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Elysionien.ne
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Famille Eksezkiel, mafia d'Elysion, chefs du marché noir, et ancienne famille royale [disponibles :0/8 ] Empty Famille Eksezkiel, mafia d'Elysion, chefs du marché noir, et ancienne famille royale [disponibles :0/8 ]

Sam 6 Jan 2018 - 11:42
La Famille Eksezkiel
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. » La Boétie

• Qui sont les Eksezkiel ?

Ils sont l'une des plus vieilles et des plus puissantes familles de Rhadamanthe. Leur fortune, datant de plusieurs siècles, a d'abord commencé dans la pêche, grâce à Abraham, considéré  comme le premier Eksezkiel. Irrité par les nombreuses taxes royales, il décida de vendre une partie de ses provisions sans les déclarer, créant ainsi le marché noir aux alentours de 2120, encore très actif aujourd'hui. Désormais, c'est du marché noir que vient toute la fortune des Eksezkiel, qui le contrôlent entièrement. Les arrières petits enfants d'Abraham furent proclamés grands seigneurs par le Roi de l'époque néanmoins les relations avec la royauté ont toujours été très compliquées et de nombreuses générations ont tenté des prises de pouvoir au fil des siècles. Depuis 2780, les Eksezkiel ont réussi à accéder au trône et y ont placé Morrighan, cadet de la fratrie dirigeante, qui en a été sorti par un coup d'état en 2784. La lignée dirigeante vit dans un manoir immense protégé par de nombreuses magies et qui semble être fait de verre, dans le désert Phobos, non loin des montagnes Deimos.

• Comment s'organise le pouvoir dans la famille ?

La famille est dirigée par une seule personne, qui a les pleins pouvoirs et le dernier mot pour toutes les décisions. La famille suit la loi de la primogéniture sans préférence de sexe, c'est à dire que le premier enfant du dirigeant actuel est considéré comme l'héritier de la famille. Néanmoins, il est presque toujours demandé au dirigeant d'avoir plusieurs enfants, au cas où il arriverait malheur au premier né. Aloïs, chef actuel des Eksezkiel, a deux frères, Vanyar et Morrighan et l'héritière des Eksezkiel est Aurore, récemment revenue de Minos. Néanmoins, il ne s'agit là que la ligne dirigeante. Si l'on prend en compte tous les autres membres ou les bâtards, car il y en, l'arbre généalogique devient bien plus grand. On peut d'ailleurs retrouver Isaac et Cynn, les éternels. Une légende dit même que la moitié de Rhadamanthe possède du sang d'Eksezkiel, tellement ils ont étendu leur pouvoir au fil des siècles.

• Ils sont plutôt consanguins ou ouverts au métissage ?

Les critères physiques des Eksezkiel sont très précis : les hommes comme les femmes doivent être grands, avec des cheveux blonds, des yeux clairs, un visage fin et symétrique et un corps bien proportionné. Il est donc très facile de repérer un Eksezkiel sur Rhadamanthe, si on ajoute à cela leur tenue vestimentaire très raffinée. Si, en soi, ils ne prônent pas le mariage entre personnes du même sang, tous ces critères limitent énormément les possibilités de choix de conjoint. Si un enfant venait à ne pas correspondre à cette apparence, il serait soit renié soit tué. A l'inverse, un bâtard qui prendrait ce physique et qui révélerait une réelle beauté pourrait être reconnu, comme ce fut le cas pour Cynn.
Les mariages d'amour sont quasi-inexistants chez les Eksezkiel, on se marie souvent par commodité ou pour des raisons financières. La seule exception connue revient au dirigeant actuel, qui s'est marié par amour à une femme venue d'une famille très pauvre. Cela provoqua une grande agitation parmi les membres mais Aloïs se fit une joie de leur rappeler que c'était lui qui commandait et qu'il était donc libre d'épouser qui il voulait.
Néanmoins, ils commencent à payer leur eugénisme car on constate une baisse de la fertilité chez la lignée dirigeante au fil des générations.

NB : Ces critères ne concernent que la lignée dirigeante et il est bien sûr possible de voir des personnes portant le patronyme avec une apparence différente. Cela indique qu'ils ne sont pas décisionnaires au sein des Eksezkiel.

• Ont-ils d'autres caractéristiques, a part leur physique très reconnaissable ?

Tous les Eksezkiel issus de la lignée dirigeante et qui ont vécu dans le manoir familial sont des Tarimas. Ils sont formés à cet art très tôt et sont généralement très puissants. On laisse aussi la possibilité aux hommes d'apprendre à se battre avec des armes blanches. Ils reçoivent tous une éducation très stricte et étudient dès leur plus jeune âge la science et la littérature. Ils travaillent aussi énormément leur éloquence. Ils sont obsédés par leur apparence et par l'hygiène et ne se montrent jamais en public sans se sentir « parfaits ». Bien que très polis, ils sont généralement très hautains et imbus d'eux-même.
Les hommes sont souvent poussés vers le vice, on les invite assez tôt à tester l'alcool et la drogue et la plupart sont « déniaisés » par une prostituée ou une sympathisante, vers l'âge de quatorze ans. A contrario, les femmes sont tenues éloignées de toute débauche et ne reçoivent aucune éducation sexuelle. La très grande majorité d'entre elles découvrent la sexualité au moment de leur nuit de noces. On marie généralement les femmes vers quinze ans et les hommes vers dix-huit ans.

• Ont-ils des principes ou des valeurs ?

L'intérêt et le bien-être de la famille passe avant tout. Peu importe s'ils doivent créer, défaire des alliances, trahir, mentir, voler, tuer...Tant que cela est pour le bien de la famille, ils le feront. Ils ne sont fidèles à personne d'autre qu'à eux-même et n'ont de respect pour personne d'autre qu'eux-même. Ils sont craints sur Rhadamanthe et n'ont aucun remord à abuser de leur domination. Ils ont assez de sympathisants pour former une armée si nécessaire.
« AB UNO DISCE OMNES »

ALOÏS ▬ Âgé de 44 ans, Il est l'actuel dirigeant de la famille. Il n'est pas le plus grand tarima que les Eksezkiel aient connu, en revanche, il sait parfaitement se battre à l'épée. Les combats sont d'ailleurs une de ses grandes passions et il s'entraîne plusieurs heures. Très dynamique, impatient, il est connu pour être aussi impulsif qu'autoritaire. Il réfléchit peu et détester tergiverser, préférant agir, souvent avec violence. Il est très amoureux de sa femme, seule personne avec qui il s'adoucit et dont il écoute les conseils.

GALADRIELLE ▬ Elle est l'épouse d'Aloïs dont on peut dire qu'elle est le parfait opposé. Douce et effacée, elle se fait rarement remarquer lors des rassemblements. Elle a rencontré son mari alors que celui-ci parcourait les rues de Thanatos. Charmé par son sourire et son optimisme, il décida de l'épouser quelques jours plus tard. Leur mariage fit couler beaucoup d'encre et, encore aujourd'hui, beaucoup se demande comment deux êtres si différents peuvent s'aimer.



VANYAR ▬ Avec ses deux mètres dix et ses cent trente kilos, Vanyar est surnommé "Le Monstre". Il est pourtant celui qui prend le plus à la légère ses responsabilités, préférant de loin les fêtes à la politique. Son goût de la débauche lui a néanmoins valu d'assassiner plusieurs membres de la garde royale et d'ainsi passer dix ans dans les prisons de Cruor, où il s'est fait tatouer la moitié du crâne. Il est sorti de prison après la mort de Deus Wiseman. Âgé de trente sept ans, on espérait que son âge et ses récentes fiançailles l'assagiraient mais il a réussi l'exploit de trouver une jeune femme aussi fêtarde que lui.  

LYSA TOURNEVENT ▬ Jeune femme de vingt ans, elle est issue de la noblesse de Cruor et a côtoyé les Eksezkiel toute sa vie. Très pince sans rire, elle aime pourtant beaucoup les grandes fêtes et les soirées interminables. Elle a rencontré Vanyar à sa sortie de prison. Partageant le même goût pour la boisson et les répliques cinglantes, ils se sont tout de suite très bien entendus et ont décidé de se fiancer. S'il n'y pas d'amour entre eux, ils passent d'excellents moments ensemble et leurs journées sont rarement monotones. Contrairement à son fiancé, Lysa fait à peine un mètre soixante cinq et est très fine.

MORRIGHAN ▬ C'est le plus jeune de la fratrie, du haut de ses trente cinq ans. Excellent tarima, il a été un enfant très malade et très faible, ce qui lui a valu plusieurs moqueries de la part de ses frères. Grand et malingre, il s'est énormément drogué durant son adolescence, ce qui lui vaut aujourd'hui un visage émacié et un teint maladif. Quand les Eksezkiel ont réussi à accéder au trône de Cruor, Aloïs a décidé d'y placer son jeune frère, ce qui ravit ce dernier. S'il est poli, voire mielleux en public, il s'agit en réalité d'un être très froid et calculateur, conscient de son pouvoir et de ses responsabilités. Il est veuf depuis cinq ans, sa femme ayant mystérieusement quitté ce monde après qu'on ait découvert qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants. Depuis son accès au trône, il a fait nettoyé Cruor de fond en comble et a poussé la misère au delà des murs de la ville.

AURORE ▬ Elle est la fille d'Aloïs et de Galadrielle. Actuellement, elle est la seule héritière des Eksezkiel. Elle a été maudite quand elle était bébé et a vécu toute sa vie sur Minos. Elle est la seule Eksezkiel à ne pas être une tarima. Âgée de seize ans, elle est dame de compagnie de la Reine Beldura. Vous pouvez lire sa fiche ici.



Aloïs Eksezkiel, chef de famille: mort
Galadrielle Eksezkiel, conseillère royale : mort
Morrighan Eksezkiel, roi de Rhadamanthe: mort
Vanyar Eksezkiel: mort
Lysa Tournevent: mort


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Sam 6 Jan 2018 - 11:46


ALOÏS EKSEZKIEL


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Date de naissance: 10/11/2739

Lieu de naissance: Rhadamanthe

Lieu de vie: Rhadamanthe

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités

Race: Tarima de niveau deux

Métier: Dirigeant de la famille Eksezkiel

Spécialité: //

Pouvoir et dons: Il a les pouvoirs classiques d'un Tarima de destruction. Il se bat très bien à l'épée.  

Apparence physique: De taille moyenne, il ne dépasse pas le mètre soixante quinze. Très énergique, il a un physique très athlétique ce qui lui donne une apparence trapue. Il a des cheveux blonds qui sont coupés courts. Malgré des maxillaires marquées et un nez très droit, il a toujours fait plus jeune que son âge réel et compense cette caractéristique en se laissant en permanence une barbe de trois jours. Ses yeux sont violets. Il a toujours des vêtements de couleur claire, souvent chargés en broderies et dorures. Comme il aime beaucoup monter à cheval, il porte très souvent de grande bottes noires.    


Son histoire

Aloïs est le frère aîné de la famille Eksezkiel. Dès son plus jeune, il savait qu'il serait amené à diriger les affaires de la famille et reçut donc une éducation très stricte avec très peu de libertés. Il n'a jamais brillé par ses capacités de Tarima ou par la finesse de son esprit. Néanmoins, enfant très énergique, il excellait en équitation et en escrime. Encore aujourd'hui, il monte et s’entraîne au combat tous les jours.
Il a toujours aimé les grandes fêtes familiales mais goûte peu à la débauche. On l'amena dans une maison close lors de son quinzième anniversaire pour qu'il découvre les plaisirs de la chair. Il n'y retourna que très rarement.
Lors d'un voyage à Thanatos, lors de ses dix huit ans, il rencontre Galadrielle, dernière née d'une famille pauvre de tisserands. Charmé par son sourire, il l'invite à passer l'après-midi avec lui. Quelques jours plus tard, fou amoureux, il la demande en mariage, contre l'avis de toute sa famille. Les deux amoureux se marient en secret, Aloïs devant partir à Hypnos pour étudier la politique et la diplomatie. Ils entretiennent une correspondance durant tout le temps de ses études.
La mère d'Aloïs meurt empoisonnée alors que celui-ci a vingt et un ans. Il a peu de temps pour faire son deuil, devenant tout de suite dirigeant de sa famille. Il se rapproche beaucoup de ses jeunes frères à cette époque, à qui il se confie. Il en profite pour officialiser son mariage avec Galadrielle et la fait venir au Manoir familial. Le couple rencontre de très grandes difficultés à avoir un enfant. Finalement, Aloïs devint père à l'âge de vingt huit. Mais sa fille, Aurore, est maudite dès sa naissance et il est obligé de prendre la décision de l'éloigner de Rhadamanthe. Il culpabilise énormément de cette décision encore aujourd'hui.
A la mort de Deus Wiseman, Aloïs choisit de ne pas devenir Roi, se sentant plus confortable à gérer les affaires de sa famille. Bien que très impulsif, il gère très bien le marché noir et arrive même à rendre les Eksezkiel sympathiques auprès du peuple.
Avec la fin de la malédiction de sa fille, il travaille de plus en plus à renforcer la puissance des Eksezkiel, pour protéger sa famille. Aloïs vit ses affaires prospérer avec la guerre. Sans doute un peu trop, car il finit par attirer l’attention de la sulfureuse Eden Inferno, dont la légende dit qu’il refusa plusieurs fois les avances. Celle-ci, vexée, aurait parlé de lui et de son manoir de verre au milieu du désert à ses frères et soeurs, ce qui aurait fait des envieux. Toujours est-il qu’Eve s’y rendit en 2787, et après des heures de torture, Aloïs finit par céder le manoir à la Réprouvée. Celle-ci, ravie, lui imposa ses fantasmes jusqu’à ce qu'il en meure.


