières, comme si elles faisaient partie de souvenirs plus vieux, encore plus vieux. Tout ceci ne lui permet pas réellement de se sentir mieux, et surtout, le fatigue, ce qui empire son état. Enfin, ceci est assorti parfois de crises en journée, parfois assorties de jurons, d'invectives, de douleurs physiques, et, rarement, de violences.  



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Mar 1 Jan 2019 - 18:44
Le choix a été fait d’employer le pronom “iel” pour Oleg car il se sent femme mais reste un homme aux yeux de tout Elysion. Le joueur qui décidera de le jouer pourra jouer sur cette ambiguité avec les pronoms, comme lui faire assumer sa transition et utiliser “elle” exclusivement.

Oleg Merirosvo, dit Oleg Val’Ohan


La famille Merirosvo [Libre 5/7] Esu4
La famille Merirosvo [Libre 5/7] Esu4


Date de naissance: 2 Danien 2751

Lieu de naissance: Port d’Eaque

Lieu de vie: Palais d’Hypnos

Rang: REPONSE

Citation: “J'ai compris bien trop tard que j'étais une femme.”


Situation et particularités
Race: Télépathe

Métier: Courtisan

Spécialité: REPONSE

Pouvoir et dons: Oleg peut ressentir les émotions des gens autour de lui et lire les pensées des gens qu’iel touche. S’iel a un lien émotionnel avec eux, iel peut aussi leur transmettre ses pensées.

Apparence physique: Oleg est très beau. Extrêmement beau. C’est un homme long, svelte et élancé, qui fait attention à son corps, à son apparence. Tout en lui respire l’harmonie, et iel semble être sculpté tant sa beauté paraît irréelle. Les traits de son visage sont très fin. Iel a une mâchoire triangulaire,aux traits doux. Sa bouche est fine, et abrite des dents blanches, brillantes et régulières comme des perles. Lorsqu’iel parle, sa voix est douce, et presque envoûtante, très maîtrisée, aux accents modulés.
Ses pommettes sont assez hautes pour un homme, et iel est doté d’un long nez fin, aux narines aux courbes bien arrondies. Sa peau claire est sans aucune imperfection. Ses longs cheveux d’un beau blond doré sont brillants, et très entretenus, ce qui lui permet, lorsqu’iel se travestit, ou bien sort sous ce qui est sa véritable identité, de ne pas mettre de perruque. Cette superbe chevelure paraît assorti aux teintes de ses yeux qui sont d’un marron chaud, clair, presque doré par instants. Iel utilise aussi ses cheveux pour dissimuler son front haut et bombé de Télépathe.
Iel est souvent habillé dans des couleurs claires avec des vêtements de bonne facture, la plupart du temps taillés sur mesure. Lorsqu’iel porte des robes, ce sont en réalité d'anciennes robes de sa mère, ou d’autres courtisanes.  



