Elysion

Ici se trouve tout ce qui vous permettra de vous repérer un peu mieux dans notre univers: règlement, histoire, races, etc., etc.

C’est une ville haute et étalée à la fois, qui a beaucoup grossi en peu de temps. Les maisons y ont souvent un ou deux étages. Tout y est clair : les maisons sont blanches ou beiges, et les volets colorés leur donnent un air pimpant permanent. Il y a de nombreux petits commerces, et des marchands ambulants un peu partout. On trouve également une place du marché, d’où partent en étoile de très nombreux boulevards. Les rues sont larges et propres : personne ne jette ses déchets par les fenêtres ou ne les laisse trainer. Rares sont les bagarres : ici les gens sont fondamentalement gentils. Tout est coquet, et mignon. Il y a de nombreux parcs où les gens viennent prendre le soleil.Sous la houlette de Beldura Glow et en vue de l’autonomisation du continent, des écoles, des hôpitaux ont été construits partout en ville, ainsi qu’une école militaire non loin du palais. Elysée est une ville tout ce qu’il y a de plus idéal, qui n’a que très peu souffert de la guerre.

Albus est la deuxième ville importante de Minos. Située des deux côtés d’un fleuve, avec un magnifique pont semblant fait de cristal qui le traverse, elle est très populaire pour l’architecture originale de ses maisons, toutes dessinées par les meilleurs des Dessinateurs. Elle est donc assez originale, quoique peu à peu, des maisons plus simples l’entourent : en effet, l’augmentation de la population a poussé certaines personnes à venir s’installer ici. On trouve des fleurs à presque toutes les fenêtres, et les oiseaux chantent souvent. C’est une ville où vivent de nombreux artistes, et où il y a beaucoup d’expositions et de fêtes. La ville a été assiégée mais jamais envahie durant la guerre, et n’a donc souffert d'aucune destruction. Les habitants sont réputés pour leur gentillesse et leur naïveté : on demande souvent à quelqu’un de très naïf s’il vient d’Albus.

Sortie de terre en 2779, son architecture tout en hauteur, en verre et en métal tranche avec tout le reste d’Elysion. Cité-état, elle suit ses propres règles et a un fonctionnement à part du reste d’Elysion. Organisée sur la hauteur, elle est encore en partie enfouie, et il est facile de savoir le niveau de vie de ses habitants en fonction de l’emplacement de leur habitation. Pas de magie ici, mais la technologie y tient une place prépondérante, des voitures volantes aux armes, en passant par les écrans et objets connectés, à égalité avec le commerce (avec par exemple l’entreprise LutherCorp). Tout est alimenté par l’énergie des cristaux dont regorgent les sous-sols de la ville. Si les Efferians étaient un peu perdus au départ, ils s’intègrent aujourd’hui de plus en plus à Elysion, et leur mode de vie se répand; ainsi rares sont les foyers sans radio ou écran aujourd’hui ! A contrario, les Efferians ont découvert le bonheur des fruits et légumes mûris au soleil par exemple.

Ce sont en fait d’immenses plaines fleuries dont s’échappe une odeur exquise, et souvent balayées par un vent doux et parfumé. Les créatures sauvages qui y vivent sont très paisibles et ne craignent par les gens qui s’y promènent, qui ne sont presque jamais attaqués. Il y a également beaucoup de bétail, car toute une partie des Champs Elysées est devenue un pâturage suite au développement de l'agriculture sur Minos depuis 2780. Cela ne gâche cependant pas le paysage, car qui ne voudrait pas caresser une adorable vache ?! Les Champs Elysées sont l’endroit idéal pour une promenade, un bouquet ou une sieste, même si, ici aussi, la guerre a laissé des traces, plus discrètes cependant qu’à Eaque. Attention cependant aux chutes de débris d’Hadès !

L’île n’est pas très loin du continent, et c’est un parfait lieu de détente : il y a de très nombreuses plages, toutes de sable fin et blanc. Le côté paradisiaque du lieu a cependant été atténué par l’invasion des forces de l’Ombre en 2787 qui ont fait de l'île leur plaque tournante pour l’accès à Minos. Il y a eu beaucoup de morts et de destructions, et si la vie a repris et les maisons ont été reconstruites, il reste de traces importantes, et le cimetière a été agrandi. On tente cependant de faire revenir la joie. La ville, toute de maisons basses, blanchies à la chaux sur laquelle poussent principalement des roses trémières et des volubilis, et aux volets pastels, est dominée par un très beau phare prisé des touristes. Les habitants sont doux, et toujours prêts à donner un coup de main. Depuis l’explosion d’Hadès, les marées ont beaucoup changé et sont plus intenses. De nombreuses personnes s’y sont laissées piéger.