Son caractère

C'est un homme très énergique et dynamique. Il a énormément de mal à tenir en place et doit se dépenser tous les jours. Très franc, il manque souvent de finesse dans ses propos et agit beaucoup sous le coup de l'impulsion. Il déteste être contredit et a un caractère sanguin. Aloïs est une personne très protectrice, ce qui lui a permis d'énormément renforcer les liens qu'il y avait entre les Eksezkiel. La famille, pour lui, passe avant tout. Il est intègre, à sa manière. On peut le qualifier de « truand avec des principes ». S'il n'apprécie guère les excès, il aime en revanche beaucoup organiser de grands repas ou des bals. C'est un bon vivant et il mange énormément. Il est passionnément amoureux de sa femme, qui semble être la seule personne à pouvoir apaiser ses colères.  



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Sam 6 Jan 2018 - 11:47


GALADRIELLE EKSEZKIEL


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Date de naissance: 25/07/2741

Lieu de naissance: Thanatos, Rhadamanthe

Lieu de vie: Rhadamanthe

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités

Race: Télépathe de niveau deux

Métier: Femme d'Aloïs

Spécialité: //

Pouvoir et dons: Elle peut communiquer et lire dans les pensées des autres. Néanmoins elle n'utilise que très rarement son pouvoir, le trouvant déloyal.

Apparence physique: Elle est assez grande pour une femme, mesurant environ un mètre soixante quinze. Ses cheveux, très longs, sont blonds cendrés. Il est très rare qu'elle ne les attache pas. Son front est assez grand mais pas proéminent. Sa peau est très claire et elle a de petites tâches de rousseur au niveau du nez. Ses yeux, en amande, sont violets. Elle a un physique pulpeux qu'elle sait très bien mettre en valeur. Elle aime beaucoup se maquiller, ce qu'elle fait presque tous les jours. Elle est toujours en robe, même quand elle monte à cheval. Elle aime aussi beaucoup habiller son long cou avec des colliers. C'est une excellente cavalière.  


Son histoire

Dernière née d'une famille de tisserands à Thanatos, Galadrielle est loin d'avoir grandie avec une cuillère en or dans la bouche. Dès qu'elle sut lire, écrire et compter, ses parents la retirèrent de l'école pour qu'elle travaille avec eux. Si elle apprit d'abord à tisser, elle fut ensuite engagée par une famille de notables comme laveuse. Le travail était bien plus dur mais payait beaucoup mieux et sa famille croulant sous les taxes, elle n'eut d'autres choix que d'accepter. Elle se levait avant l'aurore pour récupérer le linge chez les nobles et se rendait à un puits de la ville. Cette dernière étant très sèche et l'eau y étant une vraie denrée, elle dut parfois en venir aux mains pour pouvoir effectuer son travail.
Ce fut lors d'un après-midi de sa seizième année, alors qu'elle venait de finir sa tournée, qu'elle croisa Aloïs dans une rue. Il n'avait même pas ouvert la bouche qu'elle en était déjà amoureuse. Il faut croire que ce sentiment était réciproque vu qu'il l'aborda à la seconde où il la vit et qu'ils passèrent le reste de la journée ensemble, à discuter comme s'ils s'étaient toujours connus. Elle ne vacilla pas quand elle comprit qu'il était un Eksezkiel. Il la demanda en mariage quelques jours plus tard et elle accepta sans hésiter. Ses parents qualifièrent cette décision de « folie de jeunesse ». S'ils étaient loin d'être enchantés par cette nouvelle, ils étaient persuadés que ce mariage ne durerait ou que les Eksezkiel s'y opposeraient.
Aloïs dût partir pour Eaque et, malgré leur mariage secret quelques jours avant son départ, Galadrielle eut le cœur brisé. Elle lui écrivait tous les jours et fut heureuse de constater qu'il faisait de même. Continuant son travail de laveuse, elle économisait toute l'année pour pouvoir lui rendre visite une fois par an.
Après le décès de sa mère, Aloïs revint sur Rhadamanthe pour diriger la famille Eksezkiel. Il offrit à Galadrielle le plus beau mariage que tout le continent n'ait jamais vu. Il dura trois jours. La jeune femme vint emménager dans le manoir familial et se retrouva soudainement avec de grandes richesses. Elle en fit énormément profiter sa famille. Refusant de se cantonner au rôle d'épouse, elle réussit à entrer à la cour royale comme conseillère auprès du Roi. Elle a toujours essayé, dans la mesure de ses moyens, de faire évoluer les conditions de vie des habitants de Rhadamanthe.
Il fallut dix ans au couple pour réussir à avoir un enfant. Galadrielle, alors jeune mère de 26 ans, fut dévastée d'être séparée de sa fille dès sa naissance et souffrit d'une longue dépression. Étonnamment,ce fut grâce au soutien de la famille Eksezkiel, qui l'avait rejetée pendant si longtemps, qu'elle réussit à refaire surface.
Morrighan, cadet de la fratrie, finit par devenir roi de Cruor et demanda à Galadrielle de rester avec lui pour l'aider à gérer le royaume. Elle en fut très flattée.
Avec le retour de sa fille, elle voit enfin une possibilité pour les Eksezkiel d'emprunter une voie plus noble.
Galadrielle fut l’une de celles de la famille la plus touchée par le coup d’état qui destitua Morrighan, la privant de son statut. L’assassinat de celui-ci finit de la miner, et la dépression qui l’avait rongée des années durant refit durface, acentuée encore par la tension imposée par la guerre. Losqu’Eve vint s’approprier leur manoir familial elle fut la première tuée par la Réprouvée qui ne supportait pas sa beauté.


Son caractère

Galadrielle est une personne très douce, qui n'aime pas se faire remarquer. Elle apprécie le calme et la tranquillité. Elle a toujours été très mature et sait très bien gérer toutes les responsabilités qu'on peut lui donner. Elle hausse rarement le ton et ne se met jamais en colère, voyant cela comme une perte d'énergie. Elle apprécie assez peu son pouvoir, qu'elle trouve déloyal. Elle ne l'utilise généralement qu'avec son mari pour pouvoir communiquer plus rapidement avec lui. Bien que pragmatique, elle n'en reste pas moins quelqu'un de très optimiste et bienveillant. Ses conseils sont toujours très appréciés et se révèlent souvent d'une grande justesse. Malgré sa vie actuelle, elle n'a pas un grand intérêt pour l'argent ou les richesses et elle s'avère être une personne très économe.



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Sam 6 Jan 2018 - 11:48


MORRIGHAN EKSEZKIEL


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Date de naissance: 19/01/2748

Lieu de naissance: Rhadamanthe

Lieu de vie: Rhadamanthe

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités

Race: Tarima de niveau trois

Métier: Roi de Rhadamanthe

Spécialité: //

Pouvoir et dons: C'est un Tarima très talentueux, il maîtrise particulièrement bien le feu. Il a aussi une mémoire photographique.

Apparence physique: C'est un homme grand, il fait environ un mètre quatre vingt dix. Très peu musclé et malingre, il a littéralement la peau sur les os. Son visage est émacié, creusé par une jeunesse marquée par les excès. Son nez est long et très fin tout comme sa bouche, qui sourit rarement. Il est le seul de la fratrie Eksezkiel à avoir les cheveux longs, qui lui arrivent au niveau des omoplates. Ils sont d'un blond très clair, presque blanc. Ses yeux, en amande, sont violines. Ils sont entourés de très longs cils clairs. Détestant le soleil, sa peau est claire voire blafarde. Il s'est toujours habillé de manière très élégante mais sobre. Il porte en permanence de chemises faites en soie. Il s'habille uniquement en sur-mesure, comme ses frères. Il a un petit grain de beauté derrière son oreille gauche.


Son histoire

Morrighan est le dernier de la fratrie Eksezkiel. Comme tous les membres de sa famille, il a grandi dans le Manoir familial, coincé entre Thanathos et les Montagne Deimos. Enfant maladif, il passe beaucoup de temps alité, l'empêchant d’être proche de ses frères. Contrairement à eux, il ne montre aucun talent dans l'exercice physique et le combat, ce qui lui vaut beaucoup de railleries. Néanmoins, il se découvre un grand talent dans ses capacités de Tarima. Très jeune, il décide de compenser sa faiblesse physique par une grande culture et passe énormément de temps dans la bibliothèque du Manoir.
C'est la mort par empoisonnement de leur mère, dirigeante des Eksezkiel, qui rapproche les trois frères. Morrighan a alors douze ans.
A l'adolescence, avec la compagnie de son frère Vanyar, il découvre la drogue, l'alcool et les filles de joie. Il tombe dans de nombreux excès. Suite à une crise de folie où il manque de brûler le Manoir, à dix huit ans, il part en désintoxication puis en maison de repos à Albus. Il y restera deux ans.
Lors de son retour sur Rhadamanthe, son frère le marie à une sympathisante de la famille Eksezkiel. C'est un mariage sans amour mais Morrighan ne s'y oppose pas. Le couple tente d'avoir un enfant pendant de nombreuses années. Son épouse découvre finalement qu'elle est infertile. Peu après cette annonce, elle est retrouvée pendue dans le jardin. Morrighan se retrouve veuf à vingt sept ans et demande à son frère Aloïs de ne pas le remarier.
Après la mort de Deus Wiseman, les Eksezkiel saisissent cette opportunité pour s'emparer. Fin connaisseur des systèmes politiques, Morrighan est tout de suite désigné par Aloïs pour devenir le Roi et de mettre en application ses décisions, tandis que lui continuera à diriger les affaires de la famille. Dès la confirmation de son titre, il sort son frère Vanyar de prison.
Ecoeuré par la saleté de Cruor, il décide de rénover la ville pour la rendre resplendissante et riche. Il pousse la misère en dehors des murs et met en place des mesures d'hygiène drastiques. Il change peu à peu tous les conseillers pour les remplacer par des membres des Eksezkiel.
Destitué, il a été assassiné peu après.


Son caractère

Homme flegmatique, il est toujours très difficile de déterminer ce qu'il ressent. Il laisse rarement transparaître ses émotions. C'est un homme cultivé avec une grande éloquence. Il peut se montrer diplomate voire mielleux s'il sent qu'il peut tirer un avantage de la situation. Il considère que les apparences comptent avant tout le reste est très obsédé par le paraître et la politesse. Très propre sur lui, la misère et la saleté l’écœurent. Bien que très riche, c'est un homme économe qui gère parfaitement les moindres de ses dépenses. C'est un amateur d'art et d'architecture. Ce n'est pas un sentimental, encore moins un romantique : il n'est jamais tombé amoureux et considère le mariage comme une perte de temps.



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Dernière édition par L'Arbre-Monde le Sam 6 Mai 2023 - 17:17, édité 3 fois
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Sam 6 Jan 2018 - 11:49


VANYAR EKSEZKIEL


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Date de naissance: 23/03/2746

Lieu de naissance: Rhadamanthe

Lieu de vie: Rhadamanthe

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités

Race: Tarima de niveau deux

Métier: Rentier

Spécialité: Glaive

Pouvoir et dons: C'est un tarima de niveau deux. Il sait se battre à l'épee mais adore les combats à mains nues, dans lesquels il excède.

Apparence physique: Parmi les Eksezkiel, son physique lui vaut le surnom de « Monstre ». De haut de ses deux mètres dix, ce sobriquet lui convient très bien. Il pèse environ cent trente kilos, avec pour cause une musculature très développée. Il est obligé de faire faire tous ses vêtements et ses chaussures sur mesure. Lorsqu'il était en prison, il s'est fait rasé la tête et tatoué la moitié du crâne. Il a également les oreilles percées. Normalement ses cheveux sont blonds et il oublie très souvent de se raser. Il a les yeux bleu clairs.


Son histoire

C'est le cadet de la famille Eksezkiel. Enfant, il se révéla déjà être une force de la nature. Il a toujours aimé se battre. Bien que conscient de la puissance de sa famille, il n'a jamais beaucoup accordé d'importance à ses responsabilités et les études l'ont toujours ennuyé.
Le décès de sa mère par empoisonnement quand il avait quatorze ans l'affecta beaucoup mais ne sembla pas le rendre plus mature. Avec son frère Morrighan, il découvrit les joies de l'alcool et des fêtes interminables. C'est à cet âge qu'il rejoint les Glaives, ravi d'avoir trouvé un groupe avec qui pratiquer le combat.
Malgré les pressions de son frère aîné, il refusa pendant de nombreuses années de se marier. Il préférait passer son temps à faire la fête et vivre de ses rentes. Il n'a jamais travaillé. Son goût pour la boisson et le combat lui valurent, lors d'une soirée trop arrosée d'assassiner plusieurs membres de la garde royale et d'être arrêté. Malgré les pressions des Eksezkiel durant le procès, il écopa d'une peine de prison à perpétuité. La prison ne fut pas une grande épreuve pour lui, étant donné que beaucoup de membres du marché noir et, par extension, de sympathisants des Eksezkiel s'y trouvaient. C'est là qu'il se fit tatouer la moitié du crâne par un codétenu. Par sa réputation, il causa beaucoup de remue-ménage dans la prison de Cruor. Son frère Morrighan, devenu roi, le fit finalement sortir. Au grand damne de ses frères, il s'empressa de retourner faire la fête. C'est lors d'une soirée chez les Eksezkiel qu'il rencontra Lysa Tournevent. Amusé par son fort caractère et sa répartie, il lui proposa de se fiancer avec lui ce qu'elle accepta. Il n'y a, pour l'instant, pas d'amour entre eux, mais ils apprécient beaucoup la compagnie de l'autre et Vanyar est toujours ravi de l'amener faire la fête avec lui.  
Vanyar fut l’un des rares de la famille à ne pas être nommé à un poste stratégique après le couronnement de Morrighan, ce dont il garda une certaine rancune. En 2783, il épousa Lysa Tournevent, peu avant la destitution de Morrighan, dans un faste royal.
Très vite après le retour de l’Ombre, il se rangea de son côté plus par provocation qu’autre chose, ce qui lui apporta un certain confort durant quelques temps. Cependant, lors de la Bataille Finale il fait partie des survivants, et est emprisonné puis jugé et exécuté pour ses crimes courant 2788.