Son histoire
Oleg a toujours été beau. de sa naissance à aujourd’hui, Oleg a toujours été, et sera sans doute, toujours beau. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu à lui, cinquième enfant Merirosvo, et second né des jumeaux, une attention toute spécifique. Oleg a eu la même enfance que ses frères et soeurs. Lui aussi a été touché par la misère, la crasse, l'alcoolisme du père, et la dépression progressive de la mère. Lui aussi, a été marqué par l’indifférence des aînés, et lui aussi, affamé, a volé dans les rues. Lui aussi, le même jour que Calixte et Laszlo, a fui les gardes. ses frères ont été attrapé, mais pas lui. Lui était parti dans une autre direction, suivant Rosalie, puis optant pour une autre rue. C’est dans cette rue que tout a changé. C’est là qu’iel a été heurté par un cheval, un cheval menant une voiture d’aristocrates.
Lorsque le couple voyageant comprit que c’était là un enfant qui avait été renversé, ils descendirent immédiatement, et, alors que personne ne se manifestait comme étant le parent de l'enfant, ou connaissant ce dernier, après un instant d’hésitation, ils décidèrent de le prendre avec eux. Aucun d’entre eux ne pouvaient se résoudre à laisser mourir un enfant.  Ils le ramenèrent chez eux, dans leur maison non loin du palais, et le firent voir à un médecin. A vrai dire, l’accident aurait pu être bien plus grave qu’il ne l’avait été; l’enfant eut un bras et quelques côtes cassés, mais aucun organe vital ne fut touché, et son visage resta aussi beau, ce dont ils se rendirent vite compte lorsqu'une servante eut nettoyé le petit garçon encore endormi, assommé par le choc. Le regard qu’ils échangèrent à cet instant fut sans équivoque: cela ressemblait à un signe du destin, ce signe qu’ils espéraient depuis longtemps.
En effet, ce couple, Elona et Athras Val’Ohan, avait eu beaucoup de difficulté à avoir un enfant. Elona avait mis du temps à tomber enceinte, et une fois enceinte, avait fait quatre fausses couches et mis au monde un mort-né. Deux enfants pourtant étaient nés. Pourtant, tous deux étaient morts d’une fièvre dévastatrice quelques mois auparavant. Dévastés par cette perte, tous deux avaient décidé de cesser de se faire souffrir, et de renoncer à l’espoir de perpétrer le nom de leur lignée. Pourtant, ce petit garçon ressemblant à un ange semblait bien tomber du ciel.
Ainsi, lorsqu’iel s’éveilla, tous deux étaient près de lui, Elona lui caressa tendrement les cheveux, et Athras les regardant avec une certaine douceur dans le regard. Oleg n’avait jamais été si entouré. Iel n’avait jamais non plus éprouvé la sensation d’un épais matelas moelleux, de draps propres et doux, parfumé, d'oreillers rebondis sous sa tête, d’une couette chaude recouvrant son corps et l’entourant d’une chaleur douce. Iel n’avait jamais non plus porté sur lui de vêtements si doux, si neufs, glissant sur sa peau étonnamment propre. Iel cligna des yeux, étonné même de l’odeur de parfum et de savon qui régnait autour de lui, des bruits de la rue complètement effacés, assourdis par du vitrage d’excellente qualité.  La lumière aussi était différente: elle les enveloppait, et ne semblait pas grise. Elle semblait flatter ces gens, et leur intérieur, pas du tout comme chez lui où tout était gris, moche, et où la lumière accentuait tout ceci, toute cette crasse et cette misère, toute cette laideur. Immédiatement, Oleg voulut rester ici, alors même que dans son bras, dans son torse, une douleur sourde se réveillait, anesthésiée par les soins déjà prodigués par le médecin, ses potions, et ses cataplasmes, et que sa faim se manifestait par un grognement sorti du plus profond de son ventre. Iel n’eut même pas le temps de prononcer un seul mot que la femme s'exclamait qu’ils étaient bêtes de ne pas y avoir pensé, et sonna. Immédiatement, une femme, habillée différemment apparut, à laquelle celle qui avait encore la main dans ses cheveux demanda un repas pour lui. A ces mots, les gargouillis de son estomac s’accentuèrent. Alors la dame lui sourit, et l’homme s'approcha. Ils lui demandèrent son nom, qu’iel leur donna, et qu'iel savait comment revenir chez lui.
A ces mots Le cerveau d’Oleg sembla se mettre en action bien trop rapidement. Iel leur répondit, larmes aux yeux, qu’iel vivait dans la rue, car ses parents étaient morts de la fièvre peu de temps auparavant, et qu’iel mourrait de faim lui-même, avant sans doute de périr de froid cet hiver. Iel tenait ce talent de manipulateur inné de ses frères et soeurs qui le lui avaient appris. Cela fonctionna parfaitement, et iel les vit échanger un regard. Pourtant, ils ne lui dirent rien. Iel resta là plusieurs jours, jusqu’à ce que le médecin décrète qu’iel était guéri. Iel mangeait enfin à sa faim, plus que ça même, au quotidien, et dormait dans un lit confortable.  Iel était choyé, dorloté. Et enfin, ils lui proposèrent. Ils lui proposèrent de rester un peu plus, puis, encore un peu, puis pour toujours, en l’adoptant, puisqu’iel était orphelin.   Evidemment, iel accepta immédiatement. Et c’est ainsi qu’iel gagna leur nom, et leur fortune.
L’enfant grandit donc dans le manoir des Val’Ohan, qui s'élevèrent comme leur propre fils. Iel eut donc l’éducation propre aux enfants d’aristocrates Eaquiens, et acquérit une culture absolument immense, mais aussi un art de la manipulation, de la politique, une compréhension certaine de son environnement, une domination instantanée et un orgueil qui étaient propres aux nobles. Par leur entremise, iel put aussi entrer à la cour d’Eaque lors de ses 17 ans. Ce privilège immense, obtenu à la fois en jouant des relations familiales, et sur l’extraordinaire beauté du jeune homme lui ouvrit des horizons inattendus.