Chaîne de montagnes en forme d’arc à l’Ouest de Minos, elles sont peuplées de gentilles créatures, souvent pleines de jolies forêts. Il y a des neiges éternelles à leur sommet. Beaucoup de gens y randonnent : elles sont très praticables, et malgré les changements de temps brutaux, comme dans toutes montagnes, on ne se laisse pas souvent piéger par des pluies ou des averses de grêle. Si on les traverse totalement, on arrive à la mer : c’est là qu’elles se terminent. Elles ont pour particularité d’être coupées en leur centre : est-ce un phénomène naturel, ou bien l’œuvre des hommes ? Personne ne le sait. Toujours est-il qu’en cet endroit se trouve le palais d’Elysée, merveille des merveilles.

C’est une forêt où règne harmonie et douceur : des créatures féériques et mignonnes vous y attendent pour vos nuits de camping près du lac en son centre où est installé un centre de loisirs aquatique, où vous serez entouré d’arbres de cristal. On peut y cueillir de nombreux fruits, et beaucoup de baies que l’on peut trouver ici sont tout à fait comestibles. Les enfants adorent y venir : on s’y croirait dans un livre d’images : les faons, les lapins, les écureuils et les oiseaux y pullulent, et parfois on peut voir passer une nymphe. Les nuits ici sont douces et calmes, et les étoiles sont nombreuses : vous trouverez souvent ici des passionnés d’astronomie.

Leur nombre a plus que triplé depuis le début du règne de Beldura Glow sur Minos. Originellement peu nombreux, ils ont vu leur nombre augmenter lors de la guerre entre Rhdamanthe et Eaque afin de pouvoir accueillir les Réfugiés, et ont connu une nouvelle dynamique lors de la Guerre entre l’Ombre et l’Alliance. Construits selon le modèle de la capitale, tout y est bien organisé, bien droit, et tout ce dont on a besoin est facilement accessible. Souvent construits en pierres calcaires et tuiles rouges, on trouve cependant quelques exceptions. On y retrouve toujours école, petits commerces, poste de police, médecin, espaces verts, et crèches. Ce sont, somme toute, des endroits plutôt sympathiques où vont vivre beaucoup de gens. Ils sont fréquemment entourés de cultures.