Son caractère

L'inconscience est le mot qui résumerait le mieux Vanyar. Il n'aime pas les responsabilités ou les ordres. En revanche, c'est un grand fêtard. Malgré son âge, il s'avère être un homme assez immature qui aime beaucoup les calembours. On s'ennuie rarement quand il est dans une soirée. Loin d'être pacifiste il aime beaucoup se battre. C'est un homme franc et direct. D'un naturel optimiste, il est très souvent de bonne humeur et ne se laisse pas facilement abattre. Après plusieurs mois de lutte, il a réussi à convaincre son frère de lui laisser faire une cave à vins en dessous du manoir familial. Il met toujours un point d'honneur à faire goûter ses meilleures bouteilles quand les Eksezkiel reçoivent des invités.



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Sam 6 Jan 2018 - 11:50


LYSA TOURNEVENT


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Date de naissance: 12/04/2763

Lieu de naissance: Cruor, Rhadamanthe

Lieu de vie: Rhadamanthe

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités

Race: Tarima de niveau deux

Métier: Rentière et étudiante en sciences politiques

Spécialité: //

Pouvoir et dons: Elle a les capacités d'une Tarima neutre, n'ayant jamais réussi à se décider entre la protection et la destruction. Elle entraîne ses pouvoirs tous les jours pour garder son niveau.

Apparence physique: C'est une femme petite, faisant un mètre soixante. Elle est très fine et a un corps sans formes, ce qui l'a longtemps complexé. Sa chevelure est blonde et bouclée. Elle en prend énormément soin. Elle a de grands yeux gris avec de longs cils très noirs. Sa peau réagissant très bien au soleil, elle a toujours le teint hâlé. Elle porte toujours énormément de bijoux, sa famille ayant fait fortune dans la joaillerie. Sa bouche est très charnue et elle la met régulièrement en valeur grâce à des rouges à lèvre.    


Son histoire

La famille Tournevent a fait fortune il y a plusieurs générations grâce à son commerce joaillerie. Aînée de sa fratrie, Lysa n'a jamais connu la misère. Dès sa naissance elle avait déjà une grande fortune à sa disposition. Son père l'ayant en adoration, elle était toujours sa principale modèle quand il s'agissait d'essayer des bijoux. Souvent amenée à des soirées mondaines ou à des bals, la jeune enfant n'a que rarement côtoyé des enfants de son âge. En revanche, elle a toujours connu les Eksezkiel et passait même beaucoup de temps au manoir tandis que ses parents discutaient affaires.
A l'adolescence, elle se découvre une nature fêtarde et sort énormément. Par miracle, elle ne délaisse pas ses études. Refusant de partir pour Eaque, qu'elle juge bien plus ennuyeux que Rhadamanthe, elle se débrouille pour effectuer sa scolarité avec des instructeurs privés. C'est grâce à un de ses instructeurs qu'elle se découvre une passion pour les sciences politiques et décide de poursuivre ses études dans ce domaine.
Lors d'une soirée chez les Eksezkiel, elle rencontre Vanyar, fraîchement sorti de prison. Ils ont des physiques que tout oppose, ce qui l'amuse beaucoup et la pousse à l'aborder. Ils passent la soirée et la nuit ensemble, riant tellement qu'ils en frôlent l'infarctus. Ils continuent de se voir pendant plusieurs semaines, organisant même des fêtes ensemble. Vanyar lui propose alors de se fiancer avec lui, pour leur éviter à tous les deux un mariage arrangé qui ne leur conviendrait pas. Lysa accepte, très satisfaite de cette décision. Elle ne peut pas dire qu'elle est amoureuse de lui mais elle apprécie énormément sa compagnie et est rassurée de pouvoir se dire qu'elle pourra faire un mariage heureux.
Elle continue toujours ses études en sciences politiques et son entrée dans la famille Eksezkiel représente une belle opportunité pour elle, vu qu'elle peut désormais avoir des discussions très intéressantes dans son domaine avec Galadrielle et Morrighan. Ce dernier lui a d'ailleurs proposé de venir travailler au palais, une fois qu'elle aurait eu son diplôme. Mais pour l'instant, elle jongle entre ses devoirs d'étudiante et les fêtes hebdomadaires.    
Lysa épousa Vanyar en 2783, juste avant la destitution de Morrighan, et eut droit à un mariage au faste royal. Cependant, cela ne dura pas, et lorsqu'elle termina ses études en 2785, le monde avait déjà bien changé. Fine stratège, elle s’était rangée derrière l’Ombre, voyant bien tout ce qu’il y avait à en tirer. Son sens politique lui permit de survivre longtemps, cependant, lors de l’Ultime Bataille, elle fut dans les premières à périr, peu entraînée à se retrouver au beau milieu d’un champ de bataille.


Son caractère

Ayant toujours eu tout ce qu'elle désirait, Lysa est d'un naturel capricieux. Elle déteste avoir tort ou ne pas avoir ce qu'elle souhaite. C'est une personne qui peut s'avérer très sarcastique, surtout si on la contredit. Cela fait d'elle une personne très franche. Elle est très pince sans rire et en joue beaucoup quand elle souhaite déstabiliser ses interlocuteurs. Très cultivée, elle a toujours adoré faire des études et aimerait en faire toute sa vie si elle le pouvait. Ce sont les Eksezkiel qui lui ont donné le goût de la fête quand elle était adolescente et elle est toujours partante pour sortir s'amuser. Les soirées qu'elle organise avec Vanyar sont généralement mémorables.



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Sam 28 Mar 2020 - 16:44


Aurore Eksezkiel


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Date de naissance: 5 Isachaien 2762

Lieu de naissance: Rhadamanthe

Lieu de vie: Rhadamanthe

Rang: Belle Endormie

Citation: “Si on fait le même rêve plusieurs fois, on dit qu’il se réalise un jour et j’en ai rêvé au moins cent fois.”


Situation et particularités

Race: Antithèse de sommeil et Tarima non entraînée

Métier: Ancienne dame de compagnie de la Reine de Minos, elle assume aujourd’hui pleinement son rang d’héritière.

Spécialité: //

Pouvoir et dons: N'ayant pas été entraînée pour devenir une Tarima, la véritable nature d'Aurore a fait d'elle une Antithèse de sommeil, ce qui fait qu'elle n'a jamais besoin de dormir ou de se reposer, même si elle le fait parfois, par conformité. Suite à un don à la naissance, elle possède une voix magnifique qui charme tous ceux qui l'entendent, humains comme animaux.

Apparence physique: « Elle aurait attendri un rocher belle et affligée comme elle était... »
Charles Perrault

L'aurore est habituellement décrite comme la lueur qui précède le soleil. C'est en partie pour cela que ce nom correspond merveilleusement bien à la jeune Eksezkiel. Comme l'avait demandé une des fées, elle était belle comme le jour. Mais pas de cette beauté fatale comme celle de sa tante, qui fait chavirer les cœurs en restant gravée dans les mémoires. Non, nous parlons ici d'une beauté beaucoup plus pure. Comme si son physique était là pour décrire son caractère, la jeune Aurore est d'une beauté virginale que l'on a juste envie de regarder mais pas de toucher, de peur de l’abîmer. A moins que cela soit le contraire ? Mais, de toute façon, la jeune Aurore n'y prête pas attention. Du haut de son mètre soixante cinq, elle n'a pas conscience de son charme et, même si elle en avait conscience, le narrateur n'est pas sûr qu'elle l'utiliserait pour arriver à ses fins.

La jeune Aurore a beaucoup pris du physique de sa mère. Elle a les mêmes jambes longilignes et interminables et cette même voix douce comme du velours. Sa musculature est plutôt fine et sa poitrine a pris une forme élégante depuis l'adolescence. Néanmoins ses hanches ne sont encore que très peu développées, ce qui pourrait presque lui donner une apparence enfantine. Sa peau est très fragile et supporte mal les rayons du soleil mais est, en contrepartie, d'une belle pureté. La demoiselle porte constamment un doux parfum offert par Odéline, ce qui est toujours très agréable pour ceux qui l'entourent.

Beaucoup de personnes la confondent avec Cynn, à tort d'ailleurs car, malgré un air de famille bien présent, les deux demoiselles dégagent quelque chose de très différent. Aurore a un air de poupée angélique, avec son visage ovale et ses pommettes saillantes. Elle a également de grands yeux violets, couleur aussi rare que magnifique, avec des cils de biche. Ses cheveux sont très longs, entourant ses hanches de belles boucles blondes comme le blé. Et ses lèvres sont du plus éclatant des roses, si bien que beaucoup de jeunes travaillant au château d'Elysée ont tenté de lui voler un baiser au détour d'un couloir...Et puis une Darah leur est tombé dessus et on ne les a jamais revu. Incontestablement, les bienfaiteurs avaient bien fait leur travail lors de la naissance de la jeune enfant.



Son histoire

Librement inspiré de La Belle au Bois Dormant de Charles Perrault et de l'adaptation de Walter Disney


Il était une fois, dans le Manoir de la Dynastie Eksezkiel, le si tyrannique Aloïs et sa belle épouse, la douce Galadrielle, qui se désolaient de ne pas encore avoir eu d'enfants, après dix ans de mariage. Contrairement à la coutume, Aloïs avait refusé le mariage arrangé qu'on lui avait proposé, créant un grand tumulte dans toute sa famille. Galadrielle, de son côté, n'était qu'une simple fille de pêcheurs, dont la beauté enfantine et la pureté avait immédiatement séduit le jeune dirigeant Eksezkielen. Beaucoup disaient que la cruauté d'Aloïs disparaissait dès qu'il croisait le regard bleuté de son épouse, qu'il pouvait admirer pendant des heures et ce même après des années de vie commune. Au fond, peut être aurait-elle pu le changer mais, bien trop timide pour s’immiscer dans les affaires des Eksezkiel, la jolie Galadrielle se contentait d'enlacer tendrement son mari, quand elle sentait sa colère trop grande. Tout le monde autour d'eux se demandait comment deux êtres si opposés pouvaient se vouer un amour si fort et si passionné, sans ne jamais regretter leur choix. Si les mauvaises langues disaient que la force des Eksezkiel disparaîtrait avec cette union, d'autres, au contraire, y voyaient là une nouvelle génération, peut être plus sage et plus juste que toutes les précédentes.

Pourtant, alors que l'été commençait à faire place à l'automne et qu'un vent froid se mettait à circuler autour du manoir, un cri se fit soudain entendre à travers les murs. La douce Galadrielle se jeta au cou de son mari et l’entraîna dans une danse sans musique, tourbillonnant d'un air serein. Alors qu'Aloïs lui souriait tendrement et se préparait à lui dire qu'il devait absolument partir en réunion, elle se hissa sur la pointe des pieds et lui glissa délicatement à l'oreille un : « Je suis enceinte. » Et durant neuf mois, la dynastie des Eksekiel ne fut jamais aussi paisible. Le calme avant la tempête ? Peut-être bien. Mais pour l'instant, ce n'était pas cela l'important. Les deux époux profitaient de leur existence en se baladant dans les immenses jardins du Manoir et en rêvant de leur vie avec l'enfant qui grandissait tranquillement dans le ventre de sa mère.
Et puis, alors que la douceur du printemps venait embaumer le manoir tout entier, Galadrielle mit au monde une petite fille, que l'on prénomma Aurore. Ses parents avaient choisi ce prénom poétique car cette enfant était née alors que le soleil faisait rosir le ciel en se levant lentement et que, tout comme cet astre, elle illuminait déjà leur vie. Dans un élan de joie, Aloïs décida que ce jour serait jour de fête et invita tout Rhadamante, nobles et paysans, riches et pauvres, à venir fêter la naissance Eksezkielienne tant attendue.
Il comprit cependant une chose très rapidement: son enfant n’était pas comme lui, n’était pas comme eux. Il n’avait pas engendré de tarima, pure, mais une Antithèse de sommeil, car son enfant jamais ne dormait. Après un instant de panique face à ce déshonneur inattendu pour une lignée de Tarima, il décida que cet enfant, son trésor restait une Eksezkiel malgré tout, et il décida de la montrer plus encore au monde. Il invita donc des personnalités des trois continents à venir saluer ce don des Grands Rois. Et c'est en cet heureux jour que notre histoire commence.

Même si la famille ne faisait pas partie des gens les plus appréciés du continent, tout le monde vint pour saluer la petite Aurore qui gazouillait joyeusement dans son berceau et offrant un beau sourire de bébé à toutes les personnes qui se penchaient au dessus d'elle et qui répétaient qu'elle était jolie comme un cœur. Même le roi de Rhadamante vint féliciter les jeunes parents et embrasser la nouvelle née. Bien que Aloïs Eksezkiel fut énormément critiqué et controversé, il avait réussi en un jour à faire ce que sept générations de sa famille n'avaient jamais réussi à faire : rassembler le peuple et la noblesse sans que la moindre tension ne se crée. Ce fut d'ailleurs grâce à cet événement-là qu'il gagna en respect auprès des plus hauts et des plus riches, ce qui aida énormément l'économie familiale. Et de leur côté, Morrigan et Vanyar, les cadets d'Aloïs, n'avaient jamais autant respecté leur grand frère et entouraient fièrement le berceau de leur nièce.