Oleg n’avait en effet jamais jusque là réfléchi à ce qu’iel aimait, ce qu’iel voulait devenir ce qu’iel voulait être. La propulsion soudaine dans cette vie d’oisiveté, où tout n’était que loisir, séduction, jeu et complot le força à se pencher sur cette épineuse question. Normalement, les enfants comme lui n'avaient pas à y réfléchir, iel le savait: on se contentait de survivre dans les quartiers pauvres. Jusque là, lui avait suivi son rôle de jeune noble, avait appris tous les codes.
A présent qu’iel devait se montrer, devenir social, iel se devait de trouver quelque chose en lui.  Iel mit du temps, à vrai dire. Sa candeur et sa beauté attiraient beaucoup autour de lui, des hommes et des femmes. On lui parlait, on plaisantait avec lui, on l’emmenait à des spectacles, un homme d’une quarantaine d’année l’avait même pris sous sa protection, un ami de son père d’adoption, politicien. Iel ne s’approchait pas des femmes, quoiqu’iel en soit entouré. Ce n’était pas qu’elles ne l'attiraient pas non. Au contraire, mais iel ne savait pas comme s’y prendre. Un soir l’une d’elles prit les devants lors d’un bal, et sans comprendre comment, iel se retrouva à l'embrasser, puis à caresser son buste, à délacer sa robe, à promener ses mains sur sa peau douce et parfumée … Après avoir fait l’amour avec elle, avoir fait l’amour pour la première fois, iel fuma, et la regarda. Il lui semblait qu’il y avait dans ses émotions quelque chose d’étrange. Iel avait fait ce qu’iel avait fait de manière presque mécanique et … Iel secoua la tête, en réalisant n'avoir pas ressenti ce que ses congénères disaient ressentir dans ces situations là. Se disant que c’était par manque d'habitude, iel se mit à recommencer. Souvent, très souvent. Avec une femme, puis parfois plusieurs, puis une fois avec un couple, puis plusieurs fois, et un jour même avec un homme. Iel se rendit alors compte qu’iel préférait sans aucun doute faire ceci avec une personne du même sexe que lui, mais pourtant, iel ne cessa pas de s’unir à des femmes. Il y avait avec elles quelque chose de spécial; iel ne ressentait pas de plaisir, ou presque,et très peu de désir, mais quelque chose … Quelque chose le faisait vibrer dans ses caresses, ces corps, le contact des tissus froufroutants, les cheveux longs qui ondulaient, s’emmêlaient, la poitrine qui frémissait, le lien psychique si fort … Il lui fallut des années pour comprendre. Des années pour arriver à la conclusion qui allait changer toute sa vie. En fait, il lui fallut presque dix ans. Dix ans, durant lesquels iel en s’engagea dans aucune relation, où iel trempa dans de nombreux complots, et gagna de l’influence peu à peu. Dix ans , durant lesquels iel aperçut même son jumeau Calixte et son frère Laszlo, gardes du Sommet de la Paix. Iel les évita soigneusement, ne voulant pas remettre en cause son statut.
C’est en 2778 donc qu’iel comprit, au détour de quelques conversations, et après plusieurs tours dans les rues d’Hypnos, vers des cabarets où pour la toute première fois iel avait vu des travestis, la vérité: iel était une femme. Iel ne voulait pas en être une, iel en était une. C’était là, c’était vrai, et cela expliquait tout, toutes ces années, toutes ces errances. Iel n’était pas né dans le bon corps.
Cette prise de conscience le bouleversa, et peu à peu, changea toute sa vie. La guerre entre Eaque et Rhadmanthe mit cette évolution entre parenthèses, mais iel s’employa, doucement, à devenir femme, sous tous ses aspects; Iel laissa pousser ses cheveux, iel s’habilla parfois en femme dans sa chambre, seul. Iel cessa de faire l’amour avec elles: ce qu’iel aimait là-dedans, c’était ressentir comme elles, mais iel ne les aimait pas, elles. Iel laissa libre cours à ses amours masculines, dans l’ombre le plus souvent. Mais iel ne dévoila pas son secret, presque jamais. Mais parfois, iel se rendit dans des bars des cabarets, où iel se produisit en tant que travesti, sûr de ne pas croiser d’autres courtisans. C'était la seule manière pour lui, d’être femme.
Aujourd’hui, iel le fait toujours, et s’habille souvent en femme, seul. Pourtant, à la Cour, iel reste un homme. Parfois, la nuit, iel s’évade, et sort du Palais, sous cape, et se promène en femme. Il est rare que quiconque voie la supercherie, iel est passé maître dans l’art de dissimuler son sexe, pour ne jouer que sur son genre. Sa beauté, sa finesse naturelle l’aident beaucoup.
Iel envisage, bien sûr, de révéler cette partie de lui, et d’être entièrement lui-même, ou plutôt elle-même, mais n’en trouve pas encore le courage.
La guerre entre l’Ombre et l’Alliance n’a eu aucun impact direct sur Oleg, car il s’est tenu à l’écart du champ de bataille, le plus possible. Même le jour de la Bataille Finale, il parvint à faire en sorte d’être dans le bataillon de Saralondë chargé du filet, et n’était donc pas sur le champ de bataille directement. Depuis, il a vu ressurgir ses frères et soeurs : Daphné, juge, a condamné Alban, ancien pirate. Oleg était quant à lui sur la liste des personnes décédées, et il a entendu de nombreuses rumeurs sur l’exploratrice de portails, femme de Delabost, qui lui donnent matière à croire que c’est là sa plus jeune soeur. Enfin, il est persuadé d’avoir croisé Rosalie lors de cérémonies d’hommage, car il a entendu le nom de Merirosvo cité dans les artisans ayant participé à l'effort de guerre. Il n’a jamais cherché à les approcher, et ne cherchera pas à le faire, ne voulant surtout jamais révéler ses origines. Il n’a pas avancé dans la révélation de sa véritable identité féminine, et ce statut, très inconfortable, commence à ronger sa santé, particulièrement sa santé mentale.