Le Refuge est géré par Odéline Belgan. On ne peut y entrer que par Elysée. Dans la capitale de Minos, le Refuge prend l'apparence d’une maison pimpante et bien entretenue, des fleurs aux fenêtres et les volets colorés, flanquée d’une grande et lourde double porte en bois, ornementée de fleurs peintes.Lorsqu’on franchit cette porte, on arrive dans un grand hall que l’on ne soupçonnerait pas de l'extérieur. Il a l’étrange capacité de nous démunir de nos armes, qui ne seront retrouvées qu’à la sortie du Refuge, et de bloquer tout sort, qui sera quant à lui de nouveau accessible une fois sorti du bâtiment. Le plancher au sol craque agréablement, et les murs sont recouverts de chaux peinte. Il fait cependant en deviner la couleur, car de nombreux portraits, ceux des personnes accueillies ici un jour, et énormément d’oeuvres d’art d’enfants ornent les murs. On peut également en retrouver sur les guéridons, où il y a toujours à manger, ne serait-ce que des fruits et des biscuits, et à boire. Dans ce grand hall, on trouve à droite comme à gauche des portes, menant aux salles communes de l’orphelinat. Ainsi, on pourra accéder au salon, à la salle de jeux, à la salle à manger, à l’étude, à la cuisine, au garde-manger, etc. En montant, on accèdera aux chambres, organisées par âge, évidemment, puis par affinités, ainsi qu’aux salles de bains; Chaque étage comporte également des salles pour jouer, se reposer, lire, dessiner ou étudier, plus petites qu’en bas. Dans le hall, face à soi, il y a une grande porte aux montants de bois et aux ouvertures en verre, qui laisse entrer la lumière à flots. En effet, cette porte mène vers l’extérieur. En sortant, vous découvrirez une grande place pavée de blanc, organisée autour d’une fontaine réprésentant une ronde d’enfants. Autour de cette fontaine, de nombreux édifices. Il y a des maisons, évidemment (dont celle d’Odéline) mais aussi un cabinet médical, une poste, une bibliothèque, un petit musée (qui rassemble les oeuvres d’art des pensionnaires) et de nombreux lieux de divertissement comme de culture. Il n’y a cependant ni école, ni commerce. Odéline y tient: le Refuge n’est pas une communauté autonome, et n’a pas pour but de l'être mais au contraire, de permettre à tous ceux qui auraient pu être exclus de s'intégrer en douceur dans la société. Ainsi de nombreuses écoles d’Elysée accueillent des enfants du Refuge, et de nombreux adultes travaillent sur Minos ou ailleurs, dès qu’ils se sentent prêts. On trouve aussi autour de la place, à gauche, l’abri des animaux, sorte d’immense maison où peuvent aller librement tous les animaux présents dans le village, dans différents espaces adaptés. Ensuite, les maisons sont organisées autour de la place, sans jamais dépasser la limite de l’orphelinat, énorme bâtisse délimitant un des côtés du village accueillant le Refuge. La plupart des maisons comportent un jardin, et sont habitées par des des gens assez autonomes pour s’occuper d’eux-mêmes, en famille ou en colocation. La plupart des portes sont toujours ouvertes, et les gens vont et viennent dans une ambiance bon enfant assimilable à une bulle de douceur. Le village comporte également potagers et vergers, terres agricoles de manière générale, ainsi que du bétail permettant en toutes circonstances d’avoir des fruits, des légumes, des céréales, du lait, des oeufs. Cela ne suffit évidemment pas tout à fait, et il faut toujours aller faire des courses à Elysée, ce pour quoi chacun se relaie. Le village est entouré des Plaines et de leurs fleurs. On peut en sortir ainsi, mais pas y entrer: il semble dissimulé à la vue, sauf pour ceux qui y vivent, et eux exclusivement, qui portent sur eux un petit talisman leur permettant d’y retourner. Cependant, attention: en en sortant ainsi, vous ne retrouverez aucune des possessions dont vous avez été démunis à l’entrée. Ce village n’est pas encore entièrement occupé, mais on y construit déjà de nouvelles maisons. De plus, l'orphelinat lui-même est régulièrement agrandi par magie, avec le soutien du gouvernement minosien au départ, et peu à peu des trois continents, tant cette institution est bénéfique à tous.

C’est une ville immense, surdimensionnée. Elle équivaut à presque un quart du continent (à notre échelle, elle correspondrait aux Etats-Unis d’Amérique tout entiers !). Centre politique, institutionnel, éducatif, culturel, artistique et commercial d’Elysion, Hypnos ne dort jamais. La guerre entre Ombre et Alliance a continué à la faire grossir: on y était mieux protégé que nulle part ailleurs sur le continent. Cependant, les nombreuses attaques, y compris aériennes ont continué les dégradations entamées par la guerre de 2779 entre Eaque et Rhadamanthe, et on peut encore voir les traces des réparations, sans compter les débris d’Hadès qui y sont parfois tombés. S’y perdre n’est pourtant pas si simple. En effet, tout y est merveilleusement bien indiqué, à condition de ne pas trop passer par les rues minuscules. La ville s’étale énormément, et continue à le faire au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux habitants, qui sont de toutes espèces, et viennent de partout. Elle a fusionné avec de nombreux villages. Cependant, les architectes ont tout fait pour créer un ensemble visuel : l’équilibre prime ici. Beaucoup de choses sont proportionnelles, on retrouve souvent le blason d’Eaque sur les bâtiments qu'ils soient en bois, métal, pierre ou verre. Afin d’alimenter cette immense ville en eau, elle est irriguée de canaux artificiels, alimentés par l’eau de la mer Orphée dessalée, et l’eau des nappes phréatiques. La ville est donc quadrillée par de l’eau, qui peut être bue, et sur laquelle il est possible de se déplacer. Il y a de nombreuses cascades, également, et un réseau souterrain de tuyaux très impressionnant, formant une cité sous la cité. La ville est divisée en une trentaine de districts, chacun divisé en quinze quartiers. Dans chaque district, on trouve une mairie, un tribunal et un hôpital, et chaque quartier est pourvu d’une école, d’un poste de police, d’un petit centre commercial et d’une bibliothèque. Il y a de nombreuses fêtes réunissant les quartiers d’un district ou les districts entre eux, et de ce fait, une unité est créée entre les habitants. Des tensions perdurent néanmoins.