Arrivèrent les mages les plus en vue de Cruor. Il s'avéra qu'il y en avait sept et que chacun était décidé à faire un don à la jeune enfant. Alors que le repas touchait à sa fin, ils se réunirent autour du berceau et commencèrent à offrir leur présent à la petite Eksezkiel. Le premier mage lui offrit une beauté enfantine et pure, le second décida qu'elle aurait un esprit fin, le troisième qu'elle aurait la grâce d'un ange, le quatrième qu'elle danserait parfaitement bien, le cinquième que sa voix serait aussi belle que celle d'un Rossignol et le sixième, qu'elle serait d'une grande vertu. Alors que le septième, qui était le plus jeune de tous les mages, s'approchait à son tour de l'enfant, de terribles coups de tonnerre se firent entendre et une fumée épaisse se mit à apparaître au centre des invités. Ces derniers eurent un mouvement de recul, en comprenant rapidement que cela ne rimait à rien de bon. Et, en effet, ce fut une Tarima au regard malveillant qui s'avança vers Aloïs et Galadrielle. Vivant dans les Montagnes Deimos toute l'année pour y perpétrer des expériences plus écœurantes les unes que les autres, personne n'avait pensé à prévenir cette Tarima qui répondait au nom de Skilorita. Son nom était très ancien, tout comme elle, et peu de gens le connaissait. Aussi beaucoup l'appelaient « La Démone » en référence aux atrocités qu'elle commettait continuellement dans les montagnes. Étant toujours recouverte d'une grande cape noire, ne laissant entrevoir que deux yeux luisants et mauvais, tout le monde murmurait qu'elle utilisait cet épais voile pour cacher sa laideur qui devait être proportionnelle à son grand âge. D'un air narquois, elle annonça qu'elle souhaitait aussi faire un don à la petite Aurore. Avant même que quiconque ait eu le temps de faire le moindre mouvement, soit pour s'enfuir, soit pour protéger l'enfant, la vieille Tarima lança d'une voix étonnamment grave et puissante :
« Oui, en effet, cette enfant aura la grâce et la beauté.
Mais, alors qu'elle sera en pleine adolescence,
Elle se piquera le doigt ...
Et en mourra ! »

Et avant même que les Eksezkiel n’aient eu le temps de comprendre ce que cette sorcière venait de dire, elle avait déjà disparu, déclenchant pendant quelques instants un violent orage sur le manoir. Fou de rage et de désespoir, Aloïs envoya tous ses hommes les plus puissants aux Montagnes Deimos pour qu'ils lui rapportent la tête de cette Tarima. Néanmoins, si ce meurtre calmerait sa colère, il ne saurait faire disparaître la malédiction qui pesait désormais sur sa fille. C'est alors que le dernière mage, qui n'avait toujours pas offert son présent à la jeune Aurore, se manifesta et proposa de modifier la malédiction, à défaut de pouvoir la contrer.
« Chère enfant, tu te piqueras effectivement le doigt, puisqu'il en a été décidé ainsi,
Mais tu n'en mourras pas. Tu tomberas dans un profond sommeil,
Et seul le baiser de celui qui te vouera un amour pur
Pourra te réveiller. »

Néanmoins, les mages savaient que la malédiction se réaliserait un jour...A moins que l'on puisse empêcher que la petite ne se pique durant son adolescence ? Oui, c'était sans doute cela la solution. Vinrent alors des idées plus farfelues les uns que les autres aux sept mages : la changer en fleur ? Après tout, les fleurs n'avaient pas de mains et encore moins de doigts ! Oui mais...La première gelée de l'hiver ferait disparaître la pauvre petite. La changer en hippocampe, alors ? Même problème, les animaux marins de Rhadamante étaient bien trop agressifs et elle se retrouverait dévorée en un instant. Et ainsi de suite jusqu'à ce que les mages comprennent que le problème n'était pas en quoi il fallait changer Aurore mais bien le continent sur lequel elle se trouvait. Rhadamante était bien trop dangereuse pour y laisser la nouvelle héritière des Eksezkiel. Il fallait l'amener sur Eaque ou sur Minos. Mais à qui ? Qui pourrait s'occuper de cette enfant ? Les mages ne pourraient pas le faire, on avait besoin d'eux ici. Et tous les Eksezkiel étaient rassemblés ici...Ou peut-être pas.
Trois des mages allèrent parler de leur plan à Galadrielle et Aloïs. Ce dernier venait justement de recevoir la tête de la vieille Tarima et la faisait brûler, en ruminant sa colère et en faisant les cent pas devant son épouse, dévastée, qui berçait doucement Aurore. La proposition des fées ne leur rendit pas le sourire, loin de là, mais les deux jeunes parents savaient qu'ils n'avaient pas vraiment le choix s'ils voulaient que leur enfant échappe potentiellement à cette malédiction. Et, alors que la nuit se faisait épaisse à cause du brouillard, les trois mages partirent, avec la petite Aurore dans leur bras. C'est ainsi qu'Aloïs et Galadrielle, le cœur brisé, virent leur bien le plus précieux, leur unique enfant, disparaître dans la nuit.

Personne ne sut où se rendaient les trois mages mais ils marchèrent pendant plusieurs jours, s'arrêtant dans des auberges en s'occupant au mieux de la petite héritière, qui réclamait souvent ses parents. Ils savaient que la séparation allait être difficile mais il valait mieux penser à son intérêt sur le long terme. Un soir, enfin, ils arrivèrent à Hypnos qui était leur destination première, devant un petit immeuble très discret. Ils s'arrêtèrent au deuxième étage et toquèrent à une des portes, en priant que son habitante y soit. Ce fut une grande femme blonde aux yeux glacés qui leur ouvrit. Cynn, car c'était bien elle, reconnut immédiatement les trois personnages, même si elle ne s'attendait pas à les voir à sa porte et encore moins avec un bébé. Rapidement, et d'un ton très ironique, elle leur dit que le manoir des Eksezkiel ne lui manquait absolument pas.

« Il ne s'agit pas de ça, Narcisse... »
« Je m'appelle Cynn. » répondit froidement la Darah. Ne tenant pas compte de cette remarque, le plus âgé des trois mages poursuivit :
« Cette petite s'appelle Aurore, c'est la fille d'Aloïs et ta nièce. »
« Et l'héritière des Eksezkiel surtout... »
« Elle a été maudite par Skilorita. »

A l'entente de ce nom, Cynn soupira et laissa entrer les trois mages, tout en bougonnant que cela ne la regardait pas, toutes ces histoires...Et on lui raconta tout, dans le moindre détail : la naissance, la fête, les dons, l'arrivée de la vieille Tarima et la malédiction. Et on avait décidé de la lui amener pour qu'elle éduque la petite jusqu'à ce que le mauvais sort de Skilorita n'ait plus lieu d'être. La Darah écarquilla les yeux : comme si elle pouvait s'occuper d'une enfant ! Elle qui, depuis plus de cent ans, vivait comme un électron libre, n'avait pas vraiment envie de s'occuper de l'héritière des Eksezkiel. S'en suivit alors une longue discussion, qui se transforma peu à peu en dispute, où chacune des parties exposait ses arguments pour prouver que l'autre avait tort. Il leur fallut toute une nuit pour se mettre d'accord, sans s'entre-tuer, et trouver une solution pour la petite Aurore : les Eksezkiel achèteraient une maison sur Minos, continent encore plus sûr qu'Eaque, et les trois mages et Cynn se relaieraient tous les trois mois pour s'occuper de la petite. En attendant que l'un des mages aille prévenir Aloïs de ce qui se faisait, Cynn hébergea ses deux compatriotes et Aurore. La cohabitation fut d'ailleurs un peu difficile mais, heureusement pour la centenaire, tout se régla très vite. Cela dit, un nouvel os se posa : la malédiction parlait d'une « forme pointue ». Mais QUELLE forme pointue ? Cela pouvait être une épine ou une écharde ou la pointe d'un couteau ou encore le coin d'une table ! Il fallut donc faire énormément de travaux dans la jolie petite maison d’Élysée qui allait accueillir Aurore. On lima tous les coins de meubles, on fit polir tous les bois et les planchers et on vérifia plusieurs fois qu'ils ne contenaient aucune écharde. On renforça les verres des fenêtres à coup de magie pour que jamais ils ne se brisent et de même pour toute la vaisselle de la maison. On acheta des oreillers remplis de coton et non de plume, des couteaux à bout rond et on fut très embêté pour les fourchettes. On décida alors qu'il faudrait apprendre à Aurore à ne jamais en toucher le bout. On fit également attention à ce qu'aucun rosier n'entoure la maison. Et enfin, on y installa Aurore.

Il est important à ce stade de noter que tout ceci pourrait très bien ne relever que de la légende, car en réalité, personne ne se souvient de manière détaillée de ce qui s’est passé cette funeste nuit où l’enfant fut présentée au monde. Chacun évidemment, se souvient des mages et de la Tarima, mais personne ne serait en mesure de relater les dons reçus, ou de rapporter la malédiction.
Cependant, l’héritière partit bien sur Minos, et ce qui semblait n’être que légende et affabulation prit racine et devint vérité aux yeux de tous.

Il s'avéra que la descendante des Eksezkiel était une enfant vraiment charmante. Elle ne pleurait quasiment pas, souriait à tous les gens qu'elle voyait et adorait les câlins qu'elle réclamait souvent. Alors qu'elle parlait et marchait à peine, elle commença à s'intéresser à tout, en posant toujours beaucoup de questions aux quatre personnes qui l'élevaient. Personne ne lui cacha la vérité sur sa naissance, on lui expliqua d'ailleurs en long, en large et en travers l'histoire de sa famille. On lui montra également beaucoup d'images de ses parents, comme elle demandait souvent à quoi ils ressemblaient. Elle voulait tout découvrir étant enfant et a fait faire plus d'une crise cardiaque (enfin, façon de parler...) à Cynn en essayant de cueillir des roses ou d'admirer de trop près le travail d'une couturière. En grandissant, elle devint une enfant magnifique dont le visage poupin était entouré de belles boucles blondes. Tout le quartier où elle habitait la connaissait tant il n'était pas rare qu'elle se penche par sa fenêtre pour chanter, attirant le regard charmé des passants. Néanmoins, et cette interdiction tomba dès que la jeune fille eut onze ans, Aurore dut promettre de ne jamais parler à des inconnus, sauf pour répondre peut être à un « bonjour » lancé par un habitant sympathique. Mais, les portes entre les continents étant tellement faciles à passer, les mages étaient devenus paranoïaques et craignaient que l'on enlève leur belle héritière. Alors Aurore passait beaucoup de temps chez elle, à lire, à rêver, à chanter...Sa tante Cynn lui rendait souvent visite en lui ramenant toujours un souvenir des endroits qu'elle avait visités. Et la jeune Eksezkiel rêvait de contrées éloignées, de pays différents et de gens nouveaux à rencontrer. Même si elle savait la malédiction qui pesait sur elle, elle entrait dans cet âge où l'on est partagé entre l'enfance et l'âge adulte, où l'on a envie de rencontrer le prince charmant et de partir découvrir le monde.

Belle Aurore, Charmante Aurore, Éphémère Aurore...

La seule sortie que pouvait se permettre la demoiselle était dans la forêt Chrysanthème où elle se baladait souvent pour cueillir des fleurs et chantait avec les oiseaux qui étaient toujours ravis de lui répondre. Elle pensait alors à ce prince charmant, dont elle rêvait toutes les nuits, qui l’amènerait à travers le monde et qui serait si beau, si grand, si romantique...Ah, cette enfant était totalement à l'opposé de tous les Eksezkiel que vous auriez pu connaître. Douce, aimable et tellement innocente, elle avait vraiment sa place à Minos et quand Cynn la voyait virevolter en chantant, elle se demandait comment cette petite allait faire une fois revenue à Rhadamante. Qui plus est, elle avait cassé l'image de l'Eksezkiel forcément Tarima employant les forces du mal. On avait très tôt découvert qu'elle était une Antithèse de Sommeil.
De son côté, Aloïs Eksezkiel s'impatientait et souhaitait plus que tout revoir sa fille. Mais les fées étaient catégoriques : tant que la jeune fille n'aurait pas atteint vingt ans ou que le malédiction n'aurait pas été accomplie et résolue, Aurore ne pouvait pas revenir à Rhadamante.

Et de son côté, la jolie Aurore n'avait absolument pas conscience du pouvoir qu'elle avait entre les mains, en tant qu'héritière des Eksezkiel. Imaginez seulement ce qui se passerait si l'homme qui la délivrerait de sa malédiction était quelqu'un de foncièrement mauvais et dangereux. Rhadamante n'aurait sans doute pas trouvé le repos si un homme pareil accédait à la puissance Eksezkielienne. Mais Aurore ne pensait même pas à cela. Quand elle eut quinze ans, en 2777, elle fut en effet nommée dame de compagnie de la Reine de Minos, Beldura Glow. Oh, elle était...Elle était tellement ravie quand elle apprit la nouvelle ! Elle y voyait ici un peu de liberté, elle allait enfin pouvoir rencontrer du monde ! Enfin...presque : les trois fées informèrent tout de suite le gouvernement de la situation d'Aurore, aussi n'eut-elle le droit de côtoyer que l'entourage proche de Beldura. Mais cela était déjà mieux que rien. D'abord intimidée par le fait d'approcher une reine, Aurore se prit d'affection pour la reine Beldura et lui voue encore aujourd'hui une admiration sans bornes : elle la trouve belle, élégante et adore parler avec elle. Elle allait régulièrement lui cueillir des fleurs et chantait pour elle dès que celle-ci lui demande. Et, tellement heureuse de découvrir un autre univers, la jeune fille fit tout pour se rendre utile au château. Il n'était pas rare de la voir aider les différents domestiques, même si cela lui était normalement interdit. Mais au fur et à mesure qu'elle grandissait, la jeune fille oubliait sa malédiction et essayait de vivre le plus normalement possible.

Néanmoins, et depuis que l'anniversaire de ses seize ans est passé, elle rêve toutes les nuits du même homme, sans arriver à se souvenir de son visage à son réveil. Elle songe souvent à ce rêve et elle se demande si cet homme qu'elle y voit existe vraiment. Elle aimerait tant le rencontrer car elle est persuadée qu'il pourrait être son prince charmant.

Elle vécut de nombreuses aventures durant cette époque. Elle se fit tout d’abord sa première grande amie, Odéline, devenue depuis Odélien Belgan, avec qui elle partageait tout. Elle apprit ensuite à connaître l’entourage de la Reine, dont son garde du corps Sorga, dont elle apprit le décès au retour de la Reine au Palais. Mais surtout, elle put assister au début de la romance controversée entre la Reine et Isaac Eksezkiel. Ce fut d’ailleurs lors de cet épisode qu’elle fut confiée, pour sa sécurité, par sa tante Cynn à la métisse Séléné Saralondë qui vivait alors avec le demi-géant Thane Pennkalet à Rhadamanthe, dans la cité des montagnes Artgard. Elle y apprit alors à s’endurcir, et y perdit un peu de sa naïveté.