Son caractère
Oleg est un homme mature et calme. Si enfant, iel était turbulent et adorait tromper et mentir, semer le chaos, aujourd’hui, iel semble bien plus réfléchi. Iel prend du temps avant de parler, et fait en sorte de toujours paraître à son avantage et intelligent. Iel plaisante beaucoup, mais toujours de manière spirituelle. C’est un homme cultivé, qui aime augmenter cette culture. Iel sait que c’est cette culture, associée à sa fortune, qui lui assure sa supériorité sur le reste de la population. Son histoire l’a rendu extrêmement conscient, de manière très aigue, des disparités entre riches et pauvres, et iel est très content d’être du bon côté. Iel y a en lui un certain orgueil, un certain mépris pour ceux en dessous de lui. Iel n’hésite d’ailleurs pas à user de cette supériorité consciente pour assurer sa position et rabaisser les autres. Sous ses dessous sympathique et distingué, c’est un homme assez manipulateur, qui n’hésite pas à user de tous ses avantages pour arriver à ses fins, tout en restant toujours très discret.
Cependant, sa transidentité l’empêche de révéler une partie de lui. Cela explique,en plus de son histoire, de son enfance, le côté mystérieux dont iel se pare: ainsi, on ne lui pose pas de questions. Il y a des questions sur lesquelles iel se sent fort peu sûr de lui, et qu’iel évite systématiquement: son avenir, son passé, ses amours par exemple. Peu à peu, iel développe aussi une certaine forme de paranoïa à l’idée que l’on découvre son double secret: iel est une femme d’origine populaire, voire misérable, et non un homme noble, issu d'une grande lignée.  