Ces plaines entourent la ville d’Hypnos, ce sont elles qui sont grignotées peu à peu. Avant, elles étaient immenses, pleines d’herbes vertes et hautes. Très hautes. Très, très hautes. Assez pour disparaitre dedans : certains n’ont pas pu retrouver leur chemin, perdus dans ce labyrinthe chlorophyllien. Cependant, la ville et les deux guerres successives sont passées par là. Les Plaines ont perdu plus d’un tiers de leur surperficie, rongées la de nouvelles maisons sans cesse, mais également par les affrontements. En effet, les Plaines Enéides ont été le champ de bataille principal, à chaque guerre. Toute une partie des terres y est à présent nue et inféconde, et on trouve une quantité considérable de boue un peu grisâtre, à traînées rougeâtres parfois et des traces de bataille via des objets abandonnés. Le plus grand cimetière d’Elysion s’y trouve, rassemblant des milliers et des milliers d’elysionniens morts pour leur patrie. A chaque mètre, un arbre stylisé est planté avec, gravé, le nom du mort et ses dates de naissance et de mort. C’est le cas pour tous les morts recensés, de chaque continent, de chaque allégeance, même si on n’a rien retrouvé d’eux. C’est une zone où il y a beaucoup de perturbations magiques, et où il déconseillé d’aller se promener seul, surtout si l’on n’est pas un mage aguerri. C’est également là où les portails se multiplient le plus. Enfin, c’est aussi une zone privilégiée pour la chute des débris d’Hadès. Cependant, toute une partie des Plaines ressemble encore à ce qu’elles étaient avant 2779. On y trouve toujours des hautes herbes, et sortes de végétaux intéressants, ce qui en fait encore le lieu de prédilection des étudiants en botanique. Beaucoup d’animaux y vivent, de toutes races et toutes tailles, et surtout, herbivores tout comme carnivores. Lors de beau temps, cela peut encore être un lieu de promenade très agréable. Les Plaines sont le lieu de vie privilégié des Effigies, et sont farouchement protégées par les Gaïens.

C’est une mer plutôt calme à l’abord du continent, mais qui s’agite dès qu’on s’en éloigne un peu trop. On y trouve de nombreuses créatures marines et également un grand nombre de navigateurs qui vont vers le port d’Hypnos. Il y a assez peu de plages, mais celles que l’on trouve sont souvent bien fréquentées –quoiqu’il ne faille pas y rester trop longtemps de nuit-, surtout si elles sont près des villes. Lors de tempêtes, la mer devient déchainée et est véritablement très dangereuse : mieux vaut ne pas rester trop près, au risque de mourir noyé, même si l’on est excellent nageur. Les côtes sont bordées de tours de garde afin de prévenir d’invasions par la mer. Depuis l’explosion d’Hadès, les marées ont beaucoup changé et sont plus intenses. De nombreuses personnes s’y sont laissées piéger.

Ce sont d’anciens volcans endormis : leur sol est extrêmement riche, ce qui a permis à beaucoup de gens de s’y installer et de devenir cultivateurs. La chaîne est assez longue, et longe presque tout le continent. Il y a des hauteurs variées allant du pic invisible sous les nuages à la petite colline. On aperçoit souvent des neiges éternelles les jours de beau temps – mais les voir trop clairement annonce la pluie-. Hypnos a commencé à s’attaquer à un des flancs d’une montagne, mais la plupart d’entre elles sont surtout peuplées de personnes dans des habitations isolées, ou bien en villages. On y trouve également beaucoup d’oiseaux et d’animaux très variés. Elles séparent Crannsliabh du reste du continent. Il y a de très nombreux refuges dans les montagnes,permettant de les traverser tranquillement, si l’on connaît son chemin, ou que l’on suit les panneaux d'indications.

C’est une forêt que l’on trouve au Nord du continent. Il y a beaucoup de sapins, mais aussi des chênes, et, par endroits, d’autres sortes d’arbres, plus ou moins originaux. Elle est assez touffue, et on dit qu’un trésor y est caché. Elle sert de réserve de bois à Eaque, et tous les arbres coupés sont replantés. Ce n’est pas un lieu de promenade très apprécié : il y flotte une odeur de décomposition permanente, qui soulève les cœurs et les estomacs, et vient, sûrement, de l’humus. C’est cependant ceci qui lui a donné sa mauvaise réputation : les vieux murmurent lors des veillées que les gens y vont pour mourir, et que les condamnés sont parfois pendus ici en secret.C’est également ici que se sont déroulées certaines batailles entre Ombre et Alliance, faisant de la Forêt un point stratégique.