Cependant, peu après ses vingt ans, en 2782,  la malédiction fut levée, et elle put retourner vivre avec ses parents dans l'attente de leur succéder. Malheureusement, la destitution de son oncle et l’arrivée de la guerre vinrent perturber ces plans. Aurore vit, horrifiée, l’influence de l’Ombre grandir sur le continent Rhadamanthien, sans que qui que ce soit de sa famille ne fasse rien pour la stopper. Effarée, elle envisagea plusieurs fois de fuir, mais ne parvint jamais à abandonner les siens retrouvés si récemment. Bien mal lui en prit, car lorsqu'Eve prit possession du manoir familial en 2787, la Réprouvée tua ses parents avant de faire d’elle une sorte d’animal de compagnie très obéissant, lui ôtant toute forme d’innocence. Lorsqu’elle fut téléportée sur le champ de bataille à la fin 2787, elle ne tenta même pas de se battre, et se laissa tuer.


Son caractère

« Tout est beau dans ce que l'on aime.Tout ce qu'on aime a de l'esprit. »
Charles Perrault

Pour commencer cette description, il est important de préciser qu'Aurore est vraiment quelqu'un d'innocent. Elle n'est pas du genre à se méfier des inconnus et croit facilement la plupart des choses qu'on lui dit. Elle n'est pas bête, loin de là, mais elle ne se méfie vraiment pas des gens. Qui plus est, n'ayant que très peu eu l'occasion de fréquenter beaucoup de personnes, elle ne connaît que peu de choses à l'amitié, à l'amour et à toutes les choses qui l'entourent, ce qui met encore plus en relief son innocence. Elle n’a jamais vu sa malédiction comme un poids ou quelque chose de particulièrement difficile à vivre. Certes, elle a souvent souffert de sa solitude quasiment permanente durant son enfance. Mais elle a cette capacité à rester optimiste même dans les situations difficiles et à toujours garder le sourire, même quand elle se sent un peu triste. Elle est d'ailleurs très souvent entrain de sourire.

Bien que naïve, cela n'empêche pas la jeune Aurore d'être relativement vive d'esprit. Elle comprend rapidement les choses et a un goût particulièrement prononcé pour la culture. Elle adore lire, surtout de la poésie. Ce genre littéraire a le don de la toucher en plein cœur. Bien qu'elle soit la princesse héritière de la famille Eksezkiel, elle reste quelqu'un d'humble et de reconnaissant envers les gens qui l'ont élevé. Elle ne peut d'ailleurs s'empêcher de se demander comment elle aurait pu être sans les dons des fées. Elle ressent constamment ce besoin de plaire au gens et de leur être agréable, du moins, parmi le peu qu'elle rencontre. Elle pourrait presque se sentir malade à l'idée que quelqu'un ne l'aime pas ou ne l'apprécie pas. Mais son caractère angélique fait que l'on peut difficilement la détester. En effet, Aurore est quelqu'un de profondément bon, avec un cœur très pur. Elle a cette capacité étrange à croire en les autres et à voir le bien en eux, même quand eux même n'arrivent pas à voir ce qu'il y a de bon en eux. Elle ne se fie jamais aux apparences et est une personne très honnête, tout le contraire de sa famille.
Malgré tout ce que l'on a pu lui raconter, la demoiselle n'a jamais regretté sa naissance et, si elle a apprécie énormément sa vie sur Minos, aux côtés de la Reine Beldura, elle ne fut jamais aussi heureuse que lorsque vint le temps de retrouver ses parents.

Elle a une voix magnifique dont elle fait souvent profiter son entourage. Son chant a la capacité d'apaiser et de calmer les esprits, ce qui peut être très utile dans des situations difficiles.



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Sam 28 Mar 2020 - 16:47


Narcisse Cynn Mélisandre Eksezkiel


Famille Eksezkiel, mafia d'Elysion, chefs du marché noir, et ancienne famille royale [disponibles :0/8 ] Sc51
Famille Eksezkiel, mafia d'Elysion, chefs du marché noir, et ancienne famille royale [disponibles :0/8 ] Sc51


Date de naissance: 22 août 1894

Lieu de naissance: Rhadamanthe

Lieu de vie: Eaque

Rang: La vie est belle dans ses tourments

Citation: //


Situation et particularités

Race: Tarima.

Métier: //

Spécialité: Darah

Pouvoir et dons: Née de deux parents Tarimas de destruction, la jeune fille n'a pu que suivre leur trace. De par son « grand » âge, elle maitrise bien voir très bien ses pouvoirs. Elle envisage depuis un moment de devenir maitre. Sa situation de Darah fait qu'elle est nyctalope. Pour des raisons inconnues, elle a cessé de vieillir à partir de sa transformation. Elle devrait aujourd'hui avoir plus de 100 ans. Sa grande puissance est compensée par sa faiblesse physique: elle ne sait absolument pas se battre au corps à corps.

Apparence physique: « C'était une belle jeune fille de dix-huit à vingt ans; une de ces femmes dont la rencontre dans la rue vous fouette d'un désir subite, et vous laisse jusqu'à la nuit une inquiétude vague et un soulèvement des sens. »
Maupassant

On ne peut pas clairement dire si la demoiselle est belle ou non. La seule chose qui est évidente c'est qu'elle possède un charme fou. Vous pourrez la croiser sans faire attention à elle mais vous garderez en mémoire son visage, sans pouvoir vous en empêcher. Paradoxalement, vous ne pourrez pas ne pas la voir: la jeune femme est grande, avoisinant le mètre soixante treize. A force de porter des corsets depuis l'âge de huit ans, tellement serrés qu'elle pouvait à peine respirer, son corps a fini par se modeler de cette façon, avec une taille fine et une poitrine et des hanches développées.
Faisant à moitié partie de la famille Eksezkiel, elle a également reçu dans ses gênes les attributs de cette famille. Les femmes Eksezkiel étaient toujours réputées pour être des femmes sublimes mais le mélange de sang et l'arrivée de nouvelles générations avaient fini par effriter cette apparence stéréotypée pour, au final, ne laisser que peu d'éléments distinctifs de cette famille. D'ailleurs, Cynn n'en possède que un sur deux. Un peau très blanche, semblable à de la neige et douce comme de la soie. Cela fait bien longtemps qu'elle ne s'est plus exposée au soleil mais la demoiselle se souvient que lorsque les rayons de l'astre l'atteignait, sa peau étincelait comme si elle était recouverte de diamants. Et il en était de même pour ses deux demi-sœurs. Malheureusement, cela fait bien longtemps que la jeune femme ne peut plus se contempler au soleil et elle ne garde de cette peau brillante qu'un agréable souvenir.

Attardons nous un peu sur son visage, voulez vous? Elle a en effet un très joli minois. Une forme ovale, des traits fins et réguliers. Un nez certes un peu relevé mais bien proportionné par rapport à son visage. Une bouche bien dessinée qui laisse dévoiler des dents bien rangées. Et surtout, des yeux magnifiques. D'un bleu glace près de sa pupille, la bordure de son iris est bleu marine, ce qui tranche magnifiquement bien. Ces yeux sont également le seul signe qu'elle n'est pas une vraie Eksezkiel sinon elle aurait eu les yeux marrons tirant vers le orange. Couleur très belle également mais bien différente de celle de Cynn. Par son éducation, la jeune femme est toujours maquillée, souvent avec des couleurs sombres pour mettre en avant la clarté de ses yeux et de sa peau. La jeune femme a également de beaux cheveux châtains, tirant sur le blond. Assez longs, ils lui arrivent au milieu du dos et flottent harmonieusement autour de ses épaules. Ils ondulent légèrement vers les pointes.

Pour achever cette description, le narrateur tient à rappeler que la jeune femme a vécu dans une famille aristocratique, aussi est elle toujours en robe et habillée d'une façon très élégante, rajoutant à son charme une dose de féminité.



Son histoire

Je suis née il y a désormais bien longtemps.

Mon père, Eon, faisait parti de la Dynastie des Eksezkiel. Son nom a fait trembler bien des personnes sur Rhadamanthe. Il était un membre important du gouvernement de cette terre, comme tous ses ancêtres...Et, toujours comme ces derniers, un excellent tortionnaire. Je ne l'ai que très peu connu, portant son nom comme une malédiction. Il n'est pas bon de faire parti d'une dynastie quand elle est la cause de la mort d'un grand nombre de personnes. Et ce, dans les conditions les plus atroces possibles. Car tous les Eksezkiel étaient des tarimas de parent à enfant depuis des générations. Je ne fis d'ailleurs pas exception à cette règle.

Ma mère était également une tarima. Elle se nommait Pandora et j'ignore malheureusement son nom de famille. Ces pouvoirs étaient nettement moins tournés vers la destruction que les Eksezkiel. Elle faisait parti d'une famille très modeste de Rhadamante, aussi n'était elle jamais destinée à rencontrer Eon Eksezkiel, mon père. Mais une grande intelligence et une certaine malice la firent rapidement grimper les échelons de l'administration. Elle avait vingt cinq ans quand elle le rencontra. Mon père en avait trente et était déjà marié et père de trois enfants.
Vous devez déjà vous imaginer une romance interdite entre eux, due à une différence de rang social et un amour consommé dans le plus grand secret. Je serais née de cette union interdite. Et mon père aurait du choisir entre l'amour et le pouvoir. Eh bien pas du tout. Soyons francs, pas de secret entre nous: je suis née d'un viol.

Je vous épargnerais les détails, que moi-même, je ne connais pas. Je n'ai pas non plus été élevée par ma mère. A vrai dire, j'ai passé ma petite enfance dans un orphelinat, tout en étant bien évidemment surveillée par la famille Eksezkiel. J'étais destinée à devenir une tarima moi aussi, je reçus donc très rapidement la visite d'un maitre dans le but de faire grandir mes pouvoirs. Après tout le sang de cette famille si dangereuse coulait dans mes veines, donc il était certain que j'allais devenir aussi dangereuse que ses différents membres.
Quant à la vie sur Rhadamante, elle n'avait rien de drôle pour une enfant. Un climat trop chaud ou trop froid, des ordures un peu partout sur le sol et de la délinquence à chaque coin de rue. Certes, tous les habitants de cette terre n'étaient pas des gens malhonnêtes et la vie était d'ailleurs bien dure pour eux. De mon côté, je ne pouvais pas dire que je vivais mal. L'orphelinat où je logeais était correct et je recevais une éducation des plus normales. Merci Papa. Je n'ai jamais eu l'occasion de le remercier pour cela. Après tout, il aurait pu me balancer dans un des ces orphelinats où les enfants sont mal nourris et fouettés tous les soirs. Ou pire, il aurait pu me laisser mourir! Donc peut être qu'un signe de reconnaissance s'imposait. Mais, à y réfléchir, je n'ai pas eu une seule discussion construite avec lui. Nous nous sommes croisés en sachant très bien qui nous étions l'un pour l'autre. Mais, à vrai dire, aucun de nous deux n'avait envie de connaître l'autre. En grandissant, je déciderais de partir à la recherche de ma mère. Je ne la retrouverais jamais.

« Narcisse Cynn Mélissandre Eksezkiel. »

C'est ce qu'il y a toujours eu d'écrit sur mes papiers d'identité. Oui, mon vrai prénom est Narcisse. Je n'ai jamais supporté ce prénom. Sûrement parce qu'il a été choisi par mon père et qu'il reflète un peu trop à mon goût la puissance des Eksezkiel. Très rapidement, je demandais à ce que l'on m'appelle Cynn. Certes, je ne sais pas si il est de meilleure origine que mon premier prénom mais il sonnait d'une façon plus mélodieuse à mes oreilles.

Sans être associale ou misanthrope, je n'étais pas proche des gens de mon âge et vivait dans ma bulle. Je portais sur moi, me trainant sur le sol comme un fardeau trop lourd, une marque de la famille d'où je venais: leur physique. Les femmes de sang Eksezkiel étaient toutes des dames magnifiques au physique très particulier. De longs cheveux châtains ou noirs ondulés, un peau blanche comme de la neige, des lèvres vermeil et des yeux d'un marron, qui ressemblait à du feu ardent. Je ne différais de ce physique stéréotypé que sur un seul point: J'avais les yeux bleus comme le ciel de Minos. Merci Maman. Cela ne me semblait pas important, dans ma petite tête enfantine. C'était un moyen, plus ou moins efficace, de me rappeler que je ne faisais pas parti totalement de ces monstres. Car c'était bien comme ça qu'ils étaient vus par la population de Rhadamante. Paradoxalement, ils formaient le noyau dur de cette civilisation, avec d'autres grandes familles. De nombreuses légendes planaient sur eux, toutes plus loufoques les unes que les autres. La rumeur veut même que le fondateur de la dynastie, Abraham Eksezkiel, était un tarima de niveau quatre qui sépara son âme en trois pour en donner un fragment à chacun de ces enfants et ainsi vivre éternellement à travers eux. Mais personne n'a jamais pu confirmer cela car ce sortilège aurait demandé une bien trop grande puissance pour être réalisé.

Les Eksezkiel vivaient dans un grand manoir isolé de Cruor, et qui était bordé par une étendue d'eau. Une autre légende urbaine raconte que cette eau est en fait le sang de chaque victime des Eksezkiel. Mais après tout, ce n'est qu'un légende.
Ma vie pris un réel tournant lorsque j'avais à peine huit ans. Je fus adoptée. Et devinez par qui? La famille Eksezkiel. Une vaste blague? J'aurais bien aimé. Du jour au lendemain, je me découvrais donc une belle-mère, deux demi-sœurs et un demi-frère. Et, évidemment, un père froid comme de la glace qui fut obligé de m'accueillir chez lui pour éviter une esclandre du peuple qu'il se faisait un plaisir à dominer. Dire que je l'ai bien vécu serait mentir.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je m'entendais à merveille avec Cassandre, ma belle-mère. Elle était la fille unique d'une autre famille très puissante de Rhadamante et avait été promise à mon père à l'âge de deux ans. Elle était très maternelle avec moi et a tout fait pour que je me sente bien dans cette famille, même si cela semblait impossible. Elle avait dix ans d'écart avec mon père et l'avait épousée à quinze ans. Sa vie n'était pas non plus des plus heureuses car Eon était réputé pour être un homme d'une très grande violence et ce, dans tous les domaines. Au contraire, Cassandre était quelqu'un de doux et effacée, au physique de poupée. Je lui ai toujours été reconnaissante de sa douceur envers moi, même si elle était bien impuissante face à son époux.