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Mar 1 Jan 2019 - 18:45
Laszlo Merirosvo


La famille Merirosvo [Libre 5/7] Nahm
La famille Merirosvo [Libre 5/7] Nahm


Date de naissance: 21 Josephien 2752

Lieu de naissance: Port d’Eaque

Lieu de vie: Rues d’Hypnos

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités
Race: Télépathe

Métier: Mendiant

Spécialité: REPONSE

Pouvoir et dons: Laszlo peut sentir les émotions des personnes autour de lui. Par contre, il ne parvient que très rarement à lire réellement les pensées des autres, sauf en cas vraiment de tentative de transmission ou de lien très fort. Autre chose: Laszlo peut, sans comprendre exactement comment et pourquoi, ressentir les émotions et les pensées des animaux et communiquer avec eux, avec bien plus de facilité qu’avec les humains.

Apparence physique: Laszlo est un plutôt petit pour un homme; de plus ses vêtements dépenaillés, abîmés, son manteau trop long et déséquilibré et son haut de forme à plumes déchiré par endroits, ainsi que ses perpétuels foulards ou écharpes n’aident pas à l’allonger. cependant, d’un bébé joufflu, il est devenu un homme très mince, à la peau halée, et étrangement parsemée de taches de rousseur. Son cou d’ailleurs paraît étrangement décharné, et sa pomme d’Adam est très apparente. Il a un visage au menton carré et aux pommettes très apparentes, sans doute du fait de ses joues assez creuses. Ces joues sont d’ailleurs souvent grignotées par une légère barbe, de la même couleur que ses cheveux. mais de quelle couleur ? Une couleur indéterminée. C’est là quelque chose entre le blond, le châtain et le roux, sur lequel il est impossible de mettre un adjectif précis, mais qui reste étonnamment joli, lorsqu’il se lave. Il a une bouche fine, aux dents légèrement jaunies par la cigarettes, mais très souriante, toujours prête à débiter de belles paroles. Cette bouche est surmontée d’un nez cassé à plusieurs reprises, et ainsi tout tordu, parsemé de taches de rousseur. Encore au-dessus, on trouve des yeux noisette entourés de légères cernes. On le trouvera souvent un chapeau sur la tête, ou devant lui pour ramasser des pièces, une cigarette à la bouche. En hiver il porte un vieux manteau élimé et des mitaines. Alors que le temps se réchauffe; il transforme cette maigre protection en sac de provisions. Autour de lui, on trouve régulièrement de nombreux animaux. Ainsi, il a fait copain copain avec quelques rats d’égouts, un ou deux chats de gouttière, et des chiens du quartier, par exemple, ainsi que des oiseaux.  