Autrefois territoire vierge et inexploré au cœur de nombreuses légendes d’Elysion, Crannslibah est officiellement explorée par des expéditions successives depuis 2782. Cette forêt immense (à notre échelle, elle correspondrait à la Russie) d’un vert incroyablement sombre, presque noir, très haute s’étend à perte de vue : même la mer semble disparaître. On y a découvert de nombreux biomes et de nombreuses populations et civilisations, dont les Gwezenntuds, les Dizanvezels et les Kabelstanks. Une infime partie seulement en a été explorée, et de nombreuses légendes circulent encore à propos de cet endroit : ancien cimetière, forêt habitée de créatures encore inconnues, villages souterrains, arbres vivants, trésors …

Ils sont assez peu nombreux, puisque beaucoup se font vite dévorer par l’immense capitale, mais ceux qui existent sont aujourd’hui en très mauvais état, à cause de la guerre. Désertés par la majorité de leurs habitants pour ceux de plaines, ils sont en ruine. Ceux des Montagnes et des et proches de la mer sont cependant en meilleur état, réinvestis par leurs habitants une fois la guerre terminée. Ils regroupent quelques poignées de population. Il y a souvent des jardins aux maisons. Hormis en contexte de guerre, rares sont les attaques, ce qui permet aux habitants d’être plutôt confiants, même si beaucoup ont souffert des batailles. La vie ici est souvent préférée à celle en ville, d’abord par le prix, mais aussi pour la tranquillité : on est loin du fourmillement permanent de la capitale tentaculaire, et ce où que l’on soit –à condition de ne pas en être trop proche. Cependant, la rancœur n’est jamais très loin, et de nombreux habitants en veulent au gouvernement eaquien qui centre toutes ses dépenses sur la capitale, oubliant les villages du continent.

Vous êtes ici dans la capitale du continent le plus mal famé d’Elysion. La ville, très dégradée par les deux guerres successives qui ont effacé de nombreux travaux précédents et la trace des embellissements tentés, est en cours de reconstruction. La reconstruction paraît assez sauvage, même si elle est de plus en plus encadrée par la souveraine, Niniel Helvë. Les rues sont étroites et toujours sombres. Il y a quelques artères principales, mais vous vous perdrez vite dans ce dédale. Attention à vous, car les immondices dans lesquelles vous risquez de mettre le pied ne sont pas les seuls dangers : la pègre se rejoint au coin de chaque rue, et vous risquez de toujours vous faire couper la gorge. Ne pas être armé ici relève du suicide. Il y de nombreuses tavernes, beaucoup d’activités de tous les côtés : tout grouille. Vous trouverez des murailles, au sein desquelles sont les vieilles maisons, celles en dur, mais la ville s’étend autour sous forme de bidonvilles. Au vu du nombre de morts de prisonniers rhadamantiens suite à la guerre entre l’Ombre et l’Alliance, de nombreux logements sont vacants, et certains ont été rasés afin de construire du neuf. C’est une ville de pierre et de bois, où tous les toits semblent méchamment pointus. En périphérie au départ, aujourd’hui au milieu des maisons, la prison est réputée comme l’une des plus violentes du monde. On ne sait cependant rien de qui y est enfermé, ni de son fonctionnement interne.

C’est la deuxième ville importante du continent. Située de l’autre côté des montagnes, elle permet ainsi de régir cette partie-là du continent. Non loin de l’Océan, elle n’est pourtant pas une ville portuaire, mais bien un des carrefours commerciaux de Rhadamanthe. Fortifiée telle une ville médiévale, elle tombe cependant en ruines par endroits. Elle surplombe légèrement le paysage. On y trouve nombre d’annexes des différentes institutions de la capitale, et beaucoup de maisons de notables riches. Très sèche naturellement, on trouve des puits à tous les croisements entre deux rues, afin de permettre aux habitants de boire, et cuisiner, laver leur linge, etc. Le rapport à l’eau entraîne souvent des rixes, surtout en saison chaude, quand les sécheresses arrivent. Elle a été l'un des hauts lieux de résistance durant la guerre, et, surtout, a été longtemps le bastion de Niniel Helvë.