Mes deux demi-soeurs étaient jumelles et représentaient à merveille l'esprit des Eksezkiel. Racistes, avares et hautaines, une grande distance s'installa entre nous dès mon arrivée. Estina, la première, était sans doute la pire. Elle ne m'adressa quasiment jamais la parole de toute notre cohabitation, sauf parfois pour me rappeler mon infériorité. Une chance pour moi, elle quitta la maison à quinze ans pour épouser son cousin. Bienvenue dans le monde de l'aristocratie!
Istrah, la seconde, était plus calme que sa sœur et j'arrivais à trouver une certaine entente avec elle. Néanmoins, je voyais bien au fond de son regard qu'elle ne me considérait pas vraiment comme une vraie membre de la famille. Cela ne me gênait pas en soi, de toute façon, je ne pouvais réellement me considérer comme elle car j'avais du mal à supporter l'esprit familial. Et justement, son éducation trop stricte lui avait fait croire qu'elle était supérieure à tous ceux qui vivaient autour d'elle. Je ne pus jamais nouer de lien fraternel avec elle.
Mon demi-frère se nommait Trystan. Mais pour l'instant, il n'a pas sa place dans cette partie de mon histoire, je parlerais donc de lui plus tard. A nous deux, nous avons failli faire sombrer le nom des Eksezkiel. Et le seul sacrifice de l'un d'entre nous pu sauver « la pureté de notre sang. »

Bref. J'emménageais donc au manoir de mon père. Passer de mon petit orphelinat en pierre rouge, qui sentait la mousse et la terre mouillée à la maison des Eksezkiel fut un grand choc. Elle était entourée par un désert qui semblait aride mais dès que l'on en passait les murs peints en blanc et le portail en fer noir, on découvrait des jardins immenses. Un chemin en pierre grise menait à une grand porte où était gravé, dans le bois de chêne, le portrait du fondateur de l'empire des Eksezkiel et celui de son frère. Ce chemin était entouré par d'immenses tapis de fleurs de toutes espèces. Au fond de ces jardins se trouvait un grand nombre d'arbres fruitiers qui donnaient toujours des fruits délicieux. Par un sortilège, une bulle recouvrait le domaine et faisait maintenir la température à vingt trois degrès. Une mare se trouvait à l'opposé du verger et on pouvait y voir nager de gros poissons aux écailles qui semblaient teintées par les couleurs de l'arc en ciel. Une brise légère, qui flottait toujours dans les jardins, portait un parfum sucré aux narines de chaque visiteur ou habitant. La maison en elle-même donnait l'impression d'avoir été construite dans du cristal. Sur les murs, des fresques serpentaient en décrivant l'histoire de la famille Eksezkiel. Illusion bien sûr, mais cela était très féérique pour n'importe quel enfant.
L'intérieur était tout aussi somptueux. Environ deux cent pièces, tout autant de domestiques. Des pièces très éclairées, des escaliers en marbre, des fontaines miniatures, une odeur constante d'encens à la cannelle. On ne peut pas vraiment dire que je réussis à me sentir chez moi tout de suite. Toute la famille respectait une étiquette à laquelle j'étais loin d'être habituée. Je ne côtoyais mon demi-frère qu'a partir de l'adolescence et vu que je n'arrivais pas à nouer de liens avec mes demi-sœurs, j'étais relativement seule. Un nouveau maitre tarima me fut attribué, beaucoup plus sévère et puissant. A partir de là, je reçus une éducation élitiste qui me conféra le niveau de puissance que j'ai acquis. Mon pouvoir grandissait alors que j'acceptais de me tourner vers le côté obscur de la magie. La destruction est une chose si belle, parfois. Ou du moins, c'était comme ça qu'elle était vu sur Rhadamante. Je ne faisais pas exception à la règle: le pouvoir de détruire s'infiltrait en moi, aussi certainement que je développais un sentiment de haine envers mon père.

Par ses agissements, il était facile de voir à quel point il était un être abjecte. Combien de fois l'ai je surpris en train de battre Cassandre ou de la plaquer contre un mur pour l'embrasser avec une violence inouïe. Mais il était rarement à la maison, car il avait toujours énormément de travail. Son absence ne gênait ni mes demi-sœurs ni moi. Je n'avais aucune affinité avec lui et il n'aimait pas m'afficher en public. Mes yeux bleus rappelaient bien trop au monde dans quelle atrocité j'avais été conçue. Je passais beaucoup de temps avec ma belle-mère et quand je lui demandais pourquoi elle laissait son époux agir ainsi, elle se contentait d'hausser les épaules et de me dire: « il vaut mieux que cela soit moi que vous. »

Ton âme se consume lentement,
Contre les aléas de ta pâle existence
Respire, c'est tout ce qu'il te reste ici
Te dira ton bourreau.

Je grandissais donc doucement au sein de cette famille. Je m'habituais peu à peu à cette vie de fou, à l'étiquette stricte et aux robes lourdes que je devais porter tous les jours. Je m'embellissais également, devenant une femme qui reflétait à son tour la famille Eksezkiel. Mon père commença activement à me chercher un parti digne de ce nom lorsque j'atteignis quinze ans, peu après qu'Estina ait quitté la maison. Mais un autre élément trottait dans sa tête: son fils, Trystan, allait rentrer à Rhadamante après dix ans de formation sur Eaque. Je ne le connaissais que de nom et ne l'avait jamais vu. Il en était de même pour lui. La date de son retour était encore floue, aussi mon père trépignait d'impatience de voir rentrer son descendant le plus important.

Après une énième colère de ce dernier, lors d'une après-midi, je décidais d'aller m'aérer dans les jardins. Je descendais lentement les escaliers, ma longue robe blanche ornée de roses m'empêchant des mouvements fluides, lorsque je vis sur le pas de ma porte un homme à l'allure élégante. Il était magnifique. Un visage fin, des cheveux argentés et des yeux flamboyants. Il devait être à peine plus âgé que moi. Ce fut le coup de foudre. Je sentis mon cœur s'affoler et le rouge me monta aux joues. Je crus pendant un instant que j'allais m'évanouir. Il semblait habiter par le même sentiment car il me dévora des yeux et nous restâmes tous les deux bouches bées l'un en face de l'autre. Une servante accourra avec un grand sourire et d'un pas sautillant.

« Ah, mademoiselle Narcisse! »
« J'ai déjà dis que je préférais Cynn. » Je lui répondais ceci sur un ton monocorde, tant j'étais obnubilée par cet inconnu. Son regard montrait qu'il en était de même pour lui.
« Excusez moi, mademoiselle. J'espérais arriver avant que vous ne vous croisiez. Voici votre demi-frère, Trystan. »

Mon cœur éclata comme un verre explose lorsqu'il rencontre le sol. Je crus vraiment cette fois que j'allais m'évanouir mais parce que je sentais une douleur violente dans mon ventre. Un coup de poignard aurait sans doute était plus doux à côté de ce que je ressentais actuellement. Car, c'est horrible à dire mais c'est encore plus horrible à vivre: en ces quelques secondes, je venais de tomber amoureuse de mon demi-frère. Sans dire un mot, me contentant de le saluer d'un bref signe de tête, je tournais les talons pour m'enfermer dans ma chambre, sans plus de cérémonie. J'étais écœurée de moi-même, tellement que j'en avais la nausée. Je détestais toute cette famille et je venais de tomber amoureuse de l'un de ces membres. Alors que je m'étais affalée dans mon lit, je me relevais brusquement, cherchant au fond de mon être le peu de sang froid qu'il me restait. Ce maudit sentiment n'était dû qu'a une attirance physique, rien de plus. Il finirait par passer comme passe un rhume.

Le repas du soir fut une torture. Ce fameux Trystan était assis juste en face de moi. Son regard me brûlait. En fait, tout mon corps me brûlait. Mon amour hurlait mes sentiments alors que je restais muette. Il ne me lâchait pas des yeux. L'inverse était vrai aussi. Seul un léger toussotement de ma belle-mère me fit redescendre.

« Cynn, vous me semblez bien mal. »
« Il est vrai, Madame, aussi je demande votre permission pour me retirer dans ma chambre. »
« C'est tout accepté, mon enfant. En espérant que vous n'ayez pas attrapé quelque mauvaise maladie. »

Un langage très soutenu, qui montrait encore une fois de plus l'esprit de cette famille. Apprendre cette façon de parler avait été une véritable torture lors de mon arrivée ici. Qui plus est, il fallait parler la langue dans son état le plus pur, c'est à dire sans accent. Autant dire que pour cela aussi, je me suis amusée...Alors que j'allais être enfin séparée de la cause de tous mes maux, mon demi-frère prit la parole.

« Je vais vous accompagner. Il serait mal venu pour un homme de laisser sa sœur seule alors qu'elle se sent mal. »

Il salua poliment ma mère et glissa sa main au bas de mon dos en me poussant légèrement en avant. Ce contact m'électrisa. J'avais l'impression de marcher sur du coton et j'avançais avec l'élégance et la grâce d'un robot. Il ne semblait pas surpris par ce comportement, il n'y accordait d'ailleurs aucune importance. Bien trop tôt à mon goût, nous sommes arrivés à la porte de ma chambre. Il me baisa la main avant de s'écarter de moi.

« Je serais ravi de vous connaître un peu plus, chère demi-sœur. Accepteriez vous de passer l'après-midi de demain à mes côtés? »

Un nouveau malaise s'installa en moi mais je ne pus refuser et lui fit un bref oui de la tête. Il me quitta avec un sourire doux. Si la rumeur voulait qu'il puisse être aussi violent que mon père, elle voulait également qu'il soit un être respectueux de l'autre. Dans le cas présent, je ne pouvais que constater que oui. Mais je me sentais mal, mon ventre me faisait atrocement souffrir. Il était mon demi-frère mais je savais déjà que la relation que j'entretiendrais avec lui n'aurait rien de fraternelle.
Je ne me trompais pas. A partir de cette après midi, Trystan et moi n'avons cessé de passer du temps ensemble. Nous avions les mêmes goûts, il était donc facile pour nous de discuter pendant des heures. Notre relation n'était pas malsaine car les seuls contacts physiques que nous avions étaient lorsque l'on se serrait dans les bras l'un de l'autre. Rien de bien terrible en somme mais tous les deux nous savions très bien que ces enlacements n'avaient pas le même sens pour nous que pour le reste du monde. Cassandre voyait cette relation d'un mauvais œil et avait bien compris que son fils ne me regardait pas comme une sœur mais bien comme une femme. Mais nous luttions chacun contre nous même pour enterrer ces sentiments au fin fond de nos âmes.

Hélas, les choses commencèrent à déraper alors que j'avais dix huit ans et lui vingt ans. Nous étions assis dans ma chambre à discuter de tout et n'importe quoi et à rire comme deux imbéciles. Comme d'habitude quoi. Il avait passé son bras autour de mes épaules et rien dans son comportement ne semblait indiquer ce qu'il allait accomplir dans la seconde suivante. Sans préavis et sans me demander mon avis, ses lèvres se posèrent sur les miennes pour m'offrir un baiser des plus passionnés.

C'est le malaise du moment
L'épidémie qui s'étend
La fête est finie, on descend
Les pensées qui glacent la raison


Une demi-soeur normale se serait débattue, lui aurait hurlé dessus qu'il n'était qu'un fou à lier et lui aligner une droite de laquelle il se serait souvenu toute sa vie. Inutile de vous préciser que je ne fis aucune de ces exécutions. Un peu perturbée par cet événement, j'inspirais lentement. L'amour n'avait déjà pas sa place au sein de ma famille alors je ne voulais même pas pensé à un amour incestueux...

« T'es quand même au courant qu'on a le même père? »
« Oui mais je t'aime, je n'y peux rien! Et je sais que toi aussi tu m'aimes...Bien sûr, nous allons continuer notre vie comme avant. Et garder cet instant comme un précieux souvenir, d'accord? »

Paupières baissées, visages gris
Surgissent les fantômes de notre lit
On ouvre le loquet de la grille
Du taudis qu'on appelle maison


J'acquiesçais. Nous passions la nuit suivante à discuter pour savoir comment on allait se sortir de là. Chose bien ou mal, cet événement se reproduisit de temps à autre. Oui, j'ai conscience que cela est profondément malsain mais croyez moi, j'en ai fais assez de cauchemars la nuit pour le savoir. Et si vous pensez que cette situation nous amusait, vous vous trompez. Nous avons tenté à plusieurs reprises de nous éloigner l'un de l'autre, de rompre ce lien et surtout cet amour. Et nous avons échoué, en laissant nos cœurs s'éclataient contre cette romance incestueuse. Nous arrivions à contrôler cette relation. Ou du moins jusqu'à l'annonce du mariage de Trystan. Il vint me voir, en plein milieu de la nuit, le visage déconfit et m'annonça que dans un mois il allait épouser la fille d'un aristocrate de Rhadamante. Ce qui est arrivé cette nuit-là ne regarde que nous.
Car pour la première et la dernière fois, notre amour fut consommé.

Sommes-nous les jouets du destin
Souviens-toi des moments divins
Planant, éclatés, au matin
Et maintenant nous sommes tout seuls

Les bruits circulent vite dans un château. L'événement de cette nuit fut rapidement rapporté aux oreilles de mon père. Comment quelqu'un a pu apprendre ce qui s'était passé? Je l'ignore encore aujourd'hui. Et je ne cherche plus à le savoir. Car dans tous les cas, que je sache ou pas, le résultat est le même. Mon père entra dans une rage folle. Il cassa tout ce qu'il trouva dans notre maison. Je comprenais rapidement qu'il valait mieux m'éclipser tant que je le pouvais. Je rassemblais un sac d'affaires et je descendais le plus discrètement possible les escaliers. Alors que j'empruntais le dernier, une vision d'horreur vint obstruer mon regard: le corps de Trystan sans vie s'effondra au pied de l'escalier, ses yeux éteints semblant me fixer pour l'éternité. Je me mis à courir à une vitesse impressionnante. Loin de cette maison. Loin de cette famille. Loin de mon père et de sa violence. Loin du cadavre de Trystan. Loin de cet enfer.