Son histoire
Laszlo est le dernier garçon de la famille Merirosvo. Il est né juste après les jumeaux, effet de la reprise d’hormones post-accouchement de sa mère. Il n’avait que deux ans à la naissance de sa petite soeur Aëlia, dont il aurait sans doute pu être très proche. Cependant, ce bébé ne l’intéressait pas, et il la jalousait: elle avait l’intérêt de leur père, que lui n'avait pu gagner. Il n’a par ailleurs aucun souvenir de son frère Alban, ou de sa soeur Daphné. Il en connaît leur existence que car parfois les autres en parlent. Il est l’enfant qui est né d’un père déjà complètement alcoolique, et d’une mère déjà de plus en plus ancrée dans la dépression.
Il a donc surtout été élevé par sa soeur Rosalie, de quatre ans son aînée et entraîné par Calixte et Oleg dans leurs vols à l’arrachée. Il était le plus jeune, et aussi le plus adorable,avec sa bouille ronde, ses grands yeux et ses cheveux bouclés. Ainsi, en faisant des yeux tout larmoyants, il put obtenir de nombreux privilèges, de la part de passants, de marchands, mais aussi de sa mère. Pourtant, il fut arraché très jeune à sa vie quotidienne. Il avait sept ans lorsqu’avec Calixte il se firent prendre, et qu’il entra,avec son frère, en école militaire. L’homme qui les recruta lui parut sympathique, et l’offre qu’il leur fit à son frère et à lui, ne se refusait pas. Soit ils devaient rendre leur butin, et seraient punis, tout comme leurs parents. Soit ils devaient rendre leur butin, et aller à l’école militaire d’Eaque, où la plupart des élèves étaient des orphelins et des gamins des rues, où on leur apprendrait la discipline, et où ils deviendraient de bons soldats. Ce qui pesa dans la balance ne fut certainement pas leur attachement à leur patrie. les deux frères virent la correction des gardes associée à celle de leurs parents, et en parallèle, ils virent un repas au moins par jour, et un lit chacun, sans puces.  Le choix fut vite effectué, et ils suivirent l’homme en uniforme.
Cependant, Laszlo fut séparé de son frère, et se sentit très vite tout seul. Il se sentit d’autant plus seul que la discipline n’était vraiment pas faite pour lui. Laszlo était un enfant remuant, turbulent même, et surtout grand amateur de plaisanteries et de farces et attrapes. Pour lui, l’école militaire était une torture; être entouré ainsi de tous ces petits soldats ne lui plaisait pas du tout, et pourtant, c’était ceci, ou se retrouver dans la rue. Il y resta donc, et intégra même l’armée. Là, la situation s'empire. Il ne rentrait pas dans le moule, et fut envoyé un nombre incalculable de fois en cellule pour quelques heures ou quelques jours. chaque punition renforçait son envie d’en découdre, et nombre furent ses supérieurs qui découvrant leurs affaires saccagées, collées ou trouées, ou encore pleines d’encre par exemple, le soupçonnaient sans rien pouvoir prouver. De la même manière, il fut toujours soupçonné des petites explosions qu’il y eut plusieurs fois à la caserne, des multiples alarmes incendies, mais personne ne put jamais l’accuser, faute de preuve.
Il dut attendre ses vingt ans pour commettre une faute irréparable. C'était au Sommet de la Paix que la troupe dont il faisait partie, commandée par son frère, lui-même sous le commandement de Volgrim Sil’Gabor, devait protéger de toute intrusion, de toute perturbation. L’enjeu était fort, et devait permettre d’assainir les dernières guerres de clans, comme par exemples celles intestines qui opposaient les Alfs entre eux, et les Alfs aux Phabiens. cela devait aussi permettre de re-réfléchir au statut des enfants issus de métissages. Il était aussi prévu d’aborder de très nombreux points comme la délimitation de territoires possibles pour chaque races ou au contraire la définition d’un monde entièrement ouvert, donc sans possibilité de guerres de territoires, ou bien de mener une réflexion autour des discriminations dont certaines races étaient victimes. Les enjeux étaient fort, et l’on craignait de fortes perturbations, auxquelles Lazslo participa. En effet, quelques semaine plus tôt, lors d’une permission, il avait rencontré dans un bar un homme avec qui il s’était bien entendu, et avec qui il avait beaucoup échangé; ils s’étaient d’ailleurs revus, un peu par hasard. Au détour de leur discussion, cet homme avait mentionné une de ses amies, qui était justement métisse. Et c’est par le truchement de cet homme que Laszlo s’était engagé indirectement aux côtés de Séléné; il avait aidé la jeune fille et ses alliés à pénétrer dans le sommet, en assommant ou droguant quelque uns de ses confrères gardes, et en leur ouvrant des portes de l’intérieur, ainsi qu’en leur fournissant une partie des plans. Evidemment, cette fois-ci, il lui fut difficile de ne pas être pris, mais Laszlo s’en fichait; pour une fois, il était fier de lui. Il avait la sensation d’avoir participé à une cause juste. Cependant, il fut immédiatement dégradé et renvoyé sans sommation, et sans paye. il ignore évidemment le retentissement que cela a pu avoir sur la carrière de son frère, même s’il sait par l’absence de réponse à ses premières lettres, que celui-ci lui en veut sans doute beaucoup.  A vrai dire, il ne s’était jamais très bien entendu avec Calixte, ni d’ailleurs avec d’autres membres de sa famille, et s’était toujours senti isolé et incompris et se retrouver seul ne le dérangea pas.
Il mena donc, comme il le dit, une vie d’aventurier  -certains préfèreraient dire parasite ou vagabond-. Laszlo, seul et sans attaches, profita de ces années pour explorer le monde, et développer de nouvelles compétences: musicien, chanteur, ménestrel, bonimenteur, conteur, fabulateur … il passa par tous les métiers, pour gagner quelques petites pièces, qu’il allait immédiatement dépenser en mets trop fins, en boissons, ou en jeux d’argent. Il a également participé à de nombreuses caravanes, de nombreux voyages, souvent contre quelques histoires, ou des promesses en l’air. En effet, depuis sa sortie de l’armée, Laszlo n’a jamais travaillé au sens propre du terme. Il avait toujours vécu de ses maigres réserves et de la générosité des autres. Il a aussi, il faut l’avouer, monté un certain nombre d’arnaques et de combines, parfois avec des complices, et dérobé un certain nombre de portefeuilles et objets précieux. D’ailleurs, il a régulièrement quelques problèmes avec des gens envers qui il n’a tenu aucune promesse, aucun serment, aucune belle parole. Il lui arrive de se faire courser dans la rue, et de devoir se réfugier où il le peut, afin de ne pas avoir à se prendre des coups.
Ainsi, depuis à présent des années, Laszlo vit à la rue. Lorsque l’hiver est trop rude, il rejoint un foyer, mais la plupart du temps, il vit dehors, dort dehors, et s’en contente d’ailleurs très bien. Depuis l’hiver 2782, cependant, il se rend de plus en plus régulièrement chez sa soeur Rosalie. En effet, celle-ci, au hasard d’une promenade l’a vu et reconnu, et depuis, tous deux ont repris contact. Elle est le seul membre de sa famille qu’il voit d’ailleurs régulièrement. Pour la plupart des autres, il ne sait pas ce qu’ils sont devenus, et peu lui importe. Il avait beau apprécier son aînée, il n’était pas prête à changer son mode de vie, et c’est sans aucun doute ce qui la lui coûta. En effet, la guerre entre l’Ombre et l'Alliance s’intensifiant, la situation devenait de plus en plus tendue,e t il y eut de nombreux recrutements de force, les mendiants et autres personnes de la rue étant des cibles parfaites pour ce type d’opération. Laszlo parvint à y échapper des mois durant, mais cela ne dura pas, et il se retrouva un jour forcé à intégrer un bataillon, qui fut presque immédiatement envoyé sur le champ de ce qui allait devenir la Bataille Finale. Laszlo y perdit la vie, tué par un soldat du camp adverse, et, comme il avait donné un alias plutôt que sa véritable identité pour ne pas être relié à ses agissements antérieurs dans l’armée, c’est cet alias qui figure sur sa tombe et sur la liste des personnes décédées.  