C’est en fait une immense plaine, mais toutes les plantes y sont mortes. On y trouve du sable gris, des pierres. Il y fait toujours trop froid, ou trop chaud. Les tempêtes, déclenchées par un vent perfide, sont nombreuses, et mortelles : nombre de personnes n’ont jamais pu ressortir du désert, noyées par le sable, ou assommées par des cailloux. Il semble s’étendre à perte de vue et être totalement plat. Illusion trompeuse ! Ce désert est plein de dunes qui dissimulent mille choses : animaux sauvages, plantes venimeuses ou hommes. C’est d’ailleurs ici que résident les redoutables Phabiens, dirigés par Ewann Valbuter, dans une citadelle cachée au regard que l’on dit construite par les Géants il y a des millénaires. On peut remarquer facilement dans le désert les traces de chutes de débris d’Hadès.

L’île est en fait un isthme, isolé du continent lors des marées hautes. Personne n’y vit, en tous cas pas en communauté organisée. On murmure que seuls les fous vont s’isoler là-bas, car de dangereuses créatures y rôderaient. La mer qui l’entoure est toujours déchaînée, dangereuse, et les énormes bêtes mangent toutes les autres, y compris celles sur un navire. Il paraît que tout y est anguleux, rongé par les vents et le sel. Les plantes n’y poussent pas : les inondations ont tué le sol et brûlé les seuls végétaux. Si jamais aucune des bêtes de la mer ne vous a mangé et que vous arrivez ici, c’est les prédateurs de l’île qui vous dévoreront sans aucune forme de pitié : ils sont toujours affamés. C’est sans doute le plus grand cimetière de bateaux de tout Elysion. Depuis l’explosion d’Hadès, les marées ont beaucoup changé et sont plus intenses. De nombreuses personnes s’y sont laissées piéger.

Il n’y a ici que des crêtes et des pics voulant déchirer le ciel et les nuages. Ils sont immenses et, s’ils semblent déserts, ceci est faux. De nombreuses bêtes des montagnes les habitent, et on y trouve, paraît-il quelques hommes au milieu de quelques bosquets d’arbres rachitiques. Il y quelques endroits stratégiques par lesquels on peut passer de l’autre côté, mais mieux vaut être bien accompagné, pour éviter de mourir démembré, asphyxié, écrasé sur le sol ou encore dévoré. Tout ici semble fait pour tuer.

Ils sont parsemés à travers tout le territoire. Certains sont de vrais villages, d’autres des bourgs, et d’autres enfin, des agglomérats de deux ou trois fermes. Beaucoup d’entre eux ont été détruits par la guerre et les raids, en plus d’être dévastés par des attaques diverses ; Le reste du temps, c’est le vent, le froid, le gel, les canicules, les pluies, les grêles, ou bien les vagues d’eau trop salée qui les abîment. Après la guerre, ils ont été ré-investis, car il coûte moins cher de vivre dans ces hameaux désespérés que dans la capitale. Beaucoup de gens, proportionnellement au nombre d'habitants du continent, vivent cependant là. La plupart d’entre eux sont très méfiants, et vont avoir une légèrement tendance à sauter à la gorge de celui qui viendra un peu trop près. C’est l’un des seuls des seuls moyens de survivre ici, où les dangers sont multiples, les tueries nombreuses, et les enlèvements légion.

Section ouverte aux invités ! Suite à la guerre et à la déferlante de magie sur Elysion, un certain nombre de bizarreries sont apparues. Parmi elles, des portails ont tendance à apparaître de manière aléatoire. Ces portails sont extrêmement mystérieux car ils semblent se créer seuls, vers des lieux et des temps inconnus. Ce qui est certain, c’est qu’ils ne mènent jamais vers l’Elysion contemporain. Leur mystère n’ayant pas été résolu, il est demandé aux Elysionniens de s’en tenir éloignés. Ils sont en effet réputés comme étant dangereux, car il ne serait pas toujours possible d’en revenir. Ceux qui les ont traversés relatent de nombreuses histoires en fonction des portails traversés: on peut se retrouver quelques heures ou jours plus tôt ou plus tard, comme dans une réalité alternative où un évènement ne s’est pas passé, ou encore avec des siècles, voire des millénaires d’écart. Pire encore, il semble que les portails permettent de changer de monde, voire d’univers. On craint donc une invasion un jour, venue d’un autre monde. Quelques explorateurs de portails ont été recrutés afin d’explorer ce mystère de concert avec les Voyageurs, spécialistes des portails.

Dans cet endroit, les divers évènements et actions que vous pourrez entreprendre n'affecteront en rien la réalité. C'est ici que tout un chacun peut se laisser vagabonder sans ne rien risquer pour sa vie à travers Elysion. La faille est la scène d'évènements parfois étranges, notamment les 1er Judien de chaque années connus pour les phénomènes loufoques apparaissant à travers le monde.