Je m'arrêtais en plein milieu de nulle part. Le sable avait sali le bas de ma robe. Après cette souffrance, j'espérais trouver dans ce no man's land un peu de tranquillité. Mais pas encore. Le destin avait décidé que je n'avais pas encore assez souffert en cette journée. Une femme apparut derrière moi. Je ne sais plus si elle m'adressa la parole ou non. La seule chose dont je me souvienne, c'est la morsure qu'elle me fit au cou et la douleur aigüe qui s'en échappa. Une Darah. A ce moment précis, j'espérais que la mort allait venir me chercher, pour que je puisse enfin être libérée des souffrances de la vie humaine. Alors que mon sang s'échappait de mon corps, je revoyais le visage de mon cher et tendre, que je ne reverrais plus jamais.

Perdus les rêves de s'aimer
Le temps où on avait rien fait
Il nous reste toute une vie pour pleurer
Et maintenant nous sommes tout seuls
Protège moi, Placebo


Je me réveillais le lendemain matin, allongée sur le sable, a l'ombre d'un unique arbre au milieu de ce désert. On m'avait déplacé. J'avais la gorge sèche. Je compris rapidement ce qu'il m'était arrivé. J'avais été transformé en Darah.
Je ne m'en aperçue que bien plus tard mais à partir du moment de ma transformation, mon vieillissement se stoppa pour des raisons inconnues. Telle est ma divine punition. Condamnée à errer, figée dans mes vingt ans, sans celui que j'aime.

Pour l'éternité.

Cynn ne suivit pas Aurore en 2782, restant sur Eaque. Elle vit ainsi la montée de l’Ombre de la perspective Eaquienne, et, si elle tenta d'abord de ne pas s’en mêler, cela s’avéra peu à peu difficile tant le conflit devenait fort. Elle commença donc à combattre l’obscur à sa propre échelle. Malheureusement, elle fut tuée lors de la Bataille Finale.


Son caractère

« Soyons honnêtes. Les gens ont tendance à croire que les Darahs sont des êtres profondément sombres, malsains et cruels. En toute franchise, j'essaie d'aborder ce sujet avec entrain même si me décrire n'est pas une chose que je fais habituellement. Mais faites moi confiance. Je suis vraiment quelqu'un d'enjoué. Je peux être aimable. Affable. Agréable. Et nous n'en sommes qu'au A. Mais ne me demandez pas d'avoir pitié de vous. La pitié n'a rien à voir avec moi. »
Inspiré de La Voleuse de Livres de M. Zusak

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, au vu de son existence, on ne peut pas douter de la joie de vivre de Cynn. Elle est une grande partisane de la théorie du « Carpe Diem » et accorde peu d'importance aux aléas de la vie, les jugeant insignifiants. Elle ne sait toujours pas si elle va se remettre à vieillir un jour, ce qui la ronge intérieurement et explique pourquoi qu'elle ne prend pas le temps de s'encombrer l'esprit avec des histoires sans conséquences. Malgré son sourire enjôleur et sa manière de tout dédramatiser, ceux qui la connaissent vraiment savent qu'au fond, elle souffre énormément. L'idée de ne pas mourir un jour, bloquée à jamais dans sa jeunesse éternelle, la terrifie. Cela signifie à ses yeux qu'elle est condamnée à errer pour toujours avec des souvenirs maudits ancrés dans sa mémoire, lui tourmentant son cœur, qu'elle n'a plus entendu battre depuis longtemps.

Mais on a malgré tout tendance à la considérer comme une personne moqueuse et cynique, se faisant un plaisir de remettre à leur place les gens qui se plaignent constamment de leur sort. Cynn est quelqu'un de cassant et qui n'hésite pas à s'attaquer aux points faibles de ses ennemis. Très autoritaire, elle n'apprécie non plus ceux qui s'opposent à elle. Ils sont rares d'ailleurs car ils sont généralement la constitution de tous ses repas. On peut lui reprocher son esprit fermé, car elle refuse difficilement les idées différentes des siennes. A vrai dire, elle n'a tendance à écouter que les personnes qu'elle porte dans son cœur et à se ficher éperdument du reste du monde. On peut également la décrire comme quelqu'un de calme et posée car il est en effet très rare de la voir s'énerver pour un oui ou pour un non.
Sa nature de Darah lui donne une attirance pour le sang très intense. Elle a d'ailleurs une préférence pour le sang des hommes mais l'appel du ventre fait qu'elle fait rarement la difficile. Elle peut s'avérer être très charmeuse avec la gente masculine mais cela est plus dû à un énorme manque d'affection qu'autre chose. Elle cherche désespérément dans ce monde quelqu'un qui arriverait à la comprendre, mais cela s'avère très difficile à trouver.

A cause de son éducation, Cynn est une femme d'une élégance rare autant dans sa façon de parler que de s'habiller. Il est courant pour elle d'employer des phrases à la grammaire parfaite et au vocabulaire complexe. Son langage soutenu a tendance à en surprendre plus d'un. Cela lui donne un côté inaccessible qu'elle adore faire ressortir.



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Sam 28 Mar 2020 - 16:48


Isaac Friedrich Galiléo Eksezkiel


Famille Eksezkiel, mafia d'Elysion, chefs du marché noir, et ancienne famille royale [disponibles :0/8 ] Ipbn
Famille Eksezkiel, mafia d'Elysion, chefs du marché noir, et ancienne famille royale [disponibles :0/8 ] Ipbn


Date de naissance: Lointaine

Lieu de naissance: Rhadmante

Lieu de vie: Rhadmanthe

Rang: Le Prince Maudit

Citation: //


Situation et particularités

Race: Arma Hominium

Métier: REPONSE

Spécialité: Revenu

Pouvoir et dons: Sa main droite se transforme en une puissante griffe métallique très tranchante. Il a également appris l'hypnose.

Apparence physique: « Dans mes plus lointains souvenirs, Isaac était un homme immense. Je ne suis pas petite pourtant mais il devait faire facilement un bon mètre 95. Et comme il a été toujours été mince, cela donnait encore plus l'impression qu'il était grand. Cela me tue de l'avouer mais il était quand même beau. Très beau. Comme tout arma hominum qui se respecte, il était très athlétique. Eh oui, ça muscle de courir après les gens pour les tuer...Surtout quand ils se débattent. Et sa force était impressionnante, il pouvait porter des choses très lourdes sans la moindre difficulté. Il avait gagné tout cela grâce à de rudes entraînements donnés par mon père ou par ses hommes. Sa peau très pâle lui donnait un air de fantôme alors qu'il faisait encore réellement partie des vivants...Quand elle n'était pas recouverte de sang. Il avait des cheveux noirs de jais qu'il a laissé pousser en grandissant, ce qui fait qu'il a fini par les avoir très longs. J'ai toujours été jalouse par sa chevelure car elle était lisse et fluide...J'aurais donné un rein pour avoir des cheveux aussi disciplinés !

Enfin bref...Ce qui était étonnant chez lui c'est que, malgré son apparence très masculine, il avait un visage assez androgyne. Paradoxalement cela lui allait très bien ! Avec ses traits fins, son nez bien droit et ses yeux couleur d'ambre, on lui faisait très vite confiance...A tort. Que dire d'autre ? Ah oui, autant ne pas se mentir : il avait des mains magnifiques. Je crois que c'est ce que je préférais regarder chez lui. Elles étaient grandes, musclées...A chaque fois qu'il mettait des gants, j'avais envie de l'étrangler. Il a toujours eu des ongles assez longs mais je crois que c'était à cause de sa nature d'Arma Hominium. D'ailleurs sa main droite le faisait souvent souffrir à cause de ça, la griffe qui y était logée ne demandant qu'a en sortir. Pour s'habiller, Monsieur n'était pas difficile, il n'aimait que la soie. Même quand il partait se battre, ce qui arrivait très régulièrement, il ne portait que des chemises faites en soie, généralement accompagnées d'un long manteau qui le protégeait des coups mais surtout du climat difficile de Rhadamante. Non, c'est vrai, j'aurais pu passé des heures à le regarder quand il s'asseyait pour lire un livre, ses cheveux tombant en cascade sur ses épaules, sa chemise toujours entrouverte sur son torse immaculé et l'une de ses mains tenant son fume-cigarette tandis que l'autre tournait paisiblement les pages de sa lecture. Au fond, je crois qu'il me plaisait vraiment. »



Son histoire

Attention: Cette histoire est contée sous deux visions différentes: une partie est narrée par Isaac et une autre partie est narrée par Cynn lors d'une discussion en off dans ce rp avec Séléné. Merci de l'intérêt que vous portez à cette fiche & bonne lecture =D

J'ai la gorge sèche...
Si sèche...
Il y a quelque chose enfoui dans mon torse...Qui me fait mal...
Qui suis-je ? Où suis-je ? Quelle est cette sensation ?
Quelle est cette chose qui bat en moi ?
Ah...Ça y est, je me souviens...Je suis...


« Isaac ? Vous voulez que je vous parle d'Isaac ? » s'étonna Cynn en relevant doucement la tête endolorie de Séléné. « Je ne pensais pas que vous vous intéressiez de si près à ma famille ! »
« Ce n'est pas ça... » prononça difficilement la métisse. « C'est juste que vous ne parlez pas...de lui comme vous parlez...Des autres. »
« Haha...A vrai dire, Isaac n'a jamais fait partie des ''autres'', pour moi. Nous nous ressemblons beaucoup, bien plus que je ne veux l'admettre. Oh, après tout, cela remonte à longtemps, alors je peux bien vous en parler, n'est ce pas ? Et puis cela vous fera vous concentrer sur autre chose que sur la douleur de vos blessures. Donc...

Isaac n'est pas vraiment un Eksezkiel, à vrai dire. Il a été trouvé par un de nos domestiques, alors qu'il n'était qu'un nourrisson, devant notre manoir. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Eon, mon père, ne l'envoya pas à l'orphelinat de Cruor mais décida de l'adopter. J'ai longtemps pensé qu'il s'agissait là d'une action dénuée d’intérêt, mais je me trompais. En fait, Eon avait juste senti la grande puissance d'Isaac, qui ferait d'ailleurs sa renommée dès son adolescence. Sans le moindre bon cœur, mon père décida d'élever cet enfant et de lui apprendre à se battre. Il voulait en faire son homme de main. »

Eon m'a assassiné... Il est venu me voir après la mort de son fils...Et il m'a tué. Il m'a ouvert...
La gorge...Je sens encore la froideur de sa lame...
Mais ce n'est pas moi...
Qu'il voulait...
Non...
C'était elle...

« Je crois qu'au fond je ne le connaissais pas bien. Pourtant, il s'est énormément occupé de moi. J'ai été adopté par les Eksezkiel à huit ans, Isaac en avait déjà 16. Mais cela n'empêcha pas Eon de décider de nous fiancer dès mon arrivée au manoir et...Hey, c'est quoi ce regard réprobateur ?! Il ne m'a jamais rien fait, si cela peut vous rassurer. Pourtant, il aurait pu, vu les nombreuses heures que je passais chez lui chaque jour ! Mais il n'était pas comme ça. Même si il y a beaucoup choses que je ne pourrais jamais lui pardonner... »

J'étouffe. Il faut que je sorte de ce cercueil. Devrais-je me sentir touché qu'ils aient pensé à m'enterrer ? Je ne sais pas. Ma résurrection aurait sans doute était plus simple à l'air libre. Sous ce linceul qui m'entoure, je sens que mes tissus n'arrivent pas à se régénérer.
Cent ans de décomposition qui vont devoir s'inverser en quelques minutes...On ne quitte pas le monde des morts comme cela...

C'est étrange...Je me souviens de peu de choses en ce qui concerne ma mort. J'ai l'impression d'avoir quitté ce monde hier. Dire que j'ai mis cent ans à réussir à sortir de cet état. Je me demande comment elle va...J'espère que mon plan a fonctionné...Qu'elle est toujours vivante...Je dois la retrouver.

Ah...Il y a quelque chose dans ma main droite...Qui me brûle...Qui veut se libérer...Il faut que je sorte...De cet endroit.

« Il était un arma hominium très puissant. Sa main droite pouvait se transformer en une puissante griffe métallique. Mais, même sans elle, il était capable de tuer n'importe qui. C'était d'ailleurs son plus gros problème et ce que je lui ai toujours reproché... »
« Comment ça ? » lâcha Séléné dans un souffle.
« Vous savez comment sont les arma hominium...Violents, froids, condescendants...Isaac était comme ça lui aussi. Mais en pire. Il n'avait aucune retenue, aucune pitié, aucun remord dans ce qu'il faisait. Il n'avait pas la capacité de ressentir le moindre sentiment. Il a commis devant moi des crimes horribles. Parfois pour les Eksezkiel, parfois pour calmer son besoin de sang. Oui, je sais, moi aussi j'ai besoin de sang vous me direz mais lui...Cela n'était pas un besoin vital. C'était comme une addiction. Il ne se sentait bien que lorsque le sang de ses ennemis coulait le long de ses tempes. Et quand il n'avait pas d'ennemis, il tuait des pauvres innocents. C'est pour ça que vous avez eu de la chance de ne pas tomber sur lui. Le sang l'aidait à calmer sa rage, sa fureur...Je ne l'excuse pas mais...Je crois qu'il cherchait juste à ressentir quelque chose. Il n'avait pas conscience de l'horreur de ses actes et puis, il était jeune et...Et tellement seul. »

Cruor n'a pas changé, malgré les années...J'ai cru que je n'arriverais jamais à sortir de ce cercueil...Quelle idée d'enterrer les gens aussi profondément dans le sol. Il y a tant de choses que je ne sais pas. Que je ne sais plus. J'ai presque l'impression de renaître. Mes poumons me brûlent à chaque fois que j'ose inspirer. Mes os craquent au moindre de mes mouvements. Et mon cœur est déjà épuisé alors que je n'ai marché que quelques mètres.
Mais je sens que ma puissance revient. Bientôt, tout sera exactement comme avant, comme si ces cent dernières années n'avaient pas exister.
Il faut que j'aille chez moi. Non...Pas encore. C'est le premier lieu où elle ira me chercher. Et elle ne doit pas encore me voir...Ma si précieuse Cynn...Je me demande si tu vas m'en vouloir quand tu sauras la vérité...
Quand tu sauras que toutes tes années de tourmente sont de ma faute...