Son caractère
Laszlo s’auto-définit comme étant un esprit libre. C’est effectivement quelqu’un de très indépendant, qui aime vivre au jour le jour, et déteste avoir des attaches ou répondre à des ordres. Il aime penser lui même, et hors du moule, sans parfois se rendre compte d’à quel point il peut sembler pédant par cet aspect de sa personnalité. C’est un homme touche à tout, qui aime découvrir beaucoup de choses. D’apparence joyeuse, chaleureuse, il a beaucoup d'humour et de répartie, et adore faire des bons mots et des traits d’esprit. il est assez attachant, et on se lie rapidement à lui.
En réalité c’est aussi quelqu’un de profondément égoïste, qui n’hésitera pas à se retourner contre ses alliés si cela lui convient finalement plus. Il bonimente beaucoup, et prend rarement le temps de la réflexion, ce qui peut l’amener dans des situations des plus délicates. Il tient assez rarement ses paroles, et décevoir ceux qui comptent sur lui ne lui cause aucun remords.
Il est par ailleurs très content de son mode de vie, dans lequel il se considère comme parfaitement libre et indépendant, et n'envisage pas d’en changer, malgré les proposition d'embauche et de toit de sa soeur. Cependant, il aime faire plaisir, faire sourire, même si cela ne dure pas, et il est très facile à aborder.
Etonnamment, il est aussi assez attaché à sa soeur retrouvée depuis peu, avec qui il s’entend plutôt bien malgré leurs nombreuses différences.  



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