« Mais...Isaac était incontestablement l'homme le plus intelligent que j'ai jamais rencontré. Il savait tout faire et, malgré son jeune âge, il menait plein de recherches. Magie blanche, noire, alchimie,...Vous n'imaginez même pas du nombre de connaissances dont il m'a abreuvé. Les après-midi que je passais chez lui étaient toujours très enrichissantes. Il n'hésitait pas à me faire partager ses dernières trouvailles et à m'expliquer longuement des choses qui, pour lui, étaient basiques. Sur ce plan-là il était patient. Vous voyez cette bibliothèque remplie de livres là-bas ? Et bien c'est lui qui les a écrit. Tous. Je suis sûre que l'on pourrait même en trouver un sur le métissage des races ! Ah...Cela me désole de voir tout son travail partir en poussière...Même si je sais que cela ne lui ferait ni chaud ni froid. Il aimait ce qu'il faisait mais je crois qu'il essayait surtout de chercher la solution à son propre problème. »
« Et je suppose qu'il a échoué.»
« Vous supposez bien. Les sentiments sont basés sur un ressenti unique pour chaque personne. On peut au mieux vaguement les expliquer en les réduisant à une définition très floue. On ne peut pas créer des sentiments comme l'on crée un remède ni les apprendre avec un livre. Et c'est à partir du moment où il a compris cela qu'il a commencé à méchamment s'assombrir... »
« Ne l'était-il pas déjà ? »
« Oh non...Avant ses vingt ans, il tuait beaucoup de monde, certes, mais il était très vif, très colérique et impulsif. Mais une fois cet âge passé, il est devenu froid et calculateur. Et calme. Trop calme. Ses envies sanguines se calmaient et ses meurtres aussi. Mais la façon dont ses victimes mourraient, elle, était dix fois pire. Il a commencé à développer un goût certain pour l'agonie...Ce fut d'ailleurs un sujet de discorde entre nous. »

Oui, tu m'en voudras sans doute beaucoup...Mais peu importe. Tu es si belle quand tu es en colère...Je me souviens encore quand tu t'énervais contre moi...

(Flashback entre Cynn et Isaac)

« Tu lui as...Arraché...le cœur ?! »
« Oui. Et alors ? »
« Mais...C'est horrible ! Il ne méritait pas ça ! »
« Qu'est ce que tu en sais ? »
« ...Pourquoi fais-tu cela Isaac ? »
« C'est dans ma nature. »
« Ta...Nature ? Comment peux-tu être sûr de cela ? N'est ce pas là une excuse de plus que tu as trouvé pour le tuer lui aussi ? »
« Qu'importe la raison le résultat est le même. Il devait mourir. Sinon il ne se serait pas laissé battre aussi facilement. Vous, les humains, êtes tellement simples à effrayer, à affaiblir...S'il avait voulu vivre alors il serait vivant. Ce n'est pas une simple griffe en métal qui l'aurait... »
« Il a à peine eut le temps de voir que ton bras se transformait pour être déjà mort ! Ne me dis pas que tu ne ressens aucun remord ? »
« Il n'y a que les faibles et les incompétents pour se laisser envahir par le remord. Je n'ai pas le temps de m’encombrer de sentiments inutiles. Je suis là pour agir. Les remords, l'hésitation, la culpabilité...Autant de sentiments qui font que les humains finissent par être des loques, des incapables. Moi, je veux être au dessus de ça. Et je n'ai jamais eu besoin de ces sentiments-là pour réussir. »
« Mais tu es humain pourtant. »
« Je ne pense pas. Je pourrai tuer mes propres parents sans ressentir quoi que ce soit. Tu es peut être la seule pour qui mon cœur ait déjà émis un battement. »
« Tu es fou. »
« Oui, de toi. »
« Tu ne sais même pas ce que cela veut dire ! »
« Justement, apprend moi. »
« Tu es encore bloqué sur ça ?! Mais cela ne s'apprend pas, je te l'ai déjà dis. »
« Alors la boucle est bouclée. Tu ne peux pas m'aider alors je ne changerai pas. Et si tu ne peux pas m'accepter comme tel alors je n'ai plus besoin de toi. »



« Après cet épisode, je crois qu'il m'en a beaucoup voulu. Je pense qu'il a eu l'impression que je l'abandonnais. Mais cela ne l'a pas fait changé : il tuait pour espérer ressentir de la compassion ou des remords et visitait le le lit des filles de Cruor pour son propre plaisir. Quelque chose était mort en lui...Et cela semblait irréversible. Les gens ont commencé à l'appeler ''Le Prince Maudit''...Ne me faites pas ce regard interloqué, je vais vous expliquer. Les Eksezkiel sont une vieille famille, plus vieille que la famille royale, mais ils n'ont gouverné de Rhadamante que le marché noir et les riches commerçants. Cela ne les a pas empêché de se donner les titres de Roi ou de Reine. Oui, je sais, c'est très narcissique. Et le premier enfant à naître, considéré comme le futur dirigeant de la famille, est nommé Prince Héritier ou Princesse Héritière. Bien qu'il ait été adopté, Isaac est normalement le premier enfant d'Eon et de son épouse, Cassandre. Mais il n'a jamais eu accès à ce titre et on l'a peu à peu écarté des affaires Eksezkieliennes. Mon père a même fini par l'effacer complètement de sa succession, comme il comptait le faire avec moi. Isaac se fichait bien d'hériter ou non mais ce qui le détruit vraiment, c'est de se voir effacer peu à peu de la famille qui l'avait recueillie. »
« Et ses vrais parents ? »
« Personne ne sait. Et cela n'a jamais eu l'air de l'intéresser. Mais les abandons d'enfants ne sont pas rares à Cruor. La pauvreté est tellement grande et les gens sont dans une telle misère que l'orphelinat de la ville est surpeuplé. On pourrait presque dire qu'Isaac a eu de la chance d'atterrir chez nous...dans l'absolu, bien sûr... »

Ah, Cynn...Je ne vais pas retourner tout de suite dans ta vie, bien que tu te sois échappé si soudainement de la mienne. Non, avant il faut que j'aille chez les Eksezkiel...Eux m'expliqueront la situation et trouveront sans doute la meilleure solution pour que je t'attrape. Car oui, mon amie, nos routes devront se recroiser...Pour une raison tellement simple que je suis sûr que tu n'y penseras pas. N'est ce pourtant pas cette raison qui détruit ton âme et toute ton existence ?

« Alors que je m'éloignais de lui, il a commencé à mener de très lourdes recherches qu'il gardait secrètes. Cela lui a pris des années et je n'ai jamais su l'objet de ses recherches, jusqu'à aujourd'hui. Mais si j'en crois mon instinct, tout porte à dire que son travail s'intéressait aux Simili. Il avait sans doute du sentir qu'Eon n'allait pas le garder en vie pendant très longtemps. »
« Ce qui expliquerait...Que vous avez l'impression qu'il soit revenu... »
« Certes...Mais pourquoi aurait-il mis cent ans à revenir ? »
« Je ne pense pas que...Que revenir du monde des morts...Soit une chose facile. »
« Haha, vous avez raison !...Mais à la réflexion, j'aurais préféré qu'il ne se réveille jamais. »
« Le détestez vous à ce point ? »
« Non, ce n'est pas ça...C'est juste qu'il y a quelqu'un que je veux protéger de ses griffes maléfiques. »

Je pensais qu'Aloïs Eksezkiel serait moins loquace...Ainsi donc l'Héritière est sur Minos, sous la protection de Cynn. Très intéressant. Les choses deviennent tout à coup nettement plus simple. Si je trouve cette petite, ma précieuse amie viendra elle-même me rejoindre. Je me demande si Minos est toujours une royauté...Dans ce cas là, je n'aurais qu'à demander au Roi ou à la Reine de me dire où elle se trouve et le tour sera joué.


« C'est bizarre mais...Quand je me suis transformée en Darah, Isaac a été la première personne chez qui je me suis rendue. Même si il avait beaucoup de défauts, je savais qu'il aurait une solution pour m'aider. Mais quand je suis arrivée...Mon père et ses hommes étaient déjà là. Ils étaient entrain de mettre sa maison, cette maison, à sac. Sans doute était-il déjà mort. Et de me l'imaginer mort, cela m'a rendu terriblement triste. J'avais la sensation que tout ce que je vivais avec lui allait me manquer et que je ne pourrais jamais vivre sans. Je venais de perdre l'amour de ma vie et je pense que je voyais en Isaac la seule personne encore capable de me soutenir dans ce genre de moments. Mais il avait déjà disparu de ce monde. J'ai appris quelques jours plus tard qu'on l'avait enterré dans le cimetière de la ville. Et puis je suis partie et je l'ai oublié. »
« Mais le fait qu'il revienne ne vous fait pas plaisir... »
« Non car, même si je l'aime très fort, Isaac ne connaît que la destruction. Et je ne veux pas qu'il brise la vie sereine que j'ai réussi à construire...Pour Aurore aussi... »


A ce moment précis, alors que Cynn finissait cette histoire à une Séléné qui cherchait un repos salvateur, un homme se faisait trancher la tête près du portail menant à Minos, après avoir demandé d'un ton sec à un jeune homme mystérieux son identité. Une voix qui semblait sortie d'un autre temps répondit au cadavre qui gisait à ses pieds :


« Je suis le Prince Maudit. »

Quelques temps plus tard, en 2779, cet homme enlèvera la Reine de Minos, alors que la guerre entre Eaque et Rhadamanthe faisait rage. Il découle de là une grande histoire d’amour, qui l’amena à abandonner sa demeure, et à partir vivre au Palais. En 2783, il la demande en mariage, mais décide lors des Jeux OLympiques de 2784 de rompre cet engagement, et il repart sur Rhadamanthe, où il reprend les activités qu’il avait auparavant.

Il y vécut de manière assez tranquille, si l’on peut dire, jusqu'au retour de l’Ombre, où il commença à fricoter avec l'obscur. Pris parfois de remords, il lui est arrivé de refuser des missions, ou, pire, de ne pas aller au bout. Ces états d’âme ne plurent pas aux séides de l’Ombre, et il fut assassiné de manière sauvage en 2785. Ses assassins s’assurèrent qu’il en pourrait pas revenir une nouvelle fois.


Son caractère

« Ah, Isaac...Je me suis souvent demandée s'il était vraiment quelqu'un de mauvais ou s'il ne se rendait pas compte du mal qu'il pouvait faire. Comme je vous l'expliquais, son principal problème était qu'il n'arrivait pas à ressentir la moindre émotion, que ce soit la confiance, l'amour, la compassion ou encore la tristesse. Les seules choses qu'il connaissait et comprenait était la souffrance et la colère. Cela faisait de lui un être imbuvable. Il n'avait aucunes limites, aucune morale, aucune éthique...Et un sacré égo. Il avait conscience de sa puissance et de ses faiblesses, ce qui fait qu'il arrivait facilement à écraser ses adversaires. En grandissant, si son caractère coléreux a fini par s'effacer, il a été remplacé par un penchant bien plus sombre. Isaac est devenu un être froid, vil et encore plus mauvais qu'à l'origine. Il n'avait pas une attirance particulière pour la mort : il avait juste besoin de se défouler. Il s'est mis peu à peu à faire une allergie contre le reste du monde, à ne plus supporter la foule ou les étrangers. Je crois, qu'en fait, c'était l'idée même que les autres pouvaient ressentir des émotions et lui non qui l’insupportait. Car cela le privait de pleins de sentiments, au final : la joie, la sérénité...Je ne l'ai jamais vu sourire que dans la souffrance des autres et je pense que cela le rendait plus malheureux qu'il ne voulait l'admettre. Mais il avait fini par développer un optimisme malsain, où il arrivait à se contenter et à se satisfaire du mal qu'il répandait autour de lui.

Mais, et c'est ce qui me plaisait le plus chez lui, cet homme était un génie. Attention, je ne dis pas juste qu'il était très intelligent. Il était bel et bien un vrai génie, qui comprenait des choses à une vitesse alarmante et qui les retenait tout aussi facilement et qui, à 16 ans à peine, avait déjà écrit une trentaine de livres de plus d'une centaine de pages chacun sur différents sujets de recherche qu'il avait mené pour son propre plaisir. Il était quelqu'un de travailleur, qui aimait les énigmes et qui adorait découvrir et comprendre des choses toujours plus complexes. Il trouvait justement son bonheur dans ce qu'il ne comprenait pas et qu'il cherchait à comprendre. Tout avec lui semblait devenir clair, car il savait aussi très bien expliquer et répondre à toutes les nombreuses questions que je lui posais. Quand il n'avait pas envie de tuer des gens, il descendait dans les bas quartiers de Cruor pour apprendre aux jeunes enfants des rues à lire ou à écrire et il n'était pas rare que des adultes viennent aussi l'écouter, ce qui ne lui posait pas de problèmes. Comme il me disait toujours : ''J'ai un grand respect pour les ignorants désireux d'apprendre car ce seront les seuls capables de sortir eux-même de la misère de notre pays. Ceux qui sont ignorants et désirent le rester sont les vrais déchets de la société et font partie de ceux que je m'évertue à faire disparaître.'' Oui, je sais, il n'était pas non plus un grand sensible. Mais j'ai toujours eu confiance en lui. Il n'était pas un traître ou un lâche, il allait toujours de l'avant et était toujours d'une franchise parfois très désarmante. Si jamais il vous portait dans son cœur, ce qui était rare, vous pouviez aisément lui demander conseil ou de l'aide, il vous aurait toujours aider. A défaut d'avoir un véritable cœur, il savait protéger ceux en qui il avait vu une âme qui valait la peine que l'on se batte pour elle. »